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Les circuits intégrés appelés circuits VLSI (Very Large Scale Integration) pouvant abriter
des centaines de millions de composants. Pour l’ordinateur, la puissance de calcul est
passée de quelques centaines d'opérations élémentaires par seconde à près d'un
milliard aujourd'hui.
Les circuits intégrés sont exploités dans de nombreux domaines, notamment dans le
contrôle de processus physiques pour des applications industrielles, industrie
automobile, spatiale, télécommunications, médicales et domestiques.
Si à l'heure actuelle tout ne peut pas encore être intégré, chaque jour de nouveaux pas
sont franchis dans la miniaturisation
Les circuits intégrés sont classés selon leurs caractéristiques et leur domaine d'emploi.
Il existe une très grande variété de circuits intégrés, divisés en deux grandes catégories
numériques et analogiques
L’émergence de l’industrie de la microélectronique a eu un impact profond sur
l’évolution de l’économie mondiale.
L’évolution des circuits intégrés a été considerable au sein des pays industriels et
a été accélérée par les progrés technologiques.
Le rythme de croissance de la téchnologie des circuits intégrés est représenté par
loi de MOORE:
Types fondamentaux des C.I.
- AMPLI. OP.
CIRCUITS : CIRCUITS - MULTIVIBRATEURS
- COMBINATOIRES - VCO
- SEQUENTIELS PROGRAMMABLES - Etc..
(Simples et
complexes)
- µCONTROLEURS
- µPROCESSEURS
- PLDS
- FPGA
- MÉMOIRES
- etc..
Définitions des circuits intégrés
Circuits numériques : regroupent les structures logiques intégrées non programmées (
portes logiques NAND , OR, NOR, AND, XOR, Inverseur, multiplexeur…..
Boîtier
2. Technologie interne
Correspond à la constitution interne des circuits intégrés
technologie MOS, Bipolaires, BICMOS;
Architecture du circuit;
Permet de déterminer les caractéristiques externes.
Caractéristiques Générales des C.I.
Caractéristiques mécaniques : types de boîtiers ou Packaging, Compatibilité,
Soudabilité ou brasage
Caractéristiques électriques;
Statiques et dynamique ;
Caractéristiques électromagnétiques, radiatives;
Caractéristiques fonctionnelle: la fonction logique réalisée, fonction analogique
réalisée
Gammes de température d’utilisation :
La gamme commerciale (0, 70 ˚C)
La gamme militaire (– 55 ˚C, 125 ˚C)
La gamme industrielle (0˚C, 70 ˚C)
Gamme automobile (-25°C/70°C)
Mode d’emploi
Boitier
Fonctions du boîtier
1. Support Physique
2. Assurer la jonction électrique avec l'extérieur par des Interconnections :
Utilisation de pins qui vont être brasés au circuit imprimé
3. Assurer la dissipation thermique
4. Protéger la puce de l'environnement hostile : chocs, poussière, rayonnements
5. Adapter le composant aux contraintes de fabrication : le passage d'un pas entre pins de
l'ordre de la centaine de µm au 1 ou 2 mm. (température de brasure plus élevée, procédés
standard de brasage par refusion/brasage à la vague).
Contraintes du boîtier
1. Performances
2. Taille
3. Poids
4. Optimisation du brasage
5. Testabilité
6. Fiabilité
7. Coût
Types de boitiers et des broches
Dual D
Single S Dual (D, sur 2 côtés opposés) Quad Q
(S, un seul côté) quad (Q, sur les 4 côtés du boîtier)
Zig-zag Z
zig-zag (Z, en quinconce sur un côté),
Boitiers DIL, DIP: Dual In Line Package (DIP Dual Inline Package)
(DIL Dual In Line )
Types de DIP
SOT : Small Outline Transistor
Inconvénients :
Coûteux : support + CI
Nécessite une carte multicouche
Conception des Circuits Intégrés
À l'analyse;
À la conception des circuits;
Au flot de conception allant des spécifications
au dessin physique des circuits
OBJECTIFS
La conception (ou le design) de circuits intégrés (ou puces électroniques) consiste à réaliser
de nombreuses étapes de développement (flot de conception ou design flow) nécessaires
pour concevoir correctement et sans erreurs une puce électronique.
Le point d'entrée est une spécification fonctionnelle qui décrit le fonctionnement voulu de
la puce, mais aussi des contraintes non fonctionnelles (surface, coût, consommation.. ).
Le point de sortie est la représentation sous forme d'un fichier informatique des dessins des
masques (layout) de la puce. Ce fichier permet la fabrication des masques (généralement en
quartz). Ces masques serviront alors lors de la fabrication de la puce dans les unités de
fabrication de semi-conducteurs (fab ou fonderie) pendant les étapes de photolithographie.
Flot de conception
Point d’entré est une spécification fonctionnelle qui décrit le
fonctionnement voulu de la puce ainsi que des contraintes non
fonctionnelles telles que la surface ,le cout , consommation..)
Point de sortie est la representatiobn sous forme de fichier informatique,
des dessins d masques (layout) de la puce. Ce fichier permet la fabrication
de masques generalement en quartz (verreà . Ces masques serviront à la
fabricationde la puce
Design d'un circuit analogique
Saisie d'un schéma
1. La saisie du schéma est la première étape du design d'un circuit analogique.
2. Elle se fait en CAO (conception assistée par ordinateur) en utilisant des
logiciels spéciaux, très souvent Virtuoso de Cadence dans le milieu industriel.
3. La conception de circuits analogiques repose sur la technologie CMOS, et de ce
fait, les schémas obtenus contiennent en grande partie des transistors,
assemblés avec des composants plus classiques (résistors, condensateurs,
diodes, ...).
4. Lors de la saisie du schéma, il est préférable de procéder par bloc afin
d'alléger la création. En effet, il est possible de transformer un étage d'un
circuit en un bloc afin de pouvoir le réutiliser dans le projet complet.
5. Les schémas complets d'un circuit intégré sont donc une accumulation de
blocs qui contiennent chacun un montage précis à transistors.
Simulation analogique
1.La simulation analogique permet de tester le bon
fonctionnement théorique du circuit en utilisant un
environnement de simulation contenu dans le logiciel de
design.
2.Ces outils de simulation permettent d'obtenir des courbes
(ou waveform) qui représentent les tensions ou les courants
que le designer a choisi de tester sur son schéma.
3.Cette étape est très importante dans la conception car elle
permet de valider le schéma avant de passer au layout.
Layout (dessin des masques)
Elles sont essentiellement liées à la réduction des dimensions des composants élémentaires.
La longueur d'onde de la lumière (ultraviolet) servant à insoler les masques en photolithographie
doit diminuer lorsqu'on réduit la taille du plus petit élément pouvant être dessiné.
Utiliser une longueur d'onde supérieure à la plus petite dimension pouvant être gravée requiert
l'emploi de techniques fort complexes. Théoriquement, la longueur d'onde peut être au maximum
deux fois plus grande que la taille minimale de ce que l'on cherche à insoler.
L'épaisseur de l'isolant de la grille du transistor ne peut diminuer en deçà de 2 nm (épaisseur
correspondant à l'empilement de moins de 10 atomes). En effet, si l'isolant est trop fin, il ne joue
plus son rôle et, à cause de l'effet tunnel, des courants de fuite très importants apparaissent : de
très grandes quantités d'électrons franchissent alors une barrière de potentiel et le transistor n'est
plus fonctionnel.
La longueur de canal du transistor ne peut décroître en dessous d'une certaine limite (de l'ordre
d'une dizaine de nanomètres) sous laquelle l'effet tunnel se produit entre les bornes du transistor
(source et drain), créant d'importants courants de fuite. Cette limite est imposée en choisissant un
rapport 1 000 entre le courant de fuite et le courant de fonctionnement. Le bruit thermique, en
noyant les électrons du signal dans les déplacements d'électrons liés aux mouvements erratiques
dus à la température du matériau, intervient également.
Circuits Intégrés Monolithiques
Circuits Intégrés Monolithiques
La lithographie permet :
Pour fabriquer des transistors à des endroits précis sur le wafer, il faut
construire des régions présentant des propriétés différentes dans le
silicium. Certaines sont fortement dopées, d’autres faiblement dopées et
d’autres isolantes.
Pour réaliser des connexions conductrices entre zones. Ces régions seront
réalisées sur le support silicium de base en ajoutant des dopants, en
déposant du métal (aluminium ou cuivre) ou de l’oxyde. Dans tous les cas
l’opération devra être strictement limitée aux régions choisies sur le
wafer.
La lithographie
La diffusion des ions pour doper le silicium (du phosphore pour un dopage
de type n) dans les régions non recouvertes de résine
La gravure humide
Les procédés de retrait de matériaux
La gravure sèche
L’opération se passe dans une enceinte sous vide. Trois techniques sont alors possibles :
la gravure dite par sputtering, la gravure par plasma, la gravure ionique réactive.
1. Sputtering est l’arrachement d’un atome de la surface par collision élastique avec un ion
incident
Les procédés de retrait de matériaux
2. Technique plasma est l’activité chimique en surface du wafer quand un plasma est créé dans
l’enceinte à vide. Ce plasma est créé par un champ radiofréquence à 13,56 MHz.
Les procédés de retrait de matériaux
3. La gravure ionique réactive combine les deux effets et permet ainsi de décaper la surface avec
une grande efficacité. Elle est donc très largement mise en œuvre dans les procédés actuels de
fabrication. Elle permet également d’atteindre d’excellentes résolutions de gravure (quelques
dizaines de nm) et de réaliser des flancs quasi-verticaux.
Le polissage mécanico-chimique (CMP) C’est un procédé inspiré du polissage des
miroirs optiques qui permet d’obtenir une surface de silicium de planéité
parfaite et présentant un état de surface proche de la surface polie d’un miroir.
Il associe une attaque chimique et un polissage mécanique.
Processus
1. Nettoyage de la surface du silicium par RCA (radio company of america: developpee dans des
laboratoire : oxydation en milieu, basique, oxydation en milieu acide, desoxydatiobn
Si
2. Oxydation humide
6000-6500 angströms
SiO2
Si
SiO2
3. Photolithographie – Masque 1
SiO2
Si
SiO2
Résine Masque
3. Photolithographie – Masque 1
c - Insolation UV
SiO2
Si
SiO2
SiO2
Si
SiO2
e - Gravure SiO2
Attention au risque de surgravure
SiO2
Si
SiO2
Résine
3. Photolithographie – Masque 1
f - Dé laquage - Remover
SiO2
Si
Résine
4. Dopage / Diffusion Bore
B B B B B B B B B B B B B B
SiO2
Si
Si dopé P
5. Photolithographie – Masque 2
Ouverture de la grille
a - Dépôt résine photosensible positive
b - Alignement du masque
SiO2
Si
Ouverture de la grille
c - Insolation UV
SiO2
Si
Ouverture de la grille
d - Développement résine – DEV > 0
SiO2
Si
Si dopé P Résine
5. Photolithographie – Masque 2
Ouverture de la grille
e - Gravure SiO2
Attention au risque de surgravure
SiO2
Si
Si dopé P Résine
5. Photolithographie – Masque 2
Ouverture de la grille
f - Dé laquage - Remover
Nettoyage RCA
SiO2
Si
Si dopé P
6. Oxydation sèche
SiO2
Si
Si dopé P
7. Photolithographie – Masque 3
SiO2
Si
SiO2
Si
SiO2
Si
Si dopé P Résine
7. Photolithographie – Masque 3
f - Dé laquage - Remover
SiO2
Si
Si dopé P Résine
8. Dépôt Aluminium
SiO
SiO22
Si
Si dopé P Aluminiu
m
8. Photolithographie - Masque 4
SiO
SiO22
Si
SiO
SiO22
Si
SiO
SiO22
Si
S D
G
SiO
SiO22
PMOS
Si
Si
Résine
Résine exposée UV
Aluminium
VUE DESSUS
LES COUCHES CONPRENANT LES SUTRUCTURES
Caissons isolés : Transistor Bipolaire
Les caissons isolés ne sont pas seulement utilisés pour les
composants actifs mais aussi pour les composants passifs du
circuit (résistances, condensateurs).
Les dimensions des caissons sont de l'ordre de 100 x 100
microns.
Ils sont utilisés aussi dans la fabrication des circuits intégrés de
technologie MOS.
Caissons isolés : Transistor MOS
Un caisson est nécessaire du fait que le substrat d'un transistor MOS canal P doit être
de conductibilité N alors que celui d'un canal N doit être de conductibilité P.
Inverseur MOS
Encapsulation
l'encapsulage : - vient après découpage.
- Différents boîtiers sont proposés, en fonction des dimensions de la
puce et surtout en fonction du nombre de sorties.
- L'intégration étant de plus en plus grande, les sorties sont de plus
en plus nombreuses, par conséquent, le boîtier est de plus en plus volumineux.
- Ces opérations de raccordement et d'encapsulage sont effectuées sur chaque
circuit,
- elles interviennent donc grandement dans le prix de revient, à tel point que la
mise en boîtier revient plus cher que la puce elle-même.
Multiplexage c’est l’opération permettant de :
- diminuer le nombre de sorties par circuit, en affectant à celles-ci des
fonctions différentes.
- utiliser les bornes indifféremment comme entrées ou sorties. Une broche
supplémentaire envoie un signal logique binaire (présence ou absence de
tension) qui permet de distinguer les entrées et les sorties
Boitiers
Normes, tous les boîtiers font l'objet de normes très strictes tant sur le
plan dimensionnel que sur le plan technologique.
Circuits complexités faibles, des boîtiers de transistors munis de sorties
6 ou 8 sont utilisés.
Circuits complexités plus élévées, il existe des boîtiers adaptés. Ce
sont, d'une part, les boîtiers plats (ou flat-pack) que l'on raccorde sur le
circuit imprimé par micro-soudures. Ils sont généralement destinés à
l'aérospatiale ou aux techniques militaires, et d'autre part les boîtiers
enfichables (ou dual in line) plus spécialement conçus pour l'industrie. Les
sorties peuvent être au nombre de 64.
Ces deux types de boîtiers sont réalisés en céramique pour applications
spéciales (ils coûtent alors très chers) ou en plastique.
Boitiers
Les grandeurs physiques ou informations sont portées par les valeurs
instantanées des tensions et des courants.
La façon de raisonner est différente de celle qui est employée pour les
circuits logiques
1. Usages professionnels:
boîtiers céramiques
boîtiers métalliques ronds qui ressemblent à ceux qui sont utilisés
pour les transistors.
2. Usages courants
boîtiers en plastique.
Utilisation des C.I. Analogiques
LM741CN
LM: circuit analogique du constructeur ‘’National
Semiconductor’’
741: numéro qui correspond à un amplificateur opérationnel
C: gamme de température est 0 - 70 ˚C
N: indique que le composant est en boîtier DIL.
Exemple de C.I. analogique: Ampli. opérationnel
V-
S
V+
-Vcc
Exemple de C.I. analogique : Le VCO
Le XR2206 est un générateur de fréquence variable.
Le XR2206 se présente sous la forme d'un circuit intégré dual-in-line 16 broches.
Le brochage du XR2206
Une Salle Blanche
wafer
Caractérisation
Une Salle Blanche
Une salle blanche (ou plus exactement salle propre selon la norme ISO 14644-1) est une pièce ou une série de
pièces où la concentration particulaire est maîtrisée afin de minimiser l'introduction, la génération, la rétention
de particules à l'intérieur, généralement dans un but spécifique industriel ou de recherche scientifique.
Les paramètres tels que la température, l'humidité et la pression relative sont également maintenus à un niveau
précis
Les salles blanches sont utilisées dans les domaines sensibles aux contaminations environnementales : la
fabrication des dispositifs à semi-conducteurs, les biotechnologies et d'autres domaines de la biologie. Ces salles
sont également utilisées dans le cadre de la recherche médicale pour la fabrication de radioéléments par
exemple.
FIN DU CHAPITRE I
I.3 Les types de boitiers
Les circuits intégrés analogiques comme les circuits logiques sont présentés dans différents types
de boîtiers. La grande majorité se présente sous la forme d’un rectangle noir en plastique, avec une
ou deux rangées de pattes de connexion, voire plus pour les circuits numériques à haute
intégration (microprocesseurs, etc)
Boîtier DIL (Dual In Line)
Les connections externes sont disposées en deux rangées de chaque côté du boîtier (voir figures ciavant).
Les rangées de broches peuvent être organisées en 2x4, 2x7, etc.
Le repérage de la broche NO 1 est le même que pour les circuits intégrés logiques.
Boitier CMS (Composant Monté en Surface)
Exemple : AD825,
C’est un amplificateur opérationnel audio (son) de Analog Device.
Ce type de boitier se soude coté cuivre du circuit imprimé (coté soudure), ses pattes sont petites et
ne traversent pas le circuit imprimé.
Boitier SIL (Single In Line)
Une seule rangée de pattes
I.4 Les supports
Il existe des supports sur lesquels on fixe les circuits intégrés lors de la
réalisation de montages
électroniques. Ceci facilite le changement du circuit assez rapidement en cas
de défaillance.
Photolithogravure
Procédé planar
La succession d’opérations pour la réalisation d’un transistor.
A la première des 5 étapes, on a refait pousser un peu d’oxyde au fond du trou, trou précédemment ouvert par une
opération de gravure. Ce nouvel oxyde est appelé oxyde mince et deviendra l’isolant de l’électrode de grille.
A l’étape suivante, on a déposé sur cet oxyde mince une électrode conductrice (dessinée en rouge) en silicium polycristallin,
qui sera l’électrode de grille du transistor. Pour réaliser un tel dépôt, il faut déposer une couche uniforme sur toute la surface
de la puce et ensuite graver cette couche à l’aide d’un nouveau masque de photolithogravure.
Après la réalisation de cette électrode de grille, on enlève l’oxyde mince sur les côtés de la grille. Il suffit pour
cela d’attaquer l’oxyde sur toute la puce, la grille sert de masque. (C’est ce qu’on appelle une technologie ”auto-
alignée”, car on est sûr ainsi que la grille et son isolant se superposent exactement.)
À l’étape suivante, on projette partout les atomes de dopant. Ils n’ont d’effet que l`a où le silicium est nu, c’est-à-dire sur les
côtés de la grille. Après un recuit (passage dans un four), les dopants pénètrent plus profondément dans le silicium par
diffusion et constitueront les zones conductrices appelées drain et source (zones représentées en jaune). À partir de cette
étape, le transistor est fonctionnel, il reste à connecter ses 3 électrodes (grille, drain et source) au monde extérieur.
Procédé planar
– `A l’étape 4, on dépose de la silice sur toute la surface de la puce
pour obtenir une isolation électrique complète. Il faut ensuite percer
des trous dans cette silice pour effectuer les interconnexions. Ceci
nécessite un masque de photolithogravure.
– Sur le dernier dessin, on a représenté les connections métalliques
terminées. Ceci est fait en déposant de l’aluminium sur toute la
surface de la puce (à l’endroit d’un trou dans la silice, l’aluminium
pénètre jusqu’au contact avec l’électrode), puis en gravant cette
couche d’aluminium à l’aide d’un nouveau masque de
photolithogravure.
Au cours du processus que nous venons de décrire, il a été utilisé 4
masques de photolithogravure : ouverture du premier trou dans
l’oxyde épais, gravure du silicium polycristallin, ouverture des trous
dans l’oxyde déposé, gravure de l’aluminium. Ce processus est voisin
(quoique très simplifié) de celui utilisé dans les années 70 sous le nom
de ”MOS canal N, Grille Si” et qui utilisait 8 masques. Les procédés
modernes utilisent 25 masques (CMOS à plusieurs niveaux de métal
d’interconnexion).
Deux facteurs majeurs guident l'évolution d'une technologie :
la vitesse de fonctionnement
la consommation
Si la fréquence de fonctionnement doit être la plus élevée possible, on cherchera la consommation la plus faible possible, non par souci d'économie, mais pour
pouvoir intégrer plus de fonctions sur un même support sans atteindre par millimètres carrés, des températures de fonctionnement susceptibles de détériorer les
composants ou d'apporter des dérives.
pouvoir porter son choix sur une technologie plutôt qu'une autre, en fonction de la destination du matériel.
Vitesse de fonctionnement
Consommation
Immunité au bruit
Le niveau d'intégration intervient dans certains cas, car il faut savoir que plus l'intégration est élevée, plus on améliore la fiabilité de l'ensemble.
On définit la fiabilité comme étant la probabilité pour qu'un appareil remplisse bien sa fonction dans des conditions d'emploi spécifiées et pendant un laps
de temps déterminé.
Ceci est un des atouts majeurs de l'intégration, car bien des manipulations sont supprimées lors de la réalisation d'un matériel à l'aide de cette technique et
l'on évite les erreurs et les malfaçons.
Procédé de fabrication des circuits CMOS
La conception d'un circuit CMOS consiste à placer, sur un substrat plan de silicium faiblement dopé, des
transistors nMOS et pMOS interconnectés par des fils métalliques. Les transistors MOS peuvent être utilisés
pour réaliser des fonctions analogiques ou numériques selon qu'ils fonctionnent en mode linéaire ou saturé (cf.
TRANSISTORS ET THYRISTORS). Toutefois, ces deux modes de fonctionnement ne modifient pas le principe des
procédés de fabrication. Les transistors et les liaisons métalliques sont fabriqués dans les salles blanches par
couches successives grâce à des méthodes de photolithographie. Le nombre de couches superposées augmente
avec l'amélioration des techniques de gravure.
PARTIE III
Composition du SoC (System On Chip)
une partie digitale synthétisable composée le plus souvent de :
un ou plusieurs processeurs,
un gestionnaire d'horloge et de reset,
un contrôleur d'interruption, une interface de debug, peut-être des coprocesseurs de calculs, des DSP,
des périphériques de communication comme des ports d'entrées-sorties, des interfaces série (par exemple USB) ou
parallèle (interfaces FLASH ou SDRAM), ou alors une interface PCI(periferical component interconnect),
périphériques suivant l'application visée : des timers/compteurs, un décodeur mpeg2, un contrôleur de moteur (PWM) ;
une partie mémoire non synthétisable, le plus souvent :
• SRAM ( Static Random Access Memory)
• Mémoire cache pour le processeur, peut-être de la FLASH ou de la ROM pour sauvegarder le code, des SRAM double ports
une partie analogique (non synthétisable) qui comprend le plus souvent :
• une ou plusieurs PLL associée à des oscillateurs pour générer les horloges nécessaires au processeur, autres périphériques
• des convertisseurs analogiques/numériques et numériques/analogiques ;
Des entrées/sorties avec le buffer d'entrée/sortie sur lesquels seront connectés les fils d'or qui les relient aux
connecteurs du boîtier.
Le flot de conception n'est absolument pas le même pour chacune de ces parties (digitales, mémoires, parties
analogiques, I/O pad).
• Des outils de conception à base de microprocesseurs et logiciels, circuits intégrés analogiques ont
été conçus à l' aide de calculs manuels et pièces du kit de processus. Ces circuits intégrés sont des
circuits de faible complexité, par exemple AMPLI OP.
• Un processus d' essais et d'erreurs itératif et « overengineering » de la taille de l' appareil était
souvent nécessaire pour parvenir à un circuit intégré fabricable.
• La réutilisation des modèles éprouvés a permis à des circuits intégrés de plus en plus complexes à
construire sur la connaissance préalable. Lorsque le traitement informatique peu coûteux est devenu
disponible dans les années 1970, les programmes informatiques ont été écrits pour simuler la
conception des circuits avec une plus grande précision que le calcul pratique par la main. Le premier
simulateur de circuit pour CI analogique a été appelé SPICE (programme de simulation avec des
circuits intégrés accent).
• Outils de simulation de circuits informatiques permettent la complexité de conception plus que les
calculs de la main peuvent réaliser, ce qui rend la conception analogique ASICs pratique.
• Les simulateurs de circuits informatiques permettent également des erreurs à trouver au début du
cycle de conception avant un dispositif physique est fabriqué .
• De plus, un simulateur de circuit informatique peut mettre en œuvre des modèles d'appareils plus
sophistiqués et l' analyse des circuits trop fastidieux pour les calculs de la main, ce qui permet
l' analyse de Monte Carlo et analyse de sensibilité du processus pour être pratique.
• Les effets des paramètres tels que la variation de la température, la variation de concentration de
dopage et les variations de processus statistiques peuvent être simulés facilement pour déterminer si
un circuit intégré de conception est fabricable .
• Dans l' ensemble, la simulation de circuit informatisé permet un degré de confiance plus élevé que le
circuit fonctionnera comme prévu lors de la fabrication.