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Caler la sono, pour les nuls......et les pros!

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Index: Au fil des années, le matériel de sonorisation est devenu de plus en plus performant, plus sophistiqué. Si les
Matériel processeurs numériques constituent une avancée incontestable et indispensable dans le monde de la
Principe sonorisation, leur utilisation n’en reste   pas moins complexe. Deux possibilités si on veut en bénéficier de
Préparation cette technologie:
Configuration

L’égaliseur paramétrique - acheter un système complet, préréglé/processé, cher, peu enclin à des configurations spécifiques
Filtrage - apprendre à régler soit même sa sonorisation, ce qui semble un minimum quand on veut exercer le métier
Delay de sonorisateur, car on ne répétera jamais assez : la sonorisation est un métier, et comme tout métier, cela
Limiteurs requière des compétences.
Courbe idéale

Ecoutes Le réglage d’une sono multivoies active n’est pas une chose facile, ni pour le néophyte, ni pour certains
professionnels, si l’on en juge par certaines réalisations / prestations commerciales   désastreuses.
Posséder du bon matériel, c’est bien, savoir l’utiliser, c’est mieux: Le meilleur matériel du monde ne sera pas
à même de restituer correctement un signal  musical si personne n'est capable de le caler correctement. Les
différences de sonorité entre un bon calage et un mauvais sont énormes, et pas qu’un peu !

Ce tutoriel se veut le plus facile d’accès : il n’a donc pas pour but de vous transformer en ingénieur électro-
acousticien confirmé, car l’utilisation de filtres, égaliseurs, delays, réglages de phase, traitements
dynamiques peut requérir quelques bases solides et une pratique certaine, le but étant de vous aider à
obtenir à coup sur un son de base correct (sous réserve de bons composants audio et d’un minimum de
méthodologie).

Matériel:
Pour caler une sono, nous avons besoin:
Superlux ECM999 - d’un micro de mesure
- d’un préampli micro ou carte son avec alimentation phantom 48 volts
- d’un analyseur de spectre temps réel (logiciel ou hardware)

Quelques suggestions de matériel:


- Micro Superlux ECM999
- Préampli audio buddy
- Carte son Focusrite Saffire USB
- Logiciel Room Eq Wizard 5 (gratuit et facile d’utilisation)
- ou Logiciel Systune (en version démo fonctionnelle)
Foscurite saffire 6 - ou Logiciel Smaart (payant ou 30 jours démo))
- etc

Principe:
Le calage d’une sono consiste à faire un réglage de base dans un environnement neutre, donc de préférence
en plein air, loin de tout objet qui pourrait induire des réflexions pouvant entacher la mesure. Les
processeurs numériques étant peu cher (exemple le T.Racks DS2.4 jouissant d’un excellent rapport
qualité/prix et réputation), ils sont donc une quasi obligation sur toute sono digne de ce nom. Ce genre
d’appareil a l’avantage de pouvoir mémoriser différents presets pour différentes configs, il intègre des delays
qui permettront d’aligner la phase entre voies (meilleure réponse impulsionelle et dynamique), des EQ
pouvant corriger la courbe de réponse individuellement sur chaque voie, et des limiteurs pour protéger
 efficacement les HP contre les surcharges. Une fois ces réglages effectués et sauvegardés sous la forme
d’un preset, il est préférable de ne plus y toucher. Si une égalisation supplémentaire est nécessaire, par
the t.bone MicPlug USB exemple dans une salle qui induit certaines résonances, on préférera un égaliseur externe, ou si le
( dispo sur le forum) processeur en possède un, un égaliseur agissant sur le signal entrant avant sa séparation entre voies. A
noter qu’à partir des mêmes éléments d’une sono, caissons, têtes, etc, et en fonction de leur nombre et
positionnement, les réglages vont différer. Il y aura nécessité d’autant de presets que de combinaisons
souhaitées. En effet, les basses se sommant mieux que les médiums aigus, il est nécessaire Alibaba.com
de réajuster les
niveaux et les égalisations afin de compenser ces différences de sommation.

Préparation:
Il est nécessaire de définir les fréquences de coupure de base, fréquences qui sont déterminées à la fois par
la réponse en fréquences des enceintes ou le type d’enceintes utilisées, mais aussi par les fréquences
limites de fonctionnement sans risque de casse, sans résonance et sans chute hors axe. Exemple: un
moteur à compression 1 pouce pourra être filtré aux alentours de 1.5Khz, un moteur 2 pouces à 800Hz, un
caisson de basse sera filtré avec un passe haut entre 30 et 50Hz, le passe bas entre 80 et 120Hz : Filtré à
80Hz, un caisson peut paraître rond mais avec peu d’attaque, à l’opposé, un raccord à 120Hz donnera un son
plus incisif avec plus d’attaque sur le kick. Ce ne sont que des exemples de coupures, d’autres fréquences
sont possibles. Si vous ne savez pas pour quelles fréquences opter, n’hésitez pas à prendre renseignements
sur le forum Hornplans.

Configuration pour la mesure:


Les premiers réglages vont consister à appliquer les égalisations sur chaque voie en large bande, sans filtre
donc, le but étant d’obtenir une réponse en fréquences linéaire dans la bande de fonctionnement choisie,
voire un peu au delà de cette  bande. Pour la mesure des moteurs à compression, on peut utiliser un filtre
butterworth 24dB/oct à une fréquence de coupure deux fois inférieure à la fréquence de coupure de base
choisie (utilisez une puissance modérée le temps du réglage). On n’oubliera pas après égalisation de
replacer le filtrage en 24dB LR et à la bonne fréquence de coupure. Le logiciel  d’analyse sera programmé
avec une résolution d’au moins 1/24 oct, permettant de voir tous les creux et pics.

On va ensuite mesurer et corriger chaque voie séparément, avec les enceintes dans leur position
d’utilisation. Pour mesurer les caissons de grave, et afin d’éviter les réflexions parasites du sol, on place le
micro de mesure à plat, à terre, dans l’axe des subs, et à une distance suffisante en fonction de la largeur
du/des sub(s) (la règle de base est 3 fois la distance de la plus grande dimension de la source rayonnante).
Si en éloignant le micro, vous constatez l’apparition de trous et bosses, c'est que l’environnement n'est pas
totalement neutre. Ces trous et bosses ne doivent pas être pris en compte. Ce qu’on cherche à corriger c'est
la sonorisation, pas l’environnement. Rapprochez donc le micro ou optez pour un environnement réellement
Behringer ECM8000 neutre.

Pour des tops, on positionnera le micro sur pied, en face du centre acoustique de l’enceinte, et à une
distance d’un minimum de 3 fois la plus grande hauteur ou largeur des tops. Le centre acoustique se situe à
mi hauteur entre transducteur médium et aigu. Pour les tops, on ne mesurera qu’un seul coté (on vérifiera
toutefois que l’autre coté présente une réponse en fréquence similaire), et on appliquera le même preset
d’égalisation à gauche et à droite afin d’éviter les déphasages. Si les courbes de réponse gauche/droite
divergent de trop, vérifier ce qui cloche, position du micro inadaptée, réflexion parasite sur un mur ou le sol,
problème sur un transducteur, etc. A noter que le sol génère toujours une réflexion parasite lorsque le micro
est en hauteur, ce qui est susceptible d’apporter des modifications dans la courbe de réponse. Reculez le
micro et repérerez les trous dont la fréquence change en fonction de l’emplacement du micro : c'est la
preuve que ces trous sont liés à l’environnement (et non la sonorisation), donc on n’y touche pas.

La mesure consiste à l’envoi d’un bruit rose dans la sono, le signal acoustique est récupéré via le micro, et il
est analysé en temps réel dans le logiciel. Préférence à un bruit rose de type Pink PN ou Pink Sync, ou
encore pseudo aléatoire qui permet d’avoir une courbe de mesure plus stable. Chaque voie analysée seule
va faire l’objet d’une égalisation indépendante. Pour ce faire, on va utiliser l’égaliseur paramétrique propre à
chaque voie de sortie du processeur.

L’égaliseur paramétrique:
On distingue 2 grands types d’eq principaux, les égaliseurs de type peaking et shelving. Le shelving est un
filtre en plateau qui s’utilise en bout de bande, dont le gain et la fréquence sont réglables. Sur certains
shelving, on peut même régler la pente (6 ou 12dB/oct, ou voire pente variable sur les processeurs haut de
gamme)

DBX DriveRack RTA-M


Sur un égaliseur Peaking, il y a 3 paramètres par bande:
- le gain
- La fréquence Alibaba.com
- Le facteur Q ou BW qui permet d’élargir ou rétrécir la bande de fréquence sur laquelle le gain agit.

Un facteur Q de 0.5 donne une grande largeur de bande, un Q de 10, une bande étroite. A contrario, avec un
eq gradué en BW (bandwidth), un BW de 3 correspond à une bande large, et 0.1 à une bande étroite.

A noter que dans le cas d’une égalisation positive, plus la largeur de bande est étroite, plus la correction
risque de devenir désagréable à l’oreille (résonance). On privilégiera donc des corrections négatives lorsque
cela est possible.

On n’hésitera pas à traiter une résonance même si elle est un peu en dehors de la bande passante utile du
transducteur ou enceinte. Les résonances peuvent se faire entendre même au delà de la fréquence coupure.

Exemple ci dessous, la résonance située à 150Hz peut provoquer un son monocorde si l'enceinte n'est pas
correctement filtrée/égalisée. En trait continu, la réponse en fréquence avant correction, en pointillé, la
réponse après correction. Pour raboter le pic, il a été appliqué une égalisation   peaking de -5.5dB à la
fréquence de 149Hz, avec un Q de 3.3.

NTI XL2

Ci dessous exemple d’un caisson de grave avec une pente montante vers le bas médium (trait continu).
Deux manières d’égaliser ce caisson: On peut choisir la solution d’un égaliseur en lowshelf 12db/oct, ici
+6dB à 60Hz, (trait pointillé).

Ci dessous (même courbe de base que précédent exemple), on peut aussi opter pour un égaliseur négatif en
peaking, -4dB, 116 Hz, Q 1.60. Les 2 méthodes permettent une réponse plate, mais néanmoins  différente.
 Dans ces exemples, le shelving positif permet de descendre un peu plus bas, pour un son un peu plus rond,
alors que l’égalisation négative en peaking permettra de monter un peu plus haut pour un son un peu plus
percutant, plus dynamique. N’hésitez pas à faire des comparaisons si vous doutez, mais n’oubliez pas de
compenser les différences de niveau induites par les diverses corrections. Ici il y a  presque 4 dB de d’écart
entre les deux exemples.
T.Bone MM-1 Alibaba.com

Ci dessous, correction d’un moteur aigu. Ici on rattrape la chute de l’aigu due au pavillon à directivité
constante avec un shelving sur la partie haute, et on creuse la bosse à 2.7Khz avec un peaking.

On ne cherchera pas à avoir une ligne droite parfaite, mais à avoir la courbe la plus régulière avec le
minimum d’égalisation. On élimine seulement les résonances et trous les plus importants. Rappelons que
plus les corrections sont importantes, plus on fait tourner la phase.

Le filtrage:
On utilise la plupart du temps des pentes en 24dB/oct Linktwitz Riley. La raison en est simple: Les pentes LR
sont les seules à offrir une sommation parfaite, aussi bien en réponse en fréquence que en phase

Ci dessous, la simulation d’un filtre passe haut + passe bas LR 24dB/oct, coupure à 1Khz.
Phonic PAA3

En bleu, la courbe de réponse de la voie basse avec passe bas, en rouge la voie haute avec passe haut, en
noir la réponse sommée des 2 filtres et en pointillé, la phase totale qui correspond aussi avec les phases
individuelles de chaque voie : la réponse séparée des phases de chaque filtre se confondant parfaitement, le
raccord est parfait. A noter qu’il y a une rotation de phase de 360 degrés, ce qui est parfaitement normal
pour un filtre 24dB/oct (720° pour un filtre 48dB/oct). Alibaba.com

Pour les caissons de grave, on utilise un filtre passe haut (30 à 50Hz) afin d’éviter que les fréquences les
plus graves ne génèrent une excursion de la membrane trop importante. Le filtre utilisé pour un passe haut
de sub doit être de type butterworth, car la coupure de ce filtre présente un coude de raccordement plus
raide, et permet ainsi de pas atténuer trop tôt les fréquences prés du point de coupure.

D’autres types de pente existent, mais on évitera de les utiliser sans une connaissance parfaite des
techniques de filtrage. Toutefois, on pourra utiliser des filtres butterworth 24dB/oct dans des cas bien précis
(autre qu’un passe haut sur un sub). Les filtres butterworth sont assez proches des linktwitz Riley. D’ailleurs
un filtre LR n’est autre que l’ajout en série de 2 filtres Butterworth, c’est pour cela que les filtres LR sont
toujours d’ordre pair. Mais ce qui les distingue sur le plan électrique, c’est que le filtre LR voit sa fréquence
de coupure à -6dB, et le Butterworth à -3dB.  Si on somme 2 filtres butterworth, un en passe haut, l’autre en
passe bas, à la même fréquence de coupure, on aura donc une bosse à +3dB au raccord, ce qui dans la
plupart des cas est un inconvénient. Mais imaginons maintenant que vous deviez raccorder deux
transducteurs ayant tous deux leur courbe de réponse naturelle à -3dB à la fréquence de raccordement
souhaitée: En programmant des filtres de type Butterworth, on pourra récupérer les 3 dB manquant sans
utiliser d’égaliseur.

Ci dessous comparaison de filtres Linkwitz Riley en rouge et Butterworth en bleu. La sommation en LR


(rouge) est parfaitement plate, la sommation Butterworth (bleue) présente une bosse de +3dB.

Le delay:
Une fois les EQ et filtres programmés, on peut passer aux delays et la mise en phase.
La mise en phase est
très importante, elle permet un meilleur raccordement entres
les enceintes qui composent le système, une
meilleure cohérence, une courbe de réponse
plus plate, une meilleure réponse impulsionelle, une meilleure
dynamique, moins de
lobes de directivités néfastes (ce qui peut engendrer + de larsen entre autres),
etc.

Les filtres analogiques ne comportent pas de delay. On ne pourra donc agir que sur
le réglage de l’inversion
de phase 0/180° afin d’obtenir la courbe la plus plate
au raccordement inter-voies. Cette mise en phase est
dite relative (et non absolue).

NTI ML1 Minilyzer Le delay ne peut se régler qu'après égalisation et filtrage, puisque l’égalisation
et le filtrage sont susceptibles
de modifier la phase. Pour plus d’infos sur le calage
du delay, reportez vous à cet article. Plus d’infos sur la
phase, c’est ici.

Les niveaux:
Une fois tous les réglages précédents effectués, on mesurera la courbe de réponse
de toutes les voies
ensembles. On va ajuster les niveaux jusqu’à obtenir une courbe
de réponse plate. Si vous voyez apparaître
des creux aux fréquences de raccords,
il y a sûrement un problème de phase/delay. Si au contraire des
bosses apparaissent
à ces fréquences, vérifiez les coupures programmées, les pentes (LR 24dB/oct) les
EQs. Si d’autres irrégularités apparaissent en dehors des fréquences de raccord,
cela peut être du au
positionnement micro. Une fois vérifié que la courbe de réponse
est plate, on va va pouvoir donner la courbe
de réponse finale au système, car l’écoute
d’une courbe totalement plate à fort niveau serait plutôt
désagréable.

La courbe de réponse idéale:


Les styles de musiques étant nombreux, les goûts et couleurs différant, la courbe
de réponse idéale peut
varier suivant de nombreux paramètres: Le niveau sonore influe
lui aussi sur notre perception sonore, la
courbe de réponse de l’oreille n'est pas
égale à tous les niveaux, l’acoustique d’une salle va modifier notre
perception sonore
à cause des multiples réflexions, etc. Autant de paramètres qui vont influencer cette
courbe de réponse idéale.

Néanmoins il y a des courbes qui permettent d’obtenir de bons résultats, et servir


de base. Les documents
traitant de ce sujet sont rarissimes, que ce soit de la part
des fabricants, de sites webs ou d’utilisateurs. Est
ce qu’il y aurait un secret
jalousement gardé? Ou plus simplement pas assez de compétences pour expliquer
comment
caler une sono? Hornplans lève le voile !

Ci dessous, cette image comporte 3 courbes de réponse idéales de base:


- courbe grisée, issue d’un document D&B
- courbe rouge issue d’un document Electrovoice
- Courbe bleue: séparation à 120Hz en LR 24dB/oct, niveau Sub + 15dB (par rapport
aux têtes)
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Comme on peut le voir, la courbe bleue, issue d’un filtrage deux voies à 120Hz, +
gain de niveau de 15dB sur
la voie sub, est proche de la courbe D&B (grisée). La
courbe rouge (EV) est elle obtenue d’une autre manière
: Le système est calé pour
avoir une courbe de réponse totalement plate, puis, plutôt que d’augmenter le
niveau
de la voie sub, on applique une égalisation shelving de +15dB avant  filtrage, donc
pas en sortie de
voie, mais sur un Eq en entrée processeur. L’avantage est que la
rotation de phase engendrée par cette
égalisation affecte de la même manière toutes
les autres voies. Donc quel que soit cette égalisation, la mise
en phase entre voies
du système ne sera pas à remise en cause. Inconvénient, cette correction conséquente
entraîne une légère augmentation du group delay total. Inconvénient de l’autre méthode
(gain sur la voie
sub): l’augmentation de niveau sur les subs décale un peu vers
le haut la fréquence de raccord acoustique.
Un ré-ajustement de la mise en phase
entre sub et top peut donc s’avérer nécessaire, ou être anticipée,
sachant que si
la pente électrique est à 120Hz, le raccord acoustique effectif se situera plutôt
aux alentours
de 170Hz du fait de l’augmentation du niveau du sub. C’est donc autour
de cette fréquence centrale que l’on
doit s’assurer que subs et tops sont en phase.

En résumé, pour ajuster le niveau de grave final, on aura deux possibilités:


- soit avec un égaliseur Shelving  (avant filtrage) de +12 à +15dB (suivant les goûts)
- soit en augmentant le niveau des voies subs de +12 à +15dB (ou en abaissant le
niveau des têtes)

En ce qui concerne l’aigu, l’atténuation de la courbe D&B (grisée) peut être souhaitable
pour éviter
agressivité et fatigue. Toutefois, si on égalise avec un micro de mesure
en proximité des tops, on peut
programmer une courbe linéaire jusque dans l’extrême
aigu, l’atténuation naturelle de l’air se chargera de
faire décroître l’aigu à partir
d’une certaine distance. L’atténuation est fonction de la distance et du taux
d’humidité.
Pour de la longue portée, il peut être nécessaire de faire une pré-accentuation de
l’aigu, comme
cela se fait couramment sur les systèmes line array. Dans ce cas la,
on évitera de faire cette pré-
accentuation sur des systèmes dont les tops sont placés
au niveau des oreilles des auditeurs. Les Tops
devront être placés en hauteur pour
éviter une trop grande agressivité préjudiciable pour les personnes
proches de la
scène.

Les limiteurs:
On utilisera les calculatrices disponibles sur le site, permettant de trouver le
bon réglage limiteur et le gain
de l’ampli si ce dernier n’est pas connu.
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Calculatrice pour les processeurs ayant un Threshold/niveau de sortie maxi en dBu:
http://hornplans.free.fr/limiteur.html

Calculatrice pour les modèles T.Racks DS 2/4 et Behringer DCX2496


http://hornplans.free.fr/limiteur_tracks.html

Calculatrice pour calculer le gain d’un ampli:


http://hornplans.free.fr/gainampli.html

Une fois les réglages terminés, on n’oubliera pas de sauvegarder le preset, à la


fois sur le processeur, et sur
un ordinateur (via le logiciel de commande du processeur).
Le preset ainsi créé servira de référence et de
base pour toute sonorisation. Si
vous faites du plein air et que votre preset est correct, qu’aucune réflexion
ne
vient gêner la diffusion, la sono doit pouvoir fonctionner sans réglage supplémentaire.
Dans le cas d’une
sonorisation en salle, on ne touchera pas au preset et on corrigera
d’éventuels défauts de la salle avec un
égaliseur 1/3 octave 30 bandes placé en amont
du processeur (ou inclus dans le processeur en entrée) ou
avec un Eq paramétrique
possédant un nombre de bandes suffisant

Ecoutes et réglages complémentaires:


Une écoute du système est indispensable afin de valider les réglages, et si nécessaire,
apporter quelques
corrections finales sur les eqs ou les fréquences de coupure. On
écoutera des titres dont on sait qu’ils sont
correctement enregistrés/mixés.
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Si le système se révèle agressif à forts niveaux, on pourra atténuer aux alentour
de 2.5Khz . On peut aussi
vouloir mettre l’infra en valeur, ce qui sera possible
avec une petite bosse à 40Hz. Mais on n’en abusera pas
Beyerdynamic MM1 et on évitera que les fréquences
de 50Hz et + soient altérées par cette égalisation, le grave pouvant vite
devenir
empâté et mou. Rappelez vous que toute égalisation est susceptible de nécessiter
un ajustement de
niveau de la voie, ainsi que des delays. Bon calage !

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