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3 Les bases de la sonorisation

La régie Facade :
Le sonorisateur se placera dans le public, ni trop près ni trop loin afin d’apprécier le niveau
sonore moyen de la salle et d’avoir une bonne vision de la scène. Le mieux, c’est au centre
légèrement décalé pour éviter les problèmes de recouvrement du centre. On doit éviter les
endroits où le le son est perturbé : contre un mur, sous un balcon. Savoir qu’une écoute faussée
par rapport à la majorité des spectateurs entraine une correction au détriment du public.
La régie Retour :
On installe la régie retour sur le côté « cour » de la scène. On doit avoir un contact visuel avec
les musiciens. Des « prémix » réalisés sur la console façade peuvent être envoyés vers la
console retour.
La Fiche Technique :
La fiche technique : elle regroupe les demandes de l’artiste et de son technicien en termes de
matériel de sonorisation : type de consoles et d’enceintes, nombres de compresseurs, distance
de la régie façade à la scène…
Le patch : c’est un tableau indiquant les numéros de lignes correspondant aux tranches de la
console, le nom de l’instrument, le type de micros, les « inserts » d’effets, le type de pied micro et
le besoin en alimentation fantôme de chaque micro.
Le plan de scène : c’est un graphique représentant de manière visuelle l’emplacement sur scène
des musiciens, des instruments, des retours, des alimentations électriques, éventuellement de
praticables permettant de surélever la batterie par exemple…
Le plan de Feu : c’est le plan désignant la position, l’orientation et le réglage des projecteurs sur
une scène. Il est utilisé par les techniciens lumière pour le montage du matériel.

Les balances

On règle au préalable la façade pour la linéariser c’est-à-dire la rendre la plus plate possible,
donc indépendante du lieu. On procède à l’aide d’un générateur de bruit rose et d’un analyseur
de spectre en temps réel et d’égaliseurs graphiques à bande 1/3 octave ou paramétriques.

Les balances se déroulent souvent dans l’ordre inverse de celui du spectacle. Il s’agit d’un
équilibrage et mixage « artistique », effectué lors d’une courte répétition avec les musiciens. On
commence généralement par les instruments rythmiques (batterie, percussions, basse, guitares
éventuellement, etc…), puis par les instruments dits mélodiques (généralement les cuivres et
autres vents, ainsi que les voix, etc…).

Généralement, après balance complète de la diffusion façade, on effectue le réglage des retours
: il s’agit d’un équilibrage et mixage indépendant pour chaque musiciens. On peut aussi procéder
par instrument, façade puis retour et passer à l’instrument suivant.
Définition du LARSEN
Du nom du chercheur Danois Absalon Larsen qui a mis en évidence ce phénomène en 1871.
Une partie du signal émis par le HP retour est repris par le microphone, réamplifié et ainsi de
suite. Il y a accrochage à partir du moment où le gain global du système est supérieur à
0dB c’est à dire lorsque le niveau de la réinjection est supérieur au niveau de la source
devant la capsule du microphone.

Pour éviter l’effet Larsen. il est indispensable d’insérer un égaliseur entre la sortie de la console
et le retour afin d’atténuer les bandes de fréquences responsables du Larsen.

On peut aussi utiliser la fonction de suppression automatique de Larsen.


Cette fonction s’appelle AFS (AFS = Advanced Feedback Suppression) Voir document
DriveRack DBX. Des filtres automatiques détectent pendant le spectacle es fréquences qui
accrochent et les suppriment automatiquement. Le sonorisateur peut aussi choisir manuellement
les fréquences qui accrochent elles correspondent généralement aux fréquences propre de la
salle…

Une autre technique plus pauvre consiste à légèrement retarder le son de l’enceinte retour. Cette
manipulation revient à reculer « virtuellement » l’enceinte de la source, ce qui casse la chaîne du
larsen. Cette technique est très simple à mettre en œuvre, mais elle peut être aussi assez gênant
pour le musicien.

Installation et câblage.

Un exemple simple de matériel utilisé par


l’entreprise Capricorn Production sur la place d’Hôtel de ville à Saint-Quentin : console Midas
Légende 3000 en façade. Un rack d’effets comprenant compresseur Avalon (voix) Drawmer
(instruments) une réverbe M5000, des amplis Crest Audioavec des diffuseurs EAW de 25KW.

Les DI-box :
les guitares électriques étant souvent captées par un micro placé devant le HP de l’ampli guitare
pour avoir la «coloration» de l’ampli. Les instruments électroniques ainsi que les basses sont
généralement repris par des boîtiers de symétrisation (DI-Box).

DI est l’abréviation de « Direct Injection » et aussi appelé « boîte d’injections directes ». Ces
boîtiers se branchent entre une source haute impédance (par exemple une basse, un
sampleur…) et une entrée symétrique basse ou moyenne impédance. Le but est donc d’effectuer
une «adaptation d’impédance» et de rendre le signal «symétrique» s’il ne l’est pas déjà. Les DI-
box peuvent être utilisée pour séparer galvaniquement une ligne.

Une DI peut être :

Passive Dans ce cas, on a une perte de niveau du signal, mais elles sont réversible Il s’agit en
fait de transformateurs abaisseurs (conversion HI→BI) ou élévateurs (conversion BI→HI) de
tension.
Active Dans ce cas, elle nécessite une alimentation « phantome » pour permettre une
amplification et/ou certains effets et elle n’est pas réversible.

Un exemple courant est l’utilisation d’une DI pour relier une guitare (signal asymétrique, haute
impédance) directement sur une table de mixage : sur l’entrée micro (DI passive), sur l’entrée
ligne (DI active).

Les câbles pécipfiques en sonorisation ;

SPEAKON : Connecteur permettant de relier des enceintes de diffusion sonore. Il existe


plusieurs sortes de Speakon : 2 points, 4 points, 6 points et 8 points. Ces connecteurs sont
appréciés lorsqu’il s’agit de diffusion multi-amplifiée (graves, médiums, aigus par exemple avec
deux fils à chaque gamme de haut-parleurs) Il est prisé pour sa facilité de branchement, le fait
qu’on ne puisse pas le retirer par simple traction.

HARTING : Connecteurs multibroches rectangulaires (16, 24, 40, 64, 72, 108 points) pour câble
multipaire, supportant les fortes tensions contrairement aux Socapex.
CLUSTER

[anglais: mot à mot = grappe] groupe d’enceintes compact (voir ci


dessous) assemblées en grappe pour être accrochées. Permet une meilleure visibilité aux
spectateurs placés latéralement, évite l’assourdissement des premiers rangs car, bien que
inclinés vers le bas, ils ne commencent à émettre que pour le public placé à 5/10 mètres. (Fill-in
nécessaire. Les enceintes peuvent être « anglées » individuellement (inclinées verticalement) et
« ouvertes ou fermées » (écartées horizontalement).
COMPACT
Enceintes de sono réunissant dans un même caisson les différents haut-parleurs d’un système
multiamplifié à la différence d’un système modulaire. Les système modulaire séparés nécessites
Filtre Cross-over.
Système Bi Amplification et Tri Amplification : schéma de câblage avec les Speakon.

Le cross-over, permet de séparer les aigus/médiums/graves d’un son pour attaquer ensuite les
amplis et les enceintes individuellement.
L’égaliseur, modification du spectre d’un son, suppression des principaux larsens, adapter
l’acoustique d’un lieu de manière technique.
L’Exciter, permet de redonner des harmoniques à un son, de contrer l’appauvrissement dû aux
traitements précédents, crée artificiellement des harmoniques en augmentant certaines
fréquences harmoniques choisies, et en jouant subtilement sur des déphasages.
Voir Filtre et Cross-over.
Backline [anglais: mot à mot = ligne arrière] Désigne donc l’ensemble du matériel directement
utilisé par les artistes: instruments, accessoires. Dérivé : backliner = roadie chargé du backline
c’est-à-dire le montage/démontage, réglages avant mais aussi pendant le spectacle.

Quelques mots sur les structures La société ASD en Champagne Ardenne propose tout un
ensemble de structures en aluminium. Un exemple, la structure carrée SC 500 destinée aux très
fortes charges est composée d’un assemblage d’éléments en aluminium type mâles et femelles,
assemblées par des goupilles en inox…Lien sur le catalogue
Structures ASD le catalogue 14Mo
photos©chris luck 2012

(texte sources diverses)

CLASSES DES AMPLIFICATEURS


Classe A
Les transistors ou tubes fonctionnent 100% du temps et traite 100% du signal. Par
conséquent, l’amplificateur de classe A dissipent une puissance constante quelle que soit
l’amplitude du signal d’entrée. L’absence de commutation entre les alternances positives et
négatives comme en classe B, n’introduit pas, de distorsion harmonique dans le signal. Ce circuit
est utilisé surtout dans le cas d’amplifications HiFi de faibles puissances et pour les amplis micros
de qualité. Le rendement maximum théorique de ces amplificateurs est de 50 %.
Classe B
Les amplificateurs de classe B « de base » n’amplifient que la moitié du signal d’entrée. Ils créent
donc beaucoup de distorsion, mais leur rendement est supérieur grandement amélioré par
rapport au classe A. Le rendement maximum théorique est de 78,5 %. Les amplificateurs de
classe B sont généralement utilisés en configurations dites « push-pull ». La totalité du signal est
alors amplifiée. Utilisation sono fixe alimentation 100V
Classe AB
La classe AB est un compromis entre la classe A et la classe B. La méthode de polarisation
permet à la classe AB de fonctionner en classe A pour les signaux de faible amplitude puis de se
comporter comme un amplificateur de classe B pour les signaux de forte amplitude. Tout comme
pour les amplificateurs de classe B, les amplificateurs de classe AB sont souvent utilisés en
configuration push-pull afin de diminuer le taux de distorsion lors de l’amplification de signaux de
forte amplitude. Utilisation comme amplificateur de sono.
Classe C
Les amplificateurs de classe C ont un taux de distorsion important, avec un bon rendement : ils
sont le plus couramment utilisés dans les émetteurs radio.
Classe D
Les amplificateurs de classe D utilisent la modulation de largeur d’impulsion. Le signal d’entrée
est converti en une série d’impulsions dont la valeur moyenne est directement
proportionnelle à l’amplitude du signal. On utilise une fréquence de découpage. Afin
de respecter le théorème de Shannon, la fréquence minimum des impulsions est de deux fois la
plus haute fréquence reproduire. En pratique, la fréquence de découpage fait plus du double de
la plus haute fréquence que l’on veut reproduire: les fréquences utilisées se situes entre 50 kHz
(multiple du 50Hz secteur) et 1 MHz. Le spectre de la sortie d’un contient des fréquences non
désirées qui doivent être éliminées par filtrage. Le principal avantage des amplificateurs de
classe D est leur rendement. Les composants de l’amplificateur sont utilisés comme des
interrupteurs on travaille en commutation. La puissance instantanée dissipée dans un transistor
est quasiment nulle lors de ces états. Le peu de pertes engendrées par ce type d’amplificateur
permet d’augmenter la puissance de sortie. Amplificateur très utilisé en sonorisation comme le
H. La lettre D est utilisée pour désigner ce type d’amplificateur car c’est la lettre qui vient après C,
cela n’est pas une abréviation de « digital ».
Classe E et F
Les amplificateurs de classe E sont généralement utilisés pour amplifier les fréquences radio
c’est-à-dire des fréquences allant de 3 MHz à10 GHz. Ils permettent d’obtenir des rendements de
l’ordre de 74 % (à 10 GHz). Comme les amplis de classe E les amplis de classe F sont utilisés
pour les fréquences radioélectriques.
Classe H
Les amplificateurs de classe H sont des amplis à découpage associée à un système de classe A
ou AB. C’est un amplificateur très utilisé en sonorisation. Voir document « Crest Audio ».

Les amplis CREST CD3000 sont de type D; les CPX3800 de type H et les CPX 900 de type AB

Les Amplis CREST Audio catalogue

Amplificateur LA 8 de L Acoustics : amplificateur de classe D, muni d’un processeur DSP. C’est


une ampli qui peut se mettre en réseau. On affecte une adresse IP par ampli.

Un ensemble d’amplificateurs LA 8 et LA 4 reliés à un système DV DOSC.

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