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La régie Facade :
Le sonorisateur se placera dans le public, ni trop près ni trop loin afin d’apprécier le niveau
sonore moyen de la salle et d’avoir une bonne vision de la scène. Le mieux, c’est au centre
légèrement décalé pour éviter les problèmes de recouvrement du centre. On doit éviter les
endroits où le le son est perturbé : contre un mur, sous un balcon. Savoir qu’une écoute faussée
par rapport à la majorité des spectateurs entraine une correction au détriment du public.
La régie Retour :
On installe la régie retour sur le côté « cour » de la scène. On doit avoir un contact visuel avec
les musiciens. Des « prémix » réalisés sur la console façade peuvent être envoyés vers la
console retour.
La Fiche Technique :
La fiche technique : elle regroupe les demandes de l’artiste et de son technicien en termes de
matériel de sonorisation : type de consoles et d’enceintes, nombres de compresseurs, distance
de la régie façade à la scène…
Le patch : c’est un tableau indiquant les numéros de lignes correspondant aux tranches de la
console, le nom de l’instrument, le type de micros, les « inserts » d’effets, le type de pied micro et
le besoin en alimentation fantôme de chaque micro.
Le plan de scène : c’est un graphique représentant de manière visuelle l’emplacement sur scène
des musiciens, des instruments, des retours, des alimentations électriques, éventuellement de
praticables permettant de surélever la batterie par exemple…
Le plan de Feu : c’est le plan désignant la position, l’orientation et le réglage des projecteurs sur
une scène. Il est utilisé par les techniciens lumière pour le montage du matériel.
Les balances
On règle au préalable la façade pour la linéariser c’est-à-dire la rendre la plus plate possible,
donc indépendante du lieu. On procède à l’aide d’un générateur de bruit rose et d’un analyseur
de spectre en temps réel et d’égaliseurs graphiques à bande 1/3 octave ou paramétriques.
Les balances se déroulent souvent dans l’ordre inverse de celui du spectacle. Il s’agit d’un
équilibrage et mixage « artistique », effectué lors d’une courte répétition avec les musiciens. On
commence généralement par les instruments rythmiques (batterie, percussions, basse, guitares
éventuellement, etc…), puis par les instruments dits mélodiques (généralement les cuivres et
autres vents, ainsi que les voix, etc…).
Généralement, après balance complète de la diffusion façade, on effectue le réglage des retours
: il s’agit d’un équilibrage et mixage indépendant pour chaque musiciens. On peut aussi procéder
par instrument, façade puis retour et passer à l’instrument suivant.
Définition du LARSEN
Du nom du chercheur Danois Absalon Larsen qui a mis en évidence ce phénomène en 1871.
Une partie du signal émis par le HP retour est repris par le microphone, réamplifié et ainsi de
suite. Il y a accrochage à partir du moment où le gain global du système est supérieur à
0dB c’est à dire lorsque le niveau de la réinjection est supérieur au niveau de la source
devant la capsule du microphone.
Pour éviter l’effet Larsen. il est indispensable d’insérer un égaliseur entre la sortie de la console
et le retour afin d’atténuer les bandes de fréquences responsables du Larsen.
Une autre technique plus pauvre consiste à légèrement retarder le son de l’enceinte retour. Cette
manipulation revient à reculer « virtuellement » l’enceinte de la source, ce qui casse la chaîne du
larsen. Cette technique est très simple à mettre en œuvre, mais elle peut être aussi assez gênant
pour le musicien.
Installation et câblage.
Les DI-box :
les guitares électriques étant souvent captées par un micro placé devant le HP de l’ampli guitare
pour avoir la «coloration» de l’ampli. Les instruments électroniques ainsi que les basses sont
généralement repris par des boîtiers de symétrisation (DI-Box).
DI est l’abréviation de « Direct Injection » et aussi appelé « boîte d’injections directes ». Ces
boîtiers se branchent entre une source haute impédance (par exemple une basse, un
sampleur…) et une entrée symétrique basse ou moyenne impédance. Le but est donc d’effectuer
une «adaptation d’impédance» et de rendre le signal «symétrique» s’il ne l’est pas déjà. Les DI-
box peuvent être utilisée pour séparer galvaniquement une ligne.
Passive Dans ce cas, on a une perte de niveau du signal, mais elles sont réversible Il s’agit en
fait de transformateurs abaisseurs (conversion HI→BI) ou élévateurs (conversion BI→HI) de
tension.
Active Dans ce cas, elle nécessite une alimentation « phantome » pour permettre une
amplification et/ou certains effets et elle n’est pas réversible.
Un exemple courant est l’utilisation d’une DI pour relier une guitare (signal asymétrique, haute
impédance) directement sur une table de mixage : sur l’entrée micro (DI passive), sur l’entrée
ligne (DI active).
HARTING : Connecteurs multibroches rectangulaires (16, 24, 40, 64, 72, 108 points) pour câble
multipaire, supportant les fortes tensions contrairement aux Socapex.
CLUSTER
Le cross-over, permet de séparer les aigus/médiums/graves d’un son pour attaquer ensuite les
amplis et les enceintes individuellement.
L’égaliseur, modification du spectre d’un son, suppression des principaux larsens, adapter
l’acoustique d’un lieu de manière technique.
L’Exciter, permet de redonner des harmoniques à un son, de contrer l’appauvrissement dû aux
traitements précédents, crée artificiellement des harmoniques en augmentant certaines
fréquences harmoniques choisies, et en jouant subtilement sur des déphasages.
Voir Filtre et Cross-over.
Backline [anglais: mot à mot = ligne arrière] Désigne donc l’ensemble du matériel directement
utilisé par les artistes: instruments, accessoires. Dérivé : backliner = roadie chargé du backline
c’est-à-dire le montage/démontage, réglages avant mais aussi pendant le spectacle.
Quelques mots sur les structures La société ASD en Champagne Ardenne propose tout un
ensemble de structures en aluminium. Un exemple, la structure carrée SC 500 destinée aux très
fortes charges est composée d’un assemblage d’éléments en aluminium type mâles et femelles,
assemblées par des goupilles en inox…Lien sur le catalogue
Structures ASD le catalogue 14Mo
photos©chris luck 2012
Les amplis CREST CD3000 sont de type D; les CPX3800 de type H et les CPX 900 de type AB