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MINISTERE DE LA SANTE
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE
PALUDISME
P.N.L.P.
Av. de la Justice n°° 32 – Kinshasa/Gombe
Module III
Communication pour le
Changement de comportement
I. INTRODUCTION..............................................................................................................................................................3
III. CONTENU........................................................................................................................................................................4
3.1. CONCEPTS DE LA COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT.......4
3.1.1. COMMUNICATION POUR LA SANTE ..........................................................................................................4
3.1.2. L’EMETTEUR......................................................................................................................................................4
3.1.2. LE CANAL ............................................................................................................................................................4
3.1.4. LE RECEPTEUR .................................................................................................................................................4
3.1.5. LE FEED BACK ..................................................................................................................................................5
3.1.6. L’INFORMATION ...............................................................................................................................................5
3.1.7. EDUCATION .......................................................................................................................................................5
3.1.8. MOBILISATION SOCIALE ...............................................................................................................................5
3.1.9. LE PLAIDOYER ..................................................................................................................................................6
3.2. ORGANISATION DES ACTIVITES DE COMMUNICATION DANS UNE ZS ..................................7
3.2.1. LES STRUCTURES IMPLIQUEES DANS L’ORGANISATION DES ACTIVITES DE
COMMUNICATION ........................................................................................................................................................7
3.2.2. LA PLANIFICATION DES ACTIVITES DE COMMUNICATION .............................................................7
3.3.3. LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DE COMMUNICATION DANS UNE .....................................8
ZONE DE SANTE ............................................................................................................................................................8
3.3.4. LE SUIVI ET L’EVALUATION ...................................................................................................................... 10
3.3. ADAPTATION DES MESSAGES ET SUPPORTS DE CCC....................................................................12
3.3.1. MESSAGES........................................................................................................................................................ 12
3.3.2. LES SUPPORTS DE COMMUNICATION .................................................................................................. 14
3.4. GESTION DES RUMEURS ET DE CAS DE RESISTANCE..................................................................15
3.4.1. DEFINITIONS ................................................................................................................................................. 15
3.4.2. ORIGINE............................................................................................................................................................ 15
3.4.3. LES CARACTERISTIQUES : ......................................................................................................................... 16
3.4.4. LES PISTES DE SOLUTIONS ....................................................................................................................... 16
3.4.5. EVALUATION DES ACTIONS ENTREPRISES POUR LA GESTION DES RUMEURS ET DES CAS
DE RESISTANCE ......................................................................................................................................................... 17
3.5. DOCUMENTATION DES ACTIVITES DE COMMUNICATION ....................................................17
3.5.1. IMPORTANCE DE LA DOCUMENTATION .............................................................................................. 17
3.5.2. COLLECTE DE L’INFORMATION .............................................................................................................. 17
3.6. LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE............................................................................................18
3.6.1. DEFINITION ..................................................................................................................................................... 18
3.6.2. IDENTIFICATION DES CANAUX .............................................................................................................. 18
3.6.3. ETABLISSEMENT D’UN PARTENARIAT .................................................................................................. 19
3.6.4. RENFORCEMENT DE LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE ..................................................... 19
ANNEXE................................................................................................................................................................................ 21
I. INTRODUCTION
D’autre part, les stratégies de communication ne sont pas maîtrisées par les
personnes chargées de ce volet, ce qui ne permet pas d’obtenir une adhésion
massive de la population pour leur participation à la résolution des problèmes de
santé identifiés.
Il est aussi à noter que tout ce qui se passe dans les ZS n’est pas suffisamment
documenté pour aider à améliorer les expériences vécues et les étendre au
besoin à d’autres ZS.
Dans ce module sont déve loppés les différents thèmes en rapport avec les
problèmes identifiés dans le domaine d’IEC pour y apporter des solutions
pratiques.
Les principaux éléments qui vont influe ncer l’impact de la communication sont
:
3.1.2. L’EMETTEUR
3.1.2. LE CANAL
3.1.4. LE RECEPTEUR
c’est celui qui écoute. La rétention du message par lui, l’interprétation ainsi
que l’utilisation du message dépendent de la réception, donc de l’écoute qui
doit être attentive pour qu’une communication soit efficace.
Dans tous les cas, Il permet de vérifier si le message a été bien reçu et bien
compris ainsi que des effets produits par lui.
3.1.6. L’INFORMATION
3.1.7. EDUCATION
C’est une stratégie qui vise le ralliement du plus grand nombre d’acteurs pour
atteindre un objectif commun. Du sommet à la base, chaque segment de la
population apporte sa contribution pour réaliser l’objectif commun.
C’est une stratégie de communication qui cible des décideurs afin de les
amener à s’impliquer, à s’engager et à prendre la bonne décision pour la
communauté toute entière.
Exemple : On peut faire un plaidoyer auprès des membres du Gouvernement
pour les amener à décider de la création d’une structure de mobilisation
sociale;
On peut aussi faire un plaidoyer auprès des chefs religieux pour les amener à
parler des activités communautaires de lutte anti-vectorielle au cours des
séances de prières.
Dans cette section, sont développés les différents aspects pour organiser les
activités de communication en faveur du PNLP dans une Zone de Santé.
- Les Hopitaux, les Centre de Santé et les postes de santé ciblent les
utilisateurs des services de santé tandis que les ONG et les OAC ciblent
les membres de la communauté dans leur milieu de vie, les deux
constituent les lieux par excellence de la mise en œuvre des activités de
communication planifiées au BCZS.
- Le comité de santé est l’organe de liaison entre d’une part toutes les
structures communautaires et les structures des soins et d’autre part entre
les structures communautaires et les membres de la communauté.
C’est la réflexion qui précède l’action, c’est- à-dire la mise en œuvre des
activités.
Plusieurs modèles de planification sont utilisés actuellement par les
planificateurs. Ils passent tous par 4 grandes étapes: la recherche, la
planification, la préparation, la mise en œuvre et l’évaluation. Voir schéma en
annexe( cycle ACADA).
Les activités de communication pour la santé sont mises en œuvre dans les
centres et postes de santé à travers les ‘’séances d’éducation sanitaire’’ (
causerie de groupe), les différents conseils et les messages transmis lors des
consultations curatives ( avant, pendant et après la consultation). Elles le sont
également dans les structures communautaires ( ONG, OAC et autres ), dans
les ménages à travers les réunions et autres activités régulières de ces
organisations ainsi que les visites à domicile.
Quelle que soit l’activité à réaliser, elle doit l’être par un communicateur formé
et doté des qualités suivantes :
- Souriant,
- Sympathique,
- Accueillant,
- Patient,
- Courtois,
- Respectueux.
Il doit avoir
- Un langage simple
- Une tenue simple
- L’aptitude à mettre les gens à l’aise et à ne pas juger, à poser des
questions ouvertes, à accepter les réponses données, à ne pas guider, ni
influencer l’auditoire dans les réponses données, à ne pas trop distraire, à
reformuler les réponses données pour une bonne compréhension par les
autres membres du groupe.
Elle consiste à :
b. La conduite :
Elle consiste à :
c. L’évaluation de la séance :
Elle consiste en une série de questions sur le niveau d’atteinte des objectifs
fixés et sur le degré de satisfaction des participants à savoir :
♦ Si le thème traité a été pertinent ;
♦ Si les techniques de communication et les supports éducatifs utilisés
étaient appropriés ;
♦ Si les participants se sont exprimés en posant des questions et en
donnant des réponses ;
♦ S’ils ont retenu l’essentiel du message ;
♦ S’ils ont apprécié l’ambiance.
Pour amener les mamans à présenter leurs enfants mal nourris au centre, les
bonnes sœurs utilisent comme relais les chefs de quartiers et les
enseignants. Elles font aussi passer les messages à la radio confessionnelle
animée par un Père Jésuite. Dans la ZS , il existe deux sectes qui estiment
que seul Dieu protège les enfants et les femmes enceintes . La plupart des
mères connaissent le traitement de première intention mais confondent les
signent de paludisme grave avec les manifestations dues aux mauvais
esprits. Elles sont pour la plupart analphabètes. Elles ne recourent au CS
qu’avec les cas très graves. Souvent elles se débrouillent seules ; parmi les
raisons avancées il y a : le fait qu’ elles sont obligées de passer beaucoup de
temps au CS, la forte influence des sectes, la démission des pères quant au
suivi de la santé des enfants.
Dans cette section, nous allons apprendre comment adapter les messages et
les supports à un contexte donné sans pour autant les déformer et comment
les utiliser de manière efficace et efficiente.
3.3.1. MESSAGES
Définition
Exemples :
Définition
Utilité
Dans cette section, sont proposées des pistes pour une bonne gestion des
rumeurs et de cas de résistance.
3.4.1. DEFINITIONS
a. Rumeur
Une rumeur est un bruit, une nouvelle d’origine généralement non identifiée et
souvent éphémère. Son contenu est vague et imprécis.
b. Résistance
Une résistance est un rejet total des services de santé, par certaines
populations pour des raisons diverses qui peuvent être liées à des croyances
religieuses ou culturelles.
3.4.2. ORIGINE
La source d’une rumeur est généralement vague et imprécise si bien qu’il est
difficile de déterminer son origine. Toutefois, on peut localiser le foyer et
circonscrire l’étendue de diffusion d’une rumeur.
La résistance elle par contre peut provenir des croyances religieuses mais
aussi parfois des rumeurs mal gérées ou pas gérées du tout.
b. La rumeur se distingue de :
- la mauvaise information, dont on connaît l’origine et dont le contenu est
inexact
- la désinformation, dont on peut connaître également l’origine, se
caractérise par une volonté délibérée de travestir la réalité par un groupe
social déterminé, qui se sert souvent de la rumeur pour répandre ses
idées.
- La propagande qui est une action exercée sur l’opinion pour l’amener à
adopter et promouvoir certaines idées.
-
D’une manière générale, les rumeurs et les cas de résistance sont plus
fréquents lors des campagnes de masse et plutôt rares dans les activités de
routine. Cependant, il peut arriver que des parents établissent par exemple un
parallélisme entre l’administration d’un médicament et l’augmentation de la
létalité, ou qu’un groupe religieux rejette les soins médicaux. Dans ces cas,
voici les actions à prendre :
3.6.1. DEFINITION
Séance du : _____/_____/_____
1) Composition de la CAC :
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
2) Nombre de participants :
3) Thèmes traités :
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
♦ Jeu de rôle
Affiches
Boite à images
Carte de conseil
Chanson
Autres
…………………………………………………………………
IMPACT DES ACTIVITES D’INFORMATION/COMMUNICATION/MOBILISATION
SOCIALE
4. Autres /____/
(si oui Préciser)__________________________________________________
_________________________________________
_________________________________________
_________________________________________