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d’un problème
Remarquons alors que dans cette situation, la somme des personnes mentionnées dans
chaque classe est supérieure au nombre de personnes dans l’entreprise puisqu’une même
personne est affectée plusieurs fois à des classes non exclusives.
Désignons par N=4 , le nombre de caractères indépendants C1, C2, C3 et C4 que nous
voulons examiner :
C1 = Catégorie sociale du salarié : « ouvriers » ou « employés » ou « cadres » ou
« directeur ». Soit k 1=4 classes pour E1.
C2 = Sexe : « homme » ou « femme ». Soit k 2=2 classes pour E2.
C3 = Ancienneté dans la société : « plus de 5 ans », « plus de 10 ans », « plus de 20
ans ». Soit k 3=3 classes pour E3.
C4 = Nationalité : « Français » ou « étrangers ». Soit k 4=2 classes pour E4.
Pour recenser de façon exhaustive les données, il nous faudra étudier le nombre total de
classes noté ( K ) qui est égal au produit du nombre de classes élémentaires ( k 4) de chaque
caractère exprimé dans le problème. Ici : K=4∗2∗3∗2=48 classes au total.
Dans le cas particulier où chaque événement ne posséderait que deux classes, la formule
se réduirait à : K=2N
Pour représenter graphiquement une partition, remarquons que le plus commode est de
tracer un arbre événementiel qui donne le résultat selon le chemin suivi, comme ceci est
représenté en figure pour quatre évènements, limité à deux classes chacun afin de
simplifier le dessin ici.
Il peut, bien sûr, y avoir, à chaque nœud de l’arbre, un nombre d’événements illimité :
c’est ce qui fait la force de cette représentation par rapport à d’autres.
Le tracé des événements reflète toutes les hypothèses possibles issues d’un nœud de
l’arbre étudié. Celui-ci prend en compte successivement le nouvel événement considéré
dans la liste de leur énoncé. L’ordre d’analyse des événements reste indifférent.
Par exemple, l’événement A est le jour ou la nuit ; l’événement B est le temps qu’il fait :
pluie ou non pluie ; l’événement C est « j’ai emporté mon parapluie on non » ;
l’événement D est « le parapluie est opérationnel ou se casse à l’ouverture ».
Dans la représentation en arbre, chaque événement prend autant d’hypothèses qu’il peut
en avoir en pratique.
On notera :
Prenons le cas d'un comité de direction devant statuer sur la définition d'une
stratégie pour développer le chiffre d'affaires de leur société.
Détaillons une option pour mieux comprendre. Prenons le cas du développement d'une
nouvelle offre :
Hypothès Probabilité C.A. C.A. C.A. Coût de Revenu net
e prév. par prév. prév. l'option prévisionnel
hyp. pondéré par
par hyp option
Haute 0,7 1500 k € 1050 k € 1140 k € 300 k € 840 k€
Basse 0,3 300 k € 90 k €
Dans cet exemple particulier, choisir l'implémentation directe semble être la meilleure
option en termes de rentabilité. Cependant, il est clair qu'une décision de ce genre devrait
tenir compte d'autres variables, comme le montant de l'investissement requis, les
compétences nécessaires, et d'autres facteurs similaires.
Les avantages :
Les limites :
Le chiffrage reposant sur des estimations, la précision des chiffres joue un rôle
primordial dans la pertinence du modèle.
Un arbre de décision ne prend pas en compte tous les facteurs, notamment ceux
reposant sur des évaluations qualitatives. Dans notre exemple : l'entreprise est-elle
culturellement prête à se développer à l'international ?
Il n'en demeure pas moins que les variables manquantes émergeront rapidement lors des
discussions.