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A l’occasion du bicentenaire du sacre de Napoléon, la maison Chaumet présente à Paris

une exposition de la joaillerie en vogue sous l’Empire.


Les bijoux de la couronne

L’impératrice Joséphine, reçoit dans un salon d’apparat, place Vendôme, à Paris. Du moins
son effigie en carton, grandeur nature, trône-t-elle distinguée et alanguie, sur un sofa
Directoire. Autour d’elle entre boiseries d’or et parquet marqueté d’ébène, s’exposent, les
bijoux de tête, les bandeaux en or, les camées et agates, qu’elle affectionnait.
Dans le salon suivant, sa rivale, la jeune Marie-Louise future impératrice et mère du roi de
Rome, s’octroie des pièces plus somptueuses telle, cette ceinture « gothique » tissée d’or et de
perles ou cette parure de rubis et diamants qu’elle portait pour son mariage, en 1810. Pour
Marie Walewska, mère du comte Alexandre Walewski, le fils naturel de Napoléon, une bague
scarabée en métal, réalisée avec le boulet de canon qui tua le cheval de l’empereur à la
bataille de Dresde.
C’est un « Napoléon amoureux » qu’a choisi de montrer la maison de joaillerie à l’occasion
du bicentenaire du sacre (le 2 décembre 1804). Lettres d’amour, bracelets, médaillons,
contenant des mèches de ses cheveux, tabatière à son effigie..., l’homme puissant, le militaire
impitoyable, savait dispenser cadeaux et mots aux femmes qu’il aimait. Pour réunir ces pièces
à conviction, la maison Chaumet n’a eu bien souvent qu’à plonger dans ses archives : son
fondateur, Nitot, a créé la plupart de ces bijoux.

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