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DOSSIER DE PRESSE

VENTE DE PRESTIGE
Collection de Monsieur X.
Ordres de chevalerie, décorations et médailles
Mercredi 5 décembre 2018 à 13 H 30 - Drouot Salle 4
Exposition publique
Mardi 4 décembre de 11 h à 18 h et le matin de la vente de 11 h à 12 h
9, rue drouot - 75009 Paris Salle 4

Le 5 décembre prochain, sous le marteau de Me Pierre. E Audap (S.V.V. Audap & Mirabaud), assisté
des experts Jean-Claude Dey et Jean-Christophe Palthey, sera dispersé la première partie d’une
spectaculaire collection d’ordres de chevalerie réunis avec passion dans le dernier tiers du XXe siècle par
un grand amateur éclairé d’origine russe.
Avec près de 400 lots décrits au catalogue cette vente aborde tous les continents.
Tout d’abord un rêve de collectionneur, l’écrin des décorations de Marie Jean Pierre Hubert, 2e Duc de Cambacérès
(1798-1881). De conception identique à celui de son oncle l’Archichancelier de l’Empire Jean-Jacques-Régis de
Cambacérès (1753-1824) conservé au Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, cet écrin en maroquin
rouge protège l’ensemble des ordres de chevalerie qui lui ont été attribués au cours de sa carrière d’officier, de pair
de France, de sénateur et de grand-maître des Cérémonies de l’Empereur Napoléon III. Tour d’horizon militaire et
diplomatique, elles sont réparties sur trois plateaux, le premier présente les bijoux, les deux autres les plaques. À côté
de ses différents insignes de la Légion d’honneur figurent pêle-mêle les grands-croix d’ordres étrangers, d’Autriche, de
Bade, de Belgique, d’Espagne, du Luxembourg, du Mexique, de Perse, de Portugal, de Prusse, de Russie, du Saint-
Siège, de Sardaigne et de Turquie. Sont également présentées dans l’écrin : la croix de Saint Louis du général Jean-
Pierre-Hugues Cambacérès (1778-1826), son père, ainsi qu’une exceptionnelle plaque de grand-croix de la Légion
d’honneur en broderie et argent par l’orfèvre Coudray ayant appartenu à son oncle l’Archichancelier.

Lot 110
DECORATIONS DU DUC DE
CAMBACÉRÈS
1798-1881
Estimation : 100 000 / 120 000 €

AUDAP & MIRABAUD 174, rue du Fbg Saint Honoré 75008 PARIS +33(0)1 53 30 90 30 contact@audap-mirabaud.com www.audap-mirabaud.com
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VENTE DE PRESTIGE
Collection de Monsieur X.
Ordres de chevalerie, décorations et médailles
Mercredi 5 décembre 2018 à 13 H 30 - Drouot Salle 4

La Chine ensuite, avec une spectaculaire série d’insignes du Double Dragon. Après l’Espagne, la France est représentée par
ses plus grands ordres, en particulier l’ordre du Saint Esprit avec un collier d’époque Restauration réalisé en 1825 par la
maison Ouizille et Lemoine pour le sacre de Charles X. La Légion d’honneur brillera grâce à une plaque de grand-aigle du
Premier Empire, une étoile de chevalier avec diamants, marque d’honneur habituellement remise par l’Empereur et pour la
Restauration, par le bijou et la plaque de grand-croix du duc de Berry. Dans les autres souvenirs du Premier Empire figure
un rarissime bijou de grand-croix de l’ordre de la Réunion. Les anciens ordres coloniaux et des pays sous protectorat français
sont également à l’honneur, notamment Madagascar avec une spectaculaire plaque de l’ordre de Ranavalo et le Maroc avec
un ensemble de grand-croix du Ouissam Alaouite du premier type en or et diamants. La Grande-Bretagne est elle aussi
évoquée au travers de ses nombreux ordres de chevalerie, la Jarretière, Saint Patrick, le Bain, Saint Michel et Saint George,
Victoria. Son Empire est illustré par la grande médaille d’or de la visite aux Indes du prince de Galles en 1875-1876 attribuée
au Maharaja du Jammu-et-Cachemire. L’Italie est notamment représentée par les ordres de ses anciens états, les Deux-
Siciles, Parme et la Toscane. Après Malte, le Mexique, la Pologne et le Portugal, avec un rare ensemble de l’ordre des Deux
Ordres, c’est en Russie que s’attarde longuement le catalogue.

Lot 50 ORDRE DU SAINT-ESPRIT Lot 67 ORDRE DE LA LÉGION Lot 71 SOUVENIRS DU DUC DE


Bijou de chevalier en or et émail. Sur D’HONNEUR, PREMIER EMPIRE BERRY
l’avers la colombe peinte à l’émail, la queue Exceptionnelle étoile de chevalier du 4e ORDRE DE LA LÉGION
découpée. Revers en deux parties, au type avec « diamants ». D’HONNEUR, RESTAURATION
Saint Michel terrassant le dragon émaillé Bijou en or ciselé et ajouré, entièrement serti Exceptionnel bijou de grand-croix du
polychrome. Bélière ciselée en feuilles de pierres de Rhin et de diamants pour les modèle dit « de Biennais », luxueuse
d’acanthe. Anneau cannelé. Présenté avec plus petites tailles. Les branches pommetées, fabrication en or et émail (infimes cheveux,
un fragment d’écharpe ancien. Poinçon au ceintes d’une couronne de chêne et de laurier une feuille restaurée au revers). Centre
hibou. sertie d’émeraudes entièrement visible entre d’avers en deux parties, le profil d’Henri
(Restaurations à une branche). les pointes des branches. Centre d’avers orné IV signé MICHAUT, celui du revers en
Époque, fin du XVIIIe siècle. d’un médaillon en or au profil de l’Empereur trois parties, à fleurs de lys rapportées.
71 x 64 mm. Poids brut : 62 g. à droite sur fond rayonnant, entouré d’un Importante couronne articulée, à arches
T.B. à T.T.B. double rang de petits diamants, la légende perlées. Anneau cannelé.
Estimation : 12 000 / 15 000 € en or sur fond émaillé bleu « NAPOLEON 99 x 65,5 mm. Poids brut : 76 g.
EMP DES FRANCAIS  ». T.T.B. à SUP.
Lot 51 ORDRE DU SAINT-ESPRIT Centre du revers en or, en deux parties à
Plaque d’habit en argent ciselé, travaillé l’aigle à gauche sur un foudre. Couronne Provenance : Vente aux enchères, 22
à pointes de diamants, repercé, trous de à cinq arches visibles ornées de feuilles avril 1983, Paris Drouot « Exceptionnelle
fixation aux pointes. Colombe aux yeux d’ache sommée d’une croix (manque deux réunion d’ordres de chevalerie, armes et
et bec émaillés rouge. Revers à épingle pierres sur le bandeau). Large anneau de uniformes  », Me Dominique Vincent,
basculante en or à bas titre, poinçonné « ET suspension partiellement serti, puis uni. Charles Marchal expert, lot n°37, illustré.
». Dans l’écrin d’origine recouvert de
Epoque Restauration. maroquin rouge décoré d’un filet et d’une Note : Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry
71 x 70 mm. Poids brut : 32 g. frise aux petits fers à l’or, fermant par deux (1778-1820), fils du comte d’Artois futur Charles
SUP. crochets en laiton. Intérieur en satin crème. X, Colonel général des chasseurs à cheval et
chevaux légers lanciers, il fut élevé à la dignité
Estimation : 2 500 / 3 500 € 87,5 x 47, 4 mm. Poids brut : 20 g.
de grand-cordon de la Légion d’honneur en
T.T.B. à SUP. 1816 par son oncle Louis XVIII. Assassiné par
Lot 56 ORDRE DE SAINT LOUIS, le bonapartiste Louvel en sortant de l’opéra en
RESTAURATION Note : Sous le Premier Empire, en dehors de 1820, son épouse, la princesse Marie-Caroline
Plaque de grand-croix en fil, cannetille, lamé la famille impériale, les insignes de la Légion des Deux-Siciles, donna naissance à un fils
et paillettes d’argent doré. Lys en argent d’honneur avec « diamants » constituaient une posthume quelques mois plus tard. Surnommé
marque d’honneur particulière. Seul l’Empereur l’enfant du miracle, Henri Dieudonné, duc de
doré, repoussé. Saint Louis brodé de fils de
pouvait remettre ces insignes, dont il ne subsiste Bordeaux, puis comte de Chambord en exil
soie multicolore et d’argent doré, ceint du
aujourd’hui que de très rares exemplaires. fut pour les légitimistes Henri V roi de France
motif rocaille spécifique.
Estimation : 20 000 / 25 000 € (1820-1883).
Avec sa doublure en peau, d’origine.
92 x 92 mm. Estimation : 15 000 / 20 000 €
SUP.
Estimation : 3 000 / 4 000 €

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Collection de Monsieur X.
Ordres de chevalerie, décorations et médailles
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50 51

56

97

71 67

Lot 97 PREMIER EMPIRE - ORDRE DE LA RÉUNION, créé en 1811.


Exceptionnel bijou de grand-croix en or à douze pointes pommetées émaillées blanc et anglées de faisceaux de flèches, le médaillon d’avers
présente un N ceint d’une couronne de laurier, entouré d’un listel émaillé bleu ciel portant la légende « à jamais », au revers, autour du
trône impérial les symboles des états et royaumes conquis et annexés à l’Empire ceint de la légende « tout pour l’empire », sommée d’une
couronne articulée à huit arches reposant sur des aigles, le bandeau orné de la dédicace « Napoléon fondateur » (éclats aux légendes et aux
pointes, quelques pommettes faussées). Anneau cannelé. Poinçon au hibou. Présenté avec un fragment d’écharpe ancien.
101 x 65,5 mm. Poids brut : 72 g.
T.B.

Note : le décret d’institution de l’ordre de la Réunion prévoyait un nombre de 200 grands-croix, mais il y eut moins de 140 nominations.
Après son abolition définitive en 1815 tous ses membres furent invités à restituer leurs insignes à la Grande Chancellerie de la Légion
d’honneur afin qu’ils y soient fondus… ce qu’heureusement tous ne firent pas. Inspirée par Denon, ce bijou, véritable chef-d’œuvre de la
phaléristique impériale, est d’une insigne rareté.
Estimation : 40 000 / 50 000 €

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Lot 53 ORDRE DU SAINT-ESPRIT


PRÉCIEUX COLLIER DE CHEVALIER DE L’ORDRE DU SAINT-ESPRIT PAR OUIZILLE ET LEMOINE.
Il est constitué de vingt-neuf maillons de forme quadrangulaire en or ciselé, bruni ou amati et partiellement émaillé. Il présente trois motifs
alternés, anglés de flammes ondoyantes émaillées rouge translucide sur fond guilloché : quinze fleurs de lys, huit « H » émaillé blanc et six
trophées d’armes ornés d’un heaume émaillé bleu à panache blanc reposant sur une panoplie. Ils sont reliés entre eux par de petits anneaux
cannelés passant dans des anneaux latéraux émaillés vert. Le fermoir est constitué par un passant et un crochet ciselé frappé de deux
poinçons de contrôle à la tête de bélier (petite garantie de Paris en usage de 1819 à 1838). Le maillon central est orné de deux anneaux
supplémentaires permettant le passage d’une chaînette à dix-sept maillons cannelés soutenant la croix de l’ordre.
La croix est en or à huit pointes pommetées, les bras, anglés de lys, sont bordés d’émail blanc et orné de flammes émaillées vert transclucide.
Le médaillon présente sur l’avers la colombe du Saint Esprit et sur le revers Saint Michel terrassant le dragon. Bélière ornée de feuilles
d’acanthe, anneau transversal cannelé.
Conservé dans l’écrin d’origine oblong en maroquin rouge à grain long. Le couvercle est frappé aux armes de France et orné sur le pourtour
d’une large frise figurant alternativement, dans une guirlande de lauriers, des lys et des couronnes royales. L’intérieur est doublé de soie
blanche dans le couvercle, et de velours de soie écrue dans le fond. Ce dernier présente deux volutes permettant d’accueillir et de maintenir
en place le collier. Le dessous en papier maroquiné vert présente l’étiquette de l’orfèvre en maroquin vert frappée en lettres d’or « OUI-
ZILLE & LEMOINE / BIJOUTIER DU ROI : QUAI CONTI N°7 », reprise à l’intérieur près de la charnière. Avec un ancien numéro
d’inventaire épinglé à l’intérieur du couvercle « N°46 ».
Longueur totale : 160 cm – poids brut : 546 g.
La croix : 70 x 65 mm.
Époque : Paris, 1825.
Infimes éclats épars au collier, accidents à l’écrin.
Provenance : Vente aux enchères, 22 avril 1983, Paris Drouot « Exceptionnelle réunion d’ordres de chevalerie, armes et uniformes », Me Dominique
Vincent, Charles Marchal expert, lot n°9, illustré sur la couverture.

Note : Cet exceptionnel collier est l’un de ceux qui furent commandés à la maison Ouizille et Lemoine pour la cérémonie organisée au lendemain du sacre
de Charles X à Reims le 30 mai 1825. Il constitue un précieux témoignage de la première fête de l’ordre depuis la Révolution, celle qui marqua la véritable
et brève renaissance du plus illustre des ordres de chevalerie de l’ancienne France.
En 1825, l’ordre n’ayant plus de colliers disponibles, ceux de l’Ancien Régime ayant pratiquement tous disparu dans la tourmente révolutionnaire, et la
douzaine de colliers fabriqués au début de la Restauration par Coudray ayant été remis aux membres de la famille royale et aux souverains étrangers, il
fallut en fabriquer quatre-vingts. Deux fournisseurs travaillèrent à cette commande : trente furent réalisés par l’orfèvre Jean-Charles Cahier, successeur de
Biennais et cinquante par la maison Ouzille et Lemoine. À vingt-neuf maillons, ces nouveaux colliers constituaient l’ultime évolution du collier adopté par
Henri IV au chapitre de Rouen le 7 janvier 1597 pour remplacer ceux d’Henri III à quarante maillons formés de lettres grecques. D’un modèle identique,
ces colliers se différenciaient cependant dans les détails. Comme le précise Hervé Pinoteau dans son article « Les colliers du Saint-Esprit », paru dans
Ordres et Distinctions, bulletin de la Société des amis du Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, n°5, 1994 : « Il est vrai qu’on trouva
les colliers d’Ouizille et Lemoine bien plus beaux, bien plus revêtus d’or et plus solides que ceux de Cahier ».
Estimation : 50 000 / 60 000 €

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VENTE DE PRESTIGE
Collection de Monsieur X.
Ordres de chevalerie, décorations et médailles
Mercredi 5 décembre 2018 à 13 H 30 - Drouot Salle 4

Avec plus de 130 lots, le chapitre russe est le cœur vibrant de cette collection.

Il s’ouvre sur les ordres impériaux. Le premier d’entre eux est celui de Saint André, illustré par une plaque de chevalier et
une importante miniature du prince Alexandre Borissovitch Kourakine en costume de chevalier. Il est suivi par l’ordre de
Sainte Catherine, réservé aux grandes duchesses et aux dames de la plus haute aristocratie, avec un rare ensemble de
grand-croix en diamants et un bijou de dame de la petite croix sertie de diamants par Eduard. Les demoiselles d’honneur
sont également représentées par la marque de leur charge à la cour, un bijou aux chiffres combinés des impératrices Maria
Feodorovna et Alexandra Feodorovna ornés de diamants. Vient ensuite l’ordre de Saint Alexandre Nevski, avec un bijou
de chevalier et une plaque avec diamants, et un ensemble de chevalier par Julius Keibel. Après une croix de IIe classe de
l’ordre de Saint George, l’ordre de l’Aigle blanc est représenté par un ensemble de chevalier signé Eduard, plusieurs plaques
et un bijou du gouvernement provisoire. Ensuite, l’ordre de Saint Vladimir est figuré dans toutes ses classes, civiles et
militaires, comme ceux de Sainte Anne et de Saint Stanislas, également représentés dans toutes leurs classes et variantes
civiles, militaires et pour non chrétiens. La série des ordres s’achève avec l’Émirat de Bokhara avec une plaque en or et
diamants. Viennent ensuite les décorations : croix et médailles de Saint George et insignes d’anciennetés pour officiers ;
médailles commémoratives, depuis la bataille de Kalish en 1706 à la guerre russo-japonaise de 1904-1905 ; insignes et jetons
de la Garde impériale (Préobrajensky, Atamansky, Lanciers de l’empereur), de l’armée, des écoles et des sociétés ; souvenirs
des Armées blanches avec les médailles des campagnes du Kouban, des Steppes, de Sibérie et une rare croix de l’ordre de
Saint Nicolas le Thaumaturge fondé par le général Wrangel en 1920. Enfin, le Vatican terminera la vente avec un rare collier
de l’ordre du Christ.

Lot 250 ORDRE DE SAINTE CATHERINE


Bijou de dame de la petite croix, en or et argent
serti de diamants non taillés. Branches et bé-
lière filigranées à jour. Médaillon en peinture à
l’émail figurant la sainte assise. Poinçon de titre
« 56 » à kokochnik à droite et d’orfèvre Varvara
Dietwald de la maison Eduard sur l’anneau.
Avec son nœud de ruban brodé de la légende de
l’ordre en sequins (usure).
99 x 60 mm. Poids brut : 80 g.
Début du XXe siècle.
T.T.B
Estimation : 40 000 /50 000 €

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251

249

249

Lot 249 ORDRE DE SAINTE CATHERINE, fondé en 1713 Lot 251 BIJOU DE DEMOISELLE D’HONNEUR en or
Ensemble de dame de grand-croix comprenant : et argent, serti de diamants. Il figure les chiffres combinés des
- Le bijou en or et argent travaillé à jour, serti de pierres du Rhin et impératrices Maria Feodorovna et Alexandra Feodorovna en
de petits diamants autour de la bélière, sur la petite croix centrale caractères cyrilliques surmontés d’une couronne impériale articulée.
et le pourtour du médaillon en peinture à l’émail figurant la sainte Au revers de la couronne, l’anneau de suspension est gravé du
assise tenant la croix (manque une pierre à la branche supérieure). numéro « N 34 ». Ruban postérieur.
Avec son écharpe ornée d’un nœud brodé de la légende de l’ordre 73 x 47 mm.
en sequins d’argent signifiant « Pour l’Amour et la Patrie » (écharpe Vers 1900.
découpée). T.T.B. à SUP.
- La plaque en argent sertie de pierres du Rhin. La légende et la
couronne serties de petits diamants. Revers en vermeil. Fixation par Note : Exclusivement réservé aux demoiselles issues des plus illustres fa-
épingle basculante et anneaux aux pointes des branches. (manque milles de l’Empire, le titre de demoiselle d’honneur était comparable à une
décoration. Elles étaient de deux catégories : les demoiselles d’honneur à la
une pierre du Rhin et l’orbe au-dessus de la couronne impériale).
Le bijou : 92 x 62 mm. Poids brut : 86 g. suite « attachées à Sa Majesté » et les demoiselles d’honneur à la ville.
La plaque : 83 mm. Poids brut : 140 g. Estimation : 25 000 / 35 000 €
Fin du XIXe siècle.

Note : fondé par Pierre le Grand en hommage à l’action héroïque de son


épouse la future Catherine Ire à la bataille de la rivière Pruth contre les
Turcs en 1711, cet ordre féminin, divisé en deux classes, était réservé aux
membres de la famille impériale et à la plus haute aristocratie.
Estimation : 50 000 / 60 000 €

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253

252

254

Lot 252 ORDRE DE SAINT Lot 253 ORDRE DE SAINT Lot 254 ORDRE DE SAINT
ALEXANDRE NEVSKY, fondé en 1725. ALEXANDRE NEVSKY ALEXANDRE NEVSKY
Bijou de chevalier avec « diamants » en or Spectaculaire plaque de chevalier avec Ensemble de chevalier comprenant :
et émail. Branches très bombées, anglées «  diamants ». Travail de joaillerie en argent - Le bijou du modèle à l’aigle aux ailes
d’aigles sertis d’éclats de diamants et de et vermeil travaillé à jour entièrement serti largement déployées en or et émail. Le saint
pierres du Rhin sur l’écu. Centres en pein- de pierres du Rhin, le centre surmonté à gauche, cerclage délicatement guilloché,
ture à l’émail au saint à gauche, cerclé de d’une couronne impériale. poinçon de fournisseur officiel, de titre «
pierres du Rhin. Bélière postérieure en Fixation par vis et écrou (petit accident au 56 » pour Saint-Pétersbourg et « IK » de la
argent sertie de pierres. système de fixation d’un rayon au revers). maison Julius Keibel.
55 x 52 mm. Poids brut : 46 g. Diam. : 100 mm. Poids brut : 110 g. - La plaque en argent. Centre en plusieurs
Fin du XIXe siècle. Fin du XIXe siècle. parties en vermeil et émail. Revers doré.
T.T.B Poinçon de fournisseur officiel, de titre
T.T.B. à SUP.
Note : les titulaires des ordres impériaux enrichis Estimation : 15 000 / 25 000 € «  84  » de Saint-Pétersbourg et Keibel,
de diamants avaient la possibilité de revendre au repris sur l’attache.
chapitre des Ordres les bijoux dont ils avaient été Le bijou : 61 x 55,5 mm. Poids brut : 36 g.
décorés afin d’en retirer la valeur vénale. Cepen- La plaque : 86 mm. Poids brut : 48 g.
dant, le port de ces décorations demeurait obliga- Milieu du XIXe siècle.
toire pour les titulaires en activités. Ils achetaient T.T.B. à SUP.
donc des décorations de remplacement, fournies Estimation : 12 000 / 15 000 €
par les mêmes orfèvres, mais ornées de pierres du
Rhin.
Estimation : 20 000 / 30 000 €
AUDAP & MIRABAUD 174, rue du Fbg Saint Honoré 75008 PARIS +33(0)1 53 30 90 30 contact@audap-mirabaud.com www.audap-mirabaud.com

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