Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
EXPERT
J E UDI 1 2 M A R S 20 2 0
DUFESTEL
EXPERT
Collections historiques de la
SALLE ROSSINI
7 rue Rossini - 75009 Paris
COMMISSAIRE-PRISEUR
Sylvain MALLIÉ-ARCELIN
5 rue Severo - 75014 Paris
Tél. +33 (0)9 82 38 21 86
sma@malliearcelin.com
www.malliearcelin.com
Expositions publiques
Salle Rossini - 7 rue Rossini - 75009 Paris
Mercredi 11 mars 2020 de 11h à 18h
Jeudi 12 mars 2020 de 10h30 à 12h
James Roberts, Le Cabinet de travail du roi Louis-Philippe au château Comte de Montalivet, Le Roi Louis-Philippe, liste civile,
de Neuilly, 1845, aquarelle et gouache sur papier, collection Thaw, Nouvelle Édition, Paris, Michel Lévy Éditeurs, 1851,
2007-27-37, Cooper-Hewitt, Smithsonian Design Museum, New York. pièces annexes, p. 356.
COMMANDÉ PAR
Peu connu, ce service d’orfèvrerie en usage dans les différentes résidences du dernier roi des
Français, dont le château d’Eu*, témoigne par la gravure au revers de chaque pièce du chiffre de
Louis-Philippe Ier sous couronne des hésitations du nouveau monarque à s’affirmer en tant que
souverain mais également de choix héraldiques faits au début de son règne qui ne perdureront
pas. Les armoiries du roi Louis-Philippe remplaceront sur l’argenterie son monogramme, qui ornera
désormais les services de porcelaine et les livres.
Jacques-Augustin Gandais fonda à Paris sa manufacture d’orfèvrerie en 1819. Spécialisé dans la production du métal doublé ou
plaqué argent, il porta en France cette technique venue d’Angleterre à un si haut degré d’excellence et d’innovation qu’il en devint
la figure de proue. Les services d’orfèvrerie qu’il exécuta firent, par leur qualité, la renommée du métal doublé argent en France.
Gandais recouvrait de bandes d’argent pur le cuivre des parties saillantes de ses modèles afin de contrer leur usure, tout comme
il exécutait en argent massif les pieds et autres ornements rapportés sur ses pièces. En 1834, le brevet d’orfèvre-plaqueur du roi
lui fut décerné par Louis-Philippe Ier, qui le fit également chevalier de la Légion d’honneur. Le jury de l’exposition des produits de
l’industrie lui décerna en 1834 et 1844 la médaille d’argent, et la société d’encouragement pour l’industrie nationale, une médaille
d’argent et d’or. Installé dans les galeries du Palais-Royal, Gandais livra également sa production dans d’autres cours d’Europe,
comme celle de la reine Maria II da Gloria de Portugal.
* Marque EU – pour le château d’Eu – relevée sur un plat d’une paire présentée sur le site de ventes en ligne : Expertissim, réf. : 2011070222.
Provenance :
Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
puis par descendance.
2 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
SIX ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.
SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
FOUR ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATE IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
17 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 18 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.
18
19 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 20 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent Métal doublé argent
Diam. : 31,8 cm Diam. : 31,8 cm
Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. Louis-Philippe Ier.
Une poignée restaurée. 400 / 600 € Une poignée restaurée. 400 / 600 €
Provenance : Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha - sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance. - puis par descendance.
20
21 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 22 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent Métal doublé argent
Diam. : 31,8 cm L. : 31,8 cm
Marques : estampille de GANDAIS (2), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 400 / 600 € Louis-Philippe Ier.
Provenance : Quelques écrasements au décor, une poignée accidentée.
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français 300 / 400 €
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
Provenance :
- puis par descendance.
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
22
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISHES IN METAL LINED A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISH IN METAL LINED
WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE
FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS
KING OF THE FRENCH (1830-1848). KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED AND COVERED SOUP TUREEN IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures à intérieur doré. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures à intérieur doré. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE PAIR OF SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE PAIR OF SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE SALT CELLAR, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE
FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm 200 / 300 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.
ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED TEAPOT, MILK ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED CHOCOLATE
JUG AND SUGAR-BOWL, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, JUG, MILK JUG AND SUGAR-BOWL, BY JACQUES-AUGUSTIN
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS- GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY
PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848). LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent, doré à l’intérieur pour le pot à lait et le Métal doublé argent, doré à l’intérieur pour le pot à lait et le
sucrier. sucrier.
H. : 13,3 cm ; L. : 31 cm ; larg. : 19,2 cm (théière avec poignée en H. : 14,4 cm ; L. : 25,5 cm ; larg. : 10 cm (chocolatière avec poignée
ébène) en ébène)
H. : 12 cm ; L. : 17,3 cm ; larg. : 9,4 cm (pot à lait avec poignée en H. : 12 cm ; L. : 17,3 cm ; larg. : 9,3 cm (pot à lait avec poignée en
ébène) ébène)
H. : 9 cm ; L. : 23,4 cm ; larg. : 16 cm (sucrier) H. : 9,2 cm ; L. : 23,7 cm ; larg. : 16,3 cm (sucrier)
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 600 / 800 € Louis-Philippe Ier. 600 / 800 €
Provenance : Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha - sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance. - puis par descendance.
39
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DESSERT STANDS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR
THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER
BEAKER, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST BEAKER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING
OF THE FRENCH (1830-1848). OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent, doré à l’intérieur. Métal doublé argent, doré à l’intérieur.
H. : 8,3 cm ; diam. : 7,9 cm H. : 8,3 cm ; diam. : 7,9 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 120 / 150 € Louis-Philippe Ier. 120 / 150 €
Provenance : Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha - sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance. - puis par descendance
Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris III, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.
SIX FRENCH SILVER-PLATED PLATES, BULGARIAN CROWN SIX FRENCH SILVER-PLATED DESSERT PLATES, BULGARIAN
ENGRAVED, BY JULES ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE CROWN ENGRAVED, BY JULES ROCHER, PARIS, CIRCA 1887,
FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF
BULGARIANS. THE BULGARIANS.
Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de
table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis- table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-
Philippe Ier, dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16. Philippe Ier, dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté. Métal argenté.
Diam. : 25,3 cm Diam. : 21,9 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 € Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance : Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie - Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance. - puis par descendance.
TWELVE SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES
ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.
Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (10) 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
SIX SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES ROCHER,
PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.
Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (3) 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
A PAIR OF SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES
ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.
Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
A SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,BY JULES ROCHER,
PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.
Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçon : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SEVENTY-THREE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIXTY-ONE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIXTY PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. TWELVE PIECES FOR TWO SETTINGS.
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN
CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE
FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE
BULGARIANS. EIGHTEEN PIECES FOR SIX SETTINGS. BULGARIANS. TWELVE PIECES FOR SIX SETTINGS.
54
RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIX PIECES FOR TWO
SETTINGS.
DE FERDINAND I er DE BULGARIE
ET DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME
Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. FORTY-NINE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. FOURTY-NINE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTEENTH PIECES FOR SIX SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTEENTH PIECES FOR SIX SETTINGS.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. SIX PIECES FOR TWO SETTINGS.
72 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893 73 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE
MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE- MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-
LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE
CONVIVES. CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg
et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908)
– de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout - de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu
un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople,
sinople, brochant en bande sur le tout – et de Marie-Louise de brochant en bande sur le tout - et de Marie-Louise de Bourbon-
Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure Parme - d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules
de gueules chargées de huit coquilles d’argent. chargées de huit coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE
SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS,
1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND
MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR
TWELVE SETTINGS. TWELVE SETTINGS.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles
et feuilles d’acanthe. et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et
Hénin & Vivier à Paris. Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm - Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 246,55 g. Poids net total : 1 253,34 g. 400 / 600 €
400 / 600 € Provenance :
Provenance : - Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) - puis par descendance.
- puis par descendance.
74 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893 75 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE
MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE- MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-
LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE
CONVIVES. CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg
et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908)
- de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu – de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout
burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de
brochant en bande sur le tout - et de Marie-Louise de Bourbon- sinople, brochant en bande sur le tout – et de Marie-Louise de
Parme - d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure
chargées de huit coquilles d’argent. de gueules chargées de huit coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE
SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS,
1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND
MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR
TWELVE SETTINGS. TWELVE SETTINGS.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles
et feuilles d’acanthe. et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et
Hénin & Vivier à Paris. Hénin & Vivier à Paris.
-Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm - Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1236,46 g. 400 / 600 € Poids net total : 1 241,67 g. 400 / 600 €
Provenance : Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie - Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance. - puis par descendance.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
A ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER CREAM SPOON, MADE BY HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I
OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SUGAR TONGS, ATTRIBUTED TO HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, AND MADE FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME.
A GERMAN SILVER JARDINIERE AND MIRROR PLATEAU, GEBR. SOMMÉ NACHF, BRESLAU, EARLY XXTH CENTURY. FROM THE COLLECTION
OF KING FERDINAND I OF BULGARIA AND DESCENDANTS.
Jardinière en argent ajouré à décor végétal : H. 13,8 cm ; L. : 42 cm ; larg. 28 cm. Poids : 1297 g.
Plateau à miroir avec armature en argent : H. 45,5 cm ; L. 30,8 cm.
Marques : estampille du fabricant « Gebr Sommé Nachf » et de titre argent : 800 millièmes.
Avec sa doublure et son écrin à l'enseigne du célèbre fabricant de Breslau, fournisseur du kaiser Guillaume II et de sa Cour : « Gebr
Sommé Nachf / Hofjuweliere / Breslau ». 300 / 500 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.
Breslau fut allemande, pendant sept cents ans, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, où comme toute la Silésie, elle devint polonaise sous le nom
de Wroclaw. Des Polonais " rapatriés " d'Ukraine y remplacèrent la population germanique expulsée.
A PART OF ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED TRAVEL SERVICE, MADE FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARMA (1870-1899), PRINCESS
CONSORT OF BULGARIA – 11 PIECES.
Un grand miroir surmonté du monogramme de la souveraine sous couronne (H. : 75 cm).
Une aiguière (H. 32,2 cm)
Et neuf ustensiles de voyage dont un passe rubans, un fer à cheveux, une paire de ciseaux, un coupe papier, une cuillère, un moussoir
de chocolatière en bois.
Poinçons étrangers.
On y joint un coffre en bois : 44,5 x 85 x 47 cm 800 / 1 200 €
Provenance :
- Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), princesse consort de Bulgarie.
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance
DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME
Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), fille aînée du duc détrôné Robert Ier de Parme et de Maria Pia des Grâces de Bourbon-Siciles, elle reçut le
prénom de sa grand-mère Louise d'Artois, petite-fille du roi de France, Charles X, et sœur du « comte de Chambord ». Elle devint princesse consort de
Bulgarie en épousant Ferdinand de Bulgarie (1866-1948), prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom de Ferdinand Ier. Le couple eut
quatre enfants, Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège.
89 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 95 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE POUR LE SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier DE COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
BULGARIE. En noyer.
En chêne. H. : 29,5 cm ; L. : 83 cm ; P. : 55,5 cm
H. : 40,5 cm ; L. : 67 cm ; P. : 45,5 cm Numéroté : 66
Numéroté : 56 100 / 150 € Une poignée détachée. 100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
90 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 96 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE À SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE. COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
En chêne. En noyer.
91 • BOIN-TABURET, fin du XIXe siècle 97 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE POUR LE SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier DE COFFRE À LÉGUMIERS ET SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE
BULGARIE. BULGARIE.
En noyer. En noyer.
H. : 22 cm ; L. : 53 cm ; P. : 31,5 cm H. : 48 cm ; L. : 73 cm ; P. : 55,5 cm
Numéroté : 58 100 / 150 € Numéroté : 69 100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
92 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 98 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE. COFFRE À THÉIÈRES, SUCRIERS ET PLATS DE FERDINAND Ier DE
En noyer. BULGARIE.
En noyer.
H. : 21,5 cm ; L. : 37,5 cm ; P. : 23,5 cm
Numéroté : 61 100 / 150 € H. : 41,5 cm ; L. : 102,5 cm ; P. : 47 cm
Numéroté : 72 100 / 150 €
Provenance :
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares Provenance :
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha. - Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
93 • BOIN-TABURET, fin du XIXe siècle
COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
En noyer.
H. : 28,5 cm ; L. : 46,5 cm ; P. : 40 cm
Numéroté : 63 100 / 150 €
Provenance :
- Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
- puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Coiffe extérieure en drap blanc avec cocarde nationale (noire, argent et rouge), passepoils et bandeau rouge ponceau avec cocarde de
l'état de Prusse (noire et argent). Visière noire rigide avec intérieur ciré brun et bandeau de transpiration en cuir souple écru.
Coiffe intérieure, en soie blanche, imprimée or de l'initiale W sous couronne du kaiser Guillaume II. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Membre d'une maison royale européenne.
Frédéric Guillaume de Hohenzollern (1859-1941) régna sous le nom de Guillaume II. De 1888 à son abdication en 1918, il fut le troisième et dernier
empereur allemand (Deutscher Kaiser) et le neuvième et dernier roi de Prusse.
(1904-1983)
JOSEPH II (1741-1790), EMPEROR OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1769. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE
LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Belle miniature reprenant l’iconographie du portrait, en grand, de l’empereur Joseph II par Pompeo Battoni.
FRANÇOIS I (1768-1835), EMPEROR OF AUSTRIA, WATERCOLOR ON PAPER, CIRCA 1800. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION
OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Figuré en miniature et en buste et en uniforme de trois quarts à gauche, paré notamment de la toison d’or, de l’ordre de Léopold et
de l’ordre de la couronne de fer, créé en Italie par Napoléon Ier, que François Ier rétablit en 1816 pour récompenser les mérites civils et
militaires de la noblesse.
FRANÇOIS I (1768-1835), EMPEROR OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1816-1820. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION
OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Figurée en miniature et en buste de trois quarts à gauche, selon l’iconographie de Moritz Michael Daffinger.
MARIE-ANNE DE SAVOIE (1803-1884), EMPRESS OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1840, BY AMBROSE DUVAL (ACTIVE IN
LOUISIANE 1803-1856). MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Belle et rare miniature due au célèbre miniaturiste de Louisiane dont les œuvres sont recherchées. 2 000 / 3 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Ambrose Duval (actif en Louisiane 1803-1856), portraitiste et miniaturiste, professeur de dessin et naturaliste empailleur, est mentionné à La Nouvelle-
Orléans en février 1803 et son nom figure dans quelques annuaires de cette ville de 1823 à 1835. Son annonce de 1829 convie le public à examiner dans
son atelier du 130, rue Bourbon des peintures et des oiseaux empaillés. On le retrouve en juillet 1837 exerçant à Charleston puis à La Nouvelle-Orléans
en 1842, 1854 et 1856.
Duval fut un des miniaturistes les plus en vue de la Louisiane grâce à son style typiquement français légèrement primitif (ref. Fulton 1968), ses œuvres sont
très recherchées et rares sur le marché. On retrouve certaines de ses œuvres à la Norton Art Gallery de Shreveport (Louisiane) et au National Museum
of American Art de Washington. Son portrait en miniature le plus célèbre est celui de Claiborne, gouverneur de la Louisiane. Il n’est connu en Europe
que par un portrait de vieillard peint en 1830.
Marie-Anne de Savoie (1803-1884), princesse de Sardaigne et impératrice d’Autriche, épousa Ferdinand Ier de Habsbourg. Sa sœur jumelle, Marie-Thérèse,
épousa le duc Charles II de Parme.
Figuré en miniature dans un ovale, en buste de trois-quarts à gauche, en tenue d’archevêque portant la croix pectorale et l’ordre de
Saint-Étienne.
COUNT SIEGMUND CHRISTOPH OF SCHRATTENBACH (1753-1771), ARCHBISHOP OF SALZBURG. MOZART WORKED IN SALZBOURG
UNDER HIS MANDATE. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1755, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.
MADAME ROYALE, DAUGHTER OF KING LOUIS XVI AND QUEEN MARIE-ANTOINETTE, CIRCA 1766.
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1796, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Beau portrait de Madame Royale qui rappelle celui exécuté en grand par Heinrich Friedrich Füger, à la même période, et la représente
en exil à Vienne, chez son oncle l’empereur d’Autriche, peu après sa sortie de la prison du Temple, où elle était enfermée à Paris.
LOUIS-ETIENNE OF ORLEANS (1759-1825), ABBY COUNT OF SAINT-FARRE, HALF-BROTHER OF PHILIPPE EGALITE AND THE
DUCHESS OF BOURBON. PORTRAIT MINIATURE, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1787, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.
L’identification de notre personnage est confirmée par un portrait de lui exécuté quelques années plus tôt par Charles-Nicolas Cochin (1715-1790)
et Jean-Charles Delafosse (1734-1789), que nous reproduisons (voir fig. A.), et par l’inscription manuscrite figurant au dos de notre miniature, à
l’intérieur du montage : Comte de St Farre / (1759-1825).
Ce superbe portrait fut exécuté vers 1787 par le peintre en miniature attitré du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Par ses dimensions,
par sa qualité, par son sujet qui nous révèle le rare portrait d’un membre éminent de la famille d’Orléans et de la cour de France à la fin du XVIIIe
siècle, par son auteur qui fut le peintre attitré du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette, et enfin par sa provenance royale, celle de feu le
roi Umberto II d’Italie, qui considérait notre miniature comme un des fleurons de sa collection, ce portrait totalement inédit de Louis-Étienne
d’Orléans, abbé comte de Saint-Farre, témoigne avec éloquence du haut degré de perfection atteint dans l’art du portrait en miniature à la cour
de France à la veille de la Révolution française.
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
François Dumont (1751-1831), dit « Dumont aîné », était un peintre miniaturiste, d’abord lorrain puis, après 1766, français. Orphelin à 17 ans, avec un
frère et trois sœurs, Dumont monta, comme ses compatriotes Isabey et Augustin, à Paris pour s’y créer des ressources urgentes. Dès l’année de
son arrivée, il se trouva de menues besognes de portraits et, grâce à l’appui de sa compatriote, Anne Vallayer-Coster, alors académicienne, il se
tira vite d’affaire. En 1784, il se rendit à Rome et se perfectionna dans son art au point de devenir le miniaturiste attitré de la Cour de France auprès
du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette et l’artiste le plus réputé dans « le petit genre du portrait-mignard ». En 1788, il entre à l’Académie
royale et, l’année suivante, il épousa Nicole Vestier, la fille du célèbre Antoine Vestier. Le roi lui donna l’appartement de Nicolas Cochin au Louvre.
Dumont occupa une place prépondérante dans les salons de peinture de 1789 à 1824, cependant Isabey et Augustin l’éclipsèrent un peu après la
Révolution. Les œuvres de Dumont ont une liberté et un osé des plus modernes ; il procédait par touches larges, mais on lui a reproché certaines
lourdeurs. Il est représenté au Louvre grâce à la libéralité des héritiers de son fils Bias. Nombre de ses œuvres sont conservées dans les plus grands
musées du monde.
Louis-Étienne d’Orléans (1759-1825), abbé comte de Saint-Farre [Phar], fils naturel de Louis-Philippe d’Orléans (1725-1785), petit-fils du Régent, et
de Madame de Villemomble, née Le Marquis, était l’aîné d’une fratrie comptant également des jumeaux, avec un frère cadet, Louis-Philippe, et
une sœur cadette, Étiennette. Tous trois reconnus par leur père, Louis-Philippe d’Orléans, ils furent présentés à la Cour du Roi Louis XVI et aux
princes et princesses de la famille royale de France. Cédant aux prières du duc d’Orléans, les deux fils embrassèrent la carrière ecclésiastique :
Louis-Étienne devint abbé de Saint-Farre et Louis-Philippe, abbé de Saint-Albin. Demi-frères de Philippe Égalité et de la duchesse de Bourbon, qui
les traitaient comme des frères, appelant Louis-Étienne de Saint-Farre son frère blond et Louis-Philippe de Saint-Albin son frère brun. Les deux
abbés entouraient leur père lorsque ce dernier décéda en 1785 au château de Saint-Assise. Abbé de Livry de 1782 à 1790 et prieur de l’abbaye de
Saint-Martin-des-Champs en 1789, Louis-Étienne de Saint-Farre se fit remarquer, comme son frère cadet, par l’opulence de son train de vie, ses
laquais portant la livrée des d'Orléans dans son hôtel du Faubourg-Poissonnière. Exilé en Espagne auprès
de sa demi-sœur, la duchesse de Bourbon, pendant la période révolutionnaire, l’abbé de Saint-Farre était
rentré en France au moment des Cent-Jours (1815). Très proche de son neveu, Louis-Philippe, duc d’Orléans
et futur roi des Français, et de son épouse, Marie-Amélie de Bourbon, c’est grâce à l’aide de ces derniers
qu’il put terminer sa vie décemment, malgré d’importants déboires financiers. Louis-Étienne d’Orléans,
abbé comte de Saint-Farre, décéda le 24 juillet 1825 au 8 place Vendôme à Paris ; il est inhumé, aux côtés de
son frère, au cimetière du Père-Lachaise. Leur sépulture se compose de deux obélisques ornés du blason
des d'Orléans à la brisure des bâtards légitimés. Considéré comme « Le dernier abbé de Cour », Honoré
Bonhomme lui consacra un ouvrage paru en 1873, d’après des lettres et des documents inédits.
Illustration A.
Christie’s 18 avril 2000, sale 6275, n°81, Charles-Nicolas Cochin (1715-1790) et Jean-Charles Delafosse (1734-
1789), Portrait [dans un médaillon] de Louis Étienne, comte de Saint-Farre (1759-1825), fusain dans un
entourage dessiné au lavis avec des attributs épiscopaux des Beaux-Arts et le plat d’un livre aux armes
des d'Orléans. Médaillon : H. 13,5 cm - L. 11,5 cm. Bibliographie : Wunder collection, vente chez Christie’s à
Londres le 7 juillet 1976, lot n° 39.
Figuré en médaillon dans un intérieur, assis de trois quarts à gauche, accoudé à son bureau. Notre modèle est représenté en tenue de
ville, confirmant la liberté vestimentaire dont bénéficiaient les abbés de Cour, à la veille de la Révolution française.
LOUIS-PHILIPPE D’ORLÉANS (1761-1829), ABBEY COUNT OF SAINT-ALBIN, HALF-BROTHER OF PHILIPPE EGALITE AND THE DUCHESS OF
BOURBON. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1785, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Figurés sur les deux faces d’un médaillon pivotant, en buste et en miniature, de troisquarts à gauche
et portant l’uniforme.
HONORÉ V, PRINCE OF MONACO. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1819, FROM THE COLLECTION OF THE LATE
KING UMBERTO II OF ITALY.
CZAR PAUL I OF RUSSIA (1754-1801), HIS SON ALEXANDER PAVLOVITCH AND HIS DAUGHTER IN LAW ELISABETH ALEXEIEVNA.
MINIATURE PORTRAITS, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1840, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Au centre :
LE TSAR PAUL Ier DE RUSSIE (1754-1801).
Figuré en buste et de trois quarts à gauche dans un ovale.
Aquarelle sur ivoire, H. : 2,5 cm ; L. : 1,9 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
À gauche :
Son fils : ALEXANDER PAVLOVITCH (1777-1825), futur tsar Alexandre Ier.
Figuré en buste et en uniforme de trois quarts à droite dans un ovale.
H. : 2 cm ; L. : 1,6 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
À droite :
Sa belle-fille : ELISABETH ALEXEIEVNA (1779-1826), née princesse Louise Augusta de Bade, elle était l’épouse d’Alexander Pavlovitch qui
devint tsar de Russie sous le nom d’Alexandre Ier.
Figuré en buste et de trois quarts à gauche dans un ovale.
H. : 2 cm ; L. : 1,5 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
Sous verre avec cerclages en bronze ciselé et doré montés sur velours (usures)
orné de trois cartouches identifiant les modèles. 3 000 / 4 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Paul Ier (1754-1801) fut empereur de Russie de 1796 à son assassinat en 1801. En 1773, il épousa Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, qui décéda trois
ans plus tard, puis Sophie-Dorothée de Wurtemberg, avec qui il eut dix enfants.
Figuré en buste et en miniature dans un médaillon, le tsar est représenté de trois quarts à droite, revêtu de son uniforme, portant le
plaque et le cordon bleu moiré de l’ordre de Saint André, saint patron de la Russie. Le tsar est également figuré avec la croix de chevalier
de l’Ordre militaire de Saint-Georges.
TSAR ALEXANDER II, CZAR OF RUSSIA, PAINTED ON IVORY CIRCA 1856, BY ALOIS GUSTAV ROCKSTUHL AND OFFERED BY THE CZAR TO
THE SPANISH AMBASSADOR AT ST PETERSBURG, MARIANO TÉLLEZ-GIRÓN, XIIth DUKE OF OSSUNA Y DEL INFANTADO. MINIATURE
PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Cette miniature témoigne du haut degré de qualité de l’exécution des portraits de la famille impériale russe à la cour de Saint-
Pétersbourg pendant le règne d’Alexandre II.
Aquarelle et rehauts de gouache sur ivoire.
H. : 10,3 cm ; L. : 8,6 cm
Signée sur la gauche : en cyrillique et daté 1856
Sous verre avec superbe et rare cadre ovale en bronze doré surmonté de la couronne impériale russe.
Marques : inscription gravée au dos sur le montage : Donné par l’Empereur Alexandre II à Don Pedro Fellez Xiron Duc d’Ossuna y del
Infantado, ambassadeur d’Espagne à St Petersbourg.
Apposée au dos du cadre lorsque notre miniature quitta les collections du XIIe duc d’Ossuna à la fin du XIXe siècle, cette inscription
gravée confirme que notre miniature fut bien offerte en présent par Alexandre II, empereur de Russie, au duc d’Ossuna, ambassadeur
extraordinaire de Sa Majesté très catholique, le roi d’Espagne. Notre portrait étant daté de 1856 et ce diplomate ayant été nommé, cette
même année, à Saint-Pétersbourg, il est vraisemblable que ce présent lui fut remis par le tsar lors de la présentation de ses lettres de
créance. Étant précisé que si l’inscription énonce avec exactitude les titres et qualités du diplomate, à savoir qu’il s’agissait bien du duc
d’Ossuna y del Infantado, ambassadeur d’Espagne à Saint-Pétersbourg, il s’agissait en réalité de Mariano Téllez-Girón (1814-1882), XIIe duc
d’Ossuna, et pas de son frère aîné, Pedro Téllez-Girón, décédé en 1844.
12 000 / 15 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Alois Gustav Rockstuhl est né en 1798, fils du célèbre miniaturiste Peter Ernst Rochstuhl (1764-1824). Il étudia dès 1832 à l’Académie impériale des
beaux-arts de Saint-Pétersbourg et y devint professeur en 1840. Deux ans plus tard, l’empereur Nicolas Ier de Russie le nomma peintre officiel de la cour
impériale. Rockstuhl se distingua parmi les peintres de sa génération et il travailla exclusivement à peindre des miniatures. Il fut également nommé
directeur du musée de l’Arsenal de Tsarskoselski.
Plusieurs miniatures de l’artiste sont conservées dans les collections de S.M. la Reine Elizabeth II et dans les musées du monde entier.
116 • École ITALIENNE, circa 1825 117 • École ITALIENNE, circa 1840
MARIE-CHRISTINE DE BOURBON-SICILES, REINE DE SARDAIGNE. MARIE-CHRISTINE DE BOURBON-SICILES, REINE DE SARDAIGNE.
Figurée en buste et en miniature dans un ovale, portant les Figurée dans un ovale, en buste et de trois quarts à droite, vêtue
ordres de Marie-Louise et des dames de la Croix étoilée. d’une robe cramoisie portant les ordres de Marie-Louise et des
dames de la Croix étoilée.
MARIE-CHRISTINE OF BOURBON-SICILY (1779-1849), QUEEN
OF SARDINIA MARIE-CHRISTINE OF BOURBON-SICILY (1779-1849), QUEEN
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY CIRCA 1825, FROM OF SARDINIA
THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY CIRCA 1840, FROM
THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Gouache et aquarelle sur ivoire.
H. : 4,1 cm ; L. : 3,1 cm Aquarelle et gouache sur ivoire.
Sous verre avec cadre en vermeil. 400 / 600 € H. : 3,8 cm ; L. : 3,1 cm
Provenance :
Monogrammé à droite : LG
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983) Sous verre avec cerclage en vermeil. 600 / 700 €
- légué par le souverain à un membre de sa famille. Provenance :
Marie-Christine de Bourbon des Deux-Siciles (1779-1849), fille de - collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d’Autriche, était - légué par le souverain à un membre de sa famille.
la nièce de la reine Marie-Antoinette et la sœur de Marie-Amélie de
Bourbon-des-Deux-Siciles, dernière reine des Français. En 1807, elle
épousa Charles-Félix de Savoie. Le couple n’eut pas d’enfants et régna
sur la Sardaigne de 1821 à 1831. On leur doit la restauration de l’abbaye
de Hautecombe, où ils sont enterrés.
UMBERTO I, KING OF ITALY (1844-1900). PORTRAIT MINIATURE, PAINTED IN 1906, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.
Figurée en buste de trois quarts à gauche, portant agrafé au niveau de son sein gauche l’insigne de l’ordre des dames de la Croix étoilée
en diamants et le cordon de Marie-Louise.
PORTRAIT OF MAN
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, LATE XVIIIth C., FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
DES COLLECTIONS
Figuré en miniature dans un ovale, en buste de face et en uniforme de colonel-général des hussards.
LOUIS-PHILIPPE DUC D’ORLÉANS (1773-1850), FUTURE KING OF THE FRENCH, PAINTED ON IVORY CIRCA 1817, AND ATTRIBUTED TO
NICOLAS JACQUES. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF PRINCE CHARLES-PHILIPPE OF ORLÉANS, DUKE OF NEMOURS,
AND THE ROYAL HOUSE OF SAXE-COBOURG AND GOTHA.
FRANÇOISE OF ORLÉANS (1816-1818), DAUGHTER OF LOUIS-PHILIPPE D’ORLÉANS AND MARIE-AMÉLIE OF BOURBON OF THE TWO-
SICILIES, PAINTED ON IVORY CIRCA 1817. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF PRINCE CHARLES-PHILIPPE OF ORLÉANS,
DUKE OF NEMOURS, AND THE ROYAL HOUSE OF SAXE-COBURG AND GOTHA.
Provenance :
- Offert en 1970 par le prince Charles-Philippe d’Orléans (1905-1970), duc de Nemours et arrière-petit-fils de Louis d’Orléans, fils de Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français (1830-1848)
- maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Jean-François Hollier (1776-1845), peintre en miniature et sur porcelaine, élève de Jacques-Louis David et de Jean-Baptiste Isabey, exposa au Salon de
1804 à 1831, où il fut médaillé à deux reprises en 1804 et 1824. Peintre de la famille impériale et des maréchaux sous le Ier empire, exécutant des portraits
peints en miniature sur porcelaine comme sur ivoire, il travailla ponctuellement à la manufacture de porcelaine de Sèvres sous la Restauration. Jean-
François Hollier exécuta nombre de portraits de la famille d’Orléans, dont ceux de Louis-Philippe Ier, de la princesse Clémentine et celui, identique à
notre miniature, de la princesse Françoise conservé au musée Condé de Chantilly.
Françoise d’Orléans (1816-1818) fut le cinquième enfant de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans et futur roi des Français, et de Marie-Amélie de
Bourbon-des-Deux-Siciles. La princesse est inhumée en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole de Maison de France.
Figuré en miniature et inspiré par le portrait rétrospectif du souverain peint par Frans Pourbus le Jeune (1569/1570-1622) à son arrivée à
Paris en 1610.
A RARE MINIATURE PORTRAIT OF HENRI IV (1553-1610), KINF OF FRANCE, PAINTED ON IVORY, ROYAL COURT OF FRANCE, EARLY XVIIIth
CENTURY. FROM THE COLLECTION OF A DESCENDANT OF THE HOUSE OF BOURBON.
La technique extrêmement précise et soignée de la présente miniature nous ramène à l’œuvre des grands miniaturistes du XVIIe siècle
présents à la cour de France, Jean Petitot (1607-1691) et Giovanna Garzonni (1600-1670) ; le support en ivoire d’éléphant était toutefois
extrêmement rare au XVIIe siècle et nous fait penser à une exécution légèrement plus tardive pouvant se situer à la fin du règne de
Louis XIV. Les différentes variantes « en petit », du portrait du grand roi Henri, ont eu souvent les faveurs de Louis XIV pour faire office
de présent royal.
Très fins, les traits du souverain, ses mains, la croix de l’Ordre du Saint-Esprit, les chaussures et la plume du chapeau, nous rappellent le
travail des premiers artistes de la cour de France à la fin du règne de Louis XIV.
Provenance :
- descendance de la Maison de Bourbon.
A RARE MINIATURE PORTRAIT OF MADEMOISELLE DE BLOIS AND MADEMOISELLE DE NANTES, DAUGHTERS OF KING
LOUIS XIV, PAINTED ON PARCHMENT, ROYAL COURT OF FRANCE, CIRCA 1695-1700.
D’une qualité d’exécution et d’un raffinement extrêmes, le présent portrait des deux princesses, qui ne présente aucune altération
dans ses pigments, est un rare exemple de l’art de la miniature à la cour de France, sous le règne de Louis XIV, à la fin du XVIIe siècle.
Louise-Françoise de Bourbon (1673-1743), dite « Mademoiselle de Nantes », duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, était une princesse française,
fille légitimée du roi Louis XIV et de Madame de Montespan.
Ornée d’un décor finement ciselé à motif architectural et encadrement rocaille qui est à rapprocher de celui d’une tabatière exécutée
par le même artiste et conservée au Metropolitan Museum de New York, inv. 48.187.437 (voir ill. ci-dessous).
RARE RUSSIAN GOLD SNUFFBOX, RIGA, CIRCA 1860. FROM THE COLLECTION OF FRANCOIS JOSEPH POLYDORE DE LA
ROCHEFOUCAULD (1801-1855), SECRETARY OF THE FRENCH EMBASSY IN St PETERSBURG (1824), AND BY DESCENDANTS.
Souvenir de Russie provenant, selon la tradition familiale, de François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire
d’ambassade à Saint-Pétersbourg, auprès du tsar Alexandre Ier de Russie, en 1824. Il fut par la suite ambassadeur de France à la cour de
Weimar sous la Monarchie de Juillet.
Or.
H. : 2,6 cm ; L. : 6 cm ; larg. : 4,3 cm
Poids : 94,24 g.
Poinçons : de la ville de Riga et de maître RW. 6 000 / 8 000 €
Provenance :
- François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg en 1824
- Alexandre-Jules de La Rochefoucauld (1796-1856), duc d'Estissac (colonel, aide de camp de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans)
- Arthur de La Rochefoucauld (1831-1888)
- Jules de La Rochefoucauld-Montbel (1857-1945), prince bavarois de La Rochefoucauld (1909)
- puis par descendance.
Rectangulaire, à deux couvercles ouvrant, à charnières et en sens inverse, sur trois compartiments et deux miroirs. Elle est ornée sur
toutes ses faces de médaillons, allégories du temps qui passe ou de l’écoulement de la vie, à motifs d’urne, de paniers fleuris, d’oiseaux
et d’écureuil, encadrés de côtés festonnés, le tout cerné par une bordure de feuilles d’acanthe.
La présente boîte peut être rapprochée de celle poinçonnée par Melchior-René Barre, actif à Paris à partir de 1768, et apparue récemment
sur le marché de l’art (voir ill. ci-dessous).
A RARE GOLD FLASK AND FARD BOX WITH ITS MARTER HAIR BRUSH. FROM THE COLLECTION OF FRANCOIS XII DE LA
ROCHEFOUCAULD (1747-1827), VIIth DUKE OF LA ROCHEFOUCAULD AND BY DESCENDANTS.
Provenance :
- François XII de La Rochefoucauld (1747-1827), VIIe duc de La Rochefoucauld
- Alexandre-François de La Rochefoucauld (1767-1841), comte de La Rochefoucauld, ambassadeur de France dans les cours de Saxe, d’Autriche et de
Hollande
- François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg en 1824. Il fut par la suite ambassadeur de France
à la cour de Weimar sous la Monarchie de Juillet.
- Alexandre-Jules de La Rochefoucauld (1796-1856), duc d'Estissac (colonel, aide de camp de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans)
- Arthur de La Rochefoucauld (1831-1888)
- Jules de La Rochefoucauld-Montbel (1857-1945), prince bavarois de La Rochefoucauld (1909)
- puis par descendance.
Provenance :
- commandé dès 1843 à l'artiste par le roi Louis-Philippe pour la galerie Victoria du château d'Eu
- collection du prince Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemours
- puis par descendance jusqu'à ce jour.
Orné sur son couvercle des initiales, en macrocyte, LA sous couronne de princesse de France pour Louise Adélaïde de Bourbon-
Penthièvre.
Composé d’un cachet semainier, un cachet en ivoire neutre, un essuie-plume en nacre, un encrier, un porte-mine, un coupe-papier,
une porte-plume, une équerre, une règle, un étui à plume garni, un étui à pains à cachetés, un flacon à parfum, un entonnoir, un verre,
un pot à onguent carré, un étui à cure dent en nacre, une lime à ongle, une pince à ongle en acier, un poinçon, une paire de ciseaux à
broder, une lancette, un canif, un démêloir, un peigne à moustache, un tire-bouchon et un poinçon mobile, un flacon à sel, deux boites
de toilette, un étui à brosse à dents,
Cuir rouge.
Acier, vermeil, nacre, ronce de noyer, garni de cuir rouge à l’intérieur.
H. : 19 cm ; L. : 38 cm ; larg. : 24,7 cm
Poinçons : de garantie sous l'Empire (1798-1809) et de maître orfèvre pour Pierre-Noël Blanquier.
Deux manques au placage. 400 / 600 €
Provenance :
- Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (1753- 1821)
- son petit-fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- son fils, Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme
- son fils, Charles-Philippe d’Orléans, duc de Nemours, qui le donna à un membre de la Maison Royale de Saxe-Cobourg et Gotha en 1970.
Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (1753-1821) était la fille de Louis Jean Marie de Bourbon duc de Penthièvre et la mère de Louis-Philippe Ier, dernier
roi des Français.
AU CHÂTEAU D’EU
1844-1848
Bijoutier et orfèvre, Charles Christofle (1805-1863) créa dès 1845 sa société « Charles Christofle et Cie », spécialisée dans
l’argenture et la dorure électrolytiques mises au point par les frères Elkington. Dès 1846, il compta, parmi ses clients, le roi
Louis-Philippe, qui lui commanda pour son château d’Eu un service d’orfèvrerie en métal argenté et doré dont l’importance permit
à Charles Christofle d’asseoir définitivement sa réputation dans cette nouvelle spécialité.
Ce sont de rares et importants éléments de cette célèbre commande historique, demeurés jusqu’à ce jour en usage dans la
descendance du dernier roi des Français, que nous présentons aujourd’hui.
AN ARMORIAL-ENGRAVED FRENCH SILVER-PLATED OVAL DISH COVER WITH STANDMADE BY CHARLES CHRISTOFLE FOR LOUIS-
PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU.
AN ARMORIAL-ENGRAVED FRENCH SILVER-PLATED PLATE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE
FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU.
Métal argenté
Diam. : 27,3 cm
Poinçons : orfèvre, grammage d’argent déposé, CHRISTOFLE, n° d’atelier 6696 et marque EU sous couronne.
Faisait partie des assiettes mentionnées à l’inventaire des coffres n° 28 à 34 dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais
d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe en fin de catalogue).
300 / 500 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
Œuvres en rapport :
Deux assiettes de ce service historique, commandé par le roi Louis-Philippe Ier à Charles Christofle pour le château d’Eu, sont conservées au musée
national du château de Versailles et six autres assiettes au musée Louis-Philippe du château d’Eu.
Beau et intelligent, fauché en pleine fleur de l’âge, le duc d’Orléans décéda accidentellement, porte Maillot à Paris, en sautant de sa voiture dont les
chevaux s’étaient emballés. Sa mort fut un choc considérable pour la France et la Monarchie de Juillet (1830-1848), tant le fils aîné de Louis-Philippe Ier
était populaire, et changea le cours de l’Histoire de l’Europe du XIXe siècle. Une chapelle, dite « Notre-Dame de la Compassion », fut érigée à l’endroit de
l’accident, elle est encore visible aujourd’hui porte Maillot. Henri de Triquetti fut choisi par les parents du défunt, le roi Louis-Philippe et la reine Marie-
Amélie, pour exécuter le cénotaphe du duc d’Orléans destiné à la chapelle Notre-Dame de la Compassion, Ary Scheffer reçut la commande du gisant
pour la sépulture du prince à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux et James Pradier sculpta la statue du duc d’Orléans pour les galeries historiques du
musée de l’Histoire de France au château de Versailles.
Les dessins préparatoires d’Henri de Triquetti sont très rares, l’un d’entre eux, une œuvre préparatoire à un plâtre de l’artiste conservé au musée Girodet
de Montargis, fut proposé sur le marché de l’art il y a cinq ans (OVV. Olivier Baron à Montargis, 25 janvier 2015 : Thomas Moore lisant la Bible et se
préparant à la mort par Henri de Triquetti, 1836, dessin au crayon noir, sanguine et rehauts de gouache blanche).
Henri de Triquetti (1803-1874), fils du baron Michel de Triqueti, ancien représentant du roi de Sardaigne à Amsterdam, d'origine piémontaise, il fut un
élève du peintre Louis Hersent et exécuta tout d'abord quelques tableaux. Sa carrière débuta à la fin des années 1820 et il remporta rapidement du
succès. Avec Félicie de Fauveau, Antonin Moine, Jean-Jacques Feuchère et Jehan Duseigneur, il se situa dans le courant qui renouvela le lien entre la
sculpture et les arts décoratifs. Henri de Triquetti exposa régulièrement au Salon de 1831 à 1861. Par les œuvres dites « majeures » de Triquetti, on peut
citer les portes en bronze de l'église de la Madeleine à Paris, le cénotaphe du prince Ferdinand-Philippe d'Orléans à l'église Notre-Dame-de-Compassion
à Paris, ainsi que la décoration murale de la chapelle du prince Albert au château de Windsor, commande de la reine Victoria à laquelle l'artiste consacra
les dix dernières années de sa vie, de 1864 à 1874. On lui doit également la statue de Pierre Lescot (architecte du Palais du Louvre, 1515-1578) réalisée en
1857 et se trouvant dans l'aile Mollien au Louvre à Paris, ainsi que le buste de Victor Grandin, daté de 1850 et conservé au musée d'Elbeuf, et la statue de
Gaston Fébus en marbre des Pyrénées, réalisée en 1864, et conservée au musée national du château de Pau. Il a également créé quelques aiguières, dont
L'aiguière des mères israélites (1835), inspirée de scènes de l'Ancien Testament. Une version en plâtre se retrouve au Musée Girodet et une en bronze au
Musée des beaux-arts de Montréal.
Henri de Triquetti, Portrait funéraire du duc d'Orléans, 1843, marbre blanc, musée du Louvre, n° Inv. RF4378.
ET QUARANTE-DEUX PIÈCES
Si cet ensemble témoigne avec éloquence de la célèbre commande d'orfèvrerie exécutée par Charles Christofle pour le service du
roi Louis-Philippe Ier au château d'Eu, en Normandie, il faut souligner la rare présence sur toutes les pièces des armoiries gravées du
roi des Français et celle encore plus rare, sur toutes les cuillères et les fourchettes de table, de l'inscription EU gravée au-dessous
des armes du souverain, indiquant que le présent ensemble était destiné à l'usage de la table personnelle de Louis-Philippe Ier
au château d'Eu, sa résidence familiale de prédilection où il accueillit à deux reprises la reine Victoria d'Angleterre, y scellant la
première Entente cordiale.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1844-
1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE FAMILY RESIDENCE IN NORMANDY.
FORTY-EIGHT PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
Modèle à filets.
Métal argenté et doré.
- Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Douze fourchettes de table, L. : 21,4 cm
- Douze couteaux, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 25,3 cm
- Douze couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848, et de maître pour la maison Christofle,
ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE, sur les cuillères et les fourchettes de table.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 3 000 / 5 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1844-
1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE FAMILY RESIDENCE IN NORMANDY.
EIGHT PIECES FOR TWO SETTINGS.
Modèle à filets.
Métal argenté et doré.
- Deux cuillères de table, L. : 21,5 cm
- Deux fourchettes de table, L. : 21,2 cm
- Deux couteaux, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 25,3 cm
- Deux couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848, et de maître pour la maison Christofle,
ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE, sur les cuillères et les fourchettes de table.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 800 / 1 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY.
TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 1 500 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY.
TWELVE PIECES FOR SIX SETTINGS.
Modèle à filets.
Métal argenté.
- Six cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Six fourchettes de table, L. : 21,4 cm
Poinçons : de maître pour la maison Christofle, ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et
envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 800 / 1 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY. SIX
PIECES FOR SIX SETTINGS.
Modèle à filets.
Métal doré.
- Six couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848.
Ces pièces sont désignées comme couteaux à lames dorées dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés
en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY. SIX
PIECES FOR SIX SETTINGS.
Modèle à filets.
Métal argenté.
- Six cuillères de table, L. : 21,6 cm
Poinçons : de maître pour la maison Christofle, ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE.
Ces pièces sont désignées comme cuillères à filets dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en
Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.
Porcelaine
H. : 7 cm
Marques de fabrication : Sèvres 1847 (2), de décoration : Sèvres 1847 (2), de résidence : château d’Eu (2) et de doreurs dont : Jean Moyer (2).
Désignées au nombre de 130 comme « tasses à thé coupe 2ème [grandeur] pour la table du roi » dans les registres de la manufacture de
Sèvres décrivant ce service « livré au Palais d’Eu ». 150 / 250 €
Porcelaine
H. : 8,2 cm
Marque de fabrication : Sèvres 1846, de décoration : Sèvres 1847, de résidence : château d'Eu, de peintre et de doreur : Jean Moyer.
Sans couvercle.
Désigné au nombre de 48 comme « pots à sucre grecs 2ème [grandeur] pour la table du roi » dans les registres de la manufacture de
Sèvres décrivant ce service « livré au Palais d’Eu ». 150 / 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français (1830-1847), au château de Bizy
- Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
- son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Louis-Philippe Ier roi des Français.
Provenance :
- Louis-Philippe Ier roi des Français.
147 • TRAVAIL FRANÇAIS, dernier quart du XIXe siècle 149 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
PAIRE DE BOUTONS DE LIVRÉE DE LA MAISON DE LOUIS QUATRE BOUTONS DE LIVRÉE AUX ARMES DE LA MAISON
D'ORLÉANS, DUC DE NEMOURS. ROYALE DE BOURBON DES DEUX-SICILES.
Ornés du monogramme du prince : L en miroir et O sous cou-
ronne. Argent.
Une paire : diam. 2,4 cm
Argent. Une paire : diam. 1,4 cm
Une paire : diam. : 2 cm Marques : Supérieur- France (4) et 24 - M. (2). 100 / 150 €
Marques : R.F- Cie - Paris - 20 - M. 80 / 120 €
Provenance :
Provenance : - Alphonse de Bourbon-Siciles (1841-1934), comte de Caserte
- Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemours, deuxième fils du roi - puis par descendance.
Louis-Philippe Ier
- puis par descendance.
150 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
QUATRE BOUTONS DE LIVRÉE AUX ARMES DE LA MAISON
148 • TRAVAIL FRANÇAIS, circa 1900 ROYALE DE BOURBON DES DEUX-SICILES.
PAIRE DE BOUTONS DE LIVRÉE DE LA MAISON D'EMMANUEL
D'ORLÉANS, DUC DE VENDÔME Argent.
Ornés du monogramme du prince : E en miroir et O sous cou- Une paire : diam. 2,4 cm
ronne. Une paire : diam. 1,4 cm
Marques : Supérieur- France (4) et 24 - M. (2). 100 / 150 €
Argent.
Une paire : diam. 2, 7 cm Provenance :
Marques : La belle jardinière - Paris. 100 / 150 € - Alphonse de Bourbon-Siciles (1841-1934), comte de Caserte
- puis par descendance.
Provenance :
- Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, arrière-petit-fils du
roi Louis-Philippe Ier
- puis par descendance.
Crayon noire, plume et encre brune, lavis brun rehaussé de Aquarelle signée : Eugène L.
blanc, silhouetté à la figure. 16,5 x 13 cm.
12 x 10 cm. Cadre doré à motif de bambou. 300 / 500 €
Inscription sur le montage : E. Lamy.
Cadre à baguette dorée et moulurée. 200 / 300 €
Provenance :
- Collection de feus Mgr et Madame le Comte et la Comtesse de Paris.
Christie's Paris, n°173, 14 octobre 2008.
A PAIR OF DELFT CANDLESTICKS FROM THE ROYAL COLLECTIONS OF QUEEN AMELIE OF PORTUGAL, LATE XIXth CENTURY.
Faïence.
H. : 29 cm ; L. : 12 cm ; Prof. : 7,5 cm 100 / 150 €
Marques :
Étiquette figurant les armoiries de la reine Amélie de Portugal, deux écus accolés Portugal-France sous couronne royale sur fond
de l’initiale A pour Amélie.
Provenance :
Collection de M. Weisweiller, avec qui Madame Renée Abrami fut mariée avant d’être l’épouse du professeur Pierre Abrami.
En cristal taillé, la monture en argent à décor rocaille de En argent à deux anses et son dormant, modèle à filets, prise au
feuillages. couvercle en forme de grenade.
Argent, argent doré (intérieurs) et cristal taillé. Légumier : H. 17 cm , diam. 22 cm et diam. dormant : 29 cm.
H. : 30 cm. Poids total : 2011 g.
Poids brut total : 2251 g. Poinçons : Minerve 1er titre et d’orfèvre : Maison Boin-Taburet
Poinçons : Minerve 1er titre et d’orfèvre : Odiot à Paris, N°220. à Paris.
Porte un numéro gravé dessous : n°248 et n°249. 800 / 1 200 € Portent les numéros 86201 et 86276. 500 / 600 €
Brocart d’or et de soie bordé de galons d’or frisé, brodé de roses. Col au point des reines en dentelle d’Alençon. Doublure intérieure en
toile rose.
PRINCELY CHILD’S DRESS FROM THE ROYAL COURT OF FRANCE, Ist HALF OF XVIIIth CENTURY
Cette exceptionnelle robe d’enfant princier est à rapprocher de celle portée par le jeune comte de Provence (1755-1824) sur le tableau
peint en 1757 par François-Hubert Drouais, où il est représenté aux côtés de son frère, le duc de Berry (voir ill. ci-dessous).
L. : 91 cm
Accidents au niveau du rabat de la poche avant droite et des coutures sous les bras. 3 000 / 5 000 €
Provenance :
- Donné par un prince de la Maison de Bourbon aux parents des actuels propriétaires.
Provenance :
- portefeuille de dessins de Valentín Carderera.
Marie-Caroline de Habsbourg (1752-1814), était une archiduchesse d'Autriche, fille de l'empereur François Ier du Saint-Empire et de l'impératrice Marie-
Thérèse, qui épousa Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles ; le couple eut dix-huit enfants, dont Marie-Amélie, qui épousa Louis-Philippe d'Orléans et fut
reine des Français. En 1768, Marie-Caroline devint reine de Naples et de Sicile et le resta jusqu'à la prise de pouvoir de Joseph Bonaparte en 1806. Date à
laquelle elle s'exila en Sicile et ce jusqu'en 1813. Elle n'eut aucune difficulté à se substituer à son mari dans l'exercice du pouvoir, tant ce dernier y préférait
les parties de chasse. Nièce de la reine Marie-Antoinette, elle se révéla une ennemie viscérale de Napoléon Ier, même après que ce dernier eut épousé
sa petite-fille Marie Louise.
Valentín Carderera y Solano (1796-1880) est un amateur et mécène des arts, un écrivain et un peintre espagnol de style académique. Il fut peintre officiel
de la reine Isabelle II d'Espagne. Il excella dans l'art du portrait, sous l'influence des Madrazo, avec un fini et une préoccupation du détail avec une ligne
esthétique clairement néoclassique, même si parfois il laissa percevoir un souffle romantique. Le résultat de son intérêt pour l'art du portrait est une
monumentale collection de dessins de personnalités espagnoles de tous les âges. Dès 1838, il devint membre du conseil d'administration du Musée
national et du musée royal de Peinture et de Sculpture, de l'Académie royale d'histoire et de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, où il
enseigna la théorie et l'histoire des beaux-arts. Dès son plus jeune âge, il collectionna les antiquités, les livres précieux et les œuvres d'art, en particulier
les gravures, les estampes et les peintures. En 1873, le musée espagnol de Huesca fut créé à partir de sa propre collection.
H. : 51,5 cm ; L. : 40,2 cm
Titré sur le montage : S.A.R. Mgr le Comte de Paris
Cachet du photographe : Walery photographer to the Queen, 164, Regent Street London.
Signature en fac-similé : Philippe comte de Paris 80 / 120 €
Louis Philippe Albert d’Orléans (1838-1894), comte de Paris, petit-fils aîné du roi des Français, il épousa sa cousine, l’infante Isabelle d’Orléans-Bourbon.
Son grand-père, Louis-Philippe Ier, roi des Français, abdiqua en sa faveur en 1848. Exilé une première fois en 1848, il rentra en France en 1871, sous la
IIIe République, avant de connaître un second exil qui débuta en 1886. À la mort du comte de Chambord en 1883, en plus d’être l’héritier de la monarchie
de Juillet de son grand-père, le roi des Français, le prince devint le chef de la Maison royale de France et, par conséquent, prétendant à la monarchie
héréditaire des rois de France. Il décéda en 1894 à Stowe House (GB). Le comte de Paris, plus connu sous le nom de « Comte de Paris Grand-Père » dans la
famille d’Orléans, est l’ancêtre direct de l’actuelle Maison d’Orléans, dite « Maison de France », mais également du roi Juan Carlos d’Espagne, des princes
de Savoie-Aoste et d’Orléans-Bragance (branche dite de Petrópolis).
Philippe VIII (1869-1926) était un prince de la Maison d’Orléans et prétendant au trône de France de 1894 à 1926, date de sa mort survenue au Palais
d’Orléans à Palerme. Il était le fils de Philippe VII, comte de Paris. Grand voyageur et explorateur, il se maria avec l’archiduchesse Marie-Dorothée
d’Autriche, mais le couple n’eut pas d’enfant.
DE L’IMPÉRATRICE LÉOPOLDINE,
AU BRÉSIL EN 1888.
Provenance :
- Commandé à Paris pour l'impératrice Léopoldine du Brésil à l'occasion des cérémonies du couronnement de son
mari, l'empereur Pedro Ier du Brésil, célébré à Rio de Janeiro, le 1er décembre 1822
- puis par descendance.
Achille Devéria (1800-1857) est un peintre de genre, portraits, peintre de cartons de vitraux, aquarelliste, dessinateur, illustrateur,
graveur et lithographe français de l'époque romantique. Il fut élève du peintre Anne-Louis Girodet puis de Louis Lafitte, dessinateur
du roi. En 1822, alors qu'il commençait à exposer au Salon, il ouvrit un cours de dessin. Achille exerça son art dans des genres
divers. On lui doit des tableaux religieux et des aquarelles fort recherchées. Il est le premier qui ait su appliquer la couleur à la
lithographie. Son œuvre dans ce domaine est considérable. Victor Hugo, Alexandre Dumas (père), Prosper Mérimée, Franz Liszt et
de nombreux autres artistes et écrivains sont venus pour se faire immortaliser dans son atelier parisien de la rue d’Ouest. Alfred
de Musset y déclama ses premiers vers. Au Salon de 1846, son travail fut remarqué par la critique. Charles Baudelaire a écrit de
lui : « Voilà un beau nom, voilà un noble et vrai artiste à notre sens. » En 1849, Devéria fut nommé directeur du département des
Estampes de la Bibliothèque nationale et conservateur adjoint du département égyptien du Louvre. Il passa ses dernières années à
voyager en Égypte, dessinant et transcrivant des inscriptions. Devéria était le gendre du lithographe Charles Motte, dont il épousa
la fille Céleste en 1829. Il était le frère d'Eugène Devéria, peintre lui aussi, de Laure Devéria (1813-1838), peintre de fleurs morte
prématurément, et le père de l'égyptologue Théodule Charles Devéria et du sinologue Jean-Gabriel Devéria (1844-1899). Sa fille,
Sara Devéria (1838-1914), épousa Paul Alfred Colin (1838-1916), peintre de marine et de paysage, lauréat du prix de Rome. Ses œuvres
sont conservées dans nombre de musées dont le musée national du Château de Versailles.
Marie-Léopoldine de Habsbourg-Lorraine (1797-1826), archiduchesse d'Autriche, fut la première impératrice du Brésil, sous le
prénom de Léopoldine. Elle était la fille de François Ier de Habsbourg-Lorraine, empereur romain germanique (sous le nom de
François II), puis empereur d'Autriche, et de Marie-Thérèse de Bourbon-des-Deux-Siciles. Elle fut, par son mariage avec Pierre Ier,
impératrice du Brésil et reine consort de Portugal et des Algarves. Orpheline de mère à dix ans, elle vit en 1810 sa sœur aînée,
Marie-Louise, épouser Napoléon Ier et fut une tante pleine d'attention pour son jeune neveu, Napoléon II. Elle partit en 1817
pour le Brésil, afin d'épouser Pierre de Bragance (1798-1834), fils aîné du roi Jean VI de Portugal et de l'infante Charlotte Joachime
d'Espagne, tous réfugiés au Brésil avec leur cour depuis l'invasion du Portugal par Napoléon Ier en 1807. Elle donna sept enfants à la
couronne impériale brésilienne. En 1822, le Brésil proclama son indépendance et le prince Pierre fut proclamé empereur du Brésil,
tout en restant prince héritier de Portugal. La princesse Léopoldine fut donc proclamée impératrice, jouant un rôle certain dans la
politique de son nouveau pays. Elle fut connue pour avoir favorisé auprès de son époux l'immigration d'origine allemande au Brésil.
Cependant, l'empereur était un homme colérique et il fut un mari peu fidèle. Enceinte pour la huitième fois, l'impératrice décéda
des suites d'une fausse couche. Elle fut d'abord inhumée à Rio de Janeiro au « couvent de Ajuda » puis en 1911 au « couvent de Saint-
Antoine » (Convento de Santo Antônio). En 1954, on transféra définitivement sa dépouille au monument de l'Ipiranga à São Paulo.
À décor travaillé en pointes de diamant ajouré, le centre orné de l’aigle impérial, tête à gauche tenant les foudres, encadré par la devise
« Honneur et Patrie », fixation à épingle basculante et deux crochets latéraux. Cette plaque fit partie des insignes de remplacement
envoyés au souverain brésilien par Napoléon III, empereur des Français.
BEAUTIFUL AND RARE PLATE OF GRAND CROSS OF THE LEGION OF HONOR OF THE EMPEROR PEDRO II OF BRAZIL. THIS PLAQUE
WAS PART OF THE REPLACEMENT BADGES SENT TO THE BRAZILIAN SOVEREIGN BY NAPOLEON III (1852-1870), EMPEROR OF THE
FRENCH.
Argent.
9 x 8,9 cm
Poids : 75 g.
Poinçon : de garantie. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Pedro II (1825-1891), empereur du Brésil
- puis par descendance.
Pedro II fut empereur du Brésil de 1841 à 1889. À l’occasion de son couronnement à Rio de Janeiro le 18 juillet 1841, il reçut du dernier roi des Français
(1830-1848), Louis-Philippe Ier, le grand cordon de l’ordre français de la Légion d’honneur. C’est la raison pour laquelle Napoléon III, qui succéda au roi
Louis-Philippe comme président de la République puis comme empereur des Français, lui envoya la plaque de Grand-croix de la Légion d’honneur que
nous présentons aujourd’hui.
172 • FIRMIN & SONS, 1875-1889 173 • FIRMIN & SONS, 1875-1889
PAIRE DE BOUTONS ORNÉS DES ARMOIRIES D'ALLIANCE, EN PAIRE DE BOUTONS ORNÉS DES ARMOIRIES D'ALLIANCE, EN
RELIEF, DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE RELIEF, DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE
DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. ILS ÉTAIENT DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. ILS ÉTAIENT
COUSUS AU PLASTRON DE L’UNIFORME DES OFFICIERS DE COUSUS AUX POIGNETS DE L’UNIFORME DES OFFICIERS DE
GARDE DE LA RÉSIDENCE DU JEUNE COUPLE IMPÉRIAL. GARDE DE LA RÉSIDENCE DU JEUNE COUPLE IMPÉRIAL.
PAIR OF BUTTONS WITH THE ALLIANCE COAT OF ARMS, PAIR OF BUTTONS WITH THE ALLIANCE COAT OF ARMS,
RELIEF, GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABEL RELIEF, GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABEL OF
OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. THEY WERE BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. THEY WERE SEWN
SEWED AT THE PLASTRON OF THE UNIFORM OF GUARDS TO THE HANDLES OF THE UNIFORM OF GUARDS OFFICERS OF
OFFICERS OF THE RESIDENCE OF THE YOUNG IMPERIAL THE RESIDENCE OF THE YOUNG IMPERIAL COUPLE.
COUPLE.
Argent.
Argent. Diam. : 18 mm
Diam. : 28 mm Marques : de la manufacture anglaise Firmin & Sons Ld. 153.
Marques : de la manufacture anglaise Firmin & Sons. Ld. 153. 100 / 150 €
100 / 150 €
Provenance :
Provenance : - commandés en 1864 pour le mariage du prince Gaston d'Orléans,
- commandés en 1864 pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil
comte d'Eu, avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil - puis par descendance.
- puis par descendance.
Petit panier en soie brodé aux armoiries impériales du Brésil dans un encadrement sous verre.
H. 36 cm ; L. 27,5 cm 200 / 300 €
Provenance :
- Isabelle de Bragance (1846-1921), princesse impériale du Brésil et comtesse d'Eu
- son fils aîné, le prince Pierre d'Orléans-Bragance (1875-1940), prétendant au trône impérial du Brésil
- son fils aîné, le prince Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (1913-2007), prétendant au trône impérial du Brésil
- puis par descendance
Isabelle de Bragance (1846-1921), était la fille aînée de l'empereur Pedro II du Brésil, en 1864 elle épousa un petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, le prince
Gaston d'Orléans comte d'Eu. Le couple eut quatre enfants. En l'absence de son père, la princesse Isabelle du Brésil fut régente du Brésil à trois reprises en
1872, 1877 et 1888. Ce fut lors de cette dernière régence que la fille de l'empereur Pedro II du Brésil signa l'abolition de l'esclavage, lui valant d'être appelée
pour la postérité : Isabel a Redentora (Isabelle la Rédemptrice). En 1889, la révolution brésilienne engendrait la chute de l'Empire et l'exil de la famille
impériale en Europe. La princesse Isabelle passa le reste de sa vie à se battre pour la libération des esclaves dans le monde entier, créant des « Villages
de Liberté » en Afrique et soutenant sans relâche les congrès anti-esclavagistes.
Provenance :
- Isabelle de Bragance (1846-1921), princesse impériale du Brésil et comtesse d'Eu
- son fils aîné, le prince Pierre d'Orléans-Bragance (1875-1940), prétendant du trône impérial du Brésil
- son fils aîné, le prince Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (1913-2007), prétendant du trône impérial du Brésil
- puis par descendance
Isabelle de Bragance (1846-1921), était la fille aînée de l'empereur Pedro II du Brésil, en 1864 elle épousa un petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, le prince
Gaston d'Orléans comte d'Eu. Le couple eut quatre enfants. En l'absence de son père, la princesse Isabelle du Brésil fut régente du Brésil à trois reprises en
1872, 1877 et 1888. Ce fut lors de cette dernière régence que la fille de l'empereur Pedro II du Brésil signa l'abolition de l'esclavage, lui valant d'être appelée
pour la postérité : Isabel a Redentora (Isabelle la Rédemptrice). En 1889, la révolution brésilienne engendrait la chute de l'Empire et l'exil de la famille
impériale en Europe. La princesse Isabelle passa le reste de sa vie à se battre pour la libération des esclaves dans le monde entier, créant des « Villages
de Liberté » en Afrique et soutenant sans relâche les congrès anti-esclavagistes.
Provenance :
- Luisa-Fernanda de Bourbon (1832-1897), infante d'Espagne
- sa fille, Isabelle d'Orléans-Bourbon (1848-1919), comtesse de Paris
- sa fille, Louise d'Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles
- sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.
INFANT CARLOS OF SPAIN (1818-1861), COUNT OF MONTEMOLIN AND CARLIST PRETENDANT TO THE THRONE OF SPAIN, PAINTED
BY JOSEFA MURILLO Y BRAVO DE VELA, OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED 1859. FROM THE COLLECTION OF MARIA ISABEL
GONZALEZ DE OLANETA Y IBARRETA (1895-1958) IIIrd MARCHIONESS OF VALDETERRAZO AND DUCHESS OF MONTPENSIER.
Argent
L. : 29 cm
Poids : 257 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849).
Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).
Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).
Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).
Notre portrait a été examiné par la Fondation Làszló, qui l’a authentifié et inscrit dans le catalogue raisonné des œuvres exécutées par l’artiste.
Après les portraits du roi Fouad Ier d’Égypte et de son fils, le prince Farouk, notre tableau est, à notre connaissance, la troisième et dernière œuvre de
Làszló parvenue jusqu’à nous qui témoigne du séjour de l’artiste à la cour d’Égypte, au Caire en 1929, où il reçut nombre de commandes de la famille
royale et de son entourage proche. Des œuvres qui ont malheureusement aujourd’hui disparu pour la plupart et que notre portrait évoque avec une
éloquence rare par l’importance incontournable de son modèle et la virtuosité de sa facture que l’on peut rapprocher du portrait du roi Manuel II de
Portugal exécuté par Làszló six ans plus tôt en 1923 (voir illustration ci-dessous).
Provenance :
- collection de descendants de Mehmet Ali d’Égypte.
Philip de Làszló (1869-1937) fut le grand portraitiste des rois et des princes dans le
monde pendant l’entre-deux-guerres au XXe siècle, de Buckingham Palace jusqu’au
Proche-Orient, Làszló immortalisa la grandeur et le lustre à jamais disparus des plus
prestigieuses cours royales de son époque. Il passa l'hiver 1929 en Égypte, où il fit les
portraits du roi Fouad et du prince Farouk. De cette période d'activité, ne semblent
parvenus jusqu’à nous que ces deux portraits royaux et celui d'Hassanein Pacha que
nous présentons aujourd’hui. Philipp de Laszlo, le roi Manuel II de Portugal, 1923.
Un certificat n° 2019 XII 10 - 2/2 du comité Majorelle en date du 10 décembre 2019 sera remis à l'acquéreur.
Provenance :
- Léopold de Saxe-Cobourg (1790-1865), prince consort de Grande-Bretagne puis roi des Belges
- son fils, Philippe (1837-1905), comte de Flandre
- sa fille, Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
- sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Aquarelle
H. 35,7 cm ; L. 26 cm
Annotée à la plume sur le montage : Salon-bureau de S.A.R. Mme la Comtesse
de Flandre au Palais de Flandre à Bruxelles peint par la Comtesse L d’Yve de
Bavay. 100 / 150 €
Provenance :
- Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912), comtesse de Flandre
- Sa fille, Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- Sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)
H. : 69,5 cm ; L. : 47,5 cm
Boute, photographe du roi à Bruxelles, H. Bertels, Editeur, 7 rue de la Gaité, Bruxelles-Midi.
Tirages signés par les souverains belges.
Encadrés. 300 / 500 €
Albert Ier (1875-1934), prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-
Gotha et roi des Belges (1909-1934), fils du comte de Flandre et frère de la
duchesse de Vendôme, il succéda à son oncle, le roi Léopold II. À partir de la
Première Guerre mondiale, il fut surnommé le Roi Soldat ou le Roi Chevalier.
Passionné d'alpinisme, il décéda dans un accident d’escalade à Marche-les-Dames,
le 17 février 1934. Il avait épousé la duchesse Elisabeth en Bavière, rencontrée lors
de l’enterrement de la duchesse d’Alençon à Paris, en 1897. Le couple eut pour
enfants, le futur roi Léopold III et le prince Charles de Belgique, comte de Flandre,
qui devint Régent du Royaume de Belgique, puis Marie-José qui fut la dernière
reine d’Italie.
Plâtre vernissé.
L'ensemble est contenu dans un coffret. 80 / 120 €
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019)
HOMMAGE
DE MONSIEUR LE DUC DE LÉVIS-MIREPOIX
À SA COUSINE HENRYANE DE CHAPONAY (1924-2019)
L'affection qui me lie à Henryane est très forte, mon épouse et moi-même avons toujours eu et garderons une place
spéciale dans nos cœurs pour Henryane.
Elle était à mille lieues de toute ostentation. Mais elle était qui elle était. Elle était avant tout un Être Humain remarquable.
Une vraie aristocrate aussi.
Une personne remarquable par sa fidélité à ses valeurs et principes, par sa totale générosité et par la chaleur sans artifice
des liens humains qu'elle n'a cessé de tisser tout au long de sa vie. Un cœur immense au service de l'amélioration de notre
humaine condition.
Lévis-Mirepoix
DR. reproduction interdite.
Antoine de Chaponay (1816-1889), marquis de Chaponay-Morancé, et Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909) se sont
mariés le 30 juillet 1850. On leur doit la construction par Viollet-le-Duc du château de La Flachère à Saint-Vérand, dans la région
lyonnaise du Rhône, à proximité du Dauphiné, d’où était originaire la famille de Chaponay. Le couple eut deux fils : François Pierre
(1851-1941) et Jean Humbert (1852-1896). L’aîné épousa Constance Schneider (1865-1935). Ils étaient les grands-parents paternels
d’Henryane de Chaponay (1924-2019).
PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - EIGHTY-FOUR
PIECES FOR TWELVE SETTINGS.
PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - SIXTY PIECES FOR
TWELVE SETTINGS.
PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - NINETEEN PIECES
FOR FOUR SETTINGS.
PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - THIRTY PIECES
FOR SIX SETTINGS.
PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - SIX PIECES FOR
SIX SETTINGS.
Provenance :
- Louis d’Orléans (1814-1996), duc de Nemours
- puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de
Chaponay (1924-2019).
202 • Pierre-Adrien GUICHARD, circa 1850 Antoine de Chaponay (1816-1889), marquis de Chaponay-Morancé, et
TABATIÈRE EN ARGENT DES MARQUIS DE CHAPONAY. Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909) se sont mariés
à encadrement rocaille de rinceaux de feuilles d’acanthe. le 30 juillet 1850. On leur doit la construction par Viollet-le-Duc du
château de Laflachère à Saint-Vérand, dans la région lyonnaise du Rhône,
H. : 1,2 cm ; L. : 8,1 cm ; larg. : 4,3 cm à proximité du Dauphiné, d'où était originaire la famille de Chaponay. Le
Poids : 68 g. couple eut deux fils : François Pierre (1851-1941) et Jean Humbert (1852-
1896). L'aîné épousa Constance Schneider (1865-1935), ils étaient les
Poinçons : de garantie et de maître orfèvre pour Pierre-Adrien
grands-parents paternels d'Henryane de Chaponay (1924-2019).
Guichard, spécialiste parisien de la tabatière.
On y joint :
- une boîte à pilules en verre et or, ornée de la C répétée trois 203 • TRAVAIL ÉTRANGER, seconde moitié du XIXe siècle
sur le couvercle pour « Chaponay » (poinçons de garantie et de UNE BOÎTE À CARTES DE VISITES EN BOIS LAQUÉ ORNÉE
maître non identifié) D’UNE MINIATURE ORIENTALE, SOUVENIR DE VOYAGES DU
- une cuillère de mariage, en argent (poinçon étranger non PRINCE FERDINAND D’ORLÉANS, DUC D’ALENÇON.
lisible) gravée au dos du cuilleron des initiales : TM & ST
H. : 1,5 cm ; L. : 8,8 cm ; larg. : 6,3 cm
(poinçon étranger ?). 300 / 500 €
203
204 • CARDIEL, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle 205 • TRAVAIL BELGE, 1896
VIERGE DEL PILAR. BOÎTE À PILULES AUX ARMOIRIES D’ALLIANCE DU PRINCE
EMMANUEL D’ORLÉANS, DUC DE VENDÔME, ET DE LA
En argent et argent doré. PRINCESSE HENRIETTE DE BELGIQUE.
H. : 59,4 cm Peintes sur le couvercle, dans un cartouche à bordure dorée et
Poids brut : 1344 g. 300 / 500 € fond noir au blason répété des Orléans, le tout sur un fond vert,
l’intérieur étant peint en rouge.
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
Bois peint.
- leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
- sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019). H. : 2,9 cm ; L. : 7,6 cm ; larg. : 4,5 cm 200 / 300 €
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, et Henriette de
Belgique (1870-1948)
- leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
- sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
205
200 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
156
Provenance :
- Antoine de Chaponay (1816-1899), marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
- leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
- son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
- leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
L’ordre de Notre-Dame-du-Chardon fut institué en 1370, à Moulins, par Louis II, duc de Bourbon, « en l’honneur de Dieu et de la Vierge immaculée », à
l’occasion de son mariage avec Anne, fille de Béraud II, dauphin d’Auvergne. On l'appela aussi « ordre de Bourbon ”, à cause de son fondateur, et « ordre de
l’Espérance », parce que les chevaliers portaient une ceinture sur laquelle le mot « espérance » était brodé. Il se composait de vingt-six gentilshommes
qui devaient s’être distingués par leur bravoure et être sans reproche. Le duc de Bourbon était le souverain de l’ordre.
Il n'eut qu'une existence très courte.
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
157
Provenance :
- Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
- leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Louis Leroy & Cie : en 1879, Casimir Halley Desfontaines, propriétaire de l’entreprise d’horlogerie Leroy, fondée au XVIIIe siècle, et horloger de la reine
Victoria depuis 1863, engage à Londres le jeune Louis Leroy, horloger déjà confirmé âgé d'à peine 20 ans, dont le père, horloger de la marine, est un
illustre fabricant de chronomètres. L'arrivée du jeune homme marquera le début de la période d'excellence absolue de la marque. En 1888, après la mort
de Casimir, son fils reprend l'affaire et Louis Leroy devient son associé avant de passer seul maître à bord en 1889 et de transformer la raison sociale
en « L. Leroy & Cie, ancienne maison Le Roy & Fils ». Louis Leroy voyage beaucoup ; il découvre que les pièces d'horlogerie créées en Suisse surpassent
désormais les productions françaises, raison pour laquelle il collabore avec des ateliers de la vallée de Joux à qui il achète ébauches, échappements et
parfois même des mécanismes complets qui seront ensuite décorés, assemblés et réglés à Paris. En 1892, pour se rapprocher de ses fournisseurs, il ouvre
à Besançon les « Ateliers L. Leroy ». Besançon est le cœur et l'âme de l'industrie horlogère française, et qui plus est, elle vient d'inaugurer l'Observatoire
national et son service de certification chronométrique. En 1899, L. Leroy & Cie installe ateliers et magasin au 7, boulevard de la Madeleine. La Maison
peut compter sur une clientèle riche, fidèle et prestigieuse qui soutient son extraordinaire développement pendant toute la première moitié du XXe s.
Têtes couronnées, artistes, industriels, hommes politiques, philosophes et aventuriers sont ce que l'on appellerait aujourd'hui des aficionados de la
marque : Franklin D. Roosevelt, Alfred Nobel, Antoine de Saint-Exupéry, Lindbergh, Louis Renault et Ettore Bugatti, Chopin, Strauss et Wagner, Georges
Sand, Musset, Marcel Proust, Henri Matisse… 1900 est une année prépondérante pour Louis Leroy, qui présente la Leroy 01. Grand Prix de l'Exposition
universelle de Paris, véritable icône planétaire, cette montre unique restera la référence absolue en matière d'horlogerie ultra compliquée jusqu'en 1989,
date à laquelle Patek Philippe produit son Calibre 89. La Leroy 01 abrite un mouvement composé de 975 pièces assemblées sur 4 étages de mécanismes,
offre 27 indications dont 17 concernent directement la mesure du temps, et se présente dans un boîtier en or de 71 mm de diamètre pesant 228 grammes.
L'étonnement international que suscite la Leroy 01 permet à la Maison d'entrevoir son avenir avec sérénité. Devenue référence absolue de l'horlogerie
française de luxe, la marque développe la chronométrie scientifique, marine et militaire, industrielle et sportive. L. Leroy & Cie est nommée « Horloger
de la Marine » et conservera ce titre plus longtemps que n'importe quelle autre marque. En 1957, Leroy invente le « Chronostats », chronomètre de
marine à énergie électrique, qui révolutionne la chronométrie marine. L'horloger ne néglige pas pour autant les montres de poche ou bracelet et dépose
plusieurs brevets liés aux mouvements traditionnels. En 1922, il crée par exemple la première montre-bracelet à remontage automatique. En 1935, Louis
Leroy meurt sans descendants et son frère et associé transfère la boutique au 4, rue du Faubourg-Saint-Honoré, où elle restera le siège de la société
jusque dans les années 1980. À cette date, les héritiers de Léon (décédé en 1961) cèdent la société à un groupe d'investisseurs actifs dans l'horlogerie et
exploitant une manufacture de mouvements dans le Jura suisse. Les activités de développement et de production sont ensuite transférées en Suisse au
début des années 1990.
Métal argenté.
L. : 30,2 cm ; L. : 24,6 cm
Usures à l’argenture au niveau du blason.
On y joint :
- une BOÎTE à cigarettes en argent (poinçons anglais), ornée sur le couvercle d’une scène de chasse à courre peinte (à vue) et sous verre.
H. : 5 cm ; L. : 11 cm ; larg. : 7 cm. Provenance : Emmanuel d’Orléans à Belmont House (UK).
- une BOÎTE à cigarettes en argent (poinçons anglais), intérieur à doublure en bois. H. : 3,2 cm ; L. : 9,1 cm ; larg. : 8,2 cm. Provenance :
Emmanuel d’Orléans à Belmont House (UK).
- une coquille d’escargot en argent pour contenir du tabac.
- une petite pelle à fumeur en métal argenté estampillé par la maison de Dunhill. 200 / 300 €
Provenance :
- S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
- leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
210 • TRAVAIL FRANÇAIS, XIXe siècle 211 • OVERLAY, fin du XIXe siècle
UNE PAIRE DE VASES. PETIT VASE.
De forme Médicis en métal argenté, pouvant être montés en En verre moulé et teinté, à ornementation de feuillages en
lampes. laiton doré
Provenance : Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019). - Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)
211
212 • MILLET, fin du XIXe siècle 213 • TRAVAIL FRANÇAIS, début du XXe siècle
PAIRE DE FLAMBEAUX AUX DAUPHINS DES COLLECTIONS UN CAVALIER MAMELOUK.
DE LA PRINCESSE HENRIETTE DE BELGIQUE, DUCHESSE DE
VENDÔME, À BELMONT HOUSE. Ancien élément de pendule en bronze patiné et doré.
Bronze doré.
H. : 27,5 cm ; base : 25,9 x 10,9 cm
H. : 17 cm En l'état. 200 / 300 €
Signés : Millet à Paris 200 / 300 €
Provenance :
Provenance : - Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme - sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
213
214 • CANTON, seconde moitié du XIXe siècle 215 • TRAVAIL FRANÇAIS, début du XXe siècle
DEUX ÉLÉPHANTS. UNE BOÎTE À JETONS.
En métal doré et émail, formant piques cierges. De forme rectangulaire et ouvrant sur des compartiments, elle
H. : 20 cm est marquetée de fleurs sur le couvercle.
On y joint deux vide-poches en émail, également de la seconde
moitié du XIXe siècle (15,5 x 9 cm). 150 / 200 € H. : 10 cm ; L. : 34 cm ; P. : 21,5 cm 40 / 60 €
Provenance : Provenance :
- Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon - Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de - sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Chaponay (1924-2019).
215
206 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
216 • DEYROLLE, 1909.
TROPHÉE DE CHASSE DU DUC DE VENDÔME, PATTE DE CERF
CHASSÉ EN FORÊT DE VIERZON.
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, et son épouse,
Henriette de Belgique (1870-1948)
- leur petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
L'équipage du marquis de Juigné (1901-1914) fut un beau vautrait jusqu'en
1914. En 1919, il fut remonté avec le bouton et la tenue de l'Équipage du
Lude et fut mis dans la voie du chevreuil. Les chiens étaient élevés par
le comte Henri d'Andigné et de race Levesque et Resteau. Le comte fut
associé de 1919 à 1924.
217 • Suiveur d'Alfred de DREUX, XIXe siècle 218 • Suiveur d'Alfred de DREUX, XIXe siècle.
CAVALIER. CAVALIER ET CHEVAUX
A RIDER, CIRCLE OF ALFRED DE DREUX, DRAWING, XIXth A RIDER AND HORSES, CIRCLE OF ALFRED DE DREUX,
CENTURY, FROM THE COLLECTIONS OF MEHEMET ALI OF DRAWING, XIXth CENTURY, FROM THE COLLECTIONS OF
EGYPT. DESCENDANTS OF MEHEMET ALI OF EGYPT.
Provenance : Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali d'Égypte. - Descendance de Mehemet Ali d'Égypte.
221
222 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 224 • TRAVAIL FRANÇAIS, XXe siècle
UN PIED DE LAMPE BLEU CÉLADON. UN PIED DE LAMPE.
De forme ovoïde.
En laiton ajouté.
H. : 37 cm ; diam. : 20 cm 40 / 60 €
H. : 25,5 cm 40 / 60 €
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019). Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Reproduit sur le meuble
223 • CHINE, XXe siècle
PORTE PARAPLUIE.
225 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
Ce porte parapluie à décor au motif de dragon était jadis utilisé UN MIROIR EN BOIS DORÉ.
comme support à chapeau.
H. 58,8 cm ; L. 54 cm 50 / 70 €
Porcelaine.
Provenance :
H. 59,5 cm, diam 24 cm 120 / 150 € - Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
223 225
226 • ANONYME. L'ange des belges. Liège, F. Renard et Frères, 1851. In-4°, 111 pp. neuf gravure dont une en frontispice, reliure d'époque
plein maroquin vert à filets d’encadrement or sur les plats et titre au centre du premier plat, tranche dorée. Ex-libris de la Bibliothèque
de S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. 150 / 200 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
227 • BASNAGE (Henri). Histoire des savans par mons B. Tome VII, 1690 - août 1691, Rotterdam, Reinerleers. In-16, 536 pp., belle reliure
plein veau ornée des armes des marquis de Chaponay sur les plats, dos à nerfs avec titre, mois et année. 200 / 300 €
Provenance :
- Marquis de Chaponay-Morancé
- puis par descendance jusqu'à Henryane de Chaponay (1924-2019).
228 • BELGIQUE (Henriette de) - Duchesse de VENDÔME. La jeunesse de Marie-Amélie, reine des Français, d’après son journal,
publié par S.A.R. la duchesse de Vendôme, princesse de Belgique, Plon, Paris, 1935. Dédié au défunt roi Albert Ier de Belgique, frère de la
duchesse de Vendôme. Exemplaire n°1 des vingt-cinq imprimés sur papier pur fil des papeteries Lafuma à Voiron. In-4°, 291 pp. , reliure
signée Ch. De Samblanx, maroquin bleu doré aux petits fers, orné des
armes d’Orléans au centre du premier plat et des armes de Belgique au
centre du second plat, avec encadrement de filets pointant à fleurs de
lys. Dos à nerfs avec titre et fleurs de lys alternant avec le lion de la
Belgique. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Madame la Duchesse de
Vendôme, Princesse de Belgique. 200 / 300 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
229
230 • BOUSIE (Maxime, comte de). Louisette, comédie en deux actes. Bruxelles, Edmond Deman, libraire, 1895. Un des vingt
exemplaires imprimés sur papier Japon impérial, numéroté : 17. In-4°, 113 pp., reliure plein maroquin olive, orné au centre du premier plat
du chiffre de la duchesse de Vendôme, H sous couronne, dos lisse. Traces d'humidité sur la reliure. 150 / 200 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
231 • BOUSIE (Maxime, comte de). N’est pas sceptique qui veut, comédie
en deux actes. Bruxelles, Edmond Deman, libraire, 1895. Un des vingt
exemplaires imprimés sur papier Japon impérial, numéroté : 19. In-4°, 88 pp.,
reliure pleine peau brune, premier plat au chiffre couronné de la duchesse de
Vendôme, dos lisse avec auteur et titre, dédicace de l'auteur à la duchesse de
Vendôme. Dans son étui. Légers points d’humidité sur le premier plat en bas
à droite. 150 / 200 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
232 • BUFFIN (G. baron). La jeunesse de Léopold Ier, roi des Belges, préface
de Henri Pirenne. Bruxelles, Henri Lamertin, Éditeur, 1914. Tirage spécial
sur grand papier destiné aux membres de la Société des Bibliophiles et
Iconophiles de Belgique. Exemplaire n°2 de la bibliothèque de S.M. le Roi des
Belges, remis à la duchesse de Vendôme par le bibliothécaire du souverain,
comme précisé et signé, au crayon, par ce dernier à l’intérieur de l’ouvrage.
26 gravures doublées. In-4°, 272 pp., reliure demi-peau, maroquin rouge, dos à
nerfs avec auteur et titre. 400 / 600 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
232
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Un autographe du prince de Joinville est annoncé sur la page de titre mais il est absent
car il n’apparaît plus dans la table des matières des fac-similés d’autographes où il est
remplacé par une seconde lettre de la duchesse de Nemours.
234 • DAUDET (Alphonse). Les contes du lundi illustrés de quatorze eaux-fortes originales en couleurs au repérage gravées par Pierre
Brissaud. Paris, Editions d'art Devambez, 1928. Un des trois cents exemplaires imprimés sur vélin d'Arches, numéroté : 81. In-folio, reliure
signée Gonin en plein maroquin rouge, dos lisse avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. Avec son étui.
400 / 600 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
235 • DE LA FONTAINE (Jean). Fables, illustrées par Paul Jouve. Gonin et Cie Éditeur, 1929. Exemplaire sur grand papier, imprimé dans
l’atelier de Philippe Gonin, la décoration a été établie par François Louis Schmied. La gravure sur bois a été exécutée sous la direction
artistique et technique de J-L. Perrichon. Collaborateurs : Dill & Roullet. In-folio, reliure signée Gonin, plein maroquin brun, dos lisse avec
auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. Avec son étui. 300 / 500 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
234
214 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
235
236 • DIMIER (Louis). Douze crayons de François Quesnel 237 • DISNE (Y.). Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Alençon.
provenant des collections Fontette. Supplément à l’Histoire P. Lethielleux Libraire-éditeur, Paris, 1911. Un des trente
de la peinture de portrait en France au XVIe siècle. Paris et exemplaires imprimés sur papier Japon impérial et numéroté : 11,
Bruxelles, G. Van Oest et Cie, 1927. In-4°, 13 pp., six planches, dédié à S.A.R. le prince Emmanuel d’Orléans duc de Vendôme.
reliure signée par Yseux Sc de Thierry-Simier en veau marbré, In-8, 270 pp., reliure signée Thierry Sc de Petit-Simier, en plein
Plats ornés au centre des armoiries de la princesse Henriette maroquin bleu à filet or, aux armes d'Orléans sur les plats et dos
de Belgique (1876-1948), duchesse de Vendôme, encadrement à à nerfs avec auteur, titre, lieu et date d’édition. Ex-libris de la
filets or et dos à nerfs avec titre. Ex-libris de la Bibliothèque de Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.
S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. 150 / 200 €
200 / 300 €
Provenance :
Provenance : - Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme - sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
237
236
238 • GILLET (Louis). La cathédrale de Chartres, eaux-fortes originales d’Henri Le Riche. Paris, Collection des merveilles d’art du
monde, 1929. Un des vingt exemplaires imprimés sur papier japon blanc nacré numéroté VI, comprenant une suite complète des états,
une eau-forte en couleur, un croquis original signé de l’artiste. In-folio, reliure signée Gonin, plein maroquin rouge, dos lisse avec auteur,
titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. 600 / 800 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- bibliothèque du prince Ferdinand d'Orléans (1844-1910), duc d'Alençon
- de son fils, le prince Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- de sa fille, la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
- de sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)
243 • DUC D'ORLÉANS. Récits de Campagne, publiés par le comte de Paris et le duc de Chartres. Paris, Calmann Lévy, Editeur, 1892.
In-4°, 483 pp. deux cent cinquante gravures sur bois.
Un des trente exemplaires sur papier de Chine, numéroté : 10. Reliure demi-peau bleue, dos fleurdelysé avec auteur et titre.
Épisodes du siège d'Anvers, Journal de l'expédition de Mascara, Journal officiers nommés - 250 gravures sur bois d'après Dauzats,
Decamps, Paul Delaroche, Ingres, Eugène Lami, Raffet, Ary Scheffer, Horace Vernet, Winterhalter, etc - Portrait en frontispice - Deux
cartes dépliantes.
Envoi du duc de Chartres à son parrain, le duc de Nemours.
- NODIER (Charles). Journal de l'expédition des portes de fer. Paris, imprimerie royale, 1844. In-4°, 329 pp. - 1 carte dépliante - 40 planches
hors-texte montées sur chine. Environ 200 vignettes in-texte gravées sur bois. Cartonnage d'éditeur, dos lisse avec titre. Ex-libris de la
Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 200 / 300 €
Provenance :
- Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
- son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)
244 • ORLÉANS (Henri d’). Six mois aux Indes, chasses aux tigres. Paris, Calmann Lévy, 1889. In-12, 388 pp., 2 cartes repliées, reliure
signée Thierry Sc de Petit-Simier, plein maroquin rouge à filets or, dos à nerfs avec auteur, titre, lieu d'édition et date. Envoi de l’auteur
à son oncle, le duc d’Alençon. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 150 / 200 €
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
245 • ORLÉANS (Philippe VIII d’) - Duc d'ORLÉANS. Une expédition de chasse au Népal. Paris, Calmann Lévy, 1892. In-8°, 235 pp., un
des deux cents exemplaires imprimés hors-commerce, numéroté : 154. Reliure demi-maroquin bleu, dos à nerfs avec fleurs de lys, auteur
et titre. Envoi de l'auteur au duc d'Alençon. Ex-libris de S.A.R. le Prince Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme. 300 / 400 €
Provenance :
Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-Sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)
246 • ORLÉANS (Robert D') - Duc de CHARTRES. Souvenirs de voyage, une visite à quelques champs de bataille de la vallée du Rhin.
Dentu, Paris, 1869. In-4°, 201 pp. reliure plein cuir rouge à encadrements de filets or et fleurette aux angles, dos à nerfs avec titre, auteur
et année de parution. Envoi de l’auteur à son oncle et parrain, Louis d’Orléans, duc de Nemours. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme. Traces d’humidité en bas du second plat. 150 / 200 €
Provenance :
- Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
- son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
247 • PRÉVOST (L’abbé). Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, figures de Lelong. Paris, Javal et Bourdeaux, 1927. Un
des cent exemplaires imprimé sur vélin bleuté d’Arches avec, en supplément, une suite en couleurs avec remarques, une suite en une
couleur et un dessin, numérotés de 16 à 90. In-folio, reliure signée Gonin, en plein maroquin bleu orné de deux rubans rouges, dos lisse
avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. 300 / 500 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
250 • TAINE (Henri). Les origines de la France Contemporaine, 11 tomes. 23e édition. Paris, Librairie Hachette et Cie, 1900. In-12°, reliure
demi-peau brune, dos à nerfs avec tomaison, titre et auteur, décor fleurs de lys d’or stylisées. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme dans chaque volume. 150 / 250 €
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
251 • WOLF (Adam). Marie-Christine, archiduchesse d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas. Imprimerie V. Bauvais, Bruxelles, 1881.
Quatre tomes reliés en un volume. In-8, reliure plein maroquin marron, chiffre H couronné, de la duchesse de Vendôme, sur le premier
plat dans l’angle supérieur droit. Tranches dorées. Dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Madame la
Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. Dans son étui. 150 / 200 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
251
222 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
252 • CAHU (Théodore). Richelieu. Paris, Boivin & Cie Éditeur, 1910. Grand in-4°,
reliure percaline verte de l’éditeur, titre et large décor polychrome personnalisé
sur le premier plat, tranches dorées. Couverture et 40 compositions en couleurs
par Maurice Leloir, dont une sur double page. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
270 • BIANCHI DE MÉDICIS (Prince). Anthologie de coiffes et types actuels du Peuple Breton, appliquée à ses origines ethniques. Dessins documentaire
de Noëlie Couillaud. À Saint Brieuc, aux éditions de la Bretagne Touristique. Envoi de l’auteur daté du 25 avril 1925 à la Duchesse de Vendôme. In-4°, reliure
demi-peau, dos à nerfs à compartiments dorés à filets. Tranche dorée. 80 / 120 €
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
En bois doré
H. 34 cm ; L. : 55 cm ; larg. : 46 cm 80 / 120 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)
De style Louis XV en placage de bois de fil et ornementation de bronze doré avec trois tiroirs en ceinture.
H. : 76,5 cm ; L. : 143,5 cm ; P. : 73,5 cm
Quelques accidents au placage. 300 / 500 €
Provenance :
- Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, comtesse de Flandre
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)
275 • TRAVAIL ÉTRANGER, fin du XIXe siècle 276 • TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
TABLE À JEUX. BUREAU D'HENRYANE DE CHAPONAY.
Formant console, en placage de bois fruitiers et à plateau ouvrant À gradin, en noyer teinté acajou et filets de laiton doré, avec
sur un tapis vert. Elle est ornée d’un décor de fleurs peintes. douze tiroirs en façade.
H. : 75 cm ; L. : 90,8 cm ; P. : 45 cm (quelques accidents). H. : 133 cm ; L. : 145, 5 cm ; P. : 79,5 cm 600 / 800 €
200 / 300 €
Provenance :
Provenance : - Henryane de Chaponay (1924-2019).
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- Henryane de Chaponay (1924-2019)
276
277 278
H. : 99,5 cm ; L. : 90 cm ; P. : 23 cm
Provenance :
- Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
H. : 102,2 cm ; L. : 90 cm ; P. : 38 cm
Quelques accidents. 300 / 500 €
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
H. : 84 cm ; L. : 57,5 cm ; P. : 47,5 cm
Manque son bassin en faïence. 60 / 80 €
Provenance :
- Marquis de Chaponay
- puis par descendance.
285 286
Provenance :
- Palais impériaux de la dynastie ottomane.
et
Extraits de l'État des Objets d'Argenture Christofle sortis du Palais d'Eu et envoyés en Angleterre, au roi Louis-Philippe et
à la reine Marie-Amélie, après la révolution de février 1848.
Documents du Fonds Nemours (300APIV) des Archives de la Maison de France, reproduits avec l'autorisation de M. Xavier
Dufestel, exécuteur testamentaire, sa vie durant, pour l'exercice du droit moral portant sur les archives de ce Fonds
historique, légué aux Archives Nationales de France par Madame Henryane de Chaponay (1924-2019). Toute reproduction
interdite.
Adresse / Address
Tél. / Phone
Mob.
Après avoir pris connaissance des conditions de vente et les avoir acceptées, je mandate MALLIÉ-ARCELIN afin d’enchérir pour mon
compte pour les lots suivants et aux limites indiquées en euros.
After reading the terms of sale and have accepted, I mandate MALLIÉ-ARCELIN to bid on my behalf for the following lots and limits
indicated in euros.