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DUFESTEL

EXPERT

Collections royales et impériales

J E UDI 1 2 M A R S 20 2 0
DUFESTEL
EXPERT

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES


Jeudi 12 mars 2020 à 14 heures

Collections historiques de la

Maison Royale de Saxe-Cobourg et Gotha

du Roi Louis Philippe I er au Château d’Eu

des Empereurs du Brésil et des Princes d’Orléans-Bragance

du Roi Umberto II d’Italie

des Sultans Ottomans et des Marquis de Chaponay

SALLE ROSSINI
7 rue Rossini - 75009 Paris
COMMISSAIRE-PRISEUR
Sylvain MALLIÉ-ARCELIN
5 rue Severo - 75014 Paris
Tél. +33 (0)9 82 38 21 86
sma@malliearcelin.com
www.malliearcelin.com

EXPERT EN SOUVENIRS HISTORIQUES


Xavier DUFESTEL
Cabinet d'expertises EstimArt'
4 rue de la Paix - 75002 Paris
Tél. + 33 (0)1 42 60 59 39
info@estimart.fr
www.estimart.fr

Les œuvres sont visibles sur rendez-vous


et sur
www.drouotonline.com et www.invaluable.com

Expositions publiques
Salle Rossini - 7 rue Rossini - 75009 Paris
Mercredi 11 mars 2020 de 11h à 18h
Jeudi 12 mars 2020 de 10h30 à 12h

2 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 3
1  •  Domenico BATTAGLIA, circa 1873 [D’après A.-J. Dubois-Drahonet, circa 1827-1828]
PORTRAITS DES NEUF ENFANTS DU ROI LOUIS-PHILIPPE, DUC D’ORLÉANS PUIS ROI DES FRANÇAIS, ET DE MARIE-AMÉLIE DE
BOURBON-DES-DEUX-SICILES.
Exceptionnelle suite de portraits peints par Domenico Battaglia, d’après la version originale exécutée, vers 1827-1828, par Alexandre-
Jean Dubois-Drahonet et détruite aux deux tiers dans l’incendie du château de Neuilly le 25 février 1848, comme nous le confirme le
relevé des tableaux détruits publié par le comte de Montalivet dans son ouvrage : Le Roi Louis-Philippe, liste civile, publié à Paris en 1851
(voir Annexe 2).
DOMENICO BATTAGLIA, CIRCA 1873 [AFTER A.-J. DUBOIS-DRAHONET, CIRCA 1827-1828]. PORTRAITS OF THE NINE CHILDREN OF
KING LOUIS-PHILIPPE, KING OF THE FRENCH, AND MARIE-AMELIE OF BOURBON OF THE TWO-SICILIES. FROM THE COLLECTION OF
CLEMENTINE OF ORLEANS, PRINCESS OF SAXE-COBURG AND GOTHA.
Exceptional suite of portraits of the children of the French royal couple, from the original version executed around 1827 by Alexandre-
Jean Dubois-Drahonet, and destroyed in the fire at the Château de Neuilly on February 25th, 1848, as confirmed by the list of tables
published by the Count of Montalivet in : Le Roi Louis-Philippe, civil list, published in Paris, 1851 (see Annex 2).
Huiles sur bois.
Dimensions de chaque portrait : H. : 34,5 cm ; L. : 26,5 cm
Dimensions de chacun des trois cadres contenant trois portraits : H. : 56 cm ; L. : 106,8 cm
Sept portraits sont signés : D. Battaglia
Chaque enfant est identifié sur le cadre.  10 000 / 15 000 €
Comme on peut le voir, d’après le comte de Montalivet, seuls deux portraits de la version originale, par Dubois-Drahonet, auraient survécu, ceux de la
princesse Marie d’Orléans et du prince de Joinville. En réalité, ce sont trois d’entre eux qui ont pu être sauvés, il s’agit des portraits du duc de Penthièvre
et de la princesse Marie d’Orléans conservés au musée de Condé à Chantilly et celui du prince de Joinville actuellement dans les collections du musée
de Capodimonte.
Le roi Louis-Philippe était particulièrement attaché aux neuf portraits de ses enfants, tant et si bien qu’il les conservait, sous ses yeux, dans son cabinet
de travail au château de Neuilly. Cela nous est confirmé grâce à une aquarelle exécutée en 1845 par James Robert qui représente le souverain assis à son
bureau avec face à lui la suite des portraits de ses neuf enfants par Dubois-Drahonet. Provenant des collections du roi Louis-Philippe, cette aquarelle est
désormais conservée au Cooper-Hewitt, Smithsonian Design Museum, New York (voir illustration ci-dessous).
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la princesse Clémentine, elle-même représentée parmi ces neuf portraits, ait souhaité commander à Domenico
Battaglia, qu’elle a vraisemblablement connu lors son passage à Vienne en 1873, la suite complète de ces portraits qu’elle avait bien connus dans le cabinet
de travail de son père et qu’elle savait à jamais détruite.
La suite de ces neuf portraits est, aujourd’hui, le seul témoignage parvenu jusqu’à nous qui permet de découvrir l’iconographie, totalement inédite, des
six portraits détruits dans l’incendie du château de Neuilly en 1848.
Provenance :
-  Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance, la maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Domenico Battaglia était un peintre napolitain qui fut primé à l’exposition universelle de Vienne en 1873.

James Roberts, Le Cabinet de travail du roi Louis-Philippe au château Comte de Montalivet, Le Roi Louis-Philippe, liste civile,
de Neuilly, 1845, aquarelle et gouache sur papier, collection Thaw, Nouvelle Édition, Paris, Michel Lévy Éditeurs, 1851,
2007-27-37, Cooper-Hewitt, Smithsonian Design Museum, New York. pièces annexes, p. 356.

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8  MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 10 novembre 2017  -  Hôtel Le Meurice
PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE

PAR JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS circa 1834

COMMANDÉ PAR

LOUIS-PHILIPPE I er, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-1848).

Peu connu, ce service d’orfèvrerie en usage dans les différentes résidences du dernier roi des
Français, dont le château d’Eu*, témoigne par la gravure au revers de chaque pièce du chiffre de
Louis-Philippe Ier sous couronne des hésitations du nouveau monarque à s’affirmer en tant que
souverain mais également de choix héraldiques faits au début de son règne qui ne perdureront
pas. Les armoiries du roi Louis-Philippe remplaceront sur l’argenterie son monogramme, qui ornera
désormais les services de porcelaine et les livres.

Jacques-Augustin Gandais fonda à Paris sa manufacture d’orfèvrerie en 1819. Spécialisé dans la production du métal doublé ou
plaqué argent, il porta en France cette technique venue d’Angleterre à un si haut degré d’excellence et d’innovation qu’il en devint
la figure de proue. Les services d’orfèvrerie qu’il exécuta firent, par leur qualité, la renommée du métal doublé argent en France.
Gandais recouvrait de bandes d’argent pur le cuivre des parties saillantes de ses modèles afin de contrer leur usure, tout comme
il exécutait en argent massif les pieds et autres ornements rapportés sur ses pièces. En 1834, le brevet d’orfèvre-plaqueur du roi
lui fut décerné par Louis-Philippe Ier, qui le fit également chevalier de la Légion d’honneur. Le jury de l’exposition des produits de
l’industrie lui décerna en 1834 et 1844 la médaille d’argent, et la société d’encouragement pour l’industrie nationale, une médaille
d’argent et d’or. Installé dans les galeries du Palais-Royal, Gandais livra également sa production dans d’autres cours d’Europe,
comme celle de la reine Maria II da Gloria de Portugal.

* Marque EU – pour le château d’Eu – relevée sur un plat d’une paire présentée sur le site de ventes en ligne : Expertissim, réf. : 2011070222.

Provenance :
— Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
— sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
— puis par descendance.
2 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
SIX ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 27,3 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier, au dos de chaque assiette. 1 200 / 1 500 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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3 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
QUATRE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

FOUR ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 27,3 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier, au dos de chaque assiette. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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4 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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5 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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6 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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7 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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8 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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9 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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10 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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11 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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12 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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13 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
DOUZE ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

TWELVE ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (2), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 800 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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14 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
SIX ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 000 / 1 500 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

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15 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
SIX ASSIETTES PLATES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravées au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

SIX ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS (4), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 1 200 / 1 500 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 23


16 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
ASSIETTE PLATE DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-
1848).
Gravée au revers des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PLATE IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVERSMITH SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 25,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 120 / 150 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

24 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 - Hôtel Le Meurice


17

17  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 18  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED VEGETABLE COVERED A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PAIR OF VEGETABLE


COVERED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-
DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN
AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE
GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY
ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-
LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent Métal doublé argent
Diam. : 31,8 cm  400 / 600 € Diam. : 31,8 cm 400 / 600 €
Provenance : Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français -  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha -  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

18

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 25


19

19  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 20  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PAIR OF VEGETABLE A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PAIR OF VEGETABLE


COVERED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES- COVERED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-
AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE
ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830- ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-
1848). 1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent Métal doublé argent
Diam. : 31,8 cm Diam. : 31,8 cm
Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. Louis-Philippe Ier.
Une poignée restaurée. 400 / 600 € Une poignée restaurée. 400 / 600 €
Provenance : Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français -  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha -  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

20

26 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


21

21  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 22  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE PAIRE DE LÉGUMIERS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PAIR OF VEGETABLE A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED PAIR OF VEGETABLE


COVERED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES- COVERED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-
AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE
ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830- ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-
1848). 1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent Métal doublé argent
Diam. : 31,8 cm L. : 31,8 cm
Marques : estampille de GANDAIS (2), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 400 / 600 € Louis-Philippe Ier.
Provenance : Quelques écrasements au décor, une poignée accidentée.
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français  300 / 400 €
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
Provenance :
-  puis par descendance.
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

22

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 27


23  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
SAUCIÈRE ET SON PLATEAU ADHÉRENT DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI
DES FRANÇAIS (1830-1848).
Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED SAUCE-BOAT AND STAND IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR
THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.
Métal doublé argent
H. : 13 cm ; L. : 27,5 cm ; larg. : 16,8 cm  150 / 200 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

24  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


SAUCIÈRE ET SON PLATEAU ADHÉRENT DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI
DES FRANÇAIS (1830-1848).
Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED SAUCE-BOAT AND STAND IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR
THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.
Métal doublé argent
H. : 13 cm ; L. : 27,5 cm ; larg. : 16,8 cm 150 / 200 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

25  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


SAUCIÈRE ET SON PLATEAU ADHÉRENT DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI
DES FRANÇAIS (1830-1848).
Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED SAUCE-BOAT AND STAND IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR
THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.
Métal doublé argent
H. : 13 cm ; L. : 27,5 cm ; larg. : 16,8 cm 150 / 200 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

28 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 29
26  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PLAT ROND DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ
PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-
1848).
Gravé sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISH IN METAL LINED


WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE
FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS
KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
Diam. : 38 cm
Marques  : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 400 / 600 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

27  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE PLATS OVALES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS
(1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.
A PAIR OF ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISHES IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.
Métal doublé argent
L. : 47,5 cm ; larg. : 31,5 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 400 / 600 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

30 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


28 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 29 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
TROIS PLATS DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ IMPORTANT PLAT DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830- COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Ovales et gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, Ovale et gravé sur le fond extérieur des initiales du souverain,
LP sous couronne royale. LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISHES IN METAL LINED A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED DISH IN METAL LINED
WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE
FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS
KING OF THE FRENCH (1830-1848). KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée.


Gandais. Métal doublé argent
Métal doublé argent L. : 97,5 cm ; larg. : 33 cm
Plateau 1 : 44 x 27,5 cm, porte l’estampille de GANDAIS, orfèvre- Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi
plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. Louis-Philippe Ier. 600 / 800 €
Plateau 2 : 47 x 31 cm Provenance :
Plateau 3 : 60 x 28 cm 600 / 800 € - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
Provenance :
- puis par descendance.
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 31


30  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
RARE SOUPIÈRE DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-
1848).
Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED AND COVERED SOUP TUREEN IN METAL LINED WITH SILVER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée.


Métal doublé argent
H. : 29 cm ; L. : 48,5 cm ; larg. : 26,3 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Avec sa doublure. 800 / 1 200 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

32 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 33
31 - 32

31 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.


Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Avec leurs doublures. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

32 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.


Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Marques : estampille de GANDAIS (1), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Avec leurs doublures. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

34 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


33 - 34

33 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures à intérieur doré. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

34 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DOUBLE SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures à intérieur doré. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 35


35  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE PAIR OF SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures.  400 / 600 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

36  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


PAIRE DE SALERONS DOUBLES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE PAIR OF SALT CELLARS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS,
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm
Avec leurs doublures. 400 / 600 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

37  •  Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


SALERON DOUBLE DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-
1848).
Gravé sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER DOUBLE SALT CELLAR, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE
FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais, orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier.
Métal doublé argent
H. : 10,2 cm ; L. : 16,5 cm ; larg. : 9,3 cm 200 / 300 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

36 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


38

38 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 39 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


UNE THÉIÈRE, UN POT À LAIT ET UN SUCRIER DU PREMIER UNE CHOCOLATIÈRE, UN POT À LAIT ET UN SUCRIER DU
SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-
EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-1848). PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES FRANÇAIS (1830-1848).
Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravés sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.

ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED TEAPOT, MILK ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED CHOCOLATE
JUG AND SUGAR-BOWL, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, JUG, MILK JUG AND SUGAR-BOWL, BY JACQUES-AUGUSTIN
FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS- GANDAIS, FOR THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY
PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848). LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent, doré à l’intérieur pour le pot à lait et le Métal doublé argent, doré à l’intérieur pour le pot à lait et le
sucrier. sucrier.
H. : 13,3 cm ; L. : 31 cm ; larg. : 19,2 cm (théière avec poignée en H. : 14,4 cm ; L. : 25,5 cm ; larg. : 10 cm (chocolatière avec poignée
ébène) en ébène)
H. : 12 cm ; L. : 17,3 cm ; larg. : 9,4 cm (pot à lait avec poignée en H. : 12 cm ; L. : 17,3 cm ; larg. : 9,3 cm (pot à lait avec poignée en
ébène) ébène)
H. : 9 cm ; L. : 23,4 cm ; larg. : 16 cm (sucrier) H. : 9,2 cm ; L. : 23,7 cm ; larg. : 16,3 cm (sucrier)
Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS (3), orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 600 / 800 € Louis-Philippe Ier. 600 / 800 €
Provenance : Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha - sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance. - puis par descendance.

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MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 37


40 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834
PAIRE DE COUPES SUR PIÉDOUCHES DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848).
Gravées sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER PAIR OF DESSERT STANDS, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR
THE FIRST SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING OF THE FRENCH (1830-1848).

Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Gandais.


Métal doublé argent
H. : 12 cm ; diam. : 24,2 cm
Marques : estampille de GANDAIS (2), orfèvre-plaqueur du roi Louis-Philippe Ier. 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance.

38 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


41 42

41 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834 42 • Jacques-Augustin GANDAIS, circa 1834


UNE TIMBALE DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE UNE TIMBALE DU PREMIER SERVICE D’ORFÈVRERIE
COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES COMMANDÉ PAR LOUIS-PHILIPPE Ier, EN TANT QUE ROI DES
FRANÇAIS (1830-1848). FRANÇAIS (1830-1848).
Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous Gravée sur le fond extérieur des initiales du souverain, LP sous
couronne royale. couronne royale.

A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED METAL LINED WITH SILVER
BEAKER, BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST BEAKER BY JACQUES-AUGUSTIN GANDAIS, FOR THE FIRST
SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING SILVER TABLE SERVICE ORDERED BY LOUIS-PHILIPPE I, AS KING
OF THE FRENCH (1830-1848). OF THE FRENCH (1830-1848).
Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de Modèle à bordure côtelée caractéristique de la production de
Gandais. Gandais.
Métal doublé argent, doré à l’intérieur. Métal doublé argent, doré à l’intérieur.
H. : 8,3 cm ; diam. : 7,9 cm H. : 8,3 cm ; diam. : 7,9 cm
Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi Marques : estampille de GANDAIS, orfèvre-plaqueur du roi
Louis-Philippe Ier. 120 / 150 € Louis-Philippe Ier. 120 / 150 €
Provenance : Provenance :
- Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français - Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
- sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha - sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
- puis par descendance. - puis par descendance

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 39


Ferdinand et Marie-Louise de Bulgarie, le jour de leur mariage en 1893.

40 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


.SERVICE DE TABLE

DE FERDINAND DE SAXE-COBOURG ET GOTHA,

PRINCE DE BULGARIE (1887-1908)

PUIS ROI DES BULGARES (1908-1918)

Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris III, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 41


43  •  Jules ROCHER, circa 1887 44  •  Jules ROCHER, circa 1887
SIX GRANDES ASSIETTES PLATES DU SERVICE DE TABLE DE SIX ASSIETTES PLATES À DESSERT DU SERVICE DE TABLE DE
FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES. FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie. Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

SIX FRENCH SILVER-PLATED PLATES, BULGARIAN CROWN SIX FRENCH SILVER-PLATED DESSERT PLATES, BULGARIAN
ENGRAVED,  BY JULES ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE CROWN ENGRAVED, BY JULES ROCHER, PARIS, CIRCA 1887,
FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF
BULGARIANS. THE BULGARIANS.

Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de
table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis- table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-
Philippe Ier, dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16. Philippe Ier, dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté. Métal argenté.
Diam. : 25,3 cm Diam. : 21,9 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 € Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance : Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie -  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

42 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


45  •  Jules ROCHER, circa 1887
DOUZE ASSIETTES PLATES À FROMAGE OU DE PRÉSENTATION POUR COUPE À SORBET DU SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier,
PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

TWELVE SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES
ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.

Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (10) 600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 43


46  •  Jules ROCHER, circa 1887
SIX ASSIETTES PLATES À FROMAGE OU DE PRÉSENTATION POUR COUPE À SORBET DU SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE
DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

SIX SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES ROCHER,
PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.

Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (3) 600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

44 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


47  •  Jules ROCHER, circa 1887
PAIRE D’ASSIETTES PLATES À FROMAGE OU DE PRÉSENTATION POUR COUPE À SORBET DU SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier,
PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

A PAIR OF SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY JULES
ROCHER, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.

Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 45


48  •  Jules ROCHER, circa 1887
ASSIETTE PLATE À FROMAGE OU DE PRÉSENTATION POUR COUPE À SORBET DU SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE
BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES.
Gravée de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

A SILVER-PLATED CHEESE PLATES OR PRESENTATION PLATES FOR SORBET CUP, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,BY JULES ROCHER,
PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS.

Modèle à bordure côtelée reprenant le dessin du service de table commandé, en 1834, par son grand-père maternel Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français, et présenté lots 2 à 16.
Métal argenté.
Diam. : 18,8 cm
Poinçon : de l’orfèvre Jules Rocher (1884-1923) 600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

46 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


SERVICE À ENTREMETS

DE FERDINAND DE SAXE-COBOURG ET GOTHA,

PRINCE DE BULGARIE (1887-1908)

PUIS ROI DES BULGARES (1908-1918)

Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 47


49  •  CHRISTOFLE, circa 1887
RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES – SOIXANTE-
TREIZE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,  BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SEVENTY-THREE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés.


Métal argenté et doré (intérieur des cuillerons des cuillères à œuf).
Marques : poinçon et estampille du fabricant d’orfèvrerie CHRISTOFLE sur les cuillères à œuf. Estampille PARIS sur la lame des couteaux.
-  Douze cuillères à œuf, L. : 13 cm
-  Douze cuillères, L. : 18,7 cm
-  Douze fourchettes, L. : 18,5 cm
-  Douze couteaux, L. : 20,5 cm
-  Douze petites cuillères, L. : 14,1 cm
-  Douze petites fourchettes, L. : 14,3 cm
-  Une cuillère à saupoudrer, L. : 21,9 cm (non reproduite) 800 / 1 000 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

48 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 49
50  •  CHRISTOFLE, circa 1887
RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES – SOIXANTE-
ET-UNE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,  BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIXTY-ONE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés.


Marques : estampille PARIS sur la lame des couteaux.
-  Douze cuillères, L. : 18,7 cm
-  Douze fourchettes, L. : 18,5 cm
-  Douze couteaux, L. : 20,5 cm
-  Douze petites cuillères, L. : 14,1 cm
-  Douze petites fourchettes, L. : 14,3 cm
-  Une cuillère à saupoudrer, L. : 21,9 cm 600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

51  •  CHRISTOFLE, circa 1887


RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES – SOIXANTE
PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,  BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIXTY PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés.


Métal argenté.
Marques : estampille PARIS sur neuf lames de couteau.
-  Douze cuillères, L. : 18,7 cm
-  Douze fourchettes, L. : 18,5 cm
-  Douze couteaux, L. : 20,5 cm
-  Douze petites cuillères, L. : 14,1 cm
-  Douze petites fourchettes, L. : 14,3 cm  600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.
Voir reproduction ci-contre

50 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 51
52  •  CHRISTOFLE, circa 1887
RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES – DOUZE
PIÈCES POUR DEUX CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED,  BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE FOR
FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. TWELVE PIECES FOR TWO SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés.


Métal argenté et doré (intérieurs des cuillerons des cuillères à œuf).
Marques : poinçon et estampille du fabricant d’orfèvrerie CHRISTOFLE sur les cuillères à œuf. Estampille PARIS sur la lame des couteaux.
-  Deux cuillères à œuf, L. : 13 cm
-  Deux cuillères, L. : 18,7 cm
-  Deux fourchettes, L. : 18,5 cm
-  Deux couteaux, L. : 20,5 cm
-  Deux petites cuillères, L. : 14,1 cm
-  Deux petites fourchettes, L. : 14,3 cm  120 / 150 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

52 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


53

53  •  CHRISTOFLE, circa 1887 54  •  CHRISTOFLE, circa 1887


RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE
FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES BULGARES
– DIX-HUIT PIÈCES POUR SIX CONVIVES. – DOUZE PIÈCES POUR SIX CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie. Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN
CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1887, MADE
FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE
BULGARIANS. EIGHTEEN PIECES FOR SIX SETTINGS. BULGARIANS. TWELVE PIECES FOR SIX SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés. Modèle à filets et contours chantournés.


Métal argenté. Métal argenté.
Marques : estampille PARIS sur la lame de couteaux. Marques : estampille PARIS sur la lame de couteaux.
-  Six fourchettes, L. : 18,5 cm -  Six couteaux, L. : 20,5 cm
-  Six couteaux, L. : 20,5 cm -  Six petites fourchettes, L. : 14,3 cm 120 / 150 €
-  Six petites fourchettes, L. : 14,3 cm 180 / 220 € Provenance :
Provenance : -  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) -  puis par descendance.
-  puis par descendance.

54

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 53


55  •  CHRISTOFLE, circa 1887
RARE PARTIE DE SERVICE À ENTREMETS DE LA TABLE DE FERDINAND Ier, PRINCE DE BULGARIE PUIS ROI DES
BULGARES – SIX PIÈCES POUR DEUX CONVIVES.
Gravées de la couronne de Ferdinand Ier de Bulgarie.

RARE FRENCH SILVER-PLATED DESSERT SERVICE, BULGARIAN CROWN ENGRAVED, BY CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1887, MADE FOR FERDINAND I, PRINCE OF BULGARIA AND KING OF THE BULGARIANS. SIX PIECES FOR TWO
SETTINGS.

Modèle à filets et contours chantournés.


Métal argenté et doré (intérieurs des cuillerons des cuillères à œuf).
Marques : poinçon et estampille du fabricant d’orfèvrerie CHRISTOFLE sur les cuillères à œuf. Estampille PARIS
sur une lame de couteau.
-  Deux cuillères à œuf, L. : 13 cm
-  Deux couteaux, L. : 20,5 cm
-  Deux petites fourchettes, L. : 14,3 cm  60 / 80 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

54 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MÉNAGÈRE EN ARGENT

AUX ARMOIRIES D’ALLIANCE

DE FERDINAND I er DE BULGARIE

ET DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME

Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948) était le fils cadet du prince Auguste de Saxe-Cobourg et de la princesse
Clémentine d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe Ier. Il devint prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom
de Ferdinand Ier. Il épousa en premières noces, la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1893). Le couple eut quatre enfants,
Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège. Devenu veuf dès 1899, il se remaria en 1908 avec la princesse Éléonore de Reuss-Köstritz (1908),
union demeurée sans postérité. Intelligent, fin et cultivé, Ferdinand Ier de Bulgarie se passionnait pour l’écriture, la botanique,
l’entomologie et la philatélie, mais également pour les trains et leur conduite. Il fut contraint d’abdiquer en faveur de son fils,
Boris III, après avoir été vaincu par l’armée d’Orient en 1918. Le roi Ferdinand de Bulgarie s’éteignit à Cobourg en 1948, brisé par
la chute de la monarchie bulgare (1946) et le chagrin d’avoir vécu, au crépuscule de son existence, le décès de son fils aîné, le roi
Boris, survenu en 1943 après avoir rencontré le chancelier Adolph Hitler, puis la mort de son second fils, Cyrille, exécuté en 1945
par les communistes alors qu’il assurait la régence pour son neveu, S.M. le roi Siméon II, âgé de seulement sept ans.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 55


56 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – QUATRE-VINGT-CINQ PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Douze fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
- Une cuillère à crème, L. : 20,2 cm
Poids net total : 2 939,09 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
- Douze fourchettes à entremets, L. : 20,6 cm
- Douze couteaux à entremets, L. : 21,7 cm
- Douze fourchettes à melon, L. : 21,4 cm
Poids brut total : 3 468,24 g. 3 000 / 4 000 €

Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

56 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


57 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – QUATRE-VINGT-CINQ PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Douze fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
- Une cuillère à crème, L. : 20,1 cm
Poids net total : 2 935,98 g.
- Douze couteaux de table, L. 25,7 cm
- Douze fourchettes à entremets, L. : 20,6 cm
- Douze couteaux à entremets, L. : 21,7 cm
- Douze fourchettes à melon, L. : 21,4 cm
Poids brut total : 3 452,54 g. 3 000 / 4 000 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 57


58 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – QUATRE-VINGT CINQ PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTY-FIVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Douze fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
- Une cuillère à crème, L. : 20,2 cm
Poids net total : 2 930,70 g.
- Douze couteaux de table, L. 25,7 cm
- Douze fourchettes à entremets, L. : 20,6 cm
- Douze couteaux à entremets, L. : 21,7 cm
- Douze fourchettes à melon, L. : 21,4 cm
Poids brut total : 3 473,33 g. 3 000 / 4 000 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

58 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


59 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – QUARANTE-NEUF PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. FORTY-NINE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Douze fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
- Une cuillère à crème, L. : 20,1 cm
Poids net total : 2 939,89 g.
- Douze couteaux de table, L. 25,7 cm
Poids brut total : 1 144,27 g. 1 500 / 2 500 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 59


60 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – QUARANTE-NEUF PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. FOURTY-NINE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Six cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Six fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Six fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
- Une cuillère à crème, L. : 20,2 cm
Poids net total : 1 535,32 g.
- Six couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 570,63 g. 1 500 / 2 500 €

Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

60 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


61 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 235,66 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 158,77 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 61


62 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme - d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 244,48 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 147,53 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

62 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


63 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 236,24 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 140,36 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 63


64 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 243,27 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 141,22 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

64 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


65 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 236,52 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 151,70 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 65


66 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 240,52 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 154,22 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

66 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


67 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 229,34 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 144,33 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 67


68 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – VINGT-QUATRE PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 250,38 g.
- Douze couteaux de table, L. : 25,7 cm
Poids brut total : 1 136,46 g. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

68 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


69 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – DIX-HUIT PIÈCES POUR SIX CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTEENTH PIECES FOR SIX SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Six fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Six fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
Poids net total : 798,66 g.
- Six couteaux de table, L. : 26,3 cm
Poids brut total : 537,65 g. 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 69


70 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – DIX-HUIT PIÈCES POUR SIX CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHTEENTH PIECES FOR SIX SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Six fourchettes de table, L. : 21,3 cm
- Six fourchettes à crustacés, L. : 13,6 cm
Poids net total : 798,58 g.
- Six couteaux de table, L. : 26,3 cm
Poids brut total : 537,23 g. 600 / 800 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

70 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


71  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE BOURBON-
PARME – SIX PIÈCES POUR DEUX CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. SIX PIECES FOR TWO SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Deux cuillères de table, L. : 21,6 cm
-  Deux fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 413,30 g.
-  Deux couteaux de table, L. : 26,3 cm
Poids brut total : 326,66 g.  300 / 500 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 71


72 - 73

72  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893 73  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE
MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE- MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-
LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE
CONVIVES. CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg
et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908)
– de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout - de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu
un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople,
sinople, brochant en bande sur le tout – et de Marie-Louise de brochant en bande sur le tout - et de Marie-Louise de Bourbon-
Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure Parme - d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules
de gueules chargées de huit coquilles d’argent. chargées de huit coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE
SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS,
1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND
MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR
TWELVE SETTINGS. TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles
et feuilles d’acanthe. et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et
Hénin & Vivier à Paris. Hénin & Vivier à Paris.
-  Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm -  Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1 246,55 g. Poids net total : 1 253,34 g. 400 / 600 €
 400 / 600 € Provenance :
Provenance : -  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) -  puis par descendance.
-  puis par descendance.

72 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


74 - 75

74  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893 75  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE
MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE- MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-
LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE LOUISE DE BOURBON-PARME – DOUZE PIÈCES POUR DOUZE
CONVIVES. CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg
et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908)
- de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu – de pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout
burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de
brochant en bande sur le tout - et de Marie-Louise de Bourbon- sinople, brochant en bande sur le tout – et de Marie-Louise de
Parme - d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure
chargées de huit coquilles d’argent. de gueules chargées de huit coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE
SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS,
1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND
MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR
TWELVE SETTINGS. TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles
et feuilles d’acanthe. et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et
Hénin & Vivier à Paris. Hénin & Vivier à Paris.
-Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm -  Douze fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 1236,46 g.  400 / 600 € Poids net total : 1 241,67 g.  400 / 600 €
Provenance : Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie -  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie
(1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918) (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 73


76  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE BOURBON-
PARME – HUIT PIÈCES POUR HUIT CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) - de
pourpre au lion rampant couronné d'or, sur le tout un écu burelé de sable et d'or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout - et de Marie-Louise de Bourbon-Parme - d'azur aux trois fleurs de lys d'or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d'argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME HEIGT PIECES FOR HEIGT SETTINGS.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Huit fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 817,22 g.  300 / 500 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

77  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893


RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE BOURBON-
PARME – CINQ PIÈCES DE SERVICE.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. FIVE PIECES FOR SERVICE.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Une louche, L. : 33,9 cm
-  Une cuillère à crème, L. : 20,1 cm
- Un service à hors-d’œuvre (2),
cuillère L. : 15,7 cm  et pelle L. : 16 cm
Poids net total : 503,55 g.
-  Une pelle à hors-d’œuvre, L. : 26,5 cm
Poids brut : 219, 32 g. 400 / 600 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

74 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 75
78  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – DIX PIÈCES DE SERVICE.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de pourpre
au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en bande sur le
tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TEN PIECES FOR SERVICE.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Une louche, L. : 34 cm
-  Une cuillère à crème, L. : 20,1 cm
-  Un service à salade (2), L. : 28 cm (cuilleron en vermeil)
-  Un service à hors-d’œuvre (4), cuillère L. : 15,4 cm et pelle L. : 15,6 cm ; fourchette L. : 15,3 cm et pelle L. : 15,9 cm
Poids net total : 815,47 g.
-  Une pelle à hors-d’œuvre, L. : 26,6 cm
-  Une pelle à gâteau, L. : 30,8 cm
Poids brut : 392,42 g.  600 / 800 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

79  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893


RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – HUIT PIÈCES DE SERVICE.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de pourpre
au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en bande sur le
tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. EIGHT PIECES FOR SERVICE.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Une louche, L. : 34,1 cm
-  Une cuillère à crème, L. : 20,3 cm
-  Un service à hors-d’œuvre (4), cuillère L. : 15,4 cm et pelle L. : 15,5 cm ; fourchette L. : 15,3 cm et pelle L. : 16 cm
Poids net total : 567,36 g.
-  Une pelle à hors-d’œuvre, L. : 26,3 cm
-  Une pelle à gâteau, L. : 30,7 cm
Poids brut : 397,53 g.  500 / 700 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

80  •  HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893


RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – TROIS PIÈCES DE SERVICE.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de pourpre
au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en bande sur le
tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit coquilles d’argent.
RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE,  MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. THREE PIECES FOR SERVICE.
Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.
Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
-  Une louche, L. : 34,2 cm
-  Une cuillère à crème, L. : 20,4 cm
Poids net total : 392,44 g.
-  Une pelle à hors-d’œuvre, L. : 26,5 cm
Poids brut : 213,32 g.  300 / 500 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

76 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 77
81 • HÉNIN & Cie et HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE ROYALE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE
BOURBON-PARME – DIX PIÈCES POUR DEUX CONVIVES.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE, MADE BY HÉNIN & Cie AND HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE
WEDDING OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME. TWELVE PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Cie et Hénin & Vivier à Paris.
- Deux fourchettes de table, L. : 21,3 cm
Poids net total : 204,48 g.
- Deux couteaux de table, L. : 25,7 cm
- Deux fourchettes à entremets, L. : 20,6 cm
- Deux couteaux à entremets, L. : 21,7 cm
- Deux fourchettes à melon, L. : 21,4 cm
Poids brut total : 570,62 g. 300 / 500 €
Provenance :
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance.

78 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


82  •  HÉNIN & VIVIER, Paris, 1893
CUILLÈRE À CRÈME EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

A ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SILVER CREAM SPOON, MADE BY HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, FOR THE WEDDING OF FERDINAND I
OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME.

Modèle à rocaille à contours chantournés, à motifs de coquilles et feuilles d’acanthe.


Poinçons : de 1er titre et de maître orfèvre pour Hénin & Vivier à Paris.
-  Une cuillère à crème, L. : 20,3 cm
Poids net total : 115,52 g.  80 / 120 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 79


83  •  HÉNIN & VIVIER (Attrib. à), Paris, 1893
PINCE À SUCRE EXÉCUTÉE POUR LE MARIAGE DE FERDINAND Ier DE BULGARIE AVEC MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME.
Gravées aux armoiries d’alliance de Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) – de
pourpre au lion rampant couronné d’or, sur le tout un écu burelé de sable et d’or, de dix pièces au crancelin de sinople, brochant en
bande sur le tout – et de Marie-Louise de Bourbon-Parme – d’azur aux trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules chargées de huit
coquilles d’argent.

RARE ROYAL ARMORIAL-ENGRAVED SUGAR TONGS, ATTRIBUTED TO HÉNIN & VIVIER, PARIS, 1893, AND MADE FOR THE WEDDING
OF FERDINAND I OF BULGARIA AND MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARME.

Modèle à pattes d’aigle.


Poinçon : de 1er titre.
-  Une pince à sucre, L. : 16,4 cm
Poids net : 97,34 g. 120 / 150 €
Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

80 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


84  •  SOMMÉ NACHT, Breslau (actuelle Wroclaw), debut du XXe siècle
JARDINIÈRE ET SON PLATEAU.

A GERMAN SILVER JARDINIERE AND MIRROR PLATEAU, GEBR. SOMMÉ NACHF, BRESLAU, EARLY XXTH CENTURY. FROM THE COLLECTION
OF KING FERDINAND I OF BULGARIA AND DESCENDANTS.

Jardinière en argent ajouré à décor végétal : H. 13,8 cm ; L. : 42 cm ; larg. 28 cm. Poids : 1297 g.
Plateau à miroir avec armature en argent : H. 45,5 cm ; L. 30,8 cm.
Marques : estampille du fabricant « Gebr Sommé Nachf » et de titre argent : 800 millièmes.
Avec sa doublure et son écrin à l'enseigne du célèbre fabricant de Breslau, fournisseur du kaiser Guillaume II et de sa Cour : « Gebr
Sommé Nachf / Hofjuweliere / Breslau ». 300 / 500 €

Provenance :
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.
Breslau fut allemande, pendant sept cents ans, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, où comme toute la Silésie, elle devint polonaise sous le nom
de Wroclaw. Des Polonais " rapatriés " d'Ukraine y remplacèrent la population germanique expulsée.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 81


85 • TRAVAIL ÉTRANGER (VIENNE ?), CIRCA 1893
PARTIE DE NÉCESSAIRE DE VOYAGE AU MONOGRAMME DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME, PRINCESSE CONSORT
BULGARIE – 11 PIÈCES.

A PART OF ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED TRAVEL SERVICE, MADE FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARMA (1870-1899), PRINCESS
CONSORT OF BULGARIA – 11 PIECES.
Un grand miroir surmonté du monogramme de la souveraine sous couronne (H. : 75 cm).
Une aiguière (H. 32,2 cm)
Et neuf ustensiles de voyage dont un passe rubans, un fer à cheveux, une paire de ciseaux, un coupe papier, une cuillère, un moussoir
de chocolatière en bois.
Poinçons étrangers.
On y joint un coffre en bois : 44,5 x 85 x 47 cm 800 / 1 200 €
Provenance :
- Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), princesse consort de Bulgarie.
- Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
- puis par descendance

82 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


PARTIE DE SERVICE DE TABLE

DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME

PRINCESSE CONSORT DE BULGARIE (1893-1899)

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 83


86  •  TRAVAIL ÉTRANGER, circa 1893
PARTIE DE SERVICE DE TABLE AU MONOGRAMME DE MARIE-LOUISE DE BOURBON-PARME, PRINCESSE CONSORT DE BULGARIE –
17 PIÈCES POUR DEUX CONVIVES.
A PART OF ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED TABLE SERVICE, MADE FOR MARIE-LOUISE OF BOURBON-PARMA (1870-1899), PRINCESS
CONSORT OF BULGARIA – SEVENTEETH PIECES FOR TWO GUESTS.
En argent : En porcelaine :
Modèle à filets -  Deux tasses et leurs soucoupes
Poinçons étrangers H. : 8,5 cm (tasse) ; diam. 12,9 cm (soucoupe)
-  Deux cuillères de table : L. 20,4 cm -  Deux tasses et leur soucoupe
-  Deux fourchettes : L. 19,5 cm H. 6 cm (tasse) ; diam. 12,7 cm (soucoupe)
-  Deux cuillères à café : L. 15,5 cm On y joint, par Jules Rocher, circa 1887 :
-  Une timbale : H. 9 cm ; poids : 164 g. -  Deux assiettes plates : diam. 25,4 cm
Poids total : 327 g. -  Deux assiettes à dessert : diam. 22 cm
-  Deux couteaux : L. 27 cm
Poids brut : 275 g.
Métal argenté, modèle à bordure côtelée gravé de la couronne du service de Ferdinand de Bulgarie, poinçons : de l’orfèvre Jules Rocher
(1884-1923). 600 / 800 €
Provenance :
-  Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), princesse consort de Bulgarie.
-  Ferdinand de Saxe-Cobourg et Gotha (1861-1948), prince de Bulgarie (1887-1908) puis roi des Bulgares (1908-1918)
-  puis par descendance.

Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), fille aînée du duc détrôné Robert Ier de Parme et de Maria Pia des Grâces de Bourbon-Siciles, elle reçut le
prénom de sa grand-mère Louise d'Artois, petite-fille du roi de France, Charles X, et sœur du « comte de Chambord ». Elle devint princesse consort de
Bulgarie en épousant Ferdinand de Bulgarie (1866-1948), prince de Bulgarie (1887) puis roi des Bulgares (1908) sous le nom de Ferdinand Ier. Le couple eut
quatre enfants, Boris, Cyrille, Eudoxie et Nadège.

84 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


87  •  Josef Carl von KLINKOSCH, 1895.
SERVICE À PETIT DÉJEUNER DU PRINCE BORIS DE BULGARIE ENFANT, GRAVÉ AUX ARMOIRIES DU JEUNE PRINCE ET OFFERT
LORS DE SON PREMIER ANNIVERSAIRE.
À décor de coquilles et de feuilles d’acanthe.
A ROYAL MONOGRAM-ENGRAVED SILVER AND GILT-SILVER BREAKFAST SERVICE MADE BY JOSEF CARL VON KLINKOSCH, IN 1895,
FOR THE Ist BIRTHDAY OF PRINCE BORIS OF BULGARIA (1894-1943). FROM THE COLLECTION OF THE ROYAL HOUSE OF SAXE-COBURG
AND GOTHA. SIX PIECES.
Argent et argent doré.
-  Un bouillon et son plateau : Bouillon : 19,3 x 12,8 cm ; plateau : diam.17,9 cm ; poids total : 625 g.
-  Une assiette à pain : 18 x 14,3 cm ; poids : 181 g.
- Un coquetier : H. 7 cm ; poids : 77 g.
-  Un saleron avec doublure en verre : H. 3,2 cm ; poids brut : 84 g.
-  Une cuillère à œuf : L. 12 cm ; poids : 24 g.
Poinçons : de l’orfèvre et de garantie pour Vienne, apposés sur chaque pièce.
Marques : sur chaque pièce on note l’inscription gravée en cyrillique « Boris / 18 janvier 1895 » selon l’ancien calendrier de l’église orthodoxe.
Dans son écrin bleu d’origine de la maison Josef Carl Klinkosch à Vienne, fournisseur de la cour des empereurs d’Autriche. 600 / 800 €
Provenance :
-  Boris III (1894-1943), roi des Bulgares
-  puis par descendance. : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha
Boris III (1894-1943), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares, était le fils du roi Ferdinand Ier et de la reine Marie-Louise de Bulgarie. Il épousa en 1930 la princesse Giovanna
d’Italie, le couple eut deux enfants, la princesse Marie-Louise et le roi Siméon II. Boris III devint roi des Bulgares en 1918 et il décéda subitement dans des circonstances
mystérieuses après avoir déjeuné avec le chancelier allemand, Adolf Hitler, en 1943.
Joseph Carl Klinkosch (1822-1888) était un orfèvre autrichien qui reprit en 1851 la fabrique familiale fondée par son père vers 1830. Dès 1855, il reçut son brevet de fournisseur
de la Cour impériale de Vienne. À partir de 1884, Josef Carl Klinkosch se retira des affaires et céda la direction de son entreprise à ses deux fils Arthur (1853-1899) et Isidor
(1852-1914). La maison Klinkosch fut rachetée en 1918 par Krupp et ferma définitivement en 1972. Les pièces d’orfèvrerie produites par la Maison Klinkosch sont recherchées.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 85


88  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 94  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE À SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE. COFFRE À SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
En chêne. En noyer.

H. : 40,5 cm ; L. : 67 cm ; P. : 45 cm H. : 57,5 cm ; L. : 72,5 cm ; P. : 55 cm


Numéroté : 55 100 / 150 € Numéroté : 65 100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.

89  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 95  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE POUR LE SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier DE COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
BULGARIE. En noyer.
En chêne. H. : 29,5 cm ; L. : 83 cm ; P. : 55,5 cm
H. : 40,5 cm ; L. : 67 cm ; P. : 45,5 cm Numéroté : 66
Numéroté : 56  100 / 150 € Une poignée détachée. 100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.

90  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 96  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE À SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE. COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
En chêne. En noyer.

H. : 25,5 cm ; L. : 59,5 cm ; P. : 35,5 cm H. : 30 cm ; L. : 83 cm ; P. : 55,5 cm


Numéroté : 57 100 / 150 € Numéroté : 68 100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.

91  •  BOIN-TABURET, fin du XIXe siècle 97  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE POUR LE SERVICE DE TABLE DE FERDINAND Ier DE COFFRE À LÉGUMIERS ET SAUCIÈRES DE FERDINAND Ier DE
BULGARIE. BULGARIE.
En noyer. En noyer.

H. : 22 cm ; L. : 53 cm ; P. : 31,5 cm H. : 48 cm ; L. : 73 cm ; P. : 55,5 cm
Numéroté : 58  100 / 150 € Numéroté : 69  100 / 150 €
Provenance :
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.

92  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 98  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE. COFFRE À THÉIÈRES, SUCRIERS ET PLATS DE FERDINAND Ier DE
En noyer. BULGARIE.
En noyer.
H. : 21,5 cm ; L. : 37,5 cm ; P. : 23,5 cm
Numéroté : 61 100 / 150 € H. : 41,5 cm ; L. : 102,5 cm ; P. : 47 cm
Numéroté : 72  100 / 150 €
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares Provenance :
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha. -  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
93  •  BOIN-TABURET, fin du XIXe siècle
COFFRE À ASSIETTES DE FERDINAND Ier DE BULGARIE.
En noyer.
H. : 28,5 cm ; L. : 46,5 cm ; P. : 40 cm
Numéroté : 63 100 / 150 €
Provenance :
-  Ferdinand Ier (1861-1948), prince de Bulgarie puis tsar des Bulgares
-  puis par descendance : Maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.

86 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 87
99  •  PRUSSE, début du XXe siècle
CASQUETTE PERSONNELLE DU KAISER GUILLAUME II.
Imprimée du monogramme or sous couronne du souverain.

A PERSONAL VISOR CAP OF KAISER WILHELM II.

Coiffe extérieure en drap blanc avec cocarde nationale (noire, argent et rouge), passepoils et bandeau rouge ponceau avec cocarde de
l'état de Prusse (noire et argent). Visière noire rigide avec intérieur ciré brun et bandeau de transpiration en cuir souple écru.
Coiffe intérieure, en soie blanche, imprimée or de l'initiale W sous couronne du kaiser Guillaume II.  800 / 1 200 €

Provenance :
-  Membre d'une maison royale européenne.

Frédéric Guillaume de Hohenzollern (1859-1941) régna sous le nom de Guillaume II. De 1888 à son abdication en 1918, il fut le troisième et dernier
empereur allemand (Deutscher Kaiser) et le neuvième et dernier roi de Prusse.

Le Kaiser Guillaume II Le Roi Ferdinand Ier des Bulgares et le Kaiser Guillaume II

88 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


PORTRAITS ROYAUX EN MINIATURE

DES COLLECTIONS DE FEU UMBERTO II

DERNIER ROI D’ITALIE

(1904-1983)

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 89


MAISON IMPÉRIALE D'AUTRICHE

100 • École AUTRICHIENNE, circa 1769


JOSEPH II, EMPEREUR D’AUTRICHE.

Figuré en miniature dans un ovale, en buste et en uniforme de trois quarts à gauche.

JOSEPH II (1741-1790), EMPEROR OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1769. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE
LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Belle miniature reprenant l’iconographie du portrait, en grand, de l’empereur Joseph II par Pompeo Battoni.

Gouache et aquarelle sur ivoire.


H. 6,2 cm ; L. 5,2 cm
Inscription gravée en allemand au dos sur le montage : Kaiser Joseph II geb.1741. gest. 1790. Nach dem Oelgemalde von Battoni im
Rathsaal des Mugestrats in Wien von Anreiter.
Soit en français : L'empereur Joseph II né en 1741. Mort en 1790. D’après la peinture à l'huile de Battoni dans la salle du conseil du
Mugestrat à Vienne par Anreiter.
Sous verre avec cadre en argent serti de diamants taillés en rose. 800 / 1 200 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Joseph II (1741-1790), fils de François Étienne de Lorraine, grand-duc de Toscane et empereur du Saint-Empire, et de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche
(1717-1780). À la mort de son père en 1765, il devint empereur du Saint-Empire puis à la mort de sa mère en 1780 corégent des possessions héréditaires des
Habsbourg, qu’étaient l’Autriche, la Hongrie, l’Italie du Nord (Milan, Mantoue et la Toscane) et les Pays-Bas espagnols. Par la vaste étendue des territoires
dont il était le souverain et ses 22 millions de sujets, Joseph II régna au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle sur la plus grande puissance de l’Europe
continentale.

90 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


101 • École AUTRICHIENNE, circa 1800
FRANÇOIS Ier, EMPEREUR D’AUTRICHE.

Figuré en buste de trois quarts à gauche.

FRANÇOIS I (1768-1835), EMPEROR OF AUSTRIA, WATERCOLOR ON PAPER, CIRCA 1800. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION
OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Aquarelle sur papier.


H. 8,7 cm ; L. 7,2 cm
Porte au dos le n° 491 sur le montage.
Sous verre avec cerclage en laiton doré avec cadre en bois noirci. 400 / 600 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 91


102 • BENIEZSKY, circa 1816-1820
FRANÇOIS Ier, EMPEREUR D’AUTRICHE.

Figuré en miniature et en buste et en uniforme de trois quarts à gauche, paré notamment de la toison d’or, de l’ordre de Léopold et
de l’ordre de la couronne de fer, créé en Italie par Napoléon Ier, que François Ier rétablit en 1816 pour récompenser les mérites civils et
militaires de la noblesse.

FRANÇOIS I (1768-1835), EMPEROR OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1816-1820. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION
OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire.


H. 5 cm ; L. 4,2 cm
Signée à droite : L. Beniezsky
Sous verre avec cadre en laiton doré et velours prune. 800 / 1 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Le musée national de Stockholm conserve une miniature identique à la nôtre, représentant François Ier d’Autriche et signée par le même artiste et en
tous points.
L. Beniezsky est, selon le musée national de Stockholm, un peintre hongrois actif à partir de 1800 et après.
François Ier d'Autriche (1768-1835), archiduc d'Autriche (1792-1804) puis empereur d'Autriche (1804-1835), roi de Hongrie (1792-1835), roi de Bohême (1792-
1835) et roi de Lombardie-Vénétie (1815-1835), fut aussi le dernier souverain du Saint-Empire romain germanique (1792-1806), sous le nom de François II.
Neveu de la reine Marie-Antoinette, il était le fils de Léopold de Habsbourg-Lorraine, grand-duc de Toscane et empereur du Saint-Empire, et de Marie-
Louise de Bourbon (1745-1792), infante d'Espagne et fille du roi Charles III. François Ier se maria quatre fois et eut 13 enfants.

92 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


103 • Ambrose DUVAL, circa 1840
MARIE-ANNE DE SAVOIE, IMPÉRATRICE D’AUTRICHE.

Figurée en miniature et en buste de trois quarts à gauche, selon l’iconographie de Moritz Michael Daffinger.

MARIE-ANNE DE SAVOIE (1803-1884), EMPRESS OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1840, BY AMBROSE DUVAL (ACTIVE IN
LOUISIANE 1803-1856). MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Aquarelle et gouache sur ivoire.


H. 6,5 cm ; L. 5,3 cm
Signée sur la droite : Duval pour Ambrose Duval
Sous verre avec cadre bronze doré.

Belle et rare miniature due au célèbre miniaturiste de Louisiane dont les œuvres sont recherchées. 2 000 / 3 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Ambrose Duval (actif en Louisiane 1803-1856), portraitiste et miniaturiste, professeur de dessin et naturaliste empailleur, est mentionné à La Nouvelle-
Orléans en février 1803 et son nom figure dans quelques annuaires de cette ville de 1823 à 1835. Son annonce de 1829 convie le public à examiner dans
son atelier du 130, rue Bourbon des peintures et des oiseaux empaillés. On le retrouve en juillet 1837 exerçant à Charleston puis à La Nouvelle-Orléans
en 1842, 1854 et 1856.
Duval fut un des miniaturistes les plus en vue de la Louisiane grâce à son style typiquement français légèrement primitif (ref. Fulton 1968), ses œuvres sont
très recherchées et rares sur le marché. On retrouve certaines de ses œuvres à la Norton Art Gallery de Shreveport (Louisiane) et au National Museum
of American Art de Washington. Son portrait en miniature le plus célèbre est celui de Claiborne, gouverneur de la Louisiane. Il n’est connu en Europe
que par un portrait de vieillard peint en 1830.
Marie-Anne de Savoie (1803-1884), princesse de Sardaigne et impératrice d’Autriche, épousa Ferdinand Ier de Habsbourg. Sa sœur jumelle, Marie-Thérèse,
épousa le duc Charles II de Parme.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 93


104 • Georg Martin Ignaz RAAB (Attr. to), circa 1864
JOSEPH DE HABSBOURG-LORRAINE, ARCHIDUC D’AUTRICHE.
Figuré en miniature dans un ovale, en buste et en uniforme de trois quarts à droite.
JOSEPH OF HABSBOURG-LORRAINE (1833-1905), ARCHIDUKE OF AUSTRIA, WELL-KNOWN BOTANIST AND PHILOLOGIST. PAINTED ON
IVORY, CIRCA 1864, AND ATTRIBUTED TO GEORG MARTIN IGNAZ RAAB. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE LATE
KING UMBERTO II OF ITALY.
Aquarelle et gouache sur ivoire.
H. 6,1 cm ; L. 4,8 cm
Sous verre avec cadre en bronze ciselé et doré.
Par sa qualité et son style, la présente miniature est attribuable avec certitude au peintre miniaturiste autrichien Georg Raab (1821-1885).
800 / 1 200 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Georg Martin Ignaz Raab (1821-1885) est considéré comme le dernier grand peintre en miniature en Autriche et en Hongrie pendant la seconde moitié du
XIXe siècle. Il a peint les portraits des plus importants membres de la famille impériale et de la cour d’Autriche. Nombre de ses œuvres sont conservées
dans des musées.
Joseph Charles Louis de Habsbourg-Lorraine (1833-1905), archiduc d’Autriche et comte palatin de Hongrie, fut le troisième chef de la branche hongroise de
la famille impériale d’Autriche, mais également un botaniste et un philologue distingués. Il était le fils de l’archiduc Joseph Antoine de Habsbourg-Lorraine
(1776-1847), comte palatin de Hongrie, et de sa troisième épouse la princesse Dorothée de Wurtemberg (1797-1855). Il épousa, à Cobourg, en Allemagne,
la princesse Clotilde de Saxe-Cobourg (1846-1927), fille du prince Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary (1818-1881) et de son épouse, la princesse Clémentine
d'Orléans (1817-1907), fille du dernier roi des Français, Louis-Philippe Ier. Orphelin de père à l’âge de 12 ans, il fut élevé par sa mère. Adolescent, il se prit de
passion pour la Hongrie, sa langue, son peuple et sa culture. En 1847, il entra dans l’armée impériale et devint membre du corps des Hussards. En 1860, il fut
promu général-major et, en 1869, commandant en chef des troupes de l’armée nationale hongroise. Pendant la guerre austro-prussienne de 1866, il s’engagea
aux côtés des Autrichiens et fut blessé pendant ce conflit. Passionné de botanique, comme son père, l’archiduc Joseph possédait 77 espèces de palmiers dans
les serres néoclassiques de son château d’Alcsuth. Il s’intéressa également à la langue et à la culture tsiganes, qu’il étudia avec passion. En 1888, il publia une
grammaire du rom et participa, peu après, à la fondation de la Gypsy Lore Society, basée à la bibliothèque de Liverpool. Désireux d’améliorer la condition
de vie des Tsiganes, l’archiduc était convaincu que la sédentarisation était, pour eux, la meilleure solution. Il installa donc plusieurs familles de gitans sur les
terres de son domaine d’Alcsuth. Entrepreneur averti, dans les années 1860, il fit réhabiliter ses domaines de l’île Marguerite, situés sur le Danube, où en 1869
il fit construire avec grand succès un centre thermal international. En récompense pour ses travaux scientifiques, l’archiduc Joseph reçut le titre de docteur
honoris causa de l’université de Budapest en 1896 et de la Ferenc-József Universität de Kolozsvár en 1897. Décédé en 1905, l’archiduc Joseph repose dans la
crypte du palais royal de Buda, nécropole des Habsbourg en Hongrie.

94 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


105 • Albert THEER, circa 1870
FRANÇOIS-JOSEPH Ier, EMPEREUR D’AUTRICHE.
Figuré en miniature dans un ovale, en buste et en uniforme de trois-quarts à droite, portant les principaux ordres de l'empire des
Habsbourg, dont la Toison d'or.
FRANÇOIS-JOSEPH I (1830-1916), EMPEROR OF AUSTRIA, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1870. MINIATURE PORTRAIT FROM THE
COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Intéressante miniature de l’empereur d’Autriche, exécutée vers 1870 par Albert Theer, peintre miniaturiste de la cour de Vienne.
Aquarelle et gouache sur ivoire.
H. 5 cm ; L. 3,5 cm
Poids brut : 16 g
Signée à gauche : Albert Theer Wien
Sous verre avec cerclage en laiton doré. 600 / 800 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Albert Theer (1815-1902) était le frère cadet des artistes peintres Adolphe et Robert Theer. Il fut élève de l’Académie de Vienne à partir de 1820. Influencé
par Moritz Michael Daffinger, il se spécialisa dans la peinture de portraits en miniature et notamment de la cour impériale de Vienne. Albert Theer exposa
à l’Académie de Vienne de 1835 à 1848. On peut voir ses œuvres conservées dans de grandes collections ouvertes au public, comme celle des princes
de Liechtenstein à Vienne.
François-Joseph Ier (1830-1916), empereur d'Autriche de 1848 à 1916 et roi de Hongrie de 1867 à 1916, accéda au trône d'Autriche en 1848, à la suite des
révolutions européennes de 1848. Il fit de Vienne une grande métropole européenne et se maria en 1854 avec sa cousine, la duchesse Élisabeth en Bavière,
qui devint la célèbre impératrice Sissi. Le couple eut trois enfants, dont un seul fils et héritier, qui décéda tragiquement dans de troubles circonstances
à Mayerling en 1889. Neuf ans plus tard, en 1898, l’impératrice était assassinée à Genève. L’empereur François-Joseph décéda en 1916, en pleine Première
Guerre mondiale, après soixante-huit ans de règne et deux ans avant l’effondrement de son empire. Il repose dans la crypte des Capucins, nécropole de
la famille impériale d’Autriche, à Vienne.

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106 • École AUTRICHIENNE, circa 1750
LE COMTE SIEGMUND CHRISTOPH DE SCHRATTENBACH, ARCHEVÊQUE DE SALZBOURG.

Figuré en miniature dans un ovale, en buste de trois-quarts à gauche, en tenue d’archevêque portant la croix pectorale et l’ordre de
Saint-Étienne.

COUNT SIEGMUND CHRISTOPH OF SCHRATTENBACH (1753-1771), ARCHBISHOP OF SALZBURG. MOZART WORKED IN SALZBOURG
UNDER HIS MANDATE. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1755, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.

Gouache et aquarelle sur ivoire.


H. 3,7 cm ; L. 2,8 cm
Sous verre avec cadre en bronze doré à motif de rais de cœur et avec une étiquette au n° d’inventaire 88 collée au dos. 400 / 600 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Siegmund Christoph de Schattenbach (1698-1771) était le fils du comte Otto Heinrich von Schrattenbach et de Maria Theresa, comtesse de Wildenstein.
Il étudia la théologie à Rome et fut ordonné prêtre, en 1723, à l’âge de 25 ans. Il intégra le chapitre de Salzbourg en 1733 et fut archevêque de Salzbourg de
1753 à 1771. C’est sous son mandat que Wolgang Amadeus Mozart et son père furent nommés membres de l’orchestre de la cour épiscopale de Salzbourg
et que Michael Haydn y fut engagé, en 1763, comme compositeur. C’est justement en 1771, lors de la messe d’inhumation de Schrattenbach et en l’honneur
de ce dernier, que Haydn créa le Requiem Missa pro defuncto Archiepiscopo.

96 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MAISON ROYALE DE FRANCE

107 • École ANGLAISE, circa 1796


MADAME ROYALE, FILLE DU ROI LOUIS XVI, circa 1796.
Figuré en miniature et en médaillon, en buste de trois quarts à gauche.

MADAME ROYALE, DAUGHTER OF KING LOUIS XVI AND QUEEN MARIE-ANTOINETTE, CIRCA 1766.
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1796, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Beau portrait de Madame Royale qui rappelle celui exécuté en grand par Heinrich Friedrich Füger, à la même période, et la représente
en exil à Vienne, chez son oncle l’empereur d’Autriche, peu après sa sortie de la prison du Temple, où elle était enfermée à Paris.

Aquarelle et gouache sur ivoire.


Diam. : 7,5 cm
Sous verre avec cadre en bronze doré à motifs de perles. 800 / 1 200 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Marie-Thérèse Charlotte de France (1778-1851), « Madame Royale », est la seule des enfants du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette à avoir
survécu à la Révolution française. Mariée à son cousin, le duc d’Angoulême, le couple n’eut pas d’enfants. Rentrée en France sous la Restauration en 1814,
elle dut repartir en exil après la Révolution de 1830. Elle décéda en 1851 en Autriche, chez son neveu le comte de Chambord au château de Frohsdorf.

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108  •  François DUMONT, circa 1787
LOUIS-ÉTIENNE D’ORLÉANS, ABBÉ COMTE DE SAINT-FARRE.
Demi-frère de Philippe Égalité et de la duchesse de Bourbon.

Figuré en mi-corps, en médaillon de trois quarts à droite, coiffé d’une perruque.


Notre modèle est représenté en tenue de ville, confirmant la liberté vestimentaire dont bénéficiaient les abbés de Cour, à la
veille de la Révolution française.

LOUIS-ETIENNE OF ORLEANS (1759-1825), ABBY COUNT OF SAINT-FARRE, HALF-BROTHER OF PHILIPPE EGALITE AND THE
DUCHESS OF BOURBON. PORTRAIT MINIATURE, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1787, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire.


Signée : Dumont 17…
H. : 7,5 cm ; L. : 6,2 cm
Inscription manuscrite à l’encre noire, à dos à l’intérieur du montage : Comte de St Farre / (1759-1825)
Sous verre avec cadre en bronze doré à motif de nœud formant attache. 8 000 / 12 000 €

L’identification de notre personnage est confirmée par un portrait de lui exécuté quelques années plus tôt par Charles-Nicolas Cochin (1715-1790)
et Jean-Charles Delafosse (1734-1789), que nous reproduisons (voir fig. A.), et par l’inscription manuscrite figurant au dos de notre miniature, à
l’intérieur du montage : Comte de St Farre / (1759-1825).

Ce superbe portrait fut exécuté vers 1787 par le peintre en miniature attitré du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Par ses dimensions,
par sa qualité, par son sujet qui nous révèle le rare portrait d’un membre éminent de la famille d’Orléans et de la cour de France à la fin du XVIIIe
siècle, par son auteur qui fut le peintre attitré du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette, et enfin par sa provenance royale, celle de feu le
roi Umberto II d’Italie, qui considérait notre miniature comme un des fleurons de sa collection, ce portrait totalement inédit de Louis-Étienne
d’Orléans, abbé comte de Saint-Farre, témoigne avec éloquence du haut degré de perfection atteint dans l’art du portrait en miniature à la cour
de France à la veille de la Révolution française.
Provenance :
-  collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
-  légué par le souverain à un membre de sa famille.
François Dumont (1751-1831), dit « Dumont aîné », était un peintre miniaturiste, d’abord lorrain puis, après 1766, français. Orphelin à 17 ans, avec un
frère et trois sœurs, Dumont monta, comme ses compatriotes Isabey et Augustin, à Paris pour s’y créer des ressources urgentes. Dès l’année de
son arrivée, il se trouva de menues besognes de portraits et, grâce à l’appui de sa compatriote, Anne Vallayer-Coster, alors académicienne, il se
tira vite d’affaire. En 1784, il se rendit à Rome et se perfectionna dans son art au point de devenir le miniaturiste attitré de la Cour de France auprès
du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette et l’artiste le plus réputé dans « le petit genre du portrait-mignard ». En 1788, il entre à l’Académie
royale et, l’année suivante, il épousa Nicole Vestier, la fille du célèbre Antoine Vestier. Le roi lui donna l’appartement de Nicolas Cochin au Louvre.
Dumont occupa une place prépondérante dans les salons de peinture de 1789 à 1824, cependant Isabey et Augustin l’éclipsèrent un peu après la
Révolution. Les œuvres de Dumont ont une liberté et un osé des plus modernes ; il procédait par touches larges, mais on lui a reproché certaines
lourdeurs. Il est représenté au Louvre grâce à la libéralité des héritiers de son fils Bias. Nombre de ses œuvres sont conservées dans les plus grands
musées du monde.
Louis-Étienne d’Orléans (1759-1825), abbé comte de Saint-Farre [Phar], fils naturel de Louis-Philippe d’Orléans (1725-1785), petit-fils du Régent, et
de Madame de Villemomble, née Le Marquis, était l’aîné d’une fratrie comptant également des jumeaux, avec un frère cadet, Louis-Philippe, et
une sœur cadette, Étiennette. Tous trois reconnus par leur père, Louis-Philippe d’Orléans, ils furent présentés à la Cour du Roi Louis XVI et aux
princes et princesses de la famille royale de France. Cédant aux prières du duc d’Orléans, les deux fils embrassèrent la carrière ecclésiastique :
Louis-Étienne devint abbé de Saint-Farre et Louis-Philippe, abbé de Saint-Albin. Demi-frères de Philippe Égalité et de la duchesse de Bourbon, qui
les traitaient comme des frères, appelant Louis-Étienne de Saint-Farre son frère blond et Louis-Philippe de Saint-Albin son frère brun. Les deux
abbés entouraient leur père lorsque ce dernier décéda en 1785 au château de Saint-Assise. Abbé de Livry de 1782 à 1790 et prieur de l’abbaye de
Saint-Martin-des-Champs en 1789, Louis-Étienne de Saint-Farre se fit remarquer, comme son frère cadet, par l’opulence de son train de vie, ses
laquais portant la livrée des d'Orléans dans son hôtel du Faubourg-Poissonnière. Exilé en Espagne auprès
de sa demi-sœur, la duchesse de Bourbon, pendant la période révolutionnaire, l’abbé de Saint-Farre était
rentré en France au moment des Cent-Jours (1815). Très proche de son neveu, Louis-Philippe, duc d’Orléans
et futur roi des Français, et de son épouse, Marie-Amélie de Bourbon, c’est grâce à l’aide de ces derniers
qu’il put terminer sa vie décemment, malgré d’importants déboires financiers. Louis-Étienne d’Orléans,
abbé comte de Saint-Farre, décéda le 24 juillet 1825 au 8 place Vendôme à Paris ; il est inhumé, aux côtés de
son frère, au cimetière du Père-Lachaise. Leur sépulture se compose de deux obélisques ornés du blason
des d'Orléans à la brisure des bâtards légitimés. Considéré comme « Le dernier abbé de Cour », Honoré
Bonhomme lui consacra un ouvrage paru en 1873, d’après des lettres et des documents inédits.
Illustration A.
Christie’s 18 avril 2000, sale 6275, n°81, Charles-Nicolas Cochin (1715-1790) et Jean-Charles Delafosse (1734-
1789), Portrait [dans un médaillon] de Louis Étienne, comte de Saint-Farre (1759-1825), fusain dans un
entourage dessiné au lavis avec des attributs épiscopaux des Beaux-Arts et le plat d’un livre aux armes
des d'Orléans. Médaillon : H. 13,5 cm - L. 11,5 cm. Bibliographie : Wunder collection, vente chez Christie’s à
Londres le 7 juillet 1976, lot n° 39.

98 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 99
109 • Lié Louis PÉRIN-SALBREUX (Attrib.), circa 1785
LOUIS-PHILIPPE D’ORLÉANS, ABBÉ COMTE DE SAINT-ALBIN.
Demi-frère de Philippe Égalité et de la duchesse de Bourbon.

Figuré en médaillon dans un intérieur, assis de trois quarts à gauche, accoudé à son bureau. Notre modèle est représenté en tenue de
ville, confirmant la liberté vestimentaire dont bénéficiaient les abbés de Cour, à la veille de la Révolution française.

LOUIS-PHILIPPE D’ORLÉANS (1761-1829), ABBEY COUNT OF SAINT-ALBIN, HALF-BROTHER OF PHILIPPE EGALITE AND THE DUCHESS OF
BOURBON. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1785, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire.


H. : 7,3 cm ; L. : 7,2 cm
Inscription manuscrite au dos : Fils de Louis d’Orléans, Portrait de Monsieur le Comte de St Albin, Mr et Mme Le Couteulx le gardent en
souvenir de bonne amitié.
Sous verre avec cerclage en laiton doré avec cadre circulaire en bois vernis. 500 / 700 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Louis-Philippe d’Orléans (1761-1829), abbé comte de Saint-Albin, fils naturel de Louis-Philippe, duc d’Orléans, et d'Étiennette Marie Périne Le Marquis,
dite Madame de Villemomble, était le frère cadet de Louis-Étienne d’Orléans, abbé comte de Saint-Farre, et le frère jumeau de Marie d’Auvilliers,
comtesse de Brossard. Il fut nommé vicaire général du diocèse de Paris. Reconnu par le duc d’Orléans, son père, et cédant aux souhaits de ce dernier, il
intégra le séminaire Saint-Magloire. Comme son frère aîné, l’abbé de Saint-Farre. Louis-Philippe, comte de Saint-Albin, abbé de Cour, fut un bon vivant,
goûta aux fastes de Versailles et mena grand train en ville. L’abbé de Saint-Albin, comme son frère, resta célibataire. Pendant la Révolution française, il
prit le chemin de Londres, puis de l’Allemagne. Il possédait le château du Buisson-de-May à Saint-Aquilin-de-Pacy, « hameau délicieux, aussi poétique
que son nom, et dont il avait fait pour son usage particulier, une seconde abbaye de Thélème ». Il avait aussi son hôtel parisien, 9, rue d’Aguesseau, où, en
1805, il hébergea une des petites-filles de sa sœur, la comtesse de Brossard, Louise Emma Pauline Lambert, dont il était le tuteur ad hoc. À l’instar de son
frère, il continua à vivre dans le faste des « années princières », entouré d’une myriade de domestiques. Cependant, il dut vendre le château du Buisson-
de-May en 1826 et se séparer de meubles de grande valeur pour payer ses créanciers toujours plus nombreux. À la fin de sa vie, il ne cessa d’implorer son
neveu le duc d’Orléans, futur roi des Français, afin de conserver sa pension et de payer ses créanciers. Avec son frère, il fut légitimé officiellement par
Louis XVIII, en 1815. Les deux abbés furent autorisés à prendre le titre de comte et les armoiries de la maison d'Orléans. Il fut élu maire de Saint-Aquilin-
de-Pacy, puis de Pacy-sur-Eure, et fit construire la caserne des pompiers de cette commune. Louis-Philippe de Saint-Albin décéda, « accablé de douleurs
de rhumatisme et de goutte » à Paris. « Il vécut très galamment dans la double acception du mot », écrira à son sujet Guillaume Combrouse. Il est enterré
avec son frère, l’abbé de Saint-Farre, au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

100 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MAISON ROYALE DE BOURBON-DES-DEUX-SICILES

110 • École NAPOLITAINE, circa 1800


LA REINE MARIE-CAROLINE DE BOURBON-DES-DEUX-SICILES (1769-1814)

Figurée de tête et de face dans un médaillon.

QUEEN MARIA-CAROLINA OF BOURBON OF THE TWO-SICILIES


MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1755, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire.


H. : 3,3 cm ; L. : 2,6 cm
Sous verre avec un cerclage en laiton doré monté sur velours bleu. 400 / 600 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Marie-Caroline de Habsbourg (1752-1814) était une archiduchesse d’Autriche, fille de l’empereur François Ier du Saint-Empire et de l’impératrice Marie-
Thérèse, qui épousa Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles. Le couple eut dix-huit enfants, dont Marie-Amélie, qui épousa Louis-Philippe d’Orléans et fut
reine des Français. En 1768, Marie-Caroline devint reine de Naples et de Sicile et le resta jusqu’à la prise de pouvoir de Joseph Bonaparte en 1806. Date à
laquelle elle s’exila en Sicile et ce jusqu’en 1813. Elle n’eut aucune difficulté à se substituer à son mari dans l’exercice du pouvoir, tant ce dernier y préférait
les parties de chasse. Nièce de la reine Marie-Antoinette, elle se révéla une ennemie viscérale de Napoléon Ier, même après que ce dernier eut épousé
sa petite-fille Marie-Louise.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 101


111 • École ALLEMANDE, début du XIXe siècle
LES ROIS FRÉDÉRIC-GUILLAUME Ier (1688-1740) ET FRÉDÉRIC II (1712-1786) DE PRUSSE.

Figurés sur les deux faces d’un médaillon pivotant, en buste et en miniature, de troisquarts à gauche
et portant l’uniforme.

KINGS FREDERIC-GUILLAUME I (1688-1740) AND FREDERIC II (1712-1786) OF PRUSSIA.


MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1755, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sous verre.


H. : 2,2 cm ; L. : 1,8 cm
Sous verre avec cerclage en argent. 400 / 600 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.

102 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MAISON PRINCIÈRE DE MONACO

112  •  École FRANÇAISE, circa 1819


HONORÉ V, PRINCE DE MONACO.

Figuré en miniature dans un ovale et de profil gauche.

HONORÉ V, PRINCE OF MONACO. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1819, FROM THE COLLECTION OF THE LATE
KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire


H. : 6,3 cm ; L. : 5,1 cm
Encadrement de velours prune.  800 / 1 200 €
Provenance :
-  collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
-  légué par le souverain à un membre de sa famille.
Honoré V Grimaldi (1778-1841) était le fils d'Honoré IV de Monaco (1758-1819) et de Louise d'Aumont, duchesse de Mazarin (1759-1826). Il fut le huitième
prince de Monaco sous le nom d'Honoré V, duc de Valentinois, pair de France ; il fut l'artisan du rétablissement de la Principauté de Monaco au congrès
de Vienne en 1815, après que celle eut été annexée par la France en 1793. Jeune officier dans l'armée française, il fut aide de camp du général Grouchy puis,
à partir de 1807, de Joachim Murat, qu'il suivit en Espagne. Il devint ensuite premier écuyer de l’Impératrice Joséphine. En mars 1815, il rencontra Napoléon
Ier au lendemain de son débarquement à Golfe Juan. Baron de Monaco et de l'Empire sous Napoléon Ier, il devint pair à vie dès 1814 avec le retour de
Louis XVIII et des Bourbon sur le trône de France, puis confirmé duc de Valentinois et prince de Monaco à titre héréditaire en 1815 de Louis XVIII. Son
règne fut marqué par des émissions de monnaies en bronze de 5 centimes (1837-1838) et de 1 décime (1838) (graveur Borrel), ainsi, entre autres, que des
devises de 5 francs en argent à la devise de la Maison des Grimaldi « Deo Juvante ». Honoré V décéda sans descendance légitime. Son frère Florestan Ier
(1841-1856) lui succéda.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 103


MAISON IMPÉRIALE DE RUSSIE

113 • École AUTRICHIENNE, circa 1780


GRAND DUC PAVEL PETROVITCH, FUTUR TSAR PAUL Ier DE RUSSIE.
Figuré de profil gauche, en médaillon et en uniforme.

GREAT DUKE PAVEL PETROVITCH, FUTURE CZAR PAUL I OF RUSSIA


MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1780, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire, travail russe vers 1780.


H. : 3,2 cm ; L. : 2,6 cm
Sous verre avec cerclage en vermeil. 600 / 800 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Paul Ier (1754-1801) fut empereur de Russie de 1796 à son assassinat en 1801. En 1773, il épousa Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, qui décéda trois
ans plus tard, puis Sophie-Dorothée de Wurtemberg, avec qui il eut dix enfants.

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114 • Alber THEER, circa 1840
LE TSAR PAUL Ier DE RUSSIE, SON FILS ALEXANDER PAVLOVITCH ET SA BELLE-FILLE ELISABETH ALEXEIEVNA.

Figurés en buste et en miniature, chacun dans un médaillon ovale.

CZAR PAUL I OF RUSSIA (1754-1801), HIS SON ALEXANDER PAVLOVITCH AND HIS DAUGHTER IN LAW ELISABETH ALEXEIEVNA.
MINIATURE PORTRAITS, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1840, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Au centre :
LE TSAR PAUL Ier DE RUSSIE (1754-1801).
Figuré en buste et de trois quarts à gauche dans un ovale.
Aquarelle sur ivoire, H. : 2,5 cm ; L. : 1,9 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
À gauche :
Son fils : ALEXANDER PAVLOVITCH (1777-1825), futur tsar Alexandre Ier.
Figuré en buste et en uniforme de trois quarts à droite dans un ovale.
H. : 2 cm ; L. : 1,6 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
À droite :
Sa belle-fille : ELISABETH ALEXEIEVNA (1779-1826), née princesse Louise Augusta de Bade, elle était l’épouse d’Alexander Pavlovitch qui
devint tsar de Russie sous le nom d’Alexandre Ier.
Figuré en buste et de trois quarts à gauche dans un ovale.
H. : 2 cm ; L. : 1,5 cm
Inscription manuscrite ancienne à l’intérieur du montage de l’encadrement : Albert Theer, Wien.
Sous verre avec cerclages en bronze ciselé et doré montés sur velours (usures)
orné de trois cartouches identifiant les modèles. 3 000 / 4 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Paul Ier (1754-1801) fut empereur de Russie de 1796 à son assassinat en 1801. En 1773, il épousa Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, qui décéda trois
ans plus tard, puis Sophie-Dorothée de Wurtemberg, avec qui il eut dix enfants.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 105


115  •  Alois Gustav ROCKSTUHL, 1856
ALEXANDER II, TSAR DE RUSSIE.

Figuré en buste et en miniature dans un médaillon, le tsar est représenté de trois quarts à droite, revêtu de son uniforme, portant le
plaque et le cordon bleu moiré de l’ordre de Saint André, saint patron de la Russie. Le tsar est également figuré avec la croix de chevalier
de l’Ordre militaire de Saint-Georges.

TSAR ALEXANDER II, CZAR OF RUSSIA, PAINTED ON IVORY CIRCA 1856, BY ALOIS GUSTAV ROCKSTUHL AND OFFERED BY THE CZAR TO
THE SPANISH AMBASSADOR AT ST PETERSBURG, MARIANO TÉLLEZ-GIRÓN, XIIth DUKE OF OSSUNA Y DEL INFANTADO. MINIATURE
PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Cette miniature témoigne du haut degré de qualité de l’exécution des portraits de la famille impériale russe à la cour de Saint-
Pétersbourg pendant le règne d’Alexandre II.
Aquarelle et rehauts de gouache sur ivoire.
H. : 10,3 cm ; L. : 8,6 cm
Signée sur la gauche : en cyrillique et daté 1856
Sous verre avec superbe et rare cadre ovale en bronze doré surmonté de la couronne impériale russe.
Marques : inscription gravée au dos sur le montage : Donné par l’Empereur Alexandre II à Don Pedro Fellez Xiron Duc d’Ossuna y del
Infantado, ambassadeur d’Espagne à St Petersbourg.
Apposée au dos du cadre lorsque notre miniature quitta les collections du XIIe duc d’Ossuna à la fin du XIXe siècle, cette inscription
gravée confirme que notre miniature fut bien offerte en présent par Alexandre II, empereur de Russie, au duc d’Ossuna, ambassadeur
extraordinaire de Sa Majesté très catholique, le roi d’Espagne. Notre portrait étant daté de 1856 et ce diplomate ayant été nommé, cette
même année, à Saint-Pétersbourg, il est vraisemblable que ce présent lui fut remis par le tsar lors de la présentation de ses lettres de
créance. Étant précisé que si l’inscription énonce avec exactitude les titres et qualités du diplomate, à savoir qu’il s’agissait bien du duc
d’Ossuna y del Infantado, ambassadeur d’Espagne à Saint-Pétersbourg, il s’agissait en réalité de Mariano Téllez-Girón (1814-1882), XIIe duc
d’Ossuna, et pas de son frère aîné, Pedro Téllez-Girón, décédé en 1844.
 12 000 / 15 000 €

Provenance :
-  collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
-  légué par le souverain à un membre de sa famille.
Alois Gustav Rockstuhl est né en 1798, fils du célèbre miniaturiste Peter Ernst Rochstuhl (1764-1824). Il étudia dès 1832 à l’Académie impériale des
beaux-arts de Saint-Pétersbourg et y devint professeur en 1840. Deux ans plus tard, l’empereur Nicolas Ier de Russie le nomma peintre officiel de la cour
impériale. Rockstuhl se distingua parmi les peintres de sa génération et il travailla exclusivement à peindre des miniatures. Il fut également nommé
directeur du musée de l’Arsenal de Tsarskoselski.
Plusieurs miniatures de l’artiste sont conservées dans les collections de S.M. la Reine Elizabeth II et dans les musées du monde entier.

Mariano Téllez-Girón (1814-1882), XIIe duc d’Ossuna et XVe duc de l’Infantado

106 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


Alexandre II (1818-1881) était le fils de Nicolas Ier et fut tsar de Russie de 1855 à 1881. Il accéda au trône alors que les défaites de la guerre de Crimée
révélaient le retard économique de la Russie, cause première de sa faiblesse militaire. Il dut accepter le traité de Paris (mars 1856). Il promulgua le
« statut des paysans libérés du servage » du 19 février (3 mars) 1861 et confia à la « commune rurale » les fonctions fiscales et judiciaires qu’assumaient les
seigneurs. Complétée par la création des assemblées territoriales, ou zemstvos (1864), par la réforme de la justice et de l’enseignement et par l’institution
du service militaire obligatoire (1874), l’abolition du servage amorça le passage à un régime moderne de liberté individuelle et d’égalité civile. Alexandre II
échappa à plusieurs tentatives d'attentats qui eurent pour conséquence que ses réformes furent appliquées dans leur sens le plus restrictif, surtout
après l'insurrection polonaise (1863). Alexandre II épousa en 1851 Marie de Hesse-Darmstadt, avec laquelle il eut huit enfants. Veuf, il épousa la princesse
Catherine Dolgorouky, union morganatique dont l’histoire sentimentale inspira les romanciers et les cinéastes.
Mariano Téllez-Girón (1814-1882), XIIe duc d’Ossuna et XVe duc de l’Infantado, plusieurs fois grand d’Espagne, était un membre de la noblesse de Castille,
qui fut d’abord militaire, puis un éminent diplomate et homme politique du XIXe siècle. Deuxième fils de Francisco de Borja Téllez-Girón i Pimentel, duc
d’Osuna, et de la comtesse Francisca Felipa de Beaufort-Spontin, il commença sa carrière militaire comme marquis de Terre-Neuve. En 1833, quelques
mois avant la mort du roi d’Espagne, Ferdinand VII, il intégra l’armée en tant que cadet surnuméraire dans le premier escadron du corps de la Garde
royale espagnole. En 1835, dans le cadre de la première guerre carliste, il fut affecté au front nord puis au Pays basque, où il a combattu valeureusement
à de nombreuses reprises. Son engagement dans les combats fragilisa progressivement sa santé et il fut contraint de quitter l’armée, commençant ainsi
sa carrière diplomatique. D’abord, ambassadeur extraordinaire d’Espagne à Londres, où il assista au couronnement de la reine Victoria, puis à Paris lors
du mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo. De 1856 à 1868, il fut nommé ambassadeur d’Espagne à Saint-Pétersbourg, réussissant à normaliser
les relations diplomatiques avec la Russie. Très dispendieux, il se fit remarquer par l’opulence de son train de vie à la cour du tsar Alexandre II, comme
« le plus grand des grands d’Espagne ». En 1866, il épousa la princesse Maria Elionor de Salm-Salm, avec qui il n’eut pas d’enfants. Sa dernière grande
mission diplomatique fut de représenter l’Espagne, en 1881, au mariage du kaiser Guillaume II avec la princesse Augusta Victoria de Schleswig-Holstein-
Sondenburg-Augustenburg. Lorsqu’il décéda, en 1882, le duc d’Ossuna était pratiquement ruiné par l’extravagance d’un train de vie qui perpétue encore
son souvenir, si bien que les restes de la fortune des ducs d’Ossuna furent vendus pour régler ses dettes et la bibliothèque ancestrale fut acquise par la
couronne espagnole pour être conservée à la Bibliothèque nationale d’Espagne.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 107


MAISON ROYALE DE SAVOIE

116 • École ITALIENNE, circa 1825 117 • École ITALIENNE, circa 1840
MARIE-CHRISTINE DE BOURBON-SICILES, REINE DE SARDAIGNE. MARIE-CHRISTINE DE BOURBON-SICILES, REINE DE SARDAIGNE.

Figurée en buste et en miniature dans un ovale, portant les Figurée dans un ovale, en buste et de trois quarts à droite, vêtue
ordres de Marie-Louise et des dames de la Croix étoilée. d’une robe cramoisie portant les ordres de Marie-Louise et des
dames de la Croix étoilée.
MARIE-CHRISTINE OF BOURBON-SICILY (1779-1849), QUEEN
OF SARDINIA MARIE-CHRISTINE OF BOURBON-SICILY (1779-1849), QUEEN
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY CIRCA 1825, FROM OF SARDINIA
THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY. MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY CIRCA 1840, FROM
THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.
Gouache et aquarelle sur ivoire.
H. : 4,1 cm ; L. : 3,1 cm Aquarelle et gouache sur ivoire.
Sous verre avec cadre en vermeil. 400 / 600 € H. : 3,8 cm ; L. : 3,1 cm
Provenance :
Monogrammé à droite : LG
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983) Sous verre avec cerclage en vermeil. 600 / 700 €
- légué par le souverain à un membre de sa famille. Provenance :
Marie-Christine de Bourbon des Deux-Siciles (1779-1849), fille de - collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d’Autriche, était - légué par le souverain à un membre de sa famille.
la nièce de la reine Marie-Antoinette et la sœur de Marie-Amélie de
Bourbon-des-Deux-Siciles, dernière reine des Français. En 1807, elle
épousa Charles-Félix de Savoie. Le couple n’eut pas d’enfants et régna
sur la Sardaigne de 1821 à 1831. On leur doit la restauration de l’abbaye
de Hautecombe, où ils sont enterrés.

108 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


118 • Umberto del GUERRA, 1906
UMBERTO Ier, ROI D’ITALIE.
Figuré en miniature dans un rectangle, en buste de trois quarts à gauche en tenue de civil.

UMBERTO I, KING OF ITALY (1844-1900). PORTRAIT MINIATURE, PAINTED IN 1906, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING
UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur mica, travail italien.


H. : 8,8 cm ; L. : 6,2 cm
Signée à gauche : U. Del Guerra / 1906
Sous verre avec cadre en bois blanc et or. 400 / 600 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Le roi Umberto Ier d’Italie (1844-1900) dit « le Bon », était le fils de Victor-Emmanuel II et d’Adélaïde de Habsbourg-Lorraine. En 1868, il épousa sa cousine
germaine, à Turin, Marguerite de Savoie (1851-1926), fille de Ferdinand de Savoie, duc de Gênes, et d’Élisabeth de Saxe. Il succéda en 1878 à son père,
Victor-Emmanuel II, sur le trône d’Italie. Agressé au début de son règne par un anarchiste alors qu’il se promenait en landau dans les rues de Naples.
Douze ans plus tard, il fut assassiné à Monza, près de Milan, le 29 juillet 1900, par l’anarchiste Gaetano Bresci, revenu des États-Unis pour « venger » des
syndicalistes tombés lors des émeutes de Milan, en 1898. Sa mort tragique s’inscrit dans la longue suite d’assassinats anarchistes qui eurent lieu à la « Belle
Époque » et dont le roi Umberto Ier disait : « Ce sont les risques du métier ! » Le couple eut un fils, qui régna sur l’Italie en tant que Victor-Emmanuel III
(1869-1947).

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 109


MAISON ROYALE DE SAXE

119 • École ALLEMANDE, XIXe siècle


CAROLINE DE PARME, PRINCESSE MAXIMILIEN DE SAXE.

Figurée en buste de trois quarts à gauche, portant agrafé au niveau de son sein gauche l’insigne de l’ordre des dames de la Croix étoilée
en diamants et le cordon de Marie-Louise.

CAROLINE DE PARME (1770-1804), PRINCESS MAXIMILIEN DE SAXE


MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, XIXth C., FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire exécutée.


H. : 8,5 cm ; L. : 6,8 cm
Sous verre avec cerclage en bronze ciselé et doré. 300 / 500 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Caroline de Bourbon-Parme (1770-1804) était la fille du duc Ferdinand Ier de Parme et de Marie-Amélie de Habsbourg-Lorraine, l’arrière-petite-fille du
roi Louis XV et la petite-fille de l’impératrice Marie-Thérèse mais aussi la nièce de la reine Marie-Antoinette. En 1792, alors que la France révolutionnaire
déclarait la guerre à l’Europe, Caroline de Parme épousa le prince Maximilien de Saxe, frère cadet de l’électeur Frédéric-Auguste III, cousin utérin du roi
Louis XVI de France.

110 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MAISON DUCALE DE SAXE-COBOURG

120 • École ALLEMANDE, circa 1804


LE DUC AUGUSTE DE SAXE-COBOURG ET ALTENBOURG.

Figuré en buste et en uniforme de trois quarts à gauche.

DUKE AUGUSTE OF SAXE-COBOURG AND ALTENBURG (1772-1822)


MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1804, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Aquarelle et gouache sur ivoire.


H. : 6,6 cm ; L. : 5,3 cm
Inscription manuscrite au dos sur le montage : Le Duc Auguste de Saxe Gotha of Altenbourg
Étiquette marquée : 757 CKK
Sous verre avec cadre en bois de placage et cerclage de bronze doré émaillé bleu à motif de rais-de-cœur. 600 / 800 €
Beau portrait du grand-père d’Albert de Saxe-Cobourg et Gotha, prince consort du Royaume-Uni après avoir épousé la reine Victoria d’Angleterre.
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Émile Léopold Auguste (1772-1822), duc de Saxe-Gotha-Altenbourg (1804-1822), était le fils d’Ernest II de Saxe-Gotha-Altenbourg et de Charlotte de
Saxe-Meiningen. Marié une première fois à Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin, avec qui il eut une fille, Louise (1800-1831), qui épousa en 1817
Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha, ce jeune couple donnant naissance à Albert de Saxe-Cobourg et Gotha, futur époux de la reine Victoria d’Angleterre,
le duc Auguste se remaria une seconde fois en 1802 avec Caroline-Amélie de Hesse-Cassel, union demeurée sans postérité. Connu comme poète et
musicien, Auguste publia Kyllenion ou une année en Arcadie et Lettres émiliennes, une partie de sa correspondance dans laquelle il avoua son goût pour
le travestissement et passer une grande partie de son temps à s’habiller en femme, allant jusqu’à commander son portrait en travesti tant il se sentait ainsi
plus à son aise. Jugé d’une grande finesse d’esprit par Napoléon Ier, le duc Auguste de Saxe-Altenbourg décéda très endetté à l’âge de 50 ans.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 111


121 • École ALLEMANDE, circa 1820
PORTRAIT DE LOUISE CHARLOTTE DE SAXE-GOTHA-ALTENBOURG (1800-1831), FILLE D’AUGUSTE DE SAXE-COBOURG ET ALTENBOURG,
MÈRE D’ALBERT DE SAXE-COBOURG, PRINCE DE GRANDE-BRETAGNE PAR SON MARIAGE AVEC LA REINE VICTORIA.

Figurée en buste de face vêtue d’un châle rouge.

PORTRAIT OF LOUISE CHARLOTTE OF SAXON-GOTHA-ALTENBOURG (1800-1831), DAUGHTER OF AUGUSTUS OF SAXE-COBURG


AND ALTENBURG, MOTHER OF ALBERT OF SAXE-COBURG, PRINCE OF GREAT BRITAIN BY HIS MARRIAGE WITH QUEEN VICTORIA.
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, CIRCA 1820, FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Aquarelle et gouache sur ivoire.


H. : 9,3 cm ; L. : 9,3 cm
Sous verre avec cadre rectangulaire mouluré en bois doré. 600 / 800 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg (1800-1831), fille d’Auguste de Saxe-Gotha et Altenbourg et de Louise-Charlotte de Mecklembourg-Schwerin, épousa
Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha (1817-1826). Le couple eut deux fils, dont le cadet, Albert, devint prince consort du Royaume-Uni en épousant la reine
Victoria d’Angleterre. Devenue veuve, la duchesse Louise se remaria au baron Alexandre von Hanstein (1804-1884).

112 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


122 • Jean-Baptiste Jacques AUGUSTIN, 1797
PORTRAIT D’HOMME.

Figuré en buste de trois quarts à droite.

PORTRAIT OF MAN
MINIATURE PORTRAIT, PAINTED ON IVORY, LATE XVIIIth C., FROM THE COLLECTION OF THE LATE KING UMBERTO II OF ITALY.

Gouache sur ivoire.


H. : 7,5 cm ; L. : 6,2 cm
Signée : Augustin 1797
Sous verre, orné de velours prune avec un cadre en bronze doré à motif de rais-de-cœur. 3 000 / 5 000 €
Provenance :
- collection de feu le roi Umberto II d’Italie (1904-1983)
- légué par le souverain à un membre de sa famille.
Jean-Baptiste Jacques Augustin (1759-1832) était un peintre et miniaturiste français. Fils d’un maître vitrier, le jeune Augustin marque dès l’enfance des
aptitudes pour le dessin. Remarqué par l’intendant de l’évêque de Saint-Dié, Chalot de Saint-Mart, il part probablement étudier à Nancy auprès de
Jean-Baptiste Claudot et peut-être de Jean Girardet. En 1780, après un séjour à Dijon chez son frère aîné Georges Nicolas Toussaint, appelé Augustin
Dubourg, il s’installa à Paris. Il travailla d’abord chez Gatien Philippon puis parvint à se créer une importante clientèle dans le genre en vogue : le portrait
en miniature. Le rendu des physionomies et le caractère lisse de ses portraits, sur lesquels on ne distingue nullement les traits de pinceau, font de lui
un des meilleurs spécialistes du genre. Il fut aussi un maître dont l’enseignement était recherché. Il eut, entre autres, parmi ses élèves Lizinska de Mirbel,
Alexandre de Latour et Fanny Charrin ainsi que Barbe Edmée Chardon, née de Vernisy (1761-1832), mère de la future Madame Ancelot. Débutant au Salon
de 1791, il exécuta les portraits en miniature aussi bien des nobles que des bourgeois ou des révolutionnaires. L’artiste fit fortune et épousa, le 8 juillet
1800, une de ses élèves, Pauline Ducruet, de 22 ans sa cadette, qui réalisa également des œuvres dans le style de son mari, dont un portrait d’Hortense de
Beauharnais. En 1806, Jacques Augustin fut récompensé d’une médaille d’or et d’une somme de 250 francs. Sa reconnaissance survit aux changements de
régime puisqu’il devint en 1814 peintre ordinaire du cabinet du roi. Décoré de la Légion d’honneur en 1821, il se vit cependant supplanté auprès du roi par
son ancienne élève, Lizinska de Mirbel. Atteint de la goutte, soigné par son épouse, il succomba dans sa 73e année, à la deuxième pandémie de choléra.
Il fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

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PORTRAITS ROYAUX EN MINIATURE

DES COLLECTIONS

DU PRINCE CHARLES-PHILIPPE D’ORLÉANS, DUC DE NEMOURS,

PUIS DE LA MAISON ROYALE DE SAXE-COBOURG ET GOTHA

123  •  École ESPAGNOLE, 1787


MARIE-LOUISE DE PARME (1751-1819), REINE D’ESPAGNE, ET SON FILS, LE FUTUR ROI FERDINAND VII.
La souveraine est figurée en miniature, assise et tournée de trois quarts à gauche, dans un intérieur, tenant par la main droite son fils
âgé de 4 ans, le futur Ferdinand VII, qui se tient debout à ses côtés portant le grand cordon de l’ordre de Charles III, avant modification.
MARY-LOUISE OF PARMA (1751-1819), QUEEN OF SPAIN, AND ONE OF HER ELDEST SON, FERDINAND VII, PAINTED ON IVORY IN 1787.
MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF PRINCE CHARLES-PHILIPPE OF ORLÉANS, DUKE OF NEMOURS, AND THE ROYAL
HOUSE OF SAXE-COBURG AND GOTHA.
Très rare et beau portrait en miniature, de grandes dimensions, représentant Marie-Louise d’Espagne et son fils, Ferdinand, en 1787, alors
qu’elle n’est encore que princesse des Asturies. Un an plus tard, en 1788, elle devint reine consort d’Espagne grâce à l’avènement de son
mari, le roi Charles IV.
Gouache sur ivoire.
H. : 16 cm ; L. : 11,4 cm
Monogrammée et datée en bas à droite : B.K. F / 1787
Sous verre avec important cadre de style Louis XVI en bronze ciselé et doré, à motif de tors de laurier, avec inscription gravée donnant
une identification erronée des modèles : la reine Marie-Caroline de Naples et son fils, Ferdinand. Donné par le duc de Nemours.
Important cadre. 1 200 / 1 500 €
Provenance :
- Offert en 1970 par le prince Charles-Philippe d’Orléans (1905-1970), duc de Nemours et arrière-petit-fils de Louis d’Orléans, fils de Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français (1830-1848)
-  maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Marie-Louise de Parme (1751-1819), fille de Philippe Ier, duc de Parme, et d’Élisabeth de France, petite-fille de Louis XV et de Philippe V d’Espagne.
En épousant le roi Charles IV, elle devint reine d’Espagne et eut quinze enfants, dont le futur roi Ferdinand VII, qui monta sur le trône à la chute de
Napoléon Ier.

114 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


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124 • Nicolas JACQUES (ATTR.), circa 1817
LOUIS-PHILIPPE DUC D’ORLÉANS (1773-1850), futur roi des Français.

Figuré en miniature dans un ovale, en buste de face et en uniforme de colonel-général des hussards.

LOUIS-PHILIPPE DUC D’ORLÉANS (1773-1850), FUTURE KING OF THE FRENCH, PAINTED ON IVORY CIRCA 1817, AND ATTRIBUTED TO
NICOLAS JACQUES. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF PRINCE CHARLES-PHILIPPE OF ORLÉANS, DUKE OF NEMOURS,
AND THE ROYAL HOUSE OF SAXE-COBOURG AND GOTHA.

Aquarelle rehauts de gouache, vers 1817.


H. : 8 cm ; L. : 5,6 cm
Sous verre avec cerclage en laiton doré et cadre en bois noirci. 300 / 500 €
Par la qualité du rendu d’exécution du visage de Louis-Philippe d’Orléans, cette miniature peut être attribuée à Nicolas Jacques, peintre miniaturiste des
d'Orléans sous la Restauration (1814-1830), grâce à un portrait similaire, signé par ce même artiste (vente des collections de feu Monseigneur le Comte de
Paris et feue Madame la Comtesse de Paris, Christie’s Paris, 14 octobre 2008, n° 436).
Provenance :
- Offert en 1970 par le prince Charles-Philippe d’Orléans (1905-1970), duc de Nemours et arrière-petit-fils de Louis d’Orléans, fils de Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français (1830-1848)
- maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Nicolas Jacques (1780-1844), lorrain, fut envoyé très jeune poursuivre ses études à Paris. Il fut l’élève des peintres David et Isabey. Très tôt, il acquit
une solide réputation et exposa au Salon de 1804 à 1840 et fut médaillé en 1810 et 1817. Il fut l’un des meilleurs peintres de son temps et devint un des
fournisseurs attitrés de la famille d’Orléans sous la Restauration. Nombre de ses œuvres sont conservées dans de prestigieux musées et collections
du monde entier, notamment à Paris aux musées de l’Armée, de la Comédie-Française, du Louvre et de la Légion d’Honneur, mais également au musée
Napoléon du château d’Arenenberg (Suisse), au château royal de Windsor dans les collections de S.M. la reine Elizabeth II (GB), au Cincinnati Art Museum
(USA), au musée national de Stockholm et de Cracovie (Cf. Nathalie Lemoine-Bouchard, Les Peintres en miniatures, 1650-1850 ; p. 303-305 – Paris 2008).

116 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


125 • Jean-François HOLLIER (Attrib.), circa 1817
FRANÇOISE D’ORLÉANS.

Figurée dans un ovale, de face et à mi-corps.

FRANÇOISE OF ORLÉANS (1816-1818), DAUGHTER OF LOUIS-PHILIPPE D’ORLÉANS AND MARIE-AMÉLIE OF BOURBON OF THE TWO-
SICILIES, PAINTED ON IVORY CIRCA 1817. MINIATURE PORTRAIT FROM THE COLLECTION OF PRINCE CHARLES-PHILIPPE OF ORLÉANS,
DUKE OF NEMOURS, AND THE ROYAL HOUSE OF SAXE-COBURG AND GOTHA.

Aquarelle et gouache sur ivoire.


H. : 5,7 cm ; L. : 4,3 cm
Gravé au dos du cadre en bronze doré : Françoise, née le 28 mars 1816, décédée le 21 mai 1818.
Sous verre avec très beau cadre en bronze ciselé et doré à motifs de palmettes. 600 / 800 €
Par sa qualité et son style, cette belle et délicate miniature est à rapprocher d’un autre portrait de la princesse Françoise d’Orléans, identique au nôtre
et conservé au musée Condé à Chantilly (OA 1736), dont l’exécution est également donnée à Jean-François Hollier.

Provenance :
- Offert en 1970 par le prince Charles-Philippe d’Orléans (1905-1970), duc de Nemours et arrière-petit-fils de Louis d’Orléans, fils de Louis-Philippe Ier,
dernier roi des Français (1830-1848)
- maison royale de Saxe-Cobourg et Gotha.
Jean-François Hollier (1776-1845), peintre en miniature et sur porcelaine, élève de Jacques-Louis David et de Jean-Baptiste Isabey, exposa au Salon de
1804 à 1831, où il fut médaillé à deux reprises en 1804 et 1824. Peintre de la famille impériale et des maréchaux sous le Ier empire, exécutant des portraits
peints en miniature sur porcelaine comme sur ivoire, il travailla ponctuellement à la manufacture de porcelaine de Sèvres sous la Restauration. Jean-
François Hollier exécuta nombre de portraits de la famille d’Orléans, dont ceux de Louis-Philippe Ier, de la princesse Clémentine et celui, identique à
notre miniature, de la princesse Françoise conservé au musée Condé de Chantilly.
Françoise d’Orléans (1816-1818) fut le cinquième enfant de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans et futur roi des Français, et de Marie-Amélie de
Bourbon-des-Deux-Siciles. La princesse est inhumée en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole de Maison de France.

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126  •  TRAVAIL FRANÇAIS, début du XVIIIe siècle [D’après le portrait de Frans Pourbus, 1610]
HENRI IV, ROI DE FRANCE.

Figuré en miniature et inspiré par le portrait rétrospectif du souverain peint par Frans Pourbus le Jeune (1569/1570-1622) à son arrivée à
Paris en 1610.

A RARE MINIATURE PORTRAIT OF HENRI IV (1553-1610), KINF OF FRANCE, PAINTED ON IVORY, ROYAL COURT OF FRANCE, EARLY XVIIIth
CENTURY. FROM THE COLLECTION OF A DESCENDANT OF THE HOUSE OF BOURBON.

La technique extrêmement précise et soignée de la présente miniature nous ramène à l’œuvre des grands miniaturistes du XVIIe siècle
présents à la cour de France, Jean Petitot (1607-1691) et Giovanna Garzonni (1600-1670) ; le support en ivoire d’éléphant était toutefois
extrêmement rare au XVIIe siècle et nous fait penser à une exécution légèrement plus tardive pouvant se situer à la fin du règne de
Louis XIV. Les différentes variantes « en petit », du portrait du grand roi Henri, ont eu souvent les faveurs de Louis XIV pour faire office
de présent royal.

Très fins, les traits du souverain, ses mains, la croix de l’Ordre du Saint-Esprit, les chaussures et la plume du chapeau, nous rappellent le
travail des premiers artistes de la cour de France à la fin du règne de Louis XIV.

Gouache sur ivoire.


H. : 16,6 cm ; L. : 10,9 cm
Cadre en bois mouluré. 2 000 / 3 000 €

Provenance :
-  descendance de la Maison de Bourbon.

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127 • Atelier de Marc NATTIER (1642-1705), circa 1695-1700
MADEMOISELLE DE BLOIS ET MADEMOISELLE DE NANTES.

Figurées en miniature tenant l’une un masque et l’autre une rose.

A RARE MINIATURE PORTRAIT OF MADEMOISELLE DE BLOIS AND MADEMOISELLE DE NANTES, DAUGHTERS OF KING
LOUIS XIV, PAINTED ON PARCHMENT, ROYAL COURT OF FRANCE, CIRCA 1695-1700.

D’une qualité d’exécution et d’un raffinement extrêmes, le présent portrait des deux princesses, qui ne présente aucune altération
dans ses pigments, est un rare exemple de l’art de la miniature à la cour de France, sous le règne de Louis XIV, à la fin du XVIIe siècle.

Gouache sur parchemin.


H. : 4,3 cm ; L. : 6,1 cm
Cadre en bois mouluré. 1 800 / 2 200 €
Marie-Anne de Bourbon (1680-1666), dite « Mademoiselle de Blois », était une princesse française, fille légitimée du roi Louis XIV et de Madame de
Montespan. Elle devint, par mariage, princesse de Conti.

Louise-Françoise de Bourbon (1673-1743), dite « Mademoiselle de Nantes », duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, était une princesse française,
fille légitimée du roi Louis XIV et de Madame de Montespan.

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DES COLLECTIONS

DES DUCS ET COMTES DE LA ROCHEFOUCAULD

128  •  TRAVAIL RUSSE, RIGA, circa 1760


RARE TABATIÈRE EN OR.

Ornée d’un décor finement ciselé à motif architectural et encadrement rocaille qui est à rapprocher de celui d’une tabatière exécutée
par le même artiste et conservée au Metropolitan Museum de New York, inv. 48.187.437 (voir ill. ci-dessous).

RARE RUSSIAN GOLD SNUFFBOX, RIGA, CIRCA 1860. FROM THE COLLECTION OF FRANCOIS JOSEPH POLYDORE DE LA
ROCHEFOUCAULD (1801-1855), SECRETARY OF THE FRENCH EMBASSY IN St PETERSBURG (1824), AND BY DESCENDANTS.

Souvenir de Russie provenant, selon la tradition familiale, de François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire
d’ambassade à Saint-Pétersbourg, auprès du tsar Alexandre Ier de Russie, en 1824. Il fut par la suite ambassadeur de France à la cour de
Weimar sous la Monarchie de Juillet.

Or.
H. : 2,6 cm ; L. : 6 cm ; larg. : 4,3 cm
Poids : 94,24 g.
Poinçons : de la ville de Riga et de maître RW. 6 000 / 8 000 €

Provenance :
-  François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg en 1824
-  Alexandre-Jules de La Rochefoucauld (1796-1856), duc d'Estissac (colonel, aide de camp de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans)
-  Arthur de La Rochefoucauld (1831-1888)
-  Jules de La Rochefoucauld-Montbel (1857-1945), prince bavarois de La Rochefoucauld (1909)
-  puis par descendance.

Riga, circa 1760, tabatière en or, Metropolitan Museum de New York

120 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


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129  •  Melchior-René BARRE (Attrib. à), fin du XVIIIe siècle
RARE BOÎTE À MOUCHES ET À FARD EN OR, AVEC SON PINCEAU EN POILS DE MARTRE.

Rectangulaire, à deux couvercles ouvrant, à charnières et en sens inverse, sur trois compartiments et deux miroirs. Elle est ornée sur
toutes ses faces de médaillons, allégories du temps qui passe ou de l’écoulement de la vie, à motifs d’urne, de paniers fleuris, d’oiseaux
et d’écureuil, encadrés de côtés festonnés, le tout cerné par une bordure de feuilles d’acanthe.

La présente boîte peut être rapprochée de celle poinçonnée par Melchior-René Barre, actif à Paris à partir de 1768, et apparue récemment
sur le marché de l’art (voir ill. ci-dessous).

A RARE GOLD FLASK AND FARD BOX WITH ITS MARTER HAIR BRUSH. FROM THE COLLECTION OF FRANCOIS XII DE LA
ROCHEFOUCAULD (1747-1827), VIIth DUKE OF LA ROCHEFOUCAULD AND BY DESCENDANTS.

Or gris, rose et jaune, poils de martre (pinceau).


H. : 2,1 cm ; L. : 5,6 cm ; larg. : 4 cm
Poids brut : 131 g.
Traces illisibles de poinçons. 4 000 / 6 000 €

Provenance :
-  François XII de La Rochefoucauld (1747-1827), VIIe duc de La Rochefoucauld
- Alexandre-François de La Rochefoucauld (1767-1841), comte de La Rochefoucauld, ambassadeur de France dans les cours de Saxe, d’Autriche et de
Hollande
- François Joseph Polydore de La Rochefoucauld (1801-1855), secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg en 1824. Il fut par la suite ambassadeur de France
à la cour de Weimar sous la Monarchie de Juillet.
-  Alexandre-Jules de La Rochefoucauld (1796-1856), duc d'Estissac (colonel, aide de camp de S.A.R. Mgr le duc d'Orléans)
-  Arthur de La Rochefoucauld (1831-1888)
-  Jules de La Rochefoucauld-Montbel (1857-1945), prince bavarois de La Rochefoucauld (1909)
-  puis par descendance.

Melchior-René Barre fut reçu maître le 11 juin 1768.

Melchior-René Barre, boîte à mouche en or, fin du XVIIIe siècle.

122 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 123
130  •  Louis-Joseph-Hippolyte BELLANGÉ, 1844
MANŒUVRE DU PREMIER RÉGIMENT DE CARABINIERS AU CHÂTEAU D'EU LE 5 SEPTEMBRE 1843
lors de l'Entente cordiale entre le roi Louis-Philippe et la reine Victoria.
En présence du prince consort, Albert de Grande-Bretagne (en uniforme écarlate), mari de la reine Victoria, entouré de gauche à droite
par trois des fils du dernier roi des Français, à savoir : le duc d'Aumale, le prince de Joinville et le duc de Montpensier.
Huile sur toile
H. 83 cm ; L. 174 cm
Signée en bas à gauche : h. Bellangé. 1844.

124 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


Marques : au dos de la toile et au pochoir : en rouge le chiffre des collections du roi Louis-Philippe “ LP ” sous couronne surmontant le
n° d'inventaire “ 5986 ” et en noir “ Le Prince Albert conduit par LL.AA.RR. les Ducs d'Aumale et de Montpensier assiste à une manœuvre
du Ier Régiment de Carabiniers à Eu. / (5 Septembre 1843 à 7h1/4 du matin) / Par Mr Bellangé ”.
Cadre mouluré et doré avec deux cartels gravés pour l'un du titre : MANŒUVRE DU PREMIER R­­ÉGIMENT DU CARABINIERS / DEVANT
S.A.R. LE PRINCE CONSORT À EU / SEPTEMBRE 1843. et pour le second de l'inscription : H. BELLANGÉ. 40 000 / 60 000 €

Provenance :
-  commandé dès 1843 à l'artiste par le roi Louis-Philippe pour la galerie Victoria du château d'Eu
-  collection du prince Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemours
-  puis par descendance jusqu'à ce jour.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 125


Photographie de la commande de notre tableau parmi les autres œuvres qu'Hippolyte Bellangé exécuta pour le roi Louis-Philippe au cours de son règne
entre 1830 et 1848, notre œuvre fut acquise pour la somme de 3 000 francs de l'époque et elle est bien mentionnée sous le n° d'inventaire : 5986 avec
pour titre “ Manœuvre du 1er cuirassier [carabinier] à Eu (5 7bre 1843) ”. (Voir ci-dessus).
On notera que le souverain a également payé, ce même jour à l'artiste, le modello préparatoire à notre tableau, qu'il offrit à la reine Victoria en 1845 et
qui est toujours conservé dans la bibliothèque de S.M. la reine Élisabeth II au château royal de Windsor (n° inv. RCIN 920020).

126 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


131 • Jean-Charles AUBOIN, circa 1780
LE DUC DE PENTHIÈVRE.
Rare et beau buste, de grandes dimensions, de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, petit-fils du roi Louis XIV et grand-père
maternel du dernier roi des Français, Louis-Philippe 1er. Le prince est figuré, aux alentours de cinquante-cinq ans, vers 1780, portant l'ordre
du Saint Esprit et celui de la Toison d'or. Le socle est orné de son monogramme L J M inscrit dans une ancre de marine qui rappelle sa
charge de grand amiral de France, le tout étant surmonté de la mention de son titre : DUC DE PENTHIÈVRE.
Terre cuite.
Hauteur : 57 cm
Signé au dos : C Auboin fecit
Excellent état de conservation. 4 000 / 6 000 €
Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre, était un prince de la maison de Bourbon. Fils du comte de Toulouse et petit-fils du roi Louis XIV, il occupa les
charges de grand amiral de France, de grand veneur, de gouverneur de Bretagne et de commandant de la garde nationale ainsi que de deux régiments qui portent son nom. Très
pieux, il épousa Marie-Thérèse de Modène avec qui il partagea sa grande foi et vécut un authentique amour, le couple princier eut sept enfants dont seuls deux survécurent.
Beau, droit, fidèle, généreux et courageux, il fut un collectionneur de montres, amateur d’art, d’architecture et un grand mécène. La destinée de ce prince, qui fut l'un des plus
fortunés d'Europe, émeut par son désintéressement et la succession d’épreuves qui se sont abattues sur les siens. Accablé par la mort prématurée de son épouse en 1754, par
le massacre publique de sa belle-fille, la princesse de Lamballe, en septembre 1792 et la décapitation du roi Louis XVI avec parmi les votants son propre gendre le duc Orléans
« Philippe Égalité », il vécut intensément les tribulations d’un XVIIIe siècle miné par la subversion intellectuelle, religieuse et politique. Sa mort, dans son fief normand de Bizy,
le 4 mars 1793, survint peu avant le décret d’arrestation des Bourbons et la confiscation de leurs biens. Très regretté dans ses domaines où on louait ses bienfaits, il fut le seul
prince français à décéder dans son lit, et de mort naturelle, pendant la Révolution française.

Jean-Charles Auboin (1731-1809) fut un céramiste et faïencier français.

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 127


132 • Pierre-Noël BLANQUIER, circa 1805
NÉCESSAIRE DE VOYAGE DE TOILETTE ET À ÉCRIRE DE LOUISE MARIE ADÉLAIDE DE BOURBON-PENTHIÈVRE, DUCHESSE D’ORLÉANS

Orné sur son couvercle des initiales, en macrocyte, LA sous couronne de princesse de France pour Louise Adélaïde de Bourbon-
Penthièvre.

Composé d’un cachet semainier, un cachet en ivoire neutre, un essuie-plume en nacre, un encrier, un porte-mine, un coupe-papier,
une porte-plume, une équerre, une règle, un étui à plume garni, un étui à pains à cachetés, un flacon à parfum, un entonnoir, un verre,
un pot à onguent carré, un étui à cure dent en nacre, une lime à ongle, une pince à ongle en acier, un poinçon, une paire de ciseaux à
broder, une lancette, un canif, un démêloir, un peigne à moustache, un tire-bouchon et un poinçon mobile, un flacon à sel, deux boites
de toilette, un étui à brosse à dents,

Dans l’écritoire : une balayette, un plumeau, un bâton de cire d’époque, un sablier.

Cuir rouge.
Acier, vermeil, nacre, ronce de noyer, garni de cuir rouge à l’intérieur.
H. : 19 cm ; L. : 38 cm ; larg. : 24,7 cm
Poinçons : de garantie sous l'Empire (1798-1809) et de maître orfèvre pour Pierre-Noël Blanquier.
Deux manques au placage. 400 / 600 €

Provenance :
- Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (1753- 1821)
- son petit-fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- son fils, Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme
- son fils, Charles-Philippe d’Orléans, duc de Nemours, qui le donna à un membre de la Maison Royale de Saxe-Cobourg et Gotha en 1970.

Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (1753-1821) était la fille de Louis Jean Marie de Bourbon duc de Penthièvre et la mère de Louis-Philippe Ier, dernier
roi des Français.

128 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 129
130 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
SERVICE DE TABLE

EXÉCUTÉ PAR CHARLES CHRISTOFLE

POUR LOUIS-PHILIPPE I er, ROI DES FRANÇAIS,

AU CHÂTEAU D’EU

1844-1848

Bijoutier et orfèvre, Charles Christofle (1805-1863) créa dès 1845 sa société « Charles Christofle et Cie », spécialisée dans
l’argenture et la dorure électrolytiques mises au point par les frères Elkington. Dès 1846, il compta, parmi ses clients, le roi
Louis-Philippe, qui lui commanda pour son château d’Eu un service d’orfèvrerie en métal argenté et doré dont l’importance permit
à Charles Christofle d’asseoir définitivement sa réputation dans cette nouvelle spécialité.

Ce sont de rares et importants éléments de cette célèbre commande historique, demeurés jusqu’à ce jour en usage dans la
descendance du dernier roi des Français, que nous présentons aujourd’hui.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 131


133  •  Charles CHRISTOFLE, 1844-1848
CLOCHE OVALE ET SON PLATEAU DU SERVICE DE LA TABLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU.
Gravés aux armoiries de Louis-Philippe Ier, roi des Français, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent surmontées de la couronne
royale, sur fond de drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir.

AN ARMORIAL-ENGRAVED FRENCH SILVER-PLATED OVAL DISH COVER WITH STANDMADE BY CHARLES CHRISTOFLE FOR LOUIS-
PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU.

Modèle uni à attaches feuillagées et prise à fleur de pétunia.


Métal argenté
Cloche, H. : 26 cm ; L. : 54 cm ; larg. : 35 cm
Plateau, L. : 57 cm ; larg. : 37,6 cm
Poinçons : d’orfèvre (2), grammage d’argent déposé (2), estampille CHRISTOFLE (2), n° d’atelier 5913 (cloche), 5735 (plateau) et la marque
EU sous couronne royale (2).
Faisaient partie des cloches et plats ovales mentionnés à l’inventaire des coffres 14 et 5 dans l’État des Objets d’Argenture Christofle
sorties du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe en fin de
catalogue).
 1 200 / 1 500 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  sa fille, Clémentine d’Orléans (1817-1907), princesse de Saxe-Cobourg et Gotha
-  puis par descendance.

132 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 133
134  •  Charles CHRISTOFLE (1844-1848)
ASSIETTE PLATE DU SERVICE DE LA TABLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU.
Modèle à filets, gravée sur l’aile des armes de Louis-Philippe Ier, roi des Français, d’azur à trois fleurs de lys d’or surmontées du lambel et
de la couronne fermée, sur fond de drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir.

AN ARMORIAL-ENGRAVED FRENCH SILVER-PLATED PLATE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE
FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU.

Métal argenté
Diam. : 27,3 cm
Poinçons : orfèvre, grammage d’argent déposé, CHRISTOFLE, n° d’atelier 6696 et marque EU sous couronne.

Faisait partie des assiettes mentionnées à l’inventaire des coffres n° 28 à 34 dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais
d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe en fin de catalogue).
 300 / 500 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français
-  son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
-  puis par descendance.
Œuvres en rapport :
Deux assiettes de ce service historique, commandé par le roi Louis-Philippe Ier à Charles Christofle pour le château d’Eu, sont conservées au musée
national du château de Versailles et six autres assiettes au musée Louis-Philippe du château d’Eu.

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135  •  HENRI DE TRIQUETTI (Attrib. à), circa 1842
LE DUC D’ORLÉANS DANS SON SOMMEIL ÉTERNEL.
Cet exceptionnel portrait du prince Ferdinand-Philippe d’Orléans (1810-1842), immortalisé à l’instant où il perdit tragiquement la vie,
peut être attribué par sa technique et son style au « sculpteur des princes », Henri de Triquetti, et désigné au nombre des dessins
préparatoires de l’artiste pour l’exécution du cénotaphe du duc d’Orléans dont il reçut la commande. (voir illustration A).
A RARE PORTRAIT OF FERDINAND-PHILIPPE OF ORLEANS (1810-1842), DUKE OF ORLEANS, IN ETERNAL SLEEP – ATTRIBUTED TO HENRI
OF TRIQUETTI WHO EXECUTED THE PRINCE’S CENOTAPH - CIRCA 1842.
Dessin à la sanguine, craie blanche, estompe sur papier chiffon.
H. : 34 cm ; L. : 31 cm
Cadre du XIXe siècle en noyer. 3 000 / 5 000 €

Beau et intelligent, fauché en pleine fleur de l’âge, le duc d’Orléans décéda accidentellement, porte Maillot à Paris, en sautant de sa voiture dont les
chevaux s’étaient emballés. Sa mort fut un choc considérable pour la France et la Monarchie de Juillet (1830-1848), tant le fils aîné de Louis-Philippe Ier
était populaire, et changea le cours de l’Histoire de l’Europe du XIXe siècle. Une chapelle, dite « Notre-Dame de la Compassion », fut érigée à l’endroit de
l’accident, elle est encore visible aujourd’hui porte Maillot. Henri de Triquetti fut choisi par les parents du défunt, le roi Louis-Philippe et la reine Marie-
Amélie, pour exécuter le cénotaphe du duc d’Orléans destiné à la chapelle Notre-Dame de la Compassion, Ary Scheffer reçut la commande du gisant
pour la sépulture du prince à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux et James Pradier sculpta la statue du duc d’Orléans pour les galeries historiques du
musée de l’Histoire de France au château de Versailles.

Les dessins préparatoires d’Henri de Triquetti sont très rares, l’un d’entre eux, une œuvre préparatoire à un plâtre de l’artiste conservé au musée Girodet
de Montargis, fut proposé sur le marché de l’art il y a cinq ans (OVV. Olivier Baron à Montargis, 25 janvier 2015 : Thomas Moore lisant la Bible et se
préparant à la mort par Henri de Triquetti, 1836, dessin au crayon noir, sanguine et rehauts de gouache blanche).

Henri de Triquetti (1803-1874), fils du baron Michel de Triqueti, ancien représentant du roi de Sardaigne à Amsterdam, d'origine piémontaise, il fut un
élève du peintre Louis Hersent et exécuta tout d'abord quelques tableaux. Sa carrière débuta à la fin des années 1820 et il remporta rapidement du
succès. Avec Félicie de Fauveau, Antonin Moine, Jean-Jacques Feuchère et Jehan Duseigneur, il se situa dans le courant qui renouvela le lien entre la
sculpture et les arts décoratifs. Henri de Triquetti exposa régulièrement au Salon de 1831 à 1861. Par les œuvres dites « majeures » de Triquetti, on peut
citer les portes en bronze de l'église de la Madeleine à Paris, le cénotaphe du prince Ferdinand-Philippe d'Orléans à l'église Notre-Dame-de-Compassion
à Paris, ainsi que la décoration murale de la chapelle du prince Albert au château de Windsor, commande de la reine Victoria à laquelle l'artiste consacra
les dix dernières années de sa vie, de 1864 à 1874. On lui doit également la statue de Pierre Lescot (architecte du Palais du Louvre, 1515-1578) réalisée en
1857 et se trouvant dans l'aile Mollien au Louvre à Paris, ainsi que le buste de Victor Grandin, daté de 1850 et conservé au musée d'Elbeuf, et la statue de
Gaston Fébus en marbre des Pyrénées, réalisée en 1864, et conservée au musée national du château de Pau. Il a également créé quelques aiguières, dont
L'aiguière des mères israélites (1835), inspirée de scènes de l'Ancien Testament. Une version en plâtre se retrouve au Musée Girodet et une en bronze au
Musée des beaux-arts de Montréal.

Henri de Triquetti, Portrait funéraire du duc d'Orléans, 1843, marbre blanc, musée du Louvre, n° Inv. RF4378.

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EXCEPTIONNEL ENSEMBLE

DE CENT QUATRE PIÈCES

FAISANT PARTIE DE LA MÉNAGÈRE ROYALE

DU CÉLÈBRE SERVICE DE TABLE

COMMANDÉ ENTRE 1844 ET 1848 À CHARLES CHRISTOFLE

PAR LOUIS-PHILIPPE I er, DERNIER ROI DES FRANÇAIS,

POUR SON CHÂTEAU D’EU, EN NORMANDIE.

SOIXANTE-DEUX PIÈCES SONT GRAVÉES AUX ARMOIRIES DU ROI,

SOULIGNÉES POUR TRENTE-DEUX D’ENTRE ELLES

PAR L’INSCRIPTION « EU » GRAVÉE AU-DESSOUS,

ET QUARANTE-DEUX PIÈCES

SONT GRAVÉES AUX ARMOIRIES DE LA FAMILLE DU SOUVERAIN,

LES PRINCES D’ORLÉANS.

Si cet ensemble témoigne avec éloquence de la célèbre commande d'orfèvrerie exécutée par Charles Christofle pour le service du
roi Louis-Philippe Ier au château d'Eu, en Normandie, il faut souligner la rare présence sur toutes les pièces des armoiries gravées du
roi des Français et celle encore plus rare, sur toutes les cuillères et les fourchettes de table, de l'inscription EU gravée au-dessous
des armes du souverain, indiquant que le présent ensemble était destiné à l'usage de la table personnelle de Louis-Philippe Ier
au château d'Eu, sa résidence familiale de prédilection où il accueillit à deux reprises la reine Victoria d'Angleterre, y scellant la
première Entente cordiale.

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136  •  Charles CHRISTOFLE, 1844-1848 
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DU SERVICE DE LA TABLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – QUARANTE-
HUIT PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.
Gravées aux armoiries du dernier roi des Français, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent surmontées de la couronne fermée,
sur fond des drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir. 

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1844-
1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE FAMILY RESIDENCE IN NORMANDY.
FORTY-EIGHT PIECES FOR TWELVE SETTINGS. 

Modèle à filets.
Métal argenté et doré.
-  Douze cuillères de table, L. : 21,6 cm
-  Douze fourchettes de table, L. : 21,4 cm
-  Douze couteaux, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 25,3 cm
-  Douze couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons  : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848, et de maître pour la maison Christofle,
ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE, sur les cuillères et les fourchettes de table. 
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 3 000 / 5 000 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
-  sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
-  son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon 
-  puis par descendance.

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137 • Charles CHRISTOFLE, 1844-1848
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DU SERVICE DE LA TABLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – HUIT PIÈCES
POUR DEUX CONVIVES.
Gravées aux armoiries du dernier roi des Français, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent surmontées de la couronne fermée,
sur fond de drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir.

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA 1844-
1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE FAMILY RESIDENCE IN NORMANDY.
EIGHT PIECES FOR TWO SETTINGS.

Modèle à filets.
Métal argenté et doré.
- Deux cuillères de table, L. : 21,5 cm
- Deux fourchettes de table, L. : 21,2 cm
- Deux couteaux, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 25,3 cm
- Deux couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848, et de maître pour la maison Christofle,
ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE, sur les cuillères et les fourchettes de table.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 800 / 1 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.

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138 • Charles CHRISTOFLE, 1844-1848
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DE LA TABLE DE FAMILLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – VINGT-QUATRE
PIÈCES POUR SIX CONVIVES.
Six sont gravées aux armoiries du dernier roi des Français, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent surmontées de la couronne
fermée, sur fond de drapeaux tricolores, avec le sceptre et la main de justice en sautoir. Quatre d’entre elles ont également l’inscription
EU gravée au-dessous des armes du souverain.
Dix-huit sont gravées aux armes des Bourbon-Orléans, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent, entourées des colliers de l’ordre
de Saint-Michel et du Saint-Esprit, surmontées d’une couronne de prince de France.

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY.
TWENTY-FOUR PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

- Six cuillères de table, L. : 21,5 cm


- Six fourchettes de table, L. : 21,2 cm
- Six couteaux, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 25,3 cm
- Six couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848, et de maître pour la maison Christofle,
ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE, sur les cuillères et les fourchettes de table.

Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, couteaux manches Arg. et couteaux à lames dorées dans l’État des
Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir
ill. annexe cat.). 1 500 / 2 000 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.

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139 • Charles CHRISTOFLE, 1844-1848
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DE LA TABLE DE FAMILLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – DOUZE PIÈCES
POUR SIX CONVIVES.
Gravées aux armes des Bourbon-Orléans, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent, entourées des colliers de l’ordre de Saint-
Michel et du Saint-Esprit, surmontées d’une couronne de prince de France.

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY.
TWELVE PIECES FOR SIX SETTINGS.

Modèle à filets.
Métal argenté.
- Six cuillères de table, L. : 21,6 cm
- Six fourchettes de table, L. : 21,4 cm
Poinçons : de maître pour la maison Christofle, ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE.
Ces pièces sont désignées comme cuillères et fourchettes à filets, dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et
envoyés en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 800 / 1 200 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.

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140  •  Charles CHRISTOFLE, 1844-1848. 
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DE LA TABLE DE FAMILLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – SIX PIÈCES POUR
SIX CONVIVES.
Gravées aux armes des Bourbon-Orléans, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent, entourées des colliers de l’ordre de Saint-
Michel et du Saint-Esprit, surmontées d’une couronne de prince de France.

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY. SIX
PIECES FOR SIX SETTINGS. 

Modèle à filets.
Métal doré.
-  Six couteaux à fruits, lames Christofle du XIXe siècle, L. : 20,2 cm
Poinçons : de maître sur la virole des couteaux, pour Charles Christofle circa 1844-1848. 
Ces pièces sont désignées comme couteaux à lames dorées dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés
en Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 400 / 600 €
Provenance :
-  Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
-  sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
-  son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon 
-  puis par descendance.

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141 • Charles CHRISTOFLE, 1844-1848
RARE PARTIE DE MÉNAGÈRE DE LA TABLE DE FAMILLE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS, AU CHÂTEAU D’EU – SIX PIÈCES POUR
SIX CONVIVES.
Gravées aux armes des Bourbon-Orléans, d’azur à trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent, entourées des colliers de l’ordre de Saint-
Michel et du Saint-Esprit, surmontées d’une couronne de prince de France.

RARE FRENCH ARMORIAL-ENGRAVED GILT AND SILVER-PLATED FAMILY TABLE SERVICE MADE BY CHARLES CHRISTOFLE, PARIS, CIRCA
1844-1848, FOR LOUIS-PHILIPPE I, LAST KING OF THE FRENCH, AT THE CHATEAU D’EU, HIS FAVORITE RESIDENCE IN NORMANDY. SIX
PIECES FOR SIX SETTINGS.

Modèle à filets.
Métal argenté.
- Six cuillères de table, L. : 21,6 cm
Poinçons : de maître pour la maison Christofle, ré-insculpé après 1862 sur un poinçon de maître plus ancien, avec l’estampille CHRISTOFLE.
Ces pièces sont désignées comme cuillères à filets dans l’État des Objets d’Argenture Christofle sortis du Palais d’Eu et envoyés en
Angleterre à la famille d’Orléans après la révolution de février 1848 (voir ill. annexe cat.). 400 / 600 €
Provenance :
- Louis-Philippe Ier, roi des Français, au château d’Eu
- sa veuve, Marie-Amélie, reine des Français
- son fils, Louis d’Orléans, duc de Nemours
- son fils, Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
- puis par descendance.

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SERVICE D'APPARAT
DE LA TABLE DU ROI LOUIS-PHILIPPE I er
AU CHÂTEAU D'EU
Provenance : Louis-Philippe Ier roi des Français -  Marie-Amélie reine des Français

142  •  SÈVRES, 1847


PAIRE DE TASSES À THÉ DU SERVICE D'APPARAT DU ROI LOUIS-PHILIPPE Ier AU CHÂTEAU D'EU - FORME COUPE 2ème GRANDEUR.
À fond vert clair et blanc rehaussé de frises de rinceaux et de filets d’or, ornées d’une alternance de réserves rectangulaires et ovales
renfermant des groupes de fleurs polychromes peints sur fond brun et des attributs en camaïeu.
A PAIR OF SEVRES PALE APPLE-GREEN GROUND PORCELAIN TEA CUPS AND SAUCERS.
MADE FOR THE LAST KING OF THE FRENCH, LOUIS-PHILIPPE I, AT THE CHATEAU D'EU.

Porcelaine
H. : 7 cm
Marques de fabrication : Sèvres 1847 (2), de décoration : Sèvres 1847 (2), de résidence : château d’Eu (2) et de doreurs dont : Jean Moyer (2).
Désignées au nombre de 130 comme « tasses à thé coupe 2ème [grandeur] pour la table du roi » dans les registres de la manufacture de
Sèvres décrivant ce service « livré au Palais d’Eu ». 150 / 250 €

143  •  SÈVRES, 1846-1847


UN POT À SUCRE GREC DU SERVICE D'APPARAT DU ROI LOUIS-PHILIPPE Ier AU CHÂTEAU D'EU – 2ème GRANDEUR.
À fond vert clair et blanc rehaussé de frises de rinceaux et de filets d’or, orné d’une alternance de réserves rectangulaires et ovales ren-
fermant des groupes de fleurs polychromes peints sur fond brun et des attributs en camaïeu.

A SEVRES PALE APPLE-GREEN GROUND PORCELAIN SUGAR


MADE FOR THE LAST KING OF THE FRENCH, LOUIS-PHILIPPE I, AT THE CHATEAU D'EU.

Porcelaine
H. : 8,2 cm
Marque de fabrication : Sèvres 1846, de décoration : Sèvres 1847, de résidence : château d'Eu, de peintre et de doreur : Jean Moyer.
Sans couvercle.
Désigné au nombre de 48 comme « pots à sucre grecs 2ème [grandeur] pour la table du roi » dans les registres de la manufacture de
Sèvres décrivant ce service « livré au Palais d’Eu ». 150 / 200 €

148 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


144  •  SÈVRES, 1846
ASSIETTE PLATE DU SERVICE DES OFFICIERS DU ROI LOUIS-PHILIPPE Ier AU CHÂTEAU DE BIZY
Ornée au centre du monogramme or du souverain, LP sous couronne, sur fond blanc.
A SEVRES PORCELAIN PLATE FROM THE SERVICE OF THE OFFICERS OF THE LAST KING OF THE FRENCH, LOUIS-PHILIPPE I, AT THE
CASTLE OF BIZY.
Porcelaine
Diam. : 24,2 cm
Marques de fabrication : Sèvres 1846, de décoration : Sèvres 1846, de résidence : château de Bizy.  80 / 120 €

Provenance :
-  Louis-Philippe Ier (1773-1850), roi des Français (1830-1847), au château de Bizy
-  Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-  son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

*145  •  SÈVRES, 1842


POT À DÉCOCTION DU SERVICE DIT « DES PRINCES » DU ROI LOUIS-PHILIPPE Ier AU CHÂTEAU D’EU - 2ème GRANDEUR.
À fond blanc et ornés du monogramme imprimé or LP sous couronne de Louis-Philippe Ier, roi des Français, encadré de branches de
laurier et de chêne. Frise de feuilles de lierre et filets imprimés or en bordure.
A SEVRES PORCELAIN WATER JUG MADE FOR THE LAST KING OF THE FRENCH, LOUIS-PHILIPPE I, FROM THE CHATEAU D’EU - SECOND
SIZE.
Porcelaine (manque le couvercle)
H : 19 cm
Marques de décoration : Sèvres 1842, de résidence : château d’Eu. 200 / 300 €

Provenance :
-  Louis-Philippe Ier roi des Français.

*146  •  SÈVRES, 1846


POT À LAIT DU SERVICE D’OFFICE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS AU CHATEAU D’EU.
À fond blanc et ornés du monogramme imprimé bleu LP sous couronne de Louis-Philippe Ier, roi des Français.
A SEVRES PORCELAIN MILK JUG MADE FOR THE « SERVICE DES OFFICES » OF THE LAST KING OF THE FRENCH, LOUIS-PHILIPPE I, FROM
THE CHATEAU D’EU.
Porcelaine
H : 14,5 cm
Marques de fabrication : Sèvres (date illisible), de décoration : Sèvres 1846 et de résidence : château d’Eu. 200 / 300 €

Provenance :
-  Louis-Philippe Ier roi des Français.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 149


147 - 148 149 - 150

147  •  TRAVAIL FRANÇAIS, dernier quart du XIXe siècle 149  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
PAIRE DE BOUTONS DE LIVRÉE DE LA MAISON DE LOUIS QUATRE BOUTONS DE LIVRÉE AUX ARMES DE LA MAISON
D'ORLÉANS, DUC DE NEMOURS. ROYALE DE BOURBON DES DEUX-SICILES.
Ornés du monogramme du prince : L en miroir et O sous cou-
ronne. Argent.
Une paire : diam. 2,4 cm
Argent. Une paire : diam. 1,4 cm
Une paire : diam. : 2 cm Marques : Supérieur- France (4) et 24 - M. (2). 100 / 150 €
Marques : R.F- Cie - Paris - 20 - M.  80 / 120 €
Provenance :
Provenance : -  Alphonse de Bourbon-Siciles (1841-1934), comte de Caserte
- Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemours, deuxième fils du roi -  puis par descendance.
Louis-Philippe Ier
-  puis par descendance.
150  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
QUATRE BOUTONS DE LIVRÉE AUX ARMES DE LA MAISON
148  •  TRAVAIL FRANÇAIS, circa 1900 ROYALE DE BOURBON DES DEUX-SICILES.
PAIRE DE BOUTONS DE LIVRÉE DE LA MAISON D'EMMANUEL
D'ORLÉANS, DUC DE VENDÔME Argent.
Ornés du monogramme du prince : E en miroir et O sous cou- Une paire : diam. 2,4 cm
ronne. Une paire : diam. 1,4 cm
Marques : Supérieur- France (4) et 24 - M. (2). 100 / 150 €
Argent.
Une paire : diam. 2, 7 cm Provenance :
Marques : La belle jardinière - Paris.  100 / 150 € -  Alphonse de Bourbon-Siciles (1841-1934), comte de Caserte
-  puis par descendance.
Provenance :
- Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, arrière-petit-fils du
roi Louis-Philippe Ier
-  puis par descendance.

150 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


*151  •  Eugène LAMI (1800-1890) *152  •  Eugène LAMI (1800-1890).
GRENADIER. GRENADIER.

Crayon noire, plume et encre brune, lavis brun rehaussé de Aquarelle signée : Eugène L.
blanc, silhouetté à la figure. 16,5 x 13 cm.
12 x 10 cm. Cadre doré à motif de bambou. 300 / 500 €
Inscription sur le montage : E. Lamy.
Cadre à baguette dorée et moulurée.  200 / 300 €

Provenance :
-  Collection de feus Mgr et Madame le Comte et la Comtesse de Paris.
Christie's Paris, n°173, 14 octobre 2008.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 151


153 • Eugène LAMI, 1847
LA DUCHESSE D’AUMALE ET SON FILS, LE PRINCE DE CONDÉ.
Figurée assise dans un intérieur, tenant son fils sur ses genoux.
THE DUCHESS OF AUMALE (1822-1869) AND HER SON, THE PRINCE OF CONDE, PAINTED BY EUGENE LAMI, WATERCOLOR SIGNED
AND DATED 1847. FROM THE COLLECTION OF THE DUKE OF AUMALE AT THE CHATEAU DE CHANTILLY.
Aquarelle ovale.
H. : 27 cm ; L. : 20 cm
Signé et daté en bas à gauche : E. Lami 1847
Cadre mouluré et doré. 6 000 / 8 000 €
Cet élégant et rare portrait dû au talent d’Eugène Lami a figuré l’an dernier dans l’exposition consacrée à l’artiste au musée Condé du château de
Chantilly. Révélé au grand public pour la première fois lors de cette rétrospective, Madame Nicole Garnier-Pelle* précise que c’est au décès de la
princesse de Salerne, en 1881, que le dessin entra dans les collections de son gendre, le duc d’Aumale, pour orner l’appartement de sa nièce, l’infante
Isabelle d’Orléans-Bourbon, comtesse de Paris, et ce vraisemblablement jusqu’en 1886, date de la seconde loi d’exil qui frappa la famille d’Orléans et
obligea la majeure partie de ses membres à vivre hors de France.
Grâce à la vue (ill. ci-dessous) que nous présentons du cabinet de travail du prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu, dans son hôtel particulier de Boulogne-
sur-Seine, vers 1900, où on distingue clairement notre aquarelle accrochée aux cimaises de la pièce, nous pouvons confirmer que ce dessin quitta les
collections du duc d’Aumale à Chantilly après 1886. On peut même ajouter qu’il formait, avec une autre aquarelle d’Eugène Lami représentant la reine
Marie-Amélie en 1849, une paire qui ornait les salons de la résidence parisienne du comte d’Eu et de son épouse, la princesse impériale du Brésil, Isabelle
de Bragance.
Au décès du prince Gaston d’Orléans survenu à bord du Massilia en 1922, ces deux aquarelles furent séparées tout en demeurant dans la descendance
du comte d’Eu jusqu’à ces dernières années.
L’aquarelle figurant la reine Marie-Amélie fit partie, il y a cinq ans, de la vente de succession de feu Monseigneur et Madame le Comte et la Comtesse de
Paris (Sotheby’s Paris, 29 septembre 2015, n° 36) et nous présentons aujourd’hui, pour la première fois à la vente, celle représentant la duchesse d’Aumale
et son fils, le prince de Condé.
Provenance :
- Marie-Clémentine de Habsbourg-Lorraine (1798-1881), princesse de Salerne, au château de Vineuil-Saint-Firmin
- son gendre, Henri d’Orléans (1822-1897), duc d’Aumale, au château de Chantilly
- son neveu, Gaston d’Orléans (1842-1922), comte d’Eu, dans le cabinet de travail de son hôtel particulier de Boulogne-sur-Seine
- puis par descendance.
Œuvre en rapport : par ses dimensions, l’aquarelle que nous présentons aujourd’hui est à rapprocher du portrait de la duchesse d’Aumale entourée de
ses deux fils, le prince de Condé et le duc de Guise, peints sur ivoire par sir William Ross vers 1854-1855 et conservé dans les collections de S.M. la reine
Elizabeth II, RCIN 421667, dim. : 29,2 x 22,3 cm.
Marie-Caroline de Bourbon-des-Deux-Siciles (1822-1869) était la fille de Léopold de Bourbon-des-Deux-Siciles (1790-1851), prince de Salerne, et de
son épouse, l'archiduchesse Marie-Clémentine d'Autriche (1798-1881), sœur de l’impératrice Marie-Louise. Elle épousa en 1844 le prince Henri d’Orléans,
duc d’Aumale, fils du dernier roi des Français, un des plus grands militaires et collectionneurs du XIXe siècle qui légua à la France, à travers l’Institut, la
deuxième plus importante collection de peintures anciennes après le Louvre.
Eugène Lami (1800-1890), peintre, aquarelliste et lithographe, élève d’Horace Vernet et d’Antoine-Jean Gros. Il étudia à l’École des Beaux-Arts avant
d’exposer au Salon de 1824 à 1878. Remarqué par Louis-Philippe, duc d’Orléans puis roi des Français, il fut le professeur de dessins du duc de Nemours.
Peintre attitré de la famille d’Orléans, pendant la Monarchie de Juillet il reçut et exécuta nombre de commandes du roi Louis-Philippe Ier, dont de
nombreux sujets militaires destinés aux galeries historiques du musée de l’Histoire de France à Versailles. Les œuvres d’Eugène Lami sont conservées
dans les plus prestigieux musées du monde, dont le Louvre, la Wallace Collection de Londres, le Jean-Paul Getty Museum de Malibu et le musée Condé
du château de Chantilly, qui lui a consacré une exposition en 2019.
Bibliographie : Nicole Garnier-Pelle [Mathieu Deldicque, avec la collaboration de Caroline Imbert], in cat. exp. Eugène Lami, peintre et décorateur de la
famille d’Orléans, Cahier de Chantilly, Éditions Faton, 2019, notice 18, p. 56. Musée Condé à Chantilly, du 23 février au 19 mai 2019.
*Conservateur général du patrimoine en charge du musée Condé au château de Chantilly.

Cabinet de travail du Comte d'Eu

152 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 153
154  •  DELFT, fin du XIXe siècle
PAIRE DE CHANDELIERS DES COLLECTIONS DE LA REINE AMÉLIE DE PORTUGAL.

A PAIR OF DELFT CANDLESTICKS FROM THE ROYAL COLLECTIONS OF QUEEN AMELIE OF PORTUGAL, LATE XIXth CENTURY.

Faïence.
H. : 29 cm ; L. : 12 cm ; Prof. : 7,5 cm 100 / 150 €

Marques :
Étiquette figurant les armoiries de la reine Amélie de Portugal, deux écus accolés Portugal-France sous couronne royale sur fond
de l’initiale A pour Amélie.

155  •  BOIN-TABURET, fin du XIXe siècle.


BELLE AIGUIÈRE.
En cristal taillé à côtes torses avec le pied, l’anse et le couvercle en argent richement ciselé de feuillages et du monogramme « WE »
dans un cartouche rocaille.
H. 26,5cm.
Poinçon : Minerve.
Poids brut : 1027 gr.  300 / 400 €

Provenance :
Collection de M. Weisweiller, avec qui Madame Renée Abrami fut mariée avant d’être l’épouse du professeur Pierre Abrami.

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156  •  ODIOT, vers 1900 157  •  BOIN-TABURET, début du XXe siècle
PAIRE D’AIGUIÈRES. LÉGUMIER COUVERT.

En cristal taillé, la monture en argent à décor rocaille de En argent à deux anses et son dormant, modèle à filets, prise au
feuillages. couvercle en forme de grenade.
Argent, argent doré (intérieurs) et cristal taillé. Légumier : H. 17 cm , diam. 22 cm et diam. dormant : 29 cm.
H. : 30 cm. Poids total : 2011 g.
Poids brut total : 2251 g. Poinçons : Minerve 1er titre et d’orfèvre : Maison Boin-Taburet
Poinçons : Minerve 1er titre et d’orfèvre : Odiot à Paris, N°220. à Paris.
Porte un numéro gravé dessous : n°248 et n°249. 800 / 1 200 € Portent les numéros 86201 et 86276. 500 / 600 €

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158  •  TRAVAIL FRANÇAIS, première moitié du XVIIIe siècle
ROBE D’ENFANT DE LA COUR DE FRANCE.

Brocart d’or et de soie bordé de galons d’or frisé, brodé de roses. Col au point des reines en dentelle d’Alençon. Doublure intérieure en
toile rose.

PRINCELY CHILD’S DRESS FROM THE ROYAL COURT OF FRANCE, Ist HALF OF XVIIIth CENTURY

Cette exceptionnelle robe d’enfant princier est à rapprocher de celle portée par le jeune comte de Provence (1755-1824) sur le tableau
peint en 1757 par François-Hubert Drouais, où il est représenté aux côtés de son frère, le duc de Berry (voir ill. ci-dessous).

L. : 91 cm
Accidents au niveau du rabat de la poche avant droite et des coutures sous les bras.  3 000 / 5 000 €

Provenance :
-  Donné par un prince de la Maison de Bourbon aux parents des actuels propriétaires.

François-Hubert Drouais, Le duc de Berry et le comte de Provence,


futur Louis XVIII, 1757.

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159 • Valentín CARDERERA Y SOLANO, circa 1830
LA REINE MARIE-CAROLINE DES DEUX-SICILES.
Figurée en buste, de face, le visage légèrement tourné de trois quarts vers la droite, vêtue d'une robe de couleur jaune, parée d'un ras
de cou, de boucles d'oreilles et dans les cheveux de diamants. L'artiste a identifié son modèle en citant à la base du portrait, tel le
cartouche d'un tableau, les prénoms et titre de son modèle : M. Carolina Reina D las Dos / Sicilias.
QUEEN MARIA-CAROLINA OF BOURBON OF THE TWO-SICILIES (1752-1814), PAINTED BY VALENTIN CARDERERA Y SOLANO,
WATERCOLOR, CIRCA 1830.
Aquarelle.
H. : 15,7 cm ; L. : 11,8 cm 600 / 800 €

Provenance :
- portefeuille de dessins de Valentín Carderera.
Marie-Caroline de Habsbourg (1752-1814), était une archiduchesse d'Autriche, fille de l'empereur François Ier du Saint-Empire et de l'impératrice Marie-
Thérèse, qui épousa Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles ; le couple eut dix-huit enfants, dont Marie-Amélie, qui épousa Louis-Philippe d'Orléans et fut
reine des Français. En 1768, Marie-Caroline devint reine de Naples et de Sicile et le resta jusqu'à la prise de pouvoir de Joseph Bonaparte en 1806. Date à
laquelle elle s'exila en Sicile et ce jusqu'en 1813. Elle n'eut aucune difficulté à se substituer à son mari dans l'exercice du pouvoir, tant ce dernier y préférait
les parties de chasse. Nièce de la reine Marie-Antoinette, elle se révéla une ennemie viscérale de Napoléon Ier, même après que ce dernier eut épousé
sa petite-fille Marie Louise.
Valentín Carderera y Solano (1796-1880) est un amateur et mécène des arts, un écrivain et un peintre espagnol de style académique. Il fut peintre officiel
de la reine Isabelle II d'Espagne. Il excella dans l'art du portrait, sous l'influence des Madrazo, avec un fini et une préoccupation du détail avec une ligne
esthétique clairement néoclassique, même si parfois il laissa percevoir un souffle romantique. Le résultat de son intérêt pour l'art du portrait est une
monumentale collection de dessins de personnalités espagnoles de tous les âges. Dès 1838, il devint membre du conseil d'administration du Musée
national et du musée royal de Peinture et de Sculpture, de l'Académie royale d'histoire et de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, où il
enseigna la théorie et l'histoire des beaux-arts. Dès son plus jeune âge, il collectionna les antiquités, les livres précieux et les œuvres d'art, en particulier
les gravures, les estampes et les peintures. En 1873, le musée espagnol de Huesca fut créé à partir de sa propre collection.

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160  •  Valentín CARDERERA Y SOLANO, circa 1830
HENRIETTE D'ANGLETERRE, DUCHESSE D'ORLÉANS.
Figurée en buste de trois quarts à gauche.
HENRIETTA-ANNE STUART OF ENGLAND (1644-1670), DUCHESS OF ORLEANS, PAINTED BY VALENTIN CARDERERA Y SOLANO,
WATERCOLOR, CIRCA 1830.
Aquarelle.
H. : 16,5 cm ; L. : 13,3 cm 400 / 600 €
Provenance :
-  portefeuille de dessins de Valentín Carderera.
Henriette d'Angleterre (1644-1670) appelée aussi Henriette-Anne Stuart, était la fille du roi Charles Ier d'Angleterre et d'Écosse et d'Henriette Marie de
France. Issue de la dynastie des Stuart par son père et des Bourbon par sa mère, elle était la petite-fille d'Henri IV, la nièce de Louis XIII et la cousine
germaine de Louis XIV, qui devint également son beau-frère lorsqu'elle épousa Monsieur, duc d'Orléans et frère du Roi-Soleil. Le couple eut cinq enfants
dont Marie-Louise d'Orléans (1662-1689), qui devint reine d'Espagne et des Indes en épousant en 1679 Charles II de Habsbourg (1661-1700), et Anne-Marie
d'Orléans (1669-1728), qui épousa en 1684 Victor-Amédée II de Savoie et devint en 1720 reine de Sardaigne.
Valentín Carderera y Solano (1796-1880) est un amateur et mécène des arts, un écrivain et un peintre espagnol de style académique. Il fut peintre officiel
de la reine Isabelle II d'Espagne. Il excella dans l'art du portrait, sous l'influence des Madrazo, avec un fini et une préoccupation du détail avec une ligne
esthétique clairement néoclassique, même si parfois il laissa percevoir un souffle romantique. Le résultat de son intérêt pour l'art du portrait est une
monumentale collection de dessins de personnalités espagnoles de tous les âges. Dès 1838, il devint membre du conseil d'administration du Musée
national et du musée royal de Peinture et de Sculpture, de l'Académie royale d'histoire et de l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, où il
enseigna la théorie et l'histoire des beaux-arts. Dès son plus jeune âge, il collectionna les antiquités, les livres précieux et les œuvres d'art, en particulier
les gravures, les estampes et les peintures. En 1873, le musée espagnol de Huesca fut créé à partir de sa propre collection.

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161  •  WALERY, circa 1889
PHILIPPE VII, COMTE DE PARIS.

H. : 51,5 cm ; L. : 40,2 cm
Titré sur le montage : S.A.R. Mgr le Comte de Paris
Cachet du photographe : Walery photographer to the Queen, 164, Regent Street London.
Signature en fac-similé : Philippe comte de Paris  80 / 120 €

Louis Philippe Albert d’Orléans (1838-1894), comte de Paris, petit-fils aîné du roi des Français, il épousa sa cousine, l’infante Isabelle d’Orléans-Bourbon.
Son grand-père, Louis-Philippe Ier, roi des Français, abdiqua en sa faveur en 1848. Exilé une première fois en 1848, il rentra en France en 1871, sous la
IIIe République, avant de connaître un second exil qui débuta en 1886. À la mort du comte de Chambord en 1883, en plus d’être l’héritier de la monarchie
de Juillet de son grand-père, le roi des Français, le prince devint le chef de la Maison royale de France et, par conséquent, prétendant à la monarchie
héréditaire des rois de France. Il décéda en 1894 à Stowe House (GB). Le comte de Paris, plus connu sous le nom de « Comte de Paris Grand-Père » dans la
famille d’Orléans, est l’ancêtre direct de l’actuelle Maison d’Orléans, dite « Maison de France », mais également du roi Juan Carlos d’Espagne, des princes
de Savoie-Aoste et d’Orléans-Bragance (branche dite de Petrópolis).

162  •  WALERY, circa 1889


PHILIPPE VIII, DUC D’ORLÉANS.
H. : 32,5 cm ; L. : 21,5 cm
Titré sur le montage : S.A.R. Mgr le Duc d’Orléans
Cachet du photographe : Walery photographer to the Queen, 164, Regent Street London.
Signature en fac-similé : Philippe duc d’Orléans 80 / 120 €

Philippe VIII (1869-1926) était un prince de la Maison d’Orléans et prétendant au trône de France de 1894 à 1926, date de sa mort survenue au Palais
d’Orléans à Palerme. Il était le fils de Philippe VII, comte de Paris. Grand voyageur et explorateur, il se maria avec l’archiduchesse Marie-Dorothée
d’Autriche, mais le couple n’eut pas d’enfant.

160 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


SOUVENIRS DE LA FAMILLE IMPÉRIALE DU BRÉSIL,

DE L’IMPÉRATRICE LÉOPOLDINE,

DE SON FILS, L’EMPEREUR PEDRO II,

DE SA PETITE-FILLE, ISABELLE DE BRAGANCE,

PRINCESSE IMPÉRIALE ET RÉGENTE DE L’EMPIRE,

GRÂCE À QUI L’ESCLAVAGE FUT ABOLI

AU BRÉSIL EN 1888.

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163  •  Achille DEVÉRIA, 1822
EXCEPTIONNEL ÉVENTAIL DE L’IMPÉRATRICE LÉOPOLDINE DU BRÉSIL RÉALISÉ POUR LES CÉRÉMONIES
DU COURONNEMENT DE L’EMPEREUR PEDRO Ier À RIO DE JANEIRO LE 1er DÉCEMBRE 1822.
Par son décor, cet éventail célèbre dans sa totalité l’événement pour lequel il a été créé, à savoir le
couronnement de l’empereur Pedro Ier du Brésil par lequel son épouse, Léopoldine, accéda au rang
d’impératrice.
EXCEPTIONAL FRENCH IMPERIAL-MONOGRAMMED GOLD AND DIAMOND FAN OF EMPRESS
LEOPOLDINA OF BRAZIL, MADE FOR THE CEREMONIES OF THE EMPEROR PEDRO I AT RIO DE JANEIRO
ON DECEMBER 1st, 1822. PAINTED AND SIGNED BY ACHILLE DEVERIA. FROM THE COLLECTION OF
EMPRESS LEOPOLDINA OF BRAZIL BY DESCENDANTS.
Il est composé de douze brins en nacre ajourée supportant une feuille peinte, sur ses deux faces, par
Achille Devéria. On peut admirer d'un côté une scène mythologique représentant le dieu Apollon
entouré de sept muses et sur l’autre face des perroquets et autres oiseaux du Brésil virevoltant parmi
les fleurs avec au centre le monogramme de l’impératrice Léopoldine, LI sous couronne impériale.
Le panache en or, finement ciselé d’un décor de trophées musicaux est orné à mi-hauteur par un
médaillon renfermant une montre et, le contre-panache, d’un médaillon découvrant une petite cavité
secrète. Ces deux montants sont enrichis en partie supérieure du monogramme LI sous couronne
impériale brésilienne, en diamants sur fond d’émail rouge, de l’impératrice Léopoldine.
Par son raffinement et sa somptuosité, cet éventail qui fut réalisé en France, avec le concours du
peintre Achille Devéria, est un rare témoignage des cérémonies fastueuses du couronnement de
Pedro Ier, dont la plupart des contemporains présents à Rio à cette époque s’étaient fait l’écho, mais
également du haut degré atteint, à Paris sous la Restauration, dans l’art de concevoir des éventails
d’apparat au luxe sans égal.
Or, diamants, rubis, saphir, émail, nacre, gouache et aquarelle sur papier.
56 x 30 cm
Signé : Devéria 8 000 / 12 000 €

Provenance :
- Commandé à Paris pour l'impératrice Léopoldine du Brésil à l'occasion des cérémonies du couronnement de son
mari, l'empereur Pedro Ier du Brésil, célébré à Rio de Janeiro, le 1er décembre 1822
-  puis par descendance.

164 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


Achille Devéria (1800-1857) est un peintre de genre, portraits, peintre de cartons de vitraux, aquarelliste, dessinateur, illustrateur,
graveur et lithographe français de l'époque romantique. Il fut élève du peintre Anne-Louis Girodet puis de Louis Lafitte, dessinateur
du roi. En 1822, alors qu'il commençait à exposer au Salon, il ouvrit un cours de dessin. Achille exerça son art dans des genres
divers. On lui doit des tableaux religieux et des aquarelles fort recherchées. Il est le premier qui ait su appliquer la couleur à la
lithographie. Son œuvre dans ce domaine est considérable. Victor Hugo, Alexandre Dumas (père), Prosper Mérimée, Franz Liszt et
de nombreux autres artistes et écrivains sont venus pour se faire immortaliser dans son atelier parisien de la rue d’Ouest. Alfred
de Musset y déclama ses premiers vers. Au Salon de 1846, son travail fut remarqué par la critique. Charles Baudelaire a écrit de
lui : « Voilà un beau nom, voilà un noble et vrai artiste à notre sens. » En 1849, Devéria fut nommé directeur du département des
Estampes de la Bibliothèque nationale et conservateur adjoint du département égyptien du Louvre. Il passa ses dernières années à
voyager en Égypte, dessinant et transcrivant des inscriptions. Devéria était le gendre du lithographe Charles Motte, dont il épousa
la fille Céleste en 1829. Il était le frère d'Eugène Devéria, peintre lui aussi, de Laure Devéria (1813-1838), peintre de fleurs morte
prématurément, et le père de l'égyptologue Théodule Charles Devéria et du sinologue Jean-Gabriel Devéria (1844-1899). Sa fille,
Sara Devéria (1838-1914), épousa Paul Alfred Colin (1838-1916), peintre de marine et de paysage, lauréat du prix de Rome. Ses œuvres
sont conservées dans nombre de musées dont le musée national du Château de Versailles.

Marie-Léopoldine de Habsbourg-Lorraine (1797-1826), archiduchesse d'Autriche, fut la première impératrice du Brésil, sous le
prénom de Léopoldine. Elle était la fille de François Ier de Habsbourg-Lorraine, empereur romain germanique (sous le nom de
François II), puis empereur d'Autriche, et de Marie-Thérèse de Bourbon-des-Deux-Siciles. Elle fut, par son mariage avec Pierre Ier,
impératrice du Brésil et reine consort de Portugal et des Algarves. Orpheline de mère à dix ans, elle vit en 1810 sa sœur aînée,
Marie-Louise, épouser Napoléon Ier et fut une tante pleine d'attention pour son jeune neveu, Napoléon II. Elle partit en 1817
pour le Brésil, afin d'épouser Pierre de Bragance (1798-1834), fils aîné du roi Jean VI de Portugal et de l'infante Charlotte Joachime
d'Espagne, tous réfugiés au Brésil avec leur cour depuis l'invasion du Portugal par Napoléon Ier en 1807. Elle donna sept enfants à la
couronne impériale brésilienne. En 1822, le Brésil proclama son indépendance et le prince Pierre fut proclamé empereur du Brésil,
tout en restant prince héritier de Portugal. La princesse Léopoldine fut donc proclamée impératrice, jouant un rôle certain dans la
politique de son nouveau pays. Elle fut connue pour avoir favorisé auprès de son époux l'immigration d'origine allemande au Brésil.
Cependant, l'empereur était un homme colérique et il fut un mari peu fidèle. Enceinte pour la huitième fois, l'impératrice décéda
des suites d'une fausse couche. Elle fut d'abord inhumée à Rio de Janeiro au « couvent de Ajuda » puis en 1911 au « couvent de Saint-
Antoine » (Convento de Santo Antônio). En 1954, on transféra définitivement sa dépouille au monument de l'Ipiranga à São Paulo.

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164 • CHRISTOFLE, 1864
Travail français, IInd Empire (1852-1870).

BELLE ET RARE PLAQUE DE GRAND-CROIX DE LA LÉGION D’HONNEUR DE L’EMPEREUR PEDRO II DU BRÉSIL.

À décor travaillé en pointes de diamant ajouré, le centre orné de l’aigle impérial, tête à gauche tenant les foudres, encadré par la devise
« Honneur et Patrie », fixation à épingle basculante et deux crochets latéraux. Cette plaque fit partie des insignes de remplacement
envoyés au souverain brésilien par Napoléon III, empereur des Français.

BEAUTIFUL AND RARE PLATE OF GRAND CROSS OF THE LEGION OF HONOR OF THE EMPEROR PEDRO II OF BRAZIL. THIS PLAQUE
WAS PART OF THE REPLACEMENT BADGES SENT TO THE BRAZILIAN SOVEREIGN BY NAPOLEON III (1852-1870), EMPEROR OF THE
FRENCH.

Argent.
9 x 8,9 cm
Poids : 75 g.
Poinçon : de garantie. 800 / 1 200 €
Provenance :
- Pedro II (1825-1891), empereur du Brésil
- puis par descendance.
Pedro II fut empereur du Brésil de 1841 à 1889. À l’occasion de son couronnement à Rio de Janeiro le 18 juillet 1841, il reçut du dernier roi des Français
(1830-1848), Louis-Philippe Ier, le grand cordon de l’ordre français de la Légion d’honneur. C’est la raison pour laquelle Napoléon III, qui succéda au roi
Louis-Philippe comme président de la République puis comme empereur des Français, lui envoya la plaque de Grand-croix de la Légion d’honneur que
nous présentons aujourd’hui.

166 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


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165  •  CHRISTOFLE, 1864


RARE ASSIETTE PLATE GRAVÉE AUX ARMOIRIES D'ALLIANCE DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE BRAGANCE,
PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL.
Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio de Janeiro.
A RARE SILVER-PLATED PLATE ENGRAVED WITH THE COAT OF ARMS OF GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABELLE OF
BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. MADE BY CHRISTOFLE FOR THE MARRIAGE OF THE IMPERIAL COUPLE IN 1864.
Métal argenté, modèle à filets.
Diam. : 24 cm
Poinçons : d’orfèvre, grammage d’argent déposé, estampille CHRISTOFLE et n° d’atelier. 300 / 400 €
Provenance :
- faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, avec Isabelle de
Bragance, princesse impériale du Brésil
-  puis par descendance.
Isabelle de Bragance (1846-1921) était la fille aînée de l’empereur Pedro II du Brésil. En 1864, elle épousa un petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, le prince
Gaston d’Orléans, comte d’Eu. Le couple eut quatre enfants. En l’absence de son père, la princesse Isabelle du Brésil fut régente du Brésil à trois reprises
en 1872, 1877 et 1888. Ce fut lors de cette dernière régence que la fille de l’empereur Pedro II du Brésil signa l’abolition de l’esclavage, lui valant d’être
appelée pour la postérité : Isabel a Redentora (Isabelle la Rédemptrice). En 1889, la révolution brésilienne engendrait la chute de l’Empire et l’exil de la
famille impériale en Europe. Installée en France avec sa famille, la princesse Isabelle vécut désormais entre son hôtel particulier de Boulogne-sur-Seine
et le château d'Eu en Normandie, consacrant le reste de sa vie à se battre pour la libération des esclaves dans le monde entier, créant des « Villages de
Liberté » en Afrique et soutenant sans relâche les congrès anti-esclavagistes.
Gaston d’Orléans (1842-1922), comte d’Eu et petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, épousa la princesse héritière du Brésil, Isabelle de Bragance. Il mena avec
succès la campagne contre le Paraguay à la tête des armées brésiliennes et imposa aux vaincus la libération de centaines de milliers d'esclaves.

166  •  CHRISTOFLE, 1864


RARE PLAT ROND GRAVÉ AUX ARMOIRIES D'ALLIANCE DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE BRAGANCE,
PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL.
Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio de Janeiro.
A RARE ROUND SILVER-PLATED DISH ENGRAVED WITH THE COAT OF ARMS OF GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABELLE
OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. MADE BY CHRISTOFLE FOR THE MARRIAGE OF THE IMPERIAL COUPLE IN 1864.
Métal argenté, modèle à filets.
Diam. : 38 cm
Poinçons : d’orfèvre, grammage d’argent déposé, estampille CHRISTOFLE et n° d’atelier.  400 / 600 €
Provenance :
- faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, avec Isabelle de
Bragance, princesse impériale du Brésil
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 167


167  •  CHRISTOFLE, 1864 168  •  CHRISTOFLE, 1864
TRÈS RARE PLAT OVALE GRAVÉ AUX ARMOIRIES D'ALLIANCE TRÈS RARE PLAT RECTANGULAIRE GRAVÉ AUX ARMOIRIES
DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE D'ALLIANCE DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET
BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. D'ISABELLE DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL.
Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio
de Janeiro. de Janeiro.
A RARE OVAL SILVER-PLATED DISH ENGRAVED WITH THE A RARE RECTANGULAR SILVER-PLATED DISH ENGRAVED WITH
COAT OF ARMS OF GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, THE COAT OF ARMS OF GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU,
AND ISABEL OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. AND ISABEL OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL.
MADE BY CHRISTOFLE FOR THE MARRIAGE OF THE IMPERIAL MADE BY CHRISTOFLE FOR THE MARRIAGE OF THE IMPERIAL
COUPLE IN 1864. COUPLE IN 1864.
Métal argenté, modèle à filets. Métal argenté.
L. : 35 cm ; larg. : 22 cm L. : 27 cm ; larg. : 21 cm
Poinçons : d’orfèvre, grammage d’argent déposé, estampille Poinçons : d’orfèvre, grammage d’argent déposé, estampille
CHRISTOFLE et n° d’atelier.  600 / 800 € CHRISTOFLE et n° d’atelier. 500 / 700 €
Provenance : Provenance :
- faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison - faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison
Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu,
avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

168 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


169  •  SAINT LOUIS (Attrib. à), 1864
RARE PAIRE DE COUPES À CHAMPAGNE AU MONOGRAMME, IG SOUS COURONNE IMPÉRIALE BRÉSILIENNE, DE GASTON D'ORLÉANS,
COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL.
Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio de Janeiro.
A RARE FRENCH CRYSTAL PAIR OF CHAMPAGNE CUPS WITH THE IMPERIAL MONOGRAM OF GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU,
AND ISABEL OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. MADE FOR THE MARRIAGE OF THE IMPERIAL COUPLE IN 1864.
Cristal, modèle à pans coupés.
H. : 16 cm 300 / 500 €
Provenance :
- faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, avec Isabelle de
Bragance, princesse impériale du Brésil
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 169


170  •  SAINT LOUIS (Attrib. à), 1864 171  •  SAINT LOUIS (Attrib. à), 1864
RARE PAIRE DE COUPES À CHAMPAGNE AU MONOGRAMME, RARE PAIRE DE COUPES À CHAMPAGNE AU MONOGRAMME,
IG SOUS COURONNE IMPÉRIALE BRÉSILIENNE, DE GASTON IG SOUS COURONNE IMPÉRIALE BRÉSILIENNE, DE GASTON
D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE BRAGANCE, D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE DE BRAGANCE,
PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL.
Commandée pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio Commandé pour leur mariage célébré le 15 octobre 1864 à Rio
de Janeiro. de Janeiro.
A RARE FRENCH CRYSTAL PAIR OF CHAMPAGNE CUPS WITH A RARE FRENCH CRYSTAL PAIR OF CHAMPAGNE CUPS WITH
THE IMPERIAL MONOGRAM OF GASTON OF ORLEANS, THE IMPERIAL MONOGRAM OF GASTON OF ORLEANS,
COUNT OF EU, AND ISABEL OF BRAGANCE, IMPERIAL COUNT OF EU, AND ISABEL OF BRAGANCE, IMPERIAL
PRINCESS OF BRAZIL. MADE FOR THE MARRIAGE OF THE PRINCESS OF BRAZIL. MADE FOR THE MARRIAGE OF THE
IMPERIAL COUPLE IN 1864. IMPERIAL COUPLE IN 1864.
Cristal, modèle à pans coupés. Cristal, modèle à pans coupés.
H. : 16 cm 300 / 500 € H. : 16 cm  300 / 500 €
Provenance : Provenance :
- faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison - faisait partie du service d'orfèvrerie exécuté en 1864 par la maison
Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, Christofle pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu,
avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil
-  puis par descendance. -  puis par descendance.

170 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


172 - 173

172  •  FIRMIN & SONS, 1875-1889 173  •  FIRMIN & SONS, 1875-1889
PAIRE DE BOUTONS ORNÉS DES ARMOIRIES D'ALLIANCE, EN PAIRE DE BOUTONS ORNÉS DES ARMOIRIES D'ALLIANCE, EN
RELIEF, DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE RELIEF, DE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU, ET D'ISABELLE
DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. ILS ÉTAIENT DE BRAGANCE, PRINCESSE IMPÉRIALE DU BRÉSIL. ILS ÉTAIENT
COUSUS AU PLASTRON DE L’UNIFORME DES OFFICIERS DE COUSUS AUX POIGNETS DE L’UNIFORME DES OFFICIERS DE
GARDE DE LA RÉSIDENCE DU JEUNE COUPLE IMPÉRIAL. GARDE DE LA RÉSIDENCE DU JEUNE COUPLE IMPÉRIAL.
PAIR OF BUTTONS WITH THE ALLIANCE COAT OF ARMS, PAIR OF BUTTONS WITH THE ALLIANCE COAT OF ARMS,
RELIEF, GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABEL RELIEF, GASTON OF ORLEANS, COUNT OF EU, AND ISABEL OF
OF BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. THEY WERE BRAGANCE, IMPERIAL PRINCESS OF BRAZIL. THEY WERE SEWN
SEWED AT THE PLASTRON OF THE UNIFORM OF GUARDS TO THE HANDLES OF THE UNIFORM OF GUARDS OFFICERS OF
OFFICERS OF THE RESIDENCE OF THE YOUNG IMPERIAL THE RESIDENCE OF THE YOUNG IMPERIAL COUPLE.
COUPLE.
Argent.
Argent. Diam. : 18 mm
Diam. : 28 mm Marques : de la manufacture anglaise Firmin & Sons Ld. 153. 
Marques : de la manufacture anglaise Firmin & Sons. Ld. 153.   100 / 150 €
 100 / 150 €
Provenance :
Provenance : - commandés en 1864 pour le mariage du prince Gaston d'Orléans,
- commandés en 1864 pour le mariage du prince Gaston d'Orléans, comte d'Eu, avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil
comte d'Eu, avec Isabelle de Bragance, princesse impériale du Brésil -  puis par descendance.
-  puis par descendance.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 171


174  •  BRÉSIL, circa 1864
SOUVENIR DU MARIAGE DE LA PRINCESSE ISABELLE DE BRAGANCE AVEC LE PRINCE GASTON D'ORLÉANS, COMTE D'EU.

Petit panier en soie brodé aux armoiries impériales du Brésil dans un encadrement sous verre.
H. 36 cm ; L. 27,5 cm 200 / 300 €

Provenance :
-  Isabelle de Bragance (1846-1921), princesse impériale du Brésil et comtesse d'Eu
-  son fils aîné, le prince Pierre d'Orléans-Bragance (1875-1940), prétendant au trône impérial du Brésil
-  son fils aîné, le prince Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (1913-2007), prétendant au trône impérial du Brésil
-  puis par descendance
Isabelle de Bragance (1846-1921), était la fille aînée de l'empereur Pedro II du Brésil, en 1864 elle épousa un petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, le prince
Gaston d'Orléans comte d'Eu. Le couple eut quatre enfants. En l'absence de son père, la princesse Isabelle du Brésil fut régente du Brésil à trois reprises en
1872, 1877 et 1888. Ce fut lors de cette dernière régence que la fille de l'empereur Pedro II du Brésil signa l'abolition de l'esclavage, lui valant d'être appelée
pour la postérité : Isabel a Redentora (Isabelle la Rédemptrice). En 1889, la révolution brésilienne engendrait la chute de l'Empire et l'exil de la famille
impériale en Europe. La princesse Isabelle passa le reste de sa vie à se battre pour la libération des esclaves dans le monde entier, créant des « Villages
de Liberté » en Afrique et soutenant sans relâche les congrès anti-esclavagistes.

175  •  Isabelle de BRAGANCE, comtesse d'Eu


FLEURS DE PENSÉES.

Aquarelle sur papier.


H. 27 cm ; L. 18,5 cm
Titrée et signée à la plume par Isabelle de Bragance, en haut à gauche sous les armoiries d'alliance de la comtesse d'Eu : Lembraça de
rossa venda a favor da Obra dos Seminarios do Brasil / 24 - 25 de Abril de 1901. Et en bas à droite : Isabel Condesa d'Eu.
Encadrée sous verre, baguette dorée. 300 / 500 €

Provenance :
-  Isabelle de Bragance (1846-1921), princesse impériale du Brésil et comtesse d'Eu
-  son fils aîné, le prince Pierre d'Orléans-Bragance (1875-1940), prétendant du trône impérial du Brésil
-  son fils aîné, le prince Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (1913-2007), prétendant du trône impérial du Brésil
-  puis par descendance
Isabelle de Bragance (1846-1921), était la fille aînée de l'empereur Pedro II du Brésil, en 1864 elle épousa un petit-fils du roi Louis-Philippe Ier, le prince
Gaston d'Orléans comte d'Eu. Le couple eut quatre enfants. En l'absence de son père, la princesse Isabelle du Brésil fut régente du Brésil à trois reprises en
1872, 1877 et 1888. Ce fut lors de cette dernière régence que la fille de l'empereur Pedro II du Brésil signa l'abolition de l'esclavage, lui valant d'être appelée
pour la postérité : Isabel a Redentora (Isabelle la Rédemptrice). En 1889, la révolution brésilienne engendrait la chute de l'Empire et l'exil de la famille
impériale en Europe. La princesse Isabelle passa le reste de sa vie à se battre pour la libération des esclaves dans le monde entier, créant des « Villages
de Liberté » en Afrique et soutenant sans relâche les congrès anti-esclavagistes.

172 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


*176  •  FABRIQUE DE LA CARTUJA, Pickman à Séville, XIXe siècle
FAÏENCES DU PALAIS DE VILLAMANRIQUE DE LA CONDESA.
-  2 pots à eau, H. 34 cm
-  1 cuvette : H. 14,5 cm, diam. 43,5 cm
Marque : sur chaque pièce « Pickman Sevilla china opaca » [Pickman Séville porcelaine opaque]. 200 / 300 €
Provenance :
-  Louise d’Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles.
- sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.
Le palais de Villamanrique de la Condesa est situé dans la province Séville, il fut la résidence de l’infante Luisa-Fernanda d’Espagne et son époux, Antoine
d’Orléans duc de Montpensier, puis de leur fille, Isabelle d’Orléans-Bourbon, comtesse de Paris, qui le légua à son tour à sa fille, la princesse Louise, en
1919. Ce domaine, qui fut le théâtre de nombre de mariages princiers au XXe siècle, est toujours la propriété de la descendance féminine de la princesse
Louise.
Charles Pickman Jones naquit à Londres en 1808. En 1822, il s’installa à Cadix pour poursuivre son entreprise familiale fondée par son père Richard
Pickman de Wallingford, un marchand de verre et de porcelaine de Staffordshire basé à Londres et à Liverpool. Grâce à son succès sur le marché
espagnol, quelques années plus tard, il décida de créer sa propre usine de poterie dans la ville. En 1837, il créa une société avec Guillermo Aponte, son
beau-frère. Il profita de la confiscation générale des biens ecclésiastiques par le gouvernement Mendizabal (1836). En 1838, il loua et acheta en 1840
l'ancien monastère des Chartreux à Séville (« La Cartuja »), sur la rive droite du fleuve Guadalquivir. Il commença la rénovation pour transformer le
monastère en une usine moderne. L'usine a été officiellement fondée en 1841. Cette année-là, Pickman fonda une société avec Juan Pablo Echecopar.
La Cartuja a fait du marché de masse et de la faïence sur mesure avec les noms de type « semi-porcelaine », « porcelaine opaque », « grès », « silex »
(moins chère) ou « porcelaine volcanique ». Ils ont également fabriqué des carreaux avec des motifs mauresques et d'autres objets pour les entreprises et
l'industrie. La fabrique de Pickman a remporté plusieurs prix dans des expositions universelles et locales, comme l'exposition internationale de Londres
1862 ou l'exposition universelle de Paris 1878. L'usine de La Cartuja fonctionne toujours, mais dans une usine moderne près de Séville.

*177  •  FABRIQUE DE LA CARTUJA, Pickman à Séville, XIXe siècle


FAÏENCES DU PALAIS DE VILLAMANRIQUE DE LA CONDESA.
Aux armoiries des princes d’Orléans en bleu sur fond blanc, avec la mention : Palacio de Villamanrique. Paire de porte-savons ou porte
éponges à deux anses.
H. 8 cm ; Diam. 20,6 cm.
Marque : sur chaque pièce « Pickman Sevilla china opaca » [Pickman Séville porcelaine opaque]. 200 / 300 €
Provenance :
- Louise d’Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles.
- sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 173


*178  •  TRAVAIL ESPAGNOL, circa 1846
COUSSIN BRODÉ AUX INITIALES LF SOUS COURONNE POUR L'INFANTE LUISA FERNANDA DE BOURBON, DUCHESSE DE MONTPENSIER.
Souvenir du mariage de la sœur de la reine Isabelle II, l'infante Luisa-Fernanda d'Espagne, avec le prince Antoine d'Orléans, duc de
Montpensier et fils du dernier roi des Français, Louis-Philippe Ier.
Dim : 16 x 16 cm
Accidents. 80 / 120 €

Provenance :
-  Luisa-Fernanda de Bourbon (1832-1897), infante d'Espagne
-  sa fille, Isabelle d'Orléans-Bourbon (1848-1919), comtesse de Paris
-  sa fille, Louise d'Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles
-  sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.

*179  •  ESPAGNE, début du XXe siècle


UN ÉCRIN À MÉDAILLE EN VELOURS BLEU PORTANT SUR LE COUVERCLE EN LETTRES D'OR SOUS COURONNE ROYALE : S.A.R. LA
INFANTA DA LUISA DE ORLEANS.
8,5 x 8,5 cm  60 / 80 €
Provenance :
-  Louise d'Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles
-  sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.

174 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


*180  •  PEREA Y ROJAS Alfredo (1839-1895) *181  •  CAPITANIA GENERAL DE MADRID, première moitié
UN CHASSEUR. du XXe siècle
Aquarelle sur papier. ENSEMBLE DE HUIT ENTABLEMENTS DE BOXES surmontés de la
Signée et datée : 1873. couronne royale espagnole, aux noms des chevaux des écuries
H. : 29 cm ; L. : 21 cm 600 / 800 € militaires de la capitainerie générale de Madrid : Hercules,
Provenance :
Never-Mind, Soneto, Ponpon, Tif Taf, Pajera, Fado et Diamante.
-  Louise d’Orléans (1882-1958), princesse Charles de Bourbon-Siciles Souvenirs du règne d’Alphonse XIII pendant lequel Don Carlos
-  sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005), [Charles] de Bourbon fut capitaine général de la capitainerie
princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança. d’Andalousie (1921) puis de Catalogne (1930).
Tôle peinte polychrome.
H. : 35 cm ; L. : 44 cm. 400 / 600 €
Provenance :
-  Capitainerie générale de Madrid.
- Charles de Bourbon (1870-1949), prince des Deux-Siciles et infant
d’Espagne
- sa fille, Maria de la Esperanza de Borbón y Orleans (1914-2005),
princesse Pedro Gastão de Orleans e Bragança.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 175


182  •  Josefa MURILLO Y BRAVO DE VELA, 1859
INFANT CARLOS D’ESPAGNE, COMTE DE MONTEMOLIN ET PRÉTENDANT CARLISTE AU TRÔNE D’ESPAGNE SOUS LE NOM DE
CARLOS VI.

INFANT CARLOS OF SPAIN (1818-1861), COUNT OF MONTEMOLIN AND CARLIST PRETENDANT TO THE THRONE OF SPAIN, PAINTED
BY JOSEFA MURILLO Y BRAVO DE VELA, OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED 1859. FROM THE COLLECTION OF MARIA ISABEL
GONZALEZ DE OLANETA Y IBARRETA (1895-1958) IIIrd MARCHIONESS OF VALDETERRAZO AND DUCHESS OF MONTPENSIER.

Huile sur toile


H. : 77 cm ; L. : 63 cm
Signé et daté à droite : Murillo. / 1859.
Cadre en bois mouluré et doré. 3 000 / 4 000 €
Provenance :
- María Isabel González de Olañeta y Ibarreta (1895-1958), IIIe marquise de Valdeterrazo. Elle épousa en premières noces, Ferdinand d’Orléans (1884-1924),
duc de Montpensier.
-  son second mari : José María Huarte Jáuregui (1898-1969)
-  vente de ses héritiers : maison de ventes Fernando Duran à Madrid, 6 juin 1996, n° 31.
Carlos de Bourbon (1818-1861), infant d’Espagne et comte de Montemolin, fils de Charles de Bourbon (1788-1855), comte de Molina, et de l’infante Maria
Francisca de Portugal. Il fut prétendant carliste au trône d'Espagne sous le nom de Charles VI à partir de 1845. Ses partisans suscitèrent la deuxième guerre
carliste (1846-1849). En 1850, Carlos épousa sa cousine la princesse Marie-Caroline de Bourbon-des-Deux-Siciles, cinquième fille de François Ier des Deux-
Siciles et de sa seconde épouse Maria Isabelle d'Espagne. Le couple n’eut pas d’enfants. Emprisonné en 1860, puis libéré, il décéda subitement du typhus
en 1861, emportant avec lui son épouse et son frère, Fernando. Il est enterré dans la chapelle de Saint-Charles-Borromée dans la cathédrale de Triste. Son
frère cadet, Juan de Bourbon, comte de Montizón, lui succéda.
Le carlisme est un mouvement politique légitimiste espagnol apparu dans les années 1830 qui revendique le trône pour la branche aînée des Bourbons
d'Espagne. De tendance conservatrice et anti libérale, il est à l'origine de trois guerres civiles qui marquèrent profondément l’Espagne au XIXe siècle. Le
carlisme naquit lorsque le roi Ferdinand VII (1784-1833) décida de transmettre la couronne à sa fille aînée Isabelle II, en dérogeant par la pragmatique
sanction de 1830 à la loi salique établie par Philippe V en 1713 et qui autorisait uniquement les héritiers mâles à régner. Cette modification fut rejetée par
les carlistes qui la jugeaient illégale à partir du moment où elle était faite sans le concours des Cortes, ne reconnaissant comme seul successible que le
frère cadet du roi, Charles de Bourbon (1788-1855), conformément à l'ordre en vigueur depuis un siècle. Ce dernier refusa de prêter serment à sa nièce et,
à la mort de Ferdinand VII, il se proclama « roi d’Espagne » sous le nom de Charles V, soutenu par une partie du peuple espagnol, qu'on appela désormais
les « carlistes » pour désigner les partisans de Charles [Carlos].
Josefa Murillo y Bravo de Vela (1810-1870) fut la plus importante des peintres de l’école dite « de Malaga » au XIXe siècle, reconnue par le caractère
audacieux et moderne de sa touche picturale ses œuvres sont rares sur le marché.

176 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 177
183  •  EMPIRE OTTOMAN, XIXe siècle
PORTE-COURRIER IMPÉRIAL OTTOMAN.
Monogrammé sous couronne. Décor de rinceaux fleuris et feuillagés.

IMPERIAL MONOGRAM-ENGRAVED SILVER MAIL BOX. XIXth CENTURY,


EGYPTIAN ROYAL FAMILY BY DESCENDANTS.

Argent
L. : 29 cm
Poids : 257 g. 800 / 1 200 €

Provenance :
-  Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849).

178 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


184  •  TRAVAIL ÉTRANGER, début du XXe siècle
STATUETTE ÉQUESTRE DE MEHEMET ALI D’ÉGYPTE.
Tenant un sabre.

EQUESTRIAN BRONZE STATUE OF MEHEMET ALI OF EGYPT.


Bronze.
H. : 30 cm ; L. 34 cm  1 500 / 3 000 €

Provenance :
-  Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 179


185  •  BURTON (Richard F. Burton). Gold mines of Midian and the ruined medianite cities. A fortnight’s tour in North-Western, London,
C. Kegan Paul & Co., I, Paternoster Square, 1878. Exemplaire dédié au khédive Ismaïl. In-8, 398 pp., reliure plein maroquin bleu ornée sur
le premier plat au centre du monogramme sous couronne du khédive Ismaïl, dos à nerfs avec titre et vases fleuris à encadrements de
filets or.

WITH THE MONOGRAM OF KHEDIV ISMAIL OF EGYPT ON THE COVER.

Ex-libris de Rodolfo Jacobovits. 1 500 / 2 000 €

Provenance :
-  Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).

180 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


186  •  EMPIRE OTTOMAN, début du XXe siècle
ÉTUI À CIGARETTES DE PRÉSENT DE LA PRINCESSE NECLA HIBETULLAH SULTANE
Orné des armes impériales ottomanes, en or, appliquées au centre du couvercle.
IMPERIAL GOLD AND SILVER CIGARETTE BOX PRESENTED BY H.R.H. PRINCESS NECLA HIBETULLAH SULTANE. EARLY XXth CENTURY,
OTTOMAN IMPERIAL FAMILY BY DESCENDANTS.
Argent et or.
H. : 8 cm ; L. : 11 cm ; larg. : 1,8 cm
Prise sertie de rubis.
Poids : 126 g.
Gravée : S.A.I. la Princesse Necla Hibetullah Sultane. 500 / 700 €

Provenance :
-  Descendance de Mehemet Ali Pacha (1760-1849) par son fils, Ibrahim Pacha (1789-1848).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 181


187  •  Philip Alexius de Làszló, 1929
AHMED HASSANEIN PACHA.
Conseiller du roi Fouad Ier d’Égypte, tuteur puis divan et chambellan jusqu’à sa mort du roi Farouk.
Personnalité incontournable de l’histoire de la monarchie égyptienne de la première moitié du XXe siècle, dont il fut le personnage
le plus puissant et le plus influent de 1925 à 1946. Il épousa Loufia Yousri, fille de Seifoullah Yousri Pacha et de la princesse Chivekiar,
première épouse du roi Fouad Ier.
AHMED HASSANEIN PACHA (1889-1946), PAINTED BY PHILIP ALEXIUS DE LASZLO, OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED 1929. FROM
THE COLLECTION OF THE DESCENDANTS OF MEHMET ALI OF EGYPT.
Huile sur papier.
H. : 71,7 cm ; L. : 47,5 cm
Signé et daté en bas à droite : Laszlo / 1929
Cadre en bois noirci. 10 000 / 15 000 €

Notre portrait a été examiné par la Fondation Làszló, qui l’a authentifié et inscrit dans le catalogue raisonné des œuvres exécutées par l’artiste.
Après les portraits du roi Fouad Ier d’Égypte et de son fils, le prince Farouk, notre tableau est, à notre connaissance, la troisième et dernière œuvre de
Làszló parvenue jusqu’à nous qui témoigne du séjour de l’artiste à la cour d’Égypte, au Caire en 1929, où il reçut nombre de commandes de la famille
royale et de son entourage proche. Des œuvres qui ont malheureusement aujourd’hui disparu pour la plupart et que notre portrait évoque avec une
éloquence rare par l’importance incontournable de son modèle et la virtuosité de sa facture que l’on peut rapprocher du portrait du roi Manuel II de
Portugal exécuté par Làszló six ans plus tôt en 1923 (voir illustration ci-dessous).

Provenance :
-  collection de descendants de Mehmet Ali d’Égypte.

Ahmed Hassanein Pacha (1889-1946), appelé aussi Ahmad Mohammad Makhlūf


Hasanēn al-Būlākī, était un escrimeur, photographe, écrivain et explorateur. Fils d'un
professeur de l'université al-Azhar et petit-fils du dernier amiral de la flotte égyptienne,
Ahmed Pacha Mazhar Hassanein, il fit ses études au Caire, puis à l'université d'Oxford,
qu'il quitta en 1914 avec une licence en droit. Entre 1922 et 1924, il explora le désert
libyen et le Soudan, qu'il a relaté dans son livre The Lost Oases (« oasis perdues ») en
1925, traduit à l'époque en arabe et en allemand, qui inspira le film Le Patient anglais.
Il reçut en 1924 la médaille d'or de la Royal Geographical Society de Londres, « pour
son voyage à Koufra et au Darfour ». En 1920 et 1924, il concourut pour l'Égypte aux
Jeux olympiques, en épée et en sabre. De 1925 à 1936, il fut conseiller du roi Fouad Ier
d’Égypte puis tuteur de son fils, le roi Farouk, dont il devint le divan et le chambellan.
Ahmed Hassanein Pacha demeure une personnalité incontournable de l’histoire de la
monarchie égyptienne de la première moitié du XXe siècle, se révélant le personnage
le plus puissant et le plus influent de la cour d’Égypte de 1925, année du décès du
roi Fouad Ier, à sa propre mort, survenue en 1946 dans un accident de voiture. Ahmed
Hassanein Pacha repose au Caire dans un imposant mausolée, conçu par Hassan Fathy,
son beau-frère.

Philip de Làszló (1869-1937) fut le grand portraitiste des rois et des princes dans le
monde pendant l’entre-deux-guerres au XXe siècle, de Buckingham Palace jusqu’au
Proche-Orient, Làszló immortalisa la grandeur et le lustre à jamais disparus des plus
prestigieuses cours royales de son époque. Il passa l'hiver 1929 en Égypte, où il fit les
portraits du roi Fouad et du prince Farouk. De cette période d'activité, ne semblent
parvenus jusqu’à nous que ces deux portraits royaux et celui d'Hassanein Pacha que
nous présentons aujourd’hui. Philipp de Laszlo, le roi Manuel II de Portugal, 1923.

182 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 183
188  •  Bartolomeo BORRI, Corfou, et Luigi CASALTA, Napoli, circa 1890-1892
EXCEPTIONNEL ALBUM DE L'ACHILLEION, RÉSIDENCE DE L'IMPÉRATRICE ELISABETH D'AUTRICHE, À CORFOU, COMPOSÉ DE
QUARANTE-TROIS PHOTOGRAPHIES EXÉCUTÉES PAR BARTOLOMEO BORRI ET D'UNE RICHE RELIURE À L'ACHILLE BLESSÉ, EN CAMÉE,
SIGNÉE LUIGI CASALTA À NAPLES, FOURNISSEUR DE LA SOUVERAINE.
EXCEPTIONAL ALBUM OF THE ACHILLION, RESIDENCE OF ELISABETH OF AUSTRIA (1837-1898), IN CORFU, WITH FORTY-THREE
PHOTOGRAPHS EXECUTED BY BARTOLOMEO BORRI WITH AN IMPORTANT CAMEO OF ACHILLE ON A RICH TORTOISESHELL
BINDING SIGNED BY LUIGI CASALTA IN NAPOLY, OFFICIAL SUPPLIER OF THE EMPRESS.
Les quarante-trois clichés de Borri, tirés sur papier albuminé, présentent des vues intérieures et extérieures du palais, son parc et ses
dépendances, certaines sont animées de personnes y travaillant ou se préparant pour le départ d'une procession religieuse. La reliure
est ornée sur son premier plat, au centre, d'un important camée représentant Achille blessé ou mourant, exécuté par Casalta d'après
la statue sculptée en 1884 par Hans Herter et acquise par l'impératrice Élisabeth pour en faire l'emblème de sa villa de Corfou qu'elle
décida de nommer l'Achilleion. Cerclé d'argent, ce camée central se détache sur un fond d'écaille brune recouvrant entièrement ce
premier plat enrichi aux angles par quatre dauphins couronnés, en argent, que l'on retrouve répétés sur fond d'écaille aux angles du
second plat.
In-folio oblong.
Tirages sur papier albuminé
Clichés : H. : 20,5 cm ; L. : 27 cm
Camée : H. 9,8 cm ; L. 12 cm 4 000 / 6 000 €
L'Achilleion est un palais qui fut construit en Grèce, de 1890 à 1892, pour l'impératrice Élisabeth d'Autriche (1837-1898), dite "Sissi", sur l'île de Corfou, près
du village de Gastouri. Après l'assassinat de la souveraine, survenu à Genève en 1898, l'Achilleion devint la propriété du kaiser Guillaume II.
Bartolomeo Borri (1842-1924), d'origine italienne, il fit vraisemblablement son apprentissage de l'art de la photographie à Trieste. En 1869, il partit
s'installer à Corfou où il ouvrit un studio en tant que photographe sous le nom de Fotografico di B. Borri. S'il fit des portraits, il se spécialisa rapidement
dans les vues de paysages et notamment de la région de Corfou. En 1878, il participa avec succès à l'exposition internationale de Paris. En 1889, il exposa
à la foire internationale de Paris et reçu une médaille d'honneur. Son fils, Giuseppe, prit progressivement sa suite, permettant à Bartolomeo Borri de
prendre sa retraite à Trieste en 1912.
La Maison Luigi Casalta à Naples, spécialisée dans la réalisation de reliures, objets d'art et bijoux antiques, pompéiens, étrusques et romains en or, camée,
corail et lave du Vésuve, de très grande qualité, était fournisseur auprès de la Cour impériale d'Autriche, mais également de la Cour royale d'Italie et de
la princesse Louise de Prusse.
Ernst Herter (1846-1917) était un sculpteur allemand, spécialisé dans la création de statues d'inspiration mythologique ou historique. Parmi ses statues
les plus célèbres, on trouve l'Achille mourant ou Achille blessé (en allemand : Sterbender Achilles), créé à Berlin en 1884. Cette statue fut acquise par
l'impératrice Élisabeth d'Autriche, qui en fit la pièce centrale de son palais corfiote, l'Achilleion. On doit à Herter la statue de Hermann von Helmholtz à
Berlin, le Monument à Heinrich Heine dans le Bronx à New York et l'Hermès à la Hermesvilla de Vienne.

184 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 185
*189  •  Jacques MAJORELLE (1886-1962).
VUE DE LA KOUTOUBIA À MARRAKECH, 1920.

Huile sur panneau monogrammée et datée en bas à gauche.


33 x 24 cm. 8 000 / 12 000 €
Provenance :
Acquis par la princesse Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, sœur du roi Albert Ier de Belgique, lors de
sa visite de l’atelier de Jacques Majorelle à Marrakech, le jeudi 17 mars 1921, qu’elle évoque dans son livre « Notre voyage en
Afrique » tome IV, p. 238, reproduction intégrale des manuscrits et aquarelles de S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme,
édition La Gazette des Beaux-Arts, 1928.

Un certificat n° 2019 XII 10 - 2/2 du comité Majorelle en date du 10 décembre 2019 sera remis à l'acquéreur.

186 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 187
190  •  ANGLETERRE, circa 1817
LÉOPOLD DE SAXE-COBOURG ET SA PREMIÈRE ÉPOUSE, CHARLOTTE D’ANGLETERRE.
Belles gravures rehaussées de couleurs, à l’aquarelle et à la gouache, d’après leurs portraits exécutés en 1817 par Georges Dawe.
H. : 17,5 cm ; L. : 15,4 cm et L. : 17,8 cm ; L. : 15,5 cm (dimensions des médaillons)
Cadre mouluré et doré.
On joint un portrait du fils cadet du roi Léopold Ier, le prince Philippe de Belgique (1837-1905), comte de Flandre, tirage photo imprimé,
H. : 34 cm ; L. : 27 cm. 300 / 500 €

Provenance :
- Léopold de Saxe-Cobourg (1790-1865), prince consort de Grande-Bretagne puis roi des Belges
-  son fils, Philippe (1837-1905), comte de Flandre
-  sa fille, Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
-  sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

191  •  Comtesse L. d’YVE DE BAVAY, fin du XIXe siècle


SALON-BUREAU DE MARIE DE HOHENZOLLERN-SIGMARINGEN, COMTESSE
DE FLANDRE.

LIVING ROOM OF MARIE OF HOHENZOLLERN-SIGMARINGEN (1845-1912),


COUNTESS OF FLANDERS, WATERCOLOR BY COUNTESS L. D’YVES OF
BAVAY, LATE XIXth CENTURY. FROM THE COLLECTION OF HER DESCENDANT,
HENRYANE OF CHAPONAY (1924-2019).

Aquarelle
H. 35,7 cm ; L. 26 cm
Annotée à la plume sur le montage : Salon-bureau de S.A.R. Mme la Comtesse
de Flandre au Palais de Flandre à Bruxelles peint par la Comtesse L d’Yve de
Bavay. 100 / 150 €

Provenance :
-  Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912), comtesse de Flandre
-  Sa fille, Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  Sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)

Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912), fille du prince Karl-Antoine de


Hohenzollern-Sigmaringen et de la princesse Joséphine de Bade, en 1867 elle épousa
Philippe de Saxe-Cobourg et Gotha, prince de Belgique et comte de Flandre, le couple
eut cinq enfants dont Henriette, duchesse de Vendôme, et Albert Ier, roi des Belges.

188 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


192  •  BOUTE, BRUXELLES, première moitié du XXe siècle
LE ROI ALBERT Ier ET LA REINE ÉLISABETH DE BELGIQUE.
Très grands et beaux portraits photographiques.
KING ALBERT I AND QUEEN ELISABETH OF BELGIUM

H. : 69,5 cm ; L. : 47,5 cm
Boute, photographe du roi à Bruxelles, H. Bertels, Editeur, 7 rue de la Gaité, Bruxelles-Midi.
Tirages signés par les souverains belges.
Encadrés. 300 / 500 €
Albert Ier (1875-1934), prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-
Gotha et roi des Belges (1909-1934), fils du comte de Flandre et frère de la
duchesse de Vendôme, il succéda à son oncle, le roi Léopold II. À partir de la
Première Guerre mondiale, il fut surnommé le Roi Soldat ou le Roi Chevalier.
Passionné d'alpinisme, il décéda dans un accident d’escalade à Marche-les-Dames,
le 17 février 1934. Il avait épousé la duchesse Elisabeth en Bavière, rencontrée lors
de l’enterrement de la duchesse d’Alençon à Paris, en 1897. Le couple eut pour
enfants, le futur roi Léopold III et le prince Charles de Belgique, comte de Flandre,
qui devint Régent du Royaume de Belgique, puis Marie-José qui fut la dernière
reine d’Italie.

193  •  Travail belge, dernier quart du XXe siècle.


NEUF MÉDAILLONS AUX ARMOIRIES DU ROYAUME DE BELGIQUE ET
DES ROIS DES BELGES
Dont trois aux armes et six représentants successivement, Léopold Ier,
Léopold II, Albert Ier, Léopold III, le Régent Charles et le roi Baudouin.

Plâtre vernissé.
L'ensemble est contenu dans un coffret.  80 / 120 €

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019)

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 189


DR. reproduction interdite.
Madame Henryane de Chaponay

HOMMAGE
DE MONSIEUR LE DUC DE LÉVIS-MIREPOIX
À SA COUSINE HENRYANE DE CHAPONAY (1924-2019)

L'affection qui me lie à Henryane est très forte, mon épouse et moi-même avons toujours eu et garderons une place
spéciale dans nos cœurs pour Henryane.
Elle était à mille lieues de toute ostentation. Mais elle était qui elle était. Elle était avant tout un Être Humain remarquable.
Une vraie aristocrate aussi.
Une personne remarquable par sa fidélité à ses valeurs et principes, par sa totale générosité et par la chaleur sans artifice
des liens humains qu'elle n'a cessé de tisser tout au long de sa vie. Un cœur immense au service de l'amélioration de notre
humaine condition.
Lévis-Mirepoix
DR. reproduction interdite.

Madame Henryane de Chaponay et feu le roi Baudouin, son cousin

Selon les volontés de Madame Henryane de Chaponay,


les objets provenant de sa succession, présentés dans cette vente,
sont vendus au profit de sa Fondation Beija-Flor, sous égide de la Fondation de France.

190 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


RARE ET IMPORTANTE MÉNAGÈRE
AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ
MODÈLE DE ODIOT EXÉCUTÉ EN 1850
PAR SON FOURNISSEUR ET MAÎTRE ORFÈVRE, EUGÈNE QUEILLÉ,
PUIS COMPLÉTÉ AU DÉBUT DU XX e SIÈCLE
PAR LE FABRICANT D’ORFÈVRERIE BOIN-TABURET
ET LE MAÎTRE ORFÈVRE HENRI FRÈRES

Antoine de Chaponay (1816-1889), marquis de Chaponay-Morancé, et Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909) se sont
mariés le 30 juillet 1850. On leur doit la construction par Viollet-le-Duc du château de La Flachère à Saint-Vérand, dans la région
lyonnaise du Rhône, à proximité du Dauphiné, d’où était originaire la famille de Chaponay. Le couple eut deux fils : François Pierre
(1851-1941) et Jean Humbert (1852-1896). L’aîné épousa Constance Schneider (1865-1935). Ils étaient les grands-parents paternels
d’Henryane de Chaponay (1924-2019).

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 191


194 • ODIOT & Eugène QUEILLÉ (1850), BOIN-TABURET & Henri F[RÈ]RES (début du XXe siècle)
PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT GRAVÉE AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ – QUATRE-VINGT-QUATRE
PIÈCES POUR DOUZE CONVIVES.

PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - EIGHTY-FOUR
PIECES FOR TWELVE SETTINGS.

Modèle à filets de la Maison Odiot.


Exécuté par Eugène Queillé, fournisseur de Odiot à partir de 1847 :
- Douze cuillères de table, L. : 22 cm, poids : 1 074 g.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,7 cm, poids : 1 042 g.
- Douze cuillères à entremets, L. : 19 cm, poids : 668 g.
- Douze fourchettes à entremets, L. : 18,6 cm, poids : 855 g.
Gravées aux armoiries d’alliance d’Antoine de Chaponay (1816-1889) et de Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909), poinçons
de maître orfèvre pour Eugène Queillé, de garantie : Minerve 1er titre (950/1000), estampille de la maison : ODIOT.

Boin-Taburet & Henri F[rè]res (déb. du XXe siècle) :


- Douze couteaux de table, L. : 24,8 cm, poids : 1 359 g. brut
- Vingt-quatre couteaux à fruits, L. : 20,6 cm, poids : 1 742 g. brut
Gravés aux armoiries des marquis de Chaponay, poinçons de maître orfèvre, pour Henri F[rè]res, et de garantie, Minerve 1er titre
(950/1000), présents sur le manche au niveau de la virole et sur les lames. Estampille : Boin-Taburet sur les lames. 2 500 / 3 500 €
Provenance :
- Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
- leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
- son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983)
- leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

192 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


195 • ODIOT & Eugène QUEILLÉ (1850), BOIN-TABURET & Henri F[RÈ]RES (début du XXe siècle)
PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT GRAVÉE AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ – SOIXANTE PIÈCES POUR
DOUZE CONVIVES.

PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - SIXTY PIECES FOR
TWELVE SETTINGS.

Modèle à filet de la Maison Odiot.


Exécuté par Eugène Queillé, fournisseur de Odiot à partir de 1847 :
- Douze cuillères de table, L. : 22 cm, poids : 1 071 g.
- Douze fourchettes de table, L. : 21,6 cm, poids : 1 233 g.
- Douze fourchettes à entremets, L. : 18,6 cm, poids : 696 g.
Gravées aux armoiries d’alliance d’Antoine de Chaponay (1816-1889) et de Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909), poinçons
de maître orfèvre pour Eugène Queillé, de garantie : Minerve 1er titre (950/1000), estampille de la maison : ODIOT.

Boin-Taburet & Henri F[rè]res (déb. du XXe siècle) :


- Douze couteaux de table, L. : 24,8 cm, poids : 1 350 g. brut
- Douze couteaux à fruits, L. : 20,6 cm, poids : 852 g. brut
Gravés aux armoiries des marquis de Chaponay, poinçons de maître orfèvre, pour Henri F[rè]res, et de garantie, Minerve 1er titre
(950/1000), présents sur le manche au niveau de la virole et sur les lames. Estampille : Boin-Taburet sur les lames. 2 000 / 3 000 €
Provenance :
- Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
- leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
- son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
- sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983)
- leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 193


196  •  ODIOT & Eugène QUEILLÉ (1850), BOIN-TABURET & Henri F[RÈ]RES (début du XXe siècle)
PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT GRAVÉE AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ – DIX-NEUF PIÈCES POUR
QUATRE CONVIVES. 

PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - NINETEEN PIECES
FOR FOUR SETTINGS. 

Modèle à filets de la Maison Odiot.


Exécuté par Eugène Queillé, fournisseur de Odiot à partir de 1847 :
-  Quatre fourchettes de table, L. : 21,6 cm, poids : 419 g.
-  Quatre fourchettes à entremets, L. : 18,6 cm, poids : 216 g.
-  Trois petites cuillères, L. : 15 cm, poids : 84 g.
gravées aux armoiries d’alliance d’Antoine de Chaponay (1816-1889) et de Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909), poinçons
de maître orfèvre pour Eugène Queillé, de garantie : Minerve 1er titre (950/1000), estampille de la maison : ODIOT sur les fourchettes.

Boin-Taburet & Henri F[rè]res (déb. du XXe siècle) :


-  Quatre couteaux de table, L. : 24,8 cm, poids : 457 g. brut
-  Quatre couteaux à fruits, L. :  20,6 cm, poids : 270 g. brut
Gravés aux armoiries des marquis de Chaponay, poinçons de maître orfèvre, pour Henri F[rè]res, et de garantie, Minerve 1er titre
(950/1000), présents sur le manche au niveau de la virole et sur les lames. Estampille : Boin-Taburet sur les lames.  600 / 800 €
Provenance :
-  Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
-  leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
-  son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

194 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


197  •  ODIOT & Eugène QUEILLÉ (1850), BOIN-TABURET & Henri F[RÈ]RES (début du XXe siècle)
PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT GRAVÉE AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ – TRENTE PIÈCES  POUR SIX
CONVIVES. 

PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - THIRTY PIECES
FOR SIX SETTINGS. 

Modèle à filets de la Maison Odiot.


Exécuté par Eugène Queillé, fournisseur de Odiot à partir de 1847 :
-  Six fourchettes de table, L. : 21,6 cm, poids : 613 g.
-  Six fourchettes à entremets, L. : 18,6 cm, poids : 322 g.
-  Six petites cuillères, L. 15 cm, poids : 168 g.
Gravées aux armoiries d’alliance d’Antoine de Chaponay (1816-1889) et de Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909), poinçons
de maître orfèvre pour Eugène Queillé, de garantie : Minerve 1er titre (950/1000), estampille de la maison : ODIOT sur les fourchettes.

Boin-Taburet & Henri F[rè]res (déb. du XXe siècle) :


-  Six couteaux de table, L. : 24,8 cm, poids : 663 g. brut
-  Six couteaux à fruits, L. : 20,6 cm, poids : 415 g. brut
Gravés aux armoiries des marquis de Chaponay, poinçons de maître orfèvre, pour Henri F[rè]res, et de garantie, Minerve 1er titre
(950/1000), présents sur le manche au niveau de la virole et sur les lames. Estampille : Boin-Taburet sur les lames.  1 200 / 1 500 €
Provenance :
-  Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
-  leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
-  son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 195


198  •  BOIN-TABURET & Henri F[RÈ]RES (début du XXe siècle)


PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT GRAVÉE AUX ARMOIRIES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ – SIX PIÈCES POUR SIX
CONVIVES.

PART OF ARMORIAL-ENGRAVED SILVER TABLE SERVICE MADE FOR THE MARQUESSES OF CHAPONAY-MORANCÉ - SIX PIECES FOR
SIX SETTINGS. 

-  Six couteaux de table, L. : 24,8 cm, poids : 668 g. brut


Gravés aux armoiries des marquis de Chaponay, poinçons de maître orfèvre, pour Henri F[rè]res, et de garantie, Minerve 1er titre
(950/1000), présents sur le manche au niveau de la virole et sur les lames. Estampille : Boin-Taburet sur les lames. 200 / 300 €
Provenance :
-  Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
-  leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
-  son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

196 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


199  •  TRAVAIL FRANÇAIS, circa 1850 200  •  TRAVAIL FRANÇAIS (probablement manufacture de
RARE FIASQUE AUX ARMES DES MARQUIS DE CHAPONAY- Feuillet), circa 1840
MORANCÉ. PAIRE D’ENCRIERS DU PRINCE LOUIS D’ORLÉANS, DUC DE
NEMOURS.
Argent moulé. Ornés de vues de Paris figurant pour l’un : le carrousel, les
H. : 9,8 cm ; L. : 8 cm Invalides, Notre-Dame, la place Vendôme, l’Étoile et pour le
75 g.  200 / 300 € second : l’Arc de triomphe, la Madeleine, les Tuileries, le début
Provenance :
des Champs-Élysées et le Carrousel.
-  Marquis de Chaponay
-  puis par descendance.
Opaline turquoise.
H. : 8,6 cm  200 / 300 €

Provenance :
-  Louis d’Orléans (1814-1996), duc de Nemours
- puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de
Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 197


201  •  John COOKE and Sons, Londres, & divers, XIXe siècle
OBJETS DE BUREAU DU PRINCE FERDINAND D’ORLÉANS, DUC D’ALENÇON, À BELMONT HOUSE.
- une balance à peser le courrier de chez John Cooke & Sons à Londres
-  un presse-papier marqueté anglais de chez T. Earto, Late NYE
-  une coupe-papier en écaille et à prise en argent anglais
- un instrument de mesure des courbes et lignes droites ou brisées sur plans et cartes géographiques
-  un mesureur instantané des distances sur les cartes et les plans
-  une loupe émaillée bleu
-  un baromètre de voyage
Le tout contenu dans un plateau en argent anglais (25,9 x 20,3 cm).
On y joint :
Une perruche en argent doré (poinçons Angleterre ou Pays-Bas ?), et un faisan, en métal argenté. Dont les têtes, amovibles, laissent
apparaître sur l'un d'eux un saupoudroir.  200 / 300 €
Provenance :
-  Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
- puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Usures du temps.

198 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


202

202  •  Pierre-Adrien GUICHARD, circa 1850 Antoine de Chaponay (1816-1889), marquis de Chaponay-Morancé, et
TABATIÈRE EN ARGENT DES MARQUIS DE CHAPONAY. Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours (1827-1909) se sont mariés
à encadrement rocaille de rinceaux de feuilles d’acanthe. le 30  juillet 1850. On leur doit la construction par Viollet-le-Duc du
château de Laflachère à Saint-Vérand, dans la région lyonnaise du Rhône,
H. : 1,2 cm ; L. : 8,1 cm ; larg. : 4,3 cm à proximité du Dauphiné, d'où était originaire la famille de Chaponay. Le
Poids : 68 g. couple eut deux fils : François Pierre (1851-1941) et Jean Humbert (1852-
1896). L'aîné épousa Constance Schneider (1865-1935), ils étaient les
Poinçons : de garantie et de maître orfèvre pour Pierre-Adrien
grands-parents paternels d'Henryane de Chaponay (1924-2019).
Guichard, spécialiste parisien de la tabatière.

On y joint :
-  une boîte à pilules en verre et or, ornée de la C répétée trois 203  •  TRAVAIL ÉTRANGER, seconde moitié du XIXe siècle
sur le couvercle pour « Chaponay » (poinçons de garantie et de UNE BOÎTE À CARTES DE VISITES EN BOIS LAQUÉ ORNÉE
maître non identifié) D’UNE MINIATURE ORIENTALE, SOUVENIR DE VOYAGES DU
-  une cuillère de mariage, en argent (poinçon étranger non PRINCE FERDINAND D’ORLÉANS, DUC D’ALENÇON.
lisible) gravée au dos du cuilleron des initiales : TM & ST
H. : 1,5 cm ; L. : 8,8 cm ; larg. : 6,3 cm
(poinçon étranger ?). 300 / 500 €

Provenance : On y joint une petite boîte à pilules ronde à décor oriental en


-  Antoine de Chaponay, marquis de Chaponay-Morancé métal doré.
-  sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours H. : 3 cm ; diam. : 5 cm 150 / 200 €
-  leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
- son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay- Provenance :
Morancé -  Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983) - puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019). Chaponay (1924-2019).

203

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 199


204

204  •  CARDIEL, fin du XIXe siècle, début du XXe siècle 205  •  TRAVAIL BELGE, 1896
VIERGE DEL PILAR. BOÎTE À PILULES AUX ARMOIRIES D’ALLIANCE DU PRINCE
EMMANUEL D’ORLÉANS, DUC DE VENDÔME, ET DE LA
En argent et argent doré. PRINCESSE HENRIETTE DE BELGIQUE.
H. : 59,4 cm Peintes sur le couvercle, dans un cartouche à bordure dorée et
Poids brut : 1344 g. 300 / 500 € fond noir au blason répété des Orléans, le tout sur un fond vert,
l’intérieur étant peint en rouge.
Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
Bois peint.
-  leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
-  sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019). H. : 2,9 cm ; L. : 7,6 cm ; larg. : 4,5 cm  200 / 300 €

Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, et Henriette de
Belgique (1870-1948)
-  leur fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
-  sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

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200 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
156

206  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


INSIGNE DE L’ORDRE DE NOTRE-DAME-DU-CHARDON.
Peinte à l’aquarelle, et passant au travers des lettres P et A en rouge, on reconnaît les chardons et la ceinture, que devaient porter en
tout temps les chevaliers de l’Ordre, de velours bleu céleste, doublée de satin pourpre, relevée de liserés de broderie d’or, portant la
devise « Espérance », aussi en lettres d’or, fermant à boucle et ardillons d’or.

Gouache sur carton de vélin.


H. : 5,1 cm ; L. 12,7 cm
Encadrement rectangulaire en métal doré. 80 / 120 €

Provenance :
-  Antoine de Chaponay (1816-1899), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née Cécile Reynaud de Boulogne de Lascours
-  leur fils, François Pierre (1851-1941), marquis de Chaponay-Morancé
-  son fils, Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

L’ordre de Notre-Dame-du-Chardon fut institué en 1370, à Moulins, par Louis II, duc de Bourbon, « en l’honneur de Dieu et de la Vierge immaculée », à
l’occasion de son mariage avec Anne, fille de Béraud II, dauphin d’Auvergne. On l'appela aussi « ordre de Bourbon ”, à cause de son fondateur, et « ordre de
l’Espérance », parce que les chevaliers portaient une ceinture sur laquelle le mot « espérance » était brodé. Il se composait de vingt-six gentilshommes
qui devaient s’être distingués par leur bravoure et être sans reproche. Le duc de Bourbon était le souverain de l’ordre.
Il n'eut qu'une existence très courte.

207  •  VISTA ALEGRE, XXe siècle


BOÎTE EN PORCELAINE AUX ARMES DES ROIS DE PORTUGAL.

H. : 4,8 cm ; L. : 15 cm ; larg. : 11,2 cm


Marque de la manufacture de Vista Alegre, Portugal. 60 / 80 €

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

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 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 201


208  •  LEROY & Cie, circa 1900
PENDULE RÉVEIL D’OFFICIER.
En laiton doré à sonnerie à la demande. Cage à vitres en verre biseauté. Cadran indiquant les heures en chiffres arabes, signé "Leroy &
Cie / 7. Bd. de La Madeleine Paris". Cadran secondaire pour le réveil. Sonne les heures et les quarts. Numérotée 20832.

Dans son écrin d’origine de couleur prune.


H. : 11 cm ; L. : 7,1 cm ; larg. : 6,5 cm  200 / 300 €

Provenance :
-  Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

Louis Leroy & Cie : en 1879, Casimir Halley Desfontaines, propriétaire de l’entreprise d’horlogerie Leroy, fondée au XVIIIe siècle, et horloger de la reine
Victoria depuis 1863, engage à Londres le jeune Louis Leroy, horloger déjà confirmé âgé d'à peine 20 ans, dont le père, horloger de la marine, est un
illustre fabricant de chronomètres. L'arrivée du jeune homme marquera le début de la période d'excellence absolue de la marque. En 1888, après la mort
de Casimir, son fils reprend l'affaire et Louis Leroy devient son associé avant de passer seul maître à bord en 1889 et de transformer la raison sociale
en « L. Leroy & Cie, ancienne maison Le Roy & Fils ». Louis Leroy voyage beaucoup ; il découvre que les pièces d'horlogerie créées en Suisse surpassent
désormais les productions françaises, raison pour laquelle il collabore avec des ateliers de la vallée de Joux à qui il achète ébauches, échappements et
parfois même des mécanismes complets qui seront ensuite décorés, assemblés et réglés à Paris. En 1892, pour se rapprocher de ses fournisseurs, il ouvre
à Besançon les « Ateliers L. Leroy ». Besançon est le cœur et l'âme de l'industrie horlogère française, et qui plus est, elle vient d'inaugurer l'Observatoire
national et son service de certification chronométrique. En 1899, L. Leroy & Cie installe ateliers et magasin au 7, boulevard de la Madeleine. La Maison
peut compter sur une clientèle riche, fidèle et prestigieuse qui soutient son extraordinaire développement pendant toute la première moitié du XXe s.
Têtes couronnées, artistes, industriels, hommes politiques, philosophes et aventuriers sont ce que l'on appellerait aujourd'hui des aficionados de la
marque : Franklin D. Roosevelt, Alfred Nobel, Antoine de Saint-Exupéry, Lindbergh, Louis Renault et Ettore Bugatti, Chopin, Strauss et Wagner, Georges
Sand, Musset, Marcel Proust, Henri Matisse… 1900 est une année prépondérante pour Louis Leroy, qui présente la Leroy 01. Grand Prix de l'Exposition
universelle de Paris, véritable icône planétaire, cette montre unique restera la référence absolue en matière d'horlogerie ultra compliquée jusqu'en 1989,
date à laquelle Patek Philippe produit son Calibre 89. La Leroy 01 abrite un mouvement composé de 975 pièces assemblées sur 4 étages de mécanismes,
offre 27 indications dont 17 concernent directement la mesure du temps, et se présente dans un boîtier en or de 71 mm de diamètre pesant 228 grammes.
L'étonnement international que suscite la Leroy 01 permet à la Maison d'entrevoir son avenir avec sérénité. Devenue référence absolue de l'horlogerie
française de luxe, la marque développe la chronométrie scientifique, marine et militaire, industrielle et sportive. L. Leroy & Cie est nommée « Horloger
de la Marine » et conservera ce titre plus longtemps que n'importe quelle autre marque. En 1957, Leroy invente le « Chronostats », chronomètre de
marine à énergie électrique, qui révolutionne la chronométrie marine. L'horloger ne néglige pas pour autant les montres de poche ou bracelet et dépose
plusieurs brevets liés aux mouvements traditionnels. En 1922, il crée par exemple la première montre-bracelet à remontage automatique. En 1935, Louis
Leroy meurt sans descendants et son frère et associé transfère la boutique au 4, rue du Faubourg-Saint-Honoré, où elle restera le siège de la société
jusque dans les années 1980. À cette date, les héritiers de Léon (décédé en 1961) cèdent la société à un groupe d'investisseurs actifs dans l'horlogerie et
exploitant une manufacture de mouvements dans le Jura suisse. Les activités de développement et de production sont ensuite transférées en Suisse au
début des années 1990.

202 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


209  •  TRAVAIL FRANÇAIS ET ANGLAIS, circa 1900
PLATEAU AUX ARMES DES MARQUIS DE CHAPONAY-MORANCÉ.
Gravées au centre.
Modèle uni à bordure perlée.

Métal argenté.
L. : 30,2 cm ; L. : 24,6 cm
Usures à l’argenture au niveau du blason.

On y joint :
-  une BOÎTE à cigarettes en argent (poinçons anglais), ornée sur le couvercle d’une scène de chasse à courre peinte (à vue) et sous verre.
H. : 5 cm ; L. : 11 cm ; larg. : 7 cm. Provenance : Emmanuel d’Orléans à Belmont House (UK).
-  une BOÎTE à cigarettes en argent (poinçons anglais), intérieur à doublure en bois. H. : 3,2 cm ; L. : 9,1 cm ; larg. : 8,2 cm. Provenance :
Emmanuel d’Orléans à Belmont House (UK).
-  une coquille d’escargot en argent pour contenir du tabac.
-  une petite pelle à fumeur en métal argenté estampillé par la maison de Dunhill.  200 / 300 €

Provenance :
-  S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

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210

210  •  TRAVAIL FRANÇAIS, XIXe siècle 211  •  OVERLAY, fin du XIXe siècle
UNE PAIRE DE VASES. PETIT VASE.
De forme Médicis en métal argenté, pouvant être montés en En verre moulé et teinté, à ornementation de feuillages en
lampes. laiton doré

H. : 27,5 cm 120 / 150 € H. 9,7 cm  800 / 1 200 €

Provenance : Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019). -  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)

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204 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


212

212  •  MILLET, fin du XIXe siècle 213  •  TRAVAIL FRANÇAIS, début du XXe siècle
PAIRE DE FLAMBEAUX AUX DAUPHINS DES COLLECTIONS UN CAVALIER MAMELOUK.
DE LA PRINCESSE HENRIETTE DE BELGIQUE, DUCHESSE DE
VENDÔME, À BELMONT HOUSE. Ancien élément de pendule en bronze patiné et doré.
Bronze doré.
H. : 27,5 cm ; base : 25,9 x 10,9 cm
H. : 17 cm En l'état.  200 / 300 €
Signés : Millet à Paris  200 / 300 €
Provenance :
Provenance : -  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme -  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

213

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214

214  •  CANTON, seconde moitié du XIXe siècle 215  •  TRAVAIL FRANÇAIS, début du XXe siècle
DEUX ÉLÉPHANTS. UNE BOÎTE À JETONS.

En métal doré et émail, formant piques cierges. De forme rectangulaire et ouvrant sur des compartiments, elle
H. : 20 cm est marquetée de fleurs sur le couvercle.
On y joint deux vide-poches en émail, également de la seconde
moitié du XIXe siècle (15,5 x 9 cm).  150 / 200 € H. : 10 cm ; L. : 34 cm ; P. : 21,5 cm  40 / 60 €

Provenance : Provenance :
-  Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon -  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- puis par descendance jusqu’à son arrière-petite-fille, Henryane de -  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Chaponay (1924-2019).

215
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216 • DEYROLLE, 1909.
TROPHÉE DE CHASSE DU DUC DE VENDÔME, PATTE DE CERF
CHASSÉ EN FORÊT DE VIERZON.

Montée sur un support mouluré, en chêne, orné d'un cartel


gravé : Équipage Juigné / Forêt de Vierzon / 9 janvier 1909.
H. : 50,5 cm
Étiquette collé sur le montage au dos : Les fils d'Émile Deyrolle,
naturalistes / 46 rue du Bac, Paris 7e. 80 / 120 €

Provenance :
- Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme, et son épouse,
Henriette de Belgique (1870-1948)
- leur petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
L'équipage du marquis de Juigné (1901-1914) fut un beau vautrait jusqu'en
1914. En 1919, il fut remonté avec le bouton et la tenue de l'Équipage du
Lude et fut mis dans la voie du chevreuil. Les chiens étaient élevés par
le comte Henri d'Andigné et de race Levesque et Resteau. Le comte fut
associé de 1919 à 1924.

217 • Suiveur d'Alfred de DREUX, XIXe siècle 218 • Suiveur d'Alfred de DREUX, XIXe siècle.
CAVALIER. CAVALIER ET CHEVAUX

A RIDER, CIRCLE OF ALFRED DE DREUX, DRAWING, XIXth A RIDER AND HORSES, CIRCLE OF ALFRED DE DREUX,
CENTURY, FROM THE COLLECTIONS OF MEHEMET ALI OF DRAWING, XIXth CENTURY, FROM THE COLLECTIONS OF
EGYPT. DESCENDANTS OF MEHEMET ALI OF EGYPT.

Crayon noir et craie. Crayon noir et craie.


H. : 25 cm ; L. : 35,5 cm H. : 25 cm ; L. : 35,5 cm
Cadre doré à baguette. 80 / 120 € Cadre doré à baguette. 200 / 300 €

Provenance : Provenance :
- Descendance de Mehemet Ali d'Égypte. - Descendance de Mehemet Ali d'Égypte.

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219 220

219  •  TRAVAIL FRANÇAIS, XXe siècle


ENSEMBLE DE SACS À MAINS ET CHAPEAUX DES PRINCESSES D’ORLÉANS.
Ayant appartenant à la duchesse de Vendôme, à sa fille la princesse Geneviève d’Orléans et à sa petite-fille, Henryane de Chaponay.
On joint la bombe d’équitation d’Henryane de Chaponay. 80 / 120 €
Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa fille, Geneviève d’Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
-  sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

220  •  BERNARD BUFFET, CIRCA 1960.


VASE DE FLEUR
Lithographie numérotée 167 /180.
39,5 x 57,5 cm (à vue).
Cadre à baguette dorée. 80 / 120 €
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

221  •  MAROC, fin du XIXe siècle


MOUKHALA MAROCAIN ET POIGNARD AUX ARMES DES MARQUIS DE CHAPONAY
L. : 156 cm (moukhala) ; L. : 51 cm (poignard)
Le moukhala est le nom donné au Maghreb aux fusils traditionnels à poudre noire, de petit calibre et à canon très longs, richement
décorés comme celui que nous présentons aujourd’hui . 300 / 500 €
Provenance :
-  Antoine de Chaponay (1883-1956), marquis de Chaponay-Morancé
-  sa veuve, née S.A.R. la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983)
-  leur fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)

221

208 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


222

222  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle 224  •  TRAVAIL FRANÇAIS, XXe siècle
UN PIED DE LAMPE BLEU CÉLADON. UN PIED DE LAMPE.
De forme ovoïde.
En laiton ajouté.
H. : 37 cm ; diam. : 20 cm  40 / 60 €
H. : 25,5 cm 40 / 60 €
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019). Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).
Reproduit sur le meuble
223  •  CHINE, XXe siècle
PORTE PARAPLUIE.
225  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
Ce porte parapluie à décor au motif de dragon était jadis utilisé UN MIROIR EN BOIS DORÉ.
comme support à chapeau.
H. 58,8 cm ; L. 54 cm 50 / 70 €
Porcelaine.
Provenance :
H. 59,5 cm, diam 24 cm  120 / 150 € -  Henryane de Chaponay (1924-2019).

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

223 225

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227
226

226 • ANONYME. L'ange des belges. Liège, F. Renard et Frères, 1851. In-4°, 111 pp. neuf gravure dont une en frontispice, reliure d'époque
plein maroquin vert à filets d’encadrement or sur les plats et titre au centre du premier plat, tranche dorée. Ex-libris de la Bibliothèque
de S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. 150 / 200 €

Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

227 • BASNAGE (Henri). Histoire des savans par mons B. Tome VII, 1690 - août 1691, Rotterdam, Reinerleers. In-16, 536 pp., belle reliure
plein veau ornée des armes des marquis de Chaponay sur les plats, dos à nerfs avec titre, mois et année. 200 / 300 €

Provenance :
- Marquis de Chaponay-Morancé
- puis par descendance jusqu'à Henryane de Chaponay (1924-2019).

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228

228  •  BELGIQUE (Henriette de) - Duchesse de VENDÔME. La jeunesse de Marie-Amélie, reine des Français, d’après son journal,
publié par S.A.R. la duchesse de Vendôme, princesse de Belgique, Plon, Paris, 1935. Dédié au défunt roi Albert Ier de Belgique, frère de la
duchesse de Vendôme. Exemplaire n°1 des vingt-cinq imprimés sur papier pur fil des papeteries Lafuma à Voiron. In-4°, 291 pp. , reliure
signée Ch. De Samblanx, maroquin bleu doré aux petits fers, orné des
armes d’Orléans au centre du premier plat et des armes de Belgique au
centre du second plat, avec encadrement de filets pointant à fleurs de
lys. Dos à nerfs avec titre et fleurs de lys alternant avec le lion de la
Belgique. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Madame la Duchesse de
Vendôme, Princesse de Belgique. 200 / 300 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

229  •  BOISSY (Gabriel). Pensées CHOISIES des rois de France, recueillies


et annotées par Gabriel Boissy. Paris, Bernard Grasset, Éditeur, 1920. Un des
soixante exemplaires sur papier de Hollande Van Gelder et numéroté : 48.
In-8°, 372 pp. reliure signée Yseux, sc de Thierry-Simier, plein maroquin
bleu, plats aux armes d'Orléans, dos à nerfs avec titre et année. Envoi de
l'auteur au duc de Vendôme daté de 1927. Ex-libris de la Bibliothèque de
S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 150 / 200 €

Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

229

212 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


230 - 231

230  •  BOUSIE (Maxime, comte de). Louisette, comédie en deux actes. Bruxelles, Edmond Deman, libraire, 1895. Un des vingt
exemplaires imprimés sur papier Japon impérial, numéroté : 17. In-4°, 113 pp., reliure plein maroquin olive, orné au centre du premier plat
du chiffre de la duchesse de Vendôme, H sous couronne, dos lisse. Traces d'humidité sur la reliure. 150 / 200 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

231  •  BOUSIE (Maxime, comte de). N’est pas sceptique qui veut, comédie
en deux actes. Bruxelles, Edmond Deman, libraire, 1895. Un des vingt
exemplaires imprimés sur papier Japon impérial, numéroté : 19. In-4°, 88 pp.,
reliure pleine peau brune, premier plat au chiffre couronné de la duchesse de
Vendôme, dos lisse avec auteur et titre, dédicace de l'auteur à la duchesse de
Vendôme. Dans son étui. Légers points d’humidité sur le premier plat en bas
à droite. 150 / 200 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

232  •  BUFFIN (G. baron). La jeunesse de Léopold Ier, roi des Belges, préface
de Henri Pirenne. Bruxelles, Henri Lamertin, Éditeur, 1914. Tirage spécial
sur grand papier destiné aux membres de la Société des Bibliophiles et
Iconophiles de Belgique. Exemplaire n°2 de la bibliothèque de S.M. le Roi des
Belges, remis à la duchesse de Vendôme par le bibliothécaire du souverain,
comme précisé et signé, au crayon, par ce dernier à l’intérieur de l’ouvrage.
26 gravures doublées. In-4°, 272 pp., reliure demi-peau, maroquin rouge, dos à
nerfs avec auteur et titre.  400 / 600 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
232

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 213


233  •  CHAALONS D’ARGE (Auguste-Philibert). Marie-Amélie de Bourbon.
Notes historiques & biographiques, accompagnées d’un portrait en frontispice
et de neuf autographes reproduits en fac-similés : Louis-Philippe – S.M.
Léopold Ier roi des Belges – Marie-Amélie (1 billet) - Madame la Duchesse de
Nemours (2), lettre du duc de Nemours enfant - annotation sur une enveloppe
contenant une pièce de cinq francs dont elle conserve l’empreinte – la Princesse
Marie d’Orléans – la Princesse Hélène d'Orléans. Au nombre de neuf, ces
fac-similés sont complets mais ont été reliés dans un ordre différent de celui
annoncé dans la table des matières. Paris, Librairie Centrale, 1868. Exemplaire
imprimé sur papier de Hollande. In-4, 167 pp., reliure signée Yseux successeur
de Thierry-Simier, plein cuir marron orné au centre du premier plat du
monogramme de la reine, MA sous couronne. Ex-libris de la bibliothèque de
S.A.R. Monseigneur le duc de Vendôme, arrière-petit-fils de la souveraine.
 200 / 250 €

Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

Un autographe du prince de Joinville est annoncé sur la page de titre mais il est absent
car il n’apparaît plus dans la table des matières des fac-similés d’autographes où il est
remplacé par une seconde lettre de la duchesse de Nemours.

234  •  DAUDET (Alphonse). Les contes du lundi illustrés de quatorze eaux-fortes originales en couleurs au repérage gravées par Pierre
Brissaud. Paris, Editions d'art Devambez, 1928. Un des trois cents exemplaires imprimés sur vélin d'Arches, numéroté : 81. In-folio, reliure
signée Gonin en plein maroquin rouge, dos lisse avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. Avec son étui.
 400 / 600 €
Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

235  •  DE LA FONTAINE (Jean). Fables, illustrées par Paul Jouve. Gonin et Cie Éditeur, 1929. Exemplaire sur grand papier, imprimé dans
l’atelier de Philippe Gonin, la décoration a été établie par François Louis Schmied. La gravure sur bois a été exécutée sous la direction
artistique et technique de J-L. Perrichon. Collaborateurs : Dill & Roullet. In-folio, reliure signée Gonin, plein maroquin brun, dos lisse avec
auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. Avec son étui. 300 / 500 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

234
214 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
235

236 • DIMIER (Louis). Douze crayons de François Quesnel 237 • DISNE (Y.). Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Alençon.
provenant des collections Fontette. Supplément à l’Histoire P. Lethielleux Libraire-éditeur, Paris, 1911. Un des trente
de la peinture de portrait en France au XVIe siècle. Paris et exemplaires imprimés sur papier Japon impérial et numéroté : 11,
Bruxelles, G. Van Oest et Cie, 1927. In-4°, 13 pp., six planches, dédié à S.A.R. le prince Emmanuel d’Orléans duc de Vendôme.
reliure signée par Yseux Sc de Thierry-Simier en veau marbré, In-8, 270 pp., reliure signée Thierry Sc de Petit-Simier, en plein
Plats ornés au centre des armoiries de la princesse Henriette maroquin bleu à filet or, aux armes d'Orléans sur les plats et dos
de Belgique (1876-1948), duchesse de Vendôme, encadrement à à nerfs avec auteur, titre, lieu et date d’édition. Ex-libris de la
filets or et dos à nerfs avec titre. Ex-libris de la Bibliothèque de Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.
S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. 150 / 200 €
200 / 300 €
Provenance :
Provenance : - Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme - sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

237

236

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239 240

238  •  GILLET (Louis). La cathédrale de Chartres, eaux-fortes originales d’Henri Le Riche. Paris, Collection des merveilles d’art du
monde, 1929. Un des vingt exemplaires imprimés sur papier japon blanc nacré numéroté VI, comprenant une suite complète des états,
une eau-forte en couleur, un croquis original signé de l’artiste. In-folio, reliure signée Gonin, plein maroquin rouge, dos lisse avec auteur,
titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. 600 / 800 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

239  •  JOANTHO (Louis de). Le Yacht royal Maroussia, quelques


semaines auprès de Monseigneur le duc d'Orléans. Paris, Plon, 1902.
In-8°, 305 pp., 37 reproductions photos, reliure pleine peau, brune à filets
or d'encadrements, dos à nerfs et fleurs de lys or, avec auteur et titre.
Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.
 120 / 150 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

240  •  LEVIS-MIREPOIX (Duc de). Le voyage de Satan. Édition originale,


Paris, Nouvelle librairie nationale, 1925. In-8, 254 pp., reliure rare, signée par
Méraude de Chaponay, plein maroquin grenat à encadrements de filets sur les
contre-plats, dos à nerfs avec auteur et titre. Envoi du duc de Lévis-Mirepoix
au duc et à la duchesse de Vendôme pour les remercier d’un séjour au château
de Tourronde, sur les rives du lac Léman. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Madame la Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. 200 / 300 €
Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Méraude de Chaponay était la sœur d’Antoine de Chaponay, gendre de la duchesse
de Vendôme et père d’Henryane de Chaponay.
Le duc de Lévis-Mirepoix avait épousé la sœur d’Antoine et Méraude de Chaponay.
238

216 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


241 • LOTI (Pierre). Un pèlerin d'Angkor, illustrations de Paul Jouve. Paris, chez Paul Jouve et François-Louis Schmied, 1930. Un des deux
cents exemplaires imprimés sur vélin de Lana, numéroté : 139 et signé par Jouve et Schmied. In-folio, belle reliure signée Gonin, plein
maroquin brun, dos lisse avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme.
Envoi de la duchesse de Vendôme, daté du 8 mai 1940 au château de Tourronde, pour les seize ans de sa petite-fille et filleule, Henryane
de Chaponay. Avec son étui. 1 500 / 2 500 €

Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
- sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 217


242  •  DUC D'ORLÉANS (Ferdinand-Philippe).
-  Campagne de l'armée d'Afrique 1835-1839. Paris 1870, exemplaire tiré sur papier de Hollande.
-  Lettres (1825-1842), publiés par ses fils le Comte de Paris et le Duc de Chartres, exemplaire n°4 des cinquante tirés sur papier de
Hollande
Paris, 1889. Tampon de la « Bibliothèque de S.A.R. Mgr le Duc d'Alençon ».
-  Récit de Campagne 1833-1841, exemplaire n°4 des cinquante tirés sur papier de Hollande, Paris, 1890.
Trois volumes, petit in-4°, reliés par Thierry, successeur de Petit-Simier, en maroquin bleu à encadrement de filets or sur les plats ornés
au centre du monogramme sous couronne de Ferdinand-Philippe d'Orléans. Ex-libris de la bibliothèque du duc de Vendôme dans les
trois volumes.  800 / 1 200 €

Provenance :
-  bibliothèque du prince Ferdinand d'Orléans (1844-1910), duc d'Alençon
-  de son fils, le prince Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  de sa fille, la princesse Geneviève d'Orléans (1901-1983), marquise de Chaponay
-  de sa fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)

218 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


243 244

243  •  DUC D'ORLÉANS. Récits de Campagne, publiés par le comte de Paris et le duc de Chartres. Paris, Calmann Lévy, Editeur, 1892.
In-4°, 483 pp. deux cent cinquante gravures sur bois.
Un des trente exemplaires sur papier de Chine, numéroté : 10. Reliure demi-peau bleue, dos fleurdelysé avec auteur et titre.
Épisodes du siège d'Anvers, Journal de l'expédition de Mascara, Journal officiers nommés - 250 gravures sur bois d'après Dauzats,
Decamps, Paul Delaroche, Ingres, Eugène Lami, Raffet, Ary Scheffer, Horace Vernet, Winterhalter, etc - Portrait en frontispice - Deux
cartes dépliantes.
Envoi du duc de Chartres à son parrain, le duc de Nemours.
-  NODIER (Charles). Journal de l'expédition des portes de fer. Paris, imprimerie royale, 1844. In-4°, 329 pp. - 1 carte dépliante - 40 planches
hors-texte montées sur chine. Environ 200 vignettes in-texte gravées sur bois. Cartonnage d'éditeur, dos lisse avec titre. Ex-libris de la
Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.  200 / 300 €

Provenance :
-  Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-  son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)

244  •  ORLÉANS (Henri d’). Six mois aux Indes, chasses aux tigres. Paris, Calmann Lévy, 1889. In-12, 388 pp., 2 cartes repliées, reliure
signée Thierry Sc de Petit-Simier, plein maroquin rouge à filets or, dos à nerfs avec auteur, titre, lieu d'édition et date. Envoi de l’auteur
à son oncle, le duc d’Alençon. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 150 / 200 €

Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 219


246 247

245  •  ORLÉANS (Philippe VIII d’) - Duc d'ORLÉANS. Une expédition de chasse au Népal. Paris, Calmann Lévy, 1892. In-8°, 235 pp., un
des deux cents exemplaires imprimés hors-commerce, numéroté : 154. Reliure demi-maroquin bleu, dos à nerfs avec fleurs de lys, auteur
et titre. Envoi de l'auteur au duc d'Alençon. Ex-libris de S.A.R. le Prince Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme.  300 / 400 €

Provenance :
Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-Sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019)

246  •  ORLÉANS (Robert D') - Duc de CHARTRES. Souvenirs de voyage, une visite à quelques champs de bataille de la vallée du Rhin.
Dentu, Paris, 1869. In-4°, 201 pp. reliure plein cuir rouge à encadrements de filets or et fleurette aux angles, dos à nerfs avec titre, auteur
et année de parution. Envoi de l’auteur à son oncle et parrain, Louis d’Orléans, duc de Nemours. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme. Traces d’humidité en bas du second plat. 150 / 200 €

Provenance :
-  Louis d’Orléans (1814-1896), duc de Nemours
-  son fils, Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon
-  son fils, Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

247  •  PRÉVOST (L’abbé). Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, figures de Lelong. Paris, Javal et Bourdeaux, 1927. Un
des cent exemplaires imprimé sur vélin bleuté d’Arches avec, en supplément, une suite en couleurs avec remarques, une suite en une
couleur et un dessin, numérotés de 16 à 90. In-folio, reliure signée Gonin, en plein maroquin bleu orné de deux rubans rouges, dos lisse
avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme. 300 / 500 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

220 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


248

248  •  RAYNAL (Guillaume-Thomas).


Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, IV tomes, Genève, chez Jean-
Léonard Pellet, 1780. In-4°, reliures d'époque à encadrements de filets or, dos à nerfs avec titre et tomaison.
Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 200 / 300 €

Provenance :
-  Emmanuel d'Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

249  •  SCOHIER (Jean). La Genealogie et descente, de la tres-


illustre maison de Croÿ. Suivie de la table de la généalogie de
la très illustre maison de Croy pour éclaircir plus amplement
le contennu de ce livre. À Douay, de l'imprimerie de la vefve
Jacques Boscard, l'an 1589. Petit in-folio, 92 pp., titre général et
titre de la table imprimés dans un encadrement typographique,
reliure pleine peau, dos à nerf avec titre doré. Très nombreuses
compositions héraldiques gravées sur bois dans le texte dont une
à pleine page.
Édition originale (Saffroy, vol. III, n° 39633, « livre fort rare, complet
et en bon état »).
Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Madame la Duchesse de
Vendôme, Princesse de Belgique. 800 / 1 000 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

La famille de Croÿ, illustre dynastie de la noblesse européenne, est


originaire de la Somme : elle entama son ascension dans le duché de
Bourgogne au XIVe siècle, puis occupa d'éminentes positions auprès de
Charles Quint, notamment dans les Pays-Bas, en France, en Espagne et
en Russie.
249

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 221


250

250  •  TAINE (Henri). Les origines de la France Contemporaine, 11 tomes. 23e édition. Paris, Librairie Hachette et Cie, 1900. In-12°, reliure
demi-peau brune, dos à nerfs avec tomaison, titre et auteur, décor fleurs de lys d’or stylisées. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme dans chaque volume. 150 / 250 €

Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

251  •  WOLF (Adam). Marie-Christine, archiduchesse d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas. Imprimerie V. Bauvais, Bruxelles, 1881.
Quatre tomes reliés en un volume. In-8, reliure plein maroquin marron, chiffre H couronné, de la duchesse de Vendôme, sur le premier
plat dans l’angle supérieur droit. Tranches dorées. Dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Madame la
Duchesse de Vendôme, Princesse de Belgique. Dans son étui. 150 / 200 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

251
222 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020
252  •  CAHU (Théodore). Richelieu. Paris, Boivin & Cie Éditeur, 1910. Grand in-4°,
reliure percaline verte de l’éditeur, titre et large décor polychrome personnalisé
sur le premier plat, tranches dorées. Couverture et 40 compositions en couleurs
par Maurice Leloir, dont une sur double page. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

253  •  FUNCK-BRENTANO (Frantz), GUILLONET (Octave Denis Victor). Jeanne


d'Arc, illustrations de O.D.V. Guillonnet, Boivin et Cie, Paris, 1912. In-folio, 84 pp. reliure
percaline d’éditeur, premier plat polychrome illustré en couleurs représentant
Jeanne d'Arc les bras en croix sur un semis de fleurs de lys, 40 planches montées sur
onglets illustrées d'aquarelles en chromotypogravure en couleurs, tranches dorées.
Album abondamment illustré par Octave Guillonnet, qui retrace l'épopée héroïque
de la libératrice d'Orléans jusqu'à son procès et son exécution théâtrale. Ex-libris de
la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).
Octave Denis Victor Guillonnet (1872 - 1967) est un peintre et illustrateur français. Il réalise
le décor de la salle des fêtes de la mairie du XVe arrondissement de Paris, et ses œuvres sont
présentes dans plusieurs musées (Rennes, Rouen, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris).
Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.

254  •  HANSI (Oncle) - Jean-Jacques Waltz dit. L'Histoire d'Alsace racontée


aux petits enfants d'Alsace et de France. Paris, H. Floury 1913. Grand in-folio, reliure
percaline polychrome d’éditeur; couverture demie-toile verte, nombreuses
illustrations en couleurs dans le texte. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

255  •  MONTORGUEIL, JOB. Bonaparte, illustrations de Job, Paris, Boivin et Cie,


éditeurs, 1912. In-4, reliure percaline de l'éditeur, tranches dorées, 84 pp. Ex-libris de
la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 223


256  •  MONTORGUEIL, JOB & G. Louis XI, illustrations de Job et G., Paris,
Boivin et Cie, 1905. In-4°, reliure de Poënsin, reliure d’éditeur en percaline bleue,
tranches dorées. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de
Vendôme. 80 / 120 €

Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

257  •  MONTORGUEIL (Georges) et JOB. Jouons à l'histoire. La France mise


en scène avec les joujoux de deux petits français. Paris, Boivin & cie, 1908. In-
4° cartonnage éditeur percaline grise, dos lisse et muet, plat polychrome, titre
doré, rel. signée Engel, non paginé, pp. montées sur onglets, ill. de 30 pl. en coul.
ds le texte par Job. 

Ex-libris de S.A.R. le Prince Emmanuel d'Orléans, Duc de Vendôme.  80 / 120 €

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

258  •  TOUDOUZE (Gustave), LELOIR (Maurice). Le Roy Soleil, illustrations


de Maurice Leloir, Paris, Combet & Cie, Ancienne Librairie Furne, 1904. In-
folio, reliure d’éditeur en percaline bleue, tranches dorées, premier plat orné
d'un superbe décor montrant le roi en habits d'apparat montant un cheval,
le tout sur un fond doré, dos lisse - 92 pp. - 40 illustrations de Maurice
Leloir en chromolithographie, dont 34 à pleine page, et 2 sur double page,
chromotypogravure de Cueille et Bouché. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R.
Monseigneur le Duc de Vendôme.
 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

259  •  TOUDOUZE (Gustave), ROBIDA (Albert). François Ier - Le Roi Chevalier.


Paris, Boivin & Cie, Éditeur, 1909. Grand in-4°, percaline grise de l’éditeur, titre et
large décor polychrome personnalisé ornant le premier plat, tranches. Ex-libris
de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme.
 80 / 120 €
Provenance :
-  Emmanuel d’Orléans (1872-1931), duc de Vendôme
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

224 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


260  •  WIART (Job Carton de). La Belgique. Edition Albert Dewit, 1928. In-folio, 186 pp, reliure en percaline polychrome. Envoi de
l’auteur à Henryane de Chaponay. Ex-libris de la Bibliothèque de S.A.R. Monseigneur le Duc de Vendôme. 80 / 120 €

Provenance :
-  sa petite-fille, Henryane de Chaponay (1924-2019).

261  •  DAUPHINÉ, XIXe-XXe siècles


IMPORTANT ENSEMBLE D'OUVRAGES DOCUMENTAIRES, SUR L'HISTOIRE DE LA RÉGION DE LYON ET DE GRENOBLE, PROVENANT DE
LA BIBLIOTHÈQUE DES MARQUIS DE CHAPONAY.  300 / 500 €
-  CHAGNY (André). De Bellecour au confluent. Le sol sur lequel nous vivons. Édité par Pierre Masson, 1926.
- Catalogue de la bibliothèque de M. Joseph Balloffet, bibliophile (2e partie), reliures armoriées, ex-libris et ouvrages s'y rapportant, vente des 7 et 8 juin
1934. Lyon, André Badiou-Amant, 1934.
- DE LA ROQUE (Louis), DE BARTHÉLÉMY (Édouard). Catalogue des gentilshommes de Dauphiné qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux
assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États-Généraux de 1789. Édité par Firmin Didot, frères et E. Dentu. Paris - 1861.
- Documents historiques sur les origines de la Révolution dauphinoise de 1788. Publiés sous les auspices de la Municipalité à l'occasion des fêtes du
centenaire. Imprimerie Breynat et Cie, 1888. Au format petit in-8°, broché comprenant XIV + 110 pages + table, couverture illustrée, en bon état.
- GRANDPERRET (Théodore). De L'Etat Politique de la Ville de Lyon, depuis le Dixième siècle, jusqu'à l'année 1789. In-8, 139 pp. couverture brochée, Lyon,
chez De Marle, 1843.
- GUIGUE (Georges). Inventaire du trésor de St-Nizier de Lyon, 1365-1373 : listes des sépultures de la paroisse, 1346-1348 documents inédits publiés d'après
les textes originaux par Georges Guigue. Lyon, 1899.
-  Les cahiers de l'histoire, L'histoire du Dauphiné des origines à nos jours, février 1968, n° 73.
- MAILLEFAUD (Henri de). Recherches historiques sur le monastère royal ou chapitre noble de l'ordre de Montfleury près de Grenoble, de l'ordre de Saint-
Dominique. Impr. Maisonville, 1857. Notices généalogiques de la Maison de Chaponay en Dauphiné, 1921.
-  NIEPCE (Léopold). Les titres de la noblesse ancienne et moderne du Lyonnais, transcrits sur les registres de la cour d'appel de Lyon, 1808-1858. Lyon,
Librairie générale Henri Georg.
-  Origine des familles lyonnaises, avec la date de la déclaration de leur nouvelle élection de domicile à Lyon. Louis Brun Ed., 1898.
-  RIVOIRE DE LA BATIE. Armorial De Dauphiné, In-4°, 822 pp. Lyon, Brun-Imprimeur Perrin, 1867.
- SABATIER (Georges). Châteaux anciens et modernes du centre et du sud-est, tomes I et II. Lyon, Audin imprimeur, 1929, reliure pleine peau marron, titre
or sur le premier plat, dos à nerfs avec auteur, titre, tomaison, dauphin et lion.
-  STEYERT (André). Nouvelle histoire de Lyon, et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes. Lyon, Bernoux & Cumin, 1895,
tome I. Antiquité : depuis les temps préhistoriques jusqu'à la chute du royaume burgonde.
-  VACHEZ (A.). Historique de l'acquisition des terres nobles par les roturiers dans les provinces du Lyonnais, Forez et Beaujolais. Lyon, 1891.
-  VAESEN & VINTRINIEZ. Une commune du Lyonnais : Écully, son histoire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Lyon, 1900.
- VALOUS (Vital de). Citoyens & bourgeois de Lyon à diverses époques. Famille de Chaponay. Notice & généalogie. Lyon, Auguste Brun, 1882. Plaquette
in-8°, br.
- VALOUS (Vital de). Étienne Turqueti, et les origines de la fabrique lyonnaise, recherches et documents sur l'institution de la Manufacture des étoffes de
soie, 1466-1536, accompagné d'une généalogie de la famille Turquet. Lyon, 1868.
- VERNET (Alphonse). Histoire populaire et anecdotique de Grenoble depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours comprenant outre les faits
purement historiques les légendes des siècles primitifs et du moyen âge les récits et anecdotes des temps modernes avec dessins plans vues paysages
et portraits. Vol. I. 1902.
-  VIAL (E.). Institutions et coutumes lyonnaises, II Costumes consulaires. Lyon, 1904.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 225


262  •  Lot de livres. 200 / 300 €
- AVENEL (Vicomte d’). Les Français de mon temps, introduction par Charles Sarolea. Paris, Nelson éditeur. In-16°, reliure demi peau à coins, dos à nerfs.
Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  BARINE (Arvède). Louis XIV et la Grande Mademoiselle. Paris, Hachette, 1905. Reliure ordinaire. Dos lisse avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque
du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- BATIFFOL (Louis). Le siècle de la Renaissance. Cinquième édition. Paris, Libraire Hachette, 1921. In-8, reliure demi-peau bleu, dos à nerfs à avec titre,
auteur et date.
- BOULENGER (Jacques). Le grand Siècle. Cinquième édition. Paris, Librairie Hachette, 1923. In-8°, reliure demi-peau bleu, dos à nerfs à avec titre, auteur
et date. Coins émoussés. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- DIMIER (Louis). Les préjugés ennemis de l'histoire de France. Nouvelle Édition, 1917. Reliure demi-peau marron, dos à nerfs avec auteur, titre et trois
fleurs de lys. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- GAXOTTE (Pierre). La Révolution Française. Paris, Arthème Fayard et Cie, éditeur, 1928. In-12°, reliure demi-peau, dos à nerfs, fleurs de lys. Envoi de
l’auteur à son altesse royale la princesse Geneviève d’Orléans.
-  GORCE (Pierre de la). Histoire Religieuse de la Révolution Française. Paris, Librairie Plon, 1912. 4 tomes, manque le tome I. In-8°, reliure demi peau, dos
à nerfs, initiale d’Henriette de Belgique sur le tome 2. Ex-libris de la bibliothèque de Madame la Duchesse de Vendôme, née princesse de Belgique.
-  MADELIN (Louis). La Révolution. Septième édition, Paris, Librairie Hachette, 1920. In-8°, reliure demi-peau bleu, dos à nerfs à avec titre, auteur et date.
Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  STRYINESKI (Casimir). Le Dix-huitième siècle. Ve édition. Paris, Librairie Hachette, 1920. In-8°, reliure demi-peau bleu, dos à nerfs à avec titre, auteur et
date. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

263  •  Lot de livres. 200 / 300 €


- COCHIN (Denys). Louis-Philippe d'après des documents inédits. Paris, Hachette, 1918. Envoi de l'auteur au duc de Vendôme, reliure demi-peau rouge, dos
à nerfs avec auteur, titre et trois fleurs de lys. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- ORLÉANS (Duchesse d’). Mémoires, fragmens historiques et correspondances (La Palatine), Paulin, Paris, 1833, reliure demi-peau verte avec dos lisse à
filets or avec auteur, titre et année. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- GENLIS (Madame de). Dictionnaires des étiquettes de la cour, 1818, II tomes. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de
Vendôme.
- MARICOURT (A. de). Louise-Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, duchesse d'Orléans, Paris, Émile Paul frères, Editeurs, Paris 1913, reliure demi-peau
verte, dos à nerfs fleurdelysé avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  SAINT-AMAND (Imbert de). Marie-Amélie et la cour des Tuileries, Paris, E. Dentu Éditeur, 1893. Reliure usée, demi-peau brun, dos à nerfs avec auteur et
titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  YRIARTE (Charles). Les Princes d’Orléans, 2e Édition, 1872, broché, 265 pp.
- Mémoire pour M. Le Duc de Broglie contre M. Le Préfet de Police, Famille d'Orléans et divers, reliure demi-peau marron, dos lisse avec titre.
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

264  •  Lot de livres. 80 / 120 €


-  LICHTERVELDE (Louis de). Léopold II. Plon 1927, reliure demi-peau marron, dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince
Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- REINACH-FOUSSEMAGNE (Charlotte de). Charlotte de Belgique impératrice du Mexique. Plon, 1925, reliure demi-peau.
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

265  •  Lot de livres. 200 / 300 €


- BUGEAUD (Général). L'Algérie, des moyens de conserver et d'utiliser cette conquête. Paris, 1842. Reliure demi-peau marron, dos à nerfs avec auteur et
titre. Ex-libris du duc de Vendôme.
-  DUVIVIER (Général). Algérie. Quatorze observations sur le dernier Mémoire du général Bugeaud. Paris, Delloye éditeur, Librairie Garnier frères, 1842.
Ex-libris de la duchesse de Vendôme, belle reliure plein maroquin rouge à longs grains et encadrements or, dos à nerfs avec auteur et titre.
-  MORICIÈRE & BEDEAU (Lieutenants). Projets de colonisation pour les provinces d'Oran et de Constantine. Paris, imprimerie royale, 1847. Ex-libris du duc
de Vendôme. Reliure demi-peau marron, dos à nerfs avec auteur et titre.
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

266  •  Lot de livres. 200 / 300 €


- BAC (Ferdinand). Le voyage romantique, Chez Louis II roi de Bavière. Paris, 1910, reliure demi-peau avec auteur et titre, envoi de l'auteur au duc de
Vendôme. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- BAINVILLE (Jacques). Louis II de Bavière. Paris, Perrin, 1900. Reliure demi-peau vert foncé, dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du
prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- LA FAYE (Jacques de). Élisabeth de Bavière, impératrice-reine d'Autriche-Hongrie. Préface de Maurice Barrès. 3e édition, Paris, Émile-Paul Frères, 1913,
reliure pleine peau d'époque. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- WOLF. Marie-Christine d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas. Bruxelles, 1881, reliure plein maroquin marron, chiffre couronné de la duchesse de
Vendôme sur le premier plat. Tranches dorées. Jaquette.
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

226 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


267  •  Lot de livres. 200 / 300 €
- DUC DE NEMOURS. Madagascar et ses richesses. Éditions Pierre Roger, double envoi de l'auteur : à son père, le duc de Vendôme, puis à Henryane de
Chaponay. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- MAETERLINK (Maurice). En Égypte, Notes de voyage, ornées de pointes-sèches originales par Étienne Cournault, Éditions de la chronique des lettres
françaises, Paris, 1928, reliure demie-peau vert foncé, dos lisse avec auteur, titre et chiffre couronné de la duchesse de Vendôme.
- ORLÉANS (Jean d’) – Duc de GUISE. Sous le Danebrog, Souvenirs de la vie militaire en Danemark (1894-1899). Paris, Calman Lévy Éditeur, un des trente
exemplaires imprimés sur papier de Hollande, numéroté : 21, envoi de l'auteur au duc d'Alençon son cousin, reliure demi-peau en maroquin bleu, dos
à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  ORLÉANS-BRAGANCE (Louis d’). Tour d'Afrique, de Paris à Lourenço-Marques au camp des Boers, chasse et retour, orné de trente-huit gravures hors
texte, Paris, Plon, 1902. Reliure plein veau brun à filets or d'encadrement, dos à nerfs avec fleurs de lys, auteur et titre. Bel ouvrage. Ex-libris de la
bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

268  •  Lot de livres. 200 / 300 €


-  BAZIN (René). Le Duc de Nemours, ouvrage orné de 41 gravures, dont 4 titrées en héliogravure. Tours, Maison Alfred Mame et Fils. In-4°, reliure demi-
peau à coins. Dos à nerfs avec titre et auteur, à décor de bouquets de fleur en or. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de
Vendôme.
- DISNÉ (Y.). Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Alençon. Paris, P. Lethielleux Libraire-éditeur, très belle reliure en plein maroquin bleu, aux armes
d'Orléans sur les plats et dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

269  •  Lot de livres. 200 / 300 €


-  AUBERT. Équitation des dames. Paris, 1842, reliure demi-peau rouge, dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel
d’Orléans, duc de Vendôme.
- GATINES (René de). Conférence hippique. 1894, reliure d'imprimeur. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  PELLIER (Jules). Le langage équestre. Paris, 1889. Reliure demi-peau, dos à nerfs avec auteur et titre. Ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel
d’Orléans, duc de Vendôme.

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

270  • BIANCHI DE MÉDICIS (Prince). Anthologie de coiffes et types actuels du Peuple Breton, appliquée à ses origines ethniques. Dessins documentaire
de Noëlie Couillaud. À Saint Brieuc, aux éditions de la Bretagne Touristique. Envoi de l’auteur daté du 25 avril 1925 à la Duchesse de Vendôme. In-4°, reliure
demi-peau, dos à nerfs à compartiments dorés à filets. Tranche dorée. 80 / 120 €
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

271  •  Lot de livres. 80 / 120 €


-  BAINVILLE (JACQUES). Heur et Malheur des Français, l’avenir de la civilisation, Histoire de deux peuples, Histoire de trois générations, Histoire de France.
Paris, Nouvelle Librairie national, 1924. In-8, reliure demi-peau à coins. Dos à nerfs, avec auteur et titre, à décor doré de fleurs de lys. Ex-libris de la
bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
-  BELLEVAL (MARQUIS DE). Les lieutenants des maréchaux de France. Librairie historique de J.-B. Dumoulin, 1877. Ex-libris de la bibliothèque du prince
Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
- LE GRAND D’AUSSY. Histoire de la vie privée des Français depuis l'origine de la Nation jusqu'à nos jours. Paris, 1782, tome I, relié. Ex-libris de la
bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

272  •  Lot de livres. 150 / 200 €


-  FAGUET (Émile). Les préjugés nécessaires. Paris, 1911.
-  GIDE. Dostoievsky. Paris, Plon, 5e édition.
-  HOMÈRE. L'iliade, traduit par Eugène Bareste, Paris, Ed. Lavigne, 1843.
-  MAUCLAIR (G.). La beauté des formes. Albin Michel, 1927.
-  MELEGARI. Le livre de l'espérance. Paris, Payot, 1916.
-  ORLÉANS (Charles d'). Poésies. Le Livre Français. H. Piazza Éditeur, Paris, un des deux mille huit cents exemplaires imprimés sur vélin chiffon,
numéroté : 944. Reliure demi-peau bleu, dos à nerfs avec auteur et titre.
La plupart avec ex-libris de la bibliothèque du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 227


273  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
TABOURET DE STYLE LOUIS XVI

En bois doré
H. 34 cm ; L. : 55 cm ; larg. : 46 cm  80 / 120 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)

274  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


BUREAU PLAT DE LA COMTESSE DE FLANDRE.

De style Louis XV en placage de bois de fil et ornementation de bronze doré avec trois tiroirs en ceinture.
H. : 76,5 cm ; L. : 143,5 cm ; P. : 73,5 cm
Quelques accidents au placage.  300 / 500 €

Provenance :
-  Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, comtesse de Flandre
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019)

228 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


275

275  •  TRAVAIL ÉTRANGER, fin du XIXe siècle 276  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle
TABLE À JEUX. BUREAU D'HENRYANE DE CHAPONAY.
Formant console, en placage de bois fruitiers et à plateau ouvrant À gradin, en noyer teinté acajou et filets de laiton doré, avec
sur un tapis vert. Elle est ornée d’un décor de fleurs peintes. douze tiroirs en façade.
H. : 75 cm ; L. : 90,8 cm ; P. : 45 cm (quelques accidents). H. : 133 cm ; L. : 145, 5 cm ; P. : 79,5 cm 600 / 800 €
 200 / 300 €
Provenance :
Provenance : -  Henryane de Chaponay (1924-2019).
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  Henryane de Chaponay (1924-2019)

276

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 229


224

277 278

277  •  TRAVAIL FRANÇAIS, fin du XIXe siècle


BIBUS OU PETITE BIBLIOTHÈQUE BASSE DE STYLE LOUIS XVI.
En noyer avec trois étagères en façade, montants cannelés et pieds toupies.  120 / 150 €

H. : 99,5 cm ; L. : 90 cm ; P. : 23 cm

Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019).

278  •  H. J. ALIVERTTI, circa 1900


UNE VITRINE DE STYLE LOUIS XV.
En placage de bois de fil, marbre brèche d’Alep, style Louis XV.

H. : 117 cm ; L. : 68,5 cm ; larg. : 34 cm


Estampillée : H. J. ALIVERTTI 300 / 400 €
Provenance :
-  Henryane de Chaponay (1924-2019)

279  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


UNE ARMOIRE BIBLIOTHÈQUE.
En acajou avec deux portes vitrées en façade.

H. : 224 cm : L. : 150 cm ; P. : 50 cm (à vue)  400 / 600 €

Provenance :
-  Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

230 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


280

280  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


MEUBLE À HAUTEUR D'APPUI.
De style Boulle, en placage d'ébène et ornementation de bronze doré, à dessus de marbre blanc.

H. : 102,2 cm ; L. : 90 cm ; P. : 38 cm
Quelques accidents.  300 / 500 €

Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

281  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


SEMAINIER DE STYLE LOUIS XVI.
En acajou avec sept tiroirs en façade et dessus de marbre blanc.

H. : 141 cm ; L. : 70,2 cm ; P. : 40,1 cm  200 / 300 €

Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

282  •  TRAVAIL FRANÇAIS, seconde moitié du XIXe siècle


SEMAINIER DE STYLE LOUIS XVI.
En acajou avec sept tiroirs en façade et dessus de marbre blanc.

H. : 140 cm ; L. : 72, 6 cm ; P. : 33,8 cm 200 / 300 €

Provenance :
- Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, au château de Tourronde
-  sa petite-fille et filleule, Henryane de Chaponay (1924-2019).

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 231


283  •  TRAVAIL FRANÇAIS, XIXe siècle
UN FAUTEUIL D'AISANCE.
En noyer.

H. : 84 cm ; L. : 57,5 cm ; P. : 47,5 cm
Manque son bassin en faïence.  60 / 80 €

Provenance :
- Marquis de Chaponay
-  puis par descendance.

232 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


284

284  •  Henryane de CHAPONAY, circa 1938


CORRIDA
Deux aquarelles dans un même encadrement.
11,6 x 17,7 cm ; 14,7 x 14,7 cm
Monogrammées : H.C
Cadre à baguette. 150 / 200 €

285  •  Henryane de CHAPONAY, circa 1936


LE POINTER
Plume et craie.
17,2 x 24,7 cm
Monogrammé et daté : H.C / 25.II.1936
Cadre à baguette. 150 / 200 €

286  •  Henryane de CHAPONAY, circa 1938


LIONS AU ZOO DE VINCENNES.
Crayon.
17,2 x 24,7 cm
Monogrammé, daté et situé : H.C / 11.XII.39 / Vincennes
Cadre à baguette moulurée. 150 / 200 €

285 286

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 233


287  •  EMPIRE OTTOMAN, début du XXe siècle
PIED DE LAMPE.
En opaline verte.
H. : 175 cm  300 / 500 €

Provenance :
-  Palais impériaux de la dynastie ottomane.

234 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


Maître Sylvain Mallié-Arcelin
commissaire-priseur

et

Monsieur Xavier Dufestel


expert

expriment leur profonde reconnaissance


aux membres des Maisons Royales et Impériales
pour la confiance qu'ils ont bien voulue leur accorder
et qui a permis d'illustrer de leurs souvenirs familiaux
le catalogue de cette vente historique.

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 235


ANNEXES

Extraits de l'État des Objets d'Argenture Christofle sortis du Palais d'Eu et envoyés en Angleterre, au roi Louis-Philippe et
à la reine Marie-Amélie, après la révolution de février 1848.
Documents du Fonds Nemours (300APIV) des Archives de la Maison de France, reproduits avec l'autorisation de M. Xavier
Dufestel, exécuteur testamentaire, sa vie durant, pour l'exercice du droit moral portant sur les archives de ce Fonds
historique, légué aux Archives Nationales de France par Madame Henryane de Chaponay (1924-2019). Toute reproduction
interdite.

Annexe 1 : Assiettes Christofle

Annexe 2 : assiettes Louis Philippe nos 2 à 16

236 MALLIÉ-ARCELIN - Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020


Annexe 3 : sucrier, théière et cafetière nos 38 et 39

Annexe 4 : cloche ovale n° 133

Annexe 5 : plat de la cloche n° 133

 MALLIÉ-ARCELIN  -  Xavier DUFESTEL Expert - 12 mars 2020 237


CONDITIONS DE VENTE

La vente sera faite expressément au comptant.


L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse.
En cas de double enchère au moment du prononcé de l’adjudication, reconnue par le commissaire-priseur, le lot sera remis
en vente, tout le public présent sera admis à enchérir de nouveau.
Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par lot, les frais et taxes suivantes : 30 % TTC et 26.375 % TTC pour les
livres.
Les lots marqués d'un astérisque sont ceux faisant l'objet d'une folle enchère ou appartenant à un membre de MALLIÉ-
ARCELIN ou un expert de la vente.
Certains lots successifs pourront faire l'objet d'une faculté de réunion. Dans ce cas, lors de l'annonce du premier lot de la
série pouvant faire l'objet de cette faculté de réunion, il sera demandé aux potentiels enchérisseurs s'ils sont intéressés.
S'ils ne le sont pas, la vente se déroulera de façon traditionnelle, lot par lot.
Dès l’adjudication prononcée, les achats sont sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire. La délivrance des lots se fera
pendant la vente et à la suite de celle-ci après règlement du bordereau jusqu'à 19 h.
Selon leur volume, les lots seront ensuite entreposés à la charge de l’acquéreur à notre garde-meuble ou à notre remise
du 34 rue Daguerre, Paris XIVe arrondissement.
Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant encaissement de l’intégralité des sommes dues. Celles-ci pourront être en
espèces, chèque accompagné de deux pièces d’identité, chèque de banque ou carte de crédit.
MALLIÉ-ARCELIN se réserve le droit de différer la délivrance du lot jusqu’à encaissement complet.
La gratuité du magasinage des lots est de 15 jours à l'issue de la vente.
Passé ce délai, des frais de garde et assurance pourront être facturés à l'acheteur.
Les acheteurs qui en font la demande peuvent se faire envoyer leur lot. MALLIÉ-ARCELIN propose les services
de transporteurs ou d'une société de messagerie compétente. Dès la prise en charge des lots par ces sociétés,
MALLIÉ-ARCELIN décline toute responsabilité quant aux dommages qui pourraient arriver sur ces lots.
Les acheteurs qui exportent un lot hors de France pourront se faire rembourser la TVA sur justificatif de la douane dans le
mois et demi qui suit la vente. Ce délai passé, il leur en coûtera 480 € TTC de frais administratifs.
Les acheteurs de la Communauté européenne bénéficiant d'un numéro intracommunautaire pourront être exonérés de
TVA à la condition absolue de pouvoir fournir la preuve d'envoi de leur lot depuis la France vers le pays concerné : lettre
de voiture ou justificatif de la société de messagerie uniquement.
Une exposition préalable permettant à l’acquéreur de se rendre compte de l’état des lots mis en vente, il ne sera admis
aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée. Les indications et photographies portées au catalogue engagent la
responsabilité de MALLIÉ-ARCELIN compte tenu des rapports de condition fournis et des rectificatifs annoncés et portés
au procès-verbal au moment de la vente.
MALLIÉ-ARCELIN se tient à la disposition de tous les enchérisseurs et les invite à se renseigner sur les lots.
Les dimensions, poids et estimations sont donnés à titre indicatif, les photographies ne sont pas contractuelles.
Les mentions concernant l’état et les restaurations des lots ne sont pas exhaustives et ne peuvent en aucun cas exonérer
les amateurs d’un examen des œuvres.
La vente de l'ivoire est soumise à la législation en vigueur, notamment de déclaration auprès des autorités compétentes.
Par conséquent, l'adjudicataire mandate MALLIÉ-ARCELIN pour effectuer en son nom la déclaration d'achat prévue à
l'article 2bis de l'arrêté du 16 août 2016 relatif à l'interdiction du commerce d'ivoire d'éléphant et de corne de rhinocéros.
Les acheteurs de la Communauté européenne, après déclaration, peuvent disposer de leur lot librement après la vente.
Les acheteurs hors de la Communauté européenne doivent obtenir un certificat de réexportation. Celui-ci doit être
demandé par MALLIÉ-ARCELIN, qui facturera à l'acheteur extra-européen 60 € TTC.
Les ordres d’achat sont exécutés gracieusement par MALLIÉ-ARCELIN. En cas de dysfonctionnement téléphonique, erreur
ou tout autre problème d’exécution de l’ordre d’achat, MALLIÉ-ARCELIN ne pourra être tenu pour responsable. En cas
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Les enchères par voie électronique sont réalisées par des opérateurs extérieurs à la société. En cas de dysfonctionnement,
MALLIÉ-ARCELIN ne pourra être tenu pour responsable. Les frais de relais d'enchères sont de 2 % TTC pour le site de
Drouotonline et de 5 % pour le site d'Invaluable.
5 rue Severo - 75014 Paris - +33 (0)9 82 38 21 86 - contact@malliearcelin.com - www.malliearcelin.com

O RDRE D’AC HAT / PURC HASE OR D E R


Jeudi 12 mars 2020
Salle Rossini
7 rue Rossini - 75009 Paris

Nom et prénom / Last Name and First Name

Adresse / Address

Tél. / Phone

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Après avoir pris connaissance des conditions de vente et les avoir acceptées, je mandate MALLIÉ-ARCELIN afin d’enchérir pour mon
compte pour les lots suivants et aux limites indiquées en euros.
After reading the terms of sale and have accepted, I mandate MALLIÉ-ARCELIN to bid on my behalf for the following lots and limits
indicated in euros.

N° LOT DESCRIPTION DU LOT / DESCRIPTION OF THE LOT LIMITE EN € / LIMIT €

Date :..... /..... /..... Signature obligatoire / Binding signature :


Crédit photo : M Bury, L Paris, Studio Sebert
DUFESTEL
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contact@malliearcelin.com – 09 82 38 21 86 xavierdufestel@estimart.fr
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