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DÉFINITION
Industries auxiliaires
Outre les émailleurs qui fournissent las motifs décoratifs des bijoux avec les émaux
de Limoges ou qui viennent ajouter au fini du travail le charme de couleurs harmo-
nieuses ; en dehors des ciseleurs et des graveurs, qui pétrissent l'or et l'argent
sous leurs ciselets d'acier, il est une industrie qui prête un secours puissant à la bi-
jouterie courante, c'est celle des apprêteurs-découpeurs-estampeurs. L'industrie
des apprêts pour la bijouterie, née en France, inconnue à l'étranger, a été créée en
1853 et a considérablement aidé l'accroissement de la vente du bijou français, en
fournissant à la bijouterie fine comme à la bijouterie d'imitation des apprêts de toute
espèce, tels que ornements, galeries, chatons. Ces produits épargnent du même
coup la façon et le déchet sur le métal ; en effet, au lieu d'avoir à tracer sur un mor-
ceau d'or une pièce entière, puis à la scier, la limer, la travailler à l'échoppe, lais-
sant malgré soi se perdre des parcelles d'un métal précieux, grâce à des procédés
mécaniques extrêmement variés la pièce est obtenue instantanément par un dé-
coupoir, qui lui donne ses contours, sa forme, ses reliefs, en refoulant la matière de
côté ou d'autre, et en épargnant absolument tout déchet. Et ces apprêts ainsi obte-
nus ne sauraient porter obstacle à l'exécution de bijoux délicats; car ceux qui peu-
vent être employés dans ce cas ne subissent qu'un simple dégrossissage, suppri-
mant seulement un travail long et aride. Cette branche d'industrie se développe en-
core chaque jouret présente des produits fort intéressants. (L. Knab, c. 1900).
Aperçu historique
Les Égyptiens firent de très bonne heure usage des bijoux ; les
peintures murales du tombeau de Beni-Hassan prouvent que les
Égyptiens de haute classe portaient à l'époque de leur édification
des bijoux d'or de toutes sortes, et plusieurs inscriptions parlent dé-
jà d'un grand commerce de pierres précieuses qui se faisait avec
l'Arabie méridionale. Les splendides bijoux trouvés dans le cercueil
de la reine Aah-Hotep, mère d'Ahmosis, bijoux déposés dans les vi-
trines du musée du Caire, montrent à quel point de perfection dans
le travail, de grâce dans les arrangements, d'harmonie dans les
formes, l'art de la bijouterie était alors parvenu, au commencement
du nouvel empire, il y a plus de trois mille cinq cents ans. Les Égyp-
tiens, dans leur industrie primitive, découpaient et estampaient
dans des feuilles d'or, des animaux, des feuillages; souvent, sur les
bords du Nil, ils puisaient les motifs principaux de leurs bijoux, de
leurs colliers, dans la fleur du lotus, dans les scarabées qui glis-
saient entre ces feuilles. Tels sont les pendants d'oreille, les bagues
et les bracelets égyptiens conservés au musée du Louvre, présen-
tant un intérêt historique. Les Grecs, qui reçurent les premières no-
tions des arts par l'entremise de l'Asie, eurent de bonne heure une
bijouterie très intéressante dont les fouilles récentes, surtout celles
entreprises par , à Hissarlik, dans la Troade et à Mycènes ont révé-
lé le style particulier.
Ce n'est que plus tard que la bijouterie grecque subit l'influence di-
recte des Asiatiques; l'art chypriote, propre à éclairer les origines de
l'art grec, prouve que les arts sont venus en Grèce surtout de grec,
prouve et d'Assyrie. On n'a, pour s'en convaincre, qu'à examiner le
trésor découvert à Chypre par le général de Cesnola et devenu la
propriété du musée métropolitain de New-York; bien que renfermant
des objets affectés au service du culte, ce trésor contient des bijoux
nombreux, anneaux d'or, pendants d'oreilles de toutes formes,
chaînes, agrafes, colliers, bracelets d'or massif formant des ser-
pents enroulés; on y voit aussi des perles de cristal et d'or reliées
par un fil d'or. Mais les bijoux grecs les plus gracieux étaient les fi-
bules ou broches et les pendants d'oreilles dont de charmants spé-
cimens provenant de l'ancienne collection Durand figurent actuel-
lement parmi les précieux antiques du musée du Louvre.
C'est par l'intermédiaire des Etrusques que l'art grec pénétra dans
l'ancienne Rome. Les conquêtes des Romains les menaient dans le
monde entier : on trouve donc chez eux un certain mélange de sty-
les différents. L'influence de l'art grec prédomine pourtant dans
l'exécution de leurs bijoux et de leurs camées. Dès les premiers
temps, l'usage des ornements d'or était relativement restreint, car
lorsqu'on envoya à Delphes l'offrande que Camille avait promise à
Apollon pendant le siège de Véies, une grande coupe fut tout ce
que produisit la fusion des bijoux que les dames romaines avaient
offerts généreusement à la patrie. Mais à partir de la seconde
guerre punique, le luxe romain prit une extension si rapide que la loi
Oppia défendit aux femmes de porter sur elles plus d'une demionce
d'or; cette loi fut abrogée vingt ans après sa promulgation; la mode
des bijoux qui jusque-là avaient été d'une grande simplicité, ne fit
qu'augmenter sous le régime impérial, époque où les Romains, plus
que tout autre peuple, eurent la frénésie de l'or et des pierreries.
en bois ou en carton, et on l'y fixe à l'aide de quelques tours d'un fil fin en métal.
D'autres fils d'un plus fort diamètre et qu'on retire plus tard, sont disposés, pour
constituer les évents. Sur le point le plus élevé de l'objet, on pose une petite pièce
de bois conique pour servir de canal de coulée lors du moulage, puis on remplit
avec précaution la petite caisse avec Une bouillie composée avec trois parties de
plâtre, une de poussière très fine de brique et une solution d'alun ou de sel ammo-
niac, d'abord en enduisant la petite pièce conique, puis en coulant. Lorsque la
bouillie est prise on enlève la caisse, on chauffe la forme modérément, ce qui réduit
le modèle en cendres que l'on enlève en lavant l'intérieur avec du mercure, on
chauffe la forme une seconde fois et l'on coule. Pour démouler, on mouille la forme,
ce qui la ramollit, et on l'enlève avec précaution par parties. Ce moulage se fait eu
or et en argent en vue d'orner un bijou vrai ou un objet de valeur; il peut se faire
avec un alliage d'une valeur moindre et servir à la décoration du bijou faux.
En France, l'or employé par les bijoutiers est à 750 mil. lièmes,
c.-à-d. qu'il contient 750 parties d'or au sur 250 d'alliage. Dans
presque tous les autres pays les bijoutiers sont libres de fabriquer à
des titres inférieurs; aussi sur les marchés étrangers se sert-on de
l'appellation or français pour distinguer nos produits de ceux des
autres nations. Il y a deux titres pour les bijoux d'argent premier titre
950 de fin et 50 d'alliage; deuxième titre 800 de fin et 200 d'alliage.
Le poinçonnage indique le titre particulier de chaque bijou. La cou-
leur du bijou diffère sensiblement d'aspect avec l'or pur; elle serait
même moins agréable à l'ail que les bijoux dorés. Aussi s'est-on
préoccupé de corriger cet inconvénient, en passant les objets dans
des liquides corrosifs qui n'agissent qu'à la superficie, dissolvent la
cuivre et mettent l'or cri relief; c'est là ce qu'on nomme la mise en
couleur. La belle couleur jaune mat est due à l'action de trois sels
qui constituent la couleur à bijoux et, qui entrent dans la composi-
tion dans les proportions suivantes : salpêtre 40 parties, chlorure de
sodium 35 parties et alun 29 parties.
Bijouterie d’or
Bijouterie d’argent
Les titres légaux sont, comme nous l'avons dit, au nombre de deux
: 950 et 800 millièmes. La bijouterie d'argent se prête à tous les
genres de bijoux ; mais elle se distingue particulièrement depuis
quelques années dans les articles de fumeur, où l'on trouve des
étuis soit niellés (V. Nielles), soit à dorure polychrome d'un heureux
effet et de formes heureusement appropriées à l'usage. Elle produit
également en grande quantité l'article religion. Les procédés de fa-
brication sont les mêmes que pour la bijouterie d'or.
Bijouterie de platine
Bijoux creux
Bijoux en filigrane
On appelle bijoux en filigrane ceux qui sont faits avec des fils d'or
ou d'argent; ce qui les distingue surtout, c'est leur grande légèreté,
aussi sont-ils très appréciés dans tous les pays chauds. C'est le
genre adopté surtout par les peuples orientaux, en Turquie, aux In-
des, en Afrique, en Amérique, où les ouvriers de ces pays jouissent
d'une habileté remarquable pour ce genre de travail. Le filigrane fut
fort en honneur au moyen âge et l'on en trouve de nombreux
exemples dans les objets précieux de cette époque qui sont parve-
nus jusqu'à nous, notamment dans l'orfèvrerie religieuse. L'Italie et
surtout Venise ont fabriqué de très beaux bijoux en ce genre qui,
sous le rapport technique, n'offre pas de grandes difficultés, mais
exige beaucoup de dextérité et de goût. Benvenuto Cellini a donné
une description complète de cette fabrication, et ses procédés sont
encore, sauf quelques modifications, ceux que l'on emploie de nos
jours. Les matières employées sont des fils d'or ou d'argent, de dif-
férentes grosseurs, et des grenailles obtenues en, versant l'or ou
l'argent en fusion dans un petit vase rempli de charbon en poudre.
La soudure est au tiers, elle se compose de deux parties d'argent et
d'une de cuivre rouge.
La France tient encore la première place pour la fabrication du fili-
grane, non pas tant par les procédés spéciaux de fabrication, que
par le gent apporté dans la confection de ces objets et surtout par
l'heureuse alliance du filigrane proprement dit avec les matériaux
ordinaires de la bijourie, qui donnent alors à ces bijoux un caractère
vraiment original. C'est ainsi que la combinaison de parties en fili-
granes et de pièces pleines, mais très légères, obtenues par le re-
poussé ou l'estampage, ainsi que l'addition de parties colorées, soit
par incrustation de pierres ou par émaillage permettent de varier les
effets à l'infini. Les filigranes de Gênes, de Naples et de Rome, véri-
tables toiles d'araignées, ont conservé leur art merveilleux tout en
restant d'un grand bon marché. Le Danemark fabrique des objets
en filigrane d'argent dont le travail, d'une grande finesse, se ratta-
che à une nervure solide offrant une décoration d'un excellent effet.
En Norvège, les bijoux en filigrane d'argent ont un cachet tout spé-
cial au pays, c'est une foule de petites pampilles, rondelles conca-
ves, croix de Malte, découpures diverses suspendues à des an-
neaux, qui, polies, scintillent en se balançant sur la surface entière
du bijou dont le fond est de filigrane.
L'Amérique du Sud offre des filigranes représentant des oiseaux,
paons, dindons, des animaux, des paniers, produits bizarres, aux-
quels on ne peut refuser le mérite de l'originalité. En Afrique, c'est le
filigrane qu'on rencontre constamment, le filigrane qui est comme le
début de la bijouterie en Orient et en Occident; seulement, tandis
qu'ailleurs on a marché et qu'on a cherché à faire mieux et autre-
ment, en développant l'outillage, là le travail s'accomplit encore
avec la même simplicité de moyens, Les Arabes exécutent le bijou
sous la lente, avec les outils les plus primitifs, suivant la tradition,
sans souci du progrès ; on trouve pourtant une saveur particulière
dans les produits de l'Algérie, de la Kabylie.
Les nécessités de la Production et de la concurrence ont fait cher-
cher à employer dans cette fabrication les moyens mécaniques afin
d'en abaisser le prix de revient; divers procédés ont été imaginés à
cet effet. Ainsi pour faire une feuille un peu étendue, on commen-
çait par en établir le contour et les nervures principales, puis à l'aide
d'un mandrin conique, sur lequel on enroulait un fil, on obtenait une
série d'anneaux de diamètre décroissant se présentant chacun en
deux pièces qui avaient à remplir les nervures d'une façon très
agréable à l'oeil. On a fabriqué aussi une sorte de toile à jour en fil
d'or ou d'argent, dont il suffisait de découper une portion suivant le
patron de la feuille et qu'on soudait après la carcasse. C'est ce pro-
cédé qui, au point de vue du bon marché, est le plus avantageux.
Bijouterie en doublé
L'emploi de l'aluminium dans les arts est assez récent et n'a peut-
être pas pris toute l'extension qu'on espérait. Toutefois, il présente
un certain intérêt, et bien que la fabrication de la bijouterie n'offre
que très peu de choses à signaler en dehors de l'application des
méthodes générales qui la régissent, nous donnerons quelques
renseignements sur les soins à prendre .pour travailler cette ma-
tière. L'aluminium peut se fondre et se monter sans aucune difficul-
té; on a seulement observé, à propos de la fusion, qu'il ne fallait pas
en mettre de trop grandes quantités à la fois dans le creuset, il vaut
mieux n'opérer que par petites fractions, en laissant chaque lois re-
froidir un peu après une nouvelle addition. La fusion est très facili-
tée par l'emploi d'un peu de benzine. Si l'on opère sur des déchets
du métal qui peuvent être souillés par la soudure,, il faut les en dé-
barrasser complètement, ce qui se fait facilement avec de l'acide
azotique. L'aluminium se lamine facilement, seulement il faut le re-
cuire fréquemment et conduire ce recuit jusqu'au moment où l'alu-
minium va passer au rouge; ce degré s'apprécie en enduisant la
pièce d'un corps gras et en observant le moment où il disparaît.
L'aluminium peut être soumis à la rétreinte sur le tour ou par l'es-
tampage, en ayant soin de tremper les outils d'un vernis composé
avec quatre parties d'essence de térébenthine et d'une d'acide
stéarique. De même pour graver ou pour guillocher, il faut tremper
le burin dans la même composition, sinon l'outil glisse sur la pièce
sans y mordre. Le placage de l'aluminium est réalisable, mais il est
sans utilité, car autant l'aluminium à l'état compact résiste le l'oxy-
dation, autant il y résiste peu à l'état divisé. L'agent qui sert de base
pour la soudure, c'est le zinc : Moncey emploiyait un alliage ternaire
de zinc, d'aluminium et, de cuivre et remplace le fer à souder ordi-
naire par un instrument de même forme, mais en aluminium. Le po-
lissage se pratique à l'huile ou à la pierre ponce pour le début, mais
pour obtenir le fini et l'éclat, il faut recourir à un mélange d'huile et
de rhum. Gaudin, qui a fait de nombreuses recherches sur la fu-
sion de la silice et de l'alumine, a trouvé dans l'application de ses
expériences, un perfectionnement pour le polissage, par une pou-
dre de ces substances amenées à l'état de fusion, par conséquent
sous la forme la plus dure possible. Il a eu l'idée d'incorporer cette
poussière à du tissu qui, dans ces conditions, imite le papier à
l'émeri, mais avec une grande supériorité d'effet et de durée. Ce
tissu ainsi fabriqué polit l'aluminium en lui donnant même un éclat
miroitant et persistant; il suffit pour cela de frotter vivement pendant
un instant l'objet à polir avec le tissu en question, soit sec, soit légè-
rement humecté, et de bien sécher ensuite avec un linge doux et
sec. Les objets, une fois polis, sont entretenus dans tout leur éclat,
en les repassant de temps en temps avec le tissu polisseur sec.
Pour les objets guillochés on repoussés, après avoir mouillé légè-
rement une brosse douce, on la promène sur le tissu et par ce
moyen elle s'imprègne suffisamment pour polir par le simple bros-
sage. Tout en restant blanche; la surface des pièces de bijouterie
en aluminium prend souvent à la longue un aspect mat et terne peu
agréable; pour leur rendre leur éclat primitif, on les traite par une
lessive de potasse caustique, Il y a dégagement d'hydrogène libre à
la surface du métal qui prend Jle suite un grand éclat; ainsi traité
l'aluminium n'est plus guère exposé à se ternir à l'air. Il est possible
de dorer l'aluminium; Tissier indiquait le procédé suivant : il fait dis-
soudre 8 grammes d'or dans l'eau régale, étend d'eau la solution et
la met digérer vingt-quatre heures dans un petit excès de chaux. Le
précipité d'aurate de chaux et de chaux en excès bien lavé est traité
à la chaleur douce par une dissolution de 20 grammes d'hyposulfite
de soude dans un litre d'eau. La liqueur filtrée est propre à dorer à
froid, sans le secours de la pile, l'aluminium qu'on y plonge après
l'avoir préalablement décapé, par l'action successive de la potasse,
de l'acide nitrique et de l'eau pure. On emploie dans l'industrie de la
bijouterie deux alliages d'aluminium, le bronze d'aluminium et l'ar-
gent d'aluminium; le bronze d'aluminiurn, alliage de cuivre et d'alu-
minium, fournit un métal très peu attaquable par les influences at-
mosphériques, offrant par lui-même une couleur assez voisine de
l'or, ce qui permet de l'employer àla confection de médaillons, de
chalnes, de bottiers de montre, etc. Son éclat répond à une inalté-
rabilité fort remarquable; la teneur en cuivre varie entre 90 et 95%,
le reste en aluminium. Sa ténacité surpasse celle du fer et ce métal
se martèle à chaud. On peut le fabriquer dans des creusets bras-
qués chauffés soit dans des fourneaux prismatiques, soit dans des
fours à moufle. Le bronze d'aluminium prend facilement la dorure.
L'argent d'aluminium s'obtient en fondant une partie d'argent avec
trois ou quatre parties d'aluminium; on travaille facilement cet al-
liage parcequ'ilse laisse bien tourner et limer, ce qui n'est pas le cas
pour l'aluminium pur, qui est trop noir et encrasse les limes.
Bijouterie en acier
Bijouterie de fonte
Les bijoux, les ornements et les autres articles de luxe obtenus par
le moulage de la fonte de fer et désignés sous le nom de bijouterie
en fonte de Berlin sont obtenus par des procédés qui n'ont rien de
particulier et ressortissent de la fonderie ordinaire; ils se moulent en
sable gras afin que les empreintes soient parfaitement nettes, que
la fonte ne se fige pas trop promptement, qu'elle remplisse bien tou-
tes les parties du moule, qu'elle ne devienne pas aigre et ne se fis-
sure pas en se refroidissant. Il faut d'habiles mouleurs pour obtenir
des arêtes de même vivacité que celles du modèle, ils commencent
par saupoudrer le modèle avec la terre la plus fine de manière à le
couvrir en entier, ils remplissent ensuite le châssis de terre ordinaire
ou de sable de Fontenay-auxRoses auquel on a mélangé 1/8e de
charbon, et noircissent à l'instant même les empreintes obtenues
en les tenant au-dessus de la flamme d'un morceau de bois de pin
dont la fumée se dépose sur le sable. Les moules sont desséchés
si fortement que frappés avec le doigt ils rendent un son très clair.
Pour obtenir une grande netteté il faut chauffer le moule au moment
de s'en servir, et couler le métal à une température fort élevée; les
fontes contenant une certaine proportion de phosphore prennent
admirablement les empreintes. On a la précaution de détacher les
jets lorsqu'ils sont encore rouges.
Bijouterie de corail
Bijouterie de deuil
Bijouterie en cheveux