Vous êtes sur la page 1sur 67

OLIVIA LOURDAS MASTER 2 SIG ET GESTION DE L’ESPACE

PARCOURS PROFESSIONNEL

RAPPORT DE STAGE

DEVELOPPEMENT DE NOUVEAUX OUTILS SIG A LA DIRECTION


DU DEVELOPPEMENT DE VILLEURBANNE
ET AUTRES TRAVAUX THEMATIQUES

DUREE DU STAGE : MARS-JUILLET 2010

DIRECTION DU DEVELOPPEMENT URBAIN DE VILLEURBANNE

MAITRE DE STAGE : HERVE DESBENOIT


Remerciements

Tout d’abord, je remercie Monsieur Hervé DESBENOIT pour m’avoir proposé ce


stage et pour sa disponibilité.

Je remercie l’ensemble de la Direction du Développement Urbain pour leur


accueil ainsi que les techniciens avec qui j’ai travaillé tout au long de ce stage, Marcel
VASQUEZ pour son aide et ses conseils en SIG, à Nicolas BELMONTE et Pascale TRIDON
pour le temps qu’ils m’ont consacré, à Hélène BERAS, référente informatique, pour ses
conseils, son aide et sa disponibilité.

Enfin, je remercie toutes les personnes que j’ai rencontrées dans le cadre de mon
travail à la Direction Générale du Développement Urbain et aux autres services de la
ville de Villeurbanne.

2
Table des matières
Remerciements ....................................................................................................................................... 2
Introduction ............................................................................................................................................. 5
1. Présentation et contexte du stage ...................................................................................................... 6
1.1 Présentation rapide de la commune ............................................................................................. 6
1.2 Présentation de la Direction du Développement Urbain de Villeurbanne ................................... 6
1.3 La Direction du Développement Urbain. ...................................................................................... 7
1.4 Le SIG à la DGDU........................................................................................................................... 8
2. Elaboration de Fonds de cartes ......................................................................................................... 12
2.1 Définition des objectifs et des utilisations .................................................................................. 12
2.2 Analyse des besoins..................................................................................................................... 13
2.3 Définitions des ressources........................................................................................................... 13
2.4 Mise en place des fonds de cartes : ............................................................................................ 14
2.4.1 Définitions des taches à réaliser.................................................................................... 14
2.4.2 Sélection des données existantes et ajouts de nouvelles données. ................................... 14
2.2.4 Les choix de représentation ................................................................................................. 15
2.2.5 Diffusion des fonds de cartes et mise à disposition ............................................................ 20
3. Mise en place d’un Observatoire des projets et des dynamiques de territoires .............................. 21
3.1 Définition des objectifs et des utilisations .................................................................................. 21
3.2 Analyse et traduction des besoins .............................................................................................. 22
3.3 Mise en place d’un nouvel outil ............................................................................................ 23
3.3.1 Sélection des données et création d’une classification des projets..................................... 23
3.3.2 Mise en place d’une chronologie des projets (travail effectué par une autre stagiaire) ..... 25
3.3.3 Mise en place d’un observatoire spatial des projets............................................................ 26
3.6 Diffusion et restitution des résultats........................................................................................... 30
4. Observatoire des projets en diffus .................................................................................................... 31
4.1 Définition des objectifs et analyse des besoins........................................................................... 31
4.3 Analyse de l’existant et des sources de données ........................................................................ 32
4.4 Réalisation de l’observatoire des projets en diffus ..................................................................... 33
4.2.1 Mise en place de la première phase .................................................................................... 34
4.2.2 Perspectives de développement de la seconde et troisième phase .................................... 36
5. Analyse thématique sur le thème du stationnement handicapé ...................................................... 39
5.1 Définition des objectifs et des besoins ........................................................................................ 39

3
Actuellement, la ville de Villeurbanne applique pour tout projet de voirie le ratio d’une place
handicapée pour 50 places de stationnement. ............................................................................. 40
5.2 Méthodologie : Réalisation d’un diagnostic ................................................................................ 40
5.2.1 Saisie des places de stationnement handicapé dans le SIG et constitution d’une base de
données : ....................................................................................................................................... 40
5.2.2 Sélection des critères d’analyse pour réaliser un diagnostic .............................................. 41
5.2.3 La réalisation du diagnostic .................................................................................................. 41
5.2.4 Les Scénarios de développement ........................................................................................ 45
5.2.5 Diffusion et restitution des résultats.................................................................................... 45
Conclusion ............................................................................................................................................. 47
Bibliographie ......................................................................................................................................... 48
Annexe................................................................................................................................................... 49

4
Introduction

Mon stage s’est effectué { la mairie de Villeurbanne, à la Direction du


Développement Urbain (DDU), où la maitrise de la dimension spatiale du territoire est
un élément important.

Les objectifs et le déroulement de ce stage s’inscrivent dans le cadre d’un


contexte de réorganisation et de développement du SIG au sein de cette direction, alors
que l’utilisation des outils SIG est peu répandue et appliquée.

A partir du SIG et des moyens matériels mis à disposition, mon stage avait pour
objectif principal :

- de mettre en place des analyses et de nouveaux outils permettant d’avoir une


visualisation spatiale, du territoire de la commune et des projets urbains
suivis pour accompagner les techniciens de la DDU dans leur travail.
- de rendre ces outils facilement accessibles et utilisables pour l’ensemble des
techniciens de la Direction du Développement Urbain.
- Et de permettre une diffusion et une communication des données de la DDU à
travers notamment des éditions de documents cartographiques.

Ce rapport se divise en deux parties :

- Dans un premier temps, il présente l’organisme de stage et le contexte où s’est


déroulé mon stage.
- Dans un deuxième temps, il présente les différents travaux que j’ai effectués,
en exposant { chaque fois la démarche qui m’a permis de mettre en place ces
outils :
1. Création de fonds de cartes.
2. Mise en place d’un observatoire des projets et des dynamiques de
territoire.
3. Mise en place d’une première phase et perspectives de développement
d’un observatoire des projets en diffus.
4. Analyse thématique sur le thème des places de stationnement
handicapé.
5
1. Présentation et contexte du stage

1.1 Présentation rapide de la commune

La ville de Villeurbanne est une commune du Rhône, limitrophe et située à l'est


de la ville de Lyon. Villeurbanne est la deuxième ville du département d’après le dernier
recensement de la population (INSEE 2006), avec 138 151 habitants.

La commune fait partie de la Communauté de Communes de Lyon (Grand Lyon)


qui regroupe 57 villes de l’agglomération lyonnaise. Une grande partie des décisions en
matière d’urbanisme est prise à cette échelle d’organisation administrative.

1.2 Présentation de la Direction du Développement Urbain de Villeurbanne

La commune de Villeurbanne est représentée par son maire Jean Paul BRET, de
l’équipe d’élus municipaux ainsi que des services administratifs et techniques qui se
composent de différentes directions dont la Direction Générale du Développement
Urbain (DGDU). Cette dernière est composée de quatre sous directions, regroupant dans
l’ensemble une quarantaine de personnes :

Organigramme de la DGDU

DIRECTION GENERALE DU
DEVELOPPEMENT URBAIN

SIG
DEVELOPPEMENT URBANISME DEVELOPPEMENT INSERTION ET
NUMEROTATION
URBAIN REGLEMENTAIRE ECONOMIQUE EMPLOI
DE LA VOIRIE

6
 Le Développement Urbain a en charge la gestion du patrimoine immobilier et
foncier, le suivi des projets de l’étude { l’opérationnelle divisé en différents
domaines (déplacement, habitat, espace public, …), ainsi que des études et
prospectives urbaines.

 Le Développement Économique soutient le développement du commerce, de


l’artisanat, de l’industrie et des services.

 L’Insertion et l’Emploi soutient l’insertion, la création d'emplois à partir du Plan


local pour l’insertion et l’emploi.

 L'Urbanisme Règlementaire a en charge l’instruction du droit des sols, en


matière d’accord et de règlementation des permis de construire jusqu’{ la
conformité des constructions.

1.3 La Direction du Développement Urbain.

Organigramme du Développement Urbain

DIRECTION DU
DEVELOPPEMENT
URBAIN

SECRETARIAT

PATRIMOINE ETUDES, AMENAGEMENT


DEPLACEMENTS
PROSPECTIVES, URBANISME URBAIN
HABITAT URBAINS,
RESPONSABLE DU STRATEGIES OPERATIONNEL
ACCESSIBILITE
PATRIMOINE FONCIERES CONTROLE
GESTION FONCIERE D'OCCUPATION
ET FINANCIERE DU DOMAINE
PUBLIC
GESTION CHANTIER /
ADMINISTRATIVE ET TERRASE
COMPTABILITE

SUIVI TECHNIQUE

7
Le Développement Urbain se divise en 6 services différents:

 L'urbanisme opérationnel : a en charge le suivi de la phase de


réalisation des projets publics.

 L'habitat : a en charge la mise en place du Plan Local d’Habitat, la gestion


de l’habitat privé et public et des projets d’habitat, ainsi que la gestion des
mises en relation entre les bailleurs et les promoteurs.

 Déplacements et accessibilité : a en charge le suivi des projets et le


développement de l’aménagement des infrastructures liés aux
déplacements et { l’accessibilité.

 Aménagement urbain : a en charge le suivi des projets et de


l’aménagement des espaces publics.

 Patrimoine et foncier : a en charge la gestion du patrimoine foncier et


immobilier.

 Études, prospectives, stratégies foncières : a en charge les études de


qualité urbaine, le suivi des commissions préalables, et les modifications
liées au Plan local d’Urbanisme.

1.4 Le SIG à la DGDU

A l’origine, l’acquisition d’un SIG { la DGDU, date d’une dizaine d’années.


L’objectif initial était d’avoir au format numérique le cadastre et pouvoir mettre à jour la
numérotation de la voirie sous forme numérique et non plus sous support papier.

8
 Les moyens humains :

La DDU est dotée d’un poste SIG permanent. Plusieurs techniciens ont accès aux
données et au logiciel SIG, mais par manque de connaissances et de temps à y accorder,
ces outils sont peu utilisés.

Le service informatique de la ville gère l’accès et la diffusion des sources de


données ainsi que les licences et l’accompagnement dans le développement
d’applications.

 Les moyens matériels :

 Logiciel SIG utilisé :


 Arcview 9.3, (extension possible Publisher).

 Logiciel DAO utilisé :


 Autocad (utilisation très minoritaire, essentiellement pour la
saisie de données et pour l’utilisation de données externes { la
ville.

 Autres logiciels utilisés dans le cadre d’éditions cartographiques :


 Gimp : logiciel de création graphique et de retouche d’images.
 Adobe photoshop : logiciel d’édition et de retouche d’images.

 Applications et progiciels :
 Imacad : logiciel de consultation, consacré à la connaissance du
patrimoine communal et aux métiers de l’Urbanisme et liant les
données issues de la Direction Générale des Impôts aux
données géographiques (bâti et parcelle cadastrale).
 Geonet : application intranet qui permet la consultation des
données géographiques de référence et des données métiers du
Grand Lyon.

9
 Une application métier : Habitat. Cette application permet la
simplification de la mise à jour des données et des saisies
automatiques liées aux projets d’habitat dans Arcview, ainsi que
la création automatique d’un Atlas cartographique liée à cette
thématique.

Des impressions diverses sont possibles à partir de plusieurs imprimantes en


réseaux, avec des sorties couleur ou noir/blanc au format A4, et A3, et des restitutions
plus grandes à partir d’un traceur (impression jusqu’au format A0).

 Organisation des données

Les données sont accessibles { partir d’un serveur principal SIG commun {
l’ensemble des services de la ville et permet l’accès aux données provenant du Grand
Lyon (mise à jour une fois par an) et aux données intra-ville. Le service informatique
organise et diffuse cette base de données à partir du logiciel de gestion de base de
données Oracle. Ces données, qui représentent le référentiel spatial commun à la ville,
sont décrites dans un dictionnaire de données (description des métadonnées) ce qui
permet dans un premier temps d’avoir un aperçu de la constitution des données, des
sources et des mises à jour.

Un second serveur interne à la DDU concerne uniquement les données crées par
le service et qui sont accessibles uniquement par les techniciens de cette direction, tout
comme les données produites par les autres services ne sont pas accessibles à la DDU.

 Les missions

Les missions se résument à la saisie, à l’alimentation de la base de données, à la


mise à jour du dictionnaire de données et à très peu de traitements, d’analyses et de
communications des données (cartographie). Les missions sont peu développées du fait

10
d’une faible culture géomatique et d’une méconnaissance de ses apports possibles à la
DDU.

 Contexte

La DDU a des ambitions et une volonté d’accorder plus de place au SIG par
rapport { l’organisation et le développement de celui-ci. Ces ambitions s’inscrivent dans
le cadre d’une réorganisation du SIG. De plus, { l’échelle du Grand Lyon, un schéma
directeur du SIG est en cours d’élaboration pour harmoniser et aider les communes dans
la mise en place de leurs besoins en matière de développement de leurs SIG.

Un poste informatique futur équipé de différents outils SIG et des données sera à
la disposition de tout le service.

Le développement du SIG permettrait, à partir de la mise en place de nouveaux


outils et applications :

 d’avoir une vision globale de la commune,

 de pouvoir anticiper sur des aménagements futurs,

 de mettre en perspective des actions et des changements urbains,

 de permettre une diffusion large et accessible servant à la communication


et l’échange de données intra et inter services.

11
2. Elaboration de Fonds de cartes

L’élaboration des fonds de cartes s’est composée en trois phases.

Après avoir défini les objectifs et les besoins de la création de fonds de cartes à
différentes échelles, une seconde phase a consisté à analyser les sources et les données
existantes. Puis, une troisième phase de réalisation des fonds de carte s‘est divisée en 3
parties : la sélection des données pertinentes à partir des couches géographiques
existantes, les choix de représentation graphique des données sélectionnées et la
diffusion des fonds de cartes à partir de différents supports.

2.1 Définition des objectifs et des utilisations

Les objectifs des fonds de cartes sont divers répondant aux besoins de la DDU de
mettre en place :

 des fonds de cartes à des échelles différentes, moyennes et grandes échelles et


donc avoir une échelle de visualisation à partir de niveaux d’informations
variés,

 des fonds de cartes utilisables et directement accessibles par l’ensemble des


techniciens de la DDU,

 des fonds de cartes impliquant différents types de formats numériques pour


répondre aux multiples besoins et utilisations,

 des fonds de cartes qui décrivent les éléments structuraux du territoire,

 et des fonds de cartes qui permettent des utilisations variées :

- de consultation
- d’échange/ communication
- de cartographie { partir d’ajouts de nouvelles informations.

12
2.2 Analyse des besoins

Trois échelles de représentation ont été jugées pertinentes pour la création de ces fonds
de cartes exprimant le territoire communal :

 Moyenne échelle :
 Au 1/20 000 – 1/30 00. Cette échelle correspond à la représentation
schématique des dynamiques de territoires et à la cartographie
statistique. Cette échelle permet la visualisation dans un cadre général de
l’ensemble de la commune sur un format A4 ou A3.

 Grandes échelles :
 Au 1/5 000. C’est l’échelle du PLU, du projet urbain et de la mise en
perspective du projet avec son environnement de quartier.
Représentation (plus précise que la cartographie à moyenne échelle) à
l'échelle du bâti et de la parcelle cadastrale. Visualisation de l’ensemble de
la commune sur un format de type Poster (format A0), ou par secteur de la
commune { partir d’extraits au format A3.

 Au 1/2 000 – 1/1 000. Cette échelle correspond au projet de construction,


du chantier, de l'espace public dans son environnement proche. Échelle de
représentation fine du sol. Visualisation par secteurs de la commune et
sorties des fonds de plans au format A3.

2.3 Définitions des ressources

 Les Ressources humaines :

 Le commanditaire, le directeur du Développement Urbain pour la


validation des résultats.

13
 Le géomaticien du service et la référente informatique pour les conseils
techniques,
 Les futurs utilisateurs des fonds de cartes.

 Les ressources matérielles :

 1 licence Arcview à disposition.

 Des données géographiques issues du serveur du Grand Lyon et d’un


serveur de la Direction.

 Des imprimantes en réseaux, avec la possibilité d’imprimer en A4, A3


couleur/noir et blanc et la possibilité d’utiliser un traceur pour imprimer
jusqu’en A0.

2.4 Mise en place des fonds de cartes :


2.4.1 Définitions des taches à réaliser

- Saisie de nouvelles données et sélections des données existantes


- Représentation graphique et édition de cartographies des fonds de
cartes à différentes échelles.
- Mise en place de supports divers pour rendre accessible et
utilisable les fonds de cartes aux techniciens de la DDU.

2.4.2 Sélection des données existantes et ajouts de nouvelles données.

Les données représentées ont été sélectionnées à partir des sources et des
couches géographiques existantes.

En étudiant les données actuelles, celles-ci étaient centralisées sur la commune.


En effet, les données du grand Lyon sont issues d’un découpage { partir des limites de
Villeurbanne et les données de la ville sont généralement saisies jusqu’aux limites de la
14
commune. Après avoir sélectionné les données qui seront affichées dans les fonds de
cartes, il a fallu dans un deuxième temps, les reprendre pour prolonger les éléments
autour de Villeurbanne, comme les lignes de transports en communs et les équipements
pour permettre de resituer Villeurbanne dans son environnement proche, en tenant
compte des éléments extérieurs à la ville.

2.2.4 Les choix de représentation

 Les fonds de cartes à moyenne échelle :

Deux types de fonds de cartes à cette échelle pour exprimer dans une première
représentation la commune dans un cadre général d'informations et dans une deuxième
représentation un fond de plan plus riche aux niveaux des informations.

 La première représentation.

- Sélection des données et représentations graphiques

 Les découpages et les limites administratives :

Ces fonds de plans décrivent la commune de Villeurbanne et une bande


limitrophe visualisant les communes à proximité et les limites communales. Une
seconde division administrative comprend le découpage en conseils de quartiers,
comme lieux structurant la ville et comme lieux de représentations des habitants pour
les projets urbains. Deux représentations graphiques des conseils de quartiers :

- Représentation de manière uniforme les quartiers à travers


leurs limites offrant une vision uniforme.

- Représentation par couleur des quartiers, faisant ressortir


les limites du quartier et sa singularité.

Enfin, un dernier découpage est désigné, celui de l'îlot comme petite unité urbaine.

15
 La voirie

Hiérarchisation de la voirie { partir de l’identification des axes majeurs (comme


le périphérique de l'agglomération lyonnaise), puis à partir du découpage en îlots qui
permet de faire ressortir la trame viaire et le réseau des voies principales transversales
(nommés sur la carte). Enfin, la voirie secondaire reste visible mais non identifiable car
on est dans une vision générale de Villeurbanne.

Cette première représentation est déclinée en deux versions, (format A3-A4) :

- Fond de carte unicolore : Fond de plan : Villeurbanne et ses quartiers1

- Fond de carte couleur : Fond de plan : Villeurbanne et ses quartiers 2

 La seconde représentation.

- Sélection des données supplémentaires par rapport à la version précédente :

 Les lignes de transports en commun.

Cartographie des grandes lignes de transports en commun actuelles et futures qui


auront un impact sur le territoire ainsi que de leurs stations, comme éléments
structurant la ville et axes et points de passage. Au niveau de la représentation
cartographique, les lignes de transports en commun sont hiérarchisées suivant leur
importance (couleur plus ou moins forte) et différenciées suivant la catégorie des
transports, par le motif/texture du linéaire).

 Les équipements

Cartographie des équipements publics importants à l'ensemble de la ville et par


quartiers, car ce sont des lieux structurants et de centralités. Représentation
cartographique différente { partir d’une typologie des équipements : équipements
administratifs, culturels (représentation à l’échelle du bâti), groupes scolaires
(représentation à l'échelle du bâti et parcellaire pour visualiser leur emprise spatiale),
équipements sportifs (stades et terrains) et espaces verts (parcs). Le secteur
1
Annexe : 1. Fond de plan : Villeurbanne et ses quartiers (fond de carte couleur, réduction de l’image réelle)
2
Annexe : 2. Fond de plan : Villeurbanne et ses quartiers (fond de carte unicolore, réduction de l’image réelle)

16
universitaire de la Doua est représenté, malgré qu’il ne soit pas un équipement public
car son emprise spatiale occupe une grande partie du nord de la commune. Il incarne un
lieu de polarités et permet de mettre en perspective d'autres équipements dans cette
zone comme les lignes de tramways T1, et T4 et le parc de la Feyssine.

Des éléments externes localisés dans les communes limitrophes sont représentés
parce qu'ils ont un impact ou jouent un rôle structurant dans la commune comme par
exemple la Part-Dieu et son pôle multimodal. Ces données enrichissent le fond de plan et
permettent de situer Villeurbanne par rapport aux communes qui l'entourent.

Cette seconde représentation est déclinée en deux versions, (format A3-A4) :

- Fond de carte unicolore : Fond de plan : Villeurbanne, ses quartiers, équipements


et lignes fortes de transports en commun.3

- Fond de carte couleur : Fond de plan : quartiers, équipements et lignes fortes de


transports en commun.4

 Les fonds de cartes à grandes échelles :

 Au 1/5000.

Echelon d’informations plus détaillé, on reprend les mêmes types d’informations


choisis à moyenne échelle. Echelle du cadastre.

- Sélection des informations et représentations :

 Les équipements

Tous les équipements publics sont représentés à cette échelle. Les équipements
sont nommés et sont distingués au niveau de la représentation graphique entre les
équipements bâtis de différents types (administratifs, culturels etc.), les équipements

3
Annexe : 3. Fond de plan : Villeurbanne, ses quartiers, équipements et lignes fortes de transports en commun
(fond de carte unicolore, réduction de l’image réelle).
4
Annexe : 4. Fond de plan : Villeurbanne, ses quartiers, équipements et lignes fortes de transports en commun
(fond de carte couleur, réduction de l’image réelle).

17
scolaires (représentation du bâti et de la parcelle d'emprise, car ils ont une emprise
spatiale et non seulement bâti), les équipements sportifs (de type stades et terrains de
sport), les espaces verts (square, parc, jardin, …), les places (représentation du
périmètre seulement) et les équipements divers.

 Les lignes de transports en commun

Au niveau du réseau de transports en commun, seules les lignes fortes de


transports en commun structurantes, ou ayant un impact futur sur le territoire et leurs
stations sont représentées. Les choix de représentations sont les mêmes qu’{ moyenne
échelle.

 La voirie

Hiérarchisation de la voirie par rapport aux voies principales et secondaires à


partir de leurs nominations (taille des étiquettes).

 Les découpages.

Représentation des limites communales et au niveau de l'unité parcellaire


(division élémentaire et unité de terrain) et de la surface bâtie, car l'échelle du 1/5000
est appropriée et permet d'enrichir les informations données sur les îlots.

Cette représentation fait l’objet d’un seul fond de carte au 1/5000 : Fond de plan :
Villeurbanne, ses quartiers, équipements et lignes fortes de transports en commun.5

 Au 1/2000 – 1/1000.
Les données représentées ainsi que la symbologie sont pratiquement les mêmes
qu’au 1/5000.

- Les données représentées différemment (du 1/5000) :

Annexe : 5. Fond de plan : Villeurbanne, ses quartiers, équipements et lignes fortes de


5

transports en commun (Réduction de l’image réelle).


18
 Les lignes de transports en commun

Représentation des stations de transports en commun et non plus des lignes


comme c’est le cas au 1/5000 et { moyenne échelle. La visualisation par secteur, ne
permet pas de voir l'ensemble de la ligne de transports, cette représentation perd de son
intérêt à cette échelle. Distinction de stations TC par rapport aux types de transports
(hiérarchisation par couleur). Les limites des quartiers ne sont pas représentées à cette
échelle pour les mêmes raisons.

- Les données supplémentaires représentées sont :

Les identifications des parcelles et la numérotation des voies. Ces deux


informations ajoutées permettent de localiser et de connaître l'adresse des parcelles,
comme pour le bâti à partir du renseignement de la numérotation des voies.

Le fond de cartes au 1/2000 – 1/1000 est décliné en deux versions :

- Fond de plan de travail : Fond de plan : Équipements, lignes fortes de transports


en commun, numérotation des voies et identification des parcelles.6

- Fond de plan de visualisation de la commune au 1/1000 – 1/2000 : Fond de


plan : Équipements, lignes fortes de transports en commun et numérotation des
voies.7

Pour chaque échelle, le choix a été d’essayer de représenter les informations


sélectionnées à chaque échelle de la même façon pour permettre de faciliter la lecture et
le passage entre les différentes échelles et de respecter les règles de sémiologie
graphique, de représentations cartographiques, pour obtenir des fonds de cartes qui
soient faciles à appréhender sans à avoir nécessairement recours systématiquement à la
légende.

6
Annexe : 6. Fond de plan : Équipements, lignes fortes de transports en commun, numérotation des voies et
identification des parcelles (réduction de l’image réelle).
7
Annexe : 7. Fond de plan : Équipements, lignes fortes de transports en commun et numérotation des voies
(réduction de l’image réelle).

19
2.2.5 Diffusion des fonds de cartes et mise à disposition

Les différents fonds de plans sont mis à disposition des utilisateurs à partir de
différents formats numériques et permettant des impressions sur support papier, pour
permettre une diffusion facile et accessible suivant les types d’utilisations :

- Une plaquette "Le carnet des fonds de plans" qui détaille et présente les
différents fonds de plans { partir d’impressions d’extraits aux différentes échelles,
accessible { l’ensemble des utilisateurs de la DDU.

- Documents de travail à partir du logiciel SIG, (Arcview, document mxd) pour des
traitements informatiques (ajout de nouvelles données, la mise à jour de données,
cartographies). Support informatique des fonds des plans, accessible et modifiable
seulement au poste permanant SIG de la DDU.

- Documents de type image, de format jpeg ou pdf, pour la visualisation des fonds
de plans (moyenne échelle, format A0 pour le 5000), leurs impressions ou leurs
insertions dans un powerpoint. Les extraits aux formats A3 au 1/5000 et les extraits au
1/2000 – 1/1000 ne sont pas directement accessibles au format image, ils doivent
provenir du document informatique des fonds de cartes (document mxd) pour les
impressions par secteurs personnalisés ou { partir d’un tuilage { l’impression possible
pour le format au 1/5000.

- Document sous Arcreader (viewer Arcview), outil de consultation, d'affichage et


d'exploration, de visualisation interactive et dynamique des cartes et des données, de
dessins, d'impressions et de diffusions, accessible { l’ensemble des utilisateurs de la
DDU.

3. Mise en place d’un Observatoire des projets et des dynamiques de


territoires

20
La mise en place d’un observatoire des projets et des dynamiques de territoire a
fait l’objet dans un premier temps d’une définition des objectifs et des besoins, puis d’un
tri et d’une sélection des informations permettant d’identifier chaque projet entre eux.

A partir de ses données sélectionnées, de proposer un outil permettant deux


formes de visualisation : spatiale et temporelle, cohérentes et liées entre elles, afin
d’élaborer un outil simple pour faciliter son utilisation et ses mises à jour.

Puis, une dernière phase a constitué à la restitution des résultats et { l’édition de


documents (tabulaire et cartographique) en vue d’une communication pour présenter ce
nouvel outil aux futurs utilisateurs.

3.1 Définition des objectifs et des utilisations

La mise en place d’un suivi des projets sur le territoire de Villeurbanne concerne
un grand nombre de techniciens de la Direction du Développement Urbain qui suivent
des projets notamment publics. Les sources d’informations sont donc consultées par
différents utilisateurs. La mise en place de cet observatoire a été effectuée avec une
stagiaire urbaniste (partie temporelle des projets).

L’observatoire des projets et des dynamiques de territoire répond à plusieurs


objectifs :

 Une visualisation et un suivi de l’ensemble des projets (notamment


publics, projets ayant un impact sur le territoire), des études et plans
cadres qui se profilent sur le territoire communal.
 Une visualisation à l’échelle spatiale et temporelle des projets à partir de
critères permettant d’identifier les projets.

L’observatoire des projets et des dynamiques de territoire répond à des


utilisations diverses et est à la fois un outil de :

21
 Suivi des projets de la DDU, à partir de deux représentations
complémentaires : une visualisation chronologique et une visualisation
spatiale des projets.
 Gestion. La saisie des projets { partir d’un observatoire, permet de mettre
en perspective les projets entre eux et sur le territoire, d’analyser la
situation existante et de percevoir les situations à venir.
 Communication. Une représentation globale des projets accessible pour
l’ensemble des techniciens de la DDU qui suivent ces projets et pour les
élus.

3.2 Analyse et traduction des besoins

Pour répondre aux objectifs et aux besoins exprimés, l’observatoire des projets et
des dynamiques de territoire, se divise en trois formes de représentations qui se
complètent :

 Une identification des projets qui correspond à une classification des


projets suivant plusieurs critères sous la forme d’une table.

 Une représentation spatiale des projets à partir du SIG, à partir des


différents critères de la classification précédente.

 Un suivi temporel et par étapes des projets { partir d’une chronologie des
projets, sous la forme d’un calendrier sous Excel.

Pour répondre aux diverses utilisations et utilisateurs, trois échelles de


visualisation ont été sélectionnées :

22
 Echelle de la représentation des études transversales, des plans cadres et des
projets transversaux sur le territoire de Villeurbanne.
 Zoom sur la représentation des projets par quartier.
 Echelle globale, représentations de l’ensemble des projets et des études sur la
totalité du territoire.

3.3 Mise en place d’un nouvel outil

3.3.1 Sélection des données et création d’une classification des projets

Dans un premier temps, un listing a été fait pour recenser tous les projets suivis à
la DDU. Ensuite, une base de données sous Excel a été créée, correspondant à une table,
pour identifier les projets. 6 critères ont été choisis pour identifier et classifier ces
projets permettant d’avoir une base simple, { partir de critères qui résument et
caractérisent les projets tout en restant { l’essentiel, et en permettant une mise { jour de
la base de données simplifiées.

Pour chaque critère défini, une liste de valeurs prédéfinies lui est associée, ce qui
permet d’uniformiser la saisie et ainsi d’éviter des différences d’écritures pour une
même information, de faciliter la saisie { partir d’une liste de choix, et permettre un lien
direct de cette table dans le SIG { partir d’une jointure, ce qui correspond à une seule
source d’informations. La mise à jour de cette table sera effectuée une à deux fois par an,
par un seul utilisateur, qui aura au préalable centralisé les informations venant de
différentes sources de données (les techniciens de la DDU qui suivent ces projets).

Ce choix de mise { jour reste théorique il n’a pas été testé durant le stage.

Les 6 critères qui identifient les projets sont :

23
- Le maître d’ouvrage. Identification du maître d’ouvrage principal et du
secondaire lorsqu’il y en a.
- Le référent. Identification des techniciens de la DDU qui suivent les projets ou
des autres services pour les projets extérieurs, pour savoir qui suit ce projet et
pouvoir s’y référer.
- Le Conseil de quartier : échelle de localisation des projets. Aux conseils de
quartiers (découpage a- dministratif) au nombre de 8 dans la commune, est
ajouté le quartier de la Doua-Feyssine, qui n’a pas d’existence administrative
mais qui occupe une grande partie nord de la commune.
- Le Quartier de référence : référence spatiale secondaire, une partie reprend les
limites des conseils de quartiers, et d’autres les périmètres d’études à l’échelle
d’un territoire.
- La Typologie des projets : Distinction entre les projets et les études/plans cadre.
Parmi les projets, distinction entre, les programmes (correspondant
généralement aux programmations d’équipements publics), les opérations
publiques majeures, les projets immobiliers ou autres opérations publiques
(projets privés et autres opérations publiques d’emprise moins importante), les
projets TC (transports en commun) et les espaces publics.
- Le Rayonnement du projet : Identification de la dimension du projet, son
impact futur sur le territoire qui peut-être d’une échelle d’agglomération, de
ville, de quartier et local.
- Le Statut : Identification de la situation actuelle et la mettre en parallèle avec
les objectifs prévus dans le mandat.

Deux autres critères ont été rajoutés et sont liés directement au SIG :

- Identifiant : clé primaire, ce champ permet de faire le lien entre la table Excel et
les couches du SIG. L’identifiant correspond à une liste de nombres.
- Etat actuel : Identification de 6 étapes d’avancement des projets : idée de faire,
phase préalable, phase pré opérationnelle, réalisation du projet en
cours/réalisation de l’étude en cours, clos. Identification d’une dernière étape
liée à la mise à jour des données : archive. Elle correspond aux projets et études
qui sont clos, ils restent dans la base jusqu’au prochain mandat, pour avoir un
historique des projets.

24
3.3.2 Mise en place d’une chronologie des projets (travail effectué par une autre stagiaire)

Cette partie se présente sous la forme d’un calendrier des projets, qui fait suite
aux critères précédemment décrits dans la table Excel.

Chaque chronologie des projets est visualisée, à travers les durées des différentes
étapes d’avancement.

Les étapes d’avancement des projets

Idée de Phase Phase Réalisation du projet Clos


faire préalable préopérationnelle /étude en cours

Démolitions

A chaque étape est associée une couleur, plus on avance dans le projet plus la
couleur des étapes est foncée. Les démolitions sont distinguées car c’est une étape
importante et marquante dans la réalisation d’un projet. Ce code couleur permet de lire
facilement l’avancé des projets.

Le calendrier permet de visualiser dans le temps, chaque étape des projets. Il ne


décrit pas seulement les étapes effectuées mais aussi les prochaines en prévision. Un
marqueur indique la date actuelle.

L’échelle du calendrier est celui du trimestre, comme unité temporelle pour


faciliter la lecture (les projets se réalisent souvent sur plusieurs années).

Des indicateurs sont ajoutés pour illustrer et donner de la précision au


calendrier :

25
o Un indicateur qui recense les moments importants comme les
élections municipales et la situation actuelle.
o Un indicateur qui marque les temps de concertation.
o Un dernier indicateur qui décrit les éléments marquants du projet.

Des analyses sont possibles { partir des fonctions d’Excel, le calendrier peut être
classé, trié et filtré suivant les 8 critères précédemment décrits. L’ajout de macros,
permet de simplifier et d’automatiser certaines tâches de mise à jour.

3.3.3 Mise en place d’un observatoire spatial des projets

 Définition des taches à réalisées

- Saisie des données géographiques,


- Liaison dynamique avec les données alphanumériques (table Excel) de
l’observatoire des projets,
- Edition cartographiques à différentes échelles.

 Création des couches géographiques

Dans un premier temps, il a fallu saisir les projets dans le SIG, car il n’y avait
aucune couche existante dans ce domaine.

Différentes couches ont été créés suivant la typologie des projets issue de la
classification et des types de géométries différents utilisés pour représenter les divers
types de projets (ponctuel, linéaire, surfacique) :

- Programme (géométrie : point). Ces projets sont représentés sous forme


symbolique. Généralement, ce sont des équipements, leurs emprises spatiales
sont faibles sur une vision de l’ensemble de la commune, leurs représentations

26
seraient parfois presque illisibles et ne correspondent pas aux dimensions des
projets, à leurs importances. Pour leur donner une ampleur plus importante et
plus visible, les projets sont représentés par un symbole.

- Opérations publiques majeures (géométrie : surfacique). Elles correspondent


aux grands projets urbains qui ont une emprise et un impact spatial importants.

- Projets immobiliers ou autres opérations publiques (géométrie surfacique)


qui correspondent aux projets privés (généralement échelle du tènement ou de
la parcelle) et aux autres opérations publiques de moindre ampleur, et d’une
superficie plus petite que les opérations majeures.

- TC (géométrie : linéaire) qui correspond aux aménagements d’itinéraires des


lignes de transports en commun en projets de tous types et aux aménagements
d’itinéraires cyclables (ils sont classés dans la typologie en espaces publics). Il
était plus judicieux de matérialiser les nouvelles voies cyclables sous forme
d’itinéraires linéaires et non pas en saisissant le périmètre de la voirie qu’elles
traversent.

- Espaces publics (géométrie : surfacique) qui correspondent aux projets


d’aménagements d’espaces publics et de voiries.

- Etudes et plans cadres (géométrie : surfacique). Cette couche matérialise les


études et les plans cadres. Ces entités ont une emprise spatiale d’échelle de
quartier voire une emprise spatiale encore plus vaste. A l’intérieur de ces
périmètres, on retrouve tous les autres types de projets précédemment décrits.

 Lien avec le calendrier et la classification

27
Pour lier l’ensemble de l’outil observatoire des projets et des dynamiques de
territoire les couches géographiques sont liées à la classification et au calendrier, à
partir d’une liaison avec le fichier Excel qui se fait dans un seul sens : mise à jour
possible sur le fichier Excel et non pas à partir de la table ouverte dans Arcmap. De plus,
les modifications sont possibles dans Excel que si le fichier Arcmap où s’effectue la
jointure n’est pas ouvert.

Cet outil qui permet de simplifier les mises { jour, { partir d’un fichier et qui
centralise les informations et les modifications à ses limites. En effet, la jointure doit se
refaire à chaque fois que l’on modifie la table Excel si on rajoute des colonnes par
exemple ou si le fichier Excel change de chemin d’accès.

 Editions cartographiques

A partir de la liaison avec le fichier Excel, différentes sorties et cartographies sont


possibles en exploitant les critères issus de la classification. Deux représentations ont
été sélectionnées :

 Cartographie de la typologie des projets.

Cette cartographie permet de représenter les différents types de projets sur la


commune. Les types de projets sont hiérarchisés suivant leur importance, à partir de
couleurs les plus vives au plus ternes sur une même teinte (bleu) et les projets et les
études sont distingués par leur contours :

Représentation graphique

28
! Programme

Opérations publiques majeures

Projets immobiliers ou autres opérations publiques

TC (transports en commun) : Lignes de transports TC, dont le tracé est


connu
TC : Lignes de transports TC, à l’étude, dont le tracé peu changer

Espaces publics
!!!!!!!
Espaces publics : Itinéraire cyclable

Etudes/plans cadres

 Cartographie de l’état d’avancement des projets :

Au niveau de la représentation graphique, les étapes d’avancement sont


représentées de la même couleur que celles du calendrier. Cela permet une
représentation cohérente entre les deux supports, de faciliter la lecture et le passage
entre le calendrier et la cartographie.

Les projets et les études se distinguent par leurs contours.

Représentation graphique

Projets Etudes/Plans cadres


Idée de faire Idée de faire
Phase préalable Phase préalable
Phase pré opérationnelle Phase pré opérationnelle
Réalisation du projet en cours Réalisation de l’étude en cours
Clos Clos

Ces représentations cartographiques sont éditées à différentes échelles :

29
 Des conseils de quartiers (situer les projets { l’échelle des quartiers).

 De la commune (vision globale de l’ensemble des projets de la commune).

Ces deux échelles de représentation sont complémentaires.

Une troisième représentation est possible, l’échelle des plans cadres et des études
transversales. Cette dernière représentation est moins pertinente en cartographie, car
une grande partie des projets d’emprise communale n’est pas cartographiée.

3.6 Diffusion et restitution des résultats

L’observatoire des projets et des dynamiques de territoire est accessible au


format numérique et pour des sorties d’impression pour les trois formes de
représentations.

Deux impressions sont possibles :

- Mise en place d’un document présentant les différentes représentations par


quartiers sous forme de livret8.
- Impression globale : du tableau avec la classification et le calendrier, une
cartographie globale (format A1) représentant les deux cartographies :
typologie des projets et état d’avancement.

Enfin, la communication de la mise en place de cet observatoire a fait l‘objet de


réunions de présentation de ce nouveau outil aux techniciens de la DDU, aux
responsables des directions de la DGDU, et aux élus.

8
Annexe : 8, 9, 10. 11, Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves.

30
4. Observatoire des projets en diffus

La mise en place d’un observatoire des projets en diffus, a nécessité dans un


premier temps, de définir un projet en diffus au niveau des étapes d’avancement qu’il
traverse, à définir les informations pertinentes permettant de construire une base de
données et à définir les sources de données qui sont multiples.

A partir de la constitution d’une première phase, un deuxième temps a consisté {


proposer des perspectives de développement afin de mettre en place un outil complet
qui répond { l’ensemble des objectifs initiaux, { partir de nombreuses réunions avec les
principaux utilisateurs concernés.

4.1 Définition des objectifs et analyse des besoins

 Les objectifs

La mise en place d’un observatoire des projets diffus répond à divers objectifs :

 Un suivi global des projets en diffus sur la commune, pour connaître leurs
états d’avancements à travers un suivi complet de la chronologie de ses
projets, des alertes (pouvoir anticiper sur les évolutions) aux livraisons et
{ l’arrivée des premiers occupants.
D’identifier les projets à partir de différents critères :
 Qui ? Connaitre les promoteurs { l’origine de ce projet.
 Où ? Localiser les projets.
 Quoi ? Le programme et d’autres critères qui composent ce projet.

D’identifier les consultations au sein de la DGDU. Connaître qui est


consulté et qui suit ce projet.

 De faire des analyses thématiques. Croiser les données sur les projets en
diffus avec d’autres informations comme le PLU et les différents zonages
qui le constituent.

31
 Les besoins

 La mise en place de cet outil doit-être cohérente et liée { l’observatoire


des projets et des dynamiques de territoires.

 La mise à jour de la base de données doit-être simplifiée, malgré la


multiplicité des intervenants, des données à représenter et des sources à
organiser.

4.3 Analyse de l’existant et des sources de données

Une partie des données utiles pour l’observatoire des projets en diffus est
renseignée dans le SIG. C’est le cas, des données sur les permis de construire accordés.
Cette couche est régulièrement mise à jour et renseigne sur le programme, le promoteur
et des informations sur le suivi des permis de construire (PC).

Au niveau des sources matérielles et de l’organisation des données : le logiciel du


Grand Lyon, Droits de Cité renseigne sur les données des permis de construire à partir
du dépôt de leur dossier jusqu’{ la conformité du projet. Les données sont mises à jour
par les techniciens de la Direction de l’Urbanisme Règlementaire (DUR).

Le suivi des projets en diffus concerne une multiplicité d’utilisateurs donc une
multiplicité de sources d’informations. En effet, l’état d’avancement des projets en diffus
s’étale sur plusieurs années et est suivi consécutivement par plusieurs personnes { la
DGDU. Le suivi des projets en diffus intéresse deux directions : la DDU pour ce qui
concerne les alertes jusqu’aux commissions préalables, la DUR du dépôt de permis de
construire à la conformité. La direction du Développement Economique peut être saisie
et consultée pour certains projets. Enfin pour ce qui est de l’arrivée des premiers
occupants, c’est la Direction Générale des Impôts, { travers la commission générale des
impôts qui informe de l’arrivée de ces derniers, lorsqu’un projet est livré.

32
4.4 Réalisation de l’observatoire des projets en diffus

 Identification des projets en diffus

Un premier temps a consisté { définir les différentes étapes d’avancement des


projets en diffus et les indicateurs qui les caractérisent. Les étapes d’avancement sont
identiques à celles de l’observatoire des projets et des dynamiques de territoire, pour
garder une cohérence entre les deux outils et faciliter leur lecture.

La constitution d’une base de données sur les projets en diffus se divise en 3


phases suivant l’état d’avancement des projets et leur passage entre les différentes
directions. Pour chaque phase les données que l’on veut renseigner sont différentes :

- Première phase : Les projets { l’idée de faire et en phase préalable suivis par
la DDU.
- Deuxième phase : Les projets en phase pré opérationnelle suivis par la DUR.
- Troisième phase : Les projets en cours de réalisation et de livraison suivis par
la DUR.

Etapes d’avancement des projets, première phase

Date
démarrage
Date saisie projet Date dépôt PC

Idée de faire Phase préalable

en cours en cours
sans suite sans suite

Expertise, faisabilité, premiers contacts CP et autres contacts

33
Etapes d’avancement des projets, deuxième et troisième phases

Date Date Date Date Date


Décision DOC9 DAT10
Dépôt PC PC Conformité
Phase pré opérationnelle Réalisation Livraison

en cours en cours en cours


sans suite sans suite sans suite

Instruction du PC phase de travaux du projet Livraison du programme

4.2.1 Mise en place de la première phase

 Constitution d’une base de données.

Création d’une nouvelle couche dans le SIG qui est saisie { l’échelle de la parcelle
cadastrale ou du tènement (plusieurs parcelles).

Les données attributaires sont saisies { partir d’une table sous Excel, ainsi les
sorties possibles sont sous forme de tableaux ou de cartographies.

La constitution d’une base de données dans cette première phase identifie


le projet par :

 Des identifiants :
 Type de projet. Cet identifiant permet de faire le lien avec les projets
en diffus qui se trouvent dans l’observatoire des projets et des
dynamiques de territoire.
 Identifiant parcelle cadastrale. Cet identifiant permet de faire la
liaison avec la couche des projets en diffus saisie dans le SIG (données
géographiques) et les données alphanumériques saisies dans Excel.

9
DOC : déclaration d’ouverture de chantier
10
DAT : déclaration d’achèvement de travaux

34
 Numéro dossier de permis de construire. Lorsque le permis est
déposé, il obtient un identifiant unique. C’est le dernier champ saisi
dans cette couche. A partir du dépôt de PC on passe dans la deuxième
phase. Cet identifiant permet de faire le lien entre cette première
phase et la deuxième phase.

 Des données géographiques :


 L’adresse du projet. L’adresse principale est saisie, elle permet de
localiser le projet.
 Le Conseil de quartier
 Le quartier de référence.

Ces deux derniers champs permettent de faire le lien avec l’observatoire des projets
et des dynamiques de territoire.

 Des données qui identifient le programme :


 SHON (surface hors œuvre nette), elle donne une indication sur
l’importance d’un projet.
 Superficie : emprise spatiale du projet.
 Programme : la composition du projet. Les valeurs ont été
prédéfinies.
 Rez-de-chaussée : Composition du rez-de-chaussée, pour distinguer
notamment les programmes d’habitat qui accueillent des commerces
en rez-de-chaussée.
 Des données sur le PLU :
 Zonage : Zones du PLU
 Autres prescriptions : Autres zonages comme les périmètres
d’intérêt patrimonial, les emplacements réservés au PLU .... Les
valeurs sont prédéfinies.

35
 Des données sur l’état d’avancement :
 Etat actuel du projet. Ce champ reprend les étapes d’avancement
déterminées dans l’observatoire des projets et des dynamiques de
territoire.
 Des dates : date de saisie du projet, date de démarrage du
projet (passage en phase préalable) et la date de dépôt des Permis de
construire (passage à la phase pré opérationnelle).

 Des données sur les consultations :


 Urbanisme, Habitat, Economie, Règlementaire, Commission
Préalable : connaître qui a été consulté par ce projet.

 Organisation des mises à jour des données

La mise à jour des données doit se faire au moins deux fois par mois (fréquence
des avancements et des arrivées de nouveaux projets).

La mise à jour et la saisie des données sur le SIG peuvent être réalisées par une
seule personne (mise à jour de la table et saisie des nouveaux projets dans le SIG). Une
seule personne ressource a en charge ces projets { la DDU, ce qui limite l’éparpillement
des données, et centralise les informations.

4.2.2 Perspectives de développement de la seconde et troisième phase

 Sélection des indicateurs pertinents à ajouter à la base de données

Les projets en phase pré opérationnelle sont identifiés par :

- Des identifiants : Parcelles cadastrales et le Numéro dossier PC.


- La localisation des projets : Adresse principale du projet.

36
- Le Maitre d’ouvrage
- Les critères sur l’identification de projets : Programme et la SHON.
- Des critères sur l’instruction des PC : Date de dépôt de PC, la décision d’avis
sur les PC, qui peut être favorable, sans suite, défavorable, la date de décision
et l’état actuel (phase préalable).
- Les consultations des projets (urbanisme, commission préalable, habitat,
économie, règlementaire)

Les projets en cours de réalisation et Livraisons sont identifiés par :

- Des identifiants : le numéro de dossier du permis de construire


- La localisation du projet : Adresse principale du projet
- Le maître d’ouvrage
- Les états d’avancement : réalisation ou livraison et des dates clés : Date
Déclaration d’ouverture de chantier (DOC) et date de conformité.

 Sélection des sources et mises à jour des données

La principale source est le logiciel droit de cité et la DUR (Direction de


l’urbanisme règlementaire).

Droit de cité est un logiciel renseignant l’ensemble de l’instruction des permis de


construire et des différentes autorisations liées { l’application du droit des sols. Ce sont
les techniciens de la DUR qui remplissent les données de Villeurbanne dans ce logiciel
(Grand Lyon). Ce logiciel présente l’intérêt de rassembler et centraliser en une seule
source d’informations et ainsi d’en faciliter l’accès { l’information.

Depuis peu, a été mis en place à destination des utilisateurs du logiciel un


requêteur (une licence à la DUR et flottante). Ce requêteur permet de faire des sélections
de données à partir de droit de cité et de les extraire au format word ou excel.

37
 Perspective de développement à venir

Pour la mise { jour des deux dernières phases, l’objectif est d’utiliser la principale
source mise à disposition : droit de cité et de permettre à partir de celle-ci de réaliser
des mises à jour directes et dynamiques des données renseignées, { partir d’un lien
dynamique entre droit de cité et le logiciel SIG.

Il est nécessaire de passer par une phase de développement d’une application.

Les limites de droit de cité, sont la fiabilité des données, certaines données
renseignées ne sont pas { jour, d’autres données, comme la conformité ne sont pas
systématiquement faites après la livraison d’un programme.

Architecture possible de la mise à jour du suivi des projets en diffus


des phases pré opérationnelle, réalisation et livraison.

Sélection des données

Mise à jour automatique

Liaison
DROIT DE CITE dynamique

Source de données
alphanumériques
ARCMAP
Mise à jour
Saisie des données
géographiques
Personnes ressources
DUR (instruction – dépôt PC),
DDU (déclaration d’ouverture de
chantier), Agents de chantier
(Réalisation des travaux jusqu’ la
livraison

38
5. Analyse thématique sur le thème du stationnement handicapé

La réalisation d’un diagnostic sur les places de stationnement handicapé à


Villeurbanne a fait l’objet dans un premier temps, d’une définition de critères d’analyse
pour répondre aux objectifs de ce diagnostic. Puis, de la réalisation d’un diagnostic sur
les places de stationnement handicapé à partir des outils issus du SIG. Et enfin, la
restitution et la diffusion des résultats du diagnostic en vue d’une communication aux
services techniques de la voirie et aux élus.

5.1 Définition des objectifs et des besoins

Une analyse thématique à partir du SIG, sur le thème des places de stationnement
handicapé, vient d’une volonté de recenser dans un premier temps l’existant. Dans un
deuxième temps, de proposer des scénarios de développement en vue de la création de
nouvelles places de stationnement handicapé.

La ville de Villeurbanne s’est lancée comme objectif d’atteindre 2% de places de


stationnement handicapé par rapport au total des places de stationnement sur la
commune. A l’origine de cet objectif, le projet ville handicap qui propose le
développement des places de stationnement sur le moyen long terme.

Pour atteindre cet objectif, il existe deux solutions :

- La création de nouvelles places de stationnement handicapé.


- La diminution du nombre de places de stationnement au total sur
Villeurbanne.

Aujourd’hui, on compte environ 24 000 places de stationnements (tous types)


sur la commune et 292 places de stationnement handicapé sur voirie, soit 1.2% de l’offre
totale (dans ce chiffre il n’est pas pris en compte les places de stationnement handicapé
privées).
39
Actuellement, la ville de Villeurbanne applique pour tout projet de voirie le ratio
d’une place handicapée pour 50 places de stationnement.

La création des places de stationnement à deux origines :

- Soit des particuliers en font la demande.


- Soit des places de stationnement sont créées pour des équipements.

Ce sont les services techniques de la ville de la voirie qui ont en charge de créer
les places de stationnement handicapé dans la commune et qui ont été la principale
source de données pour le recensement des places de stationnement sur la commune.

5.2 Méthodologie : Réalisation d’un diagnostic


5.2.1 Saisie des places de stationnement handicapé dans le SIG et constitution d’une base
de données :

Dans un premier temps, il a fallu saisir les places de stationnement handicapé


dans le SIG, et sélectionner des informations pour construire une base de données.

Chaque place de stationnement est identifiée par :

 Une adresse : Localisation des places de stationnement.


 L’année de création de la place de stationnement
 Le type de place :
 Largeur de la place
 Autres caractéristiques : stationnement en épi, place réservée de
…h… { …h….
 Le conseil de quartier

40
5.2.2 Sélection des critères d’analyse pour réaliser un diagnostic

Pour réaliser un diagnostic sur les places de stationnement handicapé, une


première démarche a constitué à sélectionner des critères pertinents pour construire un
diagnostic sur les places de stationnement handicapé à Villeurbanne.

L’objectif est de faire un état des lieux complet pour chaque critère dans la
commune et ainsi avoir une vision complète du contexte, et de la situation en vue d’un
développement futur du nombre de places.

Le diagnostic a été effectué sur la totalité du territoire de Villeurbanne, hormis le


quartier de La Doua-Feyssine (aucune source de données sur le nombre de places de
stationnement existant).

7 critères ont été définis :

1. Localisation des places de stationnement par conseils de quartiers.


2. Localisation des places de stationnement par rapport au nombre de résidents.
3. Localisation des places de stationnement par rapport aux équipements et
ceux particulièrement qui sont utilisés par des handicapés.
4. Localisation des places de stationnement par rapport aux grandes zones de
commerces et de services.
5. Localisation des places de stationnement par rapport aux grandes zones
d’emplois.
6. Localisation des places de stationnement par rapport aux logements anciens.
7. Localisation des places de stationnement par rapport { l’année de création.

5.2.3 La réalisation du diagnostic

Chaque critère d’analyse a fait l’objet d’analyses statistiques et d’éditions


cartographiques. Les calculs ont été effectués sous le logiciel Excel et les résultats sont
présentés sous forme de graphiques, de cartes et de textes.

41
1. Localisation des places de stationnement par conseils de quartiers.

Aucune cartographie ne localisait les places de stationnement sur la commune


qui étaient recensées sous forme de tableau. La localisation des places permet de savoir
où elles se situent sur la commune (effet de concentration ou relatif équilibre sur le
territoire, de connaître la distribution par quartier).

Deux analyses effectuées :

- Le nombre de places de stationnement handicapé par quartier (rapport en


%)11.
- La densité des places de stationnement par quartier (pour relativiser la
première carte, suivant la superficie des quartiers)12.

2. Localisation des places de stationnement par rapport au nombre de résidents.

L’objectif ici est de mettre en parallèle les zones où la population se concentre


avec le nombre de places de stationnement dans ces zones. Le rapport est pour 1 000
habitants pour faciliter la lecture. Pour effectuer cette analyse, les sources sont les
données de l’INSEE, { partir du nombre d’habitants par IRIS (données 2006)13.

3. Localisation des places de stationnement par rapport aux équipements et


ceux particulièrement qui sont utilisés par des handicapés.

L’objectif est de savoir si les équipements de Villeurbanne sont bien desservis,


notamment ceux utilisés par des handicapés ou s’ils sont isolés.

Pour faire cette analyse, les équipements sont divisés par type. Cette typologie
s’inspire du schéma directeur d’accessibilité du Grand Lyon14 :

- Etablissements spécialisés
- Equipements de santé

11
Annexe : 12. Localisation des places de stationnement handicapé par quartier.
12 2
Annexe : 13. Nombre de places de stationnement handicapé par km
13
Annexe : 14. Nombre de places de stationnement handicapé par habitant.
14
Annexe : 15. Typologie des équipements du schéma directeur d’accessibilité.

42
- Services publics
- Equipements d’enseignement
- Equipements petite enfance
- Equipements culturels
- Equipements sportifs

Cette typologie est complétée par une distinction entre les équipements utilisés
par des handicapés et les autres. C’est { travers un listing des partenaires de ville
handicape qu’a été recensé les équipements utilisés par les handicapés (source : chargé
de mission au handicap).

Ensuite, pour déterminer les équipements proches d’une place de stationnement,


une zone tampon de 50 m est déterminée autour des places de stationnement handicapé
puis une sélection par entités est effectuée pour distinguer les équipements isolés de
ceux desservis. Une zone tampon de 75 m a été choisie pour recenser les équipements
culturels desservis/isolés car ils sont jugés moins importants.

Au niveau de la restitution des résultats, pour chaque type d’équipements, une


analyse complète est effectuée, avec une cartographie, un graphique (nombre
d’équipement isolés/nombre d’équipements desservis) et un listing des équipements
isolés15.

Enfin, une carte de synthèse permet de résumer les résultats précédents en


affichant les équipements isolés (tous les types d’équipements sans distinction) et en
différenciant ceux qui sont utilisés par des handicapés16.

4. Localisation des places de stationnement par rapport aux grandes zones de


commerces et de services.

Localiser le nombre de places de stationnement dans les zones de commerces et


de services importantes et distinguer les zones de commerces et de services qui ne sont
pas desservies par une place de stationnement et celles qui le sont. Les zones de

15
Annexe : 16. Places de stationnement handicapé existantes et équipements spécialisés (carte exemple).
16
Annexe : 17. Carte de synthèse des équipements isolés.

43
commerces et de services correspondent à des carroyages. La source provient du
schéma directeur d’accessibilité du Grand Lyon17.

5. Localisation des places de stationnement par rapport aux grandes zones


d’emplois.

Localiser les zones d’emplois importantes par rapport aux places de


stationnement handicapé et visualiser les zones isolées et desservies. Les zones
d’emplois sont représentées par des carroyages (schéma directeur d’accessibilité du
Grand Lyon).

6. Localisation des places de stationnement par rapport aux logements anciens.

Localiser par rapport à la problématique de l’habitat ancien les places de


stationnement handicapé. Au niveau règlementaire, l’obligation de créer des places de
stationnement dans les programmes de logements reste relativement récente. En
distinguant l’habitat ancien, on peut identifier les zones dépourvues de stationnement.
La source utilisée est les données de l’INSEE (habitat créer avant 1949) recense le
nombre de logements anciens par IRIS (données 2006)18.

7. Localisation des places de stationnement par rapport { l’année de création.

La cartographie des places de stationnement par année de création à peu


d’intérêt, mais l’histogramme par année de création montre une augmentation du
nombre de places à partir des années 2000. Cette carte, en fin de diagnostic permet de la
mettre en perspective par rapport aux objectifs prévus19.

A noter qu’aujourd’hui 19 places de stationnement par année correspondent aux


objectifs chiffrés après ce diagnostic, mais récemment la réglementation au niveau de la
création des places de stationnement handicapé à changer et le coût de celle-ci est
nettement plus élevée. Cette dernière analyse est donc à relativiser.

17
Annexe : 18. Places de stationnement handicapé existantes et commerces et services.
18
Annexe : 19. Places de stationnement handicapé et logements anciens.
19
Annexe : 20. Date de création des places de stationnement handicapé.

44
5.2.4 Les Scénarios de développement

Les scénarios de développement réalisés s’appuient sur des objectifs chiffrés :


nombre de places de stationnements à créer pour atteindre 2%, 3%, 4 % par année et
leur financement suivant les deux prochaines échéances de mandat.

- Scénario 2% soit 188 places :


o Échéance 2014 : 47 places de stationnement par an, soit 188 000
euros par an.
o Échéance 2020 : 19 places de stationnement à réaliser par an soit
76 000 euros par an.

- Scénario 3% soit 428 places :


o Échéance 2014 : 107 places de stationnement par an, soit 428 000
euros par an.
o Échéance 2020 : 43 places de stationnement par an, soit 172 000
euros par an.

- Scénario 4% soit 668 places :


o Échéance 2014 : 167 places de stationnement par an, soit 668 000
euros par an.
o Échéance 2020 : 67 places de stationnement par an, soit 268 000
euros par an.

5.2.5 Diffusion et restitution des résultats

Ce diagnostic a été réalisé pour identifier des objectifs chiffrés. Une présentation
des cartographies, des statistiques et des scénarios de développement ont été présentés
aux élus en charge de la voirie et du handicap et aux services techniques de la voirie de
la ville lors d’une réunion. Suite à cette réunion, l’objectif de créer 20 places de
stationnement par an, pour l’échéance de 2020 et atteindre 2% a été retenu.

45
Pour aider les services techniques à la création de nouvelles places de
stationnement, d’autres cartographies ont été réalisées, localisant les places de
stationnement { l’échelle de chaque quartier, ainsi que la fourniture d’un listing des
équipements isolés. La restitution des documents produits a été rassemblée dans un
serveur accessible aux autres services de la ville, pour faciliter la communication des
données.

46
Conclusion

Les travaux réalisés et les outils développés durant ce stage m’ont permis de
mettre en pratique mes connaissances que j’ai acquises au cours du master, dans un
cadre professionnel, ici, au sein d’une collectivité et d’effectuer les travaux réalisés en
autonomie.

Ce stage a été une première expérience professionnelle dans le domaine de la


géomatique.

Il m’a également permis de voir différents aspects liés au SIG, à travers les
différents travaux que j’ai effectuée, pour la mise en place de fonds de cartes,
l’observatoire des projets et des dynamiques de territoire, l’observatoire des projets
diffus et le diagnostic sur les places de stationnement handicapé à Villeurbanne :

- la production de documents cartographiques comme outil de


communication,
- la mise en place de différents outils simples mêlant différentes ressources,
- la création et l’organisation de données géographiques et
alphanumériques.

Et d’aborder d’autres aspects moins connu comme l’urbanisme et le


fonctionnement d’une collectivité.

Enfin, ce stage dans le milieu du travail, m’a montré qu’un des aspects de la
géomatique est la communication et le travail avec des utilisateurs divers et la nécessité
de traduire leurs demandes et leurs besoins { partir d’outils facilement accessible et
simple d’utilisation.

47
Bibliographie

 Documents d’urbanisme

- Schéma directeur d’accessibilité du Grand Lyon

http://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/Pdf/activites/voirie/accessibilite/
Schema_accessibilite_2010_centre.pdf

- PLU de Villeurbanne et documents associés

http://plu.grandlyon.com/plu.php?select_commune=VILLEURBANNE

 Informations générales sur Villeurbanne

http://www.mairie-villeurbanne.fr/

http://www.insee.fr/

 Documents de la ville de Villeurbanne


(Documents liés aux données et aux ressources techniques)

- Dictionnaire de donnée de la ville


- Document de présentation du requêteur du logiciel Droits de Cité

48
Annexe

1. Fond de plan unicolore : Villeurbanne et ses quartiers (réduction de l’image


réelle)
2. Fond de Plan couleur : Villeurbanne et ses quartiers (réduction de l’image
réelle)
3. Fond de plan unicolore : Quartiers, équipements et lignes fortes de
transports en communs (réduction de l’image réelle)
4. Fond de plan couleur : Quartiers, équipements et lignes fortes de transports
en communs (réduction de l’image réelle)
5. Fond de plan: Villeurbanne, ses quartiers, équipements et lignes fortes de
transports en communs (réduction de l’image
6. Fond de plan: Equipements, lignes fortes de transports en communs,
numérotation des voies et identification des parcelles (réduction de l’image
réelle)
7. Fond de plan: Equipements, lignes fortes de transports en communs,
numérotation des voies (réduction de l’image réelle)
8. Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves : Classification des
projets
9. Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves : Calendrier des
projets
10. Exemple du quartier de la Ferrandière-Maisons Neuves : Typologie des
projets
11. Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves : Avancement des
projets
12. Localisation des places de stationnement handicapé par quartier
13. Nombre de place de stationnement handicapé par km2
14. Nombre de place de stationnement handicapé par habitant
15. Typologie des équipements du schéma directeur d’accessibilité du Grand
Lyon
16. Place de stationnement handicapé existantes et établissements spécialisés
17. Carte de synthèse des équipements isolés
18. Places de stationnement handicapé existantes et commerces et services
49
19. Places de stationnement handicapé et logements anciens
20. Date de création des places de stationnement handicapé

50
1.

51
2.

52
3.

53
4.

54
5.

55
6.

56
7.

57
8. Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves : Classification des projets

58
9. Exemple du quartier de la Ferrandière – Maisons Neuves : Calendrier des projets

59
10.

60
11.

61
12. Localisation des places de stationnement handicapé par quartier 13. Nombre de place de stationnement handicapé par km2

62
14. Nombre de place de stationnement handicapé par habitant

63
15. Typologie des équipements du schéma directeur d’accessibilité du Grand Lyon

64
16. Place de stationnement handicapé existantes et établissements spécialisés 17. Carte de synthèse des équipements isolés

65
18. Places de stationnement handicapé existantes et commerces et services

66
19. Places de stationnement handicapé et logements anciens 20. Date de création des places de stationnement handicapé

67

Vous aimerez peut-être aussi