Vous êtes sur la page 1sur 110

1

Les petites
soumissions de Chloé

Juliette G

Œuvre publiée sous licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

En lecture libre sur Atramenta.net

2
Petit retour en arrière

J’avais rencontré Marie et Corentin, un couple


beaucoup plus libre que le mien ne l’avait été et une
fois invitée chez eux, je faisais la connaissance de
Chloé.
Cette jeune femme m’avait tout de suite plu. Bien
sûr, elle était belle et si ce weekend n’était sensé
n’être qu’une rencontre pour quelques galipettes, il
s’était pourtant passé quelque chose d’indéfinissable
entre Chloé et moi.
La bombe Chloé m’avait vu me comporter en femme
soumise à tous les caprices du couple qui nous
recevait, et en avait éprouvé une grande excitation.
Nous avions ressenti l’une comme l’autre, cette
excitation. Le fait de me sentir soumise et humiliée
sous les yeux de la jeune femme, m’avait excitée
comme jamais. Quant à Chloé, elle n’avait jamais
connu une telle expérience. J’étais la première femme
qu’elle voyait se comporter en soumise. Me voir jouir
d’être humiliée l’avait d’abord étonnée, puis cela
l’avait excitée.
Plus tard, nous comprenions qu’il y avait autre
chose entre nous. Comme une envie de se rapprocher
et d’être seules.
Nous avions donc décidé de partager la chambre
d’amis du couple pour le reste de la nuit. Une petite
nuit passée ensemble, après une journée et une soirée

3
de jouissances épuisantes. Pourtant, au petit jour,
j’apprenais quelques petits jeux à Chloé. Puis, une fois
repues de plaisir, nos échanges et quelques
confidences intimes nous amenèrent à nous sentir
plus proches. C’est donc sans vraiment trop
comprendre pourquoi, que nous tombions d’accord
pour aller plus loin qu’un simple partage sexuel.

Certes, je plaisais beaucoup à Chloé qui à l’époque


se pensait uniquement lesbienne. Et surtout, elle se
sentait bien avec moi, alors qu’elle ne restait jamais
avec une autre femme après l’amour. J’appris un peu
plus tard que certaines des motivations de Chloé
étaient pourtant d’ordre sexuelles. C’était sa curiosité,
et son envie d’être aussi soumise que je l’étais dans
les jeux du sexe, qui tout d’abord avaient poussée
Chloé à désirer mieux me connaitre. Durant cette
courte matinée chez Marie et Corentin, j’avais fait
découvrir certains plaisirs troubles à la jeune femme.
Elle se sentait prête. Elle avait adoré être dominée.
Elle n’avait jamais été attirée par la soumission, et
jamais connu cette impression d’être excitée par une
femme qui la soumettait à quelques fantaisies. Chloé
aimait déjà se sentir dominée, mais était persuadée
qu’elle ne supporterait pas la domination d’une autre
femme que moi. Alors, ma Chloé tenait à ce que je lui
apprenne à devenir la soumise parfaite, sans
comprendre que cela ne s’apprenait pas. On
ressentait ce besoin ou pas.

Je fus donc très étonnée de découvrir que Chloé


avait un tempérament de femme soumise tout en
étant différent du mien. Moi j’étais soumise en amour,
si l’on peut dire. Avec Patrick mon ex-mari oui, on
pouvait le dire. Mais sexuellement et point.
Le besoin de Chloé était autre et allait jusqu’à

4
dépasser le cadre du plaisir sexuel. Avec moi en tous
cas. Dans nos petits jeux, Chloé obéissait à mes
demandes et jouissait de m’obéir.
Elle avait pourtant fini par m’avouer ce qu’elle
ressentait de plus en plus souvent. Des envies de me
satisfaire autres que sexuelles. Des envies, qu’elle ne
se connaissait pas. Comme cuisiner pour moi et me
servir à table, chercher à anticiper mes désirs ou être
toujours attentive à mes besoins. Le comportement de
Chloé m’étouffait un peu mais je gardais mes
impressions pour moi de peur de la décevoir.
De plus, Chloé éprouvait très souvent le besoin de
me sentir contre elle et cela par contre, j’adorais. Ce
qui pour moi, n’avait absolument rien à voir, avec un
besoin de soumission ou de domination.

Depuis, cette première matinée chez Marie et


Corentin, nous vivions une relation de couple plus
calme. Enfin, notre relation restait toujours torride
question sexe, mais de plus en plus souvent nos ébats
étaient parsemés de tendresse et de douceur. La
soumission restait néanmoins présente en filigrane et
nous en parlions parfois.
Nos jeux étaient parfois pimentés par quelques
petites fessées, que j’administrais à Chloé en riant. Il
arrivait que je lui demande de garder ses mains au
dos, pendant que je la mangeais, ou qu’elle me
lèchait.
Et, ce que je préférais entre tout, je tentais de lui
apprendre à être excitée par les mots ou la situation,
plus que par les contacts physiques. C’était délicat et
difficile mais Chloé était attentive à tout faire pour me
satisfaire, et se montrait bonne élève. Rien de bien
dominateur.
La découverte qu’être dominée était excitante. Si
excitante, qu’elle avait tout autant étonnée que

5
comblée ma compagne. Quant à jouir les mains au
dos, sans même que je ne la touche et subir des
orgasmes doux ou violents, uniquement sous mes
mots ou sous ses réponses, cela lui avait été une
véritable révélation. Chloé avait découvert ce qu’elle
avait appelé le Saint Graal de la jouissance. Il lui
arrivait d’avoir des orgasmes quand je le lui
ordonnais. Ou de jouir, de me demander elle-même, ce
qu’elle voulait subir.
Chloé avait joui plus d’une fois, tout simplement en
me suppliant de me servir de notre martinet. Elle
jouissait de s’humilier en paroles, ou d’être traitée
comme une salope soumise, sans qu’aucun contact ne
soit échangé entre nous.

Chloé, longtemps ne parla plus de soumission.


Depuis peu, le sujet était revenu en force et semblait
devenu important pour Chloé. Depuis quelque-temps,
elle se faisait insistante. Son cheval de bataille était
simple. Jamais elle n’avait vu jouir de femmes, comme
Marie et moi, soumises aux hommes. Comme jamais
elle n’avait autant joui qu’avec moi, et ce depuis ce
premier matin chez Marie. J’en doutais un peu sans
toutefois oser l’accuser d’exagération. Cette courte
matinée où j’en avais fait ma petite salope, l’avait
rendue accroc me répétait-elle sans cesse.

Je me souvenais parfaitement de ce jour… Le hic,


étant que je ne me sentais plus capable de
recommencer. J’en arrivais même à me demander
comment j’avais pu oser. Et surtout comment j’avais
réussi à m’imposer comme dominante. Chloé n’avait
jamais été aussi excitée et n’avait jamais autant joui,
me répétait-elle encore et encore. Et elle adorerait
recommencer.

6
L’abcès

Cela fait plus d’un an que Chloé et moi sommes


ensemble. Nous nous voyons une fois par semaine
quand cela nous est possible et passons tous nos
week-ends chez l’une ou chez l’autre. Et jusqu’ici c’est
vraiment parfait.
Mes deux expériences avec des femmes, des
relations uniquement sexuelles avec chacune d’elles
en compagnie de mon mari, se limitaient à une nuit
avec l’une et deux autres avec la seconde. Rien de
plus même si beaucoup de personnes pourraient me
considérer comme libertine.

Cette fois il faut crever l’abcès…

— Tu sais ma belle, tu es têtue à faire peur parfois !


— Et toi t’es trop conne et pas que parfois… Ça fait
un bon moment d’ailleurs. Tu m’emmerdes là. Fous-
moi la paix !
Je déteste quand elle est vulgaire. Elle ne l’est pas
si souvent c’est vrai et je le supporte non sans le lui
faire remarquer gentiment. Sans résultats aucuns.
Mais Chloé en colère se lâche vraiment et je le
découvre aujourd’hui.
— Je te demande pas de me brûler au fer rouge non
plus ! Tu sais ce que je veux et t’avais promis ! Mais
toi, les promesses…

7
— Pour une diplômée es lettres tu parles comme un
livre ma belle…
— Elle t’emmerde ta belle ! Elle cause comme elle
veut ta belle ! Marre d’une connasse qui prend ses
grands airs avec elle… Ta belle.

C’est notre toute première dispute. Elle couve


depuis des jours et a fini par gagner la partie. C’est
venu d’un coup et ça dure depuis plus d’une heure.
Avec des temps morts. Chacune de nous essayant de
convaincre l’autre de ses raisons. Une vraie dispute
de couple. Et je ne sais comment la gérer. Ma toute
première dispute avec Chloé. Une femme… La
première femme avec qui je partage ma vie.
Je ne suis que rarement vulgaire mais j’ai un
caractère de cochon. Soumise certes, mais dans les
jeux de sexe et uniquement avec un homme. Et
l’homme qui peut me faire faire n’importe quoi en
amour peut vivre un enfer dans la vie courante s’il me
contrarie avant d’avoir vérifié qu’il ait de bonnes
raisons de le faire. Dès que je suis hors du lit, la
soumission m’abandonne. Patrick en sait quelque
chose et m’appelait son commando chéri…
Je savais que la jolie Chloé pouvait être très timide
mais uniquement dans certaines occasions. Devant un
cadeau ou une surprise, face à une nouveauté, elle se
transformait en gamine timide. Mais la plupart du
temps on sentait un caractère fort et entier. À croire
que les femmes aimant la soumission se devaient de
compenser. Ce n’était pas mon cas mais Chloé peut-
être éprouvait-t-elle ce besoin ?
Toujours est-il que je suis un peu désemparée. Je ne
sais pas me disputer avec une femme. Cette femme
étant celle avec qui je fais l’amour et qui vit la plupart
du temps avec moi. Et je le découvre d’un coup, cette
dispute est pour moi un véritable casse-tête à gérer.

8
— Tu n’es pas obligée de m’insulter ! On dirait une
adolescente hystérique qui fait un caprice… Et je sais
de quoi je parle tu le sais… Tu…
— En tous cas tu n’es pas prête de lui bouffer la
chatte à l’ado hystérique ! Même qu’elle se tire
l’hystérique ! Et je ne remettrai plus les pieds ici. T’es
vraiment qu’une connasse et je trouverai vite
quelqu’un qui saura me rendre salope !
Elle file vers le couloir et ses gestes comme sa
démarche montrent qu’elle ne joue pas la comédie.
Elle est véritablement en rogne.
— C’est facile non ? C’est très constructif la fuite !
Hop on en termine de l’autre à bon compte… Au
panier la connasse !
Le léger gilet à demi enfilé, elle me tend un doigt
dressé qui montre qu’elle est à court d’arguments.
D’ailleurs elle n’en a aucun et elle le sait. Je suis en
droit de ne pas accepter de me forcer à faire ce que je
n’ai pas envie de faire. Et pourtant j’ai souvenance
d’avoir vraiment adoré faire de Chloé ma salope
soumise, comme on dit. Simplement je n’y arrive plus.
La porte va se refermer sur elle et une boule au
creux du ventre me vient. Une bouffée de peur. Cette
idiote risque de me quitter pour de bon et cela me
fiche la trouille. Et aussi rare que cela arrive, je parle
sans réfléchir.
— C’était juste cela qui t’intéressais… Jouir comme
une salope ! En tous cas rassure-toi, tu en es une belle
de salope… Mais pas celle que tu crois ! Il fallait
partir de suite te trouver une vraie maîtresse
dominatrice sans me roucouler des « Je crois que je
tombe amoureuse de toi » à l’oreille…
Un temps… Yeux noirs braqués sur moi. Silence…

La porte se referme d’un coup. Et aussitôt les


larmes me montent aux yeux. Je pleure. Cela fait des

9
années que je n’ai pas verser une larme. Ce n’est pas
de la tristesse. Nervosité, colère et déception.

10
La gifle

Après un long moment à rester bêtement debout


dans mon salon, je pars vers la salle de bain me
chercher des mouchoirs. Une dernière phrase
vengeresse avant je le sais, de sombrer dans un vrai
chagrin.
— Petite conne va… Elle mériterait des claques…

— Alors t’as qu’à m’en donner au lieu de


pleurnicher comme une idiote !
Elle est derrière moi et je ne l’ai pas entendue venir.
Je n’ose pas me retourner et reste plantée comme une
imbécile.
— Alors ? Elle attend la p’tite conne !
Elle ne semble pas triste du tout. Je suis partagée
entre le soulagement qu’elle soit restée et l’envie de
me venger de sa colère envers moi que je pense
injustifiée. Je n’ai qu’une envie c’est la prendre dans
mes bras. Mais ce n’est pas ce qu’elle attend de moi
loin de là. Et cette idée de la savoir aussi têtue par
moments m’agace. D’un coup mon petit chagrin se
mue en petite colère et sans trop savoir comment j’ai
pu faire cela encore aujourd’hui, je me retourne
vivement et la gifle. Une vraie gifle. Je n’ai rien d’une
faible femme et Chloé ne l’est pas plus que moi. Le
sexe faible ! Quelle foutaise ! La tête de Chloé a bougé
sous la gifle et elle me fixe comme soudainement

11
éberluée et prête à en découdre.
La surprise et certainement la douleur comme la
vexation, lui ont fait oublier ses dernières paroles. Elle
va me rentrer dedans et cette fois se sera peut-être
notre dernière dispute.
Comme la toute première fois avec elle, la toute
première fois que je jouais à la dominatrice de ma
vie… Les mots me viennent…
— File dans le salon. Je te veux à poil ! Tu m’attends
accroupie au milieu de la pièce. Obéis salope !

Ce qui avait beaucoup excité Chloé ce fameux matin


de notre rencontre, c’était que je lui parle crûment.
Elle avait adoré m’entendre parler ainsi et répéter ces
mêmes mots crus. Parler crûment dans les jeux de
sexe est parfois très excitant pour moi. Ça m’excite
énormément et Chloé avait aimé dires et entendre ce
genre de paroles.
Il y a un sacré mélange dans les yeux noirs vrillés
aux miens. Incompréhension, doute, défi, colère et
autre chose… Que je reconnais vite.
— Tu en veux une autre ?
Yeux qui se baissent et la bombe Chloé fait un
rapide demi-tour sans répondre.

Pourvu que la pointe d’excitation que j’ai vu poindre


dans les beaux yeux prenne le pas sur tout le reste.
Pourvu qu’elle ne reparte pas.
Je n’ai pas besoin de douche mais je dois m’occuper
un moment et réfléchir à la suite des événements.
L’eau qui ruisselle sur moi ne me calme pourtant pas.

Je n’ai pas aimé gifler Chloé. J’ai détesté mon geste


sitôt accompli. Patrick le faisait de temps en temps
avec moi. Des tapes un peu sèches sur les joues,
surtout un jeu pour m’exciter. Les fessées par contre

12
étaient vraies. Et j’aimais. Mais gifler est une autre
histoire. Il n’y a rien de plus blessant et c’est une
vraie gifle que Chloé a reçue. Violente. Donnée plus
par soulagement qu’elle soit revenue que par colère
ou envie de soumettre, mais tout de même… Je
regrette cette gifle et culpabilise de l’avoir donnée.
De plus, je déteste me forcer à faire quelque chose
que je n’ai pas envie de faire et je sais que feindre ne
me mène jamais à rien. Il faut que je retrouve mon
excitation de dominante.

La toute première fois, j’avais réussi à maintenir


cette envie de domination toute une matinée ou
presque. J’avais adoré çà. Plus tard, j’avais récidivé à
jouer les dominatrices à la grande joie de ma chérie et
j’en avais toujours été excitée. Pourquoi ce désir
m’avait-t-il quitté une fois Chloé installée avec moi ?
Peut-être que me sentir en couple étiolait mes envies
de domina ? Le respect que j’éprouvais pour ma
compagne étouffait-il ces penchants dominateurs ? Je
n’avais aucune idée de ce qui pouvait avoir éteint mon
désir de satisfaire la nature soumise de Chloé. Mais
surtout, il fallait que cette envie reprenne vie. Et cela
aujourd’hui même !

13
Le balcon

Elle est nue et accroupie au centre de la pièce. Les


mains sur les cuisses. Elle ne me regarde pas et fixe le
sol. Je devrais être excitée et je ne suis qu’attendrie.
Chloé a ravalé sa fierté et m’a obéi. Ce n’est pas ma
tendresse qui la fait rester.
— Mains dans le dos !
J’ai lâché la phrase en marchant vers elle. Debout
face à Chloé, ma main empoigne les mèches de jais
sans douceur.
— Tu sais ce que je veux salope !
J’ai joui aussitôt la bouche de ma chérie sur ma
fente alors que je pensais encore à la gifle que je
venais de lui administrer. L’expression « Mettre de
l’ordre dans ses pensées » est bien choisie en ce
moment même. Je suis totalement perdue. Je me suis
émue de la voir rester et être obéissante sans en
éprouver d’excitation. Et pourtant, cette excitation
m’a bouleversée à peine la langue de Chloé sur mon
petit bouton.
— Continue…
Le visage de ma compagne s’était éloigné de mon
sexe et Chloé obéit encore et se rapproche de mon
pubis lisse.
Sa langue s’active sur mon clitoris et je me laisse
aller au nouveau plaisir qui cette fois monte lentement
en me chauffant le ventre. Un long moment je la laisse

14
faire puis ma main pèse sur les cheveux devenus plus
longs. J’ai le temps de penser que je la trouvais plus
jolie avec les cheveux courts. Chloé n’avait rien voulu
savoir. Elle ne veut toujours rien entendre et garde
ses cheveux longs.
— Mon petit trou…
Chloé obtempère et je sens sa langue sur mon anus.
Ses mains passées derrière moi m’ouvrent les fesses
et ses longs doigts écartèlent les deux globes et me
pincent un peu durement. Sa langue lèche et pousse
pour entrer en moi et s’en est trop pour que je puisse
me retenir.
— Lèche… Woaa… Je vais jouir…
Le second orgasme est plus violent et je m’agrippe
aux cheveux noirs des deux mains. Sans le vouloir, j’ai
tiré assez fort sur une mèche noire et une légère
plainte de douleur fuse sans que Chloé n’arrête de me
lécher l’anus.
J’ai repris mon souffle debout, les mains sur la tête
de ma chérie. L’excitation passée, je me trouve un peu
ridicule. Pas Chloé apparemment qui me regarde en
silence comme attendant d’autres ordres.
Je ne sais pas quoi dire… Et pourtant il faut crever
l’abcès. Si je n’ai pas compris ce qui m’arrivait en
jouissant la première fois, je sais que je ne me suis
forcée qu’en très court instant. Jusqu’au moment où
sa bouche était sur moi. Ensuite j’ai aimé me servir de
Chloé comme d’une poupée sexuelle.
— Tu vas me préparer un verre. Jurançon… Je serai
sur le balcon.

Je n’aime pas parler de terrasse. Cela fait


prétentieux. C’est un grand balcon où l’on peut poser
une petite table et des chaises pliantes. Le tout en
bois et plutôt joli. Et aux beaux jours, c’est assez
agréable d’y rester un moment. Ou de boire un verre

15
en lisant. J’ai enfilé un léger peignoir en coton et
attends tranquillement mon verre. Je n’avais pas envie
de boire mais il me fallait une raison pour continuer le
jeu.
Chloé dépose des verres sur la table et m’embrasse
gentiment dans le coup en murmurant…
— J’ai vraiment été conne… Excuse-moi…
Elle est gentille de l’avouer. Mais si madame peut
être chiante, elle n’a rien vu en ce qui me concerne. Je
n’éprouve aucune envie de me venger mais le petit
numéro de tout à l’heure n’est en rien représentatif
d’une salope soumise. Si la dispute doit recommencer
et bien allons-y gaiement. Ou alors tout se passera
bien…
— Je t’ai dit de me servir un verre et non de t’en
servir un également. Je ne t’ai pas dit de te rhabiller
et encore moins de t’asseoir avec moi.
De nouveau, du doute et de la colère dans les yeux
noirs. Je l’ai blessée et elle ne s’attendait pas à ça. Ma
Chloé est vexée et je n’aime pas la voir ainsi. C’est la
première fois où je suis méchante avec elle. Je
m’expliquerai et m’excuserai plus tard. Je ne reviens
pas sur son bisou et ses excuses bidon parce que çà,
j’ai adoré.
— Maintenant que c’est fait… Tu peux rester. Mais
si tu restes avec moi, c’est à poil. Ou tu peux aller
boire ton verre au salon. Et si tu restes… Tu te
branles en me regardant. Sans jouir. Tu dois
apprendre à contrôler tes orgasmes. C’est moi qui te
dirai de jouir… Ou pas !
Elle a les larmes aux yeux et moi une boule dans la
gorge. J’ai longtemps appris à m’intéresser à la
psychologie humaine. Je connais un peu…
Et comme dirait ce cher Coluche… Si j’ai bien tout
lu Freud…
Soit ma Chloé va se draper dans sa dignité offensée

16
et ira boire son verre, seule sans toutefois me quitter
cette fois. Elle s’est calmée et s’est excusée. Elle ne
pleurera pas mais sera un peu tristounette en
comprenant que j’ai eu peur et me venge de son
comportement comme une idiote.
Soit Madame se braque et m’obéit pour conserver
sa dignité blessée. En clair, elle relève le défi qu’elle-
même s’est imposé.
J’opte pour la seconde option…
— C’est chez toi… Si tous tes voisins voient que t’es
une salope qui vit avec une autre salope c’est pas mon
problème.
Le léger pull blanc s’est relevé et est allé choir sur
le carrelage du balcon. Je n’arrive pas à m’habituer
aux seins superbes de cette femme. Je les redécouvre
chaque fois que je les vois. Fermes et dressés. Ronds
et pleins. Un rêve.
Les jeans mi cuisses, Chloé se relève pour les
enlever complètement. Pas de sous-vêtements. Elle
aussi entretient son pubis sans la moindre pilosité.
— Ne me parle plus ainsi ! Ne me parle que si je te
le demande… Ou tu files boire seule. Et… Assises, on
nous voit uniquement jusqu’aux épaules… Sauf si le
voisin d’à côté se prend d’envie d’un bol d’air sur son
balcon. Ce voisin s’appelle Fabien et j’ai eu une
aventure avec lui trois mois avant… Toi. Donc il sait
que je peut-être une belle salope.
Chloé a le visage pivoine mais n’a pas pipé mot Elle
s’acharne à se dégager du vêtement et si madame
semble bien énervée, elle tente de faire bonne
contenance. Les jeans ont rejoint le pull.
— Tu vas te lever.
— On va me voir…
— Peut-être. Ou peut-être pas. Debout face à moi.
Et elle le fait… Les yeux dans les miens.
— Écarte tes cuisses et branle-toi !

17
Ma compagne n’a pas répondu et mes mots lâchés,
je baisse vite le regard pour ne rien manquer du
spectacle que je mets moi-même en scène. Je lâche un
« Écarte-toi plus » et encore Chloé m’obéit. J’avale ma
gorgée de vin en la regardant se doigter doucement.
Son sexe est à peine humide et quand je regarde ses
yeux, je ne lis qu’une pointe de défi, et aucune
excitation. Sa respiration est encore trop calme, signe
qu’elle n’est pas excitée. Pas encore…
— Tu m’excites salope…
Je l’ai dit en levant une jambe et en allant poser
mon pied sur une chaise libre. Bien plus écartée que
Chloé, peignoir ouvert, mes doigts trouvent ce qu’ils
cherchent. Chloé a les yeux sur mon sexe. J’ai mouillé
à peine les cuisses ouvertes et mes doigts glissent en
moi.
— N’oublie pas… Je… T’interdis de jouir !
J’ai eu du mal à parler d’un trait car la situation
m’excite vraiment et le jeu n’en est plus un.
— M’mm… Tu m’excites ma…
L’orgasme me coupe la parole et je jouis sans
resserrer les jambes, laissant un petit jet asperger
mes cuisses et la chaise.
Chloé n’a rien manqué de ma jouissance et enfin sa
respiration de s’accélère.
— Laisse-moi jouir… S’il te plaît Jul…
Sa voix est voilée. Légèrement rauque. Chloé a
oublié qu’elle expose son dos nu comme les
mouvements de son bras droit aux éventuels voisins
curieux. Je suis à peine remise de la vague de plaisir
qui m’a bousculée et mon envie est satisfaite. Et c’est
tant mieux. Il m’est plus facile de résister à la
touchante demande de ma compagne.
— Assieds-toi.
Chloé pique un fard quand je la ramène à sa réalité
de voisine à poil sur son balcon. Chloé à une

18
démarche de reine lente et lascive et tous ses gestes
sont emprunts de calme quand elle ne se transforme
pas en pitbull sous ses petits coups de colère. Cette
fois, elle s’est assise dans un mouvement subitement
paniqué.
— Peut être que je te laisserai jouir… Mais avant, je
veux une jolie flaque sur le carrelage. Pour l’instant,
tu te branles en me regardant et tu te tais. Et tu ne
jouis surtout pas. Tu m’obéis ou… Tu n’auras plus
l’occasion de le faire de sitôt.
J’avais failli dire que s’en serait terminé de nos jeux,
ce qui aurait été une grave erreur vu le contexte de
notre situation présente, comme certainement un
mensonge.

J’ai expédié mon verre de vin. Les yeux dans les


yeux de Chloé ou fixés sur sa chatte trempée et
dégoulinante. Elle n’a pas dit un mot depuis mon
ordre. De toute façon, elle n’aurait pas pu parler
beaucoup. Gémissements, halètements et soupirs.
Soupirs de frustration surtout, quand ses doigts
contractés quittent sa chatte pour qu’elle ne
succombe pas. Et c’est arrivé très souvent… Un petit
quart d’heure peut être très long. Surtout dans
certaines activités.
— C’est parfait… Tu nous as fait une jolie flaque…
Tu es une vraie petite salope obéissante.
— Oui Jul.
Je me lève en rajustant mon peignoir. Il me faut me
reculer car je sais parfaitement ce qui va se passer.
— Tu es une petite pute ma chérie. Dis-le !
— Oui Jul… je suis ta pute obéissante…
C’est étrange. Je n’arrive pas l’appeler grande
salope. C’est laid et sous-entend une quantité. Alors
que petite, qui lui aussi détaille une quantité me
paraît plus adapté. Plus mignon en fait. Comme

19
« petite » qui ajouté à « pute » atténue la vulgarité du
mot. Enfin c’est mon avis. Il va falloir m’habituer mais
des petites salopes de cents quatre-vingt-deux
centimètres pour l’une et cent soixante-dix-huit pour
l’autre… Mais bon, je reste la plus grande salope des
deux.
— Ne bouge plus tes doigts… De chaque côté de ta
chatte et tu l’écartes. Tu restes comme çà, ta petite
chatte ouverte mais sans te pénétrer.
Tout est fait sans un mot, elle a vraiment envie
d’obéir et c’est un besoin puissant. Peut-être plus fort,
que mes propres envies d’être aussi soumise parfois.
— Tu aimes t’exhiber petite salope ! Dommage qu’il
n’y ait que moi non ? Si je t’ordonnais de t’exhiber
devant quelqu’un ? Tu obéirais ?
— Je… Je ne sais pas…
— Demande moi de jouir petite salope. Supplie-moi
de te laisser jouir…
— Je t’en prie Jul fais-moi jouir…
Je me sens mouiller. Pourquoi ai-je mis autant de
temps à jouer le jeu avec elle ?
— Non ! Mieux que çà et en me regardant droit
dans les yeux… Montre-moi comme tu es soumise
petite salope. Tu recommences… Je t’en supplie
Juliette chérie, fait moi jouir comme une salope s’il te
plaît.
— Je t’en supplie Juliette chérie, fait moi jouir
comme une salope s’il te plaît.
— Tu aimerais que les voisins t’entendent Chloé
chérie ?
— Non !
— M’mm… Je crois que tu mens… Tu n’es qu’une
petite cochonne… Allez ! Fais-moi une jolie fontaine !
Tu peux jouir salope… Obéis !
Ma phrase n’était pas terminée que Chloé
aspergeait la chaise où je me trouvais un instant

20
auparavant en longs jets puissants. Les trois premiers
sont montés assez hauts pour inonder le mur. Les
autres, affaiblis, ont mouillé la chaise et le sol. J’en ai
compté six.

Elle est effondrée sur sa chaise, tête en arrière et


yeux fermés. Chaque fois, jouir ainsi la laisse un
moment sans forces. Mais qui veut jouer les soumises
doit en assumer les règles.
— Tu as dix minutes et tu me nettoies le balcon.
Ensuite tu nous prépares quelque chose à grignoter.
J’ai faim. Tu restes à poil et pas de douche. Je vais
m’allonger sur le canapé pour lire un peu le temps
que tout soit prêt.

21
Petites recherches sur la soumission

Chloé s’est excusée et excusée encore, me picorant


la joue et les lèvres de baisers, bien après que j’ai
éteins la lumière de chevet. Elle explique qu’elle
serait très déçue mais si je n’aimais pas la rendre
heureuse ainsi, nous arrêterions ce jeu…
— Laisse-moi dormir ma belle… Je suis crevée…
Un gros soupir et Chloé cesse ses baisers et se colle
contre mon dos. Elle est chaude et son bras sur moi
me serre contre elle. Je la sais insatisfaite et
impatiente d’en savoir plus sur ma décision mais elle
ne dit plus un mot. Je laisse passer un moment.
— Demain tu ne porteras rien sous une robe… La
rouge à boutons. Et je veux tes fesses de salope
godées avec un bijou. Le saphir… Je ne sais pas quand
mais je te textoterai de te caresser. Tu obéiras quel
que soit l’endroit où le moment. Débrouille-toi !
Ensuite tu me raconteras tout au téléphone.
Elle aussi laisse passer un moment. Ou alors… Elle
s’endort si vite parfois après nos ébats. Elle a joui
deux fois sous mes doigts et ma bouche il y a peu…
Dort-elle déjà ?
— Oui maîtresse Juliette… J’obéirai !
Elle bouge en riant de sa réplique et m’oblige à me
tourner vers elle pour m’embrasser sur la bouche.
Puis c’est un nouveau soupir quand elle se niche à
nouveau contre moi. Soupir d’aise, madame est

22
heureuse. Et encore je me pose des questions sur la
soumission, ses bourreaux et ses victimes.
— Petite conne va…
— Oui maîtresse Juliette…

En nous voyant vivre et connaissant notre relation


un peu spéciale, beaucoup diraient que Chloé
progresse vite dans son rôle de femme soumise. C’est
faux. Je l’ai très vite compris. Au lendemain de l’une
de nos petites séances. Il en va certainement de même
pour les hommes mais c’est un autre débat. Dans
notre couple, celle qui choisit le chemin de la
soumission doit être traitée comme elle l’entend. Ou
comme elle le mérite. En soumise. C’est aussi simple
que ça. Celle qui progresse dans son rôle n’est pas
Chloé. C’est moi.

Depuis une quinzaine de jours, il m’arrive de


rentrer avec l’envie de faire plaisir à ma chérie. Et
elle ne se fait pas prier pour me laisser faire.
Bâillonnée et mains attachées, elle me laisse faire ce
que je veux d’elle. Habillée par mes soins avec ou sans
culotte, obéissante à mes texto qui la font se caresser
quand et où je le décide, elle me laisse faire.
Je lui demande de s’occuper de moi quand l’envie
m’en prend. Elle me fait jouir de la bouche ou des
doigts tout en jouissant elle-même si je la laisse faire
ou s’abstenant si je le lui interdis. Chloé me laisse
faire d’elle tout ce que je veux et j’avoue que ça me
plait beaucoup.
Nous faisons moins souvent l’amour, bousculées par
des orgasmes plus nombreux dans nos jeux sexuels.
Alors tant pis pour la douceur et la tendresse dans ces
moments nouveaux. J’adore faire jouir Chloé.

Je suis rentrée chez moi plus tôt que prévu, fatiguée

23
de ma nuit de service. Je suis seule et m’ennuie un
peu, quand l’idée me vient de chercher des
témoignages de celles et ceux qui jouent aux mêmes
jeux que nous. Je découvre un forum. Et surtout je
découvre un homme qui parle de ces genres de
relations. Il est marié et sa femme et lui sont des
adeptes de ces jeux de soumissions. Je suis
attentivement les réponses qu’il donne aux uns et aux
autres sur le forum et c’est une révélation. Je n’ai rien
compris au rôle de « maîtresse ».
D’autres lectures de textes, d’autres témoignages et
leçons plus tard, je comprends mieux cette façon de
vivre. Presque un mode de vie pour certains. Ce que je
retire de mes lectures est très simple. Quand on a la
chance de vivre avec une soumise. Il faut en profiter.
Ce que je ne fais pas. Bien sûr, d’une certaine
manière, je jouis de nos rapports. Mais ma
préoccupation première reste de satisfaire Chloé. Et
apparemment, je me trompe. Le ou la soumise jouit de
l’être. Le maître ou la maîtresse doit faire de même et
jouir d’avoir quelqu’un pour le satisfaire. Jusqu’ici
c’est de rendre heureuse Chloé dont j’avais envie.
L’exciter et lui donner du plaisir étaient mes priorités.
Même si j’en retirais, toutes les satisfactions qui en
découlaient. Pourtant, les témoignages de celles et
ceux qui pratiquent, expliquent le contraire. Mon
plaisir doit être ma seule préoccupation. Une véritable
soumise s’en rendra compte et s’épanouira beaucoup
plus en le satisfaisant.
Je suis restée dans des récits de soumission dite
« soft » Le sadomasochisme est une toute autre
affaire, qui ne m’intéresse absolument pas. Il me reste
une petite chose à vérifier…

Patrick est étonné par ma question. Après toutes


ces années mon ex-mari est surpris que je ne

24
comprenne que maintenant. Il insiste toutefois sur le
fait qu’une balance doit exister. Les deux doivent
retirer du bénéfice de cette relation. Mais oui, le plus
souvent il se servait de moi sans se préoccuper de
mon plaisir. Et moi je jouissais de lui être soumise.
C’est d’être sa petite salope et de lui obéir qui
m’excitait autant dit-il. Mais ça, je l’avais compris.
Lui, la plupart du temps, ne s’occupait qu’à savourer
le plaisir de faire ce qu’il voulait de moi. Jouissant
pleinement de ce que je lui faisais. Ou de ce qu’il me
faisait faire. Sans se préoccuper de ce que je
ressentais. Et il ajoute en riant…
— Tu verras c’est vraiment le top et n’hésite pas à
innover et à pousser Chloé plus loin.

25
Le pied !

Chloé est rentrée et je n’ai pas de bisou, signe chez


elle de préoccupation, d’agacement, d’énervement ou
de mauvaise journée.
— Je suis claquée. Je file sous la douche…
Mon analyse est donc bonne. Mais je tiens à
clarifier mes doutes sur nos rôles respectifs. Et c’est
le bon moment. Ma compagne est très loin de son
envie de jouer les soumises. Autant en profiter quitte
à lui expliquer mes raisons, si ma tentative part en
sucette.
— Moi aussi je suis épuisée… J’ai passé la nuit à
bosser et ma journée debout à aller et venir. Je ne
sens plus mes pieds.
— Ouais ben en parlant de pieds, t’adores peut-être
ton taf mais tu devrais le lever un peu le pied des
fois… Si tu veux après je prépare rapido une salade,
on se couche et on se fait un DVD de SF.
J’ai volé l’idée sur ce forum. Je n’ai pas mal aux
pieds, mais c’est parait-il une façon de se servir de la
soumission de l’autre. C’est avilissant et humiliant
pour l’un de lécher les pieds de l’autre. Et bien sûr,
une joie pour la ou le soumis. L’expression « être à ses
pieds » prend tout son sens donc…
— Tu me ferais un massage ? J’aimerai bien un
massage…
Chloé reste un instant à me regarder puis s’avance

26
sans pouvoir cacher un air un brin renfrogné.
— Ben… Je n’ai jamais massé de pieds moi.
— Tu pourrais essayer. Allez ma belle. Viens me
masser les pieds s’il te plait. Viens là !
— Ok miss, tu m’diras si ça te fait du bien.

Chloé est agenouillée contre le canapé où je suis


allongée, me regardant sans trop savoir que faire. Je
lui tends mon pied droit, écartant un peu les jambes
pour me mettre à l’aise. D’où elle se tient, elle peut
voir mon entre-jambes et le string rouge en nylon
transparent que je porte. Mais elle ne regarde que
mon pied et fini par le prendre, l’attirant vers elle et
m’écartant un peu plus les jambes.
— Tu me dis si je m’y prends bien ma chérie…
— Oui ma belle… Je te dis…
C’est agréable sans plus. Ses mains enveloppent
mon pied et le caresse doucement. Chloé me
racontant sa « foutue journée de merde » en
s’occupant de me masser. Elle est adorable et n’a rien
compris à la situation. Elle fait passer sa chérie avant
elle et lui fait un massage des pieds pour lui faire
plaisir, alors qu’elle-même est fourbue. Point final.
C’est à moi de l’éveiller à ce que je cherche à faire.
Parler un plus sèchement d’abord, d’une voix un peu
plus autoritaire et sans fioritures. Ensuite accentuer
mon autorité, être plus crue dans mes mots. Jusqu’à
ce qu’elle se rende compte. Je verriai bien comment
les choses tournent. Je lui tends l’autre pied, tout en
lui disant qu’elle masse très bien.
— C’est bon mais j’aimerai plus fort… Et les orteils
aussi. Chaque orteil avec tes doigts…
— Dac ! Et si Je fais ça bien tu me dis et je change
de taf…
— Applique-toi ! Et dis-moi ce que ça te fait de me
masser les pieds.

27
Elle a une hésitation et ses doigts massent mes
orteils. C’est maintenant vraiment agréable.
— Tu sais tant que tu aimes ce que je fais… Mais
c’est rigolo et ça me détend de te masser. Je vais te
masser les deux pieds en même temps. Donne
l’autre…
— C’est très bon oui. Continue…
Chloé regarde ses mains sur moi, s’applique en
disant qu’elle aimerait bien que je le lui fasse après.
Brusquement elle me chatouille les plantes de pieds et
mon mouvement brusque la fait rire.
— Arrête je déteste ça !
— Je sais ma chérie… C’était trop tentant !

Ma compagne masse orteil par orteil des doigts de


ses deux mains, expliquant que c’est marrant et plutôt
agréable à faire. Elle est devenue plus appliquée et
semble aimer me masser.
— Déshabille-toi et continue ton massage.
Chloé lève les yeux vers moi et reste un instant sans
un mot mais sans cesser le mouvement de ses doigts.
Puis elle a un de ses sourires timides qui me font
fondre.
— Tu veux un autre genre de massage toi non ?
Maintenant je dois la mettre face à la situation. Elle
va comprendre qu’elle masse les pieds de sa
« Maîtresse » comme une bonne petite soumise
obéissante. L’éveiller à ce qu’elle doit faire mais sans
trop forcer les choses. Cela doit être le plus naturel
possible.
— Non juste mes pieds. Tu continues mais je te
veux nue. Dépêche-toi et reprends ton massage. C’est
très bon. Allez !
Nouveau sourire timide quand elle me lâche et se
relève en disant « Tes désirs sont des ordres ». Elle
fait passer sa robe par-dessus sa tête et ses mains

28
passent dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge
noir. Ses seins libérés en jaillissent presque et je sens
une petite chaleur me prendre le ventre. Puis ses
mains glissent sur ses hanches et descendent une jolie
culotte également noire. Jambes qui se lèvent tour à
tour et culotte sur le parquet avec le reste de ses
vêtements.
Une fois nue, Chloé reprend sa position agenouillée
en lâchant un « Voilà madame » ironique. Mais la
timidité est toujours présente dans le sourire. Elle n’y
est pas encore mais elle se pose des questions.
— M’mm… Tu me fais du bien et j’aime te voir
nue… Continue !
Chloé reprend mes pieds sans un mot. Et un silence
s’installe.
Elle ne sait plus vraiment comment réagir. Je ne dis
« À poil » que quand elle est ma « Salope » mais là j’ai
dit « Nue ». J’ai demandé sans ordonner, le ton
employé n’était pas autoritaire. Juste un peu sec. Ou
plutôt détaché. C’est un jeu parait-il où il y a des
règles, des codes. Chloé doit se demander ce que je
veux vraiment. Elle était prête à me donner du plaisir
en me caressant. Je veux qu’elle me masse nue mais…
Juste les pieds.
— En tous cas j’aime bien le faire. Te masser les
pieds je veux dire.
C’est une tentative pour briser le silence un peu
étrange qui s’est installé.
— Tu masses très bien. J’aime beaucoup… Avec tes
seins ça doit être très bon…
Pas d’ordre. Pas de mots crus. Pas de « Salope ou
petite pute ». Une simple demande. Une très étrange
demande peut-être, mais rien de plus. Elle répond
sans me regarder.
— Avec mes seins… Comment çà avec mes seins. Tu
veux quoi Jul ?

29
Les yeux noirs sont emplis de curiosité et d’une
légère incompréhension.
— Tu places mon pied entre tes seins et tu les
resserres contre lui. Et tu bouges le torse pour les
masser. Puis l’autre pied… Et pourquoi pas les deux
entre tes seins ensuite. Je sais que tu ne l’as jamais
fait. Comme avec un sexe d’homme en fait. Oui je sais
que tu ne l’as jamais fait non plus… Allez s’il te plaît…
Regarder mes pieds entre ses seins superbes est du
coup très excitant. Tout comme son massage l’est.
Chloé reste les yeux baissés et s’occupe de moi un
long moment. Regarder ses seins qu’elle écrase l’un
contre l’autre pour masser mes pieds m’excite
vraiment beaucoup maintenant. Je me sens mouiller.
Chloé me demande doucement si j’aime et je lui
réponds que j’adore. Puis je glisse mes mains sous
mes fesses et descend mon string que je laisse tendu à
se rompre sur mes cuisses un peu écartées. Elle ne
pourra pas s’empêcher de regarder. Il est trempé.
Ce n’était pas prévu du tout mais c’est parfait. Un
string de nylon transparent et mouillé la rend folle.

C’est d’une toute petite voix voilée qu’elle finit par


me parler à nouveau.
— En tous cas il a l’air de te plaire mon massage…
J’attends un peu avant de répondre. Les pieds
emprisonnés par sa poitrine j’écarte mes cuisses au
mieux sans que le string ne se tende plus encore. Un
geste lent et prudent pour ne pas lui faire mal.
— À quoi tu vois ça ma belle ?
Un temps. De nouveau elle répond presque à voix
basse.
— Ton string…
— Qu’est-ce qu’il a mon string ?
Ses yeux dans les miens, elle parait si timide que
j’ai envie de tout arrêter pour l’embrasser.

30
— Il est tout mouillé…
— Et à quoi d’autre tu vois que ça me plait…
— Toi aussi… Tu es mouillée…
— Qu’est-ce qui est mouillé ?
— Ta chatte… Tu coules… Tu veux ?
Je m’étire longuement. Pas pour jouer un jeu mais
parce que j’en ai très envie. Et je vais faire
exactement ce dont j’ai envie sans m’occuper de ma
chérie. Évidemment j’aimerai qu’elle me mange mais
j’ai tout le temps.
— Qu’est-ce que je veux ma belle ?
— Tu veux que je te lèche… J’en ai envie tu sais moi
aussi…
Je me dégage doucement de la douce prison de ses
seins et elle me laisse faire. Je lui demande de me
débarrasser de mon string et mes jambes s’ouvrent
complètement. Je sens que je coule, elle a une très
bonne vue ma soumise.
— Oui tu vas me lécher ma belle… Mais les pieds !
Je veux ta langue sur mes pieds, sur mes orteils… J’ai
vraiment envie de çà.
Elle est immobile, j’ai les yeux fermés mais je
suppose qu’elle a les siens braqués sur mon sexe
ouvert par le plaisir. Je résiste à l’envie d’ouvrir les
yeux. Le temps semble long avant qu’enfin elle lâche
un simple « D’accord si c’est ça que tu veux », si bas
que je l’entends à peine.

La bouche de Chloé est sur moi. Je sens une main


sur mon pied gauche et ses lèvres et sa langue qui me
caressent. C’est très agréable. C’est très excitant
l’obéissance de l’autre sans être obligée d’en rajouter
à l’aide de fausses insultes sensées faire passer sa
compagne pour une salope. C’est excitant aussi d’être
traitée comme telle même si ce n’est qu’un jeu. Pour
être sûre que Chloé comprenne son rôle, uniquement

31
pour qu’il n’y ait plus le moindre doute, je me laisse
aller dans un souffle.
— Lèche et suce mes orteils ma chérie ! Lèche-moi
bien. Applique-toi… Un par un… Tu es une salope très
obéissante… Encore ta bouche…
Et je me laisse aller au plaisir de ses caresses tout
en parlant. Je n’ai jamais eu d’orgasme alors qu’on me
léchait les pieds même si Patrick le faisait de temps en
temps. Pourquoi ne pas essayer ? Peut-être que…
Chloé ne dit plus rien, la bouche occupée à me
satisfaire. Le temps passe et je me fiche de savoir ce
qu’elle éprouve. Moi j’aime. Parler et lui dire ce que je
ressens où ce que je veux pendant qu’elle suce mes
doigts de pieds est très excitant. Et je me sens proche
de l’orgasme.
— Tu es adorable ma chérie… Tu m’excites quand
tu es soumise comme çà… Ce qui m’excite le plus
s’est de me concentrer sur moi. Rien que moi ! Tu n’es
là que pour moi. Pour mon plaisir… Tu comprends ma
chérie… Regarde ma chatte en me léchant ma belle…
Je mouille ? Dis-le que je mouille…
— Tu mouilles.
— Tu me fais mouiller… Et toi ? Tu mouilles ma
chérie ?
— Oui.
— Tu peux les mordiller doucement… Tu me
lécheras les pieds souvent maintenant et je te le ferai
aussi… Si tu es obéissante… Ça m’excite que tu me
lèches tu sais…
Parler m’excite mais j’attends également des
réponses à mes questions. Chloé parle elle aussi, ses
paroles sont preuves qu’elle est très excitée. Elle dit
qu’elle mouille plus que moi, qu’elle a envie de ma
chatte, envie de me la lécher. Chloé dit qu’elle aime
sucer et lécher mes pieds comme une salope soumise.
Elle insiste plusieurs fois sur les mots, salope et

32
soumise, sans que je ne lui demande rien. L’un de mes
pieds joue avec son visage tandis qu’elle lèche l’autre.
Caressant ses joues, son front, passant dans ses
cheveux, doucement, les laissant glisser sur ma peau.
— Ta langue… Entre les orteils… Lèche bien ma
petite soumise ! Tu vas me faire jouir ma belle. Tu
aimes m’obéir ? Dit le moi s’il te plaît… Dit-moi que
m’obéir te fais mouiller… Que ta petite chatte aime
m’obéir…
Chloé, cesse ses caresses buccales et respiration
hachée me répond. Elle dit qu’elle est trempée de me
lécher, que sucer mes pieds l’excite, que voir ma
chatte aussi mouillée la rend folle, qu’elle la
mangerait, la boufferait, si je le lui demandais. Elle dit
qu’elle aimerait jouir, qu’elle aimerait que je l’autorise
à jouir, qu’elle m’obéira et fera tout ce que je veux si
je la laisse jouir. Qu’elle aime m’obéir, qu’elle est ma
salope et qu’elle adore l’être. Que je peux lui
demander n’importe quoi, qu’elle le fera…
Chloé fixe ses beaux yeux sombres dans les miens
quand je le lui demande. Je veux qu’elle ne me quitte
pas des yeux. Je veux qu’elle me regarde jouir
pendant qu’elle me répète tout ce qu’elle vient de
dire.
— Répète-moi tout ça Chloé…
Je jouis en écoutant Chloé recommencer à avouer
ce qu’elle éprouve. J’ai joui sans que mes doigts ne me
touchent. Ce sont ses mots qui m’ont excitée. Bien
plus que ses caresses, même si j’ai vraiment beaucoup
aimé.

Je me caresse doucement tandis qu’elle suce mes


orteils. Chloé dit qu’elle aime que je la regarde, me
demande une nouvelle fois de la laisser jouir et dit
qu’elle m’obéira en tout. Mes doigts titillent mon
clitoris, le quittent pour ouvrir mon sexe trempé.

33
— Dis-moi si ça t’excite ce que tu vois !
Chloé dit que je coule encore, que mon petit trou
est plein de mouille. Elle dit qu’elle aimerait le lécher.
Qu’elle a envie de coller sa bouche sur moi, de tout
prendre avec sa langue.
— Va sur mes pieds ma belle… Ta chatte sur mes
pieds… Sers-toi de mes pieds pour te faire jouir… J’ai
envie de mes pieds sur ta chatte, mes doigts de pieds
dans ta chatte… Allez !
Chloé se lève et m’enjambe pour s’accroupir sur
mes pieds. Et aussitôt elle se frotte sur eux ondulant
du bassin. Ses seins bougent dans le mouvement et je
me pénètre en les regardant.
— Doucement ma chérie… Ne te blesse pas… Je
veux tous mes orteils mouillés de toi. Tu pourras jouir
quand tous mes orteils seront mouillés…
C’est une vraie découverte pour elle comme pour
moi. C’est très excitant de voir mes orteils disparaitre
dans le sexe de ma compagne. Chloé soupire très fort
en se mordant les lèvres et je l’envie aussitôt. Je le
ferai ce soir même. Ses pieds seront mes jouets.
— Sur ton petit trou aussi ma chérie… Je veux le
sentir… Oui comme ça… Tu aimes ?
Elle murmure que oui… Qu’elle n’en peut plus…
Que je la laisse jouir…
— Regarde-moi… Dans les yeux ma belle. Tu vas
jouir en même temps que moi… Ne regarde pas ma
chatte ! Mes yeux ! Tu ne me quittes pas des yeux ! Tu
es prête…
L’orgasme la fait crier mais elle ne ferme qu’un
instant les yeux avant de me fixer à nouveau. J’ai joui
sans un cri, deux de mes orteils dans le sexe de Chloé,
et le gros orteil de l’autre pied collé à son anus. Mes
pieds sont trempés. Chloé me dit qu’elle n’a pas envie
de s’arrêter. Elle bouge à peine, ses yeux dans les
miens.

34
— Je veux continuer… J’en veux encore…
— Non ! Tu demandes ma belle. Demande
gentiment !
— Laisse-moi encore jouir Jul s’il te plaît.
— Maîtresse Juliette !
J’ai un peu de mal mais reste sérieuse en le disant.
C’est d’un ridicule que je n’assume pas. Mais quand
Chloé le dit, je comprends qu’elle ne se sent pas
ridicule. Je le perçois nettement. Tout comme je sens
son excitation en lâchant ses mots. Elle le dit, ses yeux
noirs dans les miens le plus sérieusement du monde.
Surprise je lui dis de le répéter.
— Maîtresse Juliette… Laisse-moi jouir s’il te plaît.
J’en reste bouche bée…
— Tu peux jouir tant que tu veux…

Elle s’est laissée aller deux autres fois, aspergeant


mes pieds et les coussins du canapé avant de se
pencher et de s’allonger sur moi. Visage dans mon
cou, elle souffle en soupirant.
— Tu me fais faire n’importe quoi ma Jul…
Je laisse passer un moment avant de répondre mais
je dois lui préciser un point qui me chiffonne.
— Et dire n’importe quoi surtout ! Ne m’appelle
plus jamais maîtresse… Je plaisantais… Je ne veux
pas !
— J’aime bien…
— Pas moi Chloé !
— Ça m’excite tu sais… Et quand je suis excitée
d’être ta salope… T’appeler Jul… Ben, ça ne va pas !
Je ne sais que répondre et elle a l’air de ne pas
plaisanter.
— Tu ne m’appelles jamais par mon prénom. Tu es
la seule à m’appeler Jul. J’adore. Alors tu m’appelleras
Juliette quand ce sera le moment… File prendre ta
douche ! Ce soir je ferai la même chose pour toi… Tu

35
verras c’est très… Tu verras !
Elle se redresse et me fixe un temps avant de
m’embrasser.
— C’est vrai ? Tu seras ma soumise ?
— Non ! Je le ferai comme quelque chose de très
sexy, je le ferai pour te donner du plaisir. Tu pourras
te venger quand Patrick viendra nous voir.
Chloé a un drôle de regard. Je ne lui avais pas
caché que mon ex-mari et moi étions restés très
proches. Chloé contrairement à moi était parfaitement
capable de différencier sexe pur et sentiments et
m’avait même proposé de coucher avec Patrick si j’en
avais envie. Ce que j’avais refusé.
— Tu y réfléchis tranquillement mais si tu veux, tu
peux me demander d’être sa soumise avec toi à nos
côtés. Je pourrais être votre salope à tous les deux.
Mais, il y a des chances qu’il pose ses conditions.
Nous avoir toutes les deux. Je pense que… Je crois
que je ne serais pas jalouse. Je crois… Du coup, nous
devrions y réfléchir toutes les deux…
— Tu es bien sûre que tu ne serais pas jalouse ?
Si je souris, c’est un sourire un peu crispé et Chloé
semble un peu secouée.
— Moi avec vous deux ?
— Oui. On va y réfléchir ma chérie.
— On va faire ça oui.
— Mais dans notre couple, tu es et restera, l’unique
soumise de nous deux. Je ne serai jamais ta soumise…
Tu es la mienne !
Chloé se colle à moi et se serre en soupirant.
— Tu m’as tellement excitée chez Marie. Te voir
entièrement soumise avec ce couple. Et avec moi !
C’était… Je n’avais jamais vu ça ! Mais je comprends.
Il ne peut y en avoir qu’une.
— Tu n’es pas obligée de me décapiter à coups de
sabre non plus…

36
Il lui faut quelques secondes avant de comprendre
et elle me mord doucement la nuque en ricanant.
— Mac Jul du clan des Mac Juliette… T’es conne des
fois !
Nous n’arrivons plus nous arrêter de rire et quand
l’une se calme, l’autre la chatouille. Les larmes aux
yeux, Chloé répète inlassablement son « Mac Jul du
clan des Mac Juliette » et nous repartons dans un
incoercible fou rire. Nous sommes un peu calmées.
Quelques soubresauts amusés perdurent encore…
Chloé me susurre qu’elle resterait bien comme ça,
contre moi mais qu’elle va se doucher.
— Lèche-moi avant… Écarte-moi et lèche ma
chatte… Fais-moi jouir salope !
Chloé a la bouche sur moi depuis peu mais elle
s’interrompt, remplaçant ses lèvres par un doigt.
— Tu sais… Dès que tu me parles comme çà…
Quand tu ordonnes d’un coup… Dès que je
comprends… Je mouille ! C’est dingue… Et j’ai
compris que tu vas bien en profiter de ta salope… Tu
me rends dingue Jul !
— Tais-toi et lèche ! Mon petit trou aussi… Ton
doigt vite ! Et c’est Juliette à partir de maintenant !
— Oui Juliette…

37
Sympathiques retrouvailles

Presque neuf mois que nous nous ne sommes pas


vues mais je suis contente de rencontrer Marie. Le
hasard fait si bien les choses parfois.

Je déteste le shopping mais j’avais besoin de


nouveaux jeans et je sortais juste du magasin quand
nous étions retrouvées nez à nez, Marie et moi. Je ne
sais pas si l’on peut parler de réelle amitié quand une
relation est axée sur le sexe. Et même si nous avions
appris à nous connaître beaucoup mieux depuis notre
première rencontre, Marie et Corentin restaient un
couple que j’avais fréquenté uniquement pour le
plaisir des sens. Pourtant je pense que oui… Des
amitiés sont possibles. Nous sommes heureuses de
nous retrouver. Et sans que je puisse refuser, mon
amie m’entraîne avec elle.
Elle tient à me montrer sa boutique que je ne
connais pas. En voiture, elle me raconte vivre une
nouvelle aventure avec une anglaise très coquine et
quand je demande des nouvelles de son mari, elle me
dit que tout va bien et qu’il est dans le bordelais pour
son travail toute cette semaine. Puis nous parlons de
Chloé et elle est ravie de savoir que nous sommes
toujours ensembles. Nous arrivons enfin dans la rue
où se trouve sa boutique.

38
— Pas question Marie ! Je tiens à payer…
— Non c’est un cadeau Juliette ! J’y tiens vraiment.
Mais tu payeras ce que tu achèteras à ta prochaine
visite.
Deux ensembles « culotte soutien-gorge » très jolis,
l’un noir et l’autre blanc. Pour Chloé…
Rien que ces bricoles crevaient mon budget
fringues. Quant aux joujoux que j’avais choisi, c’était
presque scandaleux. Mais puisque c’était un cadeau.
— D’accord alors… Mais je reviendrais vite te voir.
C’est très gentil de ta part.

Le plus marrant dans l’histoire, c’est que l’un des


objets les plus vendus chez Marie, était la petite
cravache en cuir noir décorée de métal argent, que
j’avais choisi sans regarder le prix. Comme quoi les
bourgeoises brestoises aimaient avoir les fesses
rouges et payaient le prix fort pour souffrir. À presque
deux cents euros la fessée c’était du grand luxe. La
laisse et le collier restaient plus abordables. Marie à
un sourire et me demande si c’est pour moi ou pour
Chloé, ou pour les deux. Elle rit en disant que je n’ai
qu’à payer ces articles en satisfaisant sa curiosité. Ce
que je fais en parlant de nos relations devenues plus
claires avec ma Chloé. Marie a un petit rire en disant
qu’elle l’avait vite compris. Chloé s’était crue
longtemps purement lesbienne et se trompait, comme
cette sorte de timidité qu’elle avait parfois était un
signe de ses envies d’être soumise.
— Que fais-tu ce soir ?
J’ai posé la question sans même y penser et Marie
laisse passer un moment avant de me répondre qu’elle
n’a rien de prévu.
— Viens nous voir… Tu dînes avec nous et tu
pourras rester dormir et passer le samedi avec nous.
Mais Dimanche nous partons faire une balade en mer

39
avec Patrick.
— C’est très tentant Juliette… Oui je veux bien.
— Pour vingt heures… Et puis non, tu viens quand
tu en as envie.
— Je ne pourrai pas être chez toi avant vingt
heures… C’est gentil merci.
Marie semble vraiment ravie et je l’embrasse en lui
disant que je dois me sauver. Sa main est très vite sur
ma fesse gauche quand je l’embrasse et je recule sans
la laisser continuer sa caresse.
— Je dois filer… Nous ne ferons pas que dîner
rassure-toi…
— Je n’osais pas te le demander.
— J’aurai peut-être même l’occasion de vérifier si
cette cravache de luxe vaut le prix que je ne l’ai pas
payé.
Elle sourit.
J’ai parlé sans réfléchir. Ou plutôt… J’ai très envie
de recommencer à partager du sexe avec elle mais la
main de Marie sur ma fesse m’a gênée. L’image de
Chloé s’est aussitôt imposée et j’ai failli la repousser
plus sèchement que je ne l’avais fait avant de me
contenir.
— D’après ce que tu m’as confié… Chloé va l’adorer
j’en suis sûre.
Je réussis à sourire moi aussi et lui colle une autre
bise sur la joue. Je ne sais pas comment gérer ce que
je ressens mais n’hésite pas à continuer à dire ce que
je pense. Je verrai comment résoudre cette impression
de gêne plus tard. Pour l’instant, je cède à mon envie
de Marie.
— C’est toi l’experte Marie… Et j’aimerai que toi
aussi tu me donnes tes impressions sur le cadeau que
tu me fais.
— Tu veux dire…
— Que c’est toi qui seras cravachée oui… Et c’est

40
soirée tenue correcte exigée. Avec cette pluie qui
n’est pas prête de cesser, ton joli trench-coat est de
circonstance pour la route. Tes jolies chaînettes de
chevilles, pinces à seins et rosebud sous ton trench. Et
uniquement cela évidemment.
— Eh bien… Tu as bien changé toi… Et vous ce sera
quels genres de tenues ?
— Une surprise !

Je quitte Marie, la laissant un brin éberluée mais


certainement très excitée également. Quant à moi, je
reste très dubitative sur ce que je viens de promettre.

41
Explication de gravure

Chloé est contente de mon idée d’invitation et me


demande ce que nous pourrions préparer de bon pour
ce dîner. Elle a cet air de gamine ravie qui la fait
paraître encore plus jeune qu’elle ne l’est.
— J’ai parlé de dîner mais tu peux nous faire tes
petits sandwichs variés ? Et il reste quelques
bouteilles de vin…
— Ben c’est pas un dîner çà !
— Je pense que nous n’aurons pas vraiment le
temps de nous empiffrer… Surtout toi.
— Pourquoi tu dis ça ? Dis que j’suis grosse aussi…
Des fois tu…
— Chut ! C’est simplement que Marie a hâte de te
revoir ma belle. Tu auras d’autres occupations que
manger. Tu vois ce que je veux dire ?
— Ah…
Rouge pivoine et yeux baissés. Elle est adorable.
— Tu sais… On te croquerait debout quand tu
prends cet air là…
Un doux filet de voix…
— Ben croque-moi alors…
J’ai la main dans ses cheveux et lui relève la tête
vers moi avec douceur. Chloé me regarde de son
charmant sourire timide qui me fait toujours craquer.
— Non ma belle… C’est toi qui va me croquer.
Baisse mes jeans.

42
Et soudain, pendant que Chloé joue de sa langue
sur moi, léchant mon clitoris ou le suçant de ses
lèvres, une pensée me coupe d’un coup le plaisir que
je sentais venir doucement. Cette idée me bloque net
et je demande à la jeune femme de cesser. Sur le coup
elle ne répond même pas et je dois renouveler ma
demande pour que ça bouche me quitte et qu’elle
pose sur moi un regard interrogateur.
— Tu préfères que je te doigte…
— Non Chloé… Je veux que tu arrêtes ma belle !
Je suis un peu trop sérieuse et elle semble soudain
anxieuse. Mon comportement n’a rien d’habituel. Je
caresse ses cheveux et lui demande de se relever.
— Il faut que je te parle ma chérie…

Nous sommes assises sur le canapé et Chloé m’a


écouté sans un mot. Ma dernière question l’étonne
mais je descelle aussi une pointe de déception dans sa
voix quand elle se décide à parler.
— Tu choisis ton moment pour ce genre de
discussion grave sérieuse toi. On prépare une soirée
qui s’annonce sympathique, tu me demandes ma
bouche et paf…
— Oui je sais. Paf ! Mais… Tu veux bien me dire ?
— C’est très simple. Ou c’est très compliqué…
Pendant que Chloé s’employait à me faire jouir, mes
pensées s’étaient tournées vers notre soirée. J’avais
imaginé Marie à ma place et… Cette image ne m’avait
pas plu. Pire, elle m’avait déplut très fortement.
J’étais jalouse !

Chloé me raconte qu’elle a dit trois fois je t’aime à


des femmes. Qu’elle le pensait vraiment mais qu’elle
s’était trompée. Qu’avec moi elle préférait être
certaine de ses sentiments. Qu’elle pensait être
amoureuse. Qu’elle était sincère sans trop oser en

43
dire plus.
— Oui je crois que je suis amoureuse… Je te l’ai dit
plusieurs fois Jul.
— Tu le crois ou…
— Je pense l’être… Mais cette espèce de
dépendance que j’éprouve avec toi me trouble trop
pour que je puisse être sûre de moi. Suis-je
amoureuse et l’étant, j’adore être ta petite salope
parce que je t’aime ? Ou est-ce cette dépendance de
toi sexuellement qui me rend amoureuse ou me
pousse à le penser ? Je n’ai jamais rien ressenti
d’aussi fort en tous cas. Je parle sentiments bien sûr.
Pour le sexe, je n’ai jamais autant joui qu’avec toi.
Mais ça ce n’est rien. J’en suis à vouloir être toujours
avec toi. Vivre avec toi tout le temps… Tu comprends
Jul ? Donc oui je dois être amoureuse. Et merde… Tu
ne vas pas comprendre puisque sexuellement c’est
bien pire. Avec les autres, c’était super. Avec toi il n’y
a pas de mots à part génial. Et donc tu peux penser,
que ce n’est pour cette raison, pour le sexe, que je
pense être dingue de toi… Et merde.
Ce qui est clair c’est qu’elle éprouve des sentiments
forts. Et à part ses « Et merde » Chloé a parlé comme
elle devrait toujours le faire. Sa façon de manier les
mots cette fois me prouve qu’elle était attentive à se
faire comprendre.
— Et toi Jul ? Es-tu amoureuse de moi ? Toi aussi Tu
n’as fait que répéter que tu croyais l’être…
— Tu es la seule femme avec qui j’ai partagé autre
chose que du sexe. Et je ne parle pas du temps passé
avec toi. Les deux autres c’était une ou deux nuits…
Alors oui, je suis amoureuse.
— Dis-moi que tu m’aimes Jul !
Je n’y arrive pas. Dire que je suis amoureuse m’a
été très facile pourtant. Mon premier amour et Patrick
ensuite.

44
— Tu vois que ce n’est pas si simple… Dire je t’aime
est déjà compliqué mais l’avouer à une autre femme
et surtout la première avec qui tu ressens certaines
choses… Tu n’y arrives pas Jul ! Et j’ai ressenti ce
blocage très vite chez toi ma chérie… Alors je ne me
suis pas posée de questions et me suis laissée vivre à
tes côtés. J’adore être avec toi.
— Je suis amoureuse Chloé. Puisque je suis… Je suis
jalouse Chloé !
— Alors dis-moi, je t’aime Chloé ! Et ensuite tu
m’éclaireras sur nos rapports avec Patrick la
prochaine fois qu’il passe à la maison. Il me baisera
moi aussi ? Il ne me baisera pas ? Ou je pourrais le
sucer sans que ça te dérange, puisqu’il paraît que
sucer n’est pas tromper…
— C’est… Ce qui pourrait se passer avec Patrick…
Je n’y avais même pas pensé…
— Ben tiens ! Tu ne verras aucun inconvénient à ce
qu’il me soumettre et me prenne devant toi. Tu
adoreras qu’il nous baise ensemble. Voire… Ça
t’excitera encore plus. Et si ce soir j’allais chez lui
pour qu’il me fasse l’amour ? Ce ne te chiffonnerait
pas plus que çà… Et tu sais pourquoi ma chérie ?
— Que tu sois seule avec lui je ne veux pas ! Non je
n’aimerais pas ! Je t’écoute !
— Tu es et tu ne seras jalouse que des femmes !
Parce que je suis à toi, je suis ta femme… Ta nana, ta
gonzesse… Et si tu ne fais pas attention ton clitoris va
se transformer en pénis ! Remarque… Jul ça passe
comme prénom masculin…
Je reste scotchée par le petit discours de Chloé.
Hormis le fait que je n’aimerais pas la savoir avec
Patrick sans moi. C’est un sans-faute !
— Et tu… Que je pense que tu sois ma nana, ça te
plaît ou pas ?
— Tu n’arrives pas dire « ta femme » ? Dit le Jul…

45
— Que tu sois ma femme. Ça te plaît d’être ma
femme ?
— Je ne me pose jamais la question. C’est naturel
pour moi depuis le début ou presque. Je suis ta femme
depuis longtemps… Oh la vache Jul comment t’es
rouge ! Tu as honte que je sois ta femme ?
— Je n’ai pas honte… Tu es ma femme…
— On dirait que tes joues vont s’enflammer ! C’est
la première fois pour moi aussi. Je veux dire… Que je
me sente « Appartenir » à une autre. Encore Jul… Dis-
moi que je suis ta femme…
Sa main s’est glissé dans mes jeans tandis qu’elle
m’embrasse et je déboutonne ma braguette avant de
creuser mon ventre pour qu’elle puisse vite trouver ce
qu’elle cherche, le tout en lui disant qu’elle est ma
femme.
— Et ta femme adore te faire plaisir ma Jul…

Chloé avoue qu’elle ne comprend pas mais accepte


ce que je lui demande. Je tiens à ce qu’elle soit sincère
et honnête et me dise ce qu’elle pense de mes désirs
et elle soupire en me répondant. Elle est moqueuse en
disant qu’elle se laissera baiser par Patrick mais ne
touchera plus une femme. Puis elle m’embrasse en me
demandant de l’excuser.
— Avec Corentin, c’était parce que tu étais là.
Patrick me baisera si tu y tiens et je jouirai
certainement parce que tu seras là. Et tant pis si je ne
peux pas avoir Marie… Ou une autre !
— C’est un sacrifice en somme !
— Non ! Et je ne parle que de ce qui se passera
devant toi ! Parce que moi aussi je suis jalouse Jul…
Nous n’en avons jamais parlé mais à part ton ex-mari,
ne t’avise pas de te taper un mec sans me le
demander avant et encore moins une nana. Ce sera
idem pour moi !

46
Elle est redevenue très sérieuse et continue en me
caressant la joue. Elle a compris qu’elle m’avait
déçue.
– Je sais que tu ne le ferais jamais… Promis ! Mais
maintenant c’est dit ! Par contre, parlons de toi dans
nos relations de ce soir… Prenons cet exemple ! Parce
qu’en plus d’être ta nana, je suis ta soumise. Tu as
envie de Marie ? Tu as mon autorisation ! Non pas
parce que je suis ta soumise. Parce que cela ne me
dérangera pas. Ça m’excitera même. Tu ne veux pas
qu’elle me touche ? Dans l’euphorie du sexe, j’en serai
certainement un peu frustrée. Et être frustrée, ça
aussi, m’excitera.
— Et pour ce soir… Tu préfères un simple dîner
entre copines ou… Autre chose ?
— Et elle me dit çà avec un air si triste…
— Pas triste non… Dis-moi la vérité par contre.
– Putain Jul… Je n’aurai qu’une envie ! Lui bouffer
la chatte à Marie. J’ai été sa maîtresse quelques mois
tu te souviens. Alors oui, j’aurais envie de la manger.
Et surtout pendant qu’elle te bouffe toute crue ! Heu…
Mais ensuite vous me boufferez toutes les deux hein ?
Chloé a employé des mots crus tout exprès. Pour
enfoncer le clou comme l’on dit.
— Salope !
Elle sait que cette fois mon « Salope » n’est pas
employé comme je le fais d’habitude. Elle m’embrasse
longuement et c’est un tendre baiser.
— C’est que j’aimerais Jul… Tu dois faire avec. Je
fais la différence entre sexe et sentiments. Comme tu
le faisais avec ton mec. Avec moi tu n’y arrives pas
apparemment. Je fais donc avec et ça ne me dérange
en rien ma chérie… Je t’assure que je le vivrai bien.
Promis !

Marie et moi étions restées un long moment au

47
téléphone mais les choses étaient maintenant très
claires. J’avais été franche et directe et Marie avait
très vite compris. J’avais eu droit au couplet « Patrick
et une autre femme » et m’en étais expliquée. Je ne
me sentais pas capable de partager Chloé.
Nous avions donc convenu d’un programme de
soirée sûrement conviviale entre copines à une
possible soirée plus chaude, voire brûlante, à la stricte
condition que Chloé et Marie ne se touchent pas.
Marie m’expliquait alors le « Mélangisme » et
m’avouait que si nous en éprouvions l’envie, il serait
facile de nous exciter sans même nous toucher et
qu’elle aimait également beaucoup regarder les
autres.
Marie avait bien compris mon dilemme avec Chloé.
Elle ne la toucherait pas si je ne le voulais pas. Nous
tombions donc d’accord pour ne rien changer de sa
tenue prévue pour ce soir. Trench et nudité dessous.
Marie avait très vite avoué qu’être ainsi exhibée
devant nous et de subir ce qui se passerait l’exciterait
beaucoup. S’il ne se passait rien, ce serait tout de
même une très agréable soirée pour elle.
Les questions de Marie étaient toutes autant
directes que les miennes et je lui répondais très
franchement. J’avais envie d’une soirée plus sexy que
conviviale. J’aimerais vraiment. Chloé pourrait être
exhibée et soumise. Et oui, j’avais très envie de Marie.
Mais si Chloé lui est interdite, je ne me sentais pas
prête à me jeter sur elle. J’ajoutais que cette situation
nouvelle était très compliquée pour moi et préférait
de rien lui promettre. Il était préférable de laisser les
choses se faire lors de notre soirée et de prendre des
décisions sur le moment.

48
Le nouveau jouet

Chloé, revenue de ses emplettes s’est affairée à la


confection de ses sandwichs et n’a pas décollée de la
cuisine. J’ai insisté mais Chloé n’a pas voulu de mon
aide. Alors j’ai lu un magasine idiot qui ne
monopolisait pas mon attention sans quitter le
canapé.
La cuisine est un champ de bataille. Chloé dit
qu’elle en a terminé et je vole un mini sandwich, la
laissant faire semblant de rouspéter. Je ne sais pas ce
qu’elle colle dedans mais ces machins sont toujours
délicieux. Je suis nulle aux fourneaux et ne comprends
même pas l’expression cordon bleu. Chloé aime
cuisiner et moi je m’occupe de tout remettre en ordre.
Lave-vaisselle et rangements.
— Je vais remettre de l’ordre. File à la salle de bain.
Tu te fais belle. Toute belle ! Tu m’as compris Chloé ?
Chloé lâche un petit sourire moqueur en me
regardant.
— Oui je sais… Chatte toute lisse et gambettes
épilées comme une star de porno. Dis-moi que je suis
ta femme chérie ?
— Parfois tu… Oui tu es ma femme ! Pourquoi ne
parles-tu pas toujours comme tout à l’heure c’est…
Bon je n’ai pas eu droit à « Guibolles », c’est déjà ça.
File ! Ce que tu porteras ce soir est sur le lit.

49
Je n’ai pas montré les cadeaux de Marie à ma
compagne. Elle est revenue au salon entièrement nue
et reste devant moi, un verre de vin à la main.
— Il n’y a rien sur le lit Jul…
— C’est ce que tu porteras tout à l’heure.
— Et j’te dis Il n’y a rien !
— Et je te dis que c’est ce que tu porteras ce soir.
Rien !
Plus un son et je ne peux m’empêcher de lever les
yeux sur elle. On pourrait croire qu’elle joue une
comédie mais je la sais sincère. Surprendre Chloé est
toujours très facile. Sa gentillesse naturelle, sa légère
naïveté et sa timidité ne sont jamais feintes. Elle est
adorable. Elle ne dit plus un mot et attend…
— Il y a un paquet sous le lit par contre… File et
apporte-le.

Les sous-vêtements lui plaisent et Chloé


m’embrasse gentiment en me remerciant. Je lui
précise que ce n’est pas pour ce soir et elle rougit
encore. Chloé manipule un instant la cravache en
lâchant un « Aie, aie, aie » un peu nerveux.
— Je pense que tu aimeras être cravachée ma
chérie. Je serai très attentive à ne pas trop te faire
souffrir. J’ai une grimace signifiant que j’étais dans le
doute et Chloé sourit encore.
— Nous verrons cela plus tard. Maintenant, nous
allons te préparer petite soumise.
La paire de menotte la fait rire, le collier et la laisse
la font rougir et rejoignent la cravache et les menottes
sur la table de salon puis Chloé reste un moment
interdite devant l’objet qu’elle tient en main.
— D’abord va chercher tes pinces à seins… Ensuite
je te parle de cet objet.

Je ne m’attendais pas à la réaction de Chloé. Elle

50
accepte d’être exhibée nue mais refuse
catégoriquement mes autres demandes.
Chloé n’est pas d’accord pour porter, pinces, collier
et laisse devant Marie. Elle est même outrée que j’ose
lui proposer la petite surprise que je lui avais
préparée. Il n’était pas question qu’elle porte un jour
le collier à boules !
— Pourquoi pas ?
— Parce que c’est tout !
— Dis-le ! Dis-moi ce que tu ressens…
Ses yeux perdent un peu de la colère qu’ils
distillent.
— Bon… Avec toi, peut être qu’un jour je pourrais
accepter… Tu sais toujours si bien t’y prendre pour
m’exciter.
— Mais pas ce soir ?
— Pas question non !
— Pourquoi ?
— Putain Jul ! C’est trop humiliant… Et ce truc est
grave moche !
J‘attire ma chérie contre moi pour l’asseoir à mes
côtés sur le canapé.
— J’ai acheté ce collier avant d’inviter Marie. Mais
justement, Marie est la cerise sur le gâteau ce soir.
Oui c’est vrai, tu as raison c’est humiliant et j’ai
depuis un moment très envie de çà. De t’humilier… Tu
es ma salope ou non ?
— Tu le sais très bien… Mais je ne veux pas là… Ta
femme ne veut pas quoi !
— Ma femme est aussi ma salope soumise ! Et moi
j’ai très envie d’humilier ma salope… J’ai envie que tu
aies vraiment honte devant moi. Jusqu’ici je ne t’ai pas
humiliée même si je pensais le faire en te faisant
lécher mes pieds.
— Ce n’est pas pareil… J’aurai l’air de quoi avec ce
truc entre les fesses.

51
— Eh bien… Tu as un cul magnifique… Le mieux
serait que tu l’essaies et que je te donne mon avis.
Ensuite tu le gardes ou pas… Je te le pose ?
Chloé ne répond pas et mes doigts tirent doucement
sur une mèche de jais.
— Tu vas me laisser te mettre ce collier à boules. Tu
as compris petite salope ?

C’est un collier à boules comportant cinq boules


espacées et reliées entre elles. Je pousse doucement
ma compagne pour qu’elle change de position sur le
canapé. À quatre pattes, les fesses tournées vers moi.
Chloé s’est laissée faire sans broncher.
Chloé se contracte sur mon doigt que j’ai humecté
et qui pénètre son anus mais reste silencieuse. Mon
doigt bouge, je procède doucement, attentive à ne pas
lui faire mal. D’habitude je la doigte un peu plus
brutalement mais je ne tiens pas à ce qu’elle se
braque.
Mes deux doigts mouillés fouillent doucement son
petit trou sans que Chloé paraisse excitée par ce que
je lui fais. Je retire mes doigts et pose la première
boule rouge sur son anus. Je pousse lentement et
l’objet le pénètre. Une crispation du corps et ses
fesses se contractent. La deuxième boule suit le même
chemin et je me baisse pour déposer un baiser sur une
fesse ferme.
— Lèves-toi ma belle !
Chloé debout, toujours silencieuse, de dos et
immobile.
— Déplace-toi… Marche un peu dans le salon…

Les joues empourprées et le regard baissé vers le


sol, Chloé suit mes ordres en silence. Les deux
premières boules enfoncées maintiennent son collier
en place, l’anneau qui termine l’objet se balançant à

52
hauteur du haut de ses cuisses musclées, sous la
démarche de Chloé. Quand je lui demande de se
baisser et de tendre les fesses vers moi, Chloé
obtempère encore sans rechigner. Enfin, je lui dis de
revenir à mes côtés. Toujours debout, immobile et
muette, elle attend. Chloé a gardé ses yeux baissés et
ses joues sont d’un joli rouge coquelicot.
— Tu as honte salope ! J’adore te voir comme ça.
Dis-le que tu as honte !
— Bien sûr que j’ai honte ! je n’ai jamais eu aussi
honte. J’ai l’air d’une conne en plus…
— Tu veux mon avis ?
Je dois répéter ma question avant qu’elle ne me
réponde affirmativement d’une toute petite voix.
— Approche…
Chloé obéit et je baisse mes jeans en me
contorsionnant.
— Juste un doigt ma chérie… Tu auras mon avis sur
ce que j’ai vu. Et tu le lèches ensuite…

Chloé est toujours bloquée sur sa décision mais je


lui laisse le choix. Elle a pu constater que j’avais pris
beaucoup de plaisir à la voir évoluer avec ce nouveau
jouet dans les fesses mais hésite encore à m’obéir.
— Tu t’es sentis humiliée mais tu m’as obéis. Tu t’es
promenée devant moi, avec le visage brûlant de honte.
J’adore te voir toute rouge. J’adore te faire avoir
honte. Tu peux m’obéir… Ou simplement me faire
plaisir.
— Oui j’ai honte mais avec toi je m’en moque t !
Non… J’aime çà… C’est… J’ai honte mais ça
m’excite…
— Et si je te promettais que tu aimeras le regard de
Marie sur tes fesses.
— C’est moche ! J’ai l’air d’avoir une queue qui
pendouille…

53
— Dit comme çà… Pourtant, je t’assure que ce
collier entre tes fesses, c’est très excitant à voir. Je
mouille à te regarder. Tu as vraiment l’air de ce que tu
as envie d’être. Tu sais ce que tu as envies d’être ma
belle ?
— Dis toujours…
— Une vraie salope soumise. Une salope qui aime
se faire humilier par sa maîtresse. Et si ta maîtresse
décidait de t’exhiber devant quelqu’un d’autre… Tu te
sentirais un peu putain. Non ?
Les joues de Chloé risquent fort de s’enflammer et
propager leurs feux à tout l’appartement.
— Je n’ai jamais pensé à ça…
— Alors voilà… Tu ne porteras pas la laisse, ni le
collier de chien. Mais je veux que tu gardes les boules
dans ton superbe cul. Allez ma belle… Il va être
l’heure. Tu poseras toi-même les pinces sur tes seins
quand je reviendrai. Je vais me préparer.

Pubis lisse et plus un poil superflu sur le corps.


J’apprécie la douche à peine tiède et me retiens de me
caresser sous l’eau qui m’inonde en imaginant la
soirée qui m’attend.

54
Les larmes de Chloé

— Putain Jul ! D’où ça sort tout ça ?


C’est la première fois que je porte un tailleur en
dehors de ma vie professionnelle. Chloé ne m’a même
jamais vue en tailleur. Un joli gris anthracite, veste
ouverte sur un chemisier décolleté bordeaux, jupe
droite dessous les genoux et escarpins noirs à petits
talons. Du coup, ma compagne parait petite à mes
côtés.
— Si tu es sage tu verras ce que je porte dessous…
Chloé fait vraiment une drôle de tête. Elle semble
tout à coup comme abattue. Au point que je m’en
inquiète un peu.
— Qu’est-ce que tu as ma belle ? Je ne te plais pas ?
— Si… Tu es top…
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Je reste coite quand la première larme coule et
m’affole un peu quand Chloé fond en larmes. Je suis
aussitôt contre elle en deux enjambées et la serre
contre moi tout en lui répétant plusieurs fois de
m’expliquer ce qui se passait. Chloé a ses bras autour
de mon cou et si cela me rassure, je vais devoir
attendre que les sanglots cessent. Il y a un long
moment de grandes eaux avant que ma jolie brune
puisse m’expliquer.
— Je vais avoir l’air de quoi moi… J’ai l’air de quoi
déjà… À poil avec cet attirail…

55
— Tu es terriblement excitante…
— Tu ne comprends pas… Toi, tu te la joues reine
du bal et moi je suis la pute bas de gamme…
— Oh ! Je comprends… Tu m’as fait peur tout à
l’heure parce que tu m’as surprise mais j’ai compris…
Et tu es assez expressive là. Reine du bal non… Et toi
tu n’es pas une pute bas de gamme. Je suis la
maîtresse qui exhibe sa soumise. Et qui fait de son
mieux pour l’humilier… Tu resterais bien plus belle à
poil que moi en robe de soirée d’ailleurs mais je ne
peux rien faire sur ce point…
— Putain Jul… Mais Marie… Je vais crever de honte
devant elle. Déjà que là… Devant toi c’est terrible…
Je prends le temps de réfléchir pour peser le pour et
le contre. Dois-je révéler à Chloé que Marie qui ne
tardera plus, doit déjà être sous les affres de la
honte ? Qu’elle s’attend à être la seule à se retrouver
nue et exhibée et ce peut-être pour la soirée entière ?
Je décide de garder le secret tout en préservant ma
compagne.
— As-tu confiance en moi ? Je ne parle pas de nos
relations maîtresse et soumise… As-tu confiance sur le
fait que je ne te ferai jamais de mal ?
— Je t’adore tu le sais…
— Tu aimes que je sois ta maîtresse ?
— Oui j’aime…
— Maîtresse et salope soumise… Ce n’est qu’un
jeu… Tu es trop importante pour moi pour que je
prenne le risque de tout gâcher avec ces bêtises
même si elles sont très excitantes. Si je te promets
que tout va bien se passer pour toi ce soir… Tu me
fais confiance ?
— J’ai… Jul je vais mourir de honte je t’assure…
— Et si je te promets que oui tu vas crever de honte
un bref instant et que tout se passera bien ensuite…
Une vraie promesse !

56
Chloé me braque ses yeux noirs en plein visage et
c’est le pitbull qui me fait soudain face.
— Et puis merde…. De toute façon je l’ai cherché…
je n’en crèverai pas…
— Ce n’est pas ce que je te demande Chloé !
— Tu n’es pas à ma place mais je ne t’en voudrais
pas. Promis !
— Chloé… Réponds-moi !
— Oui j’ai confiance en toi bien sûr.
— Alors tu obéis et tu me fais confiance… De plus, il
est très possible que rien ne se passe ce soir ma belle.
— Ben tiens… Tu parles !

57
Marie

J’ai un peu chaud avec ma veste mais elle fait partie


de la panoplie prévue. Le tintement aigre de la porte
d’entrée crève un silence un peu pesant et Chloé qui
vient de déposer une assiette sur la table, se redresse
en me jetant un regard timide.
— Je ne veux pas aller ouvrir…
Un sourire et sans lui répondre je pars vers
l’entrée. Marie est sur le palier et son trench dégoutte
de pluie. Elle a un joli parapluie vert en main et me
sourit en me parlant de ce temps pourri, lourd et
pourtant si humide depuis deux jours. C’est la
première fois que nous nous voyons chez moi et je
l’invite à entrer.
— Entre Marie… Ne fais pas attention au désordre
et aux cartons un peu partout… Je suis trop rarement
chez moi pour m’occuper de mon appartement… Donc
nous sommes d’accord… Ce n’est pas forcément la
fiesta ce soir ?
Marie a un large sourire en me tendant le parapluie
replié.
— J’ai simplement envie d’exhiber Chloé.
J’ai rougi comme une collégienne prise en faute par
un professeur sévère.
— Et l’exhibition ce n’est pas du sexe peut-être ? On
s’en fiche Juliette… Quelle que soit le déroulement de
la soirée, je suis heureuse d’être avec vous deux. Tu

58
es… Ton tailleur est très joli.
Je remercie Marie d’un sourire et je sais, qu’elle, en
soumise accomplie, a déjà compris le pourquoi de
cette tenue. Ses yeux trahissent son excitation. De
plus, ce sont les retrouvailles de Chloé et Marie.

Marie ne se gêne pas pour regarder Chloé d’un air


gourmand. Elle embrasse ma chérie sur la joue. Une
joue d’un rouge flamboyant.
— Eh bien Chloé… Je ne sais pas si je dois dire que
je suis contente de te voir ou excitée de te voir… Les
deux certainement… Quel accueil !
Chloé sourit timidement sans répondre et c’est très
excitant de la regarder se tenir bien en face de Marie.
— Tu vas chercher le vin ma belle s’il te plaît… Le
temps que Marie s’installe.
Sans sourciller même si je me doute de la tempête
qui doit la dévaster, Chloé se détourne et part vers la
cuisine. Bien sûr Marie la suit des yeux et ne peut
retenir un « Oh » de surprise. Je profite donc de
l’absence de ma compagne pour glisser à Marie
qu’elle doit garder son trench un petit moment
encore.
— Ça va m’être très difficile de ne pas sombrer dans
la luxure avec Chloé et toi sous les yeux tu sais…
Marie rit doucement en me prenant la main,
ajoutant que cela risque d’être encore plus excitant
ainsi. Chloé est revenue et nous sommes toujours
debout devant le canapé.
— Chloé chérie… Tu veux bien poser la bouteille sur
la table de salon. Marie n’a pas eu le temps de
détailler tes fesses… Marie… Que penses-tu de mon
idée pour les fesses de Chloé ?
Chloé dépose la bouteille sans trop se baisser et
nous nous régalons du spectacle de son joli cul.
— J’adore… Tu as fait de notre Chloé une vraie

59
soumise. Ce boulier dans son joli cul est terriblement
excitant.
La pauvre Chloé respire assez fort pour que je
comprenne qu’elle se contient. Et ce n’est pas de
l’excitation. La bataille entre la honte, l’humiliation et
la colère fait rage dans sa jolie tête. Et certainement
un peu de chagrin aussi. C’est surtout pour cela qu’il
est temps de lui permettre de se détendre un peu.
Dernière ligne droite. Il faut que Chloé accepte ce que
je vais lui demander.
— Chloé ?
Elle se retourne vers nous, ses superbes seins
pincés attirant nos regards. Elle n’a pas dit un mot
depuis l’arrivée de Marie. Elle me répondait à peine
depuis qu’elle portait son collier mais elle est au bord
de l’explosion. Et ce sera pleurs et cris de colère.
— Tu veux bien débarrasser Marie de son imper s’il
te plaît… J’irai le mettre au porte manteau.
Je n’ai pas osé lui ordonner de le faire elle-même.
C’est au tour de Marie de piquer un fard mais elle ne
bouge pas. Tout comme Chloé restée immobile. Et ma
chérie me surprend encore.
— Bien sûr maîtresse Juliette…
Chloé a lâché ses mots avec une certaine ironie et
s’avance vers Marie. Elle a un instant d’hésitation et
déboutonne lentement le trench mouillé. Le
déshabillage a été fait dans le plus grand silence et
seul le bruit des boutons qui sautaient animait le
salon. Marie est nue. Ses petits seins sont pincés et
une longue chaîne dorée se balance doucement face à
la superbe poitrine de Chloé agrémentée de pinces à
chainettes argentées.
— Vous êtes vraiment jolies toutes les deux. Et très
excitantes…
Je n’ai pas pu m’empêcher de lancer ma phrase et
Chloé s’est détournée de notre invitée. Elle me tend le

60
trench humide de Marie sans un mot mais ses yeux
dans les miens me rassurent. Je découvre un mélange
de soulagement et de gratitude et sa bouche dessine
un inaudible mot que je traduis par « Merci ».
— Tu l’as si bien fait tout à l’heure… Tu
m’appelleras maîtresse toute la soirée. Compris ma
chérie.
— Oui maîtresse…
Cette fois il n’y a aucune trace d’ironie dans la
réponse de Chloé.

61
Sur les chapeaux de roues

Bien sûr il est plutôt classe et me permet de remplir


mon rôle à la perfection, mais le tailleur me laisse mal
à l’aise. Surtout la jupe droite qui m’empêche de jouer
des jambes.
Nous avons bu un verre tranquillement en
grignotant quelques mini sandwichs, Marie nous
parlant de sa nouvelle conquête anglaise et de
Corentin un long moment.
L’ambiance est assez étrange. On sent l’envie de
nous jeter les unes sur les autres dans nos regards
mais par moments seulement et je me prends à penser
qu’il est temps de passer à des moments plus chauds.
Je suis peut-être plus excitée que Chloé et notre
invitée.

Et puis… Je me suis mise à distribuer les rôles. D’un


coup et sans préavis. Un démarrage sur les chapeaux
de roues.

Chloé et Marie sont faces à moi, et elles ont


compris qu’elles seront toutes deux miennes. Je suis
très à l’aise et je n’éprouve aucune difficulté à gérer la
situation. J’ai demandé à Marie de rester assise les
jambes très écartées et elle l’a fait sans se faire prier.
Puis elle a dû régler plus fort le serrage de ses
pinces et a gémi sous leurs morsures. Marie n’a pas

62
triché et ça m’a beaucoup excité.
Chloé elle, est maintenant debout, mains au dos, les
fesses tournées vers nous et le collier à boules bien
visible. Elle aussi a dû me laisser accentuer la
pression des pinces sur ses tétons et elle aussi a geint
quand je l’ai fait. J’ai une furieuse envie de me laisser
aller. Une terrible envie de jouissance me tord le
ventre et m’enserre la gorge. Mais je suis la domina et
il me faut m’occuper de mes soumises. Frustrant tout
autant qu’excitant.
— Marie… Aimerais-tu que je réduise le nombre de
boules qui dépassent des jolies fesses de Chloé ?
— J’aimerai beaucoup oui…
— Tu mouilles depuis que tu es assise… Je le vois
d’ici !
En effet, la jolie rousse a le sexe ouvert par le désir
et brillant de cyprine et sa toison de feu m’excite.
— Je suis tellement excitée avec vous deux… Je t’en
prie Juliette… Occupe-toi de notre Chloé. Il faudrait
qu’elle puisse s’assoir.
Marie ne ment pas. Son excitation et sa respiration
lourde lui donne un certain mal à s’exprimer.
— D’accord. Viens-là Chloé !
— Tu la fais se baisser vers moi s’il te plaît.
Une main écartant une fesse ronde et ferme, l’autre
s’emploie à glisser chaque boule sur la fente mouillée
de Chloé avant de l’enfoncer lentement. Chaque boule
rouge se colle l’espace d’un instant à l’œillet tendre et
il me suffit d’une légère pression pour qu’elle
disparaisse dans l’étroit orifice. Je prends mon temps
et les soupirs de Chloé sont dus au plaisir et non à la
douleur. L’idée que le doux anus de ma chérie gobait
avec gourmandise ce que je lui offrais m’a fait
mouiller.

Chloé reste silencieuse, assise aux côtés de Marie.

63
Notre invitée nous raconte une exhibition de son
anglaise sur une plage la semaine précédente. Puis à
ma demande, elles répondent d’une même voix,
qu’elles aimeraient jouir. J’ai l’idée d’un petit jeu
sachant qui déjà va le perdre.
— Je vais resserrer vos pinces. Le sein de l’une, puis
celui de l’autre. Puis l’autre sein de l’une… Et ainsi de
suite… La première qui crie a perdu. La plus
courageuse aura le droit à un orgasme. Je commence
par toi Marie ! Sein gauche…
Une simple grimace. Puis le téton gauche de ma
chérie subit le même sort sans qu’elle ne se plaigne.
La pointe droite de Marie s’écrase, puis celle de
Chloé. Je ne suis plus si sûre que Chloé va craquer la
première. Un petit moment que je m’amuse à les
torturer sans qu’aucune ne se plaigne véritablement.
Pourtant elles ont les larmes aux yeux et je me
surprends à aimer leur faire un peu mal et d’en
tremper ma culotte.
Et enfin Chloé pousse une vraie plainte de
douleur…
— Bien… J’ai ma perdante ! Tu sais que tu as perdu
Chloé.
— Oui.
— Oui qui ?
— Oui maîtresse…
J’ai desserré leurs pinces et voir leurs tétons
écrasés m’excite aussitôt. Chloé est à genoux, son joli
cul vers moi et le visage vers Marie presque écartelée
sur le coussin du canapé. Elle doit mourir d’envie que
Chloé la lèche cette garce.
— Ça suffit Chloé… Tu es assez proche. Tu ne vas
rien manquer du spectacle. Allez Marie… Caresse-toi !
Marie crie quelques instants seulement après que
ses doigts soient entrés dans son sexe. Elle demande
de continuer à se caresser et pousse un soupir de

64
frustration quand je refuse. Son corps a de longs
soubresauts tandis qu’elle fixe la bouche de Chloé qui
n’est pas à un mètre d’elle.
— Vous êtes deux salopes ! Dites-le !
Chloé et Marie ont obéi en chœur.

Nouveau petit jeu. Chloé a ses mains au dos. Marie


s’occupera de Chloé. Notre amie va lui donner à
grignoter et à boire.
Ainsi soit-il et nous passons un moment à nous
restaurer tandis que Chloé me regarde avec un air de
défi qui m’agace autant qu’il m’excite. Elle va même
jusqu’à sucer les doigts de Marie quand cette dernière
lui porte des bouts de sandwichs à la bouche.
C’est moi qui parle et je raconte les premiers jeux
de soumission de Chloé, ce qui semblent exciter de
nouveau notre invitée. Surtout le passage ou Chloé
s’occupait de mes pieds.
Ce qui me donne soudain des idées…

65
Un pied d’enfer

Elles sont toutes deux à mes pieds. Assise


confortablement dans un fauteuil, je distribue les
ordres.
Chacune d’elle va détacher l’un de mes bas noirs et
l’enlever du porte jarretelles, puis chacune d’elle
s’occupera à me masser un pied. Chloé s’occupera du
gauche. Très vite, je me contorsionne pour relever ma
jupe et dégager mes jambes et ma culotte noire
semble beaucoup les intéresser. Je la sais trempée
mais elles ne le remarque certainement pas.
Elles me caressent et massent en silence et je me
laisse faire, demi allongée, cuisses ouvertes et les
yeux fermés. Sans aucune honte, sans la moindre
gêne, je me concentre pour tenter de jouir de cette
façon. Pas sous leurs doigts bien sûr, je ne pense pas y
arriver. Mais quand elles me lècheront les pieds… Je
suis presque sûre d’y parvenir. Je ne me reconnais
plus…
— Vous pouvez jouir autant de fois que vous
voulez… À condition de le faire sans vous toucher.
C’est compris ?
Un duo de oui, suivi du « Maîtresse » de Chloé.
— J’adore… Vous êtes mes petites salopes.
Je n’ai pas la notion du temps qui passe mais c’est
un véritable plaisir pour moi. Elles semblent aimer me
faire du bien et ne cessent à aucun moment de me

66
masser pieds et orteils.
— Vos bouches et vos langues maintenant… Tu peux
regarder faire Chloé Marie si…
— Non… Je sais m’y prendre Juliette.
Là encore le temps passe lentement. Les doux
bruits de succion, leurs langues entre mes orteils,
leurs bouches les suçant l’un après l’autre.
Maintenant, mon plaisir monte vraiment. Chloé est
très excitée, elle me fixe en me léchant et ses yeux ne
quittent pas les miens quand elle abandonne le pied
qui lui est dévolu, pour aller poser ses lèvres sur
l’autre.

La langue de ma chérie cherche celle de Marie sur


mes orteils. Les langues se touchent et à son tour,
Marie lève les yeux sur moi. Elle ne fait rien.
N’encourage pas Chloé mais elle aussi me fixe avec
une pointe de moquerie ou de défi dans l’œil. Leurs
deux bouches sur mon pied. Un moment affolant.
Leurs langues se mêlent tandis qu’elles me lèchent.
Déception que Chloé ait envie de Marie. Jalousie qui
gâche mon plaisir.
— Mon autre pied Chloé !
Elle obéit aussitôt sans me lâcher des yeux un
sourire moqueur aux lèvres qui me donne envie de la
gifler. Une réelle envie cette fois. Elles sont
appliquées et je fais durer mon plaisir d’être la
maîtresse de ce jeu, les regardant faire et cherchant à
trouver mon plaisir. Cette fois je sais que je peux jouir
sous leurs caresses. Et leur parler va m’y aider.
— Vous m’excitez mes chéries… Vous êtes de
parfaites soumises… Dites-le !
Elles le disent encore une fois ensemble.
— Vous allez… Vous allez me faire jouir… Dites-moi
que vous voulez que je jouisse… Léchez bien. Entre
les orteils c’est… Ooh je mouille… Continuez je sens

67
que… Dites-moi que vous êtes mes petites salopes…
Encore, elles répètent mes mots sans sourciller et
continuent à me lécher ou me sucer les pieds.
— Chloé chérie…
— Oui… Oui maîtresse ?
— Baisse ma culotte ma belle… Aux chevilles… Et
regardez là !
— Oui maîtresse…
Cela fait, Chloé reprend mon pied entre ses longues
mains et s’affaire à me satisfaire. Leurs respirations
se sont oppressées. Elles continuent à jouer de leurs
bouches et de leurs langues mais leurs souffles sont
plus courts, leurs respirations plus hachées…
— Maîtresse !
Je regarde Chloé et n’ai pas le temps de parler.
Encore, cette petite salope quitte mon pied pour aller
cherche l’autre, langue collée à celle de Marie. Puis
elle cherche à embrasser Marie qui cette fois ne me
regarde pas mais lui abandonne ses lèvres.
— Je sens… Je vais jouir mes chéries… Mais vous
continuerez à… Vous continuerez jusqu’à jouir vous
aussi… Oaah… Je viens ! Je jouis…
Chloé, les yeux braqués sur moi est revenue sur
mon pied gauche et me sourit quand elle ne lèche pas.
Elle laisse échapper un gémissement, la bouche sur
mon pied, avant d’arriver à dire qu’elle va jouir. Marie
peine à respirer et murmure qu’elle n’y arrivera pas.
Chloé encore, embrasse Marie en me regardant.
Puis, c’est presque un sanglot. Un petit cri étranglé
que Chloé expulse après avoir délaissée la bouche de
Marie pour reprendre mon pied en bouche.
— Aaah… Maîtresse…
L’orgasme tord le grand corps superbe et je sens les
dents de Chloé sur ma peau le temps qu’elle subisse
son plaisir. Embrasser Marie l’a fait jouir et j’en suis
peinée. Cette petite salope l’a fait exprès. Perdue,

68
j’essaie de refouler l’image de Chloé et Marie
s’embrassant à pleine bouche tandis qu’un nouvel
orgasme me bouleverse sans que je n’y puisse rien.
— Oooh je jouis…
Marie n’a pas réussi à apaiser son désir mais n’a
rien lâché de notre petit défi. Tout en me léchant, la
jolie rousse parle de mon sexe qui coule et trempe ma
jupe. Elle dit que ça l’excite. Le visage de Chloé se
colle au sien et sa bouche embrasse le coin de celle de
Marie.
— Joui Marie… Joui en regardant la chatte de ma
maîtresse !
Marie dit qu’elle va jouir à son tour en regardant
ma chatte. Sans souffle, j’arrive à articuler que je la
punirai si elle n’y arrive pas quand j’entends Marie
geindre doucement sous la jouissance qui la bouscule.
Cette belle salope s’est envoyée en l’air sans cesser de
me lécher.

Maintenant, un moment de repos s’impose…

69
Petit intermède

Chloé est dans la cuisine et j’ai quitté Marie pour la


rejoindre.
— À quoi tu joues Chloé ?
— À te rendre jalouse !
Un grand sourire illumine son visage et je n’y vois
rien d’autre qu’une simple gaité. Elle ne se moque
pas. Elle me provoque.
— Je découvre remarque bien… Tu es jalouse de ta
femme… Mais ta femme est ta petite salope soumise…
J’adore tes yeux quand tu es jalouse ma chérie.
— Je découvre aussi… Ça m’a fait mal que tu
l’embrasses…
— J’ai vu oui.
— Et tu l’as embrassé encore malgré tout… Et
l’embrasser t’a fait jouir !
— Oui…
Je ne sais plus que dire. Une brusque envie de
pleurer me surprend. Chloé s’approche et son sourire
a changé de forme. Un sourire d’excuse comme elle
en a souvent quand elle se sait désagréable avec moi.
— J’ai embrassé Marie trois fois. La première pour
voir ta réaction. Et oui, j’ai vu ta déception. Une lueur
de tristesse aussi. Ne crois pas que ça ne m’a pas
touchée, même si j’étais ta salope en train de te lécher
le pied. La seconde fois… Je l’ai embrassée pour être
sûre de ce que tu éprouvais. Je n’en ai conclu rien de

70
bien certain. La troisième fois… Me voir l’embrasser
t’as fait jouir ! Et ne le nie pas ! Si tu n’en es pas
persuadée, moi je le suis !
— Si je le sais… Tu as raison…
— C’est là que j’ai adoré ton regard de femme
jalouse. Juste avant ton orgasme.
— Je ne sais plus si… Je suis paumée en fait…
— Tais-toi et écoute-moi Jul ! Je crois qu’il va falloir
que tu réfléchisses bien à la suite de la soirée. Parce
que c’est un joli bordel dans ta jolie tête. Mais… Ne
t’inquiète pas. Je ne toucherai plus Marie. Sache
simplement que selon tes ordres j’en aurai peut-être
envie. Mais… Je ne veux plus lire cette lueur de
tristesse dans tes jolis yeux. Toi par contre, si tu as
envie de Marie… Tu me rendrais heureuse en la
prenant.
Je ne sais que répondre et Chloé ne me laisse pas le
temps de réfléchir.
— Alors écoute-moi bien maîtresse Jul… Fais donc
le ménage dans tes envies et dans tes sentiments. Fais
le tri une bonne fois pour toute ! Ou tout le monde se
rhabille et on se fait un Trivial pursuit.
C’est dit avec un charmant sourire désarmant et
Chloé me claque un baiser sur la bouche avant de me
planter là pour retourner au salon.

71
Caresses et cravache

Marie est bien trop fine pour ne pas avoir remarqué


qu’il s’était passé quelque chose entre Chloé et moi.
La belle rousse a un charmant sourire quand je
m’assois, repose son verre de vin et laisse filer un « Il
se fait tard… », que je coupe aussitôt d’un geste.
— Pas du tout Marie… Il est tôt et j’ai encore envie
de jouer les maîtresses.
— Bien… Tu m’étonnes d’ailleurs beaucoup. La
femme soumise que j’ai connu à bien changé. Tu es
une excellente domina Juliette.

Marie en a fait la demande et j’ai accepté. Elles ont


enlevé leurs pinces à seins mais leurs fesses sont
restées godées. Chloé porte toujours le collier à boule
entre ses belles fesses et la rousse son bijou d’anus.
Chloé est assise face à moi, et me regarde
innocemment.
— Chloé tu vas rejoindre Marie et vous vous mettez
à quatre pattes devant le canapé. Elle se lève à peine
ma phrase achevée mais je reprends très vite.
— Toutes les deux fesses vers moi… Et tendez-les
bien !
Elles m’ont obéi et sont cambrées… Leurs jolis culs
tendus et relevés vers moi. Il n’y a plus que l’anneau
qui sort de la tendre rondelle de ma chérie et la
pastille vert émeraude brille sur l’œillet de Marie.

72
Une très charmante vision. J’avais remis ma culotte
mais je me lève pour m’en débarrasser. Culotte sur le
parquet, je relève cette satanée jupe jusqu’à ma taille
et reprends ma place assise dans le fauteuil.
— La première qui regarde vers moi inaugurera ma
cravache… Jambes plus écartées toutes les deux !

Je me caresse doucement. Et le faire alors qu’elles


ne me regardent pas me rend folle d’excitation. Être
celle qui domine me plaît de plus en plus. Je mouille
très vite mes doigts et retiens ma respiration. Tout en
m’exhibant en secret, l’envie de parler me reprend.
— Vous êtes toutes mouillées les filles… je vois vos
chattes briller d’où je suis.
Je ne sais pas si elles s’en rendent compte mais
toutes deux ondulent un peu des hanches.
— Savez-vous ce que je fais ?
Un oui et un oui maîtresse…
— Alors vous allez le dire… Toi d’abord Marie…
Un temps et la voix voilée de Marie.
— Tu te caresses en nous regardant.
— Et ça t’excite ?
— Oh oui Juliette. Beaucoup…
— À ton tour Chloé !
Un long silence et ma compagne répond d’une voix
timide.
— Je pense tu te caresses en nous regardant
maîtresse…
— Et ?
— Ça m’excite beaucoup moi aussi maîtresse mais…
Et elle s’interrompt. Cette peste joue avec moi…
Elle attend que je la questionne.
— Mais quoi ?
— Ce qui m’excite le plus c’est que tu regardes
Marie… Maîtresse…
— Il y autre chose qui t’exciterait ? Qui t’exciterait

73
encore plus Chloé ?
Un autre silence…
— Oui maîtresse… Que Marie vienne te manger et
que je puisse la regarder faire…
Je contiens un orgasme en écoutant Chloé mais je
ne réponds pas. Je n’ai pas cessé de me caresser et
mes doigts sont trempés. J’entends le bruit qu’ils font
quand je les introduis dans ma chatte ouverte. De
doux clapotis. J’ai très envie de Marie et ma femme
vient de m’en donner l’autorisation. Ma femme
soumise. Faire durer cet instant m’excite au plus haut
point. Je dois être vraiment perverse pour me
retrouver dans cette situation. Je coule littéralement
sur mes doigts et le fauteuil et les filles mouillent
leurs cuisses et le parquet. Le long, très long moment
passé n’a laissé entendre que les clapotis de mes
doigts dans ma chatte.

— Marie retourne toi vers moi !


Il ne lui faut qu’un mouvement pour être face à moi
et elle se mord les lèvres en me voyant offerte et me
caressant.
— Chloé tu viens me rejoindre à quatre pattes…
— Oui maîtresse…
Ma chérie obéit et le regard de Marie me délaisse
pour suivre Chloé. Elle est face à moi, me regarde et
son air de défi m’agace encore.
— C’est toi qui va me manger Chloé… Tu en as
envie ?
Marie a les yeux dans les miens et me sourit. L’air
de dire « Bien joué Juliette ».
— Oui maîtresse…
Cette peste va me payer cet air narquois qu’elle
affiche depuis notre conversation. Je peux jouir en
deux minutes ou faire durer longtemps les choses.
— Tu vas me lécher… Allez viens !

74
Chloé baisse les yeux et sa bouche est vite sur moi
avant que ma main sur ses cheveux colle ses lèvres
pulpeuses sur mon sexe.
— Approche Marie… À quatre pattes ! Tu apportes
la cravache…
Marie est contre Chloé et la regarde officier sur
moi, cravache à la main.
— Je veux le cul de ma Chloé bien marqué… Obéis
Marie !
— Non Juliette ! S’il te plaît !
— Tais-toi salope !
Chloé est en pleine panique et pour la première
fois, je n’éprouve aucun remord ni aucune pitié. Elle
n’a jamais connu la cravache et nous nous contentons
d’un martinet de cuir. Marie elle, est une véritable
adepte. Plus masochiste que soumise, la jolie rouquine
connait très bien l’effet de cet objet sur son petit cul.
Le plus important étant que Marie sait parfaitement
se servir de cet ustensile. Pas moi. Je vais donc me
servir de l’expérience de Marie. De plus, Chloé
comprendra très vite que je sais qu’elle sera bien plus
excitée d’être cravachée devant quelqu’un que seule
avec moi.

— Combien de coups ?
— Jusqu’à ce qu’elle jouisse !
Chloé quitte mon sexe et relève son joli minois vers
moi.
— Jul… Je n’y arriverais pas tu sais…
Une légère frayeur dans les yeux foncés.
— Je vais t’aider… Ne t’inquiètes pas ma belle…
Continue lèche-moi !
Chloé s’active de sa langue sur mon clitoris et je
remets ma main sur ses cheveux, l’approchant au plus
près, jusqu’à sentir sa bouche s’écraser sur mon sexe.
Marie se repaît de la scène avec un air de gourmet.

75
— À chaque fois que j’ai fini de parler… Un coup !
Tu vois ce que je veux dire Marie ?
— Oui.
— Et tu lui fais mal ! Je veux qu’elle souffre ! Tu
m’entends Marie !
J’ai esquissé une mimique sous entendant le
contraire à une Marie qui se retient de rire. La rousse
acquiesce sans un mot, souriant largement et son clin
d’œil me fait comprendre qu’elle ne sera pas brutale.
Pas un mot, aucun son, de la part de ma jolie
lécheuse.
— Chloé… Tu sais que Marie te regarde petite
salope… Lèche-moi bien… Ne répond pas et écoute…
Le premier coup de cravache fait sursauter Chloé.
Marie est douée et les deux fesses ont été touchées.
— Aïe !
— Parfait Marie… Plus fort s’il te plaît. Et toi petite
salope descend ta langue…
— Aïe ! Marie !
— Encore ! Comme çà oui… Ta langue doit pénétrer
mon petit trou… Allez !
— Aïe !
Le second coup de cravache fait se trémousser le
superbe cul… Deux légères marques rouges… Un
sourire de Marie.
— Lèche-moi petite salope… J’adore ta langue sur
mon cul… Et je coule sur toi tu le sens…
— Tu coules sur ma bouche maîtresse. Je n’y
arriverai pas si ça fait mal…
Le claquement est moins sonore. Marie à une
mimique désolée et sourit.
— Aïe !
— Alors on va changer le jeu… Tu vas nous détailler
ce que tu ressens mais je veux ta bouche sur ma
chatte… Tu vas parler à ma chatte ma chérie… Lui
raconter ce que tu as envie de lui faire… Tu vas

76
t’humilier en parlant à ma chatte et tu vas aimer ça…
Et Marie va te cravacher jusqu’à ce que tu jouisses
comme la salope que tu es… Nous t’écoutons !
— Aïe ! Marie aïe !
Claquement et tressautement des fesses frappées.
Et Marie maintenant ne s’arrêtera plus.
— Allez Chloé !
Un regard alors qu’elle me lèche encore. Du doute
et un peu de frayeur et les beaux yeux noirs qui se
ferment sous chaque coup.
— Dis-nous ma chérie… Raconte…
— Je… Je ne sais pas quoi dire… Aïe !
— Tu vas nous dire que ce que tu ressens à être
cravachée et humiliée devant nous. Tu racontes en
détail et surtout… Je veux sentir ta bouche sur ma
chatte pour chaque mot prononcé. Tu vas commencer
par dire… J’aime être une salope soumise… Continue
ma belle !
— J’aime oui… M’aïïe ! J’aime être ta salope
soumise et… Aïe ! Aïe ! Marie tu me fais mal… J’aime
être humiliée devant toi… J’aime… Aïe… Aïe…
— Dis que tu aimes être cravachée ma chérie ! Dis
que tu n’as pas si mal que ça mais que tu as honte
surtout… Tu sais que Marie est au bord de la
jouissance là… Tu l’excites ma chérie…
Les yeux de Chloé sont embués et suppliants et je
caresse les cheveux noirs. Je sais parfaitement que je
me venge de son comportement de tout à l’heure mais
c’est plus fort que moi. Chloé m’excite trop dans son
rôle de soumise.
Il lui suffirait d’un mot pour que tout s’arrête. Cette
femme peut être une vraie une tête de lard comme je
peux avoir un caractère de cochon. Nous faisons de
drôles de charcutailles. Mais Chloé ne désire pas que
le jeu cesse. C’est aussi simple que cela.
— Je sais que tu meurs de honte ma belle… Avoue !

77
Et, soudain, sous les légers coups de cravacher, sa
bouche collée sur ma chatte trempée, la jolie brune se
lâche.
— Je crève de honte mais ça m’excite… Aïe… Ça
m’excite de mouiller devant vous… Aïe ! J’ai honte
d’être aussi salope. Oh ! Aïe ! Que tu me traites
comme ça m’excite… J’ai honte d’aimer avoir mal,
ouille… Aïe ! D’aimer être cravachée… Aïe ! De
t’appeler maîtresse m’excite mais… Ouff ! Oh j’ai
honte… Je ne sais pas… Je mouille là… je sais que je
mouille et… Ooh ! J’ai honte de mouiller mais c’est
trop… Aah… Trop bon….
— Je t’adore ma chérie… Et ta bouche… C’est si
bon. Tu vas jouir ma belle…
— Je… Ouff ! Je n’arrive pas… Aah !
— Ce n’était pas une question Chloé… Tu vas jouir
d’être humiliée ! Tu vas jouir parce que Marie va te
retirer ton joujou de tes fesses… Et peut-être qu’elle
aussi va jouir en le faisant si je la caresse pendant
qu’elle le fait… Lève-tôt Marie !

Marie s’est mordu les lèvres quand ses doigts ont


touché l’anus de Chloé pour trouver l’anneau qui
sortait de l’orifice godé. La jolie rousse a pris tout son
temps. Ses yeux émeraude sur le cul offert, Marie a
sorti chaque boule sans la quitter des yeux. Cette
petite garce a beaucoup gémi et haleté mais a réussi à
contenir son orgasme alors que mes doigts la
fouillaient.
Marie jouait avec la dernière boule rouge, la sortant
de l’anus de Chloé avant de la réintroduire et ne s’est
décidée à jouir qu’au moment où Chloé a poussé un
long cri rauque. Un cri lâché la bouche sur ma chatte
dégoulinante. Puis Marie annonçait de sa voix rauque
qu’elle retirait la dernière boule en se tordant dans
une plainte aigue alors que je la doigtais avec

78
rudesse.

Elles sont assises à mes pieds reprenant leurs


souffles et les regarder m’excite. Moi, je n’ai pas joui.
Mais je vais le faire et tant pis si elles en profitent
pour s’embrasser. Je m’affale dans le fauteuil et
montent mes jambes en les écartant.
— Faite-moi jouir mes chéries… Vos langues vite…
Forcément elles se touchent. C’est logique. Leurs
langues sur mon clitoris et sur ma fente détrempée
me le prouvent. Je n’ose pas regarder mais je le sais.
— Mon cul aussi… J’ai envie… Marie !
J’arrive à me retenir mais cela ne durera plus
éternellement.
— Et vos doigts aussi… Toutes les deux… Vos
doigts…
Je me tords en lâchant un gémissement quand celle
que je pense être Marie m’enfonce un doigt dans le
cul…

79
Petite pause

J’ai du mal à émerger quand je sens un visage


contre le mien.
— Marie est partie fumer une cigarette… Je lui ai
dit qu’elle pouvait fumer ici, puisque tu le faisais mais
elle m’a répondu qu’elle serait mieux sur le balcon.
Elle t’a piqué ton peignoir. Et tu sais Jul…
— Quoi ma belle…
— Ce que tu m’as fait dire… Je… J’ai cru en mourir
de honte !
J’ouvre les yeux. Chloé me regarde. Puis elle sourit.
— Je t’ai maudit sans pouvoir m’empêcher de le dire
et…
— Tu as jouis…
Un temps.
— Oui… Et c’était… Trop strange !
— Pourquoi ?
— Je ne sais pas trop…
Chloé se décale et se relève. Nouveau temps mort.
— Dis-moi…
Elle se baisse à nouveau et sa bouche se colle à mon
oreille.
— Je ne dirais pas que le contact de Marie ne m’a
pas excitée… Quand ses doigts se sont posés sur mon
cul… J’ai vraiment aimé. Mais je ne pensais qu’à toi…
— Et quand vous vous embrassiez ?
Un léger baiser sur mon oreille.

80
— On ne s’est pas embrassé. J’ai senti sa langue…
J’ai aimé… Mais c’est toi qui l’avait demandé et je
savais que ça t’excitait… C’est toi qui m’excite Jul…
Tu me rends dingue et je crois que ce soir… Ce que tu
m’as fait faire et dire…
Mes lèvres cherchent les siennes et elles me les
donnent.
— Oui ça m’a excitée de savoir que vous vous
touchiez… Ne t’inquiète plus.
Elle se lève et me demande d’un ton enjoué « Si je
veux une clope »…
— S’il te plait oui… Et ton peignoir ! Je vais
rejoindre Marie… Tu nous ferais un café ?
Son superbe cul s’éloigne et presque je la
rappellerai…
— Je vais faire du goudron comme tu aimes et un
autre café pour Marie et moi

Le peignoir est confortable en place de ce fichu


tailleur. Tailleur bon pour un pressing. Jupe trempée
et veste, même si retirée très vite, froissée et souillée
de sueur. Restait mon soutien-gorge et mon chemisier
également humides de sueur et mon porte-jarretelles.
Autant être nue et plus à l’aise sous le peignoir.
— Je te dérange ? Tu préfères peut-être rester un
moment seule…
Marie se tourne vers moi souriante.
— Tu m’as donné chaud, je prenais l’air… Peut-être
que Chloé et toi préféreriez être seules non ?
— Non ! Promis.
— Tu sais Juliette, c’est parfait pour moi. Tu es très
excitante dans ton nouveau rôle.
— J’y prends goût en plus… Je ne me reconnais
plus…
Marie écrase sa cigarette et me regarde un instant
sans parler, avant de se lancer.

81
— Le moindre doute et je vous laisse. J’ai envie de
plus que des rencontres basées sur le sexe avec toi.
Avec vous deux… Une simple relation d’amitié me
conviendrait parfaitement.
— À moi aussi !
Ma main se glisse dans l’échancrure de mon
peignoir porté par la rousse et elle prend un air
étonné quand mes doigts pincent doucement son téton
gauche.
— Mais ce soir tu m’excites trop… Va rejoindre
Chloé si tu veux. Elle nous prépare un café. J’arrive
vite !

82
Confidences et nouvelle idées

Elles sont sagement assises dans le canapé et le rire


de Chloé me prouve que tout va bien entre elles. Elles
n’ont pas dû abordé le sujet.
— Ça à l’air drôle… Je peux participer ?
Chloé est toujours souriante.
— Marie me racontait que Suzan… Son anglaise…
N’avait jamais été sodomisée. Marie arrive à la
convaincre et la miss a un tel orgasme quand Marie
enfonce son sextoy qu’elle jouit et se fait pipi dessus
tout en hurlant des « Oh my god, oh my god »
horrifiés.
Je ris aussi en imaginant la scène et Marie ajoute
que la malheureuse Suzan en avait presque pleuré de
honte.
Chloé se lève, nous prévenant que le café doit être
prêt.
— La pauvre… Mais prendre un sextoy pour Dieu,
c’est proche du miracle tout de même. Elle a dû
pleurer de honte après son pipi non ?
— J’ai réussi à la convaincre que j’avais trouvé ça
excitant.
Chloé n’avait rien perdu de la conversation et rit
doucement aux propos de la rousse.
— Tu n’as pas trouvé ça excitant Marie ?
— Pas vraiment non.
— Ah bon…

83
Les joues rosies de Chloé me firent l’effet d’un coup
de poing à l’estomac.
— Il n’empêche… Vous ne devriez pas me donner ce
genre d’idées toutes les deux !
Chloé s’était interrompue tout net puis s’était levée
pour reprendre le chemin de la cuisine. Marie elle, ne
sourit plus et son regard que je commence à bien
connaître, se voile quand elle me regarde.
— Je crois que tu vas un peu trop loin là…
— Et moi je crois que tu pourrais en avoir envie. Le
temps que l’idée face son chemin… Après avoir bu
notre café peut être.
— Non Juliette se serait… J’imagine la honte… Non
vraiment !
— Mais voir Suzan le faire a dû t’exciter non ? Je
crois te connaître assez pour…
— Pas sur le coup !
Marie a soudain un petit air paniqué qui prouve que
déjà mon idée a fait son petit bout de chemin.
— Et plus tard ?
— En y repensant… Oui c’est vrai. Mais c’est, ce
serait vraiment trop humiliant.
— Chloé pourrait le faire… Tu aimerais ?
Le « Oui » de Marie est lâché un peu trop vite pour
qu’elle puisse nier être très excitée en imaginant ce
moment.
— J’ai fait pisser Chloé devant moi une fois et cette
coquine a joui. Quant à moi… Ça m’a rendue dingue
de la voir… Tu le feras d’abord Marie. Ensuite peut
être que Chloé le fera. Si tu m’as assez excitée pour
que je le lui ordonne. Un café d’abord… Et une autre
cigarette. Et aussi… Enlève-moi ce peignoir !

Chloé en a terminé de narrer ce que je lui fais faire


par texto, webcam ou téléphone quand nous ne
sommes pas ensembles et Marie a beaucoup apprécié

84
ces anecdotes.
— Allez les filles ! Laissez-moi une place avec vous.
Chloé entre nous deux.
Je m’installe et Marie semble soudain un peu
paniquée. Et ce que je dis est parfaitement pensé.
— Si tu veux voir Chloé faire pipi, tu devras
commencer Marie ! Ne t’affoles pas encore mais
songe-y. Mais d’abord… Nous allons faire jouir notre
petite salope.
Chloé n’a pas pipé mot mais maintenant elles
savent toutes deux ce que j’attendrai d’elle plus tard.
Et aucune n’a relevé ou objecté.

Mes doigts sont sur la pointe du sein gauche de ma


chérie et la pincent doucement. Marie regarde ce que
je fais et soupire.
— Concentre-toi sur mes doigts Chloé…
Les seins superbes bougent quand ma chérie se
laisse aller en arrière, dos au dossier du canapé.
Maintenant ce sont des deux mains que je m’intéresse
à cette poitrine de rêve. Chloé a la respiration un brin
accélérée sous mes doigts.
— Chloé a besoin d’être plus motivée. Je te laisse
l’autre Marie.
Le regard de la rousse est interrogateur alors que
ses doigts sont déjà en place. J’ai un hochement de
tête affirmatif et Marie me répond par un sourire. Du
coup Chloé a ouvert les yeux et regarde nos mains sur
ses seins.
— Non ma belle… Regarde-moi dans les yeux !
— Oui maîtresse…
Je parle. Et Marie suit mes directives. Nos doigts
caressent, pincent doucement ou plus fort, étirent les
pointes dures et tendues de ma chérie. Chloé ne me
quitte pas des yeux. Sa bouche sensuelle s’ouvrant et
se refermant sous le plaisir. Ses dents mordant

85
doucement ses lèvres quand elle gémit d’être
malmenée. Mordant plus fort quand nous lui faisons
mal.
— Tu aimes avoir un peu mal ?
— Oui… Maîtresse.
— Que Marie te touche t’excite ?
— Oui elle m’excite… Que tu le vois surtout…
— Je n’ai pas compris, explique-moi !
Ses yeux plongés dans les miens Chloé parle tandis
que ses seins lourds se balancent doucement. Ses
tétons pincés par nos doigts les entraînant dans une
danse aussi lascive pour nos yeux que certainement
un peu douloureuse pour ses seins.
— Que tu regardes maîtresse… Ça m’excite trop…
Que tu… Ça fait mal…
J’abandonne le téton que je tenais et ordonne à
Marie de s’occuper des deux seins de notre Chloé. Et
je n’ai pas à le dire deux fois.
— Alors je te regarde ma belle… Je vais regarder
Marie te faire jouir… Et toi Marie, fait bouger les
seins de ma petite chérie. Fait la jouir très vite !
Il n’aura fallu que la fin de ma phrase…
— Oh oui… M’mm, regarde-moi Jul…
Puis sa jolie bouche reste ouverte et Chloé crie
doucement. Je n’ai pas le cœur de la gronder parce
qu’elle n’a pas dit maîtresse. Chloé a mouillé le cuir
du canapé. Et une autre idée me vient.

— Avant que nous nous occupions de faire pisser


Marie… Le canapé a besoin d’être séché !
Déjà Chloé est prête à se lever mais je ne lui en
laisse pas le temps. Quant à Marie, elle n’ose même
plus parler. L’idée en tête qu’elle devra faire pipi
devant nous si elle espère voir Chloé s’exécuter doit la
perturber lourdement.
— Ne bouge pas ma belle. Mais écarte bien tes

86
jambes ! Je ne veux pas que Marie te lèche mais
qu’elle lèche ce que tu as fait… Après tout c’est de sa
faute… Marie ?
Et bien sûr Marie obéit. Sa bouche a quelques
centimètres du sexe de Chloé, léchant la petite flaque.

La situation les a très agacées toutes les deux. Et


j’ai bien failli réussir à les faire jouir en leur faisant
répéter ce que je disais. Demandant à l’une et à
l’autre certaines choses. Ordonnant de répondre. Si
Chloé aurait aimé la langue de Marie sur elle… Si
Marie elle, voulait lécher cette petite chatte offerte…
Si Chloé aimait regarder le visage de la rousse souillé
de sa mouille… Si Marie aimait être humiliée comme
une salope…
C’était si excitant que je me suis retenue pour ne
pas demander leurs bouches à nouveau. Savoir
qu’elles l’auraient fait sans hésitation m’avait fait
mouiller comme une salope.

C’est Marie qui est assise entre nous. Et ce sont ses


petits seins aux tétons roses qui vont avoir notre
attention. L’attention de Chloé surtout.
— Chloé… Marie est impatiente !
— Oui maîtresse.
Les petits mamelons de Marie sont charmants mais
je préfère les pointes brunes et plus grosses de ma
compagne. Les tétons de Chloé sont si faciles à
prendre entre les doigts. Et en bouche c’est… Une
véritable extase !
— Je n’y arriverais pas… C’est très bon mais… Je
n’y parviendrai pas.
Marie est très excitée et ses gémissements de
plaisir et de douleur me font mouiller. Mais il faut
avouer qu’elle a beau se concentrer, c’est difficile
pour elle.

87
— Chloé ?
— Oui maîtresse ?
Tout le temps qu’elle s’est occupée de pincer, étirer,
faire bouger les petits seins, en ronds très excitants,
Chloé ne m’a pratiquement pas quitté des yeux.
— Ta bouche… Et n’oublie pas que j’adore tes dents
sur les miens…
Chloé reste me regarder un moment avant de me
sourire.
— Oui… Tu me regardes hein…
— Oui ma chérie !
Chloé vérifie du regard que je ne la quitte pas des
yeux tout en suçant, léchant ou mordillant les petits
tétons roses et Marie n’arrive plus à respirer
normalement sous les assauts de la bouche de Chloé.
— Plus fort Chloé… Marie aime avoir mal !
Et Marie gémit aussitôt sous les dents de ma chérie
mordant sa pointe gauche, ses doigts étirant
fortement l’autre.
— Joui Marie… Fait nous ce plaisir… Regarde notre
petite salope… Pense à sa jolie bouche quand elle
devra nettoyer entre tes jambes… J’ai hâte de…
Les yeux sur les lèvres de ma chérie et le sein
qu’elle suçait, occupée à parler, je n’ai pas pu retenir
un sursaut. C’est presque un hurlement. Un cri
puissant en tous cas. Marie gigote depuis qu’elle a
hurlé et se contorsionne encore et ce même devenue
silencieuse.
— La vache ! À moi aussi elle m’a fait peur…
Charmante Chloé…

Marie continue à mouiller pendant que la langue de


Chloé lèche le cuir souillé de cyprine. Le canapé en
verra certainement d’autres mais demain, il me faudra
nettoyer le désastre. Marie me regarde et ses yeux se
ferment…

88
— Tu aimerais la bouche de ma chérie Marie ?
— Oui…
— Sa langue dans ta fente ?
Les poils roux du pubis de Marie sont englués de
cyprine et notre invitée passe ses doigts dans sa
toison flamboyante sous les lumières.
— La bouche de Chloé est à quoi… Dix centimètres
de ta chatte… Ce serait si bon qu’elle soit sur toi non ?
— Je sais que… Tu es une salope Juliette… Je sais
que tu ne la… Laissera pas faire…
— Tu peux imaginer non ?
— Je vais jouir… Je vais…
— Jouis salope !
La voix rauque résonne encore quand un nouvel
orgasme bouscule la jolie rousse.

89
Un certain doigté

Assise confortablement le dos contre le dossier de


mon fauteuil, jambes écartées au mieux et pieds en
appui sur les accoudoirs, je regarde les filles
agenouillées de chaque côté de mes jambes ouvertes.
Mes doigts entrent et sortent en moi et je les leur
donne à lécher une fois englués de mon plaisir.
Chacune son tour, ensemble, elles les sucent où les
lèchent. C’est terriblement excitant et je le leur dis.
— Je n’aurai jamais pensé avoir deux petites salopes
prêtent à tout pour me faire plaisir… Oh que j’adore…
et vous ? Dites-moi. Marie ?
— Tu es une vraie salope Juliette ! J’adore oui… Tu
m’excites beaucoup… Ça m’excite de… D’être ta
soumise…
Voix rauque, yeux voilés par le désir. Mes doigts
filent vers la bouche de Marie qui les sucera jusqu’à
ce que je lui dise d’arrêter. Je suis dans un état
presque euphorique…
— Et toi ma chérie ?
Mes doigts gluants se posent sur les lèvres pleines
de Chloé qui s’entrouvrent et ils laissent une légère
mousse avant d’aller se promener sur ses joues.
— Tu fais de moi ce que tu veux… Tu me… J’ai envie
de toi maîtresse…
Jamais je ne me serais cru capable de ça. D’être
aussi à l’aise, d’adorer jouer les maîtresses salopes

90
avec elles. Et surtout de le leur dire.
— Vous savez… Je crois que je ne me lasserais
jamais de me servir de vous…

Un long moment se passe où je continue à me


doigter.
C’est si bon, si excitant que je me suis trop retenue
de jouir. J’en ai presque mal au ventre. Je bouge et
mes fesses glissent jusqu’au bord du canapé. Je suis
moins à l’aise mais ce sera plus facile pour mes doigts
et ce qu’ils vont faire.
— Comme çà maintenant… Je vais me faire jouir…
Et redressez-vous un peu que je vous vois bien.
La première à lécher mon doigt est Marie. Elle n’a
pas hésité à sucer mon majeur à peine sorti de mon
petit trou et son regard en dit long sur son excitation.
Puis j’introduis mon autre majeur dans mon l’étroit
orifice, l’y laisse un moment et le sort pour le poser
sur la bouche de Chloé. De les voir sucer chacune l’un
de mes doigts est terriblement excitant. Je ne suis
plus très loin de jouir.
— À vous maintenant… Marie ton doigt dans mon
cul et Chloé le suce… Et… Chacune votre tour… Vous
le faites… Vite ! Vite je n’en peux plus !
Sentir leurs doigts en moi, les voir se les tendre et
les sucer chacune leur tour…
— Ooh… Je jouis !

91
Jeux d’eaux

Il est plus de minuit et malgré nos jeux, elles ont


répondu à ma question en disant qu’elles n’étaient pas
fatiguées et n’avaient pas sommeil. Le seul
changement est que maintenant, Chloé elle aussi,
porte un bijou d’anus. Elles ont dû me les montrer en
s’écartant mutuellement les fesses. Et qu’elles se
touchent les fesses l’une l’autre les a beaucoup
excitées.
Chloé a repris le bijou rubis et Marie a fini par se
dénicher un rosebub de sa couleur préférée. Vert
émeraude. Sans qu’elles ne prononcent une parole
pour relever, sans qu’elles ne rouspètent, il leur est
maintenant interdit de passer aux toilettes et
malheureusement pour elles, il y a trois bouteilles
d’eau minérale sur la table. Et du café. Et même nue,
il fait chaud…

J’aime vraiment être soumise. Marie avait joué à la


maîtresse avec moi, chez elle à notre première
rencontre. Elle avait réussi à imposer son rôle mais
surtout parce que son mari était là. Ce que je ressens
dans ces moment-là est assez difficile à expliquer. Une
chose est sûre, ma soumission était réelle et jusqu’à
ma rencontre avec Chloé, je n’avais jamais ressenti le
désir de jouer les dominatrices. Surtout pas avec les
hommes. Un homme soumis serait inconcevable pour

92
moi. Jouer la maîtresse avec une femme ne m’avait
jamais effleurée. Je découvre, et apprécie de plus en
plus. Et plus je me montre autoritaire, plus j’aime le
faire.

Il est temps pour moi de me délasser sous l’eau.


— Venez avec moi… Vous allez vous occuper de moi.
Ma salle de bain et ma douche sont immenses et
nous tenons facilement à trois sous l’eau qui ruisselle.
Marie s’occupe du haut de mon corps et Chloé à
genoux, du bas. Elles me savonnent au gel douche en
même temps, les mains de ma chérie sur mes pieds,
mes jambes, mes fesses et Marie caressant ma nuque,
mes épaules et mon dos.
— J’adore… Marie mes seins et mon ventre… Chloé
savonne-moi entre les jambes… Et entre les fesses.
Pendant qu’elles m’obéissent, je me laisse aller à la
douceur de leurs caresses. C’est les mains de la jolie
rousse englobant mes seins et ses paumes écrasant
doucement mes pointes tendues qui déclenche mon
désir.
— Si vous saviez ce que c’est bon… Et savoir que je
peux tout vous demander m’excite beaucoup… J’adore
être obéie par mes petites salopes soumises. Allez…
Rincez-moi mes chéries !
Sous la douche pluie qui coule à nouveau, nous
sommes toutes trois inondées et j’adore voir leurs
cheveux mouillés. Surtout ceux de Chloé. Elles sont
debout contre moi… Leurs corps chauds m’excitent.
— Marie… Chloé… Je veux vos mains sur mes seins
et vos lèvres sur mes pointes… Allez !
Chacune a sa main sur l’un de mes seins et sa
bouche sur un téton. Mais cela ne me convient pas.
— Regardez-vous… Marie tu observes Chloé et tu
fais ce qu’elle fait. Ce sera bien plus agréable.
J’ai mes avants bras posés sur leurs épaules et

93
m’appuie sans me soucier de leur confort. Chloé tète
mon téton gauche et Marie l’imite. Puis ce sont leurs
dents que je sens mordre doucement mes pointes.
Comme souvent, Marie est plus brutale.
— Un peu plus fort Chloé…
Elle obéit et je me laisse aller à un gémissement
mitigé. Le mélange douleur et plaisir est presque
parfait. Leurs langues, leurs lèvres et leurs dents font
monter une vague qui me prend le ventre. Elles ne
semblent pas se lasser et c’est tant mieux car j’ai
l’intention de prendre mon temps.
— Chloé ma chérie… Pose tes doigts sur ma chatte.
Juste posés… Marie entre mes fesses… Tu sais où…
Leurs doigts font leur effet et je me sens bousculée
doucement. Je me délecte encore un long moment de
sentir mes tétons aspirés, sucés, pincés ou mordus. Il
est temps…
— Vos doigts… Prenez-moi…
Chloé est la première à enfoncer deux doigts dans
mon sexe en torturant mon téton des dents mais c’est
quand Marie pénètre mon petit trou en délaissant
mon autre sein pour murmurer « Joui salope » que je
me tords, accrochée à leurs épaules…
J’émerge de mon orgasme alors que Chloé
m’embrasse dans le cou, lovée et trop collée à moi
pour que ce soit de la simple tendresse.
— Merci mes chéries… Vous filez comme vous êtes
sans vous essuyer. Vous me laissez le canapé.

94
La première qui jouit aura un…

Elles sont encore mouillées quand le les rejoins.


Chacune dans un fauteuil. Je m’allonge le plus
confortablement possible dans le canapé, mon corps
trempant le cuir. Face à elles, allongée sur le côté, je
demande un verre d’eau à Chloé et prend une
cigarette.
C’est ma propre envie d’aller aux toilettes qui me
fait penser à la promesse faite à Marie.
— Si vous avez soif…
Chacune reste plongée dans ses pensées un
moment et Marie finit par parler.
— J’ai vraiment envie d’aller aux toilettes Juliette…
Et sous la douche c’était limite.
— Ne te gêne pas pour te soulager. Mais ici et
devant nous.
— Pas question !
Je lui souris et demande à Chloé si elle aussi a envie
de faire pipi. Elle soupire et hoche affirmativement la
tête.
— Tu veux ?
— Non… Pas devant Marie s’il te plaît !
— Je pourrai t’y obliger…
— S’il te plaît non…
— Maîtresse !
— S’il te plaît non maîtresse…
Notre invitée se lance afin de satisfaire sa curiosité

95
et sa question très crue fait rougir ma chérie.
— J’avais fait pisser Chloé sous mes yeux et elle
devait me dire que ça l’excitait de pisser pour moi. Du
coup, cette petite cochonne avait joui.
— Mais comment ? Où ?
— Accroupie, jupe relevée et culotte écartée.
— Mais elle fait dans une cuvette ou…
— Par terre !
Marie en reste stupéfaite et Chloé est aussi écarlate
qu’une tomate bien mûre.
— J’aime beaucoup raconter ce qui humilie Chloé.
Mais… Relevez les pieds sur le canapé et écartez-vous
le plus largement possible. La vue sera plus agréable
pour moi. Je veux voir vos seins, vos chattes et vos
bijoux, évidemment.
Elles obéissent sans un mot. Elles se font très
certainement plaisir aussi.
— Vos tétons entre pouces et index et étirez-les… Je
veux voir vos frimousses grimacer de douleur. Et vous
restez comme çà tant que vous ne jouissez pas. Je
parie que Chloé va jouir la première mais on ne sait
jamais. En tous cas, vous continuerez jusqu’à ce que
vous ayez eu un orgasme chacune. Tu voulais savoir
autre chose Marie ?

Parler avec les tétons étirés par ses propres doigts


et offerte comme une salope avec les fesses godées,
n’est pas évident du tout. Surtout face à la personne
qui vous a ordonné de le faire. C’est très humiliant.
Elles le sont et en retire autant de honte que de
plaisir. Et pour moi, plus la conversation est anodine,
plus ça l’est. Humiliant… J’en ai fait l’expérience.
Marie n’en a pas terminé de ses questions.
— Et elle avait joui quand ? Après son pipi ?
— Non. Comme une petite salope. Tout en pissant.
Et elle avait eu un orgasme en me regardant le faire.

96
Nous avions aimé ce petit jeu…

Marie étire ses seins bien plus fortement que je le


lui ai demandé. Notre jolie rousse adore avoir mal.
Elle reprend la conversation d’une voix voilée.
— Je pourrai aller aux toilettes et vous me
regarderiez faire… Ça je veux bien. Je suis d’accord.
Je ne peux m’empêcher de sourire.
— Supposons que j’accepte… Mais avant tu vas me
répondre franchement. Sois Franche Marie et tu
risques de faire jouir Chloé si tu réponds ce que je
pense que tu vas répondre.
— Oui promis…
— Je vais donc ordonner à Chloé de pisser. Elle va
obéir, elle est très soumise ma petite chérie. Elle va
pisser devant toi. Alors tu as deux choix. Je lui
ordonne d’aller aux toilettes et tu la regardes uriner
gentiment. Ou… J’ordonne à Chloé de se mettre à
quatre pattes, ou accroupie et de pisser par terre
comme une vraie petite salope, ses doigts écartant sa
chatte trempée et nous disant qu’elle aime pisser
devant nous. Elle obéira sois en sûre… Alors… Je
t’écoute Marie, et réponds en utilisant mes propres
mots s’il te plaît.
Marie a du mal à contenir une respiration
oppressée. Quant à Chloé, elle est proche de
l’orgasme.
— J’aimerai la voir accroupie avec ses doigts
écartant sa chatte et qu’elle pisse par terre en
jouissant comme une petite salope.
Chloé jouit à peine la phrase de la rousse achevée
et il s’en faut de peu que Marie suive son exemple.
— Qu’est-ce que je disais ! Chloé a gagné. Notre
petite salope adore qu’on parle d’elle comme ça. Et toi
Marie dépêche-toi de jouir aussi. Tirez plus fort sur
vos tétons ! Je vois que vos chattes sont

97
dégoulinantes… Pour en revenir à ce que nous
disions… Tu comprendras Marie, que je te veuille
dans la même situation que tu viens de décrire pour
Chloé. Ou serait l’excitation pour toi ou pour nous que
tu ailles aux toilettes ?
Marie murmure qu’elle va vraiment le faire si je ne
la laisse pas courir aux toilettes et Chloé du coup, fixe
l’entre jambes de la rousse.
— De toute façon tu pisseras je le sais. Mais avant
Chloé… Et si tu obéis… J’’ordonnerai à ma petite
soumise de faire pipi sur mes doigts et je les lui ferais
lécher. Ou alors je pourrai moi-même pisser sur les
siens et les lui…
Un cri aigu poussé par notre invitée m’interrompt
une nouvelle fois. Marie jouit longuement en ondulant
du bassin sous le plaisir. Cela fait un petit moment
que personne n’a parlé à part moi. Elles ont joui mais
non rien changé à leurs postures.
— Vous êtes vraiment de bonnes petites soumises.
Toujours écartées à tirer sur vos tétons. Et vos chattes
coulent comme des fontaines…

98
Pluies dorées

— Alors Marie ?
Et enfin Marie abandonne. Sans que je le lui
demande, elle quitte sa position de soumise aux seins
étirés et se lève, restant debout face à moi. C’est un
petit numéro de pauvre victime. Encore que l’on
pourrait faire fondre un glaçon en deux secondes sur
ses joues écarlates.
— Dépêche-toi Juliette je n’en peux plus…
— Tu vas obéir ?
— Oui…
— Tu vas pisser devant nous ?
— Oui je vais le faire mais vite… S’il te plaît !
— Dis-nous que tu veux pisser devant nous…
Marie en a presque un sanglot. Elle a réellement
envie de faire pipi très vite et la honte et l’humiliation
sont bien présentes.
— Oui je veux pisser devant vous… Je t’en prie
Juliette ! Vite !
— Juste une petite minute. Un moment pareil doit
être commenté plus tard.
J’explique ce que je veux et Chloé a son portable en
main.
— Une photo de cette première fois s’impose.
D’abord tu écartes largement tes jambes…
Marie s’exécute en murmurant des « Vite vite » un
peu nerveux.

99
— Allez petite cochonne, tu approches et tu
t’accroupis… Ensuite tu…
— Oh mon dieu non… Non !
Marie fait pipi debout, s’aspergeant les cuisses, les
jambes secouées de tremblements nerveux tandis
qu’elle me regarde en répétant des « Non oh non »
honteux.
— Ça t’excite Marie ?
Ça coule. Ça coule très dru et longtemps. La
soumise rousse lâche de l’or scintillant en aspergeant
ses cuisses et le parquet. Marie lâche nerveusement
un « Oui ça m’excite oui » en se soulageant debout.
Ce n’était pas un numéro et la pauvre devait se
retenir depuis un bon moment. Les dernières gouttes
tombent sur le parquet et je ne peux m’empêcher de
sourire.
— Je crois que c’est encore plus excitant de t’avoir
vu faire pipi debout. Et ce filet de mouille pendu
pendant que tu pissais… Tu m’as fait mouiller ma
salope.
— Je reviens…
Un geste négatif du doigt pour la retenir.
— Pas question ! Tu restes comme ça !
— Non ! Ça suffit là ! Je vais m’essuyer et c’est
tout !
L’idée m’excite et ma jalousie pointe son vilain
museau…
— Tu as honte hein ?
— Oui et pas qu’un peu ! Et toi tu veux m’humilier
encore alors non…
— Tant pis ! Je pensais que tu aurais préféré la
bouche de Chloé pour t’essuyer…
Marie ne pipe mot et reste sur place. Debout et ne
sachant que faire de ses mains elle finit par se croiser
les bras. Une pose relativement digne pour quelqu’un
qui vient de pisser debout devant ses copines.

100
— Tu lui rendras la pareille quand Chloé aura fait
pipi. Alors ?
Marie et Chloé sont aussi rouges l’une que l’autre
et la voix un peu voilée, Marie murmure qu’elle est
d’accord.
— Bien… Chloé ?
— Oui maîtresse…
— Tu sais ce que tu dois faire ! Lèche bien notre
invitée.
Chloé pose son téléphone sur la table et s’approche
avant de s’accroupir devant une Marie qui ne sait
comment réagir.
— Écarte les jambes Marie !
Chloé sait ce qu’elle doit faire et je la soupçonne
d’en être très excitée. Elle a collé sa bouche sur le
sexe offert à peine les cuisses de Marie se sont-elles
écartées et sa langue s’est aussitôt posée sur la fente
trempée de pipi et de mouille de cette garce de
rouquine.

La jolie rousse gémit très vite. Trop vite à mon goût


et sa main qui se pose sur les cheveux noirs me fait
éprouver une autre bouffée de jalousie qui me fait
intervenir.
— Assez Chloé ! Je ne t’ai pas demandé de la faire
jouir.
Chloé est restée quelques secondes encore sur le
sexe qu’elle léchait mais se détache enfin en me
lançant un regard de reproche. Marie a le même
regard et ne se gêne pas pour se venger.
— Juliette. Tu es une vraie garce.
J’ai un sourire un peu narquois en lui répondant.
— Oui je sais ! Mais… Vous devez m’obéir donc…

Chloé est debout mains croisées dans le dos. C’est à


Marie de choisir, comme promis, ce que ma petite

101
soumise doit subir.
Après quelques questions auxquelles je réponds,
Marie se décide et n’y va pas avec le dos d’une
cuillère. Chloé va devoir faire pipi sur le balcon, nue
malgré la fraîcheur et rosebud enlevé. Elle pissera en
étirant ses tétons et pour faire bonne mesure, elle
devra jouir et nous dire qu’elle adore être humiliée.
— Et tu oses dire que je suis une garce…
— Tu as dit que je pourrai choisir !
— Je te laisse faire Marie… Mais comme garce tu
n’as rien à m’envier.
— Oui peut-être…
Chloé est debout et je laisse à Marie le soin de la
diriger.
— Accroupie cochonne !
Rien que sa voix rauque et voilée est un signe.
Marie est terriblement excitée. Elle m’a presque
donné un ordre pour que cette fois, ce soit moi qui
opère avec la photo à prendre et Chloé s’est accroupie
sans un mot. Cette petite peste mouille beaucoup trop
pour que je ne sente pas monter ma jalousie. Chloé
est excitée d’obéir à Marie.
— Tire sur tes tétons comme une petite pute ! Tu
aimes ça hein ?
— Oui j’aime ça Marie…
Chloé n’a pas dit « Maîtresse » et j’en suis soulagée.
Je deviens folle de cette femme et je m’en rends
brusquement compte. Et si je trouvais ce terme
ridicule, que je sois sa seule maîtresse compte
désormais pour moi. Je le découvre également.

Les doigts de Chloé tirent un peu plus sur ses


pointes de seins quand Marie insiste pour qu’elle le
fasse. Chloé se mord les lèvres en gémissant quand
elle obéit et quand Marie me demande si j’aimerais
être à la place de Chloé, je ne peux m’empêcher de

102
répondre que oui, j’aimerais.
— Tire plus fort !
Chloé gémit en obéissant et ses seins lourds
bougent quand elle étire encore ses tétons. Une
plainte et Chloé gémit pour finir par feuler doucement
sans discontinuer.
— Tu sais que nous sommes dehors et que ça
résonne alors sois discrète Chloé… Tu pisses quand tu
veux…
Chloé obéit tandis que je prends les photos. Elle
lâche de grands jets dorés qui semblent ne pas devoir
se tarir, arrosant le carrelage, les chevilles et les pieds
de Marie. Chloé n’a pas oublié de répéter qu’elle
pissait, qu’elle aimait pisser comme une salope et être
humiliée et ce qui devait arriver arrive. Chloé jouit en
un long gémissement étouffé tout en se mordant les
lèvres, aspergeant cette fois les pieds de Marie de son
plaisir. Quelques menus ruisseaux coulent encore de
son sexe trempé de jouissance et de pipi et Chloé a un
second orgasme quand je lui ordonne de jouir encore.
Un nouvel ordre de Marie et ma compagne se
redresse écarte les jambes alors que notre amie
rousse, à son tour s’accroupit. Chloé à ses yeux dans
les miens. Elles ne les ferment qu’un instant quand la
bouche de Marie est sur elle. Ils ne me quittent pas
tout le temps que Marie la fouille de la langue. J’ai
laissé à Marie assez de temps mais j’ai compris le
message de ma chérie. Elle ne jouira pas.
— Assez Marie ! Rentrons vite avant que Chloé ne
prenne froid.
— Un moment encore Juliette… Tu as fais pipi sur
mes pieds salope… Nettoie !
Chloé me regarde mais je suis incapable de réagir.
Partagée entre la jalousie qu’elle obéisse à Marie et
l’excitation de la voir faire. Cela dure un moment. La
langue de Chloé n’oubliant pas un espace de peau sur

103
les pieds de Marie.

104
La petite revanche de Chloé

Nous préparons un autre café pendant que Marie


fume sur le balcon et Chloé n’a pas dit un mot. Ma
main sur sa hanche, je me penche sur elle pour
l’embrasser.
— Je ne veux plus qu’une autre que toi joue avec
moi Jul…
— Marie a été trop loin tu as raison… D’accord ma
chérie je…
— Non elle n’a pas été trop loin… J’aurai aimé que
ce soit toi ! Je ne veux plus obéir qu’à toi !
— C’est promis il n’y aura plus que moi sauf si tu
changes d’avis.
— J’ai eu trop honte de lui lécher les pieds devant
toi… Et ça ne m’a pas excitée.

Chloé est revenue de notre chambre avec l’une de


mes rares culottes de coton. Je préfère de beaucoup
strings ou être fesses nues. À peine assise, j’enfile la
petite culotte blanche.
Toujours nues, en sueur, les filles ont retrouvé leurs
places dans les fauteuils et je me suis installée dans le
canapé. Marie a un sourire timide quand je la
regarde.
— Je n’aurai jamais pensé que ces jeux soient si…
Excitants !
— Oui n’est ce pas… Maintenant c’est à mon tour.

105
Chloé a un drôle de regard. Il semblerait que cette
coquine retrouve son excitation.
— Vous m’avez vraiment excitée mes jolies
pisseuses… Pour changer un peu, je pourrais faire pipi
dans ma culotte. Qu’en dites vous ?
L’idée plaît beaucoup à Marie et je lui renvoie son
sourire.
— Marie… À genoux devant moi !
Marie obéit, le sourire a disparu mais je la connais
assez pour la savoir aussi coquine que curieuse. Par
ailleurs, je ne lui laisse pas le temps de se poser des
questions.
— Je veux des photos Chloé…
Sans un mot, j’ai plaqué le visage de Marie sur le
coton et me suis aussitôt laissée aller dans un long
soupir.
— M’mm… Oh que c’est bon…
J’en avais très envie moi aussi. Je me soulage en
regardant Marie le nez sur ma culotte qui s’est
alourdie et devenue brûlante. L’ondée dorée paraît ne
pas vouloir cesser et trouve son chemin pour s’évader
du coton imbibé. Mes cuisses deviennent chaudes de
mes épanchements.
— M’mm…
Je colle ma culotte sur Marie qui est restée
silencieuse et inerte.
— Chloé chérie… J’aimerais jouir… La bouche de
Marie…
— Oui ma Jul… Oui…
Je n’ai rien eu d’autre à dire et Marie a aussitôt
lécher ma culotte souillée. Le moins que l’on puisse
dire, c’est que la jolie rousse aimait s’humilier. Je
lâche un dernier petit ruisseau d’or liquide dans le
coton et me laisse aller sous sa langue tout en parlant.
— M’mm. Oui. Lèche-moi ma belle !

106
Je n’ai rien vu venir et suis surprise quand Marie
pousse un petit cri. Ma chérie semble s’être décidée à
prendre des initiatives de dominante. D’où je suis
placée, si je ne le vois pas, je devine que Chloé
s’amuse à sodomiser Marie à l’aide de son rosebud à
pastille émeraude.
— Je vais jouir sur ta bouche Marie… Chloé n’arrête
pas ! Continue… Ooh ! Oui… Oui…
Parler à été le déclencheur. Je me scotche à la
bouche gourmande de la rousse qui me mange à
travers la culotte trempée, jouissant comme une belle
salope.
Marie geint maintenant sans arrêts sous la sodomie
plutôt brutale.
Chloé lui a ordonné d’écarter ma culotte pour me
pénétrer en criant presque et Marie lui a obéi. Puis,
elle n’a pas rechigné et a sucé ses doigts humides de
mon pipi quand Chloé le lui a demandé. La vue de la
langue de Marie sur ses doigts et le regard de Chloé
sur moi ont aussitôt fait monter un autre orgasme au
creux de mon ventre. Je jouis une nouvelle fois en
rapprochant mon sexe de la bouche de Marie, me
collant à elle et traitant la belle rousse de toutes les
insultes me passant par la tête.
Ballottée par un plaisir trouble, j’entends Chloé
parler sans comprendre ses mots et Marie gémir en
répétant plusieurs fois qu’elle est une pute qui aime
être enculée. Puis, Marie jouit en tremblant de tout
son corps, sa bouche sensuelle sur ma fente gluante
de pipi et de mouille.

107
La punition de Chloé

Nous avions pris une dernière douche et terminé les


sandwichs de Chloé en buvant de l’eau.
Il était près de quatre heures du matin et nous
étions fatiguées, pour ne pas dire éreintées.

Nos confidences étaient sincères. Nous parlions


entre femmes sans rien nous cacher et surtout sans
cette hypocrisie dont beaucoup d’autres se servaient
pour cacher leurs jalousies ou leurs hontes. Combien
de ces femmes oseraient dire qu’elles avaient des
orgasmes à la pelle quand elles se lâchaient ? Encore
fallait-il oser se lâcher ! Et pour celles qui n’osaient
pas, il était préférable pour ces hypocrites de faire
passer des femmes comme nous pour des
nymphomanes. Si nous avions toutes les trois parfois
de gros besoins et de nombreux orgasmes, nous
pouvions rester sobres de sexualité sans en être
frustrées.
En tout cas, nous savions que cette soirée resterait
gravée dans nos mémoires.

Si Chloé s’était bien vengée, il fut convenu avec


Marie que ma chérie devait être punie. Le regard
baissé, Chloé avait accepté et il me revenait le droit
de choisir sa punition.
Il avait été décidé que Marie resterait avec nous et

108
que nous profiterions d’une bonne nuit de repos en
dormant seules. Chacune aurait donc son lit et
pourrait dormir tranquillement.

Chloé devrait se lever avant 10h00. Après une


douche rapide, elle resterait nue. Elle ne porterait que
ses pinces à seins et son collier à boules. Elle
préparerait le petit déjeuner. Elle pourrait manger
seule un petit quelque-chose.
Cela fait, elle gagnerait la chambre de Marie. Là,
mains aux dos, elle réveillerait Marie et lui
demanderait si elle désirait sa bouche. Chloé ne se
servirait que de ses lèvres et de sa langue et devait
garder ses mains au dos. Quelle que soit la réponse de
Marie (et là nous avions ri) Chloé serait fessée jusqu’à
ce que son joli cul soit bien rouge.
Après quoi, Chloé viendrait me retrouver dans ma
chambre. Il se passerait là exactement la même chose,
fessée exceptée.
Ensuite, Chloé regagnerait le salon et
s’agenouillerait à même le parquet, les mains toujours
au dos.
Enfin, elle nous attendrait patiemment.

Chloé avait été bousculée par deux nouveaux


orgasmes violents alors que j’en terminais de mon
petit laïus de domina.
Le grand pouvoir de l’imagination et des mots…

109
FIN

Merci pour votre lecture.

Vous pouvez maintenant :


• Donner votre avis à propos de cette œuvre
• Découvrir d’autres œuvres du même auteur
• Découvrir d’autres oeuvres dans notre
catalogue « Érotisme »

Ou tout simplement nous rendre visite :


www.atramenta.net

Suivez-nous sur Facebook :


https://www.facebook.com/atramenta.net

Vous aimerez peut-être aussi