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MATHÉMATIQUES
Baccalauréat – Sujets Corrigés
Jean-Pierre Kengne, Emmanuel Simo
;
Eric Simo, Msc.-Ing. TU-BS (Editeur)
An den Äckern 2
31224 Peine
Allemagne
kuateric@gmail.com
Auteurs: Jean-Pierre Kengne, Maître Es Sciences; Emmanuel Simo, Maître Es Sciences (Cameroun)
ISBN 978-3-947242-04-7 • Maison d’Edition SIMO • Bandjoun Brunswick Belfast Rotterdam • 2017
Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite, par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est
illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. En cas
d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion, l’accord de l’auteur ou
des ayants droit est nécessaire.
;
Avant-propos
Vous avez choisi ce livre parce que vous avez un objectif à atteindre. C’est un instrument réellement
utile et efficace pour aider les apprenants des classes de terminales scientifiques et techniques, quel
que soit leur niveau, à améliorer leurs performances en mathématiques.
Inspirée de la pédagogie nouvelle, la conception de ce livre se fonde sur deux outils à savoir : le
cours et les exercices corrigés.
Le cours a été conçu selon le projet pédagogique suivant :
Une présentation claire parfaitement lisible qui permet de faciliter le travail de l’apprenant.
Un cours bien structuré allant à l’essentiel. Conforme aux contenus du programme, ce cours
prépare aux compétences exigibles, mais en se limitant strictement aux notions qui doivent
être étudiées. Nous l’avons donc voulu bref.
Les exercices résolus et commentés, soutenus par des méthodes de résolution permettent à l’ap-
prenant d’acquérir l’esprit scientifique et les principaux modes de raisonnement qu’il devra savoir
développer. C’est une bonne façon d’aborder les nombreux exercices de chaque chapitre. Dans le
souci d’efficacité qui a fait le succès de cette édition, nous attirons votre attention dans les solutions
proposées, sur la schématisation, la représentation graphique, le choix des notations, la conduite
littérale et enfin l’application numérique.
Notons cependant qu’il ne sert à rien de lire à priori la solution d’un exercice, mais qu’il faut
chercher cette solution après avoir lu l’énoncé en entier et ne consulter la solution proposée dans
le livre que pour contrôler son propre résultat ou en cas d’hésitation.
Nous formons le vœu que cet ouvrage constitue un outil efficace pour les apprenants des classes
de terminales scientifiques et techniques et qu’il apporte à nos collègues professeurs l’aide qu’ils sont
en droit d’attendre. Nous attendons avec plaisir toutes les remarques et suggestions.
;
;
I
;
II Table des matières
;
1 1
;
2 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
Exercice 2.
;
3 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen
Une boite contient 6 boules vertes et n boules blanches 6.2.2. 6.2.2.1. Déterminer les nombres réels
toutes indeiscernables au toucher. Un jeu consiste à tirer a , b et c pour que la fonction H définie par
successivement sans remise deux boules de la boite. Si H (x ) = a x 2 + b x + c e−x soit une primitive de la
les deux boules sont de même couleur, le joueur gagne fonction h .
100 F et si les boules sont de couleurs différentes, le 6.2.2.2. Soit λ un réel strictement positif. Calculer le
Zλ
joueur perd 100 F.
5.1. Dans cette question on suppose n = 3. réel : h (x )dx .
0
5.1.1. Calculer la probabilité d’obtenir
6.2.2.3. A(λ) est l’aire en cm2 du domaine plan délimité
i Deux boules de même couleur.
par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les droites d’équa-
ii Deux boules de couleurs différents.
tions x = 0 et x = λ.
5.1.2. Sachant que la première boule tirée est verte,
Déterminer A(λ) puis calculer sa limite lorsque λ tend
quelle est la probabilité pour que la deuxième boule tirée
vers plus l’infini.
soit verte ?
6.3. Partie C
5.2. Dans cette question, l’entier naturel n est quel-
On considère les équations différentielles suivantes :
conque et supérieur à 3. On note X la variable aléatoire
(E ) :y 00 − 2y 0 + y = x − 2 ; (E 0 ) :y 00 − 2y 0 + y = 0
qui, à chaque tirage successif sans remise de deux boules
On considère la fonction affine φ définie par
associe le gain algébrique en francs du joueur.
φ(x ) = a x + b .
5.2.1. Exprimer en fonction de n les probabilités des
6.3.1. Déterminer a et b pour que la fonction φ soit so-
événements [X = −100] et [X = 100].
lution de l’équation (E ).
5.2.2. Montrer que l’espérance mathématique de X est
6.3.2. Soit g une fonction au moins deux fois dérivable
n 2 − 13n + 30
E (x ) = 100 . sur R.
(n + 6)(n + 5) Démontrer que g est solution (E ) si et seulement si g −φ
5.2.3. Pour quelles valeurs de n a-t-on E (X ) < 0 ?
est solution de (E 0 ).
6.3.3. Résoudre (E 0 ).
Exercice 6. 6.3.4. En déduire les solutions de l’équation (E ).
Problème
6.1. Partie A
Soit f la fonction définie sur ]1, +∞[, par
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014
x2
f (x ) = Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
2x − 1
Session: 2014 Durée: 4 heures
Soit u n la suite définie par :
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4
(
u0 = 2
u n+1 = f (u n )
Exercice 7.
6.1.1. Montrer que pour tout réel x > 1, f (x ) > 1.
6.1.2. On considère les suites vn et wn , tels que, pour 7.1. Partie A
tout entier naturel n , On considère le polynôme p défini par
un − 1 p (z ) = z 3 − 3z 2 − 3z + 5 + 20i, z étant un nombre
vn = et wn = ln vn complexe.
un
7.1.1. Montrer que 1 + 2i est une racine de p .
6.1.2.1. Démontrer par récurrence que pour tout entier 7.1.2. Trouver deux nombres complexes a et b
naturel n, u n > 1. tels que, pour tout nombre complexe z , on ait
6.1.2.2. Calculer v1 et w1 . p (z ) = (z − 1 − 2i) z 2 + a z + b .
6.1.2.3. Démontrer que (wn ) est une suite géométrique 7.1.3. En déduire dans l’ensemble des nombres com-
dont on déterminera la raison et le premier terme. plexes, les solutions de l’équation p (z ) = 0.
6.1.2.4. Exprimer pour tout entier naturel n, wn puis vn 7.2. Partie B
en fonction de n. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé
1
6.1.2.5. En déduire que u n = 2n ; puis calculer ~ v~) ; on prendra 1 cm pour unité graphique.
direct (O , u,
1 7.2.1. Placer les points A, B et C d’affixes respectives
1−
2 ~ v~).
a = 1 + 2i, b = −2 − i et c = 4 − i dans le repère (O , u,
;
4 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
7.2.2. Soit D le point d’affixe 2 + 3i ; montrer que A, B et On considère la suite u n à termes positifs, définie
1 D sont alignés.
par u 0 =
1
et pour tout entier naturel non nul n ;
b −a 2
7.2.3. 7.2.3.1. Calculer , mettre le résultat sous la
c −a u n +1 = f u n .
forme algébrique puis sous la forme trigonométrique.
9.3.1. Montrer par récurrence sur n que la suite u n est
7.2.3.2. En déduire la nature exacte du triangle AB C .
1
croissante et que u n ∈ , 1 ; quelle conclusion peut-on
2
Exercice 8. en tirer ?
9.3.2. Démontrer que pour tout entier naturel n , on a :
Une entreprise achète, utilise et revend des marchan- 2
u n+1 − α ≤ u n − α .
dises après un certain nombre xi d’années. Après 6 an- 3
9.3.3. En déduire que pour tout entier naturel n,
nées, l’évolution du prix de vente d’une machine en n
2
fonction du nombre d’année d’utilisation, se présente un − α ≤ .
comme suit. 3
9.3.4. Déterminer la limite de la suite u n .
Nombre
1 2 3 4 5 6
d’année xi
Prix yi en
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015
milliers de 150 125 90 75 50 45
FCFA Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
;
5 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen
;
6 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
Exercice 18.
Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
Session: 2017 Durée: 4 heures 18.1. Partie 1
Soit la fonction f définie sur R par f (x ) = e 3x /2 − 2x − 1.
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4 On désigne par (C f ) la courbe de f dans un repère ortho-
normé (O ,~i, ~) d’unité graphique 2 cm.
Exercice 16. 18.1.1. Déterminer les limites de f aux bornes de son
ensemble de définition.
Lors d’une période de sècheresse, un agriculteur relève 18.1.2. 18.1.2.1. Étudier les variations de f et dresser
la quantité totale d’eau (en m3) utilisée pour son exploi- son tableau de variation.
tation depuis le premier jour et donne le tableau suivant : 18.1.2.2. Montrer que la droite (D ) d’équation
;
7 1
1.2. Solution des sujets d’examen
;
8 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
;
9 1
1.2. Solution des sujets d’examen
2x
=− −1 3.1.6. Traçons dans le même repère la courbe de f (x )
1− x2 Pour le faire on conserve la partie de courbe qui est au
x 2 − 2x − 1 dessus de l’axe de l’abscisse et on fait la symétrie de
=
1− x2 l’autre par rapport à l’axe des abscisses.
p p
x − 1− 2 x − 1+ 2 3.2. Partie B
= 3.2.1. Vérifions que
1− x2 Z0 Z0 Z0
f 0 (x ) = 0 ln 1 − x 2 dx = ln (1 + x )dx + ln (1 − x )dx
α α α
p p
⇔ x − 1− 2 x − 1+ 2 =0 Z 0
Z 0
p p ln 1 − x 2 dx = ln (1 − x ) (1 + x )dx
⇔ x = 1 − 2 ou x = 1 + 2 α α
Z 0
Étude du signe de f 0 (x ) surp]−1,
0] = ln (1 − x ) + ln (1 + x ) dx
On a : 1 − x 2 > 0 et x − 1 + 2 < 0 α
p
D’où f 0 (x ) est de signe opposé à celui de x − 1 − 2 Car
p
D’où f 0 (x ) ≥ 0, ∀x ∈ −1, 1 − 2 Z 0 Z 0
p
ln a b = ln a + ln b = ln (1 + x )dx + ln (1 − x )dx
Et f 0 (x ) ≤ 0, ∀x ∈ 1 − 2, 0
Sens de variations α α
f (x ) précédente
0
R R R
De l’étude du signe de p on a : Car f + g = f + g
f est croissante sur −1, 1 − 2 et décroissante sur 3.2.2. Calculons en fonction de α les intégrations sui-
p Z0 Z0
1 − 2, 0
Tableau de p variations vantes : I = ln (1 + x )dx et J = ln (1 − x )dx
p p α α
On a f 1 − 2 = ln 2 2 − 2 − 1 + 2 et f (0) = 0 Z 0
p I= ln (1 + x )dx
x −1 1− 2 0
α
Posons
f 0 (x ) + 0 −
u(x ) = x
(
p p u 0 (x ) = 1
ln(2 2 − 2) − 1 + 2 ⇒ 1
f (x ) v (x ) = ln (1 + x ) v 0 (x ) =
1+ x
−∞ 0
Alors
Z 0
3.1.3. Coefficient directeur de la tangente (D ) à (C ) au 0 x
I = x ln (1 + x ) α − dx
point d’abscisse 0 est :
α
x +1
02 − 2(0) − 1 0
Z
a = f 0 (0) = = −1 1
1 − 02 = −α ln (1 + α) − dx 1−
α
x +1
3.1.4. Démontrons que l’équation f (x ) = 0 admet dans 0
]−0, 72, −0, 71[ une unique = −α ln (1 + α) − x − ln (1 + x ) α
p α.
solution
Comme ]−0, 72, −0, 71[ ⊂ −1, 1 − 2 et que f est stricte-
p = −α ln (1 + α) + α − ln (1 + α)
ment croissante sur −1, 1 − 2 alors la restriction de f
= α − (1 + α) ln (1 + α)
sur ]−0, 72, −0, 71[ est strictement croissante et continue
0
donc bijective.
Z
D’autre part f (−0, 72) ≈ −0,0106 < 0 et J= ln (1 − x )dx
α
f (−0, 71)
≈ 0,086 > 0 Posons
⇒ 0 ∈ f (−0, 72), f (−0, 71)
u(x ) = x
(
⇒ ∃!α ∈ ]−0, 72, −0, 71[, tel que f (α) = 0. u 0 (x ) = 1
3.1.5. Traçons (C ) et (D ) ⇒ −1
v (x ) = ln (1 − x ) v 0 (x ) =
y
1− x
3 Alors
(C|f | )
2 Z 0
0 x
J = x ln (1 − x ) α + dx
1 α
1− x
j~ Z 0
1
x
= −α ln (1 − α) + dx −1 +
−2 −1 i~ 1 2 1− x
α
−1
0
= −α ln (1 − α) + −x − ln (1 − x ) α
(D )
−2 = −α ln (1 − α) + α + ln (1 − α)
(C )
= α + (1 − α) ln (1 − α)
−3
3.2.3. Calculons A en fonction de α.
;
10 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
un
L’unité graphique étant de 10 cm, l’aire A exprimée en ∀n ∈ N∗ , vn = ln u n − 2 ln 2 = ln u n − ln 4 = ln
1 cm2 est : ln 2
4
Z0 un −
⇔ e vn = ⇔ u n = 4evn = 4e 2n −2
A =10 × 10 × f (x ) dx 4
α − ln 2
Donc u n = 4e 2n−2 ; ∀n ∈ N∗
Z 0
Calculons la limite de u n quand n tend vers +∞
=100 f (x )dx
α ln 2
−
car ∀x ∈ [α, 0], f (x ) > 0 lim u n = lim 4e 2n −2
x →+∞ x →+∞
Z 0
2
ln 2
=100 ln 1 − x dx Posons N = − . Alors lim N = 0
α 2n−2 x →+∞
D’où
Z0 Z 0
lim u n = lim 4eN = 4
=100 ln 1 − x 2 dx − x dx x →+∞ N →0
α α
0
1
=100 I + J − x 2
2 α
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013
1 2
=100 I + J + α
2
1 2 Solution 4. (p. 2)
=100 α + 2α − (1 + α) ln (1 + α)+
2
(1 − α) ln (1 − α)
4.1. 4.1.1. Résolvons dans C l’équation z 2 − 4z + 8 = 0.
3.3. Partie C
On considère la suite u n définie pour tout entier natu- ∆ = (−4)2 − 4 × 8 = 16 − 32 = −16 = −42 = −(4i)2
p
rel non nul par u n+1 = 2 u n et u 1 = 1. 4 − 4i
3.3.1. Calculons u 2 et u 3 et donnons le résultat sous la D’où les solutions sont : z 1 = = 2 − 2i et
2
forme 2λ où (λp∈ R) 4 + 4i
p z2 = = 2 + 2i
u 2 = 2 u 1 = 2 1 = 2 = 21 2
p p 1 3 L’ensemble solution de cette équation est :
u3 = 2 u2 = 2 2 = 2 × 2 2 = 2 2
3.3.2. Soit vn la suite définie par vn = ln u n − 2 ln 2 S = {2 − 2i; 2 + 2i}
3.3.2.1. Montrons que vn est une suite géométrique. 4.1.2. Écrivons les solutions sous la forme trigonomé-
∀n ∈ N∗ , on a trique
vn +1 = ln u n+1 − 2 ln 2 2 − 2i
= ln 2 u n − 2 ln 2
p
p
|2 − 2i| = 22 + 22
= ln 2 + ln u n − 2 ln 2
p
p
1 =2 2
= ln u n2 − ln 2
1
=
ln u n − ln 2 p 2 2i
2 2 − 2i = 2 2 p − p
1 2 2 2 2
= ln u n − 2 ln 2 p p
2 p 2 2
1 =2 2 − i
= vn 2 2
2 p p
π 2 π 2
1 Or cos − = et sin − =−
D’où vn est une suite géométrique de raison q = 4 2 4 2
2
3.3.2.2. Exprimons vn en fonction de n D’où
1 π π
p
Puisque vn est une suite géométrique de raison q = 2 − 2i = 2 2 cos − + i sin −
2 4 4
et de premier terme
v1 = ln u 1 − 2 ln 2 = ln 1 − 2 ln 2 = −2 ln 2 2 + 2i
Alors ∀n ∈ N∗ De la même manière, on obtient que
π π
n−1 p
1 2 ln 2 ln 2
vn = v1 q n−1 = − (2 ln 2) =− =− 2 + 2i = 2 2 cos + i sin
2 2n−1 2n−2 4 4
3.3.2.3. En déduisons-en l’expression de u n en fonc- 4.2. 4.2.1. Plaçons les points A, B et C dans le plan
tion de n A(2 + 2i), B (2 − 2i) et C (4)
;
11 1
1.2. Solution des sujets d’examen
y
(1.1) − (1.2) donne
3
4 − (2 + 2i) a = 4 − (2 − 2i)
A
2
⇒ (2 − 2i)a = 2 + 2i
1 2 + 2i (1 + i)(1 + i) 2i
⇒a = = = =i (1.3)
j~
C
2 − 2i (1 − i)(1 + i) 2
−1 O i~ 1 2 3 4 5 x (1.3) dans (1.2)
−1 ⇒ 4i + b = 4
⇒ b = 4 − 4i
−2
B
L’écriture complexe de f est donc :
−3
z 0 = iz + 4 − 4i
z A − zC Méthode 2 :
4.2.2. Calculons
z B − zC Soit k et θ le rapport et l’angle respectifs de f .
Puisque f laisse C invariant, C est le centre de f .
z A − zC 2 + 2i − 4
= En plus f (A) = B ⇒ C B = k C A et θ = Mes C Û~A, C~B
z B − zC 2 − 2i − 4
−2 + 2i π
= Or C A = C B et Mes C Û ~A, C~B = (car C AB est un
−2 − 2i 2
triangle rectangle isocèle en C ).
2(−1 + i) π
= ⇒ k = 1 et θ =
2(−1 − i) 2
−1 + i D’où l’écriture complexe de f est :
=
−1 − i z 0 − z C = k eiθ z − z C
(−1 + i)(−1 + i) π
= ⇒ z 0 − 4 = 1ei 2 (z − 4)
(−1 − i)(−1 + i)
1−i−i−1 ⇒ z 0 − 4 = i(z − 4)
=
1−i+i+1 ⇒ z 0 = iz + 4 − 4i
2i
= − = −i 4.3.2. Éléments caractéristiques de f .
2 Méthode 1 :
Donc C AB est un triangle rectangle isocèle en C . On sait que z 0 = iz + 4 − 4i
O est le symétrique de C par rapport à (AB ) (voir la fi- Le centre est C (4) puisque C est invariant par f .
gure). Le rapport k et l’angle θ vérifiant
Donc, comme C AB est un triangle rectangle isocèle en
C , de même O AB est un triangle rectangle isocèle en O
z A − zO k eiθ = i
(on peut aussi le montrer en calculant , et par π
z B − zO ⇔ k eiθ = 1 · ei 2
conséquent AO B C est un carré.
π
4.3. 4.3.1. Écriture complexe de f . ⇔k =1 et θ≡ [2π]
Méthode 1 : par résolution 2
f étant une similitude, a une écriture complexe de la Donc le centre est C d’affixe 4, le rapport est k = 1 et
π
forme z 0 = a z + b où a , b ∈ C. l’angle θ = .
Or 2
Méthode 2 : Voir la méthode 2 de la question précé-
f (C ) = C dente.
⇔ zC = a zC + b 4.3.3. Forme algébrique de l’affixe de G .
Méthode 1
⇒4=a ×4+b Déterminons d’abord l’affixe de G.
⇒ 4a + b = 4
(1.1) G = bar (A, 3); (B , 2); (C , −3)
Donc
Et
f (A) = B 3z A + 2z B − 3z C
zG =
⇒ zB = a zA + b 3+2−3
⇒ 2 − 2i = (2 + 2i)a + b (1.2) 3(2 + 2i) + 2(2 − 2i) − 3 × 4
=
2
D’où le système
6 + 6i + 4 − 4i − 12
( =
4a + b = 4 (1.1) 2
(2 + 2i)a + b = 2 − 2i (1.2) −2 + 2i
= = −1 + i
2
Déduisons l’affixe de G 0
;
12 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
;
13 1
1.2. Solution des sujets d’examen
x 0 3 10 +∞
u n+1 − 1 f (u n ) − 1
x −3 − 0 + + ⇔ wn +1 = ln =
u n+1 f (u n )
+
x − 10 − − 0 1
= ln 1 −
f (u n )
x − 13x + 30
2 + 0 − 0 +
;
14 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
−x
⇔ 2a − b = 0
0 − −
b − c = 0
x −2 − 0 +
a = −1
e −x
+ + ⇔ b = 2a = −2
c = b = −2
h 0 (x ) 0 + 0 −
Ainsi a = −1, b = −2 et c = −2
Ainsi ∀x ∈ [0, 2], h 0 (x ) ≥ 0 et ∀x ∈ [2, +∞[, h 0 (x ) ≤ 0.
;
15 1
1.2. Solution des sujets d’examen
(
Donc a =1
⇒
b − 2a = −2
2 −x
H (x ) = −x − 2x − 2 e
(
Z λ a =1
⇒
6.2.2.2. Calculons h (x )dx b = −2 + 2a = 2 × 1 − 2 = 0
0
Comme H est une primitive de h , alors : Donc a = 1, b = 0 et φ(x ) = x .
Zλ 6.3.2. Démontrons que g est solution de (1.1) si et seule-
λ
h (x )dx = H (x ) 0 ment si g − φ est solution de (1.2).
0 Supposons que g est solution de (1.1) et montrons
iλ
que g − φ est solution de (1.2).
h
= −x 2 − 2x − 2 e−x
0 g solution de (1.1)
= −λ2 − 2λ − 2 e−λ − 02 − 2 · 0 − 2e0 ⇒ g 00 − 2g 0 + g = x − 2 (1.3)
= 2 − λ2 + 2λ + 2 e−λ Or on sait que φ est solution de (1.2)
Donc
6.2.2.3. Déterminons A(λ)
Comme h (x ) > 0, ∀x ∈ [0, +∞[ et que l’unité sur les axes φ 00 − 2φ + φ = x − 2 (1.4)
est de 1 cm sur l’axe des abscisse et de 4 cm sur l’axe des (1.3) − (1.4) ⇒ g 00 − φ 00 + −2g 0 − (−2φ 0 )
+g −φ =0
ordonnées. ⇒ (g − φ)00 − 2(g − φ)0 + g − φ = 0
Alors Ainsi g − φ est solution de (1.2)
Zλ h i Supposons que g −φ est solution de (1.2) et montrons
A(λ) = 1 × 4 h (x )dx = 4 2 − λ2 + 2λ + 2 e−λ que g est solution de (1.1).
0
g − φ est solution de (1.2)
(d’après la question précédente).
Calculons lim A(λ) ⇒ (g − φ)00 − 2(g − φ)0 + g + φ = 0
λ→+∞
⇒ g 00 − φ 00 − 2g 0 + 2φ 0 + g − φ = 0
lim A(λ) = lim 4 2 − λ2 e−λ − 2λe−λ − 2e−λ ⇒ g 00 − 2g 0 + g = φ 00 − 2φ 0 + φ
λ→+∞ λ→+∞
;
16 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
7.1. Partie A
Soit le polynôme P (z ) = z 3 − 3z 2 − 3z + 5 + 20i
7.1.1. Montrons que 1 + 2i est une racine de P .
Il suffit de montrer que P (1 + 2i) = 0
On a
P (1 + 2i) = (1 + 2i)3 − 3(1 + 2i)2 − 3(1 + 2i) + 5 + 20i
Or
(1 + 2i)2 = (1 + 2i)(1 + 2i)
−5 − 20i
= 1 + 4i + (+2i)2
0
= −3 + 4i
(−9 + 2i)z
9 + 2iz
−3z
(1 + 2i)3 = (1 + 2i)(1 + 2i)2
= (1 + 2i)(−3 + 4i)
−z 3 +(1 + 2i)z 2
(−2 + 2i)z 2
= −3 + 4i − 6i − 8
−3z 2
= −11 − 2i
D’où
z3
P (1 + 2i) = −11 − 2i − 3(−3 + 4i) − 3(1 + 2i) + 5 + 20i
= −11 − 2i + 9 − 12i − 3 − 6i + 5 + 20i
= −11 + 9 − 3 + 5 + (−2 − 12 − 6 + 20)i D’où
h i
=0 p (z ) = (z − 1 − 2i) z 2 + (−2 + 2i)z + (−9 − 2i)
= z 3 + (a − 1 − 2i)z 2 Résolvons
2 − 2i − 6 2 − 2i + 6
(1.1a) ⇒ a = −3 + 1 + 2i = −2 + 2i (1.2) z= = −2 − i ou z = =4−i
2 2
(1.2) dans (1.1b) Ainsi S = {1 + 2i, −2 − i, 4 − i}
⇒ b − (−2 + 2i) − 2i(−2 + 2i) = −3 7.2. Partie B
7.2.1. Plaçons A(1 + 2i), B (−2 − i) et C (4 − i)
⇒ b + 2 − 2i + 4i + 4 = −3
⇒ b = −9 − 2i (1.3)
Méthode 2 : division euclidienne
Comme 1 + 2i est une racine de P alors z − 1 − 2i est
un facteur de P .
;
17 1
1.2. Solution des sujets d’examen
y 1 P 1 P
G (x , y ), où x = xi et y = yi
4 N N
Donc
3 1+2+3+4+5+6
x=
A 6
2
et
150 + 125 + 90 + 75 + 50 + 45
1 y= ≈ 89,17
j~ 6
8.3. Droite de régression de y en x en utilisant la mé-
−2 −1 i~ 1 2 3 4 x
thode des moindres carrés.
−1 Cette équation est donnée par
B C
Cov(X , Y )
−2 y −y = (x − x )
V (X )
7.2.2. Montrons que A, B et D sont alignés (où D (2+3i)). où
d −a 1 X 2
Il suffit de montrer que ∈ R. V (x ) = xi − (x )2
d −b N
On a :
12 + 22 + 32 + 42 + 52 + 62
d −a 2 + 3i − (1 + 2i) 1+i 1+i 1 =
= = = = ∈R 6
d −b 2 + 3i − (−2 − i) 4 + 4i 4(1 + i) 4
− 3,52 ≈ 2,92
D’où A, B et D sont alignés
b −a Et
7.2.3. 7.2.3.1. Calculons
c −a 1 X
Cov(X , Y ) = xi yi − x y
b −a −2 − i − (1 + 2i) −3 − 3i N
= = 150 + 2 × 125 + 3 × 90 + 4 × 74
c −a 4 − i − (1 + 2i) 3 − 3i =
−1 − i (−1 − i)(1 + i) 6
= = 5 × 50 + 6 × 45
1−i (1 − i)(1 + i) +
6
−1 − i − i + 1 2i
= = − = −i − 3,5 × 89,17 ≈ −63,76
2 2
7.2.3.2. Nature exacte de AB C D’où
zB − zA −63,76
On sait que si = ±i alors AB C est un triangle y − 89,17 = (x − 3,5)
zC − z A 2,92
rectangle isocèle en A.
b −a ⇔ y ≈ −21,84x + 165,6
Dans ce cas, étant donné que = −i, alors AB C est
c −a 8.4. Estimation du prix de vente d’une machine après 7
un triangle rectangle isocèle en A.
ans d’utilisation.
Pour x = 7
Solution 8. (p. 4) y ≈ −21,84 × 7 + 165,6 ≈ 12,72
8.1. Représentons le nuage de points. Ainsi après 7 ans d’utilisation, le prix de la machine sera
environ 12 720 FCFA
y (20 000 FCFA)
Solution 9. (p. 4)
7
Problème
6
ex
5
f (x ) = , ∀x 6= −2
x +2
4 9.1. Partie A
9.1.1. Limite de f aux bornes de son domaine de défi-
3
nition D f .
f existe ssi x + 2 6= 0 ⇔ x 6= −2
2
D’où D f = R{−2} = ]−∞, −2[ ∪ ]−2, +∞[
1 ex 1
j~
lim f (x ) = lim = lim e x × lim = 0×0=0
x →−∞ x →−∞ x + 2 x →−∞ x →−∞ x
e x 1
i~ x
1 2 3 4 5 6
lim f (x ) = lim = e−2 lim = −∞
x →−2− x →−2− x + 2 x →−2− x + 2
e x 1
8.2. Coordonnées du point moyen G . lim f (x ) = lim = e−2 × lim = +∞
x →−2+ x →−2+ x + 2 x →−2+ x + 2
;
18 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
ex ex y
lim f (x ) = lim = lim = +∞
1 x + 2 x →+∞ x
x
x →+∞ x →+∞
=
(C )
y
5
9.1.2. Étude et tableau des variations de f .
ex 4
f (x ) = . Donc f est dérivable que R − {−2}.
x +2 3 (C 0 )
Et ∀x ∈ D f ,
2
(e x )0 (x + 2) − (x + 2)0 e x
f 0 (x ) = 1
(x + 2)2 j~
e x (x + 2) − e x (x + 1)e x i~ 1 x
= = -5 -4 -3 -2 -1 2 3 4 5
(x + 2) 2 (x + 2)2 -1
ex -2
Or ∀x ∈ D f , > 0 ; donc f 0 (x ) est de même signe
(x + 2)2 -3
que x + 1 sur D f .
On a donc le tableau de signe suivant. -4
-5
x −∞ −2 −1 −∞
x +1 − − 0 +
N.B : (C 0 ) est le symétrique de la partie de (C ), pour les
f 0 (x ) − − 0 + x > −1 par rapport à la droite d’équation y = x (1 er
bissectrice).
D’où f est décroissante sur ]−∞, −2[ et ]−2, −1] et est 9.2. Partie B
croissante sur [−1, +∞[. 9.2.1. Image par f de [0, 1]
e−1 1 La restriction de f sur [0, 1] est continue et strictement
Aussi f (−1) = = e−1 = . croissante.
−1 + 2 e
Donc f [0, 1] = f (0), f (1)
D’où le tableau de variations suivant.
e0 1 e e
x −∞ −2 −1 −∞ Or f (0) = = et f (1) = =
0+2 2 1+2 3
D’où
f (x )
0
− − 0 +
1 e
f [0, 1] = ,
0 +∞ +∞
f (x ) 2 3
1
−∞ 9.2.2. Calculons f 00 et vérifions que
e
∀x ∈ [0, 1]; f 00 (x ) > 0
9.1.3. Montrons que g réalise une bijection de I sur un (x + 1)e x
On a obtenu précédemment que f 0 (x ) =
intervalle J à déterminer. (x + 2)2
Étant donné que f est continue et strictement croissante Donc
0
sur ]−1, +∞[, g est continue et strictement croissante
(x + 1)e x (x + 2)2 − (x + 2)2 (x + 1)e x
sur I . f 00 (x ) =
(x + 2)4
Ainsi g définit une bijection de I sur g (I ).
e x + (x + 1)e x (x + 2)2 − 2(x + 2)(x + 1)e x
=
(x + 2)4
1
g (I ) = f (I ) = f (−1), lim f (x ) = , +∞
(x + 2)e x (x + 2)(x + 2) − 2(x + 1)
x →+∞ e
=
(x + 2)4
9.1.4. Traçons (C ) et (C 0 ) dans un même repère
Quelques valeurs particulières ex x 2 + 4x + 4 − 2x − 2
=
(x + 2)3
x −2,5 −2,1 −1,8 0 1 2 3 ex x 2 + 2x+2
=
f (x ) −0,16 −1,22 0,83 0,5 0,91 1,85 4,02 (x + 2)3
Or ∀x ∈ [0, 1] > 0, x 2 + 2x + 2 > 0 et x + 2 > 0
ex
On a donc le tracé suivant
Donc f 00 (x ) > 0.
1 2
9.2.3. Déduisons que ∀x ∈ [0, 1], ≤ f 0 (x ) ≤ .
4 3
Puisque f 00 (x ) > 0, ∀x ∈ [0, 1]
Alors f 0 est croissante sur [0, 1]
Et par conséquent ∀x ∈ [0, 1], f 0 (0) ≤ f 0 (x ) ≤ f 0 (1)
e0 (0 + 1) 1 (1 + 1)e 2e
Or f 0 (0) = = et f 0 (1) = =
(0 + 1)2 4 (1 + 2)2 9
;
19 1
1.2. Solution des sujets d’examen
1 2e 2 × 3
1 1
D’où ≤ f 0 (x ) ≤ ≤ car e ≤ 3. u0 = ∈ ,1
4 9 9 2 2
1 2 1
⇒ ≤ f 0 (x ) ≤ ; ∀x ∈ [0, 1] Supposons que u n ∈ ,1 et montrons que
4 3 2
9.2.4. Démontrons que l’équation f (x ) = x admet une
1
u n+1 ∈ , 1 .
unique solution α dans l’intervalle [0, 1] 2
1
Comme f est croissante sur ,1 .
f (x ) = x ⇔ f (x ) − x = 0 2
Alors
Posons g (x ) = f (x ) − x
1
Alors g 0 (x ) = f 0 (x ) − 1 ≤ un ≤ 1
Or 2
1 2 1
≤ f 0 (x ) ≤ ⇒f ≤ f u n ≤ f (1)
4 3 2
1 2
1
⇒ − 1 ≤ f 0 (x ) − 1 ≤ − 1
⇒ f (0) ≤ f ≤ f u n ≤ f (1)
4 3 2
3 1
⇒ − < g 0 (x ) ≤ − ; ∀x ∈ [0, 1] 1 e
4 3 ⇒ ≤ f un ≤ ≤ 1
2 3
Ainsi g est strictement décroissante sur [0, 1]. Étant
1
donné que f est continue sur [0, 1], g est également conti- ⇒ u n +1 ∈ , 1
2
nue sur [0, 1]
Aussi Puisque (u n ) est croissante et majorée par 1, alors (u n )
1 1 est convergente.
g (0) = f (0) − 0 = − 0 = > 0 9.3.2. Démontrons que
2 2
Et 2
u n +1 − α ≤ un − α , ∀n ∈ N
e e−1 3
g (1) = f (1) − 1 = − 1 = < 0 car e < 3 Nous avons établi à la question 9.2.3. que
3 3
Donc g est continue et strictement décroissante, g (0) et 1 2
≤ f 0 (x ) ≤ , ∀x ∈ [0, 1]
g (1) sont de signes opposés. 4 3
D’où l’équation g (x ) = 0 admet une unique solution α Or α ∈ [0, 1] et ∀n ∈ N, u n ∈ [0, 1].
dans l’intervalle [0, 1]. D’où d’après le théorème des valeurs intermédiaires
9.3. Partie C On a
1 2
1 u n − α ≤ f u n − f (α) ≤ u n − α
, u n+1 = f u n , ∀n ∈ N∗ 4 3
u0 =
2 2
9.3.1. Montrons par récurrence que la suite (u n ) est ⇒ u n +1 − α ≤ u n − α
3
croissante.
Car u n+1 = f u n
Montrons d’abord que ∀n ; u n ∈ [0, 1].
1 et f (α) − α = 0 ⇒ f (α) = α
On a u 0 = ∈ [0, 1]
n
2
2 9.3.3. Déduisons que ∀n, u n − α ≤
Supposons u n ∈ [0, 1] et montrons que u n+1 ∈ [0, 1] 3
Nous allons procéder par récurrence.
Pour n = 0
1 e
1
u n +1 = f u n ∈ f [0, 1] = , ⊂ [0, 1]
2 3 On a u 0 =
2 0
Montrons à présent que (u n ) est croissante 1 1 2
et α ∈ [0, 1] ⇒ α − ≤ ≤ =1
1 1 1 2 2 3
1 e2 e2 2e 2 1 n
u1 = f u0 = f = = = ≥ 2
2 1 5 5 2 Supposons que u n − α ≤ et montrons
+2 3
2 2 n +1
Donc u 1 ≥ u 0 2
u n+1 − α ≤
Comme ∀n ∈ N∗ ; u n ∈ [0, 1] et que f est décroissante 3
sur [0, 1], alors n n+1
2 2 2 2
u n > u n+1 u n +1 − α ≤ un − α ≤ × =
3 3 3 3
⇒ f u n ≥ f u n+1 9.3.4. Déterminons la limite de u n .
⇒ u n+1 ≥ u n n
2
On a u n − α ≤ ∀n ∈ N
1 3
Montrons que ∀n , u n ∈ , 1 .
2
;
20 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
n
2 a = 9
⇒ lim u n − α ≤ lim =0
1 x →+∞ x →+∞ 3
⇔ b = −24
⇒ lim
u n − α = 0 ⇔ lim u n = α c = 41
x →+∞ x →+∞
⇔ a = 9, b = −24 et c = 41
Méthode 2 : Division euclidienne
t (z ) = z 2 + 1 a z 2 + b z + c , ∀z ∈ C y
a = 9
−1 −0.5 i~ 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 x
b = −24
a + c = 50 −1
A
b = −24
c = 41
D
;
21 1
1.2. Solution des sujets d’examen
zC − z A zC − z B
10.5.2. Montrons que ∈ iR et ∈ iR D’où
zD − z A zD − z B
zC + zD 4 CD 5
4 5 zΩ = = et r= =
+ i+i 2 3 2 3
zC − z A 3 3
= Ainsi A, B , C et D appartiennent au cercle de centre Ω,
zD − z A 4 5 4 5
− i+i d’affixe z Ω = et de rayon r = .
3 3 3 3
4 8
+ i
= 3 3
4 2 Solution 11. (p. 4)
− i
3 3
4 + 8i 11.1. 11.1.1. Calculons la probabilité P1 d’obtenir deux
= jetons de même couleur.
4 − 2i
Lorsqu’on tire simultanément deux jetons sur 10, le
2 + 4i
= nombre total de possibilité est N = C10 2
= 45.
2−i Pour obtenir deux jetons de même couleurs on peut soit
(2 + 4i)(2 + i) obtenir 2 jetons rouges (sur les 6 jetons rouges) soit 2
=
(2 − i)(2 + i) jetons jaunes (sur les 4 jetons jaunes)
4 + 2i + 8i − 4 D’où le nombre de cas favorable est
=
5 n1 = C62 + C42 = 15 + 6 = 21
10
= i = 2i ∈ iR ainsi
5
n1 21 7
4 5 P1 = = =
zC − z B + i−i N 45 15
= 3 3
4 5 11.1.2. Calculons la probabilité P2 d’obtenir deux jetons
zD − z B
− i−i de couleurs différentes.
3 3
Méthode 1
4 2
+ i Pour obtenir 2 jetons de couleurs différents, il faut ob-
= 3 3 = 4 + 2i tenir un jetons de couleur rouge sur les 6 et 1 jeton
4 8 4 − 8i
− i jaune sur les 4 : le nombre de cas favorable est donc :
3 3
2+i (2 + i)(2 + 4i) n2 = C61 × C41 = 6 × 4 = 24
= =
2 − 4i (2 − 4i)(2 + 4i) D’où
4 + 8i + 2i − 4 24 8
= P2 = =
4 + 16 45 15
10i 1 Méthode 2
= = i ∈ iR
20 2 Lorsqu’on tire deux jetons on obtient soit deux jetons
10.5.3. Déduisons la nature de AC D et C B D de même couleur, soit deux jetons de couleur diffé-
rentes. Ainsi les deux événements A « obtenir deux
zA − zB
Rappel : Si ∈ iR alors AB C est un triangle jetons de même couleur » et B « obtenir deux jetons
zC − z B de couleurs différentes » sont contraires
rectangle en B Ainsi
7 8
D’où d’après la question précédente, AC D est un tri- P1 + P2 = 1 ⇔ P2 = 1 − P1 = 1 − =
angle rectangle en A et C B D est un triangle rectangle 15 15
en B . 11.1.3. 11.1.3.1. Différentes valeurs possibles de X .
10.5.4. Montrons que A, B , C et D appartiennent à un Soit on obtient deux jetons de même couleur et on gagne
même cercle dont on précisera le centre et le rayon. 1000 FCFA et dans ce cas X vaut 1000. Soit obtient deux
jetons de couleur différente et perd 1000 FCFA, dans ce
Rappel : Si AB C est un triangle rectangle en A alors les cas X vaut −1000.
points A, B et C appartiennent au cercle de diamètre Les valeurs possibles de X sont donc 1000 et −1000. On
[B C ]. note
X (Ω) = {1000, −1000}
Comme AC D est rectangle en A alors A, C et D appar-
tiennent tous au cercle de diamètre [C D ]. De même, 11.1.3.2. Loi de probabilité de X .
comme C B D est rectangle en B , alors C , B et D appar- P (X = 1000), la probabilité du gain, est encore la proba-
tiennent au cercle de diamètre [C D ]. bilité d’obtenir 2 jetons de même couleur donc
Ainsi A, B , C et D appartiennent tous au cercle de dia- 7
mètre [C D ] qui est encore le cercle de centre Ω, milieu P (X = 1000) = P1 =
15
CD
de [C D ] et de rayon r = . De même
2
8
P (X = −1000) =
15
;
22 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
7 8
P (X = k ) ⇔ f (x ) − P (x ) = Ae2x + B e−2x
15 15
d’après la question 12.1.1.
11.1.3.3. Calculons l’espérance mathématique E (X ) et
la variance V (X ) de X . ⇔ f (x ) = Ae2x + B e−2x + P (x )
= Ae2x + B e−2x − 4x − 4
X
E (X ) = k P (X = k )
7 8 Les solutions de (E ) sont donc les fonctions
= 1000 × − 1000 ×
15 15 x 7→ Ae2x + B e−2x − 4x − 4
1000 200
=− =− où A et B sont des réels quelconques.
15 3
12.1.5. Déterminons la solution qui vérifie f (0) = 4 et
2 f 0 (0) = −4
X
V (X ) = k 2 P (X = k ) − E (X )
7 8 200 2 f (x ) = Ae2x + B e−2x − 4x − 4
= 10002 × + 10002 × −
15 5 5 f 0 (x ) = 2Ae2x − 2B e−2x − 4
2
2 200 Ainsi f (0) = 4 et f 0 (0) = −4
= 1000 − ≈ 995 556
3 (
A +B −4=4
⇔
2A − 2B − 4 = −4
Solution 12. (p. 5) (
A+B =8
Problème ⇔
A−B =0
12.1. Partie A
⇔A=B =4
00
y − 4y = 16x + 16 (E) D’où
⇔ 0 − 4(αx + β ) = 16x + 16 = g (x )
;
23 1
1.2. Solution des sujets d’examen
⇔x <0 1 4x 3
= e−2x e − − 4x e2x
2 2
e2x − 3 < 0 12.2.3.2. Calculons lim h (x ) et lim h (x )
x →+∞ x →−∞
⇔ e2x < 3 lim h (x )
x →+∞
⇔ 2x < ln 3 1 3 −4x
lim h (x ) = lim e2x − e
ln 3 x →+∞ x →+∞ 2 2
⇔x <
2 − 4x e−2x
On a le tableau de signe suivant 1
ln 3 = lim e2x × lim
x →+∞ x →+∞ 2
x −∞ 0 2 +∞
3
− e−4x − 4x e−2x
2
e−2x + + +
1
= (+∞) × −0−0
e2x − 1 − 0 + + 2
e2x − 3 − − 0 + = +∞
lim h (x )
g (x ) + 0 − 0 + x →−∞
1
lim h (x ) = lim e−2x e4x
ln 3 x →−∞ x →−∞ 2
Ainsi g (0) = g =0
2 3
− − 4x e2x
2
ln 3 1
g (x ) > 0 sur ]−∞, 0[ ∪ , +∞ = lim e−2x × lim e4x
2 x →−∞ x →−∞ 2
3
ln 3
− 4x e2x
−
g (x ) < 0 sur 0, 2
2
3
= (+∞) × 0 − − 0
12.2.3. 2
1 2x 3 −2x = −∞
h (x ) =
e − e − 4x
2 2
12.2.3.3. Montrons que ∀x ∈ R, h 0 (x ) = g (x )
12.2.3.1. Montrons que
h est continue et dérivable sur R
Et ∀x ∈ R
1 3 −4x 0
h (x ) = e2x − 4x e−2x
− e 1 2x 3 −2x
2 2 h 0 (x ) = e − e − 4x
2 2
1 4x 3
= e−2x e − − 4x e2x 1 3
2 2 = × 2e2x − × (−2)e−2x − 4
2 2
On a : = e2x + 3e−2x − 4 = g (x )
1 3 −4x 12.2.3.4. Déduisons le tableau de variations de h .
e2x − e − 4x e−2x
2 2 D’après le tableau de signe de g établi précédemment,
1 2x 3 2x −4x et d’après les limites calculées on a :
= e − e e − 4x e2x e−2x
2 2 ln 3
1 3 x −∞ 0 2 +∞
= e2x − e−2x − 4x
2 2
= h (x ) h 0 (x ) = g (x ) + 0 − 0 +
Et −1 +∞
h (x )
−2x 1 4x 3
e e − − 4x e2x −∞ 1 − 2 ln 3
2 2
1 −2x 4x 3 −2x 12.2.3.5. Montrons que l’équation h (x ) admet une
= e e − e − 4x e−2x e2x
2 2 unique solution α telle que α ∈ ]1, 2[.
1 3 D’après le tableau de variations de h , la restriction de h
= e2x − e−2x − 4x
2 2 ln 3
sur −∞, admet un maximum h (0) = −1
= h (x ) 2
Donc
D’où
ln 3
, h (x ) ≤ −1 < 0
1 3 −4x ∀x ∈ −∞,
h (x ) = e2x − e − 4x e−2x 2
2 2
;
24 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
Ainsi l’équation h (x ) = 0 n’admet aucune solution sur ln 3
sur 0,
1
−∞,
ln 3
2
2 Z ln 3
2
ln 3 A =3×3× h (x ) dx (cm2 )
La restriction de h sur , +∞ est continue et
2 0
ln 3
strictement croissante donc définit une bijection de Z
2
= −9 h (x )dx
ln 3 ln 3
, +∞ vers h , +∞ = ]1 − 2 ln 3, +∞[ 0
2 2 ln 3
0 ∈ ]1 − 2 ln 3, +∞[ alors il existe un unique
Z
comme 2
1 2x 3 −2x
= −9 e − e − 4x dx
ln 3 2 2
α∈ , +∞ tel que h (α) = 0. 0
2 ln 3
Donc h (x ) = 0 admet une unique solution α. 1 3 2
= −9 e2x + e−2x − 2x 2
De plus 4 4 0
1 2 3 −2 2 !
h (1) = e − e − 4 ≈ −0,51 < 0 1 2 ln 3 3 − 2 ln 3 ln 3 1 3
2 2 = −9 e 2 + e 2 −2 − −
4 4 2 4 4
1 3 −4
h (2) = e4 − e − 8 ≈ 19,3 > 0
3 3 1 (ln 3) 2
2 2
= −9 + × − −1
Ainsi 4 4 3 2
(ln 3)2
h (1) < 0 < h (2)
= −9 −
⇒ h (1) < h (α) < h (2) 2
;
25 1
1.2. Solution des sujets d’examen
La pointure d’un élève de taille 163 cm sera donc d’envi- ∆ = (−12)2 − 4 × 4 × 153 = −2304
ron 42,68 = −482 = (48i )2
13.3. 13.3.1. Posons A l’événement « 3 élèves ont une
pointure d’au moins 44 cm. Il est question de calculer D’où
P (A). » 12 − 48i 12 + 48i
card A z= ou z =
On sait que P (A) = 2×4 2×4
card Ω 3 3
Étant donné qu’on tire simultanément 6 élèves parmi 10, z = − 6i ou z = + 6i
6 2 2
le cardinal de l’univers est card Ω = C10
Aussi avoir 3 élèves dont la pointure est au moins 44 cm, L’ensemble solution de l’équation est donc
revient à choisir 3 élèves parmi les 5 qui ont une pointure 3 3
supérieure on égale à 44 cm, et choisir 3 élèves parmi les S= − 6i , + 6i
2 2
5 dont la pointure est intérieure à 44 cm.
Ainsi card A = C53 × C53 3 3 1
14.2. A + 6i , B − 6i , C −3 − i , P (3 + 2i ),
D’où 2 2 4
5
card A C53 × C53 w~ −1 + i
P (A) = = 2
card Ω 6
C10 14.2.1. Déterminons l’affixe zQ du point Q , image B par
5!
2 la translation t de vecteur w~ .
5×4 2
3!2! 2 ~ = w~
Q = t (B ) ⇔ BQ
= =
10! 10 × 9 × 8 × 7 ⇔ zQ − z B = z w~
6!4! 4×3×2 3 5
⇔ zQ = z B + z w~ = − 6i − 1 + i
102 10 2 2
= = 1 7
210 21 = − i
13.3.2. Calculons la probabilité de l’événement : « la 2 2
taille est supérieure ou égale à 160 cm sachant que la 14.2.2. Déterminons l’affixe z R du point R , image P par
pointure est inférieure on égale à 44 cm », lorsque choisir 1
l’homothétie h de centre C et de rapport −
au hasard un élève parmi les dix. 3
Posons les événements : 1
n = h (P ) ⇔ C~R = − C ~P 0
A : « La taille est supérieure ou égale à 160 cm » 3
1
B : « La pointure est inférieure ou égale à 44 cm » ⇔ (z R − z C ) = − (z P − z C )
3
Il s’agit donc de calculer p = P (A|B ). 1
P (A ∩ B ) ⇔ z R = z C − (z P − z C )
Or on sait que P (A|B ) = 3
P (B )
1 1 1
Calculons P (A ∩ B ) = −3 − i − 3 + 2i + 3 + i
4 3 4
card A ∩ B
P (A ∩ B ) =
1 1 9
card Ω = −3 − i − 6+ i
4 3 4
cond A∩B = 5 (il y’ a 5 élèves dont la taille est supérieure à
160 et la pointure inférieure on égale à 44 cm ; il s’agit des 1 3
= −3 − i − 2 − i = −5 − i
couples : (160; 43), (165; 42), (168, 44), (170; 44), (171; 44)) 4 4
Et cond Ω = 10 (on a 10 élèves au total) Donc z R = −5 − i
5 1 14.2.3. Déterminons l’affixe z S du point S , image de P
Donc P (A ∩ B ) = =
10 2 par la rotation r de centre A et d’angle −π/2
Calculons P (B )
π
card B −i
P (A ∩ B ) = S = r (P ) ⇔ z S − z A = e 2 (z P − z A )
card Ω
π
or card B = 8 (8 élèves sur les 10 ont une pointure infé- −i
⇔ zS = z A + e 2 (z P − z A )
;
26 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
RQ π
3 3
= + 6i − i 3 + 2i − − 6i ⇒ = 1 et mes(Q~P , Q~R ) =
1 2 2 PQ 2
π
⇒ RQ = P Q et mes(Q~P , Q~R ) =
3 3
= + 6i − i − 4i 2
2 2
P Q R S est donc un parallélogramme qui a deux cotes
3 3 consécutifs de même longueur et un angle droit.
=+ 6i − i − 4
2 2 Il s’agit donc d’un carré.
5 9 P Q R S est un carré.
=− + i
2 2 14.3.3. Justifions que P , Q , R et S appartiennent à un
14.3. 14.3.1. Démontrons que P Q R S est un parallélo- même cercle.
gramme Comme P Q R S est un carré, les point P , Q , R et S appar-
Il suffit de démontrer que P~Q = S~R tiennent au cercle de diamètre [P R ].
Soit encore que zQ − z P = z R − z S Le centre Ω(z Ω ) de ce cercle est le milieu de [P R ]. Donc
On a : zP + zR 3 + 2i − 5 − i
1 7 5 11 zΩ = =
zQ − z P = − i − (3 + 2i ) = − − i 2 2
2 2 2 2 −2 + i i
= = −1 +
et 2 2
5 9 PR
z R − z S = −5 − i − − + i Le rayon r du cercle et r =
2 2 2
5 9 |z R − z P | | − 5 − i − 3 − 2i |
= −5 + −i − i r= =
2 2 2 2
p
5 11 | − 8 − 3i | 82 + 32
=− − i = =
2 2 2 2
p p
D’où zQ − z P = z R − z S 64 + 9 73
= =
Par conséquent P~Q = S~R 2 2
Donc P QS R est un parallélogramme
z R − zQ
14.3.2. Calculons
z P − zQ Solution 15. (p. 6)
D’après la question précédente
Problème :
5 11
zQ − z P = −
− i f (x ) = (x − 2)e x + x
2 2
5 11 15.1. 15.1.1. Forme générale des solutions de l’équa-
⇔ z P − zQ = + i
2 2 tion différentielle
Et
y 00 − 2y 0 + y = 0
1 7
z R − zQ = (−5 − i ) − − i L’équation caractéristique associée à cette équation dif-
2 2
férentielle est (c ) :r 2 − 2r + 1 = 0
1 7
= −5 − −i + i (c ) ⇔ (r − 1)2 = 0 ⇔ r = 1
2 2
11 5 L’équation a donc une solution double r0 = 1.
=− + i
2 2 Or on sait que si l’équation caractéristique admet une
Donc solution double r0 , là forme générale des solutions de
11 5 l’équation différentielle est x 7→ (A x + b )er0 x (A, B ∈ R)
− + i Pour notre cas, la forme générale des solutions de l’équa-
z R − zQ
= 2 2 = −11 + 5i
z P − zQ 5 11 5 + 11i tion différentielle donnée est donc x 7→ (A x + B )e x
+ i (A, B ∈ R).
2 2
15.1.2. Justifions que f est une solution de l’équation
(−11 + 5i )(5 − 11i )
= différentielle y 00 − 2y 0 + y = x − 2
(5 + 11i )(5 − 11i )
On a f (x ) = (x − 2)e x + x
−55 + 121i + 25i + 55
= ⇒ f 0 (x ) = (x − 2)0 e x + (x − 2)(e x )0 + 1
25 + 121
146i = e x + (x − 2)e x + 1
= =i
146 = (x − 1)e x + 1
Nature précise du parallélogramme P Q R S ⇒ f (x ) = (x − 1)0 e x + (x − 1)(e x )0
00
z R − zQ z R − zQ = e x + (x − 1)e x
=i ⇒ = |i | = 1
z P − zQ z P − zG = x ex
z R − zQ π D’où
et arg = arg(i ) =
z P − zQ 2
;
27 1
1.2. Solution des sujets d’examen
f 00 (x ) − 2 f 0 (x ) + f (x ) = =0−2×0=0
= x e x − 2 (x − 1)e x + 1 + (x − 2)e x + x
D’où (∆) : y = x est asymptote à (C f ) en −∞
Étudions la branche infinie à (C f ) en +∞
= x e x + (−2x + 2)e x − 2 + (x − 2)e x + x
Comme lim f (x ) = +∞ nous allons calculer
= (x − 2x + 2 + x − 2)e x + x − 2 x →+∞
=0+ x −2= x −2 f (x )
lim
x →+∞ x
Ainsi f est solution de l’équation différentielle
On a :
y 00 − 2y 0 + y = x − 2
15.2. g (x ) = (x − 1)e x + 1 f (x ) (x − 2)e x + x
lim = lim
15.2.1. Étudions les variations de g sur R x →+∞ x x →+∞ x
g est dérivable sur R et ∀x ∈ R on a : x −2 x x
= lim e + lim
x →+∞ x x →+∞ x
g 0 (x ) = (x − 1)0 e x + (x − 1)(e x )0 + (1)0
x −2
= e x + (x − 1)e x + 0 = x e x = lim × lim e x + 1
x →+∞ x x →+∞
;
28 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
y
(voir question (15.3.1.))
1 (C f )
y
6
⇒ f (R) =] − ∞; +∞[= R
=
x
5
f établit donc une bijection de R vers R.
4
15.4.3. Tableaux de variation de f et de f −1
3 (C f −1 )
On a
2
x −∞ 0 +∞
1
j~
f 0 (x ) + 0 +
−6 −5 −4 −3 −1 i~ 1 2 3 4 5 6 x
−1
+∞
f (x )
−2 −3
−∞ −4
−5
x −∞ −2 +∞ −6
(f −1 )0 (x ) + +
15.6. Calculons A en utilisant une intégration par partie
+∞ Z2
f −1 (x ) A= | f (x ) − x | dx
0 0
Z2
−∞
= (x − f (x )) dx
0
15.5. 15.5.1. Déterminons une équation cartésienne Z 2
de la tangente (T ) à (C ) au point d’abscisse O . = (x − (x − 2)e x − x ) dx
On soit que la tangente à la courbe d’une fonction f au 0
Z 2
point d’abscisse x0 admet
=− (x − 2)e x dx
y − f (x0 ) = f 0 (x0 )(x − x0 ) 0
comme équation cartésienne. Comme (∆) est au dessus de (C f ) pour x ∈ [0; 2], alors
Donc ∀x ∈ [0; 2], | f (x ) − x | = x − f (x )
Posons u = Rx − 2 et v 0 = e x R⇒ (u 0 = 1 et v = e x )
(T ) : y − f (0) = f 0 (0)(x − 0) on sait que u v 0 = [u v ] − u 0 v
et (T ) : y = f 0 (0)x + f (0) D’où
Z2 !
Or 2
A = − (x − 2)e x 0 − e x dx
et f (0) = −2
2
= − (x − 2)e x − e x 0
D’où 2
= − (x − 3)e x 0
(T ) : y = 0x − 2
⇔ (T ) : y = −2 = −(−e2 + 3) = (e2 − 3)
x 0, 5 1 1, 5 2 2, 2
f (x ) −1, 97 −1, 72 −0, 74 2 4, 005
;
29 1
1.2. Solution des sujets d’examen
20
Solution 17. (p. 6)
15 17.1. Voir figure
5
10
A
5
4 (E )
C
x 3
2 4 6 8 10
0
Nombre de jours écoulés D
2
1 + 3 + 5 + 8 + 10 27 1 C0
16.2. xG = x = = = 5,4 et B
5 5
2,25 + 4, 3 + 7 + 15,5 + 27 56,05
xG = y = = = 11,21. 0 1 2 3 4 5 6 7 8
5 5
Ainsi le point moyen G a pour coordonnées (5, 4; 11, 21). d −b 6 + 2i − (4 + i )
16.3. Soit σ x y la covariance de x et y . Alors on a : 17.2. =
d −a 6 + 2i − (5 + 4i )
1 2+i (2 + i)(1 + 2i )
σx y = (1 × 2, 25 + 3 × 4, 3 + 5 × 7 + = = =i
5 1 − 2i (1 − 2i )(1 + 2i )
+ 8 × 15, 5 + 10 × 27) − x × y d −b zD − z B
2, 25 + 12, 9 + 35 + 124 + 270 = = i alors le triangle AB D est rec-
= − 5, 4 × 11, 21 d −a zD − z A
5 tangle et isocèle en D .
= 28,296 . 17.3. 17.3.1. c 0 affixe de C 0 , image de C par f alors on
a:
16.4. La droite de régression y en x a pour équation :
c − 5 − 4i 3 + 3i − 5 − 4i
σx y 28, 296 c0 = =
y= (x − x ) + y = (x − 5, 4) + 11, 21 c −4−i 3 + 3i − 4 − i
v (x ) 10, 64 −2 − i (−2 − i )(−1 − 2i ) 5i
3, 537 3, 537 4, 1905 = = = =i .
= (x − 5, 4) + 11, 21 = x− −1 + 2i (−1 + 2i )(−1 − 2i ) 5
1, 33 1, 33 1, 33
Ainsi, c 0 = i .
3537 8381
= x− . Construction de C 0 (voir figure ci-dessus).
1330 2660 17.3.2. Soit M un point du plan distinct de B .
3537 8381
Ainsi y = x− est une équation de la droite de M (z ) ∈ (E ) si et seulement si : |z 0 | = 1 ;
1330 2660
régression de y en x . z − 5 − 4i |z − 5 − 4i |
16.5. Une estimation du volume d’eau utilisée pendant =1; =1;
z −4−i |z − 4 − i |
les 20 premiers jours est obtenue par calcul de l’ordon-
|z − z A | AM
née du point d’abscisse 20 de la droite de régression de =1; = 1 ; AM = B M ;
3537 8381 |z − z B | BM
y en x c’est-à-dire × 20 − = 50,037. Ainsi
1330 2660 M appartient à la médiatrice du segment [AB ].
après les 20 premiers jours, l’exploitation utilisera envi-
ron 50,037 m3 d’eau. Alors (E ) est la médiatrice du segment [AB ]. p
16.6. 16.6.1. L’univers des possibles est l’ensemble des 17.3.3. AD = |z D − z A | = |6 + 2i − 5 − 4i| = |1 −p 2i | = 5
combinaisons de quatre éléments de l’ensemble des ou- et B D = |z D − z B | = |6 + 2i − 4 − i | = |2 + i | = 5 ainsi,
vriers (C74 = 35 possibilités). L’événement A est réalisé AD = B D alors D appartient à (E ).
par les combinaisons de quatre éléments de l’ensemble L’image C 0 de C par f a pour affixe i et |i| = 1 alors C
des 4 femmes ouvrières de cette exploitation (C44 C30 pos- appartient à (E ).
Les points C et D appartiennent à (E ) alors (E ) est la
;
30 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI
= 0 − (−∞) = +∞
3
2 (C f )
et lim f (x ) = lim e 2x
− 2x − 1
x 7→+∞ x 7→+∞
3
x 2x 1 1
= lim e 2 1− 3 − 3 (D )
x 7→+∞
e 2x e 2x
= +∞ × 1 = +∞ .
−2 −1 0 1 2
18.1.2. 18.1.2.1. f est dérivable sur R car somme de
deux fonctions dérivables sur R et pour tout réel x , on a :
−1
3 3
f 0 (x ) = e 2x −2.
2 18.1.4. 18.1.4.1. A(m ) =
R0
[f (x ) − (−2x − 1)]d x uni-
3 3 m
0
f (x ) = 0 ⇔ = e 2 x − 2 ⇔ x = 2 ln(4/3)/3 .
0
R0 3 2 3
2 tés d’aire = m e 2xd x × 4 cm2 = 4 e 2 x cm2
3
Le tableau de signe des variations de f . m
2 2 3m
x −∞ 2 ln(4/3)/3 +∞ =4 − e2 cm2 .
3 3
f 0 (x ) − 0 +
8 8 3
Ainsi, A(m) = − e 2 m cm2 .
Ainsi,
f est strictement décroissante sur 3 3
−∞; 2 ln(4/3)/3 et f est strictement croissante
8 8 3 8
18.1.4.2. lim A(m ) = lim − e 2m = .
sur 2 ln(4/3)/3; +∞ . m 7→−∞ m 7→−∞ 3 3 3
Tableau des variations de f : 8
Ainsi, quand m tend vers −∞, A(m ) tend vers cm2 .
2 4
3
x −∞ ln +∞ 18.2. Partie B
3 3
18.2.1. g est dérivable sur ]−1/2; +∞[ et pour tout réel
f 0 (x ) − O + 2 2 4
x , g 0 (x ) = × = .
+∞ +∞ 3 2x + 1 6x + 3
4 x −1/2 +∞
f (x )
1 − 4 ln 4 .
3 +
6x + 3
3
3
Alors g est strictement croissante sur ]−1/2; +∞[.
18.1.2.2. lim f (x ) − (−2x − 1) = lim e 2x = 0 alors 18.2.2. Soit x un élément de l’intervalle ]−1/2; +∞[ :
x 7→−∞ x 7→−∞
la droite (D ) d’équation y = −2x − 1 est asymptote à la 3
f (x ) = 0 ⇔ e 2x − 2x − 1 = 0
courbe (C f ) à −∞.
3
2 ln(4/3) ⇔e 2x = 2x + 1
18.1.2.3. Dans −∞; , la fonction f est dé-
3 3
finie, continue et strictement décroissante. De plus ⇔ x = ln(2x + 1)
2
2 ln(4/3) 2
0 ∈ −∞; et f (0) = 0 alors l’équation ⇔ x = ln(2x + 1)
3 3
;
31 1
1.2. Solution des sujets d’examen
Ainsi les
équations f (x ) = 0 et g (x ) = x sont équivalentes
dans − 12 ; +∞ .
18.2.3. 18.2.3.1. Montrons par récurrence que pour
tout entier naturel n, u n ∈ [α; 4].
Pour n = 0, on a u 0 = 4 ainsi u 0 ∈ [α; 4].
Soit n ∈ N, supposons que u n ∈ [α; 4] et montrons que
u n+1 ∈ [α; 4].
En effet u n+1 = g (u n ) et d’après l’hypothèse de récur-
rence, u n ∈ [α; 4]. ainsi on a α ≤ u n ≤ 4. Or g étant
croissante, alors on a : g (α) ≤ g (u n ) ≤ g (4) c’est-à-dire
α ≤ u n+1 ≤ 43 ln 3 ≤ 4. D’où u n+1 ∈ [α; 4].
Donc pour tout entier naturel n, u n ∈ [α; 4].
Montrons par récurrence que la suite (u n ) est décrois-
sante.
4
Pour n = 0, on a u 0 = 4 et u 1 = g (u 0 ) = ln 3 alors on a
3
u1 ≤ u0 .
Soit n ∈ N, supposons que u n+1 ≤ u n et montrons que
u n+2 ≤ u n+1 .
u n+1 = g (u n ) et u n +2 = g (u n +1 ). g est une fonction crois-
sante et d’après l’hypothèse de récurrence, u n +1 ≤ u n
alors g (u n +1 ) ≤ g (u n ) c’est-à-dire u n +2 ≤ u n+1 .
Ainsi pour tout entier naturel n, u n+1 ≤ u n . Alors la suite
(u n ) est une suite décroissante.
18.2.3.2. La suite (u n ) est décroissante et bornée alors
elle est convergente. g étant une fonction continue et
strictement croissante alors la suite (u n ) converge vers
une solution de l’équation g (x ) = x dans [α; 4] c’est-à-
dire l’unique solution de l’équation f (x ) = 0 dans [α; 4].
D’où la limite de la suite (u n ) est α.
18.3. Partie C
18.3.1. La fonction f est dérivable R, et on a :
3 3x 3
2f 0 (x ) − 3 f (x ) = 2 e 2 − 2 − 3 e 2 x − 2x − 1
2
3 3
= 3e 2x − 4 − 3e 2x + 6x + 3 = 6x − 1 .
Alors la fonction f est solution de l’équation (E 0 ).
18.3.2. Les solutions de (E ) sont les fonctions fλ défi-
3
nies sur R par : fλ (x ) = λe 2 x où λ est un réel.
18.3.3. h + f est solution de (E 0 ) si et seulement si
pour tout réel x ,
2(h + f )0 (x ) − 3(h + f )(x ) = 6x − 1
2h (x ) + 2 f 0 (x ) − 3h (x ) − 3 f (x ) = 6x − 1
0
2h 0 (x ) − 3h (x ) = 6x − 1 − (2 f 0 (x ) − 3 f (x ))
2h 0 (x ) − 3h (x ) = 6x − 1 − (6x − 1) = 0
Ainsi h + f est solution de (E 0 ) si et seulement si h est
solution de l’équation (E ).
18.3.4. Les solutions de (E 0 ) sont les fonctions g λ défi-
3
nies sur R par : g λ (x ) = λe 2 x + f (x ) où λ est un réel.
18.3.5. u est solution de (E 0 ) alors il existe λ ∈ R tel que
3
pour tout réel x , u(x ) = λe 2 x + f (x ). Or, u(0) = 2 ainsi
on a λ + f (0) = 2 ⇔ λ = 2. D’où u est la fonction définie
3
sur R par u (x ) = 3e 2x − 2x − 1.
;
32 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI