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Terminales D, TI

Eric Simo, Editeur

MATHÉMATIQUES
Baccalauréat – Sujets Corrigés
Jean-Pierre Kengne, Emmanuel Simo

Avec 13 schémas d’illustration


et 18 exercices corrigés

;
Eric Simo, Msc.-Ing. TU-BS (Editeur)
An den Äckern 2
31224 Peine
Allemagne
kuateric@gmail.com

Mathématiques Terminales D, TI. Nouvelle Edition

Auteurs: Jean-Pierre Kengne, Maître Es Sciences; Emmanuel Simo, Maître Es Sciences (Cameroun)

Contributions: E. S. (Allemagne); F. W., J. T. (Cameroun); E. A. F. (Italie, R-U); T. v. P. (Pays-Bas); A. Z.,


L. S., I. D. (Ukraine); D. R., P. B. (Italie); M. B. (Zimbabwe); F. K. (Pakistan); A. K. (Russie); R. K. (Maroc)

Conception graphique des couvertures: R. A. (Bangladesh)


Thème artistique des couvertures 2017: Intelligence Artificielle

ISBN 978-3-947242-04-7 • Maison d’Edition SIMO • Bandjoun Brunswick Belfast Rotterdam • 2017

Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite, par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est
illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. En cas
d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion, l’accord de l’auteur ou
des ayants droit est nécessaire.

Site Internet: www.simo.education

;
Avant-propos

Vous avez choisi ce livre parce que vous avez un objectif à atteindre. C’est un instrument réellement
utile et efficace pour aider les apprenants des classes de terminales scientifiques et techniques, quel
que soit leur niveau, à améliorer leurs performances en mathématiques.
Inspirée de la pédagogie nouvelle, la conception de ce livre se fonde sur deux outils à savoir : le
cours et les exercices corrigés.
Le cours a été conçu selon le projet pédagogique suivant :
„ Une présentation claire parfaitement lisible qui permet de faciliter le travail de l’apprenant.
„ Un cours bien structuré allant à l’essentiel. Conforme aux contenus du programme, ce cours
prépare aux compétences exigibles, mais en se limitant strictement aux notions qui doivent
être étudiées. Nous l’avons donc voulu bref.
Les exercices résolus et commentés, soutenus par des méthodes de résolution permettent à l’ap-
prenant d’acquérir l’esprit scientifique et les principaux modes de raisonnement qu’il devra savoir
développer. C’est une bonne façon d’aborder les nombreux exercices de chaque chapitre. Dans le
souci d’efficacité qui a fait le succès de cette édition, nous attirons votre attention dans les solutions
proposées, sur la schématisation, la représentation graphique, le choix des notations, la conduite
littérale et enfin l’application numérique.
Notons cependant qu’il ne sert à rien de lire à priori la solution d’un exercice, mais qu’il faut
chercher cette solution après avoir lu l’énoncé en entier et ne consulter la solution proposée dans
le livre que pour contrôler son propre résultat ou en cas d’hésitation.
Nous formons le vœu que cet ouvrage constitue un outil efficace pour les apprenants des classes
de terminales scientifiques et techniques et qu’il apporte à nos collègues professeurs l’aide qu’ils sont
en droit d’attendre. Nous attendons avec plaisir toutes les remarques et suggestions.

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;
I

Table des matières

1 Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI . . . . . . . . . . . . . 1


1.1 Enoncé des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Solution des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

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II Table des matières

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1 1

Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques


– Séries D, TI
1.1 Enoncé des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.2 Solution des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7


1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

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2 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

3.1.3. Donner le coefficient directeur de la tangente (D )


1 à (C ) au point d’abscisse 0.
1.1 Enoncé des sujets d’examen 3.1.4. Démontrer que l’équation f (x ) = 0 admet dans
l’intervalle ]−0, 72, −0, 71[ une unique solution α.
3.1.5. Tracer (D ) et (C ).
3.1.6. Tracer dans le même repère la courbe représenta-
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012
tive de f (x ) .
3.2. Partie B
Examen: Baccalauréat Séries: D, TI 3.2.1. Vérifier l’égalité
Z0 Z0 Z0
Session: 2012 Durée: 4 heures € Š
ln 1 − x 2 dx = ln (1 + x )dx + ln (1 − x )dx
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4 α α α
3.2.2. A l’aide des intégrations par parties, cal-
culer en fonction de α les intégrales suivantes :
Exercice 1. Z0 Z0
I= ln (1 + x )dx et J = ln (1 − x )dx .
Une maîtresse a regroupé dans un tableau statistique les α α
x 1
résultats d’une enquête portant sur le nombre de gâteaux (On pourra remarquer que = 1 − et
consommés pendant la récréation par 200 élèves d’une 1+ x 1+ x
x 1
maternelle. = −1 + ).
1− x 1− x
3.2.3. On désigne par A l’aire exprimée en cm2 de la par-
Modalité 0 1 2 3 4
tie du plan délimitée par l’axe des abscisses, la courbe
Effectif 10 35 (C ), et les droites d’équations x = a et x = 0.
Effectif cumulé Calculer A en fonction de α.
10 80 115 3.3. Partie C
croissant 
On considère la suite u n à termes positifs définie sur
Fréquence en p
20 17,5 N par u n+1 = 2 u n et u 1 = 1.

pourcentage 3.3.1. Calculer u 2 et u 3 , donner les résultats sous la
forme 2λ où λ ∈ R.
1.1. Quelle est la nature du caractère étudié ? 3.3.2. Soit vn la suite définie par vn = ln u n − 2 ln 2.
1.2. Recopier et compléter le tableau ci-dessus.

3.3.2.1. Montrer que vn est une suite géométrique.
1.3. Quel est le mode de cette série statistique ? 3.3.2.2. Exprimer vn en fonction n.
1.4. Calculer la moyenne, la variance et l’écart type de 3.3.2.3. En déduire l’expression de u n en fonction de n
la série étudiée. et calculer la limite de u n quand n tend vers +∞.

Exercice 2.

2.1. Résoudre dans l’ensemble C des nombres com-


1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013
plexes l’équation : 2z 2 − 2iz − 1 = 0.
2.2. Le plan orienté étant rapporté à un repère ortho- Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
normé direct O , e~1 , e~2 on considère les points A et B


−1 + i 1+i Session: 2013 Durée: 4 heures


d’affixes respectives et .
2 2 Épreuve: Mathématiques Coef.: 4
Démontrer que O AB est un triangle rectangle de som-
met principal O .
−1 + i
2.3. On pose Z = . Exercice 4.
1+i
2.3.1. Écrire Z sous la forme trigonométrique.
Le plan P est muni d’un repère orthonormé direct
2.3.2. En déduire les racines cubiques de Z sous le
~ v~)
(O , u,
forme trigonométrique puis sous la forme algébrique.
4.1. 4.1.1. Résoudre dans C l’équation z 2 − 4z + 8 = 0.
4.1.2. Écrire les solutions sous forme trigonométrique.
Exercice 3. 4.2. 4.2.1. Soient A, B et C les points du plan d’affixes
respectives : z A = 2 + 2i ; z B = 2 − 2i et z C = 4. Placer les
Problème points A, B et C dans le plan.
zA − zB
3.1. Partie A 4.2.2. Calculer le rapport ; en déduire la nature
Soit la fonction numérique définie sur ]−1, 0] par z B − zC
du triangle C AB , puis celle du quadrilatère AO B C .
f (x ) = ln (1 − x 2 ) − x . On désigne par (C ) la courbe re-
4.3. Soit f la similitude directe du plan complexe qui
présentative de f dans le plan rapporté à un repère or-
laisse le point C invariant et qui transforme le point A
thonormé (unité graphique 10 cm).
en O .
3.1.1. Déterminer la limite de f à droite de −1.
4.3.1. Donner l’écriture complexe de f .
Donner une interprétation graphique du résultat ob-
4.3.2. Donner les éléments caractéristiques de f .
tenu.
3.1.2. Étudier les variations de f et dresser son tableau
de variations.

;
3 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen

Soit g la transformation de P dans lui-même qui à tout lim u n


x →+∞
point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe z 0 tel que 6.2. Partie B
z 0 = (1 − i)z + 4i. Soit h la fonction définie sur [0, +∞[ par h (x ) = x 2 e−x et
4.3.3. Écrire sous forme algébrique, l’affixe de G 0 , image (C ) sa courbe représentative dans une repère orthogonal
du barycentre G des points pondérés (A, 3) ; (B , 2) et O , i~, j~ ; avec pour unité 1 cm sur l’axe des ordonnées.

(C , −3) par g . 6.2.1. 6.2.1.1. Déterminer lim h (x ).
x →+∞
6.2.1.2. Étudier le sens de variations de h .
Exercice 5. 6.2.1.3. Dresser le tableau de variations de h .
6.2.1.4. Construire la courbe (C ) dans le repère O , i~, j~ .


Une boite contient 6 boules vertes et n boules blanches 6.2.2. 6.2.2.1. Déterminer les nombres réels
toutes indeiscernables au toucher. Un jeu consiste à tirer a , b et c pour que  la fonction H définie par
successivement sans remise deux boules de la boite. Si H (x ) = a x 2 + b x + c e−x soit une primitive de la
les deux boules sont de même couleur, le joueur gagne fonction h .
100 F et si les boules sont de couleurs différentes, le 6.2.2.2. Soit λ un réel strictement positif. Calculer le

joueur perd 100 F.
5.1. Dans cette question on suppose n = 3. réel : h (x )dx .
0
5.1.1. Calculer la probabilité d’obtenir
6.2.2.3. A(λ) est l’aire en cm2 du domaine plan délimité
i Deux boules de même couleur.
par la courbe (C ), l’axe des abscisses et les droites d’équa-
ii Deux boules de couleurs différents.
tions x = 0 et x = λ.
5.1.2. Sachant que la première boule tirée est verte,
Déterminer A(λ) puis calculer sa limite lorsque λ tend
quelle est la probabilité pour que la deuxième boule tirée
vers plus l’infini.
soit verte ?
6.3. Partie C
5.2. Dans cette question, l’entier naturel n est quel-
On considère les équations différentielles suivantes :
conque et supérieur à 3. On note X la variable aléatoire
(E ) :y 00 − 2y 0 + y = x − 2 ; (E 0 ) :y 00 − 2y 0 + y = 0
qui, à chaque tirage successif sans remise de deux boules
On considère la fonction affine φ définie par
associe le gain algébrique en francs du joueur.
φ(x ) = a x + b .
5.2.1. Exprimer en fonction de n les probabilités des
6.3.1. Déterminer a et b pour que la fonction φ soit so-
événements [X = −100] et [X = 100].
lution de l’équation (E ).
5.2.2. Montrer que l’espérance mathématique de X est
6.3.2. Soit g une fonction au moins deux fois dérivable
n 2 − 13n + 30
E (x ) = 100 . sur R.
(n + 6)(n + 5) Démontrer que g est solution (E ) si et seulement si g −φ
5.2.3. Pour quelles valeurs de n a-t-on E (X ) < 0 ?
est solution de (E 0 ).
6.3.3. Résoudre (E 0 ).
Exercice 6. 6.3.4. En déduire les solutions de l’équation (E ).

Problème
6.1. Partie A
Soit f la fonction définie sur ]1, +∞[, par
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014
x2
f (x ) = Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
2x − 1
Session: 2014 Durée: 4 heures

Soit u n la suite définie par :
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4
(
u0 = 2
u n+1 = f (u n )
Exercice 7.
6.1.1. Montrer que pour tout réel x > 1, f (x ) > 1.
6.1.2. On considère les suites vn et wn , tels que, pour 7.1. Partie A
tout entier naturel n , On considère le polynôme p défini par
un − 1 p (z ) = z 3 − 3z 2 − 3z + 5 + 20i, z étant un nombre
vn = et wn = ln vn complexe.
un
7.1.1. Montrer que 1 + 2i est une racine de p .
6.1.2.1. Démontrer par récurrence que pour tout entier 7.1.2. Trouver deux nombres complexes a et b
naturel n, u n > 1. tels que, pour tout nombre  complexe z , on ait
6.1.2.2. Calculer v1 et w1 . p (z ) = (z − 1 − 2i) z 2 + a z + b .
6.1.2.3. Démontrer que (wn ) est une suite géométrique 7.1.3. En déduire dans l’ensemble des nombres com-
dont on déterminera la raison et le premier terme. plexes, les solutions de l’équation p (z ) = 0.
6.1.2.4. Exprimer pour tout entier naturel n, wn puis vn 7.2. Partie B
en fonction de n. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé
1
6.1.2.5. En déduire que u n =  2n ; puis calculer ~ v~) ; on prendra 1 cm pour unité graphique.
direct (O , u,
1 7.2.1. Placer les points A, B et C d’affixes respectives
1−
2 ~ v~).
a = 1 + 2i, b = −2 − i et c = 4 − i dans le repère (O , u,

;
4 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI


7.2.2. Soit D le point d’affixe 2 + 3i ; montrer que A, B et On considère la suite u n à termes positifs, définie
1 D sont alignés.
par u 0 =
1
et pour tout entier naturel non nul n ;
b −a 2
7.2.3. 7.2.3.1. Calculer , mettre le résultat sous la
c −a u n +1 = f u n .
forme algébrique puis sous la forme trigonométrique. 
9.3.1. Montrer par récurrence sur n que la suite u n est
7.2.3.2. En déduire la nature exacte du triangle AB C .  
1
croissante et que u n ∈ , 1 ; quelle conclusion peut-on
2
Exercice 8. en tirer ?
9.3.2. Démontrer que pour tout entier naturel n , on a :
Une entreprise achète, utilise et revend des marchan- 2
u n+1 − α ≤ u n − α .
dises après un certain nombre xi d’années. Après 6 an- 3
9.3.3. En déduire que pour tout entier naturel n,
nées, l’évolution du prix de vente d’une machine en n
2
fonction du nombre d’année d’utilisation, se présente un − α ≤ .
comme suit. 3

9.3.4. Déterminer la limite de la suite u n .

Nombre
1 2 3 4 5 6
d’année xi
Prix yi en
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015
milliers de 150 125 90 75 50 45
FCFA Examen: Baccalauréat Séries: D, TI

8.1. Représenter graphiquement le nuage de points de Session: 2015 Durée: 4 heures


cette série statistique. (on prendra 1 cm pour une année
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4
en abscisse, et 1 cm pour 20 000 FCFA en ordonnées).
8.2. Déterminer  les coordonnées du point moyen G de
la série xi , yi ainsi définie. Exercice 10.
8.3. En utilisant la méthode des moindres carrés, déter-
miner une équation cartésienne de la droite de régres- On considère l’application t de C dans C définie par
sion de y en x de cette série statistique. t (z ) = 9z 4 − 24z 3 + 50z 2 − 24z + 41.
8.4. En déduire une estimation du prix de vente d’une 10.1. Montrer que si z 0 est une racine de t , alors z 0 est
machine après 7 ans d’utilisation. aussi une racine de t .
10.2. Vérifier que i est une racine de t et en déduire une
autre racine de t .
Exercice 9. 10.3. Déterminer trois nombrescomplexes a , b et c tels
que t (z ) = z 2 + 1 a z 2 + b z + c , ∀z ∈ C
Problème 10.4. Résoudre dans C l’équation t (z ) = 0.
On considère la fonction numérique de la variable réelle 10.5. Le plan complexe est rapporté à un repère ortho-
ex
normal O , U~ , V~ (unité graphique : 3 cm).

x définie pour tout x 6= −2 par f (x ) = . On note
x +2 On désigne par A, B , C et D les points d’affixes respec-
(C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé
4 5 4 5
O , i~, j~ . tives z A = −i, z B = i, z C = + i et z D = − i

3 3 3 3
9.1. Partie A 10.5.1. Placer les points A, B , C et D .
9.1.1. Déterminer les limites de f aux bornes de son do- zC − z A zC − z B
10.5.2. Montrer que ∈ iR et ∈ iR où iR
maine de définition. zD − z A zD − z B
9.1.2. Étudier les variations de f et dresser son tableau est l’ensemble des imaginaires pures.
de variations. 10.5.3. En déduire la nature exacte des triangles AC D
9.1.3. Soit g la restriction de f à l’intervalle et C B D .
I = ]−1, +∞[ ; montrer que g réalise une bijection de I 10.5.4. Montrer que les points A, B , C et D appar-
sur un intervalle J que l’on déterminera. tiennent à un même cercle dont on précisera le centre et
9.1.4. Tracer dans le même repère,  la courbe (C ) repré- le rayon.
sentative de f , et la courbe C 0 représentative de g −1 .
9.2. Partie B
9.2.1. Déterminer l’image par f de l’intervalle [0, 1]. Exercice 11.
9.2.2. Calculer f 00 (x ) et vérifier que pour tout x de [0, 1],
f 00 (x ) > 0. Une urne contient 6 jetons rouges et 4 jetons jaunes.
9.2.3. En déduire que pour tout x de [0, 1], Un jeu consiste à tirer simultanément 2 jetons de l’urne.
1 2 Si les jetons sont de même couleur, le joueur gagne
≤ f 0 (x ) ≤ . 1000 FCFA; s’il sont de couleurs différentes, alors le
4 3
9.2.4. Démontrer que l’équation f (x ) = x admet une joueur perd 1000 FCFA.
solution unique α dans l’intervalle [0, 1] (on ne demande 11.1. 11.1.1. Calculer la probabilité d’obtenir deux je-
pas de calculer α). tons de même couleur.
9.3. Partie C 11.1.2. Calculer la probabilité d’obtenir deux jetons de

;
5 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen

couleurs différentes. 1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016


11.2. On note X la variable aléatoire qui à chaque tirage
de deux jetons associe le gain ou la perte du joueur.
11.2.1. Donner les différentes valeurs possibles de X . Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
11.2.2. Déterminer la loi de probabilité de X .
Session: 2016 Durée: 4 heures
11.2.3. Calculer l’espérance mathématique E (X ) et la
variance V (X ) de X . Épreuve: Mathématiques Coef.: 4

Exercice 12. Exercice 13.

Le tableau ci-dessous présente la taille x (en centi-


Problème
mètres) et la pointure y de chaussures (en centimètres)
12.1. Partie A
de dix élèves choisis au hasard dans une classe de termi-
On considère l’équation différentielle
nale D .
y 00 − 4y = 16x + 16 (E)
12.1.1. Résoudre l’équation homogène (E’) associée à x 150 159 158 160 165
(E) : y 40 41 43 43 42
y 00 − 4y = 0 (E’)
x 168 170 172 175 171
12.1.2. Déterminer les réels α et β tels que le polynôme y 44 44 44,5 44,5 44
P (x ) = αx + β soit une solution particulière de (E).
12.1.3. Montrer qu’une fonction f est solution de (E) si
13.1. Calculer les coordonnées du point moyen G du
et seulement si f − P est solution de (E’).
nuage de points de cette série statistique.
12.1.4. En déduire toutes les solutions de (E).
13.2. 13.2.1. En prenant la covariance de la série (x ; y )
12.1.5. Déterminer parmi ces solutions celle qui vérifie
égale à 9,6 ; pour écart-types marginaux σ x et σ y res-
les conditions f (0) = 4 et f 0 (0) = −4.
pectivement égaux 7,4 et 1,4 ; calculer le coefficient de
12.2. Partie B
corrélation linéaire de la série (x ; y ).
On considère la fonction g définie sur R par
13.2.2. Utiliser la méthode des moindres carrés pour
g (x ) = e2x + 3e−2x − 4 donner une équation cartésienne de l’ajustement li-
néaire de y en x .
12.2.1. Montrer que
€ Š 13.2.3. En déduire au centième près la pointure d’un
g (x ) = e−2x e4x − 4e2x + 3 , ∀x ∈ R élève de cette classe dont la taille est de 163 cm dans le
cas où le comportement général est proche de celui de
12.2.2. Étudier le signe de g (x ). l’échantillon choisi.
12.2.3. On considère sur R la fonction h définie par 13.3. 13.3.1. On choisit au hasard et simultanément six
1 2x 3 −2x élèves parmi les dix élèves sélectionnés : Calculer la pro-
h (x ) = e − e − 4x babilité d’avoir exactement trois élèves dont la pointure
2 2
est d’au moins de 44 cm.
12.2.3.1. Montrer que ∀x ∈ R,
  13.3.2. Calculer la probabilité de l’événement : « la
1 3 −4x taille est supérieure ou égale à 160 cm sachant que la
h (x ) = e2x − e − 4x e−2x
2 2 pointure est inférieure ou égale 44 cm », lorsqu’on choi-
  sit au hasard un élève parmi les dix.
1 4x 3
= e−2x e − − 4x e2x
2 2
12.2.3.2. Calculer lim h (x ) et lim h (x ).
Exercice 14.
x →+∞ x →−∞
12.2.3.3. Montrer que ∀x ∈ R, h 0 (x ) = g (x ). 14.1. Résoudre dans C l’équation 4z 2 − 12z + 153 = 0.
12.2.3.4. En déduire le tableau de variation de h . 14.2. Dans le plan complexe rapporté à un repère ortho-
12.2.3.5. Montrer que l’équation h (x ) = 0 admet une ~ v~), d’unité graphique 1 cm. On considère
normé (O ; u,
seule solution réelle α telle que α ∈ ]1, 2[.  les points A, B , C et P d’affixes respectives :
12.2.3.6. Construire la courbe représentative Ch de la
fonction h dans le plan rapporté à un repère orthonormé 3 3
zA = + 6i; zB = − 6i;
d’unité 3 cm sur les axes. 2 2
12.2.4. Déterminer 1
 l’aire de la partie du plan délimité z C = −3 − i et zP = 3 + i
par la courbe Ch , l’axe des abscisses et les droites 4
1 5
d’équations x = 0 et x = ln 3. et le vecteur w~ d’affixe z w~ = −1 +i.
2 2
14.2.1. Déterminer l’affixe zQ du point Q image du
point B par la translation t de vecteur w~ .
14.2.2. Déterminer l’affixe z R du point R , image du
1
point P par l’homothétie h de centre C et de rapport − .
3
14.2.3. Déterminer l’affixe z S du point S , image du
π
point P par la rotation r de centre A et d’angle − .
2

;
6 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

14.3. 14.3.1. Démontrer que le quadrilatère P Q R S est Nombre de


1 un parallélogramme. jours écoulés : 1 3 5 8 10
z R − zQ x
14.3.2. Calculer et en déduire la nature précise
z P − zQ
Volume d’eau
du parallélogramme P Q R S .
utilisée (en m3 ) : 2,25 4,3 7 15,5 27
14.3.3. Justifier que les points P , Q , R et S appar-
y
tiennent à un même cercle dont on précisera l’affixe de
son centre et son rayon.
Le plan est muni d’un repère orthogonal. On prendra
1 cm pour représenter un jour et 0,5 cm pour un mètre
Exercice 15. cube.
16.1. Représenter le nuage de points associé à cette sé-
Problème : rie statistique.
On considère la fonction numérique f définie par : 16.2. Déterminer les coordonnées du point moyen G
du nuage.
f (x ) = (x − 2)e x + x ;
16.3. Montrer que la covariance de x et y est 28,296.
(C f ) désigne la courbe représentative de f dans un re- 16.4. Démontrer qu’une équation de la droite de régres-
père orthonormé du plan. 3537 8381
sion de y en x est y = x− sachant que la
15.1. 15.1.1. Donner la forme générale des solutions 1330 2660
de l’équation différentielle : y 00 − 2y 0 + y = 0. variance de x est v (x ) = 10,64.
15.1.2. Justifier que f est une solution de l’équation dif- 16.5. En déduire une estimation du volume d’eau utili-
férentielle : y 00 − 2y 0 + y = x − 2. sée pendant les 20 premiers jours.
15.2. Soit g la fonction numérique définie par : 16.6. L’agriculteur dispose de sept ouvriers dont quatre
femmes et trois hommes et il doit choisir au hasard et
g (x ) = (x − 1)e x + 1. simultanément quatre personnes pour les primer.
15.2.1. Étudier le sens de variation de g sur R. Calculer la probabilité des événements :
15.2.2. En déduire que g est positive sur R. 16.6.1. A « aucun homme n’est choisi ».
15.3. 15.3.1. Calculer les limites de f en −∞ et en 16.6.2. B « au moins trois femmes sont choisies ».
+∞.
15.3.2. Montrer que la droite (∆) : y = x est asymptote Exercice 17.
à (C f ) en −∞. Étudier la branche infinie à (C f ) en +∞.
Étudier en fonction de x la position de (C f ) et de (∆). Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé
15.4. 15.4.1. Soit f 0 la dérivée de f ; vérifier que pour (O ; u~ ; v~). On considère les points A, B , C et D du plan
tout réel x on a, f 0 (x ) = g (x ) ; en déduire le sens de varia- complexe d’affixes respectives a = 5 + 4i , b = 4 + i ,
tion de f sur R. c = 3 + 3i et d = 6 + 2i .
15.4.2. Justifier que la fonction f établit une bijection 17.1. Placer les points A, B , C et D sur le graphique.
de R vers un intervalle à préciser. d −b
15.4.3. Dresser les tableaux de variation de f et de f −1 17.2. Calculer en déduire que le triangle D AB est
d −a
bijection réciproque de f . rectangle et isocèle.
15.5. 15.5.1. Donner une équation cartésienne de la 17.3. On considère l’application f qui à tout point M
tangente (T ) à (C f ) au point d’abscisse 0. d’affixe z avec z 6= b , associe le point M 0 d’affixe z 0 défi-
15.5.2. Construire (C f ) et (C f −1 ) dans un même repère z − 5 − 4i
nie par z = .
orthonormé(unités graphiques 1 cm). z −4−i
15.6. D est le domaine du plan limité par la courbe (C f ), 17.3.1. Calculer l’affixe c 0 du point C 0 , image de C par
la droite d’équation y = x et les droites d’équations res- f et placer le point C 0 sur la figure.
pectives x = 0 ; x = 2. En utilisant une intégration par 17.3.2. Déterminer l’ensemble (E ) des points M d’affixe
parties, calculer l’aire A du domaine D . z avec z 6= b tels que |z 0 | = 1.
17.3.3. Justifier que (E ) contient les points D et C . Tra-
cer (E ).
17.4. On appelle J l’image du point A par la rotation r
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 de centre D et d’angle −π/2. Déterminer l’affixe de J .

Exercice 18.
Examen: Baccalauréat Séries: D, TI
Session: 2017 Durée: 4 heures 18.1. Partie 1
Soit la fonction f définie sur R par f (x ) = e 3x /2 − 2x − 1.
Épreuve: Mathématiques Coef.: 4 On désigne par (C f ) la courbe de f dans un repère ortho-
normé (O ,~i, ~) d’unité graphique 2 cm.
Exercice 16. 18.1.1. Déterminer les limites de f aux bornes de son
ensemble de définition.
Lors d’une période de sècheresse, un agriculteur relève 18.1.2. 18.1.2.1. Étudier les variations de f et dresser
la quantité totale d’eau (en m3) utilisée pour son exploi- son tableau de variation.
tation depuis le premier jour et donne le tableau suivant : 18.1.2.2. Montrer que la droite (D ) d’équation

;
7 1
1.2. Solution des sujets d’examen

y = −2x − 1 est asymptote à (C f ) à −∞.


18.1.2.3. Montrer que l’équation f (x ) = 0 admet deux
solutions dont l’une est nulle et l’autre notée α appar- 1.2 Solution des sujets
tient à l’intervalle [0,3; 0, 4].
18.1.3. Tracer (C f ) et (D ) dans le repère (O ,~i, ~). d’examen
18.1.4. Soit m un réel strictement inférieur à 0.
18.1.4.1. Exprimer en fonction de m l’aire A(m ) en cm2
de la portion du plan limitée par (C f ), (D ) et les droites
d’équations x = m et x = 0.
18.1.4.2. Quelle est la limite de cette aire quand m tend 1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012
vers −∞ ?
18.2. Partie 2  
−1 Solution 1. (p. 2)
On considère la fonction g définie sur ; +∞ par
2
2 Soit le tableau suivant portant sur le nombre de gâteaux
g (x ) = ln(2x + 1). mangés par les élèves d’une maternel
3
18.2.1. Donner le sens de variation de g .
18.2.2. Montrer que les équations  f (x ) = 0 et g (x ) = x Modalité (xi ) 0 1 2 3 4 Total
−1
sont équivalentes dans ; +∞ . Effectif (ni ) 10 40 30 35 85 200
2
18.2.3. On considère la suite (u n ) définie par u 0 = 4 et Effectif cumulé
10 50 80 115 200
pour tout entier naturel n, u n+1 = g (u n ). croissant
18.2.3.1. Montrer par récurrence que pour tout entier Fréquence
naturel n, on a : u n ∈ [a ; 4] et que (u n ) est décroissante. 5 20 15 17,5 42,5 100
(en %)
18.2.3.2. Justifier que (u n ) est convergente et détermi-
ner sa limite. ni xi 0 40 60 105 340 545
18.3. Partie 3 ni xi 2 0 40 120 315 1360 1835
On considère les équations différentielles (E ) :
2y 0 − 3y = 0 et (E 0 ) : 2y 0 − 3y = 6x − 1.
1.1. Le caractère étudié est quantitatif.
18.3.1. Montrer que f est solution de (E 0 ).
1.2. Complétons le tableau.
18.3.2. Résoudre (E ) sur R.
„ Fréquence de la modalité 0.
18.3.3. Montrer qu’une fonction h est solution de (E ) si 100
et seulement si h + f est solution de (E 0 ). On sait que 200 → 100 % alors 10 → 10 × = 5%
200
18.3.4. Résoudre alors (E 0 ) sur R. „ Effectif de la modalité 1.
18.3.5. Déterminer la fonction u solution de (E 0 ) telle On sait que son pourcentage est 20 donc l’effectif est :
que u(0) = 2. 20 × 200
= 40.
100
„ Effectif et fréquence de la modalité 2.
30 × 100
effectif = 80 − 50 = 30 et fréquence = = 15
200
„ Effectif et fréquence de la modalité 4.
effectif = 200 − 115 = 85 et
85 × 100
fréquence = = 42,5
200
1.3. Le mode de cette série est la modalité 4 car elle a le
plus grand effectif.
1.4. Calculons
„ La moyenne
1 P 545
On sait que x = ni xi = = 2,725.
N 200
„ Variance
On sait que
1 X
V = ni xi2 − x 2
N
1835
= − 2, 7252 = 1, 749375
200
„ Ecartptype p
σ = V = 1,749 375 ≈ 1,323

;
8 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

Solution 2. (p. 2) et α sont des réels


1 Alors z 3 = Z
2.1. Résolvons dans C l’équation 2z 2 − 2iz − 1 = 0. ⇔ r 3 (cos 3α + i sin 3α) = Z
On a ∆ = (−2i)2 − 4(2)(−1) = −4 + 8 = 4 = 22 
π π
‹
2i − 2 1 1 2i + 2 1 1 = 1 cos + i sin
D’où z 1 = = − + i et z 2 = = + i. 2 2
4 2 2 4 2 2 
L’ensemble solution de cette équation est : r 3 = 1
⇔ π
 
1 1 1 1
S = − + i, + i 3α ≡ [2π]
2 2 2 2 2

2.2. Dans le plan orienté et muni du repère O , e~1 , e~2 r = 1 
 
π 2π

−1 + i 1+i ⇔
   
on donne les points A et B .  α =
2 2
 6 3
Démontrons que O AB est un triangle rectangle de som- 
met principal O . r = 
 1
z B − zO π 2k π


Il suffit de montrer que = k i (k ∈ R) α ∈ + , k ∈ {0, 1, 2}
z A − zO

 6 3
On a :
1+i Les racines cubiques de Z , sous leurs formes trigonomé-
−0 π π
z B − zO 2 triques, sont : z 1 = cos + i sin .
= 6 6
z A − zO −1 + i
−0
π 2π π 2π
   
2 5π 5π
z 2 = cos + + i sin + = cos + i sin
1+i 6 3 6 3 6 6
=
−1 + i Et
(1 + i)(−1 − i) 
π 4π
‹ 
π 4π
‹
3π 3π
= z 3 = cos + + i sin + = cos + i sin
2 6 3 6 3 2 2
2i
=− Leurspformes algébriques
2 p sont :
3 1 3 1
= −i = k i avec (k = −1) z1 = + i, z 2 = − + i et z 3 = 0 − i = −i
2 2 2 2
D’où O AB est un triangle rectangle de sommet princi-
pale O .
−1 + i Solution 3. (p. 2)
2.3. On pose Z = .
1+i
2.3.1. Écrivons Z sous la forme trigonométrique. Problème
„ Méthode 1 3.1. Partie A
Soit la fonction  f définie sur ]−1, 0] par
−1 + i f (x ) = ln 1 − x 2 − x et (C ) sa courbe représenta-
Z= tive dans un repère orthonormé du plan.
1+i
‚ p p Œ 3.1.1. Déterminons la limite de f à droite de −1.
p 2 i 2
2 − +
€ Š
2 2 lim = lim ln 1 − x 2 − x
x →−1+ x →−1+
= ‚p p Œ € Š
p 2 2 = lim ln 1 − x 2 − lim x
2 +i x →−1+ x →−1+
2 2
= lim ln (1 − x )(1 + x ) + 1
x →−1+
 
p 3π 3π
2 cos + i sin = 1 + lim ln 2(1 + x )
4 4 x →−1+
=
p π π
 ‹
2 cos + i sin Posons X = 2(1 + x ), alors x → −1+ ; X → 0+
4 4 D’où lim x →−1+ f (x ) = 1 + lim x →0+ ln X = 1 − ∞ = −∞
3π π 3π π
   
Interprétation graphique des résultats.
= cos − + i sin −
4 4 4 4 Comme lim x →−1+ f (x ) = −∞, alors la courbe (C ) admet
π π la droite d’équation x = −1 comme asymptote vertical.
= cos + i sin 3.1.2. Étudions les variations de f et dressons le tableau
2 2
de variations.
„ Méthode 2
„ Calcul de la fonction dérivée.
f est continue et dérivable sur ]−1, 0], comme somme
−1 + i (−1 + i)(1 − i) 2i π π de fonctions continue et dérivables.
Z= = = = i = cos + i sin
1+i 2 2 2 2 Et ∀x ∈ ]−1, 0],
2.3.2. Déduisons-en les racines cubiques de Z sous la 0
forme trigonométrique. 1− x2
f 0 (x ) = −1
Soit z = r (cos α + i sin α) une racine cubique de Z où r 1− x2

;
9 1
1.2. Solution des sujets d’examen

2x
=− −1 3.1.6. Traçons dans le même repère la courbe de f (x )
1− x2 Pour le faire on conserve la partie de courbe qui est au
x 2 − 2x − 1 dessus de l’axe de l’abscisse et on fait la symétrie de
=
1− x2 l’autre par rapport à l’axe des abscisses.
€ p Š € p Š
x − 1− 2 x − 1+ 2 3.2. Partie B
= 3.2.1. Vérifions que
1− x2 Z0 Z0 Z0
€ Š
f 0 (x ) = 0 ln 1 − x 2 dx = ln (1 + x )dx + ln (1 − x )dx
α α α
 € p Š  € p Š
⇔ x − 1− 2 x − 1+ 2 =0 Z 0 € Š
Z 0

p p ln 1 − x 2 dx = ln (1 − x ) (1 + x )dx
⇔ x = 1 − 2 ou x = 1 + 2 α α
Z 0
„ Étude du signe de f 0 (x ) surp]−1,

 0] = ln (1 − x ) + ln (1 + x ) dx
On a : 1 − x 2 > 0 et x − 1 + 2 < 0 α
p 
D’où f 0 (x ) est de signe opposé à celui de x − 1 − 2 Car
 p 
D’où f 0 (x ) ≥ 0, ∀x ∈ −1, 1 − 2 Z 0 Z 0
p 
ln a b = ln a + ln b = ln (1 + x )dx + ln (1 − x )dx

Et f 0 (x ) ≤ 0, ∀x ∈ 1 − 2, 0
„ Sens de variations α α

 f (x ) précédente
0
R R R
De l’étude du signe de p  on a : Car f + g = f + g
f est croissante sur −1, 1 − 2 et décroissante sur 3.2.2. Calculons en fonction de α les intégrations sui-
 p  Z0 Z0
1 − 2, 0
„ Tableau de p variations vantes : I = ln (1 + x )dx et J = ln (1 − x )dx
 p  p α α
On a f 1 − 2 = ln 2 2 − 2 − 1 + 2 et f (0) = 0 Z 0
p „ I= ln (1 + x )dx
x −1 1− 2 0
α
Posons
f 0 (x ) + 0 − 
u(x ) = x
(
p p u 0 (x ) = 1
ln(2 2 − 2) − 1 + 2 ⇒ 1
f (x ) v (x ) = ln (1 + x ) v 0 (x ) =
1+ x
−∞ 0
Alors
Z 0
3.1.3. Coefficient directeur de la tangente (D ) à (C ) au  0 x
I = x ln (1 + x ) α − dx
point d’abscisse 0 est :
α
x +1
02 − 2(0) − 1 0
Z 
a = f 0 (0) = = −1 1
1 − 02 = −α ln (1 + α) − dx 1−
α
x +1
3.1.4. Démontrons que l’équation f (x ) = 0 admet dans  0
]−0, 72, −0, 71[ une unique = −α ln (1 + α) − x − ln (1 + x ) α
p α.
 solution
Comme ]−0, 72, −0, 71[ ⊂ −1, 1 − 2 et que f est stricte-
 
 p  = −α ln (1 + α) + α − ln (1 + α)
ment croissante sur −1, 1 − 2 alors la restriction de f
= α − (1 + α) ln (1 + α)
sur ]−0, 72, −0, 71[ est strictement croissante et continue
0
donc bijective.
Z
D’autre part f (−0, 72) ≈ −0,0106 < 0 et „ J= ln (1 − x )dx
α
f (−0, 71)
 ≈ 0,086 > 0  Posons
⇒ 0 ∈ f (−0, 72), f (−0, 71) 
u(x ) = x
(
⇒ ∃!α ∈ ]−0, 72, −0, 71[, tel que f (α) = 0. u 0 (x ) = 1
3.1.5. Traçons (C ) et (D ) ⇒ −1
v (x ) = ln (1 − x ) v 0 (x ) =
y
1− x
3 Alors
(C|f | )
2 Z 0
 0 x
J = x ln (1 − x ) α + dx
1 α
1− x
j~ Z 0 
1
x
= −α ln (1 − α) + dx −1 +
−2 −1 i~ 1 2 1− x
α
−1
 0
= −α ln (1 − α) + −x − ln (1 − x ) α
(D ) 
−2 = −α ln (1 − α) + α + ln (1 − α)
(C )
= α + (1 − α) ln (1 − α)
−3
3.2.3. Calculons A en fonction de α.

;
10 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

un
L’unité graphique étant de 10 cm, l’aire A exprimée en ∀n ∈ N∗ , vn = ln u n − 2 ln 2 = ln u n − ln 4 = ln
1 cm2 est : ln 2
4
Z0 un −
⇔ e vn = ⇔ u n = 4evn = 4e 2n −2
A =10 × 10 × f (x ) dx 4
α − ln 2
Donc u n = 4e 2n−2 ; ∀n ∈ N∗
Z 0
„ Calculons la limite de u n quand n tend vers +∞
=100 f (x )dx
α ln 2

car ∀x ∈ [α, 0], f (x ) > 0 lim u n = lim 4e 2n −2
x →+∞ x →+∞
Z 0
€
2
Š ln 2
=100 ln 1 − x dx Posons N = − . Alors lim N = 0
α 2n−2 x →+∞
  D’où
Z0 Z 0
lim u n = lim 4eN = 4
€ Š
=100  ln 1 − x 2 dx − x dx  x →+∞ N →0
α α
 
 0
1
=100 I + J − x 2 
2 α
  1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013
1 2
=100 I + J + α
2
1 2 Solution 4. (p. 2)
=100 α + 2α − (1 + α) ln (1 + α)+
2
(1 − α) ln (1 − α)
 4.1. 4.1.1. Résolvons dans C l’équation z 2 − 4z + 8 = 0.

3.3. Partie C 
On considère la suite u n définie pour tout entier natu- ∆ = (−4)2 − 4 × 8 = 16 − 32 = −16 = −42 = −(4i)2
p
rel non nul par u n+1 = 2 u n et u 1 = 1. 4 − 4i
3.3.1. Calculons u 2 et u 3 et donnons le résultat sous la D’où les solutions sont : z 1 = = 2 − 2i et
2
forme 2λ où (λp∈ R) 4 + 4i
p z2 = = 2 + 2i
u 2 = 2 u 1 = 2 1 = 2 = 21 2
p p 1 3 L’ensemble solution de cette équation est :
u3 = 2 u2 = 2  2 = 2 × 2 2 = 2 2
3.3.2. Soit vn la suite définie par vn = ln u n − 2 ln 2 S = {2 − 2i; 2 + 2i}

3.3.2.1. Montrons que vn est une suite géométrique. 4.1.2. Écrivons les solutions sous la forme trigonomé-
∀n ∈ N∗ , on a trique
vn +1 = ln u n+1 − 2 ln 2 „ 2 − 2i
= ln 2 u n − 2 ln 2
p
p
|2 − 2i| = 22 + 22
= ln 2 + ln u n − 2 ln 2
p
p
1 =2 2
= ln u n2 − ln 2
1
=
 
ln u n − ln 2 p 2 2i
2 2 − 2i = 2 2 p − p
1  2 2 2 2
= ln u n − 2 ln 2 ‚p p Œ
2 p 2 2
1 =2 2 − i
= vn 2 2
2 ‹ p p
π 2 π 2
  ‹
 1 Or cos − = et sin − =−
D’où vn est une suite géométrique de raison q = 4 2 4 2
2
3.3.2.2. Exprimons vn en fonction de n D’où
1 π π
 ‹
p
  ‹ 
Puisque vn est une suite géométrique de raison q = 2 − 2i = 2 2 cos − + i sin −
2 4 4
et de premier terme
v1 = ln u 1 − 2 ln 2 = ln 1 − 2 ln 2 = −2 ln 2 „ 2 + 2i
Alors ∀n ∈ N∗ De la même manière, on obtient que
π π
 n−1 p
 ‹
1 2 ln 2 ln 2
vn = v1 q n−1 = − (2 ln 2) =− =− 2 + 2i = 2 2 cos + i sin
2 2n−1 2n−2 4 4

3.3.2.3. En déduisons-en l’expression de u n en fonc- 4.2. 4.2.1. Plaçons les points A, B et C dans le plan
tion de n A(2 + 2i), B (2 − 2i) et C (4)

;
11 1
1.2. Solution des sujets d’examen

y
(1.1) − (1.2) donne
3  
4 − (2 + 2i) a = 4 − (2 − 2i)
A
2
⇒ (2 − 2i)a = 2 + 2i
1 2 + 2i (1 + i)(1 + i) 2i
⇒a = = = =i (1.3)
j~
C
2 − 2i (1 − i)(1 + i) 2
−1 O i~ 1 2 3 4 5 x (1.3) dans (1.2)
−1 ⇒ 4i + b = 4
⇒ b = 4 − 4i
−2
B
L’écriture complexe de f est donc :
−3
z 0 = iz + 4 − 4i
z A − zC „ Méthode 2 :
4.2.2. Calculons
z B − zC Soit k et θ le rapport et l’angle respectifs de f .
Puisque f laisse C invariant, C est le centre  de f . ‹
z A − zC 2 + 2i − 4
= En plus f (A) = B ⇒ C B = k C A et θ = Mes C Û~A, C~B
z B − zC 2 − 2i − 4
−2 + 2i π
 ‹
= Or C A = C B et Mes C Û ~A, C~B = (car C AB est un
−2 − 2i 2
triangle rectangle isocèle en C ).
2(−1 + i) π
= ⇒ k = 1 et θ =
2(−1 − i) 2
−1 + i D’où l’écriture complexe de f est :
=
−1 − i z 0 − z C = k eiθ z − z C

(−1 + i)(−1 + i) π
= ⇒ z 0 − 4 = 1ei 2 (z − 4)
(−1 − i)(−1 + i)
1−i−i−1 ⇒ z 0 − 4 = i(z − 4)
=
1−i+i+1 ⇒ z 0 = iz + 4 − 4i
2i
= − = −i 4.3.2. Éléments caractéristiques de f .
2 „ Méthode 1 :
Donc C AB est un triangle rectangle isocèle en C . On sait que z 0 = iz + 4 − 4i
O est le symétrique de C par rapport à (AB ) (voir la fi- „ Le centre est C (4) puisque C est invariant par f .
gure). „ Le rapport k et l’angle θ vérifiant
Donc, comme C AB est un triangle rectangle isocèle en
C , de même O AB est un triangle rectangle isocèle en O
z A − zO k eiθ = i
(on peut aussi le montrer en calculant , et par π
z B − zO ⇔ k eiθ = 1 · ei 2
conséquent AO B C est un carré.
π
4.3. 4.3.1. Écriture complexe de f . ⇔k =1 et θ≡ [2π]
„ Méthode 1 : par résolution 2
f étant une similitude, a une écriture complexe de la Donc le centre est C d’affixe 4, le rapport est k = 1 et
π
forme z 0 = a z + b où a , b ∈ C. l’angle θ = .
Or 2
„ Méthode 2 : Voir la méthode 2 de la question précé-
f (C ) = C dente.
⇔ zC = a zC + b 4.3.3. Forme algébrique de l’affixe de G .
„ Méthode 1
⇒4=a ×4+b „ Déterminons d’abord l’affixe de G.
⇒ 4a + b = 4

(1.1) G = bar (A, 3); (B , 2); (C , −3)
Donc
Et
f (A) = B 3z A + 2z B − 3z C
zG =
⇒ zB = a zA + b 3+2−3
⇒ 2 − 2i = (2 + 2i)a + b (1.2) 3(2 + 2i) + 2(2 − 2i) − 3 × 4
=
2
D’où le système
6 + 6i + 4 − 4i − 12
( =
4a + b = 4 (1.1) 2
(2 + 2i)a + b = 2 − 2i (1.2) −2 + 2i
= = −1 + i
2
„ Déduisons l’affixe de G 0

;
12 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

Comme G 0 = g (G ), alors z G 0 = (1 − i)z G + 4i Donc


1 Donc card B 12n 12 × 3 1
P (B ) = = = =
z g 0 = (1 − i)(−1 + i) + 4i card Ω (n + 6)(n + 5) 72 2
= −1 + i + i + 1 + 4i „ Méthode 2
L’événement A et B sont complémentaire donc B = A
= 6i
Par conséquent P (B ) = 1 − P (A)
„ Méthode 2 D’où
G 0 = bar (A 0 , 3); (B 0 , 2); (C 0 , −3) où A 0 , B 0 et C 0 sont n 2 − n + 30 12n 1
respectivement les images de A, B et C par f . P (B ) = 1 − = =
(n + 6)(n + 5) (n + 6)(n + 5) 2
Carune similitude directe conserve les barycentres
5.1.2. Calculons la probabilité P (C ) de l’événement : «
z A 0 = (1 − i)z A + 4i = (1 − i)(2 + 2i) + 4i = 4 + 4i

la deuxième boule tirée est verte sachant que la première
Or z B 0 = (1 − i)z B + 4i = (1 − i)(2 − 2i) + 4i = 0 est verte »
z 0 = (1 − i)z + 4i = (1 − i)(4) + 4i = 4

Si la première boule tirée est verte, étant donné que
C C
D’où le tirage est sans remise, il ne reste plus qu’a tirer une
3z A 0 + 2z B 0 − 3z c 0 boule verte parmi les 2 boules vertes restantes et les n
zG 0 = blanches.
3+2−3
Le nombre total de possibilité est : N = A 1n+2 et le nombre
2(4 + 4i) + 2 × 0 − 3 × 4
= de cas favorable est : card C = A 12 = 2 (choisir une boule
2
verte parmi les 2 restantes).
12 + 12i − 12 2
= D’où P (C ) = .
2 n +2
= 6i 2
Or n = 3 ⇒ P (C ) = .
5
5.2. 5.2.1. P (X = −100), probabilité qu’un joueur
Solution 5. (p. 3) perde 100 francs, est la probabilité que le joueur tire 2
boules de couleurs différentes.
On 6 boules vertes et n boules blanches. D’après la question 5.1.1.2. on a
5.1. On donne n = 3 12n
5.1.1. Calculons la probabilité d’obtenir : P (X = −100) =
(n + 6)(n + 5)
5.1.1.1. 2 boules de même couleur.
Nous avons au total n + 6 boules. Et si on choisit succes- n 2 − n + 30
De même P (X = 100) = .
sivement et sans remise 2, le nombre total de possibilité (n + 6)(n + 5)
est card Ω = A 2n+6 = (n + 6) (n + 5). 5.2.2. Montrons que l’espérance mathématique de X
Soit A l’événement « les 2 boules tirés ont la même cou- n 2 − 13n + 30
est E (X ) = 100 .
leur » (n + 6)(n + 5)
Pour obtenir A alors on peut soit tirer 2 boules vertes On a
X 
parmi les 6, soit tirer 2 boules blanches parmi n. E (X ) = xi X = xi
D’où
= 100P (X = 100) − 100P (X = −100)
card A = A 26 + A 2n = 6 × 5 + n (n − 1) = n 2 − n + 30
n 2 − n + 30
Par conséquent = 100
(n + 6)(n + 5)
card A n 2 − n + 30 12n
P (A) = = − 100
card Ω (n + 6)(n + 5) (n + 6)(n + 5)
Or on sait que n = 3 n 2 − n + 30 − 12n
= 100
D’où (n + 6)(n + 5)
32 − 3 + 30 36 1 n 2 − 12n + 30
P (A) = = = = 100
(3 + 6)(3 + 5) 72 2 (n + 6)(n + 5)
5.1.1.2. 2 boules de couleurs différentes. 5.2.3. Déterminons les valeurs de n pour que E (X ) < 0
Soit B l’événement « obtenir 2 boules de couleurs diffé-
E (X ) < 0 ⇔ n 2 − 13n + 30 < 0
rentes »
„ Méthode 1 Résolvons d’abord x 2 − 13x + 30 = 0
Pour que B soit réalisé on doit tirer une boule blanche ∆ = 132 − 4 × 30 = 49 = 72
puis une boule verte, ou alors tirer une boule verte 13 − 7 13 + 7
D’où x = = 3 et x = = 10
puis une boule blanche. 2 2
D’où x 2 − 13x + 30 = (x − 3)(x − 10)
D’où
card B = A 16 · A 1n + A 1n · A 16 = 6 × n + 6 × n = 12n

;
13 1
1.2. Solution des sujets d’examen

x 0 3 10 +∞
u n+1 − 1 f (u n ) − 1
x −3 − 0 + + ⇔ wn +1 = ln =
u n+1 f (u n )
+
 
x − 10 − − 0 1
= ln 1 −
f (u n )
x − 13x + 30
2 + 0 − 0 +  

Donc n 2 − 13n + 30 < 0 ⇒ 3 < n < 10 1


 
= ln 1 −
 
Donc E (X ) < 0 ⇒ n ∈ {4; 5; 6; 7; 8; 9} u n2

 
2u n − 1
 
Solution 6. (p. 3) 2u n − 1
= ln 1 −
u n2
Problème
6.1. Partie A u n2 − 2u n + 1
= ln
6.1.1. Montrons que ∀x > 1, f (x ) > 1 u n2
Pour cela étudions le signe g (x ) = f (x ) − 1, pour x > 1. (u n − 1)2
= ln
u n2
g (x ) = f (x ) − 1 
un − 1
2
= ln or ln a n = n ln a
x2 un
= −1
2x − 1 
un − 1

x − 2x + 1
2 = 2 ln
= un
2x − 1
un − 1
(x − 1)2 = 2 ln vn car vn =
= un
2x − 1
= 2wn car wn = ln vn
Or ∀x > 1, (x − 1)2 > 0 et 2x − 1 > 0 d’où g (x ) > 0. 
Or Ainsi wn est une suite géométrique de raison q = 2.
„ Déterminons le premier terme w0 .
g (x ) = f (x ) − 1
u0 − 1 2 − 1 1
⇒ f (x ) − 1 > 0 w0 = ln v0 = ln = = ln = − ln 2
u0 2 2
⇒ f (x ) > 1 ; ∀x > 1 
Donc wn est une suite géométrique de raison q = 2 et
6.1.2. 6.1.2.1. Démontrons par récurrence que ∀n, de premier terme w0 = − ln 2.
un > 1 6.1.2.4. Expression de wn puis de vn en fonction de n.
6.1.2.1.1. Pour n = 0 on a u 0 = 2 > 1 „ Pour wn
6.1.2.1.2. Supposons que u n > 1 et montrons que 
Rappel : Si u n est une suite géométrique de raison
u n+1 > 1 q et de premier terme u 0 alors ∀n ∈ N; u n = u 0 q n

u n > 1 ⇒ f u n > 1 (d’après la question précédente) D’où pour ce cas,

⇒ u n+1 > 1 car u n +1 = f (u n ) wn = (− ln 2) · 2n = −2n ln 2

D’après 6.1.2.1.1. et 6.1.2.1.2., nous déduisons donc que „ Pour vn


∀n, u n > 1 On sait que ∀n ∈ N
6.1.2.2. Calculons v1 et w1 . wn = ln vn
u1 − 1
Par définition v1 = et w1 = ln v1 . ⇒ vn = e w n
u1
22 4 n ln 2
€ Š−2n
⇒ vn = e−2 = eln 2

Or u 1 = u 0+1 = f u 0 = f (2) = =
2×2−1 3
4 1 b
−1 car ea b = ea
3 1 3 1
D’où v1 = = 3 = × =
4 4 3 4 4 D’où
3 3  2n  x
1 n 1 1
Et w1 = ln v1 = ln = − ln 4 = − ln 22 = −2 ln 2 vn = (2)−2 = car a −x =
4 2 a
6.1.2.3. Démontrons que wn est une suite géométrique
1
dont-on déterminera la raison et le premier terme. 6.1.2.5. Déduisons-en que u n =  2n
Il suffit de montrer qu’il existe q ∈ R tel que ∀n ∈ N ; 1
1−
wn+1 = q wn 2
On a wn +1 = ln vn+1 un − 1
u n+1 − 1 On a vn = ; ∀n
or vn +1 = un
u n +1
⇒ vn · u n = u n − 1

;
14 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

⇒ vn · u n − u n = −1 Par conséquent h est croissante sur [0, 2] et décroissante


1 ⇒ u n (vn − 1) = −1 sur [2, +∞[.
6.2.1.3. Tableau de variations de h .
1
⇒ un = D’après les deux questions précédentes et puisque
1 − vn h (0) = 02 · e0 = 0 et h (2) = 22 e−2 = 4e−2 , on a le tableau de
 2n variations suivant :
1
Or vn = x 0 2 +∞
2
1
D’où u n =  2n h 0 (x ) 0 + 0 −
1
1− −2
2 4e
h (x )
„ Calculons lim u n
n →+∞
0 0
1
lim u n = lim  2n
n →+∞ n→+∞
1 6.2.1.4. Construisons (C )
1− „ Tableau de valeurs particuliers
2
x 1 2 3 4 5
1
=  2n h (x ) 0,37 0,54 0,45 0,29 0,17
1
1 − limn→+∞ D’où le tracé suivant.
2
y
Posons N = 2n alors quand n → +∞, N → +∞
D’où
1 1
lim u n =  N
n →+∞
1
1 − limN →+∞ j~
2 (C )
1
= =1
1−0 x
i~
−1 1 2 3 4 5 6 7
6.2. Partie A
6.2.1. 6.2.1.1. Déterminons lim h (x )
x →+∞

lim h (x ) = lim x 2 e−x


x →+∞ x →+∞

x2 6.2.2. 6.2.2.1. Déterminons a , b et c pour que H soit


= lim
x →+∞ ex une primitive de h .
xn H est une primitive de h si et seulement si
Or on sait que lim = 0 ; ∀n ∈ N car la fonction ∀x ∈ [0, +∞[, H 0 (x ) = h (x )
x →+∞ e x
x 7→ e x croit plus vite que la fonction x 7→ x n Or
D’où lim h (x ) = 0 h€ Š i0
x →+∞ H 0 (x ) = a x 2 + b x + c e−x
6.2.1.2. Étudions le sens de variation de h .
h est continue et dérivable sur Dh = [0, +∞[ car les fonc-
€ Š0
= a x 2 + b x + c e−x
tions x 7→ x 2 et x 7→ e−x le sont sur ce domaine. € Š 0
Et ∀x ∈ Dn + a x 2 + b x + c e−x
€ Š0 0 € Š
h 0 (x ) = x 2 e−x + x 2 e−x = (2a x + b ) e−x − a x 2 + b x + c e−x
= 2x e−x + x 2 −e−x
 ” —
= −a x 2 + (2a − b )x + b − c e−x
= 2x e−x − x 2 e−x  
Et h (x ) = x 2 e−x = 1x 2 + 0x + 0 e−x
= x (2 − x )e−x = −x (x − 2)e−x Donc H 0 (x ) = h (x ), ∀x ∈ [0, +∞[
On a le tableau de signe suivant. ⇔ − a x 2 + (2a − b )x + b − c = 1x 2 + 0x + 0
+∞

x 0 2
−a = 1

−x
⇔ 2a − b = 0
0 − −
b − c = 0

x −2 − 0 + 
a = −1

e −x
+ + ⇔ b = 2a = −2
c = b = −2

h 0 (x ) 0 + 0 −
Ainsi a = −1, b = −2 et c = −2
Ainsi ∀x ∈ [0, 2], h 0 (x ) ≥ 0 et ∀x ∈ [2, +∞[, h 0 (x ) ≤ 0.

;
15 1
1.2. Solution des sujets d’examen

(
Donc a =1

b − 2a = −2
€ Š
2 −x
H (x ) = −x − 2x − 2 e
(
Z λ a =1

6.2.2.2. Calculons h (x )dx b = −2 + 2a = 2 × 1 − 2 = 0
0
Comme H est une primitive de h , alors : Donc a = 1, b = 0 et φ(x ) = x .
Zλ 6.3.2. Démontrons que g est solution de (1.1) si et seule-
 λ
h (x )dx = H (x ) 0 ment si g − φ est solution de (1.2).
0 „ Supposons que g est solution de (1.1) et montrons

que g − φ est solution de (1.2).
h€ Š
= −x 2 − 2x − 2 e−x
0 g solution de (1.1)
€ Š
= −λ2 − 2λ − 2 e−λ − 02 − 2 · 0 − 2e0 ⇒ g 00 − 2g 0 + g = x − 2 (1.3)
€ Š
= 2 − λ2 + 2λ + 2 e−λ Or on sait que φ est solution de (1.2)
Donc
6.2.2.3. Déterminons A(λ)
Comme h (x ) > 0, ∀x ∈ [0, +∞[ et que l’unité sur les axes φ 00 − 2φ + φ = x − 2 (1.4)
est de 1 cm sur l’axe des abscisse et de 4 cm sur l’axe des (1.3) − (1.4) ⇒ g 00 − φ 00 + −2g 0 − (−2φ 0 )
+g −φ =0

ordonnées. ⇒ (g − φ)00 − 2(g − φ)0 + g − φ = 0
Alors Ainsi g − φ est solution de (1.2)
Zλ h € Š i „ Supposons que g −φ est solution de (1.2) et montrons
A(λ) = 1 × 4 h (x )dx = 4 2 − λ2 + 2λ + 2 e−λ que g est solution de (1.1).
0
g − φ est solution de (1.2)
(d’après la question précédente).
„ Calculons lim A(λ) ⇒ (g − φ)00 − 2(g − φ)0 + g + φ = 0
λ→+∞
” — ⇒ g 00 − φ 00 − 2g 0 + 2φ 0 + g − φ = 0
lim A(λ) = lim 4 2 − λ2 e−λ − 2λe−λ − 2e−λ ⇒ g 00 − 2g 0 + g = φ 00 − 2φ 0 + φ
λ→+∞ λ→+∞

λ2 2λ Or φ 00 − 2φ 0 + φ = x − 2 car φ est solution de (1.1)


 
2
= lim 4 2 − − − Ainsi g 00 − 2g 0 + g = x − 2
λ→+∞ e λ e λ e λ
Et par conséquent g est solution de (1.1).
Or D’où g est solution de (1.1)
λ2 λ 1 D’où g est solution de (1.1) si et seulement si g − φ
lim = lim = lim =0
λ→+∞ eλ λ→+∞ eλ λ→+∞ eλ est solution de (1.2).
xn 6.3.3. Résolvons (1.2)
(en effet ∀n ∈ N, lim = 0) L’équation caractéristique associé à (1.2) est
λ→+∞ ex
D’où (c ) : r 2 − 2r + 1 = 0

lim A(λ) = 4 [2 − 0 − 0 − 0] = 8 ⇔ (r − 1)2 = 0


λ→+∞
⇔ r =1

2 Ainsi (c ) admet une solution double r0 = 1


lim A(λ) = 8 cm
λ→+∞ D’où le terme général de la solution de (1.2) est :
6.3. Partie C y = (A x + B ) er0 x ; A et B ∈ R
⇒ y = (A x + B ) e x ; A et B ∈ R
00 0
y − 2y + y = x − 2 (1.1)
Les solutions de (1.2) sont donc
y 00 − 2y 0 + y = 0 (1.2)
x 7→ (AX + B ) e x ; A et B ∈ R
et φ(x ) = a x + b
6.3.4. Déduisons en les solutions de (1.1)
6.3.1. Déterminons a et b pour que φ(x ) soit solution D’après la question 6.3.2., g est solution de (1.1) ⇔ g −φ
de (1.1) est solution de (1.2).
φ(x ) = a x + b ⇔ g (x ) − φ(x ) = (A x + B ) e x
⇒ φ 0 (x ) = a et φ 00 (x ) = 0 A et B ∈ R d’après la question 6.3.3.
φ est solution de (1.1) ⇔ g (x ) = (A x + B ) e x + φ(x )
⇔ ∀x ∈ R, φ 00 (x ) − 2φ 0 (x ) + φ(x ) = x − 2 ⇔ g (x ) = (A x + B ) e x + x
⇔ 0 − 2a + a x + b = x − 2 Les solutions de (1.1) sont donc
⇒ a x + b − 2a = x − 2 ; ∀x ∈ R x 7→ (A x + B ) e x + x ; A et B ∈ R

;
16 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014

+5 + 20i ÷(z − 1 − 2i) = z 2 + (−2 + 2i)z 2 + (−9 − 2i)


1
Solution 7. (p. 3)

7.1. Partie A
Soit le polynôme P (z ) = z 3 − 3z 2 − 3z + 5 + 20i
7.1.1. Montrons que 1 + 2i est une racine de P .
Il suffit de montrer que P (1 + 2i) = 0
On a
P (1 + 2i) = (1 + 2i)3 − 3(1 + 2i)2 − 3(1 + 2i) + 5 + 20i
Or
(1 + 2i)2 = (1 + 2i)(1 + 2i)

−5 − 20i
= 1 + 4i + (+2i)2

0
= −3 + 4i

−(−2 + 2i)z 2 +(−6 − 2i)z


Et

(−9 + 2i)z
9 + 2iz
−3z
(1 + 2i)3 = (1 + 2i)(1 + 2i)2
= (1 + 2i)(−3 + 4i)

−z 3 +(1 + 2i)z 2
(−2 + 2i)z 2
= −3 + 4i − 6i − 8

−3z 2
= −11 − 2i
D’où

z3
P (1 + 2i) = −11 − 2i − 3(−3 + 4i) − 3(1 + 2i) + 5 + 20i
= −11 − 2i + 9 − 12i − 3 − 6i + 5 + 20i
= −11 + 9 − 3 + 5 + (−2 − 12 − 6 + 20)i D’où
h i
=0 p (z ) = (z − 1 − 2i) z 2 + (−2 + 2i)z + (−9 − 2i)

Ainsi 1 + 2i est une racine de P . Ainsi


7.1.2. Trouvons deux nombres complexes a et b tels
a = −2 + 2i et b = −9 − 2i
que
7.1.3. Déduisons l’ensemble solution de l’équation
P (z ) = (z − 1 − 2i)(z 2 + a z + b )
P (z ) = 0
„ Méthode 1 : par identification
P (z ) = 0
⇔ (z − 1 − 2i) z 2 + (−2 + 2i)z − 9 − 2i = 0

P (z ) = (z − 1 − 2i)(z 2 + a z + b )
⇔ z − 1 − 2i = 0 ou z 2 + (−2 + 2i)z − 9 − 2i = 0
⇒ P (z ) = z 3 + a z 2 + b z + (−1 − 2i)z 2
+ a (−1 − 2i)z + b (−1 − 2i) ⇔ z = 1 + 2i ou z 2 + (−2 + 2i)z − 9 − 2i = 0

= z 3 + (a − 1 − 2i)z 2 Résolvons

+ (b − a − 2a i)z + b (−1 − 2i) z 2 + (−2 + 2i)z − 9 − 2i = 0

Or P (z ) = z 3 − 3z 2 − 3z + 5 + 20i en utilisant son discriminant.


∆ = (−2 + 2i)2 − 4 × (−9 − 2i)

 a − 1 − 2i = −3
 (1.1a)
⇒ b − a − 2a i = −3 (1.1b) = −8i + 36 + 8i = 36 = 62

(−1 − 2i)b = 5 + 20i (1.1c) D’où

2 − 2i − 6 2 − 2i + 6
(1.1a) ⇒ a = −3 + 1 + 2i = −2 + 2i (1.2) z= = −2 − i ou z = =4−i
2 2
(1.2) dans (1.1b) Ainsi S = {1 + 2i, −2 − i, 4 − i}
⇒ b − (−2 + 2i) − 2i(−2 + 2i) = −3 7.2. Partie B
7.2.1. Plaçons A(1 + 2i), B (−2 − i) et C (4 − i)
⇒ b + 2 − 2i + 4i + 4 = −3
⇒ b = −9 − 2i (1.3)
„ Méthode 2 : division euclidienne
Comme 1 + 2i est une racine de P alors z − 1 − 2i est
un facteur de P .

;
17 1
1.2. Solution des sujets d’examen

y 1 P 1 P
G (x , y ), où x = xi et y = yi
4 N N
Donc
3 1+2+3+4+5+6
x=
A 6
2
et
150 + 125 + 90 + 75 + 50 + 45
1 y= ≈ 89,17
j~ 6
8.3. Droite de régression de y en x en utilisant la mé-
−2 −1 i~ 1 2 3 4 x
thode des moindres carrés.
−1 Cette équation est donnée par
B C
Cov(X , Y )
−2 y −y = (x − x )
V (X )
7.2.2. Montrons que A, B et D sont alignés (où D (2+3i)). où
d −a 1 X 2
Il suffit de montrer que ∈ R. V (x ) = xi − (x )2
d −b N
On a :
12 + 22 + 32 + 42 + 52 + 62
d −a 2 + 3i − (1 + 2i) 1+i 1+i 1 =
= = = = ∈R 6
d −b 2 + 3i − (−2 − i) 4 + 4i 4(1 + i) 4
− 3,52 ≈ 2,92
D’où A, B et D sont alignés
b −a Et
7.2.3. 7.2.3.1. Calculons
c −a 1 X
Cov(X , Y ) = xi yi − x y
b −a −2 − i − (1 + 2i) −3 − 3i N
= = 150 + 2 × 125 + 3 × 90 + 4 × 74
c −a 4 − i − (1 + 2i) 3 − 3i =
−1 − i (−1 − i)(1 + i) 6
= = 5 × 50 + 6 × 45
1−i (1 − i)(1 + i) +
6
−1 − i − i + 1 2i
= = − = −i − 3,5 × 89,17 ≈ −63,76
2 2
7.2.3.2. Nature exacte de AB C D’où
zB − zA −63,76
On sait que si = ±i alors AB C est un triangle y − 89,17 = (x − 3,5)
zC − z A 2,92
rectangle isocèle en A.
b −a ⇔ y ≈ −21,84x + 165,6
Dans ce cas, étant donné que = −i, alors AB C est
c −a 8.4. Estimation du prix de vente d’une machine après 7
un triangle rectangle isocèle en A.
ans d’utilisation.
Pour x = 7
Solution 8. (p. 4) y ≈ −21,84 × 7 + 165,6 ≈ 12,72

8.1. Représentons le nuage de points. Ainsi après 7 ans d’utilisation, le prix de la machine sera
environ 12 720 FCFA
y (20 000 FCFA)

Solution 9. (p. 4)
7

Problème
6

ex
5
f (x ) = , ∀x 6= −2
x +2
4 9.1. Partie A
9.1.1. Limite de f aux bornes de son domaine de défi-
3
nition D f .
f existe ssi x + 2 6= 0 ⇔ x 6= −2
2
D’où D f = R{−2} = ]−∞, −2[ ∪ ]−2, +∞[
1 ex 1
j~
lim f (x ) = lim = lim e x × lim = 0×0=0
x →−∞ x →−∞ x + 2 x →−∞ x →−∞ x
e x 1
i~ x
1 2 3 4 5 6
lim f (x ) = lim = e−2 lim = −∞
x →−2− x →−2− x + 2 x →−2− x + 2
e x 1
8.2. Coordonnées du point moyen G . lim f (x ) = lim = e−2 × lim = +∞
x →−2+ x →−2+ x + 2 x →−2+ x + 2

;
18 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

ex ex y
lim f (x ) = lim = lim = +∞
1 x + 2 x →+∞ x

x
x →+∞ x →+∞

=
(C )

y
5
9.1.2. Étude et tableau des variations de f .
ex 4
f (x ) = . Donc f est dérivable que R − {−2}.
x +2 3 (C 0 )
Et ∀x ∈ D f ,
2
(e x )0 (x + 2) − (x + 2)0 e x
f 0 (x ) = 1
(x + 2)2 j~
e x (x + 2) − e x (x + 1)e x i~ 1 x
= = -5 -4 -3 -2 -1 2 3 4 5
(x + 2) 2 (x + 2)2 -1

ex -2
Or ∀x ∈ D f , > 0 ; donc f 0 (x ) est de même signe
(x + 2)2 -3
que x + 1 sur D f .
On a donc le tableau de signe suivant. -4

-5
x −∞ −2 −1 −∞

x +1 − − 0 +
N.B : (C 0 ) est le symétrique de la partie de (C ), pour les
f 0 (x ) − − 0 + x > −1 par rapport à la droite d’équation y = x (1 er
bissectrice).
D’où f est décroissante sur ]−∞, −2[ et ]−2, −1] et est 9.2. Partie B
croissante sur [−1, +∞[. 9.2.1. Image par f de [0, 1]
e−1 1 La restriction de f sur [0, 1] est continue et strictement
Aussi f (−1) = = e−1 = . croissante.  
−1 + 2 e
Donc f [0, 1] = f (0), f (1)

D’où le tableau de variations suivant.
e0 1 e e
x −∞ −2 −1 −∞ Or f (0) = = et f (1) = =
0+2 2 1+2 3
D’où
f (x )
0
− − 0 +  
1 e
f [0, 1] = ,

0 +∞ +∞
f (x ) 2 3
1
−∞ 9.2.2. Calculons f 00 et vérifions que
e
∀x ∈ [0, 1]; f 00 (x ) > 0
9.1.3. Montrons que g réalise une bijection de I sur un (x + 1)e x
On a obtenu précédemment que f 0 (x ) =
intervalle J à déterminer. (x + 2)2
Étant donné que f est continue et strictement croissante Donc
0
sur ]−1, +∞[, g est continue et strictement croissante
 
(x + 1)e x (x + 2)2 − (x + 2)2 (x + 1)e x
sur I . f 00 (x ) =
(x + 2)4
Ainsi g définit une bijection de I sur g (I ). 
e x + (x + 1)e x (x + 2)2 − 2(x + 2)(x + 1)e x
=
•   (x + 2)4
1
˜
g (I ) = f (I ) = f (−1), lim f (x ) = , +∞ 
(x + 2)e x (x + 2)(x + 2) − 2(x + 1)

x →+∞ e
=
(x + 2)4
9.1.4. Traçons (C ) et (C 0 ) dans un même repère 
Quelques valeurs particulières ex x 2 + 4x + 4 − 2x − 2
=
(x + 2)3

x −2,5 −2,1 −1,8 0 1 2 3 ex x 2 + 2x+2
=
f (x ) −0,16 −1,22 0,83 0,5 0,91 1,85 4,02 (x + 2)3
Or ∀x ∈ [0, 1] > 0, x 2 + 2x + 2 > 0 et x + 2 > 0
ex
On a donc le tracé suivant
Donc f 00 (x ) > 0.
1 2
9.2.3. Déduisons que ∀x ∈ [0, 1], ≤ f 0 (x ) ≤ .
4 3
Puisque f 00 (x ) > 0, ∀x ∈ [0, 1]
Alors f 0 est croissante sur [0, 1]
Et par conséquent ∀x ∈ [0, 1], f 0 (0) ≤ f 0 (x ) ≤ f 0 (1)
e0 (0 + 1) 1 (1 + 1)e 2e
Or f 0 (0) = = et f 0 (1) = =
(0 + 1)2 4 (1 + 2)2 9

;
19 1
1.2. Solution des sujets d’examen

1 2e 2 × 3
 
1 1
D’où ≤ f 0 (x ) ≤ ≤ car e ≤ 3. u0 = ∈ ,1
4 9 9 2 2
 
1 2 1
⇒ ≤ f 0 (x ) ≤ ; ∀x ∈ [0, 1] Supposons que u n ∈ ,1 et montrons que
4 3 2
9.2.4. Démontrons que l’équation f (x ) = x admet une
 
1
u n+1 ∈ , 1 .
unique solution α dans l’intervalle [0, 1] 2
 
1
Comme f est croissante sur ,1 .
f (x ) = x ⇔ f (x ) − x = 0 2
Alors
Posons g (x ) = f (x ) − x
1
Alors g 0 (x ) = f 0 (x ) − 1 ≤ un ≤ 1
Or 2
 
1 2 1 
≤ f 0 (x ) ≤ ⇒f ≤ f u n ≤ f (1)
4 3 2
1 2
 
1
⇒ − 1 ≤ f 0 (x ) − 1 ≤ − 1

⇒ f (0) ≤ f ≤ f u n ≤ f (1)
4 3 2
3 1
⇒ − < g 0 (x ) ≤ − ; ∀x ∈ [0, 1] 1  e
4 3 ⇒ ≤ f un ≤ ≤ 1
2 3
Ainsi g est strictement décroissante sur [0, 1]. Étant
 
1
donné que f est continue sur [0, 1], g est également conti- ⇒ u n +1 ∈ , 1
2
nue sur [0, 1]
Aussi „ Puisque (u n ) est croissante et majorée par 1, alors (u n )
1 1 est convergente.
g (0) = f (0) − 0 = − 0 = > 0 9.3.2. Démontrons que
2 2
Et 2
u n +1 − α ≤ un − α , ∀n ∈ N
e e−1 3
g (1) = f (1) − 1 = − 1 = < 0 car e < 3 Nous avons établi à la question 9.2.3. que
3 3
Donc g est continue et strictement décroissante, g (0) et 1 2
≤ f 0 (x ) ≤ , ∀x ∈ [0, 1]
g (1) sont de signes opposés. 4 3
D’où l’équation g (x ) = 0 admet une unique solution α Or α ∈ [0, 1] et ∀n ∈ N, u n ∈ [0, 1].
dans l’intervalle [0, 1]. D’où d’après le théorème des valeurs intermédiaires
9.3. Partie C On a
1  2
1 u n − α ≤ f u n − f (α) ≤ u n − α
, u n+1 = f u n , ∀n ∈ N∗ 4 3

u0 =
2 2
9.3.1. Montrons par récurrence que la suite (u n ) est ⇒ u n +1 − α ≤ u n − α
3
croissante. 
Car u n+1 = f u n
„ Montrons d’abord que ∀n ; u n ∈ [0, 1].
1 et f (α) − α = 0 ⇒ f (α) = α
On a u 0 = ∈ [0, 1]
 n
2
2 9.3.3. Déduisons que ∀n, u n − α ≤
Supposons u n ∈ [0, 1] et montrons que u n+1 ∈ [0, 1] 3
Nous allons procéder par récurrence.
„ Pour n = 0
 
1 e
1
 
u n +1 = f u n ∈ f [0, 1] = , ⊂ [0, 1]
2 3 On a u 0 =
2  0
„ Montrons à présent que (u n ) est croissante 1 1 2
et α ∈ [0, 1] ⇒ α − ≤ ≤ =1
  1 1 1 2 2 3
 1 e2 e2 2e 2 1  n
u1 = f u0 = f = = = ≥ 2
2 1 5 5 2 „ Supposons que u n − α ≤ et montrons
+2 3
2 2  n +1
Donc u 1 ≥ u 0 2
u n+1 − α ≤
Comme ∀n ∈ N∗ ; u n ∈ [0, 1] et que f est décroissante 3
sur [0, 1], alors  n  n+1
2 2 2 2
u n > u n+1 u n +1 − α ≤ un − α ≤ × =
3 3 3 3
 
⇒ f u n ≥ f u n+1 9.3.4. Déterminons la limite de u n .
⇒ u n+1 ≥ u n  n
2
  On a u n − α ≤ ∀n ∈ N
1 3
„ Montrons que ∀n , u n ∈ , 1 .
2

;
20 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

 n 
2 a = 9
⇒ lim u n − α ≤ lim =0

1 x →+∞ x →+∞ 3
⇔ b = −24
⇒ lim

u n − α = 0 ⇔ lim u n = α c = 41

x →+∞ x →+∞
⇔ a = 9, b = −24 et c = 41
„ Méthode 2 : Division euclidienne

1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015


 
9z 4 − 24z 3 + 50z 2 − 24z + 41 ÷ z 2 + 1 = 9z 2 − 24z + 41
− 9z 4 − 9z 2

− 24z 3 + 41z 2 − 24z


Solution 10. (p. 4) 24z 3 + 24z
41z 2 + 41
Soit
− 41z 2 − 41
t (z ) = 9z 4 − 24z 3 + 50z 2 − 24z + 41 0
10.1. Montrons que si z 0 est une racine de t alors z 0 est D’où
aussi une racine de t .
9z 4 − 24z 3 + 50z 2 − 24z + 41 = z 2 + 1 9z 2

Soit z 0 une racine de t ; alors t (z 0 ) = 0. Montrons que
t (z 0 ) = 0

− 24z + 41
t (z 0 ) = 0 Ainsi a = 9, b = −24 et c = 41
⇔ 9z 04 − 24z 03 + 50z 02 − 24z 0 + 41 = 0 10.4. Résolvons dans C l’équation t (z ) = 0
t (z ) = 0
⇔ 9z 04 − 24z 03 + 50z 02 − 24z 0 + 41 = 0 = 0
⇔ z 2 + 1 9z 2 − 24z + 41 = 0
 
⇔ 9(z 0 )4 − 24(z 0 )3 + 50(z 0 )2 − 24z 0 + 41 = 0
⇔z2 +1 = 0 ou 9z 2 − 24z + 41 = 0
Car (z n ) = (z )n , z + z 0 = z + z et k z = k z (k ∈ R).
D’où t (z 0 ) = 0 et donc z 0 est aussi une racine de t . ⇔ z 2 = −1 = i2 ou 9z 2 − 24z + 41 = 0
10.2. Vérifions que si i est une racine de t ⇔z = i ou z = −i ou 9z 2 − 24z + 41 = 0
4 3 2
t (i) = 9i − 24i + 50i − 24i + 41
∆ = 242 − 4 × 9 × 41 = −900 = (30i)2
= 9 × 1 − 24(−i) + 50(−1) − 24i + 41
= 9 + 24i − 50 − 24i + 41 D’où
24 − 30i 4 5 24 + 30i 4 5
= 50 − 50 + 24i − 24i = 0 z= = − i ou z= = + i
2×9 3 3 2×9 3 3
D’où i est une racine de t .
Ainsi l’ensemble solution de t (z ) = 0 est :
„ Déduisons l’autre racine de t .
4 5 4 5
§ ª
D’après la question précédente i est aussi racine de t S = −i, i, − i, + i
Or i = −i 3 3 3 3
Ainsi −i est l’autre racine de t . 4 5 4 5
10.3. Déterminons trois nombres complexes a , b et c 10.5. z A = −i, z B = i, z C =
+ i, z D = − i
3 3 3 3
tels que 10.5.1. Plaçons les points A, B , C et D .

t (z ) = z 2 + 1 a z 2 + b z + c , ∀z ∈ C y
 

„ Méthode 1 : Par identification

z2 +1 az2 +bz +c = az4 +bz3 +c z2


 
3
+bz +c
= az4 +bz3
2
C
+ (c + a )z 2 + b z + c
B
Or t (z ) = 9z 4 − 24z 3 + 50z 2 − 24z + 41 1
D’où
 j~

a = 9

 −1 −0.5 i~ 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 x
b = −24



a + c = 50 −1
A
b = −24





c = 41
 D

;
21 1
1.2. Solution des sujets d’examen

zC − z A zC − z B
10.5.2. Montrons que ∈ iR et ∈ iR D’où
zD − z A zD − z B
zC + zD 4 CD 5
4 5 zΩ = = et r= =
+ i+i 2 3 2 3
zC − z A 3 3
= Ainsi A, B , C et D appartiennent au cercle de centre Ω,
zD − z A 4 5 4 5
− i+i d’affixe z Ω = et de rayon r = .
3 3 3 3
4 8
+ i
= 3 3
4 2 Solution 11. (p. 4)
− i
3 3
4 + 8i 11.1. 11.1.1. Calculons la probabilité P1 d’obtenir deux
= jetons de même couleur.
4 − 2i
Lorsqu’on tire simultanément deux jetons sur 10, le
2 + 4i
= nombre total de possibilité est N = C10 2
= 45.
2−i Pour obtenir deux jetons de même couleurs on peut soit
(2 + 4i)(2 + i) obtenir 2 jetons rouges (sur les 6 jetons rouges) soit 2
=
(2 − i)(2 + i) jetons jaunes (sur les 4 jetons jaunes)
4 + 2i + 8i − 4 D’où le nombre de cas favorable est
=
5 n1 = C62 + C42 = 15 + 6 = 21
10
= i = 2i ∈ iR ainsi
5
n1 21 7
4 5 P1 = = =
zC − z B + i−i N 45 15
= 3 3
4 5 11.1.2. Calculons la probabilité P2 d’obtenir deux jetons
zD − z B
− i−i de couleurs différentes.
3 3
„ Méthode 1
4 2
+ i Pour obtenir 2 jetons de couleurs différents, il faut ob-
= 3 3 = 4 + 2i tenir un jetons de couleur rouge sur les 6 et 1 jeton
4 8 4 − 8i
− i jaune sur les 4 : le nombre de cas favorable est donc :
3 3
2+i (2 + i)(2 + 4i) n2 = C61 × C41 = 6 × 4 = 24
= =
2 − 4i (2 − 4i)(2 + 4i) D’où
4 + 8i + 2i − 4 24 8
= P2 = =
4 + 16 45 15
10i 1 „ Méthode 2
= = i ∈ iR
20 2 Lorsqu’on tire deux jetons on obtient soit deux jetons
10.5.3. Déduisons la nature de AC D et C B D de même couleur, soit deux jetons de couleur diffé-
rentes. Ainsi les deux événements A « obtenir deux
zA − zB
Rappel : Si ∈ iR alors AB C est un triangle jetons de même couleur » et B « obtenir deux jetons
zC − z B de couleurs différentes » sont contraires
rectangle en B Ainsi
7 8
D’où d’après la question précédente, AC D est un tri- P1 + P2 = 1 ⇔ P2 = 1 − P1 = 1 − =
angle rectangle en A et C B D est un triangle rectangle 15 15
en B . 11.1.3. 11.1.3.1. Différentes valeurs possibles de X .
10.5.4. Montrons que A, B , C et D appartiennent à un Soit on obtient deux jetons de même couleur et on gagne
même cercle dont on précisera le centre et le rayon. 1000 FCFA et dans ce cas X vaut 1000. Soit obtient deux
jetons de couleur différente et perd 1000 FCFA, dans ce
Rappel : Si AB C est un triangle rectangle en A alors les cas X vaut −1000.
points A, B et C appartiennent au cercle de diamètre Les valeurs possibles de X sont donc 1000 et −1000. On
[B C ]. note
X (Ω) = {1000, −1000}
Comme AC D est rectangle en A alors A, C et D appar-
tiennent tous au cercle de diamètre [C D ]. De même, 11.1.3.2. Loi de probabilité de X .
comme C B D est rectangle en B , alors C , B et D appar- P (X = 1000), la probabilité du gain, est encore la proba-
tiennent au cercle de diamètre [C D ]. bilité d’obtenir 2 jetons de même couleur donc
Ainsi A, B , C et D appartiennent tous au cercle de dia- 7
mètre [C D ] qui est encore le cercle de centre Ω, milieu P (X = 1000) = P1 =
15
CD
de [C D ] et de rayon r = . De même
2
8
P (X = −1000) =
15

;
22 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

La loi de probabilité de X est donc D’après 12.1.3. f est solution de (E ) si et seulement si


1 k 1000 −1000
f − P est solution de (E 0 ).

7 8
P (X = k ) ⇔ f (x ) − P (x ) = Ae2x + B e−2x
15 15
d’après la question 12.1.1.
11.1.3.3. Calculons l’espérance mathématique E (X ) et
la variance V (X ) de X . ⇔ f (x ) = Ae2x + B e−2x + P (x )
= Ae2x + B e−2x − 4x − 4
X
E (X ) = k P (X = k )
7 8 Les solutions de (E ) sont donc les fonctions
= 1000 × − 1000 ×
15 15 x 7→ Ae2x + B e−2x − 4x − 4
1000 200
=− =− où A et B sont des réels quelconques.
15 3
12.1.5. Déterminons la solution qui vérifie f (0) = 4 et
2 f 0 (0) = −4
X
V (X ) = k 2 P (X = k ) − E (X )
 7 8   200 2 f (x ) = Ae2x + B e−2x − 4x − 4
= 10002 × + 10002 × −
15 5 5 f 0 (x ) = 2Ae2x − 2B e−2x − 4
 2
2 200 Ainsi f (0) = 4 et f 0 (0) = −4
= 1000 − ≈ 995 556
3 (
A +B −4=4

2A − 2B − 4 = −4
Solution 12. (p. 5) (
A+B =8
Problème ⇔
A−B =0
12.1. Partie A
⇔A=B =4
00
y − 4y = 16x + 16 (E) D’où

12.1.1. Résolvons l’équation homogène f : 7→ 4e2x + 4e−2x − 4x − 4

y 00 − 4y = 0 (E’) 12.2. Partie B

associé à (E) g (x ) = e2x + 3e−2x − 4


L’équation caractéristique associé à (E’) est r 2 −4 = 0 qui 12.2.1. Montrons que
admet deux solutions réelles r1 = 2 et r2 = −2. € Š
Ainsi le terme général de la solution de (E’) est g (x ) = e−2x e4x − 4e2x + 3
x 7→ Ae2x + B e−2x (A, B ∈ R)
€ Š
12.1.2. Déterminons α et β tels que P (x ) = αx + β soit e−2x e4x − 4e2x + 3 = e−2x × e4x
une solution particulière de (E).
− 4e−2x e2x + 3e−2x
P est solution particulière de (E)
= e2x − 4 + 3e−2x
⇔ P 00 (x ) − 4P (x ) = 16x + 16
or P (x ) = αx + β , P 0 (x ) = α et P 00 (x ) = 0 = e2x + 3e−2x − 4

⇔ 0 − 4(αx + β ) = 16x + 16 = g (x )

⇔ αx + β = −4x − 4 12.2.2. Étudions le signe de g (x )


⇔ α = −4 et β = −4
€ Š
g (x ) = e−2x e4x − 4e2x + 3
12.1.3. Montrons que f est solution de (E) si et seule-
Comme e−2x > 0, alors g (x ) et e4x − 4e2x + 3 sont de
ment si f − P est une solution de (E’)
même signe.
f est solution de (E)
Posons X = e2x ; alors
⇔ f 00 − 4f = 16x + 16
e4x − 4e2x + 3 = X 2 − 4X + 3 = (X − 1)(X − 3)
Or 16x + 16 = P 00 − 4P car P est solution de (E)
D’où
€ Š€ Š
e4x − 4e2x + 3 = e2x − 1 e2x − 3
⇔ f 00 − 4 f = P 00 − 4P
⇔ f 00 − P 00 − 4f + 4 f = 0
⇔ (f − P )00 − 4( f − P ) = 0 e2x − 1 < 0
⇔ f −P est solution de (E’) ⇔ e2x < 1
12.1.4. Déduisons toutes les solutions de (E) ⇔ 2x < ln 1

;
23 1
1.2. Solution des sujets d’examen

 
⇔x <0 1 4x 3
= e−2x e − − 4x e2x
2 2
e2x − 3 < 0 12.2.3.2. Calculons lim h (x ) et lim h (x )
x →+∞ x →−∞
⇔ e2x < 3 „ lim h (x )
x →+∞
⇔ 2x < ln 3 1 3 −4x
lim h (x ) = lim e2x − e
ln 3 x →+∞ x →+∞ 2 2
⇔x < 
2 − 4x e−2x
On a le tableau de signe suivant 1
ln 3 = lim e2x × lim
x →+∞ x →+∞ 2
x −∞ 0 2 +∞
3 
− e−4x − 4x e−2x
2
e−2x + + +  
1
= (+∞) × −0−0
e2x − 1 − 0 + + 2

e2x − 3 − − 0 + = +∞
„ lim h (x )
g (x ) + 0 − 0 + x →−∞
1
  lim h (x ) = lim e−2x e4x
ln 3 x →−∞ x →−∞ 2
Ainsi g (0) = g =0
2 3 
− − 4x e2x
  2
ln 3 1
g (x ) > 0 sur ]−∞, 0[ ∪ , +∞ = lim e−2x × lim e4x
2 x →−∞ x →−∞ 2
3 

ln 3
 − 4x e2x

g (x ) < 0 sur 0, 2
2
 
3
= (+∞) × 0 − − 0
12.2.3. 2
1 2x 3 −2x = −∞
h (x ) =
e − e − 4x
2 2
12.2.3.3. Montrons que ∀x ∈ R, h 0 (x ) = g (x )
12.2.3.1. Montrons que
h est continue et dérivable sur R
  Et ∀x ∈ R
1 3 −4x 0
h (x ) = e2x − 4x e−2x

− e 1 2x 3 −2x
2 2 h 0 (x ) = e − e − 4x
  2 2
1 4x 3
= e−2x e − − 4x e2x 1 3
2 2 = × 2e2x − × (−2)e−2x − 4
2 2
On a : = e2x + 3e−2x − 4 = g (x )
 
1 3 −4x 12.2.3.4. Déduisons le tableau de variations de h .
e2x − e − 4x e−2x
2 2 D’après le tableau de signe de g établi précédemment,
1 2x 3 2x −4x et d’après les limites calculées on a :
= e − e e − 4x e2x e−2x
2 2 ln 3
1 3 x −∞ 0 2 +∞
= e2x − e−2x − 4x
2 2
= h (x ) h 0 (x ) = g (x ) + 0 − 0 +

Et −1 +∞
  h (x )
−2x 1 4x 3
e e − − 4x e2x −∞ 1 − 2 ln 3
2 2
1 −2x 4x 3 −2x 12.2.3.5. Montrons que l’équation h (x ) admet une
= e e − e − 4x e−2x e2x
2 2 unique solution α telle que α ∈ ]1, 2[.
1 3 D’après le tableau de variations de h , la restriction de h
= e2x − e−2x − 4x  
2 2 ln 3
sur −∞, admet un maximum h (0) = −1
= h (x ) 2
Donc
D’où  
ln 3
, h (x ) ≤ −1 < 0
 
1 3 −4x ∀x ∈ −∞,
h (x ) = e2x − e − 4x e−2x 2
2 2

;
24 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

 
Ainsi l’équation h (x ) = 0 n’admet aucune solution sur ln 3
sur 0,
1 
−∞,
ln 3

2
2 Z ln 3
2
 
ln 3 A =3×3× h (x ) dx (cm2 )
La restriction de h sur , +∞ est continue et
2 0
ln 3
strictement croissante ‚ donc définit une bijection de Z
2
= −9 h (x )dx
  Œ
ln 3 ln 3
, +∞ vers h , +∞ = ]1 − 2 ln 3, +∞[ 0
2 2 ln 3
0 ∈ ]1 − 2 ln 3, +∞[ alors il existe un unique
Z  
comme 2
1 2x 3 −2x
 = −9 e − e − 4x dx
ln 3 2 2
α∈ , +∞ tel que h (α) = 0. 0
2   ln 3
Donc h (x ) = 0 admet une unique solution α. 1 3 2
= −9 e2x + e−2x − 2x 2
De plus 4 4 0
1 2 3 −2  2 !
h (1) = e − e − 4 ≈ −0,51 < 0 1 2 ln 3 3 − 2 ln 3 ln 3 1 3
2 2 = −9 e 2 + e 2 −2 − −
4 4 2 4 4
1 3 −4
h (2) = e4 − e − 8 ≈ 19,3 > 0
3 3 1 (ln 3) 2
 
2 2
= −9 + × − −1
Ainsi 4 4 3 2
(ln 3)2
 
h (1) < 0 < h (2)
= −9 −
⇒ h (1) < h (α) < h (2) 2

⇒1<α<2 car h est croissante sur ]1, 2[ 9


A= (ln 3)2 cm2
2
12.2.3.6. Construction de la courbe (Ch ) de h .
Tableau de valeurs particulières
x −0,5 −0,25 0,25 0,75 1
h (x ) −1,89 −1,16 −1,09 −1,09 −0,5
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016
y

Solution 13. (p. 5)

13.1. Calculons les coordonnées du point moyen G


G (xG , yG ) où
150 + 159 + 158 + 160 + 165
xG =
(Ch ) 10
1
168 + 170 + 172 + 175 + 171
+ = 164,8
0.5
10
40 + 41 + 43 + 43 + 42
j~ yG =
10
−1 −0.5 i~ 0.5 1 1.5 2 x 44 + 44 + 44,5 + 44,5 + 44
+ = 43
−0.5 10
Ainsi G (164,8; 43)
−1 13.2. 13.2.1. Calculons le coefficient de corrélation li-
néaire r
−1.5 Cov(x , y )
r=
σx σ y
−2
Or Cov(x , y ) = 9,6 ; σ x = 7,4 ; σ y = 1,4
9,6
D’où r = = 0,9266
7,4 × 1,4
13.2.2. Donnons une équation cartésienne de l’ajus-
12.2.4. Aire A de la partie du plan délimité par (Ch ), l’axe tement linéaire de y en x en utilisant la méthode des
1 moindre carrés.
des abscisses et les droites d’équation x = 0, et x = ln 3
2 On sait que la droite de régression de y en x est de la
Comme l’unité sur les axes est de 3 cm et que h est négatif
forme y = a x + b
Cov(x , y )
où a = et V (x ) = σ2x .
V (x )
Aussi comme G appartient à cette droite on a

;
25 1
1.2. Solution des sujets d’examen

YG = a xG + b ⇒ b = yG − a xG . rieure ou égale à 44 cm)


9,6
D’où a = ≈ 0,175 8 4
7,42 P (B ) = =
10 5
b = 43 − 0,175 × 164,8 = 14,16 1.4 5
Ainsi p = P (A|B ) = =
D’où l’équation y = 0,175x + 14,16 2 5 8
13.2.3. Déduisons au centième près la pointure d’un
élève dont la taille est de 163 cm. Solution 14. (p. 5)
Il s’agit de déterminer, en utilisant l’équation cartésienne
précédente, la valeur de y lorsque x = 163 14.1. Résolvons l’équation 4z 2 − 12z + 153 = 0 dans C
y = 0,175 × 163 + 14,16 ≈ 42,68 Le discriminant est

La pointure d’un élève de taille 163 cm sera donc d’envi- ∆ = (−12)2 − 4 × 4 × 153 = −2304
ron 42,68 = −482 = (48i )2
13.3. 13.3.1. Posons A l’événement « 3 élèves ont une
pointure d’au moins 44 cm. Il est question de calculer D’où
P (A). » 12 − 48i 12 + 48i
card A z= ou z =
On sait que P (A) = 2×4 2×4
card Ω 3 3
Étant donné qu’on tire simultanément 6 élèves parmi 10, z = − 6i ou z = + 6i
6 2 2
le cardinal de l’univers est card Ω = C10
Aussi avoir 3 élèves dont la pointure est au moins 44 cm, L’ensemble solution de l’équation est donc
 
revient à choisir 3 élèves parmi les 5 qui ont une pointure 3 3
supérieure on égale à 44 cm, et choisir 3 élèves parmi les S= − 6i , + 6i
2 2
5 dont la pointure est intérieure à 44 cm.      
Ainsi card A = C53 × C53 3 3 1
14.2. A + 6i , B − 6i , C −3 − i , P (3 + 2i ),
D’où 2 2 4
5
 ‹
card A C53 × C53 w~ −1 + i
P (A) = = 2
card Ω 6
C10 14.2.1. Déterminons l’affixe zQ du point Q , image B par

5!
2 la translation t de vecteur w~ .
5×4 2
 ‹
3!2! 2 ~ = w~
Q = t (B ) ⇔ BQ
=   = 
10! 10 × 9 × 8 × 7 ⇔ zQ − z B = z w~
6!4! 4×3×2 3 5
⇔ zQ = z B + z w~ = − 6i − 1 + i
102 10 2 2
= = 1 7
210 21 = − i
13.3.2. Calculons la probabilité de l’événement : « la 2 2
taille est supérieure ou égale à 160 cm sachant que la 14.2.2. Déterminons l’affixe z R du point R , image P par
pointure est inférieure on égale à 44 cm », lorsque choisir 1
l’homothétie h de centre C et de rapport −
au hasard un élève parmi les dix. 3
Posons les événements : 1
n = h (P ) ⇔ C~R = − C ~P 0
A : « La taille est supérieure ou égale à 160 cm » 3
1
B : « La pointure est inférieure ou égale à 44 cm » ⇔ (z R − z C ) = − (z P − z C )
3
Il s’agit donc de calculer p = P (A|B ). 1
P (A ∩ B ) ⇔ z R = z C − (z P − z C )
Or on sait que P (A|B ) = 3
P (B )
 
1 1 1
Calculons P (A ∩ B ) = −3 − i − 3 + 2i + 3 + i
4 3 4
card A ∩ B
P (A ∩ B ) =
 
1 1 9
card Ω = −3 − i − 6+ i
4 3 4
cond A∩B = 5 (il y’ a 5 élèves dont la taille est supérieure à
160 et la pointure inférieure on égale à 44 cm ; il s’agit des 1 3
= −3 − i − 2 − i = −5 − i
couples : (160; 43), (165; 42), (168, 44), (170; 44), (171; 44)) 4 4
Et cond Ω = 10 (on a 10 élèves au total) Donc z R = −5 − i
5 1 14.2.3. Déterminons l’affixe z S du point S , image de P
Donc P (A ∩ B ) = =
10 2 par la rotation r de centre A et d’angle −π/2
Calculons P (B )
π
card B −i
P (A ∩ B ) = S = r (P ) ⇔ z S − z A = e 2 (z P − z A )
card Ω
π
or card B = 8 (8 élèves sur les 10 ont une pointure infé- −i
⇔ zS = z A + e 2 (z P − z A )

;
26 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

RQ π
 
3 3
= + 6i − i 3 + 2i − − 6i ⇒ = 1 et mes(Q~P , Q~R ) =
1 2 2 PQ 2
π
⇒ RQ = P Q et mes(Q~P , Q~R ) =
 
3 3
= + 6i − i − 4i 2
2 2
P Q R S est donc un parallélogramme qui a deux cotes
3 3 consécutifs de même longueur et un angle droit.
=+ 6i − i − 4
2 2 Il s’agit donc d’un carré.
5 9 P Q R S est un carré.
=− + i
2 2 14.3.3. Justifions que P , Q , R et S appartiennent à un
14.3. 14.3.1. Démontrons que P Q R S est un parallélo- même cercle.
gramme Comme P Q R S est un carré, les point P , Q , R et S appar-
Il suffit de démontrer que P~Q = S~R tiennent au cercle de diamètre [P R ].
Soit encore que zQ − z P = z R − z S Le centre Ω(z Ω ) de ce cercle est le milieu de [P R ]. Donc
On a : zP + zR 3 + 2i − 5 − i
1 7 5 11 zΩ = =
zQ − z P = − i − (3 + 2i ) = − − i 2 2
2 2 2 2 −2 + i i
= = −1 +
et 2 2
 
5 9 PR
z R − z S = −5 − i − − + i Le rayon r du cercle et r =
2 2 2
5 9 |z R − z P | | − 5 − i − 3 − 2i |
= −5 + −i − i r= =
2 2 2 2
p
5 11 | − 8 − 3i | 82 + 32
=− − i = =
2 2 2 2
p p
D’où zQ − z P = z R − z S 64 + 9 73
= =
Par conséquent P~Q = S~R 2 2
Donc P QS R est un parallélogramme
z R − zQ
14.3.2. Calculons
z P − zQ Solution 15. (p. 6)
D’après la question précédente
Problème :
5 11
zQ − z P = −
− i f (x ) = (x − 2)e x + x
2 2
5 11 15.1. 15.1.1. Forme générale des solutions de l’équa-
⇔ z P − zQ = + i
2 2 tion différentielle
Et
  y 00 − 2y 0 + y = 0
1 7
z R − zQ = (−5 − i ) − − i L’équation caractéristique associée à cette équation dif-
2 2
férentielle est (c ) :r 2 − 2r + 1 = 0
1 7
= −5 − −i + i (c ) ⇔ (r − 1)2 = 0 ⇔ r = 1
2 2
11 5 L’équation a donc une solution double r0 = 1.
=− + i
2 2 Or on sait que si l’équation caractéristique admet une
Donc solution double r0 , là forme générale des solutions de
11 5 l’équation différentielle est x 7→ (A x + b )er0 x (A, B ∈ R)
− + i Pour notre cas, la forme générale des solutions de l’équa-
z R − zQ
= 2 2 = −11 + 5i
z P − zQ 5 11 5 + 11i tion différentielle donnée est donc x 7→ (A x + B )e x
+ i (A, B ∈ R).
2 2
15.1.2. Justifions que f est une solution de l’équation
(−11 + 5i )(5 − 11i )
= différentielle y 00 − 2y 0 + y = x − 2
(5 + 11i )(5 − 11i )
On a f (x ) = (x − 2)e x + x
−55 + 121i + 25i + 55
= ⇒ f 0 (x ) = (x − 2)0 e x + (x − 2)(e x )0 + 1
25 + 121
146i = e x + (x − 2)e x + 1
= =i
146 = (x − 1)e x + 1
Nature précise du parallélogramme P Q R S ⇒ f (x ) = (x − 1)0 e x + (x − 1)(e x )0
00

z R − zQ z R − zQ = e x + (x − 1)e x
=i ⇒ = |i | = 1
z P − zQ z P − zG = x ex
‚ Œ
z R − zQ π D’où
et arg = arg(i ) =
z P − zQ 2

;
27 1
1.2. Solution des sujets d’examen

f 00 (x ) − 2 f 0 (x ) + f (x ) = =0−2×0=0
= x e x − 2 (x − 1)e x + 1 + (x − 2)e x + x
 
D’où (∆) : y = x est asymptote à (C f ) en −∞
„ Étudions la branche infinie à (C f ) en +∞
= x e x + (−2x + 2)e x − 2 + (x − 2)e x + x
Comme lim f (x ) = +∞ nous allons calculer
= (x − 2x + 2 + x − 2)e x + x − 2 x →+∞

=0+ x −2= x −2 f (x )
lim
x →+∞ x
Ainsi f est solution de l’équation différentielle
On a :
y 00 − 2y 0 + y = x − 2
15.2. g (x ) = (x − 1)e x + 1 f (x ) (x − 2)e x + x
lim = lim
15.2.1. Étudions les variations de g sur R x →+∞ x x →+∞ x
g est dérivable sur R et ∀x ∈ R on a : x −2 x x
= lim e + lim
x →+∞ x x →+∞ x
g 0 (x ) = (x − 1)0 e x + (x − 1)(e x )0 + (1)0
x −2
= e x + (x − 1)e x + 0 = x e x = lim × lim e x + 1
x →+∞ x x →+∞

Or ∀x ∈ R, e x > 0 Donc g 0 (x ) et x sont de même signe = 1 × (+∞) + 1 = +∞


sur R.
f (x )
Pour x ≤ 0, x e x ≤ 0 ⇒ g 0 (x ) ≤ 0 ⇒ g est décroissante sur Comme lim = +∞, alors (C f ) admet en +∞,
] − ∞; 0]
x →+∞ x
une branche parabolique de direction l’axe des ordon-
Pour x ≥ 0, g 0 (x ) ≥ 0 nées (O S ).
⇒ g est croissante sur [0; +∞[ „ Étudions la position de (C f ) et de (∆) par rapport à x .
Il suffit d’étudier le signe de f (x ) − x
15.2.2. Déduisons en que g est positive sur R On a :
Comme g est décroissante sur
f (x ) − x = (x − 2)e x + x − x
] − ∞; 0], ∀x ∈] − ∞; 0] on a g (x ) ≥ g (0)
= (x − 2)e x
or g (0) = (0 − 1)e0 + 1 = −1 + 1 = 0
Or ∀x ∈ R, e x > 0
Donc Donc :
Pour x < 2, (x − 2)e x < 0 ⇒ f (x ) − x < 0 ⇒ f (x ) < 0
∀x ∈] − ∞; 0], g (x ) ≥ 0 (1.1)
⇒ (C f ) est en dessous de (∆)
Comme g est croissance sur [0; +∞[, ∀x ∈ [0; +∞[,
Pour x > 2, (x − 2)e x > 0 ⇒ f (x ) > x
0 ≤ x ⇒ g (0) ≤ g (x ) ⇒ 0 ≤ g (x )
⇒ (C f ) est au dessus de (∆)
Donc
Pour x = 2, (C f ) et (∆) se touchent
∀x ∈ [0 + ∞], g (x ) ≥ 0 (1.2)
15.4. 15.4.1. Vérifions que ∀x ∈ R, f 0 (x ) = g (x )
(1.1) et (1.2) ⇒ ∀x ∈ R, g (x ) ≥ 0 Dans tout réel x on a :
Donc g est positive sur R.
f 0 (x ) = ((x − 2)e x + x )0
15.3. 15.3.1. Calculons les limites de f en −∞ et en
+∞ = ((x − 2)e x )0 + (x )0

lim f (x ) = lim (x − 2)e x + x = (x − 2)0 e x + (x − 2)(e x )0 + 1


 
x →−∞ x →−∞
= 1 × e x + (x − 2)(e x ) + 1
= lim x e x − 2 lim e x + lim x
x →−∞ x →−∞ x →−∞ = (1 + x − 2)e x + 1
= 0 − 2 × 0 + (−∞) = −∞ = (x − 1)e x + 1
= g (x )
lim f (x ) = lim (x − 2)e x + lim x
x →+∞ x →+∞ x →+∞ 0 (x ) = g (x )
• ˜• ˜ D’où ∀x ∈ R, f
= lim (x − 2) lim e x + lim x Déduisons le sens de variation de f sur R.
x →+∞ x →+∞ x →+∞ D’après la question (15.2.2.), g est positive sur R
= (+∞) × (+∞) + (+∞) = +∞
⇒ f 0 est positive sur R (car f 0 = g )
15.3.2. Montrons que la droite (∆) : y = x est asymptote ⇒ f est croissance sur R.
à (C f ) en −∞.
Il suffit de montrer que lim (f (x ) − x ) = 0 15.4.2. Justifications que f établit une bijection de R
x →−∞ vers un intervalle à préciser.
On a
f étant un fonction définie, continue et strictement mo-
lim ( f (x ) − x ) = lim ((x − 2)e2 + x − x ) notone (croissance) sur R, définit une bijection de R vers
x →−∞ x →−∞
f (R)
= lim (x − 2)e x Or
x →−∞

= lim x e x − 2 × lim e x lim f (x ) = −∞ et lim f (x ) = −∞


x →−∞ x →−∞ x →−∞ x →+∞

;
28 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

y
(voir question (15.3.1.))
1 (C f )

y
6
⇒ f (R) =] − ∞; +∞[= R

=
x
5
f établit donc une bijection de R vers R.
4
15.4.3. Tableaux de variation de f et de f −1
3 (C f −1 )
On a
2
x −∞ 0 +∞
1
j~
f 0 (x ) + 0 +
−6 −5 −4 −3 −1 i~ 1 2 3 4 5 6 x
−1
+∞
f (x )
−2 −3

−∞ −4

−5
x −∞ −2 +∞ −6

(f −1 )0 (x ) + +
15.6. Calculons A en utilisant une intégration par partie
+∞ Z2
f −1 (x ) A= | f (x ) − x | dx
0 0
Z2
−∞
= (x − f (x )) dx
0
15.5. 15.5.1. Déterminons une équation cartésienne Z 2
de la tangente (T ) à (C ) au point d’abscisse O . = (x − (x − 2)e x − x ) dx
On soit que la tangente à la courbe d’une fonction f au 0
Z 2
point d’abscisse x0 admet
=− (x − 2)e x dx
y − f (x0 ) = f 0 (x0 )(x − x0 ) 0

comme équation cartésienne. Comme (∆) est au dessus de (C f ) pour x ∈ [0; 2], alors
Donc ∀x ∈ [0; 2], | f (x ) − x | = x − f (x )
Posons u = Rx − 2 et v 0 = e x R⇒ (u 0 = 1 et v = e x )
(T ) : y − f (0) = f 0 (0)(x − 0) on sait que u v 0 = [u v ] − u 0 v
et (T ) : y = f 0 (0)x + f (0) D’où
Z2 !
Or 2
A = − (x − 2)e x 0 − e x dx


f 0 (0) = g (0) = (0 − 1)e0 + 1 = 0 0

et f (0) = −2
 2 
= − (x − 2)e x − e x 0
D’où  2 
= − (x − 3)e x 0
(T ) : y = 0x − 2
⇔ (T ) : y = −2 = −(−e2 + 3) = (e2 − 3)

15.5.2. Construisons (C f ) et (C f −1 ) dans un même re- Donc A = (e2 − 3) cm2


père orthonormé.
Pour construire (C f ), nous allons utiliser le tableau de
valeurs particuliers suivant :
x −6 −4 −2 −1 0
f (x ) −6, 02 −4, 11 −2, 54 −2, 1 −2

x 0, 5 1 1, 5 2 2, 2
f (x ) −1, 97 −1, 72 −0, 74 2 4, 005

On a donc le tracé suivant

;
29 1
1.2. Solution des sujets d’examen

sibilités). Ainsi, la probabilité de l’événement A est :

1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017 C44 C30


=
1
.
C74 35
16.6.2. L’événement B est réalisé par des combinaisons
Solution 16. (p. 6)
de 4 ouvriers de cette exploitation contenant exacte-
ment : soit 3 femmes (C43 C31 possibilités) ; soit 4 femmes
16.1. Le nuage de points associé à cette série statistique.
(C44 C30 possibilités) ; d’où la probabilité de l’événement
y B est :
30 Volume d’eau utilisée (en m3 )
C43 C31 + C44 C30 4 × 3 + 1 13
= = .
C74 35 35
25

20
Solution 17. (p. 6)
15 17.1. Voir figure
5
10
A
5
4 (E )
C
x 3
2 4 6 8 10
0
Nombre de jours écoulés D
2

1 + 3 + 5 + 8 + 10 27 1 C0
16.2. xG = x = = = 5,4 et B
5 5
2,25 + 4, 3 + 7 + 15,5 + 27 56,05
xG = y = = = 11,21. 0 1 2 3 4 5 6 7 8
5 5
Ainsi le point moyen G a pour coordonnées (5, 4; 11, 21). d −b 6 + 2i − (4 + i )
16.3. Soit σ x y la covariance de x et y . Alors on a : 17.2. =
d −a 6 + 2i − (5 + 4i )
1 2+i (2 + i)(1 + 2i )
σx y = (1 × 2, 25 + 3 × 4, 3 + 5 × 7 + = = =i
5 1 − 2i (1 − 2i )(1 + 2i )
+ 8 × 15, 5 + 10 × 27) − x × y d −b zD − z B
2, 25 + 12, 9 + 35 + 124 + 270 = = i alors le triangle AB D est rec-
= − 5, 4 × 11, 21 d −a zD − z A
5 tangle et isocèle en D .
= 28,296 . 17.3. 17.3.1. c 0 affixe de C 0 , image de C par f alors on
a:
16.4. La droite de régression y en x a pour équation :
c − 5 − 4i 3 + 3i − 5 − 4i
σx y 28, 296 c0 = =
y= (x − x ) + y = (x − 5, 4) + 11, 21 c −4−i 3 + 3i − 4 − i
v (x ) 10, 64 −2 − i (−2 − i )(−1 − 2i ) 5i
3, 537 3, 537 4, 1905 = = = =i .
= (x − 5, 4) + 11, 21 = x− −1 + 2i (−1 + 2i )(−1 − 2i ) 5
1, 33 1, 33 1, 33
Ainsi, c 0 = i .
3537 8381
= x− . Construction de C 0 (voir figure ci-dessus).
1330 2660 17.3.2. Soit M un point du plan distinct de B .
3537 8381
Ainsi y = x− est une équation de la droite de M (z ) ∈ (E ) si et seulement si : |z 0 | = 1 ;
1330 2660
régression de y en x . z − 5 − 4i |z − 5 − 4i |
16.5. Une estimation du volume d’eau utilisée pendant =1; =1;
z −4−i |z − 4 − i |
les 20 premiers jours est obtenue par calcul de l’ordon-
|z − z A | AM
née du point d’abscisse 20 de la droite de régression de =1; = 1 ; AM = B M ;
3537 8381 |z − z B | BM
y en x c’est-à-dire × 20 − = 50,037. Ainsi
1330 2660 M appartient à la médiatrice du segment [AB ].
après les 20 premiers jours, l’exploitation utilisera envi-
ron 50,037 m3 d’eau. Alors (E ) est la médiatrice du segment [AB ]. p
16.6. 16.6.1. L’univers des possibles est l’ensemble des 17.3.3. AD = |z D − z A | = |6 + 2i − 5 − 4i| = |1 −p 2i | = 5
combinaisons de quatre éléments de l’ensemble des ou- et B D = |z D − z B | = |6 + 2i − 4 − i | = |2 + i | = 5 ainsi,
vriers (C74 = 35 possibilités). L’événement A est réalisé AD = B D alors D appartient à (E ).
par les combinaisons de quatre éléments de l’ensemble L’image C 0 de C par f a pour affixe i et |i| = 1 alors C
des 4 femmes ouvrières de cette exploitation (C44 C30 pos- appartient à (E ).
Les points C et D appartiennent à (E ) alors (E ) est la

;
30 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

droite (C D ). f (x ) = 0 admet  une unique solution dans l’intervalle


1 Construction de (E ).
−∞;
2 ln(4/3)
qui est 0.
17.4. J image de A par la rotation de centre D et d’angle 3
−π/2 alors z J − z D = e −π/2i (z A − z D ).
 
2 ln(4/3)
Dans ; +∞ , la fonction f est définie,
z J − z D = e −π/2i (z A − z D ) 3
continue et strictement croissante. De  plus
⇒ z J − 6 − 2i = −i (5 + 4i − 6 − 2i )   
2 ln(4/3) 1 − 4 ln(4/3)
⇒ z J = 8 + 3i . f ; +∞ = ; +∞ et
3 3
 
Alors J a pour affixe 8 + 3i. 1 − 4 ln(4/3)
0 ∈ ; +∞ alors l’équation f (x ) = 0
3
 
2 ln(4/3)
Solution 18. (p. 6) admet une unique solution α dans ; +∞ .
3
f (0, 3) × f (0, 4) < 0 alors α appartient à l’intervalle
18.1. Partie A
[0, 3; 0, 4].
18.1.1. La fonction f est la somme de deux fonctions
18.1.3. Courbe représentative (C f ) de la fonction f
définies sur R alors elle est définie sur R. Ainsi, D f = R.
3
lim f (x ) = lim e 2x − 2x − 1
x 7→−∞ x 7→−∞
3 3
= lim e 2x − lim 2x + 1
x 7→−∞ x 7→−∞

= 0 − (−∞) = +∞
3
2 (C f )
et lim f (x ) = lim e 2x
− 2x − 1
x 7→+∞ x 7→+∞
‚ Œ
3
x 2x 1 1
= lim e 2 1− 3 − 3 (D )
x 7→+∞
e 2x e 2x
= +∞ × 1 = +∞ .
−2 −1 0 1 2
18.1.2. 18.1.2.1. f est dérivable sur R car somme de
deux fonctions dérivables sur R et pour tout réel x , on a :
−1
3 3
f 0 (x ) = e 2x −2.
2 18.1.4. 18.1.4.1. A(m ) =
R0
[f (x ) − (−2x − 1)]d x uni-
3 3 m
0
f (x ) = 0 ⇔ = e 2 x − 2 ⇔ x = 2 ln(4/3)/3 .
 0
R0 3 2 3
2 tés d’aire = m e 2xd x × 4 cm2 = 4 e 2 x cm2
3
Le tableau de signe des variations de f .   m
2 2 3m
x −∞ 2 ln(4/3)/3 +∞ =4 − e2 cm2 .
3 3
f 0 (x ) − 0 +
8 8 3
Ainsi, A(m) = − e 2 m cm2 .
Ainsi,
 f est strictement décroissante sur 3 3
−∞; 2 ln(4/3)/3 et f est strictement croissante
 
8 8 3 8
  18.1.4.2. lim A(m ) = lim − e 2m = .
sur 2 ln(4/3)/3; +∞ . m 7→−∞ m 7→−∞ 3 3 3
Tableau des variations de f : 8
Ainsi, quand m tend vers −∞, A(m ) tend vers cm2 .
2 4
 ‹ 3
x −∞ ln +∞ 18.2. Partie B
3 3
18.2.1. g est dérivable sur ]−1/2; +∞[ et pour tout réel
f 0 (x ) − O + 2 2 4
x , g 0 (x ) = × = .
+∞ +∞ 3 2x + 1 6x + 3

4 x −1/2 +∞
f (x )
 ‹
1 − 4 ln 4 .
3 +
6x + 3
3
3
Alors g est strictement croissante sur ]−1/2; +∞[.
18.1.2.2. lim f (x ) − (−2x − 1) = lim e 2x = 0 alors 18.2.2. Soit x un élément de l’intervalle ]−1/2; +∞[ :
x 7→−∞ x 7→−∞
la droite (D ) d’équation y = −2x − 1 est asymptote à la 3
f (x ) = 0 ⇔ e 2x − 2x − 1 = 0
courbe (C f ) à −∞.
  3
2 ln(4/3) ⇔e 2x = 2x + 1
18.1.2.3. Dans −∞; , la fonction f est dé-
3 3
finie, continue et strictement décroissante. De plus ⇔ x = ln(2x + 1)
  2
2 ln(4/3) 2
0 ∈ −∞; et f (0) = 0 alors l’équation ⇔ x = ln(2x + 1)
3 3

;
31 1
1.2. Solution des sujets d’examen

Ainsi les
— équations” f (x ) = 0 et g (x ) = x sont équivalentes
dans − 12 ; +∞ .
18.2.3. 18.2.3.1. Montrons par récurrence que pour
tout entier naturel n, u n ∈ [α; 4].
Pour n = 0, on a u 0 = 4 ainsi u 0 ∈ [α; 4].
Soit n ∈ N, supposons que u n ∈ [α; 4] et montrons que
u n+1 ∈ [α; 4].
En effet u n+1 = g (u n ) et d’après l’hypothèse de récur-
rence, u n ∈ [α; 4]. ainsi on a α ≤ u n ≤ 4. Or g étant
croissante, alors on a : g (α) ≤ g (u n ) ≤ g (4) c’est-à-dire
α ≤ u n+1 ≤ 43 ln 3 ≤ 4. D’où u n+1 ∈ [α; 4].
Donc pour tout entier naturel n, u n ∈ [α; 4].
Montrons par récurrence que la suite (u n ) est décrois-
sante.
4
Pour n = 0, on a u 0 = 4 et u 1 = g (u 0 ) = ln 3 alors on a
3
u1 ≤ u0 .
Soit n ∈ N, supposons que u n+1 ≤ u n et montrons que
u n+2 ≤ u n+1 .
u n+1 = g (u n ) et u n +2 = g (u n +1 ). g est une fonction crois-
sante et d’après l’hypothèse de récurrence, u n +1 ≤ u n
alors g (u n +1 ) ≤ g (u n ) c’est-à-dire u n +2 ≤ u n+1 .
Ainsi pour tout entier naturel n, u n+1 ≤ u n . Alors la suite
(u n ) est une suite décroissante.
18.2.3.2. La suite (u n ) est décroissante et bornée alors
elle est convergente. g étant une fonction continue et
strictement croissante alors la suite (u n ) converge vers
une solution de l’équation g (x ) = x dans [α; 4] c’est-à-
dire l’unique solution de l’équation f (x ) = 0 dans [α; 4].
D’où la limite de la suite (u n ) est α.

18.3. Partie C
18.3.1. La fonction f est dérivable R, et on a :
 
3 3x  3 
2f 0 (x ) − 3 f (x ) = 2 e 2 − 2 − 3 e 2 x − 2x − 1
2
3 3
= 3e 2x − 4 − 3e 2x + 6x + 3 = 6x − 1 .
Alors la fonction f est solution de l’équation (E 0 ).
18.3.2. Les solutions de (E ) sont les fonctions fλ défi-
3
nies sur R par : fλ (x ) = λe 2 x où λ est un réel.
18.3.3. h + f est solution de (E 0 ) si et seulement si
pour tout réel x ,
2(h + f )0 (x ) − 3(h + f )(x ) = 6x − 1
2h (x ) + 2 f 0 (x ) − 3h (x ) − 3 f (x ) = 6x − 1
0

2h 0 (x ) − 3h (x ) = 6x − 1 − (2 f 0 (x ) − 3 f (x ))
2h 0 (x ) − 3h (x ) = 6x − 1 − (6x − 1) = 0
Ainsi h + f est solution de (E 0 ) si et seulement si h est
solution de l’équation (E ).
18.3.4. Les solutions de (E 0 ) sont les fonctions g λ défi-
3
nies sur R par : g λ (x ) = λe 2 x + f (x ) où λ est un réel.
18.3.5. u est solution de (E 0 ) alors il existe λ ∈ R tel que
3
pour tout réel x , u(x ) = λe 2 x + f (x ). Or, u(0) = 2 ainsi
on a λ + f (0) = 2 ⇔ λ = 2. D’où u est la fonction définie
3
sur R par u (x ) = 3e 2x − 2x − 1.

;
32 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries D, TI

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