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SIGNAUX

 ET  DEVELOPPEMENT  DES  PLANTES  


 

Généralités  
• Pourquoi  étudier  les  plantes  ?  
• Développement  et  signalisa6on  
• Développement  et  environnement  
 
Perception, signalisation et réponses aux
stress
Induction des
Dommage mécanique réponses de
défense

Molécules dérivées P Composés Emission de


e
des herbivores r volatifs R composés volatils
c é
e
p Exsudats p
t o
i racinaires n
o s
Agents pathogènes n   e Fermeture stomatique
s  
Autres?

Sécheresse or UV Instabilité génomique

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Les plantes répondent-elles différemment à
des plantes apparentées ou non apparentées?
OUI- Les racines tendent à s’éviter pour
des plantes non apparentées

Même génotype: plus de recouvrement Génotype différent:


Moins de recouvrement - évitement

D’après Fang, S., Clark, R.T., Zheng, Y., Iyer-Pascuzzi, A.S., Weitz, J.S., Kochian, L.V., Edelsbrunner, H., Liao, H. and Benfey,
P.N. (2013). Genotypic recognition and spatial responses by rice roots. Proc. Natl. Acad. Sci. USA 110: 2670-2675.

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Les composés allélopathiques peuvent supprimer la
croissance végétale directement ou indirectement

La m-tyrosine est un acide aminé


non protéique des racines de
Fétuque (Festuca spp) qui inhibe
directement la croissance

Alliaria petiolata (Herbe à ail) est une plante invasive qui supprime
indirectement la croissance en inhibant les symbiotes fongiques se
développant sur les racines

D’après Bertin, C., Weston, L.A., Huang, T., Jander, G., Owens, T., Meinwald, J. and Schroeder, F.C. (2007). Grass roots chemistry: meta-Tyrosine, an herbicidal nonprotein amino acid. Proc. Natl.
Acad. Sci. USA 104: 16964-16969, copyright National Academy of Sciences.; Victoria Nuzzo, Natural Area Consultants, Jil Swearingen, USDI National Park Service, Bugwood.org; Voir aussi
Callaway, R.M., et al., (2008). Novel weapons: Invasive plant suppresses fungal mutualists in America but not in its native Europe. Ecology. 89: 1043-1055.
De nombreuses plantes synthétisent des composés
allélopathiques qui gênent les compétiteurs
Les composés allélopathiques
interfèrent avec la croissance
des plantes voisines

La Juglone est un composé


allélochimique produit par le
noyer noir (Juglans nigra)

La Sorgoleone est produite dans les poils


racinaires de Sorghum bicolor et est exsudée
sous forme de gouttelettes huileuses. Elle
s’accumule dans le sol et agit comme un
herbicide de pré-émergence qui inhibe la
photosynthèse dans les très jeunes pousses.

D’après Dayan, F.E., Howell, J.L. and Weidenhamer, J.D. (2009). Dynamic root exudation of sorgoleone and its in planta mechanism of action. J.
Exp. Bot. 60: 2107-2117 avec la permission d’Oxford University Press; Howard F. Schwartz, Colorado State University.
La compétition souterraine:
signaux et réponses

Limitation des Confronter


ressources P (sur-proliférer)
e
r R
c é
e p
Exsudats p Eviter
t o
racinaires n (sous-proliférer)
i s
o e  
n  

Autres Tolérer

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Compétition souterraine:
la croissance racinaire est extrêmement plastique

Quand les ressources du sol sont Quand la distribution des


abondantes, les plantes allouent nutriments est hétérogène,
moins de biomasse à leurs les racines prolifèrent dans
racines les zones riches en
nutriments

D’après Wiley from Drew, M.C. (1975). Comparison of the effects of a localised supply of phosphate, nitrate and ammonium and potassium on the growth of the seminal root system, and the
shoot, in barley. New Phytol. 75: 479-490.. Reprinted from Bouguyon, E., Gojon, A. and Nacry, P. (2012). Nitrate sensing and signaling in plants. Sem. Cell Devel. Biol. 23: 648-654, with
permission from Elsevier. See also Gersani, M. and Sachs, T. (1992). Development correlations between roots in heterogeneous environments. Plant Cell Environ. 15: 463-469.

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Aspects  environnementaux  physiques  (contraintes  abio6ques)  
La lumière peut être une ressource limitante
dans de nombreux environnements

Les arbres peuvent atteindre 100 m de


haut dans certaines forêts, ce qui place les
plantes sous-jacentes, y compris leur
descendance, à l’ombre. Photo: Ariel Novoplansky

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Réponses à l’ombrage: confrontation,
évitement, tolérance

Confronter Réponse d’élongation,


Augmentation de la dominance
apicale
R
é Croissance loin des
p compétiteurs
o Eviter
n Germination dépendant de
s
e   la lumière ou du feu

Tolérer Morphologie et
physiologie adaptées à
l’ombrage

D’après Vandenbussche, F., Pierik, R., Millenaar, F.F., Voesenek, L.A.C.J. and Van Der Straeten, D. (2005). Reaching out of the shade. Curr. Opin. Plant Biol. 8: 462-468 with
permission from Elsevier, See also Novoplansky, A. (2009) Picking battles wisely: plant behaviour under competition. Plant Cell Environ. 32: 726-741. Photo s:
Lennart Suselbeek; Ariel Novoplansky

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


A l’intérieur des arbres et entre les arbres, les
branches situées dans les meilleures conditions
prévalent
Les branches qui réussissent le moins,
par exemple ombragées par des
voisins ou d’autres branches du même
arbre sont éliminées

Photo: Tom Donald

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Compétition somatique:
lorsque la plante est en compétition avec elle-même

Les végétaux produisent de


nombreux organes
redondants qui sont en
compétition les uns avec
les autres.

La compétition somatique
peut augmenter la
performance des plantes en
allouant les ressources aux
organes situés en meilleure
position
Ces branches dépérissent-elles du fait qu’elles se développent à l’ombre? Ou du fait
d’une allocation des ressources favorisant les branches mieux situées sur le même
arbre? See Sachs, T. and A. Novoplansky (1995) Tree form: architecture models do not suffice. Israel J. Plant Sci. 43:203-212; Photos courtesy Ariel Novoplansky.

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


La morphologie des plantes est très modulaire

Dans la tige, chaque module est


Chaque module se comporte de façon un phytomère qui comprend un
quasi-indépendante, quoique noeud, un entrenoeud, un
l’intégration des différents modules bourgeon axillaire et une feuille
conduisent à des réponses coordonnées
de la plante entière en réponse à une
environnement variable

D’après Sanchez, P., Nehlin, L. and Greb, T. (2012). From thin to thick: major transitions during stem development. Trends Plant Sci. 17: 113-121.
Avec la permission de Macmillan Publishers Ltd. from Tsiantis, M. and Hay, A. (2003). Comparative plant development: the time of the leaf? Nat Rev
Genet. 4: 169-180.

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L’évitement de l’ombrage est un ensemble de
réponses

Lumière

Ombrage
végétatif
Germination
retardée ou Elongation de Elongation du Floraison
supprimée la tige et de pétiole, hyponastie, précoce
l’hypocotyle feuilles étroites

D’après Casal, J.J. (2012) Shade Avoidance. The Arabidopsis Book 10:e0157. doi:10.1199/tab.0157

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


La transduction de l’information lumineuse est
faite en aval de photorécepteurs

De nombreux
événements
moléculaires
contribuant à
l’évitement de
l’ombrage ont été
identifiés, parmi
lesquels une
modification de
l’activité des facteurs
de transcription, des
concentrations en
hormones et en
éléments de
signalisation hormonale
D’après Gommers, C.M.M., Visser, E.J.W., Onge, K.R.S., Voesenek, L.A.C.J. and Pierik, R. (2013). Shade tolerance: when growing tall is not an option. Trends Plant Sci. 18: 65-71 with permission from Elsevier.

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Détection de la qualité et de la quantité de lumière

Les  végétaux  perçoivent  la  lumière  


grâce  à  des  photorécepteurs  sensibles  
à  différentes  longueurs  d’onde  
Récepteurs Récepteurs
Récepteur de la lumière du rouge/
UV bleue rouge lointain

Ultraviolet Infrarouge
Longueur d’onde courte Longueur d’onde élevée
Forte énergie Faible énergie

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Un rapport rouge/rouge lointain faible est
indicatif d’ombrage végétatif
Le rouge diminue lorsque la R FR
lumière traverse la canopée
canopy
R FR

Ombre
PAR  
Plein soleil
Les longueurs d’onde verte et
rouge ne sont pas absorbées Le phytochrome mesure le
par les pigments
rapport rouge:rouge lointain
photosynthétiques, elles sont
réfléchies ou passent à travers (R:FR), un indicateur de
la feuille l’ombrage végétatif

Avec la permission de Macmillan Publishers Ltd; Smith, H. (2000). Phytochromes and light signal perception by plants - an emerging synthesis. Nature. 407: 585-591;
Adapted from Jaillais, Y. and Chory, J. (2010). Unraveling the paradoxes of plant hormone signaling integration. Nat. Struct. Mol. Biol. 17: 642-645.

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


La conformation du phytochrome bascule en
fonction du rayonnement perçu

Rouge

Rouge lointain
Pr Pfr

Le phytochrome change
de conformation quand il
absorbe de la lumière:
Le rouge le convertit en
forme Pfr, qui absorbe
principalement le rouge
sombre;
Le rouge lointain le
convertit en forme Pr , qui
absorbe principalement
le rouge clair
Avec la permission de Macmillan Publishers Ltd : Smith, H. (2000). Phytochromes and light signal perception by plants - an emerging synthesis. Nature. 407:
585-591.   ©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  
Le phytochrome détecte les limites des longueurs
d’ondes actives pour la photosynthèse
Rayonnement actif pour
la photosynthèse (PAR)

Rouge lointain –
lafor  photosynthèse  

Spectres  
Spectre  ac<f  pour  

d’absorp6on  pour   trop peu d’énergie


la  chlorophylle  et   pour la
les  pigments   photosynthèse
accessoires  
Le phytochrome détecte le
Le cryptochrome rouge actif pour la
détecte le bleu photosynthèse (660 nm) et
(450 nm) le rouge lointain inactif (730
nm) pour la photosynthèse

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Spectres  d’absorp<on  des  deux  formes  interconver<bles  de  phytochromes  

Pr  
0,8  

0,6  
Absorbance  

Pfr  

0,4  

0,2  

300   400   500   600   700   800  


λ  (nm)  
Valeurs  approxima6ves  des  rapports  R/FR  de  la  lumière  traversant  diverses  canopées  

Canopée   R/FR  
   
Blé   0,5  
   
Maïs   0,20  
   
Erables   0,12  -­‐  0,17  
   
Chênes   0,14  -­‐  0,28  
   
Epicéas   0,15  -­‐  0,33  
   
Forêt  tropicale   0,22  -­‐  0,30  
Effet  de  la  lumière  bleue  (flèche)  sur  la  ddp  transmembranaire  
et  la  croissance  d’hypocotyles.  Le  récepteur  en  jeu  est  le  cryptochrome.  
Résumé: Perception et réponse à l’ombrage végétatif
La lumière est une ressource, et une
source d’information qui agit sur le
comportement de la plante.

Les réponses adaptatives à la


compétition peuvent être architecturales
(position, taille et nombre des tiges),
morphologiques (élongation des tiges,
augmentation de la surface foliaire),
physiologiques (quantité de chlorophylle
ou de RubisCO), etc.

Photos: Ariel Novoplansky; Reprinted from Vandenbussche, F., et al. (2005). Reaching out of the shade. Curr. Opin. Plant Biol. 8: 462-468 with permission from Elsevier
Les plantes et leur environnement

Froid

Lumière Choc osmotique

Gravité
Polluants
Blessures
Hormones

etc…
Pathogènes

Symbiontes

Métaux lourds

Réponses adaptatives
Les réponses cellulaires aux signaux biotiques et abiotiques
               Température  
               Signaux    
Régulateurs  de  croissance   développementaux   Pathogènes  

Hormones   Eliciteurs  

Turgescence   Tension  mécanique    

Signaux  électriques   Ions  

Pep<des   Blessure  
Sucres,     Lumière  
acides  aminés  
Relais  

Amplifica<on  

Modifica(ons  des     Régula(on  des     Régula(on  de     Modifica(ons    


flux  ioniques   voies    métaboliques   l’expression     du    
génique   cytosquele<e  

Métabolisme  et/ou  croissance  modifiés  


Intégra6on  des  signaux    -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐>  réponse  adapta6ve  

Vitesse  rela6ve  de  croissance  

Concentra6on  en  nitrate  


SIGNAUX  ET  DEVELOPPEMENT  DES  PLANTES  
 

Généralités  
• Pourquoi  étudier  les  plantes  ?  
• Développement  et  signalisa6on  
• Développement  et  environnement  
• Les  phytohormones  
 
Que sont les phytohormones?

“........    messagers  chimiques  


coordonnant  l’ac6vité  des  organes  
entre  eux.      
-­‐Frits  Went  and  Kenneth  Thimann,  1937  

Frits Went, 1903-1990 Kenneth Thimann, 1904-1997

Frits Went courtoisie Missouri Botanical Garden ©2010 Kenneth Thimann coutoisie UC Santa Cruz
Les  phytohormones  régulent  les  ac6vités  cellulaires  (division,  élonga6on  
et  différencia6on),  la  morphogénèse,  l’organogénèse,  la  reproduc6on,  la  
détermina6on  des  sexes,  et  la  réponse  aux  stress  abio6que  et  bio6que.  

Notholaena standleyi © 2008 Carl Rothfels


La physiologie humaine est centrée sur
des systèmes
Système Système Système Système Système
respiratoire digestif circulatoire nerveux squelettique
Echanges Absorption d’eau Transport des Perception, Support
gazeux et de nutriments nutriments contrôle

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Physiologie végétale: mêmes fonctions,
plus largement distribuées
Echanges Assimilation Transport des Perception (de la lumière,
gazeux d’énergie par les nutriments de des agresseurs, etc..) par
Plusieurs milliers tissus cellule à cellule des récepteurs et des
de stomates photosynthétiques et par les tissus senseurs présents dans la
vasculaires plupart des cellules

Les signaux contrôlant et Soutien dû aux


Absorption de l’eau et des parois cellulaires
coordonnant les fonctions
ions par la surface des
de la plante se déplacent à et à la pression
racines et quelquefois des
travers les cellules et par hydrostatique
tiges
les tissus conducteurs

©    2013  American  Society  of  Plant  Biologists  


Les phytohormones régulent toutes
les étapes du développement de la plante

Maturation Germination
du fruit
Dormance
Embryogénèse de la graine
Croissance et
ramification

Fertilisation et Développement
formation du fruit floral
Les hormones aident aussi les
végétaux à s’adapter au stress
Maturation Germination
du fruit
Dormance
Embryogénèse de la graine
Croissance et
ramification

Fertilisation et Développement
formation du fruit floral
La plupart des hormones
affectent
la plupart des étapes
du développement
Contrôle hormonal du développement végétatif
Auxine
Cytokinines
Strigolactones
Gibbérellines
Brassinostéroïdes
Contrôle hormonal de la reproduction
Ethylène
Acide abscissique
Réponses hormonales au stress
Salicylates
Jasmonates

Régulation croisée des effets hormonaux


Les  hormones  affectent  la  croissance  végéta6ve:    
élonga6on,  ramifica6on  et  organogénèse  

L’élongation de la tige et de la
racine d’une graine de soja en
germination
Organogénèse

Pousse en
germination Croissance
par
ramification
Croissance
par
élongation
Crédit photo Shawn Conley
Les phytohormones
– les “anciennes” et les “nouvelles”
Cytokinines Gibbérellines
Auxines
Acide abscissique

Ethylène

Strigolactones
Brassinostéroïdes
Salicylates Jasmonates
Les  strigolactones  

Les  strigolactones,  synthé6sées  à  par6r  des    caroténoïdes  


sont  produites  dans  les  racines.  Elles  aerent  les  
champignons  mycorhiziens  et  s6mulent  la  germina6on  
des  plantes  parasites  du  genre  Striga.  

Image: USDA APHIS PPQ Archive ; Tsuchiya, Y., and McCourt, P. (2009). Strigolactones: A new hormone with a past.
Curr. Opin. Plant Biol. 12: 556–561 .
Striga est une plante
parasite qui est la cause Hôte   Striga  
des dommages les plus
importants liés aux
maladies pour les
plantes cultivées en
Afrique
(> $10 milliards/an de
pertes de rendement)

La germination de
Striga est induite par
Parasites !
des strigolactones
racinaires!
Striga hermonthica! émises par les racines
des plantes hôtes

Image source: USDA APHIS PPQ Archive


Les strigolactones (SLs) régulent des
événements apparemment très différents
SLs inhibent la SLs promeuvent les SLs stimulent la
formation des associations avec les germination des graines de
structures latérales de champignons mycorhiziens Striga
la tige arbusculaires Hôte
Mycorhizes    
arbusculaires
Striga

Root
Les strigolactones répriment la croissance
des bourgeons latéraux
Sauvage Mutant
L’auxine  transportée  des  
6ges  vers  les  racines  induit  
Apex la  synthèse  de  
strigolactones,  qui  inhibe  
indirectement    la  croissance  
Bourgeon des  bourgeons  latéraux.  

Chez  un  mutant  de  Riz  


ne  produisant  pas  de  
strigolactones,  les  6ges  
latérales  se  développent.    
Auxine Strigolactone

Lin, H., et al. (2009) DWARF27, an iron-containing protein required for the biosynthesis of strigolactones,
regulates rice tiller bud outgrowth. Plant Cell 21: 1512-1525.
L’auxine, les cytokinines et les strigolactones
contrôlent les ramifications latérales

Les  racines  latérales  


sont  favorisées  par  
l’auxine  et  inhibées  
par  les  cytokinines    

Les ramifications
contrôlent tous les
aspects de la
productivité végétale,
depuis l’absorption des
nutriments jusqu’aux
Les  ramifica6ons   composantes du
latérales  sont   rendement
favorisées  par  les    
cytokinines  et  
inhibées  par  l’auxine   Coleus shoot image by Judy Jernstedt, BSA ; lateral root image from Casimiro, I., et al. (2001) Auxin
et  les  strigolactones     transport promotes Arabidopsis lateral root initiation. Plant Cell 13: 843-852.
Les gibbérellines sont une famille
de composés
GA4 est la gibbérelline
majeure chez
Arabidopsis

Seules quelques
gibbérellines sont
biologiquement actives.
Les plus actives sont
présentées ici.

Sun T (2008) Gibberellin metabolism, perception and signaling pathways in Arabidopsis: September 24, 2008. The Arabidopsis Book. Rockville,
MD: American Society of Plant Biologists. doi: 10.1199/tab.0103
Rôle  des  gibbérellines  

•Croissance
•Germination des
graines
• Stimulent la floraison
• Contrôlent la
determination du sexe
A Gibberellin (GA4)
chez quelques espèces
•Stimulent la croissance
des fruits
Les gibbérellines contrôlent la croissance

Le  mutant  de  Pois  le,  étudié  par  Mendel,  


est  affecté  sur  le  gène  GA3  oxidase,  qui  
produit  la  gibbérelline  ac6ve  GA.  La  perte  
de  func6on  dans  le  diminue  les  
concentra6ons  en  GA  ac6ves  et  entraîne  
un  effet  nanisant.    

Active

Inactivation

Sauvage Mutant le
affecté sur la
synthèse des
gibbérellines Lester, D.R., Ross, J.J., Davies, P.J., and Reid, J.B. (1997) Mendel’s stem length gene (Le) encodes a gibberellin
3β-hydroxylase. Plant Cell 9: 1435-1443.
Les gènes contrôlant la synthèse des gibbérellines
sont des gènes importants pour la “révolution verte”

Des augmentations
considérables du rendement
des plantes cultivées (la
“révolution verte”) ont eu lieu
au XXème siècle grâce à
l’augmentation de l’utilisation
des engrais et à l’introduction
de variétés semi-naines.

Les variétés semi-naines


mettent plus d’énergie dans la
production des graines que
dans la croissance des tiges,
et elles sont plus vigoureuses
Le sélectionneur et prix Nobel Norman Borlaug et moins susceptibles à la
(1914-2009) verse.
Photo S. Harrison, LSU Ag center and The World Food Prize.
Réponses  hormonales  au  stress  bio6que  

Bactéries, Jasmonates
champignons,
virus – Herbivores –
Organismes insectes, autres
biotrophes animaux,
champignons–
Organismes
Acide salicylique
nécrotrophes

Photo: A. Collmer, Cornell University; Salzbrot.


Jasmonates  
• Réponses aux agents
pathogènes
necrotrophes
• Induction des
réponses anti-
herbivores
• Production de volatils
induite par les
herbivores conduisant à
la stimulation des
défenses d’autres
tissus et attirant les
insectes prédateurs
Biosynthèse du jasmonate
Plastes   Peroxysomes   Cytoplasme  
Cytoplasme

JAR1
conjugaison

JA-ILE

Le JA conjugué à
l’isoleucine (JA-ILE)
est le composé actif

D’après Acosta, I., et al. (2009) tasselseed1 is a lipoxygenase affecting jasmonic acid signaling in sex determination of
maize. Science 323: 262 – 265.
La signalisation par le jasmonate contribute à
la défense contre les herbivores
Sauvage                                Mutant    sans  JA  

Lorsqu’elles  sont  exposées  


à  des  larves  de  mouches  
affamées,  les  plantes  
incapables  de  produire  de  
l’acide  jasmonique  ont  des  
taux  de  survie  faibles  
McConn, M., et al. (1997) Jasmonate is essential for insect defense in Arabidopsis. Proc. Natl. Acad. Sci. USA 94: 5473-5477.
Les jasmonates induisent l’expression de
composés chimiques anti-herbivores

Signaux induits par la blessure


Secrétions buccales des insectes

Inhibiteurs de protéases
Composés anti-appétants

R.J. Reynolds Tobacco Company Slide Set and R.J. Reynolds Tobacco Company, Bugworld.org

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