Vous êtes sur la page 1sur 16

ARGUMENT

Pourquoi le football est-il si populaire ?

Tout d'abord parce que pour y jouer, il suffit d'avoir un ballon et quelques copains.
Ensuite, parce que les règles du football sont très simples à comprendre.
Mais surtout parce qu'aucun autre sport ne parvient autant à nous faire vibrer.

Outre la dépense physique indispensable aux jeunes joueurs, le football développe l'ossature
et les capacités musculaires. Il a également des effets positifs sur le système cardio-vasculaire
(diminution de la tension artérielle, augmentation de la force et du fonctionnement du cœur).

Les footballeurs, des héros nationaux


Le football est aussi très populaire grâce à ses joueurs. Dès l’enfance, chaque fan de
foot choisit son préféré, qu’il affiche partout sur les murs de sa chambre.
Il veut lui ressembler, acheter son maillot, jouer avec les mêmes chaussures… Le football
devient rapidement le sport le plus rentable au monde, il brasse des milliards.
Les footballeurs se retrouvent égéries de mode, d’équipement sportif et même de shampoing.
Les têtes d’Antoine Griezmann, de Zinédine Zidane ou de Paul Pogba s’affichent en quatre
par quatre sur les murs des villes, leurs pubs passent en boucle à la télé… C’est bien simple,
impossible d’échapper au foot et à ses héros nationaux.
Les footballeurs deviennent mondialement connus, bien plus même que les présidents de leur
propre pays.
Pour le constater, il suffit de partir à l’étranger. Qui n’a jamais eu le droit à un, « ah vous êtes
Français ! Zinédine Zidane !
Le football déchaîne les passions
« Toutes les émotions et les grandes clés de la vie sont contenues dans le football », disait
l’écrivain brésilien Paulo Coelho.
Il suffit de suivre un match de foot pour s’en rendre compte. Pendant 90 minutes, « on passe
par toute la palette des émotions, hormis peut-être l’amour », affirme Alain Cayzac et
Guillaume Evin dans leur livre Tellement plus que du foot aux éditions Dunod.
« La joie, la haine, la frustration, l’humiliation, le sentiment d’injustice, l’admiration,
l’euphorie, la sérénité, la fierté, ou l’accablement. Parce que ce n’est pas que du foot. »
Qu’on soit un passionné de ballon rond, un footix ou un spectateur de passage, impossible de
rester impassible devant un corner raté, un but en pleine lucarne ou une faute non sifflée.
On se laisse porter par l’ambiance, par la fête et on se retrouve bientôt à sauter sur le canapé
en hurlant à l’attaquant de courir plus vite.
C’est ça la magie du foot. 90 minutes où la passion prend le pas sur tout. « Quand la défaite
ou l’élimination survient, on se console parce que ce n’est qu’un jeu ; quand la victoire surgit,
c’est forcément bien plus que cela », concluent les auteurs de Tellement plus que du foot.
Certains associent ce sport à des hordes de beaufs qui crient comme des putois, font exploser
des pétards, veulent se battre avec tout ce qui bouge, boivent de la bière bon marché et nous
empêchent de dormir en venant klaxonner dans nos rues. D’autres aiment se moquer de la
relative chétivité des joueurs qu’ils comparent à des comédiens et préfèrent de vrais sports
d’hommes comme la boxe ou le rugby. Néanmoins, l’argument anti-foot qui revient le plus
souvent est que le sport est prétendument devenu pourri à cause du pognon. Quelques équipes
en ont énormément (car elles sont aux mains de milliardaires russes ou saoudiens) et ont des
moyens illimités pour acheter les meilleurs joueurs et rafler tous les titres possibles et
imaginables, au détriment des petites équipes qui ne peuvent pas lutter à armes égales.
Pourtant, la magie du foot l’emporte !

Quant à moi, voilà ce que le football m’apporte :

1. Une meilleure condition physique bien sûr ! Outre la dépense physique indispensable
aux jeunes joueurs, le football développe l’ossature et les capacités musculaires. Il a
également des effets positifs sur le système cardio-vasculaire (diminution de la
tension artérielle, augmentation de la force et du fonctionnement du cœur).
2. Du plaisir avant tout ! Le football est avant tout un loisir où le plaisir est le premier
objectif recherché.
3. Le développement de la confiance en soi Evoluer dans une équipe à un poste précis
où on a des responsabilités, gagner ensemble… autant de situations qui permettent
aux jeunes joueurs de prendre confiance en eux.
4. L’épanouissement personnel et l’appartenance au groupe S’engager dans un sport
collectif, c’est vouloir trouver un équilibre personnel en apprenant à « jouer avec les
autres » et en vivant des expériences ensemble.
5. L’esprit de compétition Le football contribue à développer l’esprit de compétition, en
essayant d’être le meilleur dans les limites acceptées des règles du jeu.
6. Le dépassement de soi Dans le sport, comme dans la vie de tous les jours, il s’agit de
tendre vers le « toujours mieux » et donc de rechercher systématiquement à
progresser.
7.
INTRODUCTION

Le football en France est le sport le plus populaire et dont la pratique est la plus répandue1.
Importé d'Angleterre à la fin du XIXe siècle sous le nom de football association, le football
gagne d'abord la région parisienne et le nord du pays (notamment le Nord et la Normandie où
sont créés les premiers clubs en région). Le sud est alors davantage acquis au concurrent du
football, le football rugby.

Née en 1919 de fédérations concurrentes, la Fédération française de football compte


aujourd'hui environ 40 000 clubs de football et 3 millions de licenciés. Elle organise les
compétitions nationales et les matchs internationaux de l'équipe de France, qui a remporté
la Coupe du monde de football en 1998 ainsi qu'en 2018 et le Championnat
d'Europe en 1984 et 2000.
Le pays compte deux divisions de championnat professionnel (Ligue 1 et Ligue 2), organisé
par la Ligue de football professionnel (LFP), ainsi qu'une compétition à élimination directe :
la Coupe de France, ouverte à tous les clubs.
Le football est géré en France par la Fédération française de football (FFF) fondée le 7 avril
1919 à la suite de la fusion de plusieurs fédérations. Elle regroupe 3 143 688 licenciés (2022)
pour 40 194 clubs (2022).
Fondée en 1944, la Ligue de football professionnel (LFP) gère sous le contrôle de la
fédération les championnats masculins de Ligue 1 et de Ligue 2 et la Coupe de la Ligue. Des
commissions de la FFF gèrent les autres compétitions comme la Coupe de France, les
championnats masculins du National, du National 2 et du National 3, le Championnat de
France féminin de football (Division 1, Division 2 et Division 3) ainsi que la Coupe de
France féminine de football. La FFF via son Département Jeunes gère aussi les championnats
de France de Jeunes (Championnat National -19 ans, Championnat National -17 ans) ainsi
que la Coupe Gambardella Crédit Agricole (Coupe de France des moins de 19 ans).
L'équipe de France de football et l'équipe de France féminine de football représentent la
France dans les compétitions internationales.

La France a toujours produit des joueurs d’exception. De Just Fontaine à Zidane, en passant
par Platini, chaque époque a eu son lot de très grands joueurs.

Dans ce classement, nous avons choisi de ne citer que des joueurs dont la carrière est déjà
terminée. Il est probable que si l’on refait cette liste dans 10 ans, elle contienne des joueurs de
la génération 2018.
Top 10 des meilleurs joueurs français de l’histoire

10. Lilian Thuram

Lilian Thuram est sûrement le meilleur défenseur latéral Français de l’histoire. Tout le
monde se rappelle bien sûr de son doublé salvateur face à la Croatie en demi-finale de Coupe
du Monde 1998. Pourtant son point fort n’était pas son apport offensif, mais plutôt son sens
de l’anticipation, sa puissance et ses qualités défensives.
En club, il remporte de nombreux trophées, dont un championnat de France avec Monaco,
une coupe UEFA et une coupe d’Italie avec Parme. Il signe ensuite à la Juventus, où il
remporte à deux reprises le championnat et surtout une Ligue des Champions.
Thuram détient le record du nombre de sélections en équipe de France avec un total de 142
apparitions. En plus de la Coupe du Monde 1998, il fait aussi partie de l’équipe qui remporte
l’Euro 2000. En 2006, lors de la Coupe du Monde, Thuram gagne 95% de ses duels en
défense, malgré la défaite en finale.
9. Larbi Benbarek
Larbi Benbarek, aussi surnommé « la Perle noire », est le joueur ayant eu la plus longue
carrière en équipe de France (15 ans et 10 mois). Benbarek était de nationalité marocaine,
mais quand il fait ses débuts avec les Bleus en 1938, le Maroc est encore sous protectorat
Français.
Il rejoint d’abord Marseille pour une saison avant la guerre, puis le Paris FC en 1945 pour 3
saisons. Mais c’est à l’Atlético de Madrid qu’il brillera le plus. Il remporte 2 titres de
champion d’Espagne et marque 63 buts en 5 saisons au club.
On ne se souvient que peu aujourd’hui de Larbi Benbarek. Il était pourtant considéré comme
l’un des meilleurs joueurs du monde à son époque.
Pelé disait : « Si je suis de Roi du Football, alors Benbarek en est le Dieu ».
8. Karim Benzema
Karim Benzema est un joueur international français qui évolue actuellement au Real Madrid.
Attaquant très complet, il peut marquer des buts dans n’importe quelle situation. En Mars
2022, Benzema est même devenu le meilleur buteur français de l’histoire devant Thierry
Henry, avec 413 buts toutes compétitions confondues. Mais son rôle ne se limite pas à la
finition, c’est aussi un joueur très altruiste, auteur de nombreuses passes décisives.
Formé à Lyon, sa ville natale, Benzema y fait également ses débuts avec l’OL. Après avoir
remporté 4 fois la Ligue 1, il s’engage avec le Real Madrid, club où il évolue encore
aujourd’hui. Malgré une première saison difficile, l’attaquant français finit par s’imposer
comme titulaire indiscutable et même devenir capitaine de l’équipe. En 14 saisons au Real, il
a remporté de nombreux trophées, dont notamment 5 titres en Ligue des Champions et 4 fois
la Liga espagnole.
En équipe nationale, son parcours est un peu plus mitigé. International français depuis 2007,
il atteint les quarts de finale à l’Euro 2012 et à la Coupe du Monde 2014 avec les Bleus.
Cependant, une affaire extra-sportive l’écartera de la sélection entre 2015 et 2021. Benzema
reste toutefois l’un des meilleurs joueurs français de l’histoire.
7. Kylian Mbappé
Kylian Mbappé est un attaquant extrêmement talentueux. À 23 ans seulement, il fait déjà
partie des meilleurs joueurs français de l’histoire. C’est un joueur très rapide, capable de
partir dans le dos des défenses à n’importe quel moment. Mais sa vitesse n’est pas son seul
point fort, c’est aussi un joueur très technique et surtout un incroyable finisseur. Avec déjà
plus de 200 buts et plus de 100 passes décisives au compteur, Mbappé a le potentiel pour
devenir le meilleur joueur français de tous les temps.
Après être passé par l’AS Bondy et Clairefontaine, il signe son premier contrat professionnel
avec l’AS Monaco. Mbappé s’impose rapidement en tant que joueur clé, et remporte
notamment la Ligue 1, en plus d’atteindre les demi-finales de la Ligue des Champions. En
2017, le jeune attaquant français rejoint le Paris Saint-Germain. Depuis son arrivée, il a déjà
marqué plus de 190 buts pour le club de la capitale, et remporté 4 fois la Ligue 1 et 3 fois la
Coupe de France.
En plus d’être une star au PSG, Kylian Mbappé est déjà une légende en équipe de France.
Après avoir remporté l’Euro des moins de 19 ans en 2016, il est directement intégré à
l’équipe de France sans passer par les espoirs. En 2018, il remporte la Coupe du Monde avec
la France, en marquant 4 buts lors de la compétition, dont un en finale.
6. Didier Deschamps
Didier Deschamps était surnommé le « Porteur d’eau » par Cantona. Chaque équipe a besoin
d’un joueur qui fait le sale boulot de récupération, et Deschamps savait le faire à la
perfection. C’était un joueur qui ne lâchait rien, toujours volontaire avec une forte
personnalité.
C’est certainement ce qui l’a amené à être capitaine de l’équipe de France. Deschamps est
l’un des joueurs français les plus capés de tous les temps, avec 103 sélections et bien sûr une
Coupe du monde et un Euro à son palmarès. Il fait partie des meilleurs milieux défensifs de
tous les temps.
Au cours de sa carrière en club, il a notamment remporté deux Ligue 1, trois Serie A, et 2
Ligue des Champions, avec Marseille et la Juventus de Turin. Il remporte aussi une FA Cup
avec Chelsea et sera encore finaliste de la Ligue des Champions avec Valence en 2001.
5. Just Fontaine
Né au Maroc le 18 août 1933, Just Fontaine est le meilleur buteur Français en Coupe du
Monde. Il marque 13 buts en une seule phase finale de Coupe du Monde en 1958, en
seulement 6 matchs. C’est un record qui reste à ce jour inégalé.
Après ses débuts à l’USM Casablanca, il s’installe en France et signe à l’OGC Nice. Il y
passera trois saisons prolifiques au cours desquelles il inscrit 44 buts, ce qui lui vaut d’être
repéré par le stade de Reims, l’un des plus importants clubs français à l’époque.
Deux fois meilleur buteur du championnat de France, Just Fontaine compte un total de 259
buts en 283 matchs en club. En sélection, il marque 30 buts en seulement 20 matchs. Just
Fontaine est donc à la 5ème place de notre classement des meilleurs joueurs français de
l’histoire.
4. Thierry Henry
Avec 51 buts en 123 matchs, Thierry Henry détient le record du nombre de buts en équipe de
France. Il est aussi le 2ème joueur de plus capé derrière Lilian Thuram et le seul joueur
Français à avoir participé à 4 reprises à la Coupe du Monde.
Henry débute sa carrière professionnelle sous les couleurs de Monaco, avec qui il remporte le
championnat en 1997. Après un court passage à la Juventus, il rejoint Arsenal, où il remporte
3 championnats et devient le meilleur buteur de l’histoire des Gunners, avec 228 buts
inscrits. Transféré ensuite au FC Barcelone, il remporte entre autre une Champions League.
On retrouve d’ailleurs Henry dans le classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la
Ligue des Champions.
Thierry Henry est sûrement le meilleur attaquant Français des 30 dernières années. Grâce à sa
vitesse et ses qualités de finition, il a pu se faire une place dans toutes les équipes où il a joué.
« Titi » Henry fait également partie du Top 10 des meilleurs buteurs de l’histoire de
l’Euro. Il finit également meilleur buteur Français lors de la Coupe du Monde 1998 et l’Euro
2000.
3. Raymond Kopa
Raymond Kopa est un joueur de football français né à Noeux-les-Mines en 1931. Fils
d’immigrants polonais, Kopa débute sa carrière professionelle à Angers. Le milieu offensif a
ensuite fait le bonheur du stade de Reims, avec lequel il a remporté quatre titres de champion
de France.
Ce n’est que lors de son séjour au Real Madrid entre 1956 et 1959 que Raymond Kopa
remporte ses plus grands titres européens, avec trois victoires en Ligue des Champions. Il y
est devenu l’un des meilleurs milieux offensifs de tous les temps.
Sélectionné en 1952, Kopa rejoint l’équipe de France pour la Coupe du Monde 1954. Il
remporte avec la France la troisième place en 1958 et sera même élu meilleur joueur de cette
compétition. Kopa aura marqué 18 buts sous le maillot tricolore en 45 sélections. Ballon d’Or
en 1958, il est toujours considéré comme l’un des meilleurs joueurs français de l’histoire.
2. Michel Platini
Michel Platini est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de football de tous les
temps. Formé à Nancy, il y restera 7 saisons et remportera une Coupe de France avant d’être
transféré à Saint-Étienne. Avec les verts, son bilan est mitigé, mais il est tout de même
champion de France en 1981.
En 1982, Michel Platini part à la Juventus, avec qui il gagnera enfin une Ligue des
Champions en 1985, en finissant meilleur buteur. Il remporte également une Coupe des
Coupes, une Supercoupe de l’UEFA, ainsi que 2 championnats. Platini termine d’ailleurs 3
fois meilleur buteur du championnat d’Italie. Grâce à sa vision du jeu et ses coups
francs souvent décisifs, il marque au total 313 buts en 583 matchs en club. Platini fait
également partie de notre Top 10 des meilleurs tireurs de coups francs de l’histoire.
L’histoire de Michel Platini est cependant indissociable de celle de l’équipe de France. Doté
d’incroyables qualités de jeu lors de ses matchs, Platoche a remporté le Championnat
d’Europe de 1984 en marquant 9 buts. En 11 ans avec les Bleus, il aura disputé 72 matchs et
marqué à 41 reprises. Michel Platini est aussi le premier joueur de l’histoire à être élu trois
fois Ballon d’Or entre 1983 et 1985.
1. Zinédine Zidane
Le numéro 1 de notre classement des meilleurs joueurs français de tous les temps est le
légendaire Zinédine Zidane. Disposant d’une maîtrise technique et d’un toucher de balle
exceptionnelle, il donne même l’impression de rendre les autres meilleurs. On le retrouve
d’ailleurs dans notre Top 10 des meilleurs dribbleurs de tous les temps.
Zidane fait ses débuts professionnels avec l’AS Cannes, avant d’être transféré à Bordeaux.
C’est avec les Girondins qu’il remporte son premier titre : une Coupe Intertoto. Il part ensuite
pour la Juventus, où il remporte plusieurs titres nationaux, dont 2 championnats, et dispute
deux finales de Ligue des Champions perdues face à Dortmund et au Real Mardrid.
C’est d’ailleurs le club madrilène que Zidane va rejoindre en 2001. À Madrid, il va connaître
ses plus beaux jours en club, avec notamment un titre de champion d’Espagne en 2003 et
surtout une victoire en Champions League en 2001. Lors de la finale il marque une reprise de
volée magnifique qui reste sûrement l’un de ses plus beaux buts de sa carrière. Zidane fait
également partie du classement des meilleurs joueurs de l’histoire du Real Madrid.
En équipe de France, tout le monde connaît le parcours de Zizou. Il remporte la Coupe du
Monde 1998 en inscrivant 2 buts en finale et l’Euro 2 ans plus tard. Mais Zidane atteint le
sommet de son art lors de la Coupe du Monde 2006. Lors du quart de finale face au Brésil, il
livre un match d’anthologie et offre presque à lui seul la victoire à la France.
Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du Football, Zidane est élu Ballon
d’or en 1998 et à 3 reprises meilleur joueur de l’année par la FIFA. Grâce à sa vision du jeu
hors du commun, il réussit même au poste d’entraîneur. Avec le Real de Madrid, il gagne 3
Ligue des Champions d’affilée, un record.

Joueurs ayant fait partie du Top 10 des meilleurs footballeurs français de l’histoire

Marcel Desailly
Marcel Desailly est l’un des meilleurs défenseurs français de tous les temps. Sa capacité de
récupération, sa force mentale et notamment sa puissance physique lui ont valu le surnom de
« The Rock » en Angleterre.
Formé au FC Nantes, où il débute aussi sa carrière professionnelle, Desailly rejoint ensuite
successivement Marseille, le Milan AC et Chelsea. Il remporte de nombreux titres en club,
dont 2 Ligues des Champions avec l’OM et Milan.
Marcel Desailly est le 3ème joueur le plus capé en équipe de France, avec 116 sélections. Il
participe en tant que titulaire aux victoires de la France à la coupe du monde 1998 et à l’Euro
2000.
Fabien Barthez
Sans doutes le meilleur portier de l’équipe de France, Fabien Barthez est le gardien qui a le
plus marqué les Français. Il n’était pas le plus régulier, mais dans ces moments de forme, il
était infranchissable. On se rappelle surtout de lui pour ses parades et ses sorties aériennes
spectaculaires.
Barthez a débuté sa carrière dans son club formateur de Toulouse, avant de rejoindre
Marseille, avec qui il remporte la Ligue des Champions. Il ajoute également à son palamarès
2 titres de champion de France avec Monaco, ainsi qu’un titre de Premier League avec
Manchester United.
Avec l’équipe de France, Barthez remporte bien sûr la coupe du monde 1998 et l’Euro 2000.
Ses bonnes performances lui permettent d’être titulaire indiscutable en sélection jusqu’en
2006. Fabien Barthez fait aussi partie de notre Top 10 des meilleurs gardiens de
l’histoire du Football.

Mentions honorables
– Eric Cantona : Cantona est l’un des meilleurs attaquants de son époque. Ses accélérations
soudaines, ses dribbles et son efficacité devant les buts le rendaient imprévisible. Après être
passé par plusieurs clubs français, dont Auxerre et Marseille, il devient une légende à
Manchester United. Il remporte 4 fois la Premier League avec les Red Devils et sera même
élu meilleur joueurs de tous les temps par les supporters. En équipe de France, son bilan est
plus mitigé, malgré tout de même 20 buts en 45 sélections.
– Claude Makélélé : Milieu défensif extrêmement efficace, Claude Makélélé était un joueur
très endurant, capable de récupérer de nombreux ballons par match. Passé par de nombreux
clubs, dont surtout le FC Nantes, avec qui il sera champion de France en 1995, il joue par la
suite pour le Real Madrid et Chelsea. Makélélé remporte notamment la Ligue des champions
et la Liga avec le Real, ainsi que la Premier League avec Chelsea. Avec l’équipe de France, il
sélectionné 71 fois et atteint même la finale de la Coupe du Monde en 2006.
– Jean-Pierre Papin : Jean-Pierre Papin aurait également pu faire partie de notre classement
des meilleurs joueurs français de l’histoire. C’est un attaquant qui possède une frappe très
puissante et qui n’hésite pas à tenter sa chance de loin. Avec l’OM, Papin remporte 4 fois la
Ligue 1 et sera même finaliste de la Ligue des Champions. Il remporte finalement la C1 en
1994 avec l’AC Milan, puis la Coupe UEFA avec le Bayern en 1996. Avec les Bleus, JPP a
marqué 30 buts en 54 matchs, et atteint les demi-finales de la Coupe du Monde en 1986. Pour
couronner sa carrière, il sera élu Ballon d’Or en 1991.
CHAPITRE 1
Le football lutte contre toutes les formes de discrimination

LE FESTIVAL « FOOTBALL FOR UNITY » A EU LIEU DANS SEPT VILLES HÔTES


DE L’UEFA EURO 2020 ET A MIS EN ÉVIDENCE LA CAPACITÉ DU FOOTBALL À
CRÉER DES PONTS ENTRE LES GENS ET À PROMOUVOIR L’INCLUSION
SOCIALE DES RESSORTISSANTS DE PAYS TIERS AU SEIN DE LEUR PAYS
D’ACCUEIL.

Dans le cadre du projet « Football for Unity », la Fondation UEFA pour l’enfance s’est
associée à streetfootballworld, au European Football for Development Network (EFDN) et à
des organisations de football de base à but non lucratif pour promouvoir l’inclusion sociale
des ressortissants de pays tiers sur la durée, grâce à leur participation active et à des échanges
à l’occasion d’initiatives qui s’articulent autour du football. Le lancement officiel de Football
for Unity a eu lieu en janvier 2019. Le projet est financé par le Fonds Asile, migration et
intégration de l’Union européenne et la Fondation UEFA pour l’enfance.
Depuis son lancement, Football for Unity a habilité des groupes locaux à mettre en œuvre, à
leur échelle, leurs propres programmes sportifs durables et des événements marquants dans le
contexte de l’UEFA EURO 2020. Ainsi, sept festivals Football for Unity ont été prévus en
marge du tournoi dans les villes d’Amsterdam, de Budapest, de Copenhague, de Dublin, de
Londres, de Munich et de Rome.
« La migration et l’asile constituent deux défis importants pour l’Europe. Le projet Football
for Unity se fonde sur des valeurs européennes communes, comme l’humanité et la
responsabilité », a déclaré Aleksander Čeferin, président de l’UEFA et président de la
Fondation UEFA pour l’enfance. « L’EURO 2020 est une excellente tribune pour souligner la
façon dont le football promeut l’inclusion sociale et le multiculturalisme. Le football a le
pouvoir d’unir les gens et de présenter la différence comme une force. »
L’UE reconnaît de plus en plus le potentiel du sport en général, et le football en particulier
s’est révélé un outil puissant pour favoriser le respect et des communautés inclusives.
« Le football a cette capacité incroyable de rassembler les gens et d’encourager la
compréhension mutuelle et le partage d’expériences avec les jeunes, dans l’intérêt non
seulement de ces derniers, mais aussi de la société dans son ensemble. Nous sommes ravis de
faire partie de Football for Unity, un projet qui met le pouvoir du beau jeu au service de la
cohésion sociale et de discussions constructives sur la migration et l’inclusion au sein des
communautés et des villes hôtes de l’EURO », a déclaré Vladimir Borković, cofondateur de
streetfootballworld.
En plus des festivals Football for Unity, le projet réunit de jeunes ressortissants de pays tiers
et de jeunes Européens dans sept capitales d’Europe grâce à un éventail de programmes
locaux tournant autour du football, de forums de la jeunesse et d’activités d’intégration. Ces
initiatives fournissent aux jeunes des occasions variées d’échanger, d’apprendre les uns des
autres, de développer des compétences de vie, de devenir des acteurs du changement et de
construire une communauté.
CHAPITRE 2 : Le football en lutte contre la violence

Lors de la dernière Coupe du monde, nous avons été témoins de coups de pied, de coups de
coude, de coups de tête et même d’une morsure. Les manifestations de joie qui ont suivi les
victoires ne se sont pas toujours déroulées dans le calme.
Le football est aussi associé aux barras bravas dans certains pays d’Amérique latine et à
leurs pendants européens, les hooligans, ainsi qu’à ce que l’on a appelé la « guerre du football
en Amérique centrale » (1970), et même à l’augmentation des violences domestiques en
Angleterre, d’après une étude récente.
Paradoxalement, ce sport qui déclenche la violence dans les stades et en dehors peut aussi
avoir un rôle pacificateur au niveau des individus et des sociétés.
« Ce sport rassemble, passionne, attire, c’est un jeu collectif qui exige une interaction. C’est
pourquoi il peut servir à inculquer chez les enfants et chez les jeunes la faculté de résoudre
les conflits de façon pacifique », explique Martha Laverde, spécialiste de l’éducation à la
Banque mondiale. La solution semble dès lors évidente : si vous vivez dans une communauté
où le taux de violence et de délinquance est élevé, mieux vaut aménager un terrain de foot
qu’appeler la police.
Conclusion cependant nuancée par Mme Laverde : « Il ne suffit pas de jouer pour jouer, il
faut qu’il y ait une volonté derrière. C’est ce qui conduit tant d’organisations dans le monde à
utiliser le football comme un moyen de développer une culture de paix ».

Un football sans violence


C’est précisément cette volonté qui a été mise en œuvre avec succès dans différentes régions
d’Amérique latine, où, dans des zones touchées par la criminalité ou les conflits armés, des
milliers de jeunes ont choisi de troquer les armes contre des crampons.
À Zacatecoluca, l’une des villes d’El Salvador les plus touchées par la délinquance, l’équipe
de football a été étoffée et un nouveau terrain a vu le jour. C’est là que les enfants du quartier
apprennent les valeurs du sport et le respect.
« Auparavant, ce quartier était l’un des plus dangereux, mais, grâce au travail accompli avec
les jeunes, nous avons réussi à y réduire la délinquance de près de 90 % », se réjouit Carlos
Gómez Villegas, coordinateur de l’école de football de La Esperanza à Zacatecoluca (a).
Ainsi, en Colombie, où le conflit civil a tué plus de 200 000 personnes en 60 ans,
l’initiative Fútbol con Corazón (a) permet à plus de 2 000 enfants issus de communautés
pauvres ou exposées à la violence d’accéder à de nouvelles opportunités et de développer les
capacités nécessaires pour affronter l’adversité et vivre en paix.
Alberto Gauci, un prêtre catholique, est allé encore plus loin. Il a bâti un stade pouvant
accueillir 20 000 spectateurs (a) à Juticalpa, une ville d’à peine 120 000 habitants au
Honduras, en proie au trafic de drogue et aux bandes armées.
Selon Martha Laverde, les jeunes trouvent dans le ballon rond la même distribution des rôles
qui prévaut au sein de la famille, à l’école ou dans la communauté : le leader, le stratège, le
défenseur, l’attaquant, celui qui ne cherche que les résultats, celui qui ne cherche qu’à
entraver les autres.
« Pour remplir toutes ces fonctions, chacun doit posséder au moins deux qualités
primordiales : l’empathie et la maîtrise des émotions », explique-t-elle.
Si, grâce au football, les enfants et les jeunes arrivent à maîtriser ces deux compétences
sociales, « ils disposeront sans aucun doute des outils qui les empêcheront de commettre des
actes violents ».
Toutes ces valeurs sont indispensables en Amérique latine, officiellement reconnue comme la
région la plus violente du monde : on y recense 30 % des homicides pour 9 % seulement de la
population mondiale.
Chapitre 3 : Le football contre le racisme

Kurt Wachter a étudié l'anthropologie sociale et les études africaines à Vienne et à Cape
Coast, au Ghana et travaille depuis 1997 à l'Institut viennois pour le développement et la
coopération en tant que coordonnateur de projet du Réseau FARE (www.farenet.org).
Les militants contre le racisme ont été occupés au cours des derniers mois. Le racisme, la
xénophobie et les activités d'extrême droite dans et hors des stades de football ont suscité de
vives inquiétudes.
En Italie, durant le match à Rome, les supporters de Lazio Rome ont scandé des slogans
racistes Rome à l'encontre des joueurs roumains du Dinamo Bucarest (2008). Ils ont
également proféré des injures racistes à l'encontre de la star internationale sénégalaise Dame
N'Doye pendant une rencontre amicale avec Panathinaikos. À Middlesbrough, les supporters
de Newscastle United ont insulté l'avant et la superstar égyptienne Mido, entonnant des
chants islamophobes, traitant le joueur de terroriste et scandant « Attention, Mido a une
bombe ». En Hongrie, l'ancien entraîneur national Kalman Meszoly a tenu des propos racistes
pendant une interview télévisée sur les joueurs africains faisant partie des clubs hongrois en
disant qu'« ils étaient à peine descendus de leur arbre ».
Quand la Croatie a rencontré la Bosnie-Herzégovine à Sarajevo, les supporters croates ont
formé un U humain symbolisant le mouvement fasciste Ustase responsable du massacre de
Serbes, de juifs et de Roms durant la Deuxième guerre mondiale. D'autres incidents ont été
signalés en Allemagne, en Autriche, en Écosse, dans la Fédération russe, en Lituanie, au
Monténégro, en Serbie et en Slovaquie.
On peut se demander si ce type d'incidents est plus fréquemment rapporté en raison d'une
plus grande conscience du problème par les médias, les supporters et les organes directeurs
des clubs de football ou en raison du soutien grandissant pour l'extrême droite. Les propos
alarmistes tenus par les hommes politiques sur l'immigration exacerbent les problèmes. Il est
indiscutable qu'au cours de la dernière décennie, la prise de conscience des problèmes liés au
racisme et à l'exclusion des minorités ethniques s'est accrue. Aujourd'hui, de nombreux pays
européens soutiennent les campagnes contre le racisme dans le football. De nombreux clubs
professionnels de football, associations nationales et de fédérations nationales, comme
l'Union des Associations européennes de football (UEFA) et la Fédération Internationale de
Football Association (FIFA), ont dénoncé le racisme et pris des mesures disciplinaires contre
les personnes responsables.
En février 1999, lorsque des groupes de supporters, des organisations non gouvernementales
(ONG) contre le racisme et des organisations de communautés ethniques de 14 pays
européens se sont réunies à Vienne pour créer le réseau FARE (Football contre le racisme en
Europe), la situation était différente. Non seulement toutes les semaines, les supporters
étaient confrontés à des comportements racistes dans les stades, mais ce problème était aussi
largement ignoré par les associations de football et les institutions publiques. C'est dans ce
contexte que le réseau FARE a été créé afin de mettre à jour ce problème. En soutenant les
groupes locaux et incluant les voix des supporters de football, FARE agit aujourd'hui comme
une large organisation pour ceux qui aspirent à lutter contre le racisme et la discrimination en
Europe. Le réseau collabore avec les clubs, les associations nationales, les syndicats de
joueurs et les institutions publiques afin de combattre le racisme et les formes de
discrimination qui y sont associées, telles que l'homophobie et le sexisme. Actuellement, plus
de 300 organisations dans plus de 37 pays européens font partie du réseau FARE. L'Institut
viennois pour le développement et la coopération (VIDC) fait fonction de bureau de
coordination pour le réseau.
Établi avec l'aide de la Commission européenne en 2001, FARE est devenu partenaire de la
division de l'UEFA sur la responsabilité sociale des entreprises qui apporte son soutien
financier aux projets et aux campagnes locaux du réseau. Grâce à ce partenariat, l'UEFA,
l'organe directeur du football en Europe, a pris une position plus engagée contre le racisme.
En 2002, elle a soutenu le plan d'action en dix points de FARE et s'est également donné
comme projet de soutenir la lutte contre le racisme avec ses 53 associations affiliées
nationales.
La Semaine d'action contre le racisme et la discrimination, une campagne contre le racisme
qui a lieu chaque année en octobre, a connu un grand succès. Elle vise à sensibiliser le public
sur le racisme et la discrimination raciale et à créer un front uni pour remédier à ce problème
pernicieux qui entache ce sport le plus populaire en Europe. FARE offre un soutien financier
à un éventail d'activités de base afin de confronter les problèmes locaux dans les clubs de
football. La Semaine d'action de la dernière saison a enregistré un nombre record d'initiatives,
avec plus de 700 événements organisés dans 37 pays sur et hors des terrains de football dans
toute l'Europe. En Allemagne, 750 000 cartes portant le slogan « Donne le carton rouge au
racisme » ont été distribués aux supporters. Les stars européennes ont également soutenu la
campagne. Les 32 équipes de la Ligue des champions de l'UEFA ont participé à la campagne
« Unis contre le racisme », touchant plus de 600 000 supporters dans les stades, ainsi que des
millions de téléspectateurs.
D'autres projets transnationaux organisés par FARE comprennent le Mondiali Antirazzisti -
une Coupe du monde antiraciste organisée tous les ans pour les supporters et les minorités
en Italie - et un programme en Europe de l'Est pour contrer la présence des néo-nazis en
Pologne, confronter le nationalisme raciste et la xénophobie dans les Balkans et attaquer
l'exclusion des Roms en Slovaquie par le biais du football.
Même si les problèmes associés au racisme semblent être un phénomène européen, ils ne sont
pas pour autant limités au sport européen. Les médias sportifs ont signalé des incidents
racistes dans des pays comme l'Australie, le Brésil, Israël et le Mexique. La FIFA, l'organe
directeur mondial du football, avait déjà pris conscience de ce problème, mais les événements
récents, en particulier en Europe, ont mis en évidence la nécessité d'une action concertée.
Reconnaissant son rôle unique à coordonner l'expertise dans tous les coins de la planète, la
FIFA a établi en 2006 une alliance avec le réseau FARE. Depuis, FARE et la FIFA ont
coopéré lors de la Coupe du Monde de 2006 en Allemagne, réalisé un sondage auprès des
207 associations affiliées à la FIFA et lancé un appel pour mener des projets en dehors de
l'Europe. Actuellement, un atelier international de lutte contre la discrimination est en cours
de développement. En 2006, la FIFA a mis en place de nouvelles mesures disciplinaires
sévères pour contrer les actes racistes. La FIFA a demandé à toutes ses organisations affiliées
d'appliquer ces nouvelles mesures, et a adopté un nouveau code disciplinaire (article 58)
relatif au racisme à tous les niveaux qui concerne les 300 000 clubs de football et les 38
millions de joueurs inscrits.
FARE vise non seulement à combattre toutes les formes de comportements racistes dans les
stades, mais s'attaque aussi au racisme caché ou institutionnalisé : l'exclusion des minorités
ethniques et des migrants à tous les niveaux du football. Dans toute l'Europe, les minorités
ethniques sont sous-représentées dans les stades, les instances administratives du football et
parfois dans les ligues professionnelles. Un exemple de discrimination ouverte pratiquée par
des organes directeurs de football est la limitation du nombre de migrants dans le football
amateur, ce qui est courant en Italie et en Espagne. En football amateur autrichien, le nombre
d'étrangers, y compris les citoyens de l'Union européenne, est limité à trois par équipe.
Durant la dernière conférence à la Fédération française de football à Paris, FARE a discuté
d'une forme de racisme plus présente, ancrée dans les relations déséquilibrées entre l'Europe
et l'Afrique, héritage du passé colonial de la France. Repérés par des agents, les talents
africains sont « exportés » par des agents sans scrupules et finissent le plus souvent comme
immigrants illégaux.
FARE estime que le football a dans toutes les communautés une portée universelle dont on ne
peut sous-estimer l'impact. Il est important de travailler avec les victimes du racisme et celles
qui sont affectées par l'exclusion sociale afin d'aider leur intégration et de confronter les
problèmes de cohésion sociale. Les minorités ethniques sont sous-représentées dans le
football, sauf parmi les joueurs. Nous devons chercher à promouvoir l'intégration des
minorités à tous les niveaux - équipes, stades, administration, entraínement.
Considérant le succès du mouvement antiraciste dans le football, on peut dire que les
initiatives comme FARE ont permis de mettre à jour le racisme dans le monde du football
européen. Grâce à la prise de conscience de la majorité dite silencieuse et des médias, ce
problème a fait l'objet d'une plus grande couverture médiatique et des mesures disciplinaires
ont été prises. Un succès important de FARE est d'avoir lié les clubs des supporters avec les
organisations ethniques. En outre, les organes directeurs de football ont pris position contre le
racisme. FARE a également inscrit l'homophobie à l'agenda du football européen. La
campagne concertée du réseau FARE a porté ses fruits.

Toutefois, les problèmes persistent. Les actes racistes et l'exclusion des minorités ethniques et
des migrants, ainsi que la discrimination continuent d'exister sur et hors du terrain. Les
activités futures de FARE avec l'UEFA, la FIFA et les institutions de l'Union européenne
mettront non seulement l'accent sur les efforts communs pour éradiquer les comportements
motivés par des raisons raciales dans les stades, mais encourageront aussi les clubs et les
associations à introduire des politiques et des mesures qui promeuvent la diversité afin
d'assurer une représentation égale des migrants et des minorités ethniques à tous les niveaux
du football - pas seulement sur le terrain. Elles doivent se donner comme objectif d'offrir la
même diversité dans les comités directeurs des clubs et des associations de football que sur le
terrain de jeu.
CONCLUSIONS : Le football : avantages et inconvénients

Le football est un sport universel, qui réunit les passionnés par les émotions, les événements
et les moments magiques que ce sport procure. Aujourd’hui je vais vous parler en détail de ce
sport que j’apprécie !

Les bienfaits du football

Le football éveille en chaque joueur et passionné, un esprit collectif et un esprit de


compétition car ce sport collectif oblige chaque joueur d’une équipe à collaborer pour
gagner. Parfois, le joueur peut s’affirmer à travers ce sport, car c’est ce qu’il aime faire et cela
lui permet de se défouler et s’exprimer en jouant au football.
Le football fait, comme chaque activité physique, travailler l’endurance d’un individu le
pratiquant en améliorant sa capacité cardio-vasculaire. Durant la pratique de cette activité, un
joueur se dépense que ce soit en courant, sautant, taclant,… ce qui augmentera la capacité
aérobie de l’individu.
Les bienfaits du football ne s’arrêtent pas à la santé physique, mais améliore ou éveille
également la santé psychologique et sociale.
La pratique du football trois fois par semaine permet de garder une santé physique et mentale.

Les inconvénients

L’inconvénient majeur du football est le risque élevé de blessures. Malgré les échauffements,
ainsi que toutes les précautions prises pour les éviter, les blessures (telles que entorses, os
cassés,…) représentent un risque dans la pratique du football et les joueurs blessés ont besoin
d’un certain temps pour la guérison de celles-ci et pour revenir en forme sur le terrain.
Autre inconvénient que les pépins physiques, le football exige du temps de la part des
joueurs. Ils ont besoin de s’entraîner régulièrement afin de garder la forme physique, et pour
que l’entraîneur puisse travailler avec eux des tactiques de jeu à mettre en place durant le
match.

Conclusion des effets positifs et négatifs du football

Le football est un sport qui rassemble les passionnés grâce aux événements sportifs et à
l’engouement que ce sport procure. Il permet de profiter de moments conviviaux et
mémorables, car il rassemble les personnes. Dans cette pratique sportive, il faut que le respect
prône et une bonne communication entre tous les joueurs.
Le fait de jouer au football fait travailler la forme physique, et la capacité cardio-vasculaire.
Comme chaque sport, il permet d’avoir une bonne santé.

Le football comporte également des inconvénients. Les blessures que les joueurs se font
régulièrement et qui les écartent souvent longtemps des terrains représentent un point néfaste
du sport. Il y a également le temps que le football prend, il faut que le joueur en consacre
pour garder sa forme physique, s’améliorer, et travailler les tactiques que le coach veut mettre
en place.
BIBLIOGRAPHIE. SITOGRAPHIE

Quels sont les avantages du football pour votre santé ?

Decathlon Conseil Sport


https://conseilsport.decathlon.fr › les-5-bienfaits-du-fo.

Avantages et inconvénients du football 2023

https://www.ablison.com › pros-and-cons-of-soccer

Football en France
Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › Football_en_France

Fédération Française de Football


FFF
https://www.fff.fr
Le Foot Français
YouTube
https://www.youtube.com ›

Vous aimerez peut-être aussi