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E
b
E E b
E
C C
b b b b b b b b b
A O B A O B A O B
D D
b b
E E E
1. Dans le cas de la figure 1(a), calculer l’intensité IAB qui circule dans le conducteur diamétral AB.
π E 1 E 8π E 4 E
a)IAB = b)IAB = c)IAB = d)IAB =
2π + 3 r π+4 r 3 r 2+π r
2 E 2 E πE
a)IAD = b)IAD = c)IDB = 0 d)IDB =
π+4 r π+2 r 2 r
3. Dans le cas de la figure 1(c), calculer les intensités IAD et IDO .
2 E 2 E 2 E 4 E
a)IAD = b)IAD = c)IDO = d)IDO =
π+4 r π+2 r π+2 r π+4 r
R
b
A
b
A
b
E Ru I0 R Ru
b
B B
Thévenin Norton
E S′ F
A C S B
b b b
b
b
Ua Ua
b
b
b
G D H
v
b b b
′ B ′
R− R+
b b
e
Figure 4 – Mesure passive de déformation
2. La déformation z est en fait mesurée par un montage utilisant trois amplificateurs opérationnels idéaux
(figure 5). Exprimer v puis v ′ et v ′′ ; commenter.
b
+
b
b - ρ4
b b b b b
b
ρ2 ρ3
v ρ1 v ′ b
-
ρ2 ρ3 b
b b b b +
jauges
b
b
-
b ρ4
b b b + v ′′
b
b
b b b
b
5. Prise de Terre
Afin de protéger une installation, on ajoute un fil de Terre (jaune et vert) relié à une tige très conductrice de
forme cylindrique plantée sur une longueur L dans le sol ; le rayon de la tige est rT et la tige se termine par une
hémisphère. Voir le schéma de la figure 6.
rT
dr
L
r
Terre
où ρ est la résistivité du sol, S(r) est l’aire latérale d’un cylindre de longueur L et de rayon r plus l’aire
de l’hémisphère de rayon r. Préciser l’expression de S(r).
3. Déterminer l’expression littérale de la résistance Rs . Effectuer l’application numérique avec L = 3 m,
ρ = 100 Ω · m et rT = 1 cm.
4. Le code de l’électricité demande que la résistance de mise à la Terre soit inférieure à 25 Ω. La solution
consiste à placer plusieurs tiges en parallèle toutes reliées par un câble électrique de résistance Rc . On
obtient finalement le schéma de la figure 7.
Le câble possède un diamètre D = 8 mm, une conductivité σ = 6 × 107 S · m−1 et une longueur d = 5 m.
Déterminer la valeur de Rc et comparer à Rs .
5. Si Rn est la résistance de n blocs (Rc , Rs ), établir une relation de récurrence entre Rn+1 et Rn . Lorsque
n → ∞, la résistance AB tend vers une limite finie. Déterminer l’expression de cette limite en fonction
de Rc et Rs . Commenter.
Rc Rc Rc
A b b b b
b
Rs Rs Rs
B b
b
Figure 7 – Schéma équivalent aux diverses prises de Terre
b b b b
b b b b b
b b b b
a b
E E
b b b b
b b b b
b b b b b b
b b b b
c d
E E
b b b b
b b
b
R
E = 95 V C lampe
b
1. Faire un schéma équivalent du circuit dans les deux régimes de fonctionnement de la lampe.
2. Déterminer la valeur de la résistance R pour que l’éclairage avec les flashes soit celui décrit avant.
8. Réseaux R, L, C parallèle
r
1 L
1. On étudie le réseau de la figure 10 à gauche, avec e(t) = 0 si t < 0, e(t) = e0 > 0 si t > 0, et R = .
4 C
Déterminer complètement i(t) ; tracer la courbe correspondante.
On proposera deux méthodes pour déterminer les conditions initiales.
+q −q
b b b b b b
b
R L L
C
e(t) b b
e(t) b b
i R
C
b
b
Figure 10 – Réseaux R, L, C parallèle
2. On étudie le réseau de la figure 10 à droite, avec la même tension e(t) que ci-dessus. À quelle condition
le régime libre est-il critique ? Déterminer alors q(t) ; tracer la courbe correspondante.
K b b b
b
C R2 L
E b
b
1. En régime établi alors que l’interrupteur K est toujours fermé, déterminer la tension u1 aux bornes de
la résistance R1 .
2. Toujours dans les mêmes conditions qu’à la question précédente, déterminer la puissance P2 reçue par la
résistance R2 .
3. À une date qu’on note t = 0, on ouvre l’interrupteur K. Quelle est l’équation différentielle vérifiée par
uL , tension aux bornes de la bobine ?
4. Déterminer la condition initiale sur la tension uL (t = 0+ ). Quelle est la solution de l’équation différentielle
à laquelle obéit la tension uL ?
5. Déterminer la variation d’énergie du condensateur entre t = 0 et t → ∞.
On note L la longueur de la ligne télégraphique entre A et B et δt la durée d’un point. La célérité c de l’onde
dans la ligne est telle que L = 4cδt. Le télégraphiste situé en A envoie le SOS à partir de la date t = 0, voir la
figure 12. On suppose que l’onde dans la ligne télégraphique est une onde progressive.
s(A, t)
0
δt t
Figure 12 – Message SOS en code Morse produit par la source A située au début de la ligne
11. TSF
La télégraphie sans fil (TSF) est apparue au début du XXème siècle. Elle repose toujours sur le codage de
l’alphabet Morse mais la transmission s’effectue par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques. Le principe
consiste à émettre une série d’impulsions électromagnétiques de durées variables pour représenter les traits et
les points. Un émetteur courant de la TSF est l’émetteur à ondes amorties par excitation indirecte, voir la figure
13.
ue antenne
R
i
b b b b
b
K éclateur
u1 C1 C2 u2 L
E
b
b
Lorsque le télégraphiste veut émettre un signal, il appuie sur l’interrupteur K. Tant que la tension ue aux bornes
de l’éclateur reste inférieure à une tension de claquage UE , l’éclateur peut être assimilé à un interrupteur ouvert.
Lorsque la tension ue dépasser la tension UE une étincelle apparaı̂t entre les deux bornes de l’éclateur et celui-ci
devient conducteur : on considérera qu’il se comporte alors comme un fil. La tension imposée par le générateur
de tension continue est égale à E > UE . La bobine d’inductance L est supposée idéale. À un instant t = 0, le
télégraphiste ferme l’interrupteur K. Les condensateurs de capacité C1 et C2 sont déchargés pour t < 0. On
donne C1 = 1, 0 µF, UE = 5, 0 kV et E = 5, 5 kV.
1. Que vaut la tension ue aux bornes de l’éclateur juste après la fermeture de l’interrupteur ? Montrer que
l’éclateur se comporte au départ comme un interrupteur ouvert.
2. Déterminer l’expression de la tension u1 (t) pour t > 0, tant que l’éclateur se comporte comme un
interrupteur ouvert.
3. Déterminer l’expression du temps t1 à partir duquel l’éclateur se comporte comme un fil.
4. Toujours en admettant que K reste fermé, tracer l’allure e u1 (t) pour 0 ≤ t ≤ t1 .
5. Sachant que t1 = 2, 50 ms, calculer la valeur de la résistance R.
Lorsque l’étincelle apparaı̂t au niveau de l’éclateur, ce dernier se comporte comme un fil. Un transfert de
charges quasi-instantané s’opère alors du condensateur de capacité C1 vers le condensateur de capacité
C2 , conduisant à l’apparition d’une tension u2 = U0 aux bornes du condensateur de capacité C2 . Du fait
de la brièveté de cette phase, la bobine d’inductance L pourra être assimilée à un interrupteur ouvert.
8. Déterminer l’expression de la tension u2 (t) pour t′ > 0 (et avant tout nouveau court-circuit de l’éclateur,
soit t′ < t1 ), en négligeant la présence de l’antenne. Préciser l’expression de la période T0 des oscillations
électriques.
Les oscillations électriques sont converties en une onde électromagnétiques par l’antenne. Du fait de
la conversion d’énergie électrique en énergie électromagnétique, l’amplitude des oscillations électriques
diminue, jusqu’à être nulle. On admettra que cette décroissance se fait sur une durée inférieure à t1 , et
on approximera la pseudo-période des oscillations à T0 .
9. En supposant que les pertes par effet Joule sont négligeables, déterminer l’énergie transmise à l’antenne
Ean en fonction de C2 et U0 .
La répétition de ce cycle conduit alors à l’émission par l’antenne d’une série d’ondes amorties, comme
représenté sur la figure 14.
s(t)
R C b b
b b b
R
b
C
b b
E U1
U2
b
2. Calculer les rapports des tensions complexes U1 /E et U2 /E ainsi que le déphasage entre le courant total
I et la tension E.
Le système précédent est complété par une résistance R0 montée en potentiomètre comme sur la figure
16. Soit k le coefficient indiquant le réglage du potentiomètre.
R C b b
b b b
R
C
b b
U1 V
kR0 (1 − k)R0 U2
b b
E
b b
13. Antirésonance
On considère le circuit de la figure 17 composé d’un générateur de tension alternative de fem e(t) = E0 cos ωt,
d’une bobine idéale d’inductance L = 0, 1 H, d’une résistance R = 10 Ω et d’un condensateur de capacité
C = 1 nF.
b b
e(t)
i
b b
A b b
B
uAB
R L i′
b b b
R 2 + L2 ω 2
Z 2 (ω) =
(1 − LCω 2 )2 + R2 C 2 ω 2
2
2. Montrer que l’impédance équivalente passe par un maximum pour une pulsation ωm telle que ωm =
√ R 2
C
ω02 ( 1 + 2α − α) où ω0 est la pulsation de résonance du circuit RLC série et α = . Vérifier que
L
α ≪ 1. Montrer que finalement ωm ≃ ω0 .
3. Étudier les limites de Z lorsque ω → 0 et ω → ∞. Justifier le fait qu’on parle d’antirésonance.
4. Établir une relation entre i, i′ , R, L, C et ω.
5. Montrer qu’à l’antirésonance l’amplitude I ′ du courant i′ est beaucoup plus grande que celle I du courant
i.
G dB
1 4
b b
C1 log f /f0
b b
−20 b
b b
b
R1
ue R2 C2 us
−80 b
b
2. On met en entrée un signal de fréquence 10 kHz constitué de deux harmoniques d’amplitudes respectives
6 V et 4 V. Déterminer les amplitudes caractérisant le signal en sortie.
3. On donne cette fois ue (t) = 10 cos(2πf1 t) + 10 cos(2πf2 t) avec f1 = 10 Hz et f2 = 100 kHz. Déterminer
les amplitudes caractérisant le signal en sortie.
1. Déterminer sous forme canonique (faisant intervenir le facteur de qualité Q et la fréquence réduite x) la
fonction de transfert réalisée à l’aide du circuit représenté. De quel type est ce filtre ?
2. Dans quel domaine de fréquences ce filtre est-il dérivateur pour un signal sinusoı̈dal ?
3. En utilisant, par exemple un logiciel de tracé, représenter GdB en fonction de log x pour les facteurs de
qualité Q = 0, 5 et Q = 5.
4. Interpréter les courbes obtenues pour un signal d’entrée triangulaire de fréquence 100 Hz et d’amplitude
1 V pour L = 10 mH, C = 22 nF, R = 140 Ω (figure vs (t) gauche) ou R = 14 Ω (figure vs (t) droite).
b b
b
R
G R′ C
b
-20dB
b
Figure 20 – Diagramme de Bode RIAA
b
On posera ω = ω0 + ∆ω ; on notera ϕ(ω) la phase de usD relativement à ue .
1. Déterminer la fonction de transfert du réseau. usD
2. Donner une expression approchée de la phase ϕ(∆ω). b
b
3. Proposer un montage permettant d’obtenir la tension u(t) = ue (t) − usD (t).
4. Montrer que l’application d’un montage ✭✭ détecteur de crête ✮✮ (c’est-à-dire fournissant la valeur instan-
tanée de l’amplitude d’un signal rapidement variable) à la tension u(t) réalise une mesure de ∆ω.
R1′
E′
b b b
-
i′e R1 b
E +
b b
i
ie R2
u′e
S b b
b
ue is
us
b
b
dus0
+ us0 = µ0 (u+ − u− )
τ
dt
où τ et µ0 sont deux constantes caractéristiques de l’amplificateur opérationnel. De plus, on réalise
R1 = R2 = R1′ = R2′ = R. Démontrer que ce générateur de courant est stable en régime libre sachant
que les deux générateurs de commande ont des résistances internes de mêmes valeurs Rg .
b b b
R1 R2
b
-
b b b b
S
b
b
R3 C
E b + L C us
ue
b b
b
Figure 22 – Filtre et oscillateur
R Z
b b b
R1
b b b
-
b
e(t) b
b + u(t) C1 s(t)
v(t)
b b b
b
B. Puissance
21. Conducteur ohmique
On considère un bloc parallélépipédique d’argent, de section a × b, de conductivité γ. Il est parcouru par un
courant d’intensité continu I = 5, 0 mA. On a a = 2, 0 mm et b = 1, 0 cm. On fournit les valeurs numériques
suivantes :
Masse molaire de l’argent MAg = 108 g · mol−1
Masse volumique de l’argent µAg = 9, 3 × 103 kg · m−3
Conductivité électrique de l’argent γ = 6, 3 × 107 S · m−1
Charge élémentaire e = 1, 6 × 10−19 C
Masse de l’électron me = 9, 1 × 10−31 kg
Constante d’Avogadro NA = 6, 01 × 1023 mol−1
4. Déterminer la puissance moyenne délivrée par la source idéale de tension. En déduire le rendement du
transfert de puissance entre le générateur idéal de tension et le moteur.
e(t) uD s(t)
C
b
b
t
Figure 24 – Détecteur de crête
1. À la date t = 0, le condensateur est déchargé, il reçoit alors le signal e(t) représenté sur la figure 24.
Représenter le signal s(t) que l’on obtient en sortie du montage.
On apporte une petite modification au circuit de la figure 24. On obtient alors celui de la figure 25.
2. Comment est modifié le comportement du circuit ? Discuter en fonction de la valeur de R.
3. Le signal e(t) est maintenant une tension sinusoı̈dale de fréquence 500 Hz dont on souhaite mesurer la
tension efficace. Représenter ce que l’on peut obtenir pour s(t). Quelle valeur de R faut-il prendre afin
que le circuit de la figure 25 se comporte comme un détecteur de crête ? Quel montage électrique simple
proposeriez-vous afin de mesurer à la sortie de celui-ci directement la tension efficace ?
iD
b b
b
e(t) uD s(t)
R C
b b
b
Figure 25 – Détecteur de crête pratique
i′
r
i i′
b b
b
−uz
E R u′
0 u′
b
1. Déterminer u′ et i en fonction de r, R, uz et α.
2. Tracer les graphes correspondants u′ et i fonction de α.
3. Commenter le rôle de la diode dans le montage.
u′ i
1 + r/R
0 b b
−uz /R b
−uz b
0 1 + r/R α
Figure 27 – Stabilisation de la tension
vph
Dispositif d’interférences
photodiode
LASER
D
rail
R1
b
- R2
b
id
b b
b
hν ud b +
us
us1
b
C
b
b
Figure 29 – Montage électronique de la photodiode
eud
− (I0 + Iph )
id = I0 exp
kB T
où Iph est l’intensité du courant dû aux électrons libérés par le flux lumineux. On parle de courant photoélec-
trique. Ce dernier est proportionnel à l’intensité lumineuse φ reçue : Iph = βφ.
1. Déterminer l’expression de us1 en fonction de l’intensité lumineuse φ.
2. Déterminer l’expression de us1 en fonction du temps t.
3. Quelle est la nature du filtre constitué par la cellule R2 C placée au niveau de la sortie de l’amplificateur
opérationnel ? Déterminer sa fréquence de coupure.
4. Établir en fonction du temps l’expression de us .
5. Conclure sur le rôle de la cellule R2 C sachant que l’objectif est de pouvoir mesurer l’interfrange i.
1 ue
+ us b
b b
b
R
b b b
- u′c R′
b
ue2 b +
b
b
R0 R
R′ R0 b b b b b
b b
- -
b
b
b b
uc R ′ R0 b + b +
us
b b
b
R
b b b
-
b
ue1 b +
b b
R
b
-
b
b + R1
b b b b
b b b b
b
r b b b
C r
R2
b b
b
Figure 31 – Générateur de créneaux (à gauche). Montage non symétrique (à droite)