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Code Morse international

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Pour les articles homonymes, voir Morse.

Code morse international.

Le code Morse international1, ou l’alphabet Morse international, est un code


permettant de transmettre un texte à l’aide de séries d’impulsions courtes et longues,
qu’elles soient produites par des signes, une lumière, un son ou un geste.
Ce code est souvent attribué à Samuel Morse, cependant plusieurs contestent cette
primauté, et tendent à attribuer la paternité du langage à son assistant, Alfred Vail2,3.
Inventé en 1832 pour la télégraphie, ce codage de caractères assigne à
chaque lettre, chiffre et signe de ponctuation une combinaison unique de
signaux intermittents. Le code morse est considéré comme le précurseur
des communications numériques.
Le morse est principalement utilisé par les militaires comme moyen de transmission,
souvent chiffrée, ainsi que dans le civil pour certaines émissions à caractère
automatique : radiobalises en aviation, indicatif d’appel des stations maritimes, des
émetteurs internationaux (horloges atomiques), ou bien encore pour la signalisation
maritime par certains transpondeurs radar et feux, dits « à lettre morse » (par
exemple, la lettre A transmise par un tel feu sous la forme .- signifie « eaux
saines »). Le morse est également pratiqué par des amateurs comme de
nombreux radioamateurs, scouts (morse sonore et
lumineux), plongeurs ou alpinistes (morse lumineux), par des joueurs pour résoudre
des énigmes, ainsi que comme sonnerie par défaut de réception de message pour
les téléphones portables de marque Nokia (« SMS SMS » en morse).

Utilisation du morse[modifier | modifier le code]

Message transmis en Scott (Morse lumineux), par un timonier, au moyen d’un projecteur (US Navy, mars
2005).

Le code peut être transporté via un signal radio permanent que l’on allume et éteint
(onde continue, généralement abrégé en CW, pour continuous wave en anglais), ou
une impulsion électrique à travers un câble télégraphique (de nos jours remplacé par
d'autres moyens de communication numérique), ou encore un signal visuel (flash
lumineux). L’idée qui préside à l’élaboration du code morse est de coder
les caractères fréquents avec peu de signaux, et de coder en revanche sur des
séquences plus longues les caractères qui reviennent plus rarement. Par exemple, le
« e », lettre très fréquente, est codée par un simple point, le plus bref de tous les
signes. Les 25 autres lettres sont toutes codées sur quatre signaux au maximum, les
chiffres sur cinq signaux. Les séquences plus longues correspondent à des
symboles les plus rares : signes de ponctuation, symboles et caractères spéciaux.
Parallèlement au code morse4, des abréviations commerciales plus élaborées ont été
créées codant des phrases complètes en un seul mot (groupe de 5 lettres). Les
opérateurs de télégraphie conversaient alors en utilisant des mots tels
que BYOXO (Essayez-vous de vous dérober ?), LIOUY (Pourquoi ne répondez-vous
pas à la question ?) et AYYLU (Confus, réitérez plus clairement). L’intention de ces
codes était d’optimiser le coût des transmissions sur les câbles.
Les radioamateurs utilisent toujours certains codes appelés code Q et code Z. Ils
sont utilisés par les opérateurs afin de s’échanger des informations récurrentes,
portant par exemple sur la qualité de la liaison, les changements de fréquences et
les télégrammes.
Service maritime[modifier | modifier le code]

Station radiotélégraphique type Marconi.

Antenne radiotélégraphique de canot de sauvetage en 1914.

Articles détaillés : Officier radiotélégraphiste de la marine


marchande et Radiotélégraphiste de station côtière.
Les premières liaisons radiotélégraphiques sans fil utilisant le code morse datent du
début du XX siècle. En 1903, la conférence de Berlin attribue la longueur
e

d’onde de 600 mètres (500 kHz) au trafic en radiotélégraphie morse en mer5 et


officialise en 1906 le signal SOS comme appel de détresse. Jusqu’en 19876,
plusieurs conférences mondiales des radiocommunications définissent les bandes à
utiliser pour les communications en télégraphie morse.
Depuis le 1er février 1999, dans le cadre du SMDSM 1999, les services maritimes
côtiers et mobiles de France et de nombreux autres pays ont abandonné la veille
radiotélégraphique obligatoire et cessé les émissions en morse, notamment sur
la fréquence de 500 kHz (maritime et aéronautique) et sur la fréquence de
8 364 kHz7, affectées au trafic de détresse ou d’appel en radiotélégraphie, depuis
les années 1970, un système de satellites de télécommunications ayant pris le relais.
À partir de ce moment, le trafic
maritime radiotélégraphique et radiotéléphonique utilisant les ondes
hertziennes commence à décliner lentement. Cependant, il existe encore à ce jour
(2010) des fréquences internationales affectées par l’UIT à la diffusion de l’heure, de
la météo marine ou aux communications maritimes en radiotélégraphie6 (parmi
d’autres, 4 182 kHz à 4 186,5 kHz, ou 4 187 kHz à 4 202 kHz pouvant aussi être
utilisé par l’Aviation civile).
La bande des 600 mètres8 notamment reste utilisée par une vingtaine de pays dans
le monde, parmi lesquels : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Azerbaïdjan, le Cameroun,
la Chine, la république du Congo, Djibouti, l’Érythrée, les États-Unis, l’Indonésie,
l’Italie, l’Irlande, Oman, la Roumanie, la fédération de Russie, les Samoa
américaines et les Seychelles9. À quelques exceptions près, la plupart des stations
maritimes encore en activité n’émettent plus en morse que leur indicatif d’appel et
éventuellement leur fréquence d’émission10. Aujourd’hui, certaines fréquences
destinées au trafic en CW 11 de la marine marchande ont encore une affectation,
même si elles ne sont plus utilisées que par quelques pays et très rarement12.
Depuis le début du XX siècle et l’invention de la lampe Aldis, les bateaux peuvent
e

également communiquer en morse lumineux. Alors que la capacité à émettre de tels


signaux reste exigée pour devenir officier de la marine marchande dans de
nombreux pays, dont la France13, cette pratique a tendance à devenir rare et ne se
retrouve plus que dans la marine de guerre et chez certains plaisanciers.
Service aéronautique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Opérateur radio-navigant.
Les premières liaisons radiotélégraphiques aéronautiques remontent au début
du XX siècle et ont cessé avant les années 1970, à une époque où les ballons
e

dirigeables et les avions communiquaient en radiotélégraphie dans la bande


aéronautique des 900 mètres (333,33 kHz), en vol au-dessus des mers et
des océans dans la bande marine des 600 mètres (500 kHz), sur la longueur
d’onde de radiogoniométrie de 450 mètres (666,66 kHz) et jusqu’en 1930 pour un
échange de correspondances transcontinental radiotélégraphique au-dessus
des océans dans la bande des 1 800 mètres (166,66 kHz).
En vol une antenne pendante longue de 120 mètres à 450 mètres avait pour but
d'établir les communications radiotélégraphiques sur ces longueurs d’onde. À
l’extrémité de l’antenne pendait un plomb de lest avec l’indicatif radio de l’aéronef.
Une autre antenne tendue le long de la coque de l’aéronef établissait (à courte
distance) les communications radiotélégraphiques en vol et au sol sur la longueur
d’onde de 900 mètres (333,33 kHz) et dès 1930 les communications radios NVIS.
Les fréquences utilisées autrefois par l’aviation pour les communications (notamment
celles voisines de 300 kHz) sont aujourd’hui attribuées aux radiobalises de
type NDB qui émettent des signaux radiotélégraphiques automatisés (indicatif
composé de deux à trois lettres, transmis en morse à intervalles réguliers). L’aviation
utilise également la sous-bande VHF pour d’autres types
de radiobalises (systèmes VOR et ILS) qui transmettent également leurs indicatifs
(de 3 à 4 lettres) en morse. Pour ce qui est des communications radiotéléphoniques,
elles s’effectuent de nos jours sur les bandes VHF pour le trafic local, et HF pour le
trafic transcontinental ou transocéanique.
Usage militaire[modifier | modifier le code]
Dans certaines circonstances, la radiotélégraphie présente des avantages par
rapport à la radiotéléphonie : par exemple, en cas de fort parasitage, il est plus aisé
de reconnaître les signaux codés en morse que ceux, beaucoup plus complexes,
transmis par la voix. Également, la radiotélégraphie s’avère être un moyen de
communication plus discret que la radiotéléphonie qui demande de prononcer les
mots hautement et clairement. Pour ces raisons, la plupart des armées dans le
monde forment des officiers radio maîtrisant la télégraphie et disposent de
fréquences réservées par l’UIT.
Il arrive également que les navires de guerre, s’ils sont suffisamment proches,
utilisent le morse lumineux appelé le Scott pour communiquer à l’aide d’un
projecteur, d'un feu de mâture visible sur tout l'horizon (FVTH) ou d'une lampe Aldis.
C’est par exemple le cas lorsqu’ils sont contraints d’observer une période de silence
radio.
Utilisation par les radioamateurs[modifier | modifier le code]
Les radioamateurs utilisent assez fréquemment le code morse pour les
communications de loisir en radiotélégraphie et jouissent à cet effet de fréquences
allouées par l’UIT.
Jusque dans les années 1990, pour obtenir la licence de radioamateur aux États-
Unis (de la FCC), il fallait être capable d’envoyer 5 mots encodés en morse par
minute. La licence avec le plus de droits exigeait 20 mots par minute. L’épreuve
actuelle de lecture au son à l’examen (jusqu'en 2011 en France, uniquement pour
la 1re classe de radioamateurisme) requiert une vitesse minimum de 12 mots par
minute. Les opérateurs radio militaires et radioamateurs entraînés peuvent
comprendre et enregistrer jusqu’à 40 mots par minute.
Le Règlement des radiocommunications (RR) se compose de règles liées au service
de radio amateur. Il est révisé tous les trois ans à la Conférence mondiale des
radiocommunications (CMR). La révision de l’article 25 du Règlement des
radiocommunications à la Conférence de 2003, en particulier, a supprimé l’exigence
de connaissance du code Morse à l’utilisation des fréquences inférieures à
29,7 MHz. Cela affecte la plupart des pays, mais certains (dont la Russie) continuent
(en 2008) à l’exiger.
Autre[modifier | modifier le code]

 On connaît plusieurs cas avérés d’utilisation par les espions du code


morse. On soupçonne d’ailleurs ces derniers d’effectuer régulièrement
des communications chiffrées utilisant le morse.
 Le code morse permet de transmettre un texte à distance à l’aide d’un
signal lumineux. Il est à ce titre un passe-temps présent notamment chez
les scouts et éclaireurs. Pour les mêmes raisons, le code a été adopté par
certains sportifs que les activités amènent à être isolés : alpinistes ou
plongeurs par exemple. Le morse peut entre autres servir à signaler une
situation de détresse.
 Il existe un exemple célèbre d'utilisation du code morse faite par un
prisonnier de guerre, Jeremiah Denton, lors d'une interview télévisée de
propagande réalisée par ses gardiens nord-vietnamiens en 1966. Tout en
parlant, il énonça le mot « torture » par une série de clignements des
yeux14.

Code Morse de Samuel Morse[modifier | modifier le code]


Le code Morse original, American Morse, Railroad Morse.
À ne plus utiliser, il est remplacé par le « code Morse international ».

La version originale du code Morse est développée au milieu des années 1840
par Samuel Morse et Alfred Vail pour leur télégraphe électrique ; également connu
sous le nom American Morse Code et Railroad Morse.
Le code Morse américain est utilisé pour la première fois sur la ligne
télégraphique Baltimore-Washington. Après de nombreux essais et réglages, le
premier télégramme public fut envoyé le 24 mai 1844 avec la phrase « Qu'est-ce que
Dieu a fait »15.
La plupart des autres pays du monde adoptent le « code Morse international», les
entreprises qui ont continué à utiliser le code Morse original étaient principalement
situées aux États-Unis (le code Morse américain est dans les musées des chemins
de fer américains et dans les reconstitutions de la guerre civile américaine.)
Le « code Morse international » a supplanté les différents codes Morse16.
Le code Morse international est la référence mondiale1.
Différents types de code morse ont été utilisés, chacun avec ses particularités quant
à la représentation des symboles de l’anglais écrit. Le code morse américain17 a été
utilisé dans le système télégraphique à l’origine de la première télécommunication à
longue distance. Le code Morse international est le code le plus communément
utilisé de nos jours1.
C’est en 1838 que Friedrich Clemens Gerke crée un alphabet « morse » très proche
de celui que nous connaissons actuellement. Il s'agit d'une modification du code
morse originel, plus tard appelé code morse américain. Auparavant, certains
espaces étaient plus longs que le point à l'intérieur même d'un caractère, ou le trait
pouvait être plus long, comme pour la lettre L. Gerke simplifie le code en n'utilisant
plus que deux longueurs standards, le point et le trait.
Deux types d’impulsions sont utilisés. Les impulsions courtes (notées « . », point)
qui correspondent à une impulsion électrique de ⁄ de temps et les longues (notées
1
4

« - », trait) à une impulsion de ⁄ de temps, les impulsions étant elles-mêmes


3
4
séparées par ⁄ de temps (l’unité de temps élémentaire étant alors voisine de la
1
4

seconde pour la manipulation et l’interprétation humaine).


Alors que se développent de plus en plus de variantes du code Morse dans le
monde, l'ITU adopte en 1865, comme code morse international, l'alphabet morse de
Gerke avec quelques modifications. Il sera rapidement utilisé en Europe. Les
compagnies de (radio)télégraphie américaines continueront à utiliser le code originel,
qui sera alors appelé code morse américain.
Le code morse international est toujours utilisé aujourd’hui (certaines parties du
spectre radio sont toujours réservées aux seules transmissions en morse). Utilisant
un simple signal radio non modulé, il demande moins d’équipement pour envoyer et
recevoir que d’autres formes de communications radio. Il peut être utilisé avec un
bruit de fond important, un signal faible et demande très peu de bande passante.

Représentation et cadence[modifier | modifier le code]


On utilise deux symboles « positifs », appelés point et trait (ou « ti » et « taah »), et
deux durées d’espacement, la coupure élémentaire entre signaux et l’espace
séparant les mots. La durée totale d’émission d’un trait (y compris la coupure
élémentaire entre signaux) détermine la vitesse à laquelle le message est envoyé,
elle est utilisée en tant que cadence de référence. Un message simple serait écrit (où
« ▄ » représente « ti » et « ▄▄▄ » représente « taah ») :

▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
▄ ▄ ▄ ▄ ▄

C O D E M O R
S E

Voici la cadence du même message (« = » signifie « signal actif », « · » signifie


« signal inactif », chacun ayant pour durée un « ti ») :

===·=·===·=···===·===·===···===·=·=···=·······===·===···===·===·===···=·===
·=···=·=·=···=
^ ^ ^ ^ ^
| ti ta | espace entre les mots (7 points)
| espace entre les lettres (3 points)
|
espace entre les symboles

Conventions de cadence :

 Le rythme élémentaire est donné par la durée du point, le « ti ». Il se note


par un point « . ».
 Un « taah » est conventionnellement 3 fois plus long qu’un « ti ». Il se note
par un trait horizontal « – ».
 L’espacement entre les « ti » et « taah » dans une lettre a la longueur d’un
« ti ». Il se note par le passage d’un symbole à l’autre.
 L’espacement entre les lettres d’un mot a pour longueur un « taah »
(3 « ti »). Il se note par un espace.
 L’espacement entre les mots est d’au moins 5 « ti » (7 recommandés18,
comme ici). Il se note par une barre oblique « / ».
Les personnes familières du morse écriraient donc « code morse » ainsi : -.-. ---
-.. . / -- --- .-. ... . et le prononceraient « taahtitaahti taahtaahtaah taahtiti
ti, taahtaah taahtaahtaah titaahti tititi ti ».
Il existe d'autres formes de représentation, la représentation compressée, par
exemple, qui associe au « ti » un point en bas, et au « taah » un point en haut ou
encore le morse en dents de scie.

Génération des messages[modifier | modifier le code]

Manipulateur de type pioche (1904).

Manipulateur morse double contact.

Les opérateurs composent des messages en morse à l’aide d'un dispositif


appelé manipulateur.

 Les modèles les plus simples (pioches) ne comportent qu’une seule


touche : un signal est envoyé lorsque cette dernière est enfoncée.
L’opérateur doit donc calibrer lui-même la durée des points et des traits, ce
qui donne à chaque émission un caractère personnel, mais demande trois
ou quatre mouvements de doigt par signe.

 Les modèles plus évolués (dits « iambiques ») comportent deux palets,


dont l’un génère les traits, et l’autre génère les points, l’appui simultané
déclenchant l’alternance point-trait. Avec un tel manipulateur, un seul
« mouvement » de deux doigts tenant la tige levier du manipulateur par
caractère, en poussant à gauche le dit levier pour (entre pouce et index)
produire les points et à droite pour produire les traits, c’est un circuit
logique, en général incorporé à l’émetteur, qui génère intervalles, traits et
points de durées appropriées, et qui sont de ce fait réglables. Ce type de
manipulateur permet une moindre fatigue, et par là même une possibilité
de manipulation plus rapide, avec pour résultat final une meilleure
transmission du message en morse, mais la maîtrise en est nettement plus
ardue que pour l'usage du manipulateur classique (type pioche), et est
réservée en quelque sorte à « l'élite » des opérateurs de code morse.
La vitesse de manipulation s’exprime en mots par minute, et varie d’une dizaine de
mots par minute pour un débutant ou une identification d’émetteur compréhensible
par tous, à 60 mots par minute ou plus pour un manipulateur expert. Le record est
détenu par Theodore Roosevelt McElroy qui atteint le score de 75,2 mots par minute
au championnat mondial de 1939, à Asheville19.
Il existe également des générateurs informatiques automatiques, qui sont
généralement couplés avec des décodeurs automatiques.

Tables d’encodage[modifier | modifier le code]


Voici quelques tables récapitulant l’alphabet morse et quelques signes
communément utilisés.
Lettres[modifier | modifier le code]
Lett Mnémon Let Mnémon
Code international Code international
res iques tre iques

? ?
A (a .- Écou N( -. Écou
A, ET ▄ ▄▄▄ N, TE ▄▄▄ ▄
) ter [Fiche] n) ter [Fiche]

B (b B, DE, -. ▄▄▄ ▄ ▄ ?
Écou O( O, MT, -- ▄▄▄ ▄▄▄ ?
Écou
) NI, TS .. ▄ ter [Fiche] o) TM - ▄▄▄ ter [Fiche]

C (c C, KE, -. ▄▄▄ ▄ ▄▄ ?
Écou P( P, WE, .- ▄ ▄▄▄ ▄▄ ?
Écou
) NN, TR -. ▄ ▄ ter [Fiche] p) AN, EG -. ▄ ▄ ter [Fiche]

D (d D, NE, -. ?
Écou Q( Q, GT, -- ▄▄▄ ▄▄▄ ?
Écou
▄▄▄ ▄ ▄
) TI . ter [Fiche] q) MA, TK .- ▄ ▄▄▄ ter [Fiche]

E (e ?
Écou R( R, AE, .- ?
Écou
E . ▄ ▄ ▄▄▄ ▄
) ter [Fiche] r) EN . ter [Fiche]

F, UE, .. ▄ ▄ ▄▄▄ ?
Écou S (s .. ?
Écou
F (f) S, EI, IE ▄ ▄ ▄
IN, ER -. ▄ ter [Fiche] ) . ter [Fiche]

G (g G, ME, -- ▄▄▄ ▄▄▄ ?


Écou T (t T - ▄▄▄ ?
Écou
) TN ▄ )
. ter [Fiche] ter [Fiche]

H (h H, SE, II, .. ?
Écou U( U, EA, .. ?
Écou
▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄
) ES .. ter [Fiche] u) IT - ter [Fiche]

?
Écou V( V, ST, .. ▄ ▄ ▄ ▄▄ ?
Écou
I (i) I, EE .. ▄ ▄
ter [Fiche] v) IA, EU .- ▄ ter [Fiche]

J, WT, .- ▄ ▄▄▄ ▄▄ ?
Écou W ( W, AT, .- ▄ ▄▄▄ ▄▄ ?
Écou
J (j)
AM, EO -- ▄ ▄▄▄ ter [Fiche] w) EM - ▄ ter [Fiche]

K (k K, NT, -. ▄▄▄ ▄ ▄▄ ?
Écou X( X, DT, -. ▄▄▄ ▄ ▄ ?
Écou
) TA - ▄ ter [Fiche] x) NA, TU .- ▄▄▄ ter [Fiche]

L, RE, .- ▄ ▄▄▄ ▄ ?
Écou Y( Y, KT, -. ▄▄▄ ▄ ▄▄ ?
Écou
L (l)
AI, ED .. ▄ ter [Fiche] y) NM, TW -- ▄ ▄▄▄ ter [Fiche]

M( ?
Écou Z( Z, GE, -- ▄▄▄ ▄▄▄ ?
Écou
M, TT -- ▄▄▄ ▄▄▄
m) ter [Fiche] z) MI, TD .. ▄ ▄ ter [Fiche]

Chiffres[modifier | modifier le code]


Chiff
Chiffre Code international Code international
re

Zér --- ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ?


Écout Ci ... ?
Écout
0 5 ▄ ▄ ▄ ▄ ▄
o -- ▄▄ ▄▄▄ er [Fiche] nq .. er [Fiche]

.-- ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ?


Écout -.. ?
Écout
1 Un 6 Six ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄
-- ▄▄▄ er [Fiche] .. er [Fiche]

Deu ..- ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ?


Écout Se --. ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ?
Écout
2 7
x -- ▄▄ er [Fiche] pt .. ▄ er [Fiche]

3 Troi ... ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ?


Écout 8 Hu --- ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ?
Écout
er [Fiche] it ▄ ▄ er [Fiche]
s -- ..

Qua ... ?
Écout Ne --- ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ?
Écout
4 ▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ 9
tre .- er [Fiche] uf -. ▄▄▄ ▄ er [Fiche]

Signes de ponctuation et symboles[modifier | modifier le code]


Signe Mnémoniques Code international

.-.-.
. Point AAA, RK ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
-

--..- ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄


, Virgule MIM, GW
- ▄

..--.
? Point d’interrogation IMI, UD ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄
.

.---- ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄


' Apostrophe WG
. ▄

KW -.-.- ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄


! Point d’exclamation (ou parfois MN en - ▄
Amérique du Nord) ---. ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄

/ Barre oblique (slash) NR, XE -..-. ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄

( Parenthèse ouvrante NG, KN -.--. ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄

-.--. ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄


) Parenthèse fermante NQ, KK
- ▄

Esperluette (« et .-...
& AS ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄
commercial », ampersand)
---..
: Deux-points OS ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄
.

-.-.-
; Point-virgule NNN, KR ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄
.

= Signe égal NU, BT -...- ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄

+ Signe plus AR .-.-. ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄

-....
- Signe moins ou trait d’union DU ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄
-

..--.
_ Tiret bas (underscore) UK ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
-

.-..-
" Guillemet droit (indifférencié) RR ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄
.

...-.
$ Symbole dollar (ou peso) SX ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄
.-

Arobase (arrobe, « a .--.-


@ AC, WR, PN ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄
commercial ») .

Note : le symbole « @ » a été ajouté en 2004. Il combine le A et le C en un seul


caractère.
[réf. souhaitée]
Extension aux caractères internationaux ou digrammes
[modifier | modifier le code]

Lettres Mnémoniques Code international

Ä (ä) .-.-
AA ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
Æ (æ)
À (à) .--.-
AK ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
Å (å)

Ĉ (ĉ) -.-..
CE ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄
Ç (ç)

CH ----
TO ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄
(ch)

Ð (ð) UN ..--. ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄

È (è) EX .-..- ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄

É (é) EL ..-.. ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄

Ĝ (ĝ) GN --.-. ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄

Ĥ (ĥ) NG -.--. ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄

Ĵ (ĵ) JE .---. ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄

--.-- ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄


Ñ (ñ) TY

Ö (ö) ---.
OE ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄
Ø (ø)

Ŝ (ŝ) SN ...-. ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄

Þ (þ) PE .--.. ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄

Ü (ü) ..--
UT ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
Ŭ (ŭ)
@ AC .--.-. ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄

Codes spéciaux[modifier | modifier le code]


Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service
mobile maritime20.

Abréviatio Mnémonique
Code international Signification
n s

...---. ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ Appel de détresse


SOS
.. ▄ international.

-.- Contact, invitation à


K (k) ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
transmettre…

AA[réf. souhaitée] .-.- ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ Début de message.

....... Erreur de la part de


HH ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ ▄ l’émetteur du
.
message (8 points)

Mauvaise
signalisation, réglez
RF[réf. souhaitée] .-...-. ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ vos feux ! (si
transmission
lumineuse)

.-...-. Lumière plus forte !


LL[réf. souhaitée] ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ (transmission
.
lumineuse)

.--..-- Lumière moins


▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄
PP[réf. souhaitée] forte ! (transmission
. ▄
lumineuse)

Plus lentement !
SL[réf. souhaitée] ....-.. ▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄
(slow down)

= BT -...- ▄▄▄ ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ Séparation (« stop »),


nouveau paragraphe.

Fin de
message/transmissio
+ AR .-.-. ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄ ▄ n. (« À vous. » :
j’attends une réponse
de votre part)

..--.. Pas compris,


? IMI ▄ ▄ ▄▄▄ ▄▄▄ ▄ ▄
répétez !

VE ...-. ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ Tout compris !

.-... Attendez,
AS ▄ ▄▄▄ ▄ ▄ ▄
patientez…

Fin de
vacation/contact.
...-.- (« Terminé. » : je
VA, SK ▄ ▄ ▄ ▄▄▄ ▄ ▄▄▄
n’attends pas de
réponse de votre
part)

Une erreur fréquente est de considérer le code de détresse international comme la


succession des lettres « S O S » et de l’envoyer en tant que tel
(=·=·=···===·===·===···=·=·=). La bonne façon de l’envoyer est en enchaînant les
9 éléments comme s’ils formaient une seule lettre (=·=·=·===·===·===·=·=·=).

Autres langues et alphabets[modifier | modifier le code]


Lorsque étendre l’alphabet morse à d’autres lettres ne suffit pas, on recourt à
d’autres codes.
Ainsi, le code wabun est utilisé pour transmettre du texte en japonais. Les symboles
représentent des kana syllabiques.
En Chine, un autre système était utilisé, le code télégraphique chinois (en).

Méthode d'apprentissage[modifier | modifier le code]


Méthode Koch[modifier | modifier le code]
Cette méthode a été inventée par un psychologue allemand, Ludwig Karl Koch, dans
les années 1930. C'est une des méthodes permettant un apprentissage rapide du
morse.
Cette méthode considère que :
 c'est une erreur d'associer un code visuel à chaque lettre, parce qu'il est
invariablement divisé en ces constituants : le ti et le ta ;
 chaque code doit garder son caractère unitaire, pour cela :
o utiliser dès le départ une vitesse d'au moins 12 mots/minute,
o mettre en avant la mélodie des codes en utilisant une fréquence
légèrement différente pour le ta (en réduisant cette différence au
fur et à mesure) ;
 il faut pratiquer dès le départ avec des blocs de 5 lettres (optionnel).
La méthode Koch nécessite un ordinateur (équipé d'un logiciel spécifique) ou un
professeur pour pouvoir écouter du code. En commençant tout de suite avec une
vitesse supérieure à 12 mots/minute, elle permet d'apprendre à écouter du code
morse correct, et non déformé par une vitesse faible. Elle permet aussi la
reconnaissance des caractères par réflexe et sans phase de réflexion (ce qui est de
toute façon impossible à une telle vitesse, et aux vitesses supérieures).
Dans les méthodes « traditionnelles », on apprend l'ensemble de l'alphabet et on
pratique à une vitesse faible, par exemple, 5 mots/min. Avec la méthode Koch, on
commence par reconnaître seulement 2 caractères, puis 3, puis 4… mais une
vitesse d'au moins 12 mots/minute. Cela évite les frustrations du « plateau des
10 mots/minute » des méthodes « traditionnelles ».
On utilise traditionnellement cet ordre pour les caractères : K, M, R, S, U, A, P, T, L,
O, W, I, « . », N, J, E, F, 0, Y, « , », V, G, 5, « / », Q, 9, Z, H, 3, 8, B, « ? », 4, 2, 7, C,
1, D, 6, X, <BT>, <SK>, <AR>
Méthode Farnsworth[modifier | modifier le code]
Donald R. « Russ » Farnsworth propose dans sa méthode d'utiliser la vitesse cible
pour l'apprentissage (commencer tout de suite à 20 mots/minute, par exemple) mais
avec des espaces inter-mots et inter-lettres plus élevés que requis par la vitesse
cible. Elle donne ainsi plus de temps à la compréhension de chaque signe, tout en
utilisant une vitesse élevée dès le départ pour la reconnaissance des signes.
On peut d'ailleurs combiner la méthode Farnsworth avec la méthode Koch : en
commençant à 20 mots/minute, avec 2 caractères, avec des espaces triples par
rapport à la normale, par exemple.

Moyens mnémotechniques[modifier | modifier le code]


Il existe différents moyens mnémotechniques assez simples pour apprendre les
26 lettres de l’alphabet en morse mais vu qu’ils induisent des ralentissements dans la
compréhension des messages, il n’est pas recommandé de les utiliser pour
apprendre le morse à l’oreille.
Méthode des consonances en « o » ou « on »[modifier | modifier le
code]
Dans le tableau ci-dessous, un mot est affecté à chaque lettre de l’alphabet. Ces
mots se trouvent dans les 3e et 4e colonnes du tableau. Au cas où plusieurs mots
possibles sont affectés à une lettre, il suffit d’en choisir un. Le procédé
mnémotechnique consiste simplement à apprendre une liste de 26 mots
correspondant aux 26 lettres de l’alphabet.
Chaque mot traduit le codage morse de la lettre qui lui est associée. Pour chaque
syllabe du mot on a un ▄ ou un ▄▄▄. Le ▄▄▄ sera représenté pour une syllabe à
consonance « o » ou « on » et le ▄ pour toutes les autres syllabes.
Par exemple, pour la lettre P, le mot « psychologie » (Psy/cho/lo/gie) a ses 2 syllabes
centrales en « o » (cho/lo), les autres n’ont pas de consonance en « o » ou en
« on ». Le code de la lettre P est donc .--. avec 2 signaux longs pour les 2 syllabes
centrales et 2 courts aux extrémités pour les syllabes restantes.
Méthode des voyelles-consonnes[modifier | modifier le code]
Un autre moyen est d’utiliser les mots de la dernière colonne du tableau. Pour
chaque lettre des mots on a un ti ou un ta. Une consonne représente un ta et une
voyelle un ti.
Il existe une règle différente pour les lettres composées uniquement de points ou de
traits. Il faut retenir les mots mnémotechniques :

 « E I S H » pour celles composées de points ;


 « T M O CH» pour celles composées de traits.
La position de la lettre dans ces mots renvoie au nombre de traits ou de points.
Par exemple, le S est codé par 3 points car la lettre est en 3e position dans le mot
« EISH »
Tableau mnémotechnique[modifier | modifier le code]
Le code morse est facilement mémorisable à l’aide des codes courts et longs
remplacés par des syllabes. Le code long ( - ) remplacé par une syllabe en « o ». Le
code court ( . ) remplacé par une des autres voyelles. Par exemple, A = .- = Al/lO
(une syllabe en « a » pour le . et une syllabe en « o » pour le - ).
Pour l’utilisation de la méthode consonne-voyelle, toute consonne remplace un trait
( - ) alors que toute voyelle signifie un point ( . ). L’idéal étant de trouver un mot
correspondant qui comprend la lettre ou le son et l’on obtient ainsi :

Mots mnémotechniques[réf. souhaitée]

Code
Lett
internatio Méthode
re
nal des
Méthode des consonances en « o » ou « on »
consonnes
-voyelles

A .- Arnold, allo, Arlon, Arnaud As

B -... Bonaparte, Bombardement Beau

C -.-. Contemporain, Coca-Cola Coco


---- «TM
CH « choco-bonbons », « Chocobons bons » (Kinder)
O CH »

-.. docile, « do-ré-mi », Donald


D Duo
Duck, document, dominé, Donrémy, dorade

. «EIS
E Eh, Et, Est

..-. aife ou
F farandole, fanfaronne
eife

G --. gondole, Gloutonne, Goldorak Glu

.... hilarité, hystérique, habituer, hurluberlu, hululement, heureusement, «EI


H
Himalaya, hara-kiri, humanité, hystérésis SH»

.. «EIS
I ici, Idriss, Ibis

(j)acks,
.--- Jablonovo, Jiromoto, « j’ai mon lolo », « j’ai gros bobo », « j'ai mon (j)unks,
J
loto » (j)erks,
(j)oncs

K -.- Kohinor, Korridor, Kolimor, Kominform, Koalo, Koneko Kim

L .-.. limonade élue

-- «TMO
M moto, moraux, Momo
CH »

N -. Noël, Nora, Noé, note, nota Nu Ne, Ni


--- «T
O ostrogoth, oh bobo, oromo, « Ododo », « Oporto », Oh!Oh!Oh!
M O CH »

P .--. psychologie, philosophie, papomoche apte

« Qcul »,
Q --.- « quoquorico », « coq au rico » « phoq(ue)
», « fliq »

R .-. ramoneur, rigoler, radoter, revolver, Rivoli, ricoré, ricochet ère

... «E
S sardine, salade, simili, similaire, samedi, sirène, Sahara, serpentin
ISH»

- «TMO
T thon, tôt, trop
CH »

U ..- union, ultrason, ultimor, urinons, urinoir, unisson (h)uit, ouf

(v)oies,
œuv(re,
V ...- Valparaiso, valentino, végétation, ventilation œuf),
(Mendel)ei
ev

.-- wagon-post(e), wagon long, les Wallons ne sont point barbares (point- (w)att,
W
barre-barre) èww (ève),

Xéon, Xiin
-..- Xochimilco, oxydation, « X’Trocadéro », xodérido,
X , noix,
« Monsieur X porte des lunettes : -oo- »
deux

-.-- Yoshimoto, Yokimono, Yolimoto, Yolandolo, « yoga yougo »,


Y lynx
« Yoplait bonbon »

--.. zzou
Z Zoroastre, « Zorro le grand », « zoulou méchant », « Zorro est là »
ou zzoo
Il est aussi simple de mémoriser le S et le O grâce au fameux signal SOS : trois
brèves, trois longues, trois brèves ( ...---... ).

Arbre mnémotechnique de décodage[modifier | modifier le code]


Pour les personnes qui ont plutôt une mémoire visuelle, il est également possible de
retenir l’alphabet morse en utilisant un arbre binaire :

Les lettres sont regroupées par 2, celle de gauche représentant un ( . ) et celle de


droite un ( - ). Un symbole (*) est mis quand il n’existe pas de lettre correspondant au
code de l’emplacement. Dans cet arbre, le « CH » et les chiffres ne sont pas
représentés (car réduisant la lisibilité de l’arbre et ayant peu d’intérêt), mais il ne tient
qu’au lecteur de les ajouter pour obtenir un arbre complet. Cela ajouterait une ligne
et remplacerait le symbole (*) correspondant à ( ---- ).
Pour retenir cet arbre, on peut se servir des groupes de lettres et les retenir dans
l’ordre des lignes : ET/IA/NM/SU/RW… avec pour chaque groupe un moyen. On peut
trouver ses propres moyens à partir de choses côtoyées tous les jours et abrégées,
pour plus de facilité à le mémoriser. Sinon on peut reprendre ceux-ci :

 ET comme le célèbre « ExtraTerrestre » de fiction ;


 IA pour « Intelligence Artificielle » ;
 NM pour « Nautical Miles (mile nautique) » ;
 SU pour Soukhoï (marque aéronautique russe), ou « Soviet Union » (en
anglais) ;
 RW pour CD-RW (CD réinscriptible) ;
 DK comme « Donkey Kong », ou le code du Danemark ;
 GO comme « Go! » (Partez !) ou « Grandes Ondes » ;
 HV par paraphonie avec « HiVer » ou « achever » ;
 F*/L* pour « Flight Level » (aéronautique en anglais) ; attention à retenir
qu’ils sont séparés ;
 PJ comme « Police Judiciaire » ;
 BX comme le modèle chez Citroën, ou bien l’abréviation de « BordeauX » ;
 CY comme « Control Yetal (opération militaire américaine[réf. nécessaire]), ou
« CYprus » (Chypre en anglais) ;
 ZQ comme « Zephyr Quadrill » (radar militaire).
Certaines personnes retiennent ces groupes de lettres en apprenant une phrase. Par
exemple : « Encore très irritée après nos manigances sexuelles, Ursuline réimplora
Wendy de kidnapper Gérard ou Hervé, violeurs fanatiques et libérés, en promettant-
jurant buter X, ce yankee zélé quadragénaire. » Ici, chaque première lettre de
chaque mot doit être prise en compte ; les mots « et » et « en » ayant pour but de
combler les « trous » après les lettres « F » et « L ».
Une fois l’arbre mémorisé, il suffit alors de le parcourir et à chaque intersection de
regarder si on passe par la lettre de gauche (un point) ou celle de droite (un trait).
Par exemple :

 E : lettre de gauche à la racine de l’arbre : .


 N : on passe à droite (T) puis à gauche (N) : -.
 R : on passe à gauche (E), à droite (A) et à gauche (R) : .-.
 J : on passe à gauche (E), à droite (A), à droite (W) et à droite (J) : .---
L’avantage de cet arbre est de fonctionner dans les deux sens de transcription de
morse vers lettre (partir d’en haut en suivant un trajet et aboutir à la lettre) et de lettre
vers morse (trouver la lettre dans l’arbre et en déduire le trajet, donc le code, en
partant du haut) avec beaucoup de facilité.
Méthodes diverses[modifier | modifier le code]
D’autres moyens existent, qui font appel à des phrases ou à des expressions
permettant d’ordonner les signes en fonction de leurs valeurs. Par exemple :

« Avec un verre nous devons boire. »

Code
Mot Lettre Mot Lettre Code international
international

Avec A .- Nous N -.

Un U ..- Devons D -..

Verr ...- -...


V Boire B
e

« EISH » et « T MOCH (t’es moche) »

Lettre Code international Lettre Code international

E . T -

I .. M --
S ... O ---

H .... CH ----

 « EISH » peut devenir : « Eric a obtenu un bon point, Isabelle


deux, Salomé trois et Hector quatre. »
 « Tous Mes Oiseaux CHantent Et Ils Sont Heureux. »
 « Les Wallons ne sont point barbares. » (.--)
 « Monsieur X porte des lunettes : -oo- » (-..-)
 « Les Athéniens ont gagné, point barre. » (.-)
 « Quentin a sauté sur ces deux barres, point barre. » (--.-)
 « Les haltères de monsieur R : o-o » (.-.)

Références culturelles[modifier | modifier le code]


 La lettre V a été identifiée à la très célèbre cellule rythmique du premier
mouvement Allegro con brio de la Symphonie no 5 en ut
mineur de Beethoven. En voici la représentation notée établissant un lien
avec celle en alphabet Morse :

Elle laisse entendre « ti ti ti ta » ( ...- )21. C’est ce premier mouvement de


la symphonie qui servait usuellement d'indicatif aux émissions de la BBC
adressées aux pays occupés par l'Allemagne, V signifiant victoire. En
outre, pour cette raison, la symphonie fut diffusée sur Radio
Londres en juin 1944 pour annoncer aux réseaux de Résistance le
débarquement allié en Normandie.

 Le refrain de la chanson Communication du chanteur et musicien de


jazz Slim Gaillard est construit selon la répétition du préfixe général
demandant l'attention, « CQ »22 (celui-ci précédait le « D » pour composer
le signal radio de détresse « CQD » utilisé entre 1904 et 1906, avant
l'adoption définitive du code « SOS » à la conférence internationale de
Berlin, le 3 novembre 190623).
 La musique Radioactivity (1975) du groupe de musique électronique
allemand Kraftwerk fait intervenir le code Morse dans sa ligne mélodique.
 Le musicien britannique Mike Oldfield a souvent caché des codes dans
ses compositions. Ainsi, considérant un manque de soutien de la part
de Virgin pour sa création musicale, il insère un message codé en Morse à
destination de son PDG, Richard Branson dans son album Amarok paru
en 1990. Le message apparaît vers la 48e minute24 et est le suivant :
« F.U.C.K. O.F.F. R.B. » (R.B. pour Richard Branson.)
 En 1987, le générique du journal Le Six’ de la chaîne M6 fait entendre
« M6 » en morse ( --/-.... ).
 La chanson Waves, issue de l'album Music Hole de Camille (2008), utilise
le code Morse en tant que phrase rythmique répétée en ostinato. Celle-ci
est scandée par un chœur de femmes l'oralisant selon la prononciation
anglaise des deux symboles : dot (« point ») et dash (« trait »). Cette
phrase est la suivante et a pour signification :

Code Lettre

dot dot dot S

dot dot dot dot H

dash dash dash O

dot dash dash W

dash dash M

dot E

dash T

dot dot dot dot H

dot E

dot dash dash W

dot dash A
dot dot dot
V
dash

dot E

dot dot dot S

 Une des sonneries proposées dans certains téléphones Nokia appelée


« Special » est le mot « S M S » en morse ( .../--/... )25. Une autre
sonnerie appelée « Ascending » est la phrase « Connecting people », le
slogan de Nokia26.
 Les sculptures de la bande de roulement des pneus de
l'astromobile Curiosity contiennent le code Morse J, P et L27 du nom de son
constructeur JPL (Jet Propulsion Laboratory). Le but des chercheurs de la
NASA est d'utiliser les marques laissées par les roues sur la surface de
Mars pour en observer (par comparaison entre les distances calculées et
celles réellement parcourues) d'éventuels dysfonctionnements.
 Le motif rythmique du début de la chanson YYZ du groupe de
musique Rush correspond au rythme obtenu quand on joue YYZ en morse
( -.--/-.--/--.. ).

De fait, YYZ est le code aéronautique (OACI) de l'aéroport de Toronto, la


ville natale du groupe, et il s'agit donc du patron de signal émis par la
balise de l'aéroport.

 Dans la chanson London Calling des Clash, la guitare électrique joue à la


fin trois notes courtes, trois notes longues et trois notes courtes à
nouveau, autrement dit « SOS » en morse.
 Une des lettres de la façade sur la Tour de la Terreur de Disneyland
Paris grésille. Il s'agit en fait d'un message en morse disant « SOS ».
 Dans le MMORPG The Secret World, le joueur doit à certaines occasions
traduire des messages en morse (notamment dans les quêtes
d'investigation). C'est le cas dans la quête « C'est mort », ou encore « Pas
moyen de reposer en paix ».
 Le thème musical de la série britannique Inspecteur Morse composé
par Barrington Pheloung est construit sur une rythmique créée à partir de
la transcription en code morse du nom de l’inspecteur éponyme. Le code
morse de « MORSE » est : ( --/---/.-./.../. ) Barrington Pheloung
insère ce motif dans quatre mesures à trois temps : une mesure pour
chacune des 3 premières lettres (m, o, r) et une mesure pour les deux
dernières (s, e). Le schéma rythmique choisi est le suivant :

Le motif est d’abord joué solo au violon de manière itérative, il est ensuite
modifié et temporairement abandonné par le compositeur durant le
développement instrumental du morceau, avant de revenir solo en fin de
thème.

 La batterie dans la chanson Starlight du groupe de rock


britannique Muse répète un motif pouvant s'interpréter en
morse -/../-/... , ce qui signifie "TITS" (tétons en anglais). Il semble
cependant ne s'agir que d'une coïncidence.

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