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ÉQUATIONS

CARTÉSIENNES
DES CONIQUES
Table des matières

1.1 Rappels de géométrie analytique 1

1.2 Introduction aux coniques 5

1.3 L’ellipse 6

1.4 La parabole 19

1.5 L’hyperbole 25

1.6 Annexes 37

1.7 Corrections des exercices 49

Picchione Serge 2016-2017 / AM_OS


Picchione Serge 2016-2017 / AM_OS
1 Équations cartésiennes des coniques

1.1 Rappels de géométrie analytique


Définition

Dans le plan, un repère orthonormé est constitué d'un point O, nommé origine, et de deux
axes orientés Ox et Oy, perpendiculaires, munis d'une même échelle. Un point A du plan
peut alors être représenté par deux coordonnées a1 et a2, ce qu'on notera par A(a1;a2).

Illustration : y

a2  A(a1;a2)

a1 x
0

Remarque
Le fait d'associer à chaque point du plan un couple de nombres réels permet
d'appliquer l'algèbre aux problèmes de la géométrie. On attribue
généralement à Descartes (1596-1650) la paternité de cette utilisation
de l'algèbre en géométrie. On la nomme géométrie analytique.
L’idée de base de la géométrie analytique est que les études géométriques
peuvent être réalisées au moyen de calculs algébriques. On peut dire pour
simplifier que c’est de la géométrie sans dessin !
y

C C
 c2 
 
a a

b  B b2 b  B

c c
 
A 
a2
A
x
0 a1 c1 b1

Avant Descartes, la mesure des angles Après Descartes, les points du plan (ici les
,  et  ainsi que la longueur des côtés sommets du triangle) sont associés à des
a, b et c étaient les seuls nombres de cette couples de nombres réels.
figure géométrique.

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P.S. / 2016-2017 1 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Propositions Soient A(a1;a2) et B(b1;b2) deux points du plan.

a) La distance entre A et B est donnée par :

  A;B  = AB =  b1  a1    b2  a2 
2 2

b) Le point milieu M entre A et B est définit par la condition suivante :


M appartient au segment [AB] et   A; M     M ; B  .

 a  b a  b2 
Ses coordonnées sont : M AB  1 1 ; 2
 2 2 

Exemple Soient A(1;3) et B(2;5) deux points du plan.

 1 2 5  3
On a :   A;B    2  1   5  3   9  4  13 et M AB    M AB  0,5 ; 4 
2 2
;
 2 2 

Démonstration Illustration

a) Thm. de Pythagore ( rectangle) b2 B(b1;b2)


b2 - a2 
  A;B  =  b1  a1    b2  a2 
2 2 2

A(a1;a2)
   A;B  =   b1  a1    b2  a2 
2 2
a2 

0 a1 b1
b1 - a1

b) Thm. de Thalès ( semblables) Illustration

1   A;M  m1  a1 m2  a2 B(b1;b2)
   b2 
2   A;B  b1  a1 b2  a2
M(m1;m2)
m2 
A(a1;a2)
1 m1  a1 a b  a2 
  m1  1 1 
2 b1  a1 2   a1  b1 a2  b2 
M ; 
1 m2  a2 a2  b2   2 2 
  m2 
2 b2  a2 2  a1 m1 b1
0

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P.S. / 2016-2017 2 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 1

Les points A(4;6), B(6 ;10), C(6;1) et D(1;7) pris dans cet ordre sont les sommets
d’un quadrilatère ABCD et M, N, P et Q respectivement les points milieux des côtés
[AB], [BC], [CD] et [DA].
a) Calculer les coordonnées des points M, N, P et Q.
b) Calculer la longueur des côtés du quadrilatère MNPQ.
Que constatez-vous ?
Réponses en valeur exacte.
c) Représenter, à l’aide de GeoGebra, le quadrilatère ABCD et le quadrilatère MNPQ dans le même
repère. Que constatez-vous ?
P

Définition r
C
Un cercle  (gamma majuscule) est un ensemble de points P
r
situés à une même distance d'un point donné. Le point donné est
P 
le centre C du cercle et la distance donnée le rayon r du cercle.

Proposition Soit P(x;y) un point appartenant au cercle  de rayon r et de centre C(c1;c2).

P  x; y      x  c1    y  c2   r 2
2 2
Équation cartésienne du cercle 

Démonstration Illustration :
P(x;y)
y
P  x;y   
r
   C;P  = r
C(c1;c2)
c2
 x  c1    y  c2   r
2 2

 x  c1    y  c2   r 2
2 2
 ( Thm.de Pythagore )
0 c1
x
y

Exemples
4

a)  x  3   y  4 est l’équation d’un cercle


2 2
2

de centre C(3;0) et de rayon r = 2 car on peut écrire : 1  


B
 x  3  y 2  4   x  3   y  0 
2 2 2 x
 22 . 2 1 1 2 3 4 5 6 7
1
A  3; 2    car  3  3    2   4
2 2
2 
A
B  3;1   car  3  3   12  4
2 3

4

b) x  y  4 x  4 y  1 est l’équation d’un cercle de centre C(2;2) et de rayon r = 3


2 2

 x  2   y  2   32 .
2 2
car on peut écrire x 2  y 2  4 x  4 y  1 

c) x 2  y 2  4  0 n’est pas l’équation d’un cercle car on peut écrire


x 2  y 2  4  0   x  0    y  0   4 et r 2  4 ce qui est impossible.
2 2

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P.S. / 2016-2017 3 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Remarques

a)  est un cercle de rayon r et de centre C(0;0)  l'équation cartésienne de  est x 2  y 2  r 2 .

 f  x  r2  x2 f+
 
b) x + y = r  y   r  x  
2 2 2 2 2
D f    r;r 
   
Équation implicite Équation exp licite  f   x    r 2  x 2 f
 
Deux fonctions

Exercice 2

Soit  un cercle d'équation  x  3    y  2   36 .


2 2

a) Donner le centre et le rayon de .


b) Est-ce que A(2 ;4) appartient à  ?
c) Trouver les coordonnées des points de  ayant pour abscisse x = 2.
d) Trouver les coordonnées des points de  ayant pour ordonnée y = 0.
e) Par calcul, déterminer si B(8;4) est dans la cercle ou en dehors du cercle .
Réponses en valeur exacte.

Exercice 3

1) Déterminer l'équation cartésienne du cercle  :


a) de centre C(4;2) et de rayon r = 8.
b) de centre C(4;2) et passant par le point P(1;3).
c) de centre C(5;6) et tangent à l'axe des x.
d) qui a pour diamètre le segment joignant les point A(5;1) et B(3;7) et passant pas ces points.
2) Pour chaque cercle, donner un point P appartenant à  et un point Q n'appartenant pas à .
Justifier.
3) Représenter, à l’aide de GeoGebra , les 4 cercles et leurs centres dans un même repère.

Exercice 4
1) Si cela est possible, déterminer le centre C et le rayon r des cercles suivants :
a)  : x 2  y 2  25  0 b)  : x 2  y 2  36  0

c)  : x 2  y 2  4 x  6 y  4  0 d)  : x 2  y 2  10 y  9  0

e)  : x 2  y 2  8 x  6 y  0 f)  : x 2  y 2  4 x  2 y  9  0

g)  : 2x 2  2 y 2  2x  10 y  11  0 h)  : 4 x 2  4 y 2  4 x  4 y 6  0

Indication : Il faut compléter les carrés !

x 2  y 2  6 x  8 y  0  x 2  6 x  y 2  8 y  0   x 2  6 x  9    y 2  8 y  16   9  16

  x  3   y  4   5 2
2 2

3) Représenter, à l’aide de GeoGebra , les cercles et leurs centres dans un même repère.

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P.S. / 2016-2017 4 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.2 Introduction aux coniques
Les sections coniques, appelées également coniques, sont les sections d’un cône circulaire droit à
deux nappes et d’un plan ne passant pas par le sommet du cône (définition des Grecs).
En modifiant l'inclinaison du plan, nous obtenons une ellipse, une parabole ou une hyperbole,
comme le montre les figures. ( = angle du cône et  = angle du plan)

  Ellipse
>

= Parabole
=

  Hyperbole
<

Voir l’animation avec le logiciel GeoGebra.

Les coniques représentent une partie très ancienne des mathématiques : on doit le
premier traité un peu complet au mathématicien et astronome grec Apollonius de
Perge (262-180 a.v. J.-C.)
Né à Perge en Asie Mineure, il fut formé à Alexandrie dans la tradition d'Euclide.
L'étude approfondie par les Grecs des sections coniques et de leurs propriétés, nous
permettent d’établir aujourd'hui leurs définitions en termes de points et de droites,
comme nous le ferons dans ce cour.

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P.S. / 2016-2017 5 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.3 L'ellipse
Proposition 1

Une ellipse est l’ensemble de tous les points P du plan


dont la somme des distances à deux points fixes du plan
F et F’ (les foyers) est une constante positive.

Démonstration Voir annexe 1 et animation GeoGebra.

Remarque
Voici comment construire une ellipse sur une feuille de papier : piquer deux punaises dans le papier
en n’importe quels points F et F ',
et fixer les extrémités d’un bout de ficelle aux punaises. Après avoir passé la ficelle autour d’un
crayon, le déplacer en maintenant la ficelle tendue, comme au point P de la figure ci-contre.
La somme des distances d(P, F) et d(P, F ') est égale à la longueur
de la ficelle et est donc constante ; ainsi, le crayon tracera une ellipse dont les foyers sont F et F '.

Équation cartésienne de l’ellipse centrée à l’origine (0;0)


Pour obtenir une équation simple d’une ellipse, on peut placer l’axe des abscisses sur la droite
passant par les deux foyers F’ et F, avec le centre de l’ellipse placé à l’origine.
Si F a pour coordonnées (c ; 0), avec c > 0, alors, F’ a pour coordonnées (–c ; 0). Ainsi, la distance
entre F’ et F est d(F’, F)=2c. La somme constante des distances de P à F’ et F sera désignée par
d(P, F)+d(P, F’)=2a. Pour obtenir des points qui ne se trouvent pas sur l’axe des abscisses, nous
devons avoir 2a > 2c , c’est-à-dire a > c.

Un point P(x; y) est sur l’ellipse si et seulement si d(P, F)+d(P, F’)=2a (voir proposition 1) :
Autrement dit :

 x  c   y  0  x  c   y  0
2 2 2 2
d( P,F )  d( P,F ')    2a

 x  c  x  c
2 2
  y 2  2a   y2
(formule de la distance entre deux points)

Nous élevons au carré les deux membres de l’équation et simplifions :

 x  c
2
 x 2  2cx  c 2  y 2  4a 2  4a  y 2  x 2  2cx  c 2  y 2

 x  c
2
 a  y 2  a 2  cx

Nous élevons encore une fois au carré les deux membres de l’équation et simplifions :
 a 2  x 2  2cx  c 2  y 2   a 4  2a 2 cx  c 2 x 2
 x2  a2  c2   a2 y 2  a2  a2  c2 
x2 y2
 
a2 a2  c2
1  on divise par a   a 2 2
 c2  
x2 y 2
 
a 2 b2
1  on pose: b 2
 a 2  c 2 avec b  0 car on a : a  c  a 2  c 2  a 2  c 2  0 

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P.S. / 2016-2017 6 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Vocabulaire / Remarques

 L’ellipse E est l'ensemble des points P(x ; y) de  2


x 2 y2
satisfaisant l’équation cartésienne 2  2  1 .
a b

 x 2 y2 
E   x ; y  2
 2  1   2
 a b 

 Le milieu du segment de droite F’F est appelé le centre de l’ellipse.

x 2 02 x2
 Posons y  0 dans l ' équation de l ' ellipse : 2
 2
 1  2
 1  x 2  a 2  x  a
a b a
Par conséquent, les intersections avec l’axe des abscisses sont a et –a.
Les points correspondants S(a;0) et S’(-a ;0) sur le graphique sont appelés les sommets de
l’ellipse. Le segment de droite [SS’] est appelé le grand axe (axe focal) et d(S’;S)=2a.

02 y 2 y2
 Posons x  0 dans l ' équation de l ' ellipse :   1   1  y 2  b2  y   b
a 2 b2 b2
Par conséquent, les intersections avec l’axe des ordonnées sont b et –b.
Les points correspondants sont M(0;b) et M’(0;-b).
Le segment de droite [MM’] est appelé le petit axe de l’ellipse et d(M’;M)=2b.

 Le grand axe est toujours plus long que le petit axe, car a > b>0.

 Les foyers se trouvent à la distance c de l’origine, où c2  a 2  b2  c  a 2  b2 .

a a
b
  x
F' c 0 c F

 L’ellipse centrée en (0;0) est symétrique par rapport à l’axe des abscisses, à l’axe des ordonnées
et à l’origine.

 En modifiant la position de F’ et F, mais en gardant la longueur de la ficelle constante,


nous pouvons considérablement varier la forme de l’ellipse. Si F’ et F sont si éloignés
que d(F’,F) est presque de la même longueur que la ficelle, l’ellipse est plate. Si d(F’,F)
est proche de zéro, l’ellipse est presque circulaire. Si F’ = F, nous obtenons un cercle
de centre F=F'. (Cas particulier)

Autrement dit, si a  b , on obtient l’équation :


x2 y2
 2  1  x2  y2  a2   x  0   y  0  a2
2 2
2
a a
qui est l’équation d’un cercle de centre C  0;0  et de rayon r  a  b .

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P.S. / 2016-2017 7 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Activité 1
Quelles sont les fonctions réelles nécessaires à GeoGebra pour tracer l’ellipse d’équation :
x2 y2
 1 ?
a 2 b2

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P.S. / 2016-2017 8 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Problème 1
On veut obtenir l’équation cartésienne de l’ellipse (trait continu) représentée ci-dessous centrée
en (h;k) avec le grand axe (axe focal) parallèle à l’axe Ox.

Idée : On va utiliser les transformations du plan.


y
(x’;y’)

b
k
(x;y) a

0 x
h


On effectue une translation à l’aide du vecteur v  (h; k) de tous les points (x; y) de l’ellipse
x 2 y2
d’équation   1 (centrée en (0 ;0) avec le grand axe confondu avec l’axe Ox).
a 2 b2
 x '  x  h  x  x ' h
On a :  
y '  y  k  y  y ' k
Equation de l’ellipse de centre (h;k)
 x ' h   y ' k 
2 2
x 2 y2
 1   1 avec le grand axe parallèle à l’axe Ox
a 2 b2 a2 b2

Problème 2
On veut obtenir l’équation cartésienne de l’ellipse représentée ci-contre :
centrée en (0 ;0) avec le grand axe (axe focal) confondu avec l’axe Oy. y

Idée : On va utiliser les transformations du plan.


a
On effectue une rotation d’origine O et d’angle   
2 b
x y 2 2
x
de tous les points (x;y) de l’ellipse d’équation 2
 2 1 O
a b
(centrée en (0 ;0) avec les grand axe confondu avec l’axe Ox)
  
 x '  x  cos  2   y  sin  2  x '   y x  y '
    
On a :     
 y '  x  sin     y  cos    y '  x y  x '
    
2 2
Equation de l’ellipse de
 y '   x '  y '  x '
2 2 2 2
x 2 y2 centre (0 ;0) avec le grand
 1   1   1
a 2 b2 a2 b2 a2 b2 axe parallèle à l’axe Oy

Remarque : Plus généralement, la rotation de centre O et d’angle  est donnée par la formule :

 x'  cos    x  sin    y



 y'  sin    x  cos    y
Explication : voir annexe 2
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P.S. / 2016-2017 9 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Tableau récapitulatif de quelques situations importantes
Ellipses (paramètres : a, b, c, h, k ; variables : x, y)

Centre en (h;k) Centre en (h;k)


Orientation
Grand axe parallèle à l'axe Ox Grand axe parallèle à l'axe Oy
Transformation(s) T( h;k ) T( h;k )  RO/ 2
 x  h y k y k  x  h
2 2 2 2
Equation cartésienne
implicite  1  1
a2 b2 a2 b2
 x  h  x  h
2 2
Equation cartésienne
explicite y  b  1  k y  a  1  k
a2 b2
F( h  c;k )  ( c;0 )  ( h;k ) F( h;k  c ) ( 0;c )  ( h;k )
Foyers F et F'
F '( h  c;k )  ( c;0 )  ( h;k ) F '( h;k  c )  ( 0; c )  ( h;k )

S( h  a;k )  ( a;0 )  ( h;k ) S( h;k  a ) ( 0;a )  ( h;k )


Grand axe S et S'
S'( h  a;k ) ( a;0 )  ( h;k ) S'( h;k  a ) ( 0; a )  ( h;k )
M ( h;k  b )  ( 0;b )  ( h;k ) M ( h  b;k ) ( b;0 )  ( h;k )
Petit axe M et M'
M '( h;k  b )  ( 0; b )  ( h;k ) M '( h  b;k ) ( b;0 )  ( h;k )

Remarques : Le grand axe est toujours plus grand ou égal au petit axe (a  b) et c  a 2  b 2

Exemple 1

Soit l’équation cartésienne de l’ellipse : 4 x 2  9 y 2  8 x  36 y  4  0 .

4 x 2  9 y 2  8 x  36 y  4  0  4  x 2  2x  1  9  y 2  4 y  4   4  4  4  9

 y   2  
2
 x  1  y  2  x  1
2 2 2

 4  x  1  9  y  2 
2 2
 36   1   1.
9 4 32 22

On a donc une ellipse avec C  1; 2  , a  3 , b  2 , c  5 , F   


5  1; 2 et F '  5  1; 2 . 
Illustration

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P.S. / 2016-2017 10 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exemple 2

Soit l’équation cartésienne de l’ellipse : 16 x 2  9 y 2  64 x  18 y  71  0 .

16 x 2  9 y 2  64 x  18 y  71  0  16  x 2  4 x  4   9  y 2  2 y  1  71  16  4  9

 x   2  
2
 x  2  y  1  y  1
2 2 2

 16  x  2   9  y  1
2 2
 144   1   1.
9 16 42 32


On a donc une ellipse avec C  2;1 , a  4 , b  3 , c  7 , F 2; 7  1 et F ' 2;  7  1 .   
Illustration

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P.S. / 2016-2017 11 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 5
Déterminer l’équation cartésienne implicite de l’ellipse pour laquelle : (réponses en valeurs exactes)
a) Les extrémités du grand axe sont en A(13;0) et B(13;0) et un des foyers est F (12;0) .
b) C (0;0) ; F (0; 4) et a  5 .
c) Les extrémités du grand axe sont en A(7;3) et B(3;3) et un des foyers est F (6;3) .
d) C (1; 2) ; a  5 et b  3 avec le grand axe vertical.
e) C (0;0) , le grand axe sur l’axe des abscisses et passant par les points P(4;3) et Q(6; 2) .

Exercice 6

Déterminer les coordonnées du centre C, des foyers Fi et les valeurs de a et b des ellipses suivantes,
puis tracer leur graphique avec le centre et les foyers en utilisant GeoGebra :
(réponses en valeurs exactes)

a) 4x 2  9 y 2  36 b) 25x 2  16 y 2  400

c) x 2  4 y 2  6 x  32 y  69  0 d) 16 x 2  9 y 2  32x  36 y  92  0

Indication : Il faut compéter les carrés : x 2  4 y 2  6 x  32 y  69  0


  x 2  6 x    4 y 2  32 y   69
  x 2  6 x   4  ( y 2  8 y )  69
  x 2  6 x  9   4  y 2  8 y  16   69  9  64
  x  3  4  y  4   4
2 2

 ............

Exercice 7

a) Soit l’équation cartésienne implicite de l’ellipse de centre  h;k  avec le grand axe parallèle
 x  h y k
2 2

à l'axe Ox :  1
a2 b2
 x  h
2

i) Démontrer que l’équation cartésienne explicite est donnée par : y   b  1 k.


a2
ii) Quelle est sont domaine de définition ?
iii) Que représente le graphique de l’équation cartésienne explicite sur son domaine ?

b) Soit l’équation cartésienne implicite de l’ellipse de centre (h;k) avec le grand axe parallèle
y k  x  h
2 2

à l'axe Oy :  1
a2 b2
 x  h
2

i) Démontrer que l’équation cartésienne explicite est donnée par : y   a  1 k .


b2
ii) Quelle est sont domaine de définition ?
iii) Que représente le graphique de l’équation cartésienne explicite sur son domaine ?

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P.S. / 2016-2017 12 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 8 Un peu d'architecture !
Le Colisée de Rome, (en latin colosseum = très grand ) amphithéâtre construit par Vespasien et
Titus (en grec amphiteatron = autour du théâtre ), servit de cirque (célèbres jeux du cirque et de
combats de gladiateurs). Il n'est cependant pas circulaire : c'est une ellipse de grand axe 187 m et de
petit axe 155 m. L'arène ( piste où se déroulaient les jeux) est aussi une ellipse de 85 m sur 53 m.

a) Établir l’équation cartésienne implicite et explicite de chaque ellipse avec son domaine de
définition.
b) Représenter graphiquement à l’aide du logiciel GeoGebra et en utilisant les équations explicites,
les 2 ellipses dans un même repère orthonormé.

Indication :
Pour simplifier, les ellipses seront centrées en (0;0) avec le grand axe (axe focal)
confondu avec l’axe des abscisses.

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P.S. / 2016-2017 13 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 9 Un peu d'architecture !

Un architecte est mandaté pour construire dans un grand bâtiment de l'ONU, une salle de
conférence E1 de forme elliptique d'équation :
400 x 2  169 y 2  1600x  338 y  65' 831  0 (unité : le mètre)
Suite à une discussion avec le maître de l'ouvrage (propriétaire) il doit augmenter le grand axe
de l'ellipse E1 de 4 m ce qui nous donne une nouvelle ellipse E2 (traitillé).

y
E1
E2
C

a) Déterminer la valeur du demi grand axe a' ainsi que du demi petit axe b' de l'ellipse E2 (traitillé)
b b'
de manière à ce que le rapport soit proportionnel au rapport .
a a'
b) E2 possède-t-elle les mêmes foyers que E1 ? Justifier clairement.
c) Supposons que l'architecte ne possède pas d'ordinateur. Quelle méthode "manuelle" a-t-il a sa
disposition pour tracer sur une feuille de papier sans repère l'ellipse E2 ?
(Phrase en français et dessin explicatif)
d) Représenter graphiquement les ellipses E1 et E2 avec leurs foyers et leurs centres dans le même
repère en utilisant GeoGebra.

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P.S. / 2016-2017 14 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1ère loi de Kepler
Après avoir passé de nombreuses années à analyser une énorme quantité de données empiriques,
l’astronome allemand Johannes Kepler (1571-1630) formula trois lois qui décrivent le mouvement
des planètes autour du Soleil.

La première loi stipule que l’orbite de chaque planète dans le système solaire est une ellipse
dont le Soleil occupe un des foyers.

Illustration Planète
trajectoire elliptique

Soleil
   
S F F’ S’

Remarques
a) Distance minimale Soleil - planète = distance entre S et F.
b) Distance maximale Soleil - planète = distance entre F et S’.

L’excentricité e d’une ellipse


Les ellipses peuvent être très plates ou presque circulaires. Pour obtenir des informations
concernant la rondeur d’une ellipse, nous utilisons parfois la notion d’excentricité, qui est définie
comme suit, a, b et c ayant la même signification que précédemment :

L’excentricité e d’une ellipse est définie par :


dis tan ce entre le centre et un foyer c
e  avec 0e1
dis tan ce entre le centre et un sommet a

(I) Excentricité presque égale à 1. (II) Excentricité presque égale à 0.

(I) Si b est proche de 0 alors c  a 2  b 2  a ( c est proche de a ), e  1 , et l'ellipse est très plate.

(II) Si b est proche de a alors c  a 2  b 2  0 ( c est proche de 0 ), e  0 , et l'ellipse est presque circulaire .
Exemple
La plupart de ces orbites sont presque circulaires, ainsi leurs excentricités sont proches de 0.
Par exemple, pour la Terre, e  0,017; pour Mars, e  0,093; pour Uranus, e  0,046.
Les orbites de Mercure et de Pluton sont moins circulaires, avec des excentricités respectives de
0,206 et 0,249.
De nombreuses comètes ont des orbites elliptiques, le soleil occupant un de leurs foyers.
Dans ce cas, l’excentricité e est proche de 1, et l’ellipse est très plate.

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P.S. / 2016-2017 15 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 10

a) Supposons que la longueur du grand axe de l’orbite terrestre soit de 297’600’000 km et que
son excentricité soit de 0,017.
i) Déterminer, la distance maximale et minimale entre la Terre et le Soleil.
ii) Représenter la trajectoire de la Terre autour du Soleil et la position du Soleil à l’aide de
GeoGebra. L'origine du repère est le centre du Soleil.

b) Nous utilisons l’unité astronomique de distance (UA), c’est-à-dire la distance moyenne entre
la Terre et le Soleil, pour désigner de grandes distances (1 UA  148’800’000 km).
La comète de Halley a une orbite elliptique d’excentricité e = 0,967 dont le soleil occupe un
des foyers. La plus petite distance à laquelle la comète s’approche du Soleil est 0,587 UA.

i) Déterminer la distance maximale entre la comète et le Soleil, à 0,1 UA près.


ii) Représenter la trajectoire de la comète autour du Soleil et la position du Soleil à l’aide
de Geogebra. L'origine du repère est le centre du Soleil.

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P.S. / 2016-2017 16 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Propriété de réflexivité de l’ellipsoïde et ses applications

Définition

Considérons une surface obtenue par rotation


d’une ellipse autour de son axe focal (FF').
La surface tridimensionnelle résultante est dite
générée par l’ellipse et est appelée un ellipsoïde. 
F' F
Les foyers de l’ellipsoïde sont les mêmes que 
les foyers de l’ellipse génératrice.

Voir l’animation avec le logiciel Geogebra.

Proposition 2

Tout rayon (lumière, ondes électromagnétiques, ondes sonores, etc.) émis à partir du foyer F’
sera réfléchi par l’ellipsoïde vers le foyer F et réciproquement.

Démonstration voir annexe 3 et animation GeoGebra.

Applications

a) Durant les épidémies de peste au Moyen-Âge, certains prêtres avaient la rude tâche de confesser
les malades. Comment s'en sortir sans (trop) risquer la contamination ?
La réponse : construire des salles d'hôpitaux dotées de voûtes en forme d'ellipsoïde !!

 

b) La propriété de réflexivité de l'ellipsoïde est utilisée en médecine moderne dans un appareil


appelé lithotripteur, qui désintègre les calculs rénaux au moyen d’ondes de choc sous-marines à
haute énergie.

Après avoir pris des mesures extrêmement précises,


l’opérateur positionne le patient de telle sorte que le
calcul se trouve en l’un des foyers, et les ondes
réfléchies brisent les calculs rénaux. Le temps
d’hospitalisation avec cette technique est habituellement
de 3-4 jours, au lieu de 2-3 semaines pour une
intervention chirurgicale conventionnelle. De plus, le
taux de mortalité est
inférieur à 0,01%, comparé à 2-3% pour la chirurgie
traditionnelle (voir exercice 4).

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P.S. / 2016-2017 17 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 11
a) La forme de base d’un réflecteur elliptique est un demi- ellipsoïde de hauteur h et de
diamètre k, comme le montre la figure. Les ondes émises à partir du foyer F sont réfléchies
par la surface vers le foyer F’ (voir propriété de réflexivité de l’ellipsoïde).


S
i) Exprimer les distances d(S,F) et d(S,F’) en fonction de h et k.
ii) Un réflecteur elliptique haut de 17 cm doit être construit de telle sorte que les ondes émises
à partir de F soient réfléchies vers F’ qui est à une distance de 32 cm de S.
Calculer le diamètre k du réflecteur et la position de F.

b) On doit construire un lithotripteur haut de 15 cm et de diamètre 18 cm (voir figure ci-dessus).


Des ondes de choc sous-marines à haute énergie seront émises à partir du foyer F qui est le plus
proche du sommet S.

i) Calculer la distance entre S et F.


ii) A quelle distance de S (dans la direction verticale) devrait se situer un calcul rénal ?

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P.S. / 2016-2017 18 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.4 La parabole
Proposition 3

Une parabole est l’ensemble de tous les points P


du plan qui sont équidistants (même distance)
d’un point fixe F (le foyer) et d’une droite fixe d
(la directrice) du plan.

Démonstration voir annexe 4 et animation GeoGebra.

Équation cartésienne de la parabole de sommet S(0;0)


Pour obtenir une équation élémentaire d’une parabole, on peut placer l’axe des abscisses sur l’axe
de la parabole, avec l’origine sur le sommet S, comme indiqué par la figure.
Dans ce cas, le foyer F a pour coordonnées (p;0), p étant un nombre réel différent de 0, et
l’équation de la directrice est x = – p. La figure montre le cas où p > 0.
y
P'(-p;y)
P(x;y)

x
x=-p S(0;0) F(p;0)

d
P
Par définition, un point P  x; y  est sur la parabole si et seulement si d  P,F   d  P,P’ 

 x  p   y  0   x  p   y  y   d( P,P' )
2 2 2 2
c’est-à-dire : d( P,F ) 

(formule de la distance entre deux points)

Nous élevons au carré les deux membres de l’équation et simplifions :


 x  p  y 2   x  p   x 2  2 px  p 2  y 2  x 2  2 px  p 2  y 2  4 px
2 2

Vocabulaire / Remarques

 La parabole P est l'ensemble des points P  x; y  de  2 satisfaisant l’équation y 2  4 px .

P   x ; y  
y 2  4 px   2

 L’axe focal de la parabole est la droite passant par F qui est perpendiculaire à la directrice d.
 Le sommet de la parabole est le point S se trouvant sur l’axe focal, à égale distance entre F et d.
Le sommet est le point de la parabole qui est le plus proche de la directrice.
 La parabole de sommet S(0;0) est symétrique par rapport à l’axe des abscisses.
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P.S. / 2016-2017 19 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Problème
On veut obtenir l’équation cartésienne de la parabole (trait continu) représentée ci-dessous :
sommet en (h;k) avec l’axe focal parallèle à l’axe Oy et ouverture vers le haut.

On effectue une rotation d’origine O

et d’angle    de tous les points y


2
(x;y) de la parabole centrée en (0;0)
avec l’axe focal confondu avec l’axe Ox
et ensuite on effectue une translation
k 

de vecteur v  ( h;k ) de tous les points
(x’;y’) de la parabole centrée en (0;0)  x
0 h
avec l’axe focal confondu avec l’axe Oy.

Autrement dit :

on compose une rotation d’origine O d’angle    avec une translation de vecteur v  ( h;k )
2
    
 x'  x  cos  2   y  sin  2    y  x'   y
    
   (rotation d’origine O d’angle    )
 y'  x 2
 y'  x  sin     y  cos     x
    
2 2

 x''  x'  h 
 (translation de vecteur v  ( h;k ) )
 y''  y'  k

 x''   y  h  x  y''  k
Finalement :  
 y''  x  k  y   x''  h Équation de la parabole de
sommet  h;k  avec l’axe
  x''  h   4 p  y''  k    x''  h   4 p  y''  k  focal parallèle à l’axe Oy.
2 2
y 2  4 px 
Ouverture vers le haut.

Tableau récapitulatif de quelques situations importantes

Paraboles (paramètres : p, h, k ; variables : x, y)

Sommet en (h;k) Sommet en (h;k)


Orientation Axe focal // à l'axe Ox Axe // à l'axe Oy
Ouverture sur la droite Ouverture vers le haut
Transformation(s) T( h;k ) T( h;k )  RO/ 2
Equation cartésienne
y k  4 p  x  h  x  h  4py  k
2 2

implicite
Equation cartésienne 1
y  2  p  x  h   k  x  h  k
2
y
explicite 4p
Foyers F F( h  p;k ) ( p;0 )  ( h;k ) F( h;k  p ) ( 0; p )  ( h;k )
Directrice d xh p y   p k

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P.S. / 2016-2017 20 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exemple 1

Soit l’équation cartésienne de la parabole : 2x  y 2  8 y  22

2x  y 2  8 y  22  2x  16  22  y 2  8 y  16  2( x  3 )  ( y  4 )2

  y  4   2  x  3    y   4    2  x  3  .
2 2

1 7  5
On a S( 3; 4 ) , 4 p  2  p  , F  ; 4  et l’équation de la directrice d est x  .
2 2  2

Exemple 2
Soit une parabole de sommet S( 4;2 ) et dont la directrice d à comme équation : y  5 .

Elle est de la forme ( x  4 )2  4 p( y  2 ) . Or y   p  k  5   p  2  p  3

Donc l’équation cartésienne de la parabole est : ( x  4 )2  12( y  2 ) .


Le foyer de la parabole à pour coordonnées : F( 4; 1)

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P.S. / 2016-2017 21 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Propriété de réflexivité d'un paraboloïde et ses applications

Définition axe focal

Considérons une surface obtenue par rotation foyer F


d’une parabole autour de son axe focal (SF).
La surface tridimensionnelle résultante est
paraboloïde
dite générée par la parabole et est appelée
un paraboloïde.
sommet S
Le foyer du paraboloïde est le même que le
foyer de la parabole génératrice.

Voir l’animation avec le logiciel Geogebra.

F axe focal

S 

Proposition 4 Illustration :

rayon
Tout rayon (lumière, ondes électromagnétiques,
ondes sonores, etc.) dont la direction est parallèle
à l'axe focal du paraboloïde est réfléchi par celui-ci
vers le foyer F du paraboloïde et réciproquement. S F axe focal

Démonstration
voir annexe 5 et animation GeoGebra.
P
________________________________________________________________________________
P.S. / 2016-2017 22 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Applications
a) L'usage de miroirs concaves pour projeter la
lumière remonte à l'Antiquité. Ces miroirs furent
métalliques, en or, en bronze (airain), en argent.
Les célèbres miroirs ardents d'Archimède qu'il
aurait utilisé pour brûler les vaisseaux attaquant
Syracuse, étaient (auraient été ?) fabriqués par
juxtaposition de miroirs hexagonaux (à la façon
des ballons de football d'aujourd'hui) afin
d'obtenir une forme concave assimilable à un
paraboloïde de révolution.

b) De nos jours, la propriété de reflexivité du paraboloïde est utilisé dans la fabrication des
projecteurs, des "spots"et des phares automobiles (l'ampoule est placée au foyer d'un réflecteur
parabolique ), des miroirs de télescopes (un rayon lumineux arrivant sur le miroir parabolique
parallèlement à son axe sera réfléchi vers le foyer.

c) Les formes familières des relais hertziens et des radars (armée, tours
de contrôle des aéroports) sont des paraboloïdes.
Une telle forme, on l'a vu précédemment, est capable de recevoir et de
renvoyer (émetteur-récepteur ) dans une direction précise des faisceaux
d'ondes radioélectriques. Les relais hertziens sont aussi utilisés afin de
couvrir des régions accidentées.

Enfin, plus récemment, nombreux sont les particuliers à posséder leur


"parabole" pour recevoir la télévision par satellite. Le terme parabole
est incorrect mais pour une fois que les mathématiques entrent à la
maison, ne chicanons pas!

d) La centrale thermique solaire de Kramer Junction est la plus grandre centrale solaire thermique
au monde ; elle se situe dans le désert du Mojave en Californie.
Cette centrale utilise la technologie des centrales à capteurs cylindro-paraboliques (CSP). Elle
dispose de 5 champs de 33 MW (SEGS III à SEGS VII) pour une puissance totale de 165 MW.

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P.S. / 2016-2017 23 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Mode de fonctionnement de la centrale thermique solaire

1) Les rayons lumineux du soleil sont réfléchis par des miroirs paraboliques sur un tube de Dewar
dans lequel circule un fluide transporteur de chaleur (généralement de l’huile). Le fluide monte à
une température de 400°C environ.
2) Le fluide calorifique est utilisé pour transformer l’eau en vapeur et la disperser dans une turbine.
3) La turbine actionne un générateur qui produit de l’électricité.

S F axe focal

Exercice 12 (Calculs en valeurs exactes)

Déterminer l’équation cartésienne implicite de la parabole pour laquelle :


a) S( 0;0 ) F( 2;0 ) b) S( 0;0 ) F( 0;5 )
c) S( 1;3 ) F( 1;3 ) d) F( 3;2 ) directrice d : y  4
e) l’axe focal est d’équation x  2 et passant par les points P( 4;5 ) et Q( 2;11) .

Exercice 13
Déterminer les coordonnées du sommet S et du foyer F, puis tracer le graphique des paraboles
suivantes avec le sommet et le foyer en utilisant GeoGebra :
a) x 2  12 y b) y 2  10x

c) x 2  6 x  8 y  25  0 d) y 2  16 x  2 y  49  0

Exercice 14
L’intérieur d’une antenne de satellite TV est formé d’une cuvette ayant la forme
d’un paraboloïde (limité) dont le diamètre est de 3,6 m et la profondeur
de 0,6 m, comme représenté par la figure suivante.
Calculer la distance entre le centre de la cuvette et le foyer

Exercice 15
Le miroir d’un télescope à réflexion a la forme d’un paraboloïde
(limité) de diamètre 20 cm et de profondeur 2,5 cm. A quelle
distance du centre du miroir la lumière va-t-elle se concentrer ?

Exercice 16
Le miroir d’une lampe de poche a la forme d’un paraboloïde de
diamètre 10 cm et de profondeur 4 cm, comme le montre la figure.
Où devrait être placée l’ampoule pour que les rayons lumineux émis
soient parallèles à l’axe du paraboloïde ?
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P.S. / 2016-2017 24 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.5 L'hyperbole
Proposition 5

Une hyperbole est l’ensemble de tous les points P du plan dont la différence (en valeur absolue)
des distances à deux points fixes du plan (les foyers) est une constante positive.

Démonstration voir annexe 6 et animation GeoGebra.

Équation cartésienne de l’hyperbole centrée à l’origine (0;0)

Pour obtenir une équation simple d’une hyperbole, on place l’axe des abscisses sur la droite passant
par les deux foyers F’ et F, avec le centre de l’hyperbole placé à l’origine.
Si F a pour coordonnées (c;0), avec c > 0, alors, F’ a pour coordonnées (– c;0).
Ainsi, la distance entre F’ et F est d(F’,F)=2c et désignons la constante positive par 2a.

Remarque :
« L’inégalité du triangle » appliqué au triangle F’FP
donne l’inéquation 2a < 2c  a < c
(Se rappeler que pour les ellipses, nous avions a > c)

C
Un point P  x; y  est sur l’hyperbole si et seulement si
d( P,F )  d( P,F ')  2a c'est-à-dire :

 x  c   y  0   x  c   y  0   2a
2 2 2 2
d( P,F )  d( P,F ') 

 x  c   y  0   x  c   y  0   2a
2 2 2 2

(formule de la distance entre deux points)

En utilisant le type de procédure de simplification que nous avons utilisé pour établir l’équation
d’une ellipse, nous pouvons réécrire l’équation précédente sous la forme :

x2 y2 x2 y2
 2 2 1   1
a c  a2 a 2 b2
( on pose: b 2  c 2  a 2 avec b  0 car on a : c  a  c 2  a 2  c 2  a 2  0 )

Vocabulaire / Remarques
x2 y 2
 L’hyperbole H est l'ensemble des points P  x; y  de  2 satisfaisant l’équation   1.
a 2 b2

 x2 y2 
H    x ; y  2  2  1   2
 a b 

 Le milieu du segment de droite F’F est appelé le centre C de l’hyperbole.


 Les deux parties qui forment l’hyperbole sont appelées la branche droite et la branche gauche
de l’hyperbole.
________________________________________________________________________________
P.S. / 2016-2017 25 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
 L’hyperbole centrée en (0;0) est symétrique par rapport à l’axe des abscisses, à l’axe des
ordonnées et à l’origine.


C

 Posons y  0 dans l' équation de l' hyperbole :

x2 02 x2
  1   1  x 2  a 2  x  a
a 2 b2 a2

Par conséquent, les intersections avec l’axe des abscisses sont a et –a. Les points correspondants
S(a;0) et S’(-a;0) sur le graphique sont appelés les sommets de l’hyperbole.
Le segment de droite [SS’] est appelé l’axe transverse (axe focal) et d(S’;S)=2a.

 Posons x  0 dans l' équation de l' hyperbole :

02 y2 y2
2
 2  1  2  1  y 2  b2  y  1  b  i  b
a b b

Les solutions de l’équation étant « complexe » il n’y a pas d’intersections avec l’axe des ordonnées.
Les points W(0;b) et W’(0;-b) ne sont pas sur l’hyperbole mais sont les extrémités du segment de
droite [WW’] appelé l’axe non transverse et d(W’;W)=2b.

 Les foyers se trouvent à la distance c de l’origine, où c 2  a 2  b 2  c  a 2  b 2 .


x2 y 2 b 2
 La résolution de l’équation : 2
 2  1 par rapport à y nous donne : y   x  a2
a b a
Si x 2  a 2  0   a  x  a il n’y a aucun point (x;y) sur la courbe. Les points (x;y) sont sur la
courbe si x  a ou si x  –a.

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P.S. / 2016-2017 26 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Proposition 6

b x2 y 2
Les droites y   x sont des asymptotes obliques de l’hyperbole 2  2  1 .
a a b

 b   b 2 
Autrement dit : lim  x    x  a 2   0 (Quadrant 1)
x 
 a   a 

Ces asymptotes sont d’excellents guides pour dessiner l’hyperbole :


 Pour dessiner plus facilement les asymptotes, on commence par placer les sommets
S(a;0) , S’(-a;0) ainsi que les points W(0; b) et W’(0 ; –b) .
 On trace des droites verticales et horizontales passant par les extrémités respectives des axes
transverse (axe focal) et non transverse ; on obtient le rectangle auxiliaire.
 Les diagonales du rectangle auxiliaire obtenu ont pour pentes b/a et –b/a.
b
 Ainsi, en prolongeant ces diagonales, nous obtenons les asymptotes obliques : y   x.
a
 On dessine ensuite l’hyperbole en utilisant les asymptotes comme guides.

Démonstration (de la proposition 6 dans le quadrant 1)

 b   b 2 
Avoir que: lim  x    x  a 2   0
x 
 a   a 

b  b 2 
lim  x   lim  x  a 2      (indéterminaton)
x  a
  x  a 
Idée : on amplifie par le conjugué.
2 2
b b 2 b  b 2 
x x  a2  x   x  a2 
b b 2  a  a
lim  x  x  a2   a a  lim   
x  a
 a  xb b x  b b
x a
2 2
x x a
2 2

a a
 a a
1

b2 lim b 2 b2 b2
 lim  x 
   0 ok !
x  b b 2 b b 2  
x x  a2 lim x  lim x  a2
a a x  a x  a

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P.S. / 2016-2017 27 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Tableau récapitulatif de quelques situations importantes

Hyperboles (paramètres : a, b, c, h, k ; variables : x, y)

Centre en (h;k) Centre en (h;k)


Orientation
Axe transverse // à l'axe Ox Axe transverse // à l'axe Oy

Transformation(s) T( h;k ) T( h;k )  RO/ 2

 x  h y k y k  x  h
2 2 2 2
Equation cartésienne
implicite  1  1
a2 b2 a2 b2

 x  h  x  h
2 2
Equation cartésienne
explicite y  b  1 k y  a  1 k
a2 b2

F( h  c;k )  ( c;0 )  ( h;k ) F( h;k  c ) ( 0;c )  ( h;k )


Foyers F et F'
F '( h  c;k )  ( c;0 )  ( h;k ) F '( h;k  c )  ( 0; c )  ( h;k )

S( h  a;k )  ( a;0 )  ( h;k ) S( h;k  a ) ( 0;a )  ( h;k )


Axe transverse S et S'
S'( h  a;k ) ( a;0 )  ( h;k ) S'( h;k  a ) ( 0; a )  ( h;k )

Axe non transverse W ( h;k  b )  ( 0;b )  ( h;k ) W( h  b;k ) ( b;0 )  ( h;k )


W et W' W '( h;k  b )  ( 0; b )  ( h;k ) W '( h  b;k ) ( b;0 )  ( h;k )

b a
Asymptotes obliques y  x  h  k y  x  h  k
a b

Remarque : c  a 2  b 2

Exemple 1

Soit l’équation cartésienne de l’hyperbole : 9x 2  4 y 2  54x  16 y  29  0

9x 2  54 x  4 y 2  16 y  29  9( x 2  6 x  9 )  4( y 2  4 y  4 )  29  81  16
 9  x  3   4  y  2   36
2 2

 x  3  y  2
2 2

  1
4 9
On a :
a  2 ; b  3 ; c  13

C( 3; 2 )

F   
13  3; 2 ; F '  13  3; 2 
3
y   ( x 3) 2
2

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P.S. / 2016-2017 28 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exemple 2

Soit l’équation cartésienne de l’hyperbole : 2x 2  y 2  4 x  6 y  3  0

2x 2  4 x  y 2  6 y  3  y 2  6 y  9  2  x 2  2x  1  3  9  2

 y  3  x  1
2 2

  y  3   2  x  1
2 2
4  1
4 2
On a :

C( 1;3 ) ;a  2 ; b  2 ; c  6 ; F 1; 6  3 ; F ' 1;  6  3    ; y
2
2
( x  1)  3

Exercice 17 (Calculs en valeurs exactes)


Déterminer l’équation cartésienne implicite de l’hyperbole pour laquelle :
a) S'( 5;0 ) S( 5;0 ) F( 13;0 )
b) C( 0;0 ) F( 0;6 ) b5
3 21
c) C( 2; 3 ) S(7; 3 ) y x est une asymptote
5 5
d) C( 3;1) F( 3;5 ) S'( 3;4 )
1 1
e) Les deux asymptotes sont d’équations y  x et y   x  4
2 2
et l’axe transverse (axe focal) est horizontal.

Exercice 18
Déterminer les coordonnées du centre, des foyers, les valeurs de a et b et les équations des
asymptotes des hyperboles suivantes, puis tracer leur graphique avec le centre, les foyers et les
asymptotes en utilisant GeoGebra :
a) 4 x 2  9 y 2  36 b) 16 y 2  9 x 2  144

c) x 2  4 y 2  6 x  16 y  11  0 d) 144 x 2  25 y 2  576 x  200 y  3776  0

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P.S. / 2016-2017 29 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 19
x2 y 2 
Quelle est l’équation cartésienne de l’hyperbole   1 après une rotation de   45  ?
2 2 4

Indication : voir page 9 ; formule de la rotation de centre O et d’angle  .

Exercice 20
x2 y 2
Compléter les étapes de calculs afin d’obtenir l’équation simplifiée de l’hyperbole :  1
a 2 b2
 x  c   y  0   x  c   y  0   2a
2 2 2 2

 x  c   y  0   x  c   y  0   2a
2 2 2 2

 ...................
x2 y2
  1
a 2 c2  a 2
x2 y2
  1 ( on pose: b 2  c 2  a 2 avec b  0 car on a : c  a  c 2  a 2  c 2  a 2  0 )
a 2 b2

Exercice 21

En 1911, le physicien Ernest Rutherford (1871-1937) découvrit que, si des particules alpha sont
projetées vers le noyau d’un atome, elles peuvent être repoussées par le noyau selon des trajectoires
hyperboliques. La figure montre la trajectoire d’une particule qui se dirige vers l’origine le long de
1
la droite y  x et s’approche jusqu’à 3 unités du noyau.
2

a) Déterminer l’équation cartésienne implicite de la trajectoire.


b) Représenter à l’aide de GeoGebra la trajectoire de la particule dans un repère orthonormé.

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P.S. / 2016-2017 30 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Le système de navigation “ hyperbolique ” LORAN

Pour le navigateur moderne, il n’est plus nécessaire de s’encombrer d’un sextant et d’être
tributaire de l’apparition du soleil pour faire le point car des systèmes plus performants sont
apparus depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Activité Introduction au système de navigation LORAN.

Le poste de garde-côtes A est à 320 km à l’est d’un autre poste B. Un bateau navigue le long d’une
droite parallèle et à 80 km au nord de la droite reliant A et B. Des signaux radio sont émis à partir de
A et B à la vitesse de 294 m/µs (mètre/microseconde). Sachant qu’à 13h00, le signal parti de B
atteint le bateau 400 µs après le signal émis par A, localiser la position du bateau à ce moment-là.

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P.S. / 2016-2017 31 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 22

Le système de navigation “hyperbolique” L.O.R.A.N. (en anglais: LOng RAnge Navigation)


comprend deux paires d’émetteurs radio situés sur terre ferme, tels que ceux situés en T, T’ et S, S’.
Supposer que les signaux émis simultanément par les émetteurs en T et T’ atteignent un récepteur
radio sur un bateau situé en un point quelconque P.
La différence des temps d’arrivée des signaux peut être utilisée pour déterminer la différence des
distances de P à T et de P à T’.
Donc, P se trouve sur une des branches d’une hyperbole dont les foyers sont en T et T’.
En répétant cette procédure pour l’autre paire d’émetteurs, nous voyons que P se trouve aussi sur
une des branches d’une hyperbole dont les foyers sont S et S’. L’intersection des branches des deux
hyperboles détermine la position de P. Il y en a en théorie quatre !

Considérons un système d’axe orthonormé dont le poste de garde-côtes T est à l’origine (0;0).
Les coordonnées des autres postes de garde-côtes sont : T’(0;400) , S(30;-50) , S’(30; -500).
(unité : le kilomètre)
À 15h00, des signaux radio sont émis à partir de T, T’, S et S’ à la vitesse de 294 m/µs
(mètre/microseconde).
Le signal parti de T’ atteint le bateau 400 µs après le signal émis par T.
Le signal parti de S’ atteint le bateau 650 µs après le signal émis par S.

a) Déterminer les équations cartésiennes des deux hyperboles.


b) Déterminer les 4 solutions possibles pour P( x; y ) en utilisant GeoGebra.
c) Utiliser GeoGebra pour représenter les coniques et déterminer ainsi le point P qu’il faut retenir.

Exercice 23 Système de navigation “hyperbolique” L.O.R.A.N.

Idem que l'exercice précédant mais avec les données suivantes :


T(0;0) , T’(0;400) , S(30;-50) , S’(430;-50). (unité : le kilomètre)
À 15h00, des signaux radio sont émis à partir de T, T’,S et S’ à la vitesse de 294 m/µs.
Le signal parti de T atteint le bateau 300 µs après le signal émis par T'. Le signal parti de S atteint le
bateau 600 µs après le signal émis par S'.

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P.S. / 2016-2017 32 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Les systèmes satellitaires

Afin de permettre une couverture mondiale (notamment en cas de conflit) l’idée de posséder des
stations de positionnement en orbite autour de la terre à séduit les états-majors des deux
superpuissances des années 1970. Cela à donné naissance au réseau américain GPS (Global
Positioning System) et au réseau russe (ex-soviétique) Glonass.

Ces réseaux permettent de déterminer la position d’un récepteur dans les 3 dimensions spatiales
mais aussi en temps. Pour cela le récepteur reçoit la position (x;y;z) et l’heure t de 4 satellites
différents, il en déduit sa propre position par le calcul de l’intersection d’hyperboloïdes dans un
espace à 4 dimensions. La précision du positionnement obtenu dépend de la précision avec laquelle
la position des satellites a été émise. Alors que pendant longtemps l’armée américaine limitait la
précision du système GPS à une centaine de mètre, ce système atteint maintenant des précisions de
l’ordre de 10 mètres, mais il peut être brouillé par les autorités américaines en cas de conflit.
L’union Européenne prépare son propre système de positionnement
satellitaire appelé Galileo. Les systèmes de positionnement
satellitaire donnant une position en 3 dimensions, ils peuvent
aussi être utilisés par las avions.

Nous sommes maintenant bien loin des premiers navigateurs


qui se repéraient en regardant la position du soleil et des étoiles
dans le ciel. Aujourd’hui les navigateurs ont toujours besoin du
ciel mais celui-ci leur envoie directement leur position.
Cela n’interdit pas à ceux qui se trouvent en mer de regarder
les étoiles… simplement pour admirer le spectacle !

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P.S. / 2016-2017 33 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Hyperboloïde et surfaces réglées Axe non transverse

Définition Hyperboloïde à une nappe

Un hyperboloïde de révolution est une surface engendrée


par la rotation d'une hyperbole autour de son axe transverse
ou non transverse. Il peut être à une ou deux nappes suivant
l'axe de rotation choisis. Les foyers de l’hyperboloïde sont
les mêmes que les foyers de l’hyperbole génératrice.

Voir l’animation avec le logiciel Geogebra.

Remarque

 L'hyperboloïde à une nappe est une surface réglée,


c'est-à-dire quelle peut s'obtenir par la réunion d'un ensemble
de segments de droites. En fait elle est doublement réglée:
engendrée par deux familles distinctes de droites.

Bien entendu, l'exemple le plus simple de surface doublement réglée


est le plan (ou un morceau de plan). Deux familles de droites
orthogonales engendrent un plan.

 En architecture, l'hyperboloïde est la surface utilisée pour construire


les tours de refroidissement des centrales nucléaires.
Pour des raisons évidentes de sécurité, ces édifices doivent avoir une
structure stable et solide.
L'hyperboloïde étant une surface réglée, on peut facilement réaliser la
tour de refroidissement en utilisant comme matériau du béton armé
(tiges en acier entouré de béton). L'acier travail bien en traction et le béton en compression.
Pour l'hyperboloïde, les tiges en acier constituant le béton armé sont des segments de droites (car
surface doublement réglée) donc facile à mettre en oeuvre ; pas besoin de les courber. Les tiges en
acier suivent donc deux directions et s'entrecroisent, en formant de multiples triangulations assurant
ainsi une stabilité et une solidité hors pair à l'édifice.

En plus d'une structure stable et solide la réduction de la section horizontale de l'hyperboloïde


permet d'augmenter naturellement la vitesse d'évacuation de la vapeur d'eau (effet Venturi).

Tour de Kobé (Japon). Centrale nucléaire de Nogent (France).


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P.S. / 2016-2017 34 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Propriété de réflexivité d'un hyperboloïde et ses applications

Proposition 7

Considérons un hyperboloïde à deux nappes.


Tout rayon (lumière, ondes électromagnétiques, ondes sonores, etc.) dirigé vers F (le long de la
droite d1), sera réfléchi par l’hyperboloïde à partir de P vers F’ (le long de la droite d2).

Illustrations

Démonstration Aucune ; voir animation GeoGebra.

Illustration d’un hyperboloïde à deux nappes

Axe transverse ( focal )

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P.S. / 2016-2017 35 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Exercice 24 Construction d'un télescope !

La conception du télescope de Cassegrain (remontant à 1672) utilise les propriétés de réflexion


du paraboloïde et de l'hyperboloïde.

Le télescope de Cassegrain (voir coupe) est constitué d'un miroir parabolique, avec son foyer en F1
et son axe est la droite d, ainsi qu'un second miroir, hyperbolique, dont l'un des foyers est aussi en
F1 et l'axe transverse est sur d. Le deuxième foyer de l'hyperbole F2 est quand à lui, situé sur la
parabole (lieu de focalisation des rayons lumineux qui arrivent parallèlement à l'axe commun).


F2

a) Sachant que l'équation cartésienne de la parabole est x 2  12 y , que L  2 et que l’origine du


repère se situe au foyer F2 ,déterminer l'équation cartésienne de l'hyperbole et les coordonnées
de ses deux foyers.

b) A l’aide de GeoGebra, tracer le graphique de la parabole et de l'hyperbole ainsi que leurs foyers.
(l'origine du repère est le foyer F2).

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P.S. / 2016-2017 36 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.6 Annexes
Annexe 1 : Propriétés de l'ellipse
Soient :

 l' ellipse E, définie par le cône C (de sommet S) et le plan  formant avec l'axe du cône C
un angle supérieur à l'angle du cône.
 les sphères associées S1 et S2 (sphères de Dandelin tangentes au cône et à ).
 les foyer F1 et F2 (c'est-à-dire les points de contact de S1 et
S2 avec le plan ).
 les plans 1 et 2 contenant respectivement les points de contact de S1 et le cône C et de S2
et le cône C. (1 et 2 sont deux plans parallèles).

Soit maintenant un point P de l'ellipse E. La génératrice PS est tangente à la sphère S1 au point


G1  1. La génératrice PS est tangente à la sphère S2 au point G2  2.

 Les deux segments PF1 et PG1 sont deux segments tangents à la sphère S1 issus du même point P
donc PF1  PG1 car si d'un point P externe à une sphère S, on trace deux segments tangents à S
alors ils sont de mêmes longueurs. PF2  PG 2 (mêmes arguments).

 PF1  PF2  PG1  PG 2  G1G 2 S 

 G1G 2 a une longueur constante


quelle que soit la position de P sur 1 S1 G1
l'ellipse E car deux plans parallèles
 
d'un même cône, déterminent sur les F1
génératrices du cône une infinité de
segments de mêmes longueurs.

P

2 
F2
S2 G2

En conclusion

Une ellipse est l’ensemble de tous les points P du plan dont la somme des distances à deux
points fixes du plan F1 et F2 (les foyers) est une constante positive.

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P.S. / 2016-2017 37 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS

1 S1 G
 1


F1
P F
2

2

G2

S2

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P.S. / 2016-2017 38 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Annexe 2 : Rotations

Rappel  2   x; y  x   et y    Plan

Définition

Une transformation dans  2 est une fonction F de  2 dans  2 qui associe à chaque couple
 x; y  un couple  x '; y ' noté F  x; y  . Donc  x '; y '  F  x; y  .

Illustration :

y F

Définition La rotation de centre O et d’angle  , notée R O , est la transformation du plan qui


associe à tout point P du plan un point P ' tel que :

1) OP  OP '
'   ( P ' appartient au cercle de centre O et de rayon OP )
2) POP P
O
 Si   0 , la rotation se fait dans le sens antihoraire (sens trigonométrique).
 Si   0 , la rotation se fait dans le sens horaire (sens des aiguilles d’une montre).

Remarque La rotation est une isométrie (conserve : les distances, les angles, parallélisme, …)

Proposition

Si un point P(x;y) subi une rotation de centre O et d’angle  alors les coordonnées du point
P'(x';y') obtenu par cette transformation du plan sont données par la relation suivante :
 x '  cos    x  sin    y

 y '  sin    x  cos    y

Illustration

y P

O x

Remarque : Si on remplace  par  on applique la rotation inverse de la rotation voulue.


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P.S. / 2016-2017 39 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Démonstration

Etape 1)
Montons d’abord que pour  et    :
a) sin(+) =sin()  cos()  cos()  sin()
b) cos(+) =cos()  cos()  sin( )  sin()
Remarques : En général sin(+)  sin()+sin() cos(+)  cos()+cos()
y

1
P'

O 1 x
v
w

i) cos       w  v et sin       u  z
ii) Calculons u et v avec le théorème de Thalès (triangles semblables) :
cos() 1 sin()
   v  sin()  sin() et u  cos()  sin()
u sin() v
iii) Calculons w et z avec le théorème de Thalès (triangles semblables) :
1 cos() sin()
   z  sin()  cos() et w  cos()  cos()
cos() w z
iv) Finalement : cos(+) =cos()  cos()  sin( )  sin()
et sin(+) =sin()  cos()  cos()  sin()
Etape 2)
 x = cos()
 I 
 y = sin()
 x' = cos(+)=cos()  cos()  sin( )  sin() y P
 II  
 y' = sin(+)=sin()  cos()  cos()  sin()
 x' = x  cos()  y  sin() 
 I    II  
 y' = y  cos()  x  sin()
O x

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P.S. / 2016-2017 40 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Annexe 3 : Propriétés de réflexivité de l’ellipsoïde

Proposition

Tout rayon (lumière, ondes électromagnétiques, ondes sonores, etc.) émis à partir du foyer F’
sera réfléchi par l’ellipsoïde vers le foyer F et réciproquement.

Démonstration
(1)
a) Considérons A et B les deux foyers de l'ellipse et M
un point de l'ellipse. Traçons la ligne AMB. Considérons 
également la tangente T à l'ellipse en M et N un point ' T
quelconque de T (figure 1).
Le point N est situé à l'extérieur de l'ellipse donc, d'après la
propriété constructive de l'ellipse AN+NB est strictement
supérieur à AM+MB. En effet, la corde doit être allongée
pour passer par N. Le point M est donc le point de la droite T
assurant le minimum de AM+MB.
(2)
Montrons que si AM+MB est minimum pour T alors  = ' .

b) Considérons deux points A et B et une droite 


(par ex. la tangente T). Cherchons un point C de la droite  tel que
AC+CB soit minimale. On peut imaginer faire plusieurs essais et (3)
comparer les distances obtenues. Sans doute obtiendra-t-on une
approximation de l'emplacement désirable. La solution invisible
dans la figure 2, saute aux yeux dès qu'on pense à introduire un
nouveau point : le symétrique B' de B par rapport à la droite  (figure 3).
Par symétrie les longueurs BC et B'C son égales donc
les sommesAC+CB et AC+CB' aussi.
Comme pour aller de A à B', on coupe forcément la droite , (4)
la plus coutre distance entre ces deux points est la ligne droite.
Le point cherché est donc l'intersection de la droite  et de la droite
AB' c'est-à-dire D. Les angles sur la figure (4) au point C,  
anciennement D, sont tous égaux car les deux angles de droite par 
symétrie et celui de gauche car il est opposé par le sommet à celui du bas.

c) Finalement (figure 1) AM est renvoyé en MB car la loi fondamentale de la réflexion :  = '


s'applique dans ce cas.
Ceci étant vrai pour tout M, nous obtenons donc que tous les rayons partis de A se réfléchissent sur
l'ellipse et passent ensuite par B (figure 1).

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P.S. / 2016-2017 41 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Annexe 4 : Propriétés de la parabole
Soient :

 la parabole P, définie par le cône C (de sommet S) et le plan  formant avec l'axe du cône C
un angle égal à l'angle du cône.
 la sphère associée S. (sphère de Dandelin tangente au cône et à ).
 le foyer F (c'est à dire le point de contact de S avec le plan ).
 le plan  contenant respectivement les points de contact de S avec le cône C.
 la directrice d de la parabole (c'est à dire la droite d qui est l'intersection du plan sécant  avec le
plan parallèle ).

Soit maintenant un point P de la parabole, la génératrice PS est tangente à la sphère S au point


R. Imaginons le plan p parallèle à , mais passant par P et le plan  passant par le foyer F, le
sommet S et le centre de la sphère S ( est perpendiculaire à  et p) .
On a : (P;d)  (P ';d)  P ' H

 Dans le plan , on trouve la situation suivante : 


les trois triangles  SQT,  JQP' et  JGH sont S
semblables (par construction) et comme celui 
de sommet S est isocèle, les autres le sont aussi.
On a donc P ' H  QG .

 QG  PR car deux plans parallèles


d'un même cône, déterminent sur les C
génératrices une infinité
de segments de mêmes longueurs.
 PR  PF car si d'un point P
externe à une sphère S,
on trace deux segments
tangents à S alors ils sont H  G
 S
de mêmes longueurs. J

d F R

Q P P'
  
T

p P

Finalement, par la propriété transitive de l'égalité : (P; d)  PF

En conclusion

Une parabole P est l’ensemble de tous les points P du plan qui sont équidistants (même
distance) d’un point fixe F (le foyer) et d’une droite fixe d (la directrice) du plan.

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P.S. / 2016-2017 42 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS

d
 H
 G R
O
F

p P
Q P' T

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P.S. / 2016-2017 43 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Annexe 5 : Propriétés de réflexivité d'un paraboloïde

Proposition Illustration :
y
Tout rayon (lumière, ondes électromagnétiques,
ondes sonores, etc.) dont la direction est parallèle
à l'axe du paraboloïde est réfléchi par celui-ci
vers le foyer F du paraboloïde et réciproquement.
x
0 F(p;0)

Démonstration
P
Idée : Si on montre q'une parabole est le "cas limite" d'une ellipse lorsque la distance entre les
deux foyers de l'ellipse F1 et F2 tendent vers l'infini (avec F1 fixé), alors les propriétés de
réflexivité de l'ellipse s'appliquerons aussi à la parabole (rayon émis en F2 se réfléchissent au
foyer F1) et le fait que F2 se situe dans le "cas limite" à une distance infinie de F1 donc du
sommet S de la parabole implique que les rayons émis en F2 arriverons parallèlement à l'axe
du paraboloïde.
y

P(x;y)

S(0;0) F1(p;0) F2(p+2c;0) x

P
Considérons une ellipse avec un sommet à l'origine et les foyers en F1(p;0) et F2(p+2c;0),
comme le montre la figure. Si Le foyer F1 est fixé et que P(x;y) se trouve sur l'ellipse, démontrons
que y tend vers 4px lorsque c  ∞. ( Lorsque c  ∞ on a d(F1,F2)  ∞)

 x   p  c
2
y2
Equation cartésienne de l ' ellipse centrée en (p  c ; 0) :  1
a2 b2
 x   p  c
2
y2
Avec a  p  c et b  a  c   p  c   c :
2
2 2 2 2
 1
 p  c  p  c
2 2
 c2

Simplifions et isolons y :
x 2  2x  p  c  y2 2xp  2xc  x 2
1  1  y 2
  p 2
 2pc  p2  2pc  c2

 p  c p 2  2pc
2

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P.S. / 2016-2017 44 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
2xp x2 2xp x2 2xp x2
 2x   2x   2x 
2xp  2xc  x 2
 y2   y2  c c  y2  c c y c c
c 2
1 c 1 1 1 1
1 2   
p  2pc c p 2  2pc c  p2  c  p2 
 c  2p   c  2p 
   
On calcule la limite :

2xp x2  2xp x2 
 2x  lim   2x  
lim y  lim  c c  y   c  c c 

2x
 4px
c c 1 1   1
  
c  p2  1 1 2p
 c  2p  
lim  2 
  c  c p 
  c  2p  
  

Démonstration à l'aide du calcul différentiel

Illustration T
N
y
M f
z
a 
i
r=i

i
T(0) 0

N(0)
x
F f(a)

a) Déterminons les équations de la tangente T et de la normale N à f en M

1 2
y  f (x)  x ( p > 0 ) est l'équation de notre parabole de sommet S(0,0) , d'axe (Oy).
4p
Notons M=(a ,f(a)) le point d'impact du rayon lumineux ]ZM].

L'équation de la tangente au point (a ,f(a)) ( droite affine ) est donnée par :


y  T(x)  f '(a)  (x  a)  f (a) (voir concept de dérivée)
f '(a) est la dérivée de f au point (a ,f(a)) et représente la pente de la tangente à f au point (a ,f(a)).

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P.S. / 2016-2017 45 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Dans notre cas :
1 2 1 1
Si f (a)  a alors f '(a)  2a  a (voir C.R.M. et cour 3ème Math. chapitre dérivée)
4p 4p 2p
1 1 2
et l’équation de la tangente est : y  T(x) a  (x  a)  a
2p 4p
2p 1 2 1
Par suite, celle de la normale est : y  N(x)    (x  a)  a Rappel : Si T  N  pente N  
a 4p pente T

1 1 1
Par conséquent l'ordonnée de T (x = 0) est : T(0)  a  (0  a)  a 2   a 2  -f(a)
2p 4p 4p
2p 1 1 2
L'ordonnée de N (x = 0) est : N(0)    (0  a)  a 2  a  2p  f(a) + 2p
a 4p 4p

b) Montrons que le milieu de [N(0);T(0)] est le foyer F=(p;0) et ne dépend pas de M=(a;f(a))

00 (f (a)  2p)  (  f (a))


En effet, ses coordonnées sont : y  0 et x p
2 2

c) Géométriquement
 et NMZ
Les angles MNF  sont égaux (alternes-internes) et, dans un triangle rectangle,
 , la médiane [MF] issue de l'angle droit est égale à la moitié de l'hypoténuse
ici en TMN
 =MNF=
car le triangle MFN est isocèle (Thalès) et par suite : NMF  NMZ

d) Physiquement
La loi fondamentale de la réflexion exprime que l'angle d'incidence i d'un rayon
avec la normale à la surface réfléchissante est égal à l'angle de réflexion r.
La boule de billard est un exemple concret, autre que lumineux...,
de trajectoire réfléchie.
Dans notre cas , l'angle d'incidence i du rayon ]ZM] avec la normale [MN] à la
 = NMZ
surface réfléchissante est égal à l'angle de r réflexion : NMF 

e) En conclusion
Le rayon ]ZM] parallèle à l'axe du paraboloïde, se réfléchit en [MF] et on retrouve ainsi la
présence du foyer F , point d'accumulation de lumière, d'ondes ou de son suivant le cas. 

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P.S. / 2016-2017 46 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
Annexe 6 : Propriétés de l’hyperbole

Soient :

 l'hyperbole H, définie par le cône C (de sommet S) et le plan  formant avec l'axe du cône C
un angle inférieur à l'angle du cône.
 les sphères associées S1 et S2 (sphères de Dandelin tangentes au cône et à ).
 les foyer F1 et F2 (c'est-à-dire les points de contact de S1 et
S2 avec le plan ).
 les plans 1 et 2 contenant respectivement les points de contact de S1 et le cône C et de S2
et le cône C. (1 et 2 sont deux plans parallèles).

Soit maintenant un point P de l'hyperbole H. La génératrice PS est tangente à la sphère S1 au point


G11. La génératrice PS est tangente à la sphère S2 au point G22.

 Les deux segments PF1 et PG1


sont deux segments tangents à la
sphère S1 et issus du même point P C
S1 H
donc PF1  PG1 car si d'un point P
externe à une sphère S, on trace
deux segments tangents à S alors ils 1
P F1
sont de mêmes longueurs.
PF2  PG 2 (mêmes arguments). G1

 Selon la position de P, PF2
peut être plus grand ou plus
petit que PF1 .
 S

La différence PF1  PF2 sera
respectivement positive ou négative.
2
On considérera alors 
G2
sa valeur absolue. Par conséquent,
PF2 PF1  PG 2  PG1  G1G 2

F2
S2

 G1G 2 a une longueur constante quelle que soit la position de P sur l'hyperbole H car deux plans
parallèles d'un même cône, déterminent sur les génératrices une infinité de segments de mêmes
longueurs.

En conclusion :

Une hyperbole H est l’ensemble de tous les points P du plan dont la différence (en valeur
absolue) des distances à deux points fixes du plan F1 et F2 (les foyers) est une constante
positive.

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P.S. / 2016-2017 47 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS

P
S1 F1
1

G1

S 

2

G2
F2 

S2

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P.S. / 2016-2017 48 Équations cartésiennes des coniques / AM_OS
1.7 Corrections des exercices

Équations cartésiennes
des coniques

Correction exercice 1

a)
 4  6 6  10   6  6 10  1 
M AB  ;   M AB  5;2  N BC  ;   N BC  0;5,5 
 2 2   2 2 

 6  1 1  7   1  4 7  6 
PCD  ;   PCD  2,5; 3  QDA  ;   QDA  2,5; 6,5 
 2 2   2 2 
b)

 M ;N   5  0   2  5,5  
2 2
37,25

  N ;P   0  2,5    5,5  3  
2 2
78,5

  P;Q    2,5  2,5    3  6 ,5  


2 2
37,25

  Q;M    2,5  5    6 ,5  2  
2 2
78,5

On constate que :   M ; N     P;Q  et   N ; P    Q ; M 

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P.S. / 2016-2017 49 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
c) y
11
B
10
9
8
7
6
N
5
4
3
2 M
1
C
x
1110 9 8 7 6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1
2
3
P
4
5
6
A
7 Q
8
D
9
10
11

On constate que : le quadrilatère MNPQ est un parallélogramme.

Remarque

Théorème de Varignon : Pierre Varignon (1654-1722)


« En joignant les milieux d'un quadrilatère ABCD quelconque, on obtient
un parallélogramme IJKL ».

C

K J
 
D B

L
 
I

A

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P.S. / 2016-2017 50 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 2

 x  3   y  2   36  x  3   y   2    6 2
2 2 2 2
a) 
C  3 ;  2 r6

 2  3   4  2   36
2 2
b)  A 

 2  3    y  2   36 25   y  2   36  y  2
2 2 2 2
c)    11 
y  2   11  y   11  2
 
Donc P 2 ; 11  2   et P 2 ;  11  2    
 x  3   0  2   36  x  3
2 2 2
d)   32  x  3   32  x   32  3
Donc Q  
32  3 ; 0   et Q  32  3 ; 0    
e)   B ; C   3  8    2  4   61  7,81  r  6 donc B est en dehors du cercle.
2 2

(distance entre le point B et le centre C du cercle)

Correction exercice 3

1) a)  a :  x  4    y  2   64
2 2

 
2
b)  b :  x  4    y  2   r 2 r 2  5 2  5 2  50 donc  b :  x  4    y  2  
2 2 2 2
et 50

c)  c :  x  5    y  6   36  6 2
2 2

 5  3 1  7    A ; B
d) M AB  ;   C 1 ; 3 rayon r  4 2
 2 2  2
 
2
Donc  d :  x  1   y  3   4 2
2 2

2) a) P 12;  2    a car 12  4    2  2   64


2 2

Q  4;  2    a car  4  4    2  2   64
2 2

   4  
2
  2  2   50
2
b) P 4  50 ; 2   b car 50  4
Q  4; 2    b car  4  4    2  2   50
2 2

c) P  5;0    c car  5  5   0  6   6 2
2 2

Q  5;6    c car  5  5    6  6   6 2
2 2

  1  4   
2 2
2  1   3  3  4 2
2
d) P 1  4 2 ;3   d car

 4 2 
2
Q 1;3    d car  1  1   3  3 
2 2

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P.S. / 2016-2017 51 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 4

1)

 x  0   y  0   52
2 2
a) x 2  y 2  25  0 
C 0 ; 0  et r  5

b) x 2  y 2  36  0  x 2  y 2  36
r 2  36 Impossible Ce n'est pas l'équation d'un cercle

c) x2  y2  4 x  6 y  4  0  x 2  4 x  y 2  6 y  4 
 x  2   y  3   32
2 2
x 2  4 x  4  y 2  6 y  9  4  4  9 
C  2 ;  3 et r3

d) x 2  y 2  10 y  9  0  x 2  y 2  10 y  9 
 x  0   y 2  10 y  25  9  25  x  0   y  5  42
2 2 2

C  0 ;  5  et r  4

e) x2  y2  8 x  6 y  0  x 2  8x  y 2  6 y  0 
 x  4   y  3  5 2
2 2
x 2  8 x  16  y 2  6 y  9  16  9 
C  4 ; 3  et r  5

f) x2  y2  4 x  2 y  9  0  x 2  4 x  y 2  2 y  9 
 x  2   y  1  4
2 2
x 2  4 x  4  y 2  2 y  1  9  4  1 
r 2  4 Impossible Ce n'est pas l'équation d'un cercle

11
g) 2x 2  2 y 2  2x  10 y  11  0  x 2  x  y 2  5 y  
2
 1  25  11 1 25
  x2  x     y2  5 y      
 4  4  2 4 4
2 2
 1  5
  x     y    12
 2  2
1 5
C  ;   et r 1
2 2

6
h) 4 x 2  4 y 2  4 x  4 y  6  0  x2  x  y2  y 
4
2 2
1 1 6 1 1  1  1
 2
2
 x  x   y2  y       x     y   
2

4 4 4 4 4  2  2
1 1
C  ;   et r 2
2 2

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P.S. / 2016-2017 52 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction activité 1

x2 y2
 1
a 2 b2
y2 x2
 2  1 2
b a
 x2 
 y 2  b2   1  2 
 a 
 x2 
 y   b2   1  2 
 a 
x2
 y   b2 1 
a2
x2
 y  b  1  2
a

 x2
  
f x   b  1   demi-ellipse supérieure 
 a2
Donc  Dom    a;a 
 x2
 f   x   b  1  a 2  demi-ellipse inférieure 

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P.S. / 2016-2017 53 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 5

x2 y2
a) a  13 ; c  12  b  132  12 2  5  E :  1
132 5 2
y2 x2
b) c  4 ; a  5  b  a  b  25  16  3  E : 2  2  1
2 2

5 3
( x  2 )2 ( y  3 )2
c) a  5 ; C( 2;3 ) ; F( 6;3 )  c  4  b  3  E :  1
52 32

 y  2  x  1
2 2

d) E:  1
52 32
x2 y2
e) Du type :   1.
a 2 b2
 16 9
 a 2  b 2  1 468
 à résoudre avec Geogebra : a  52 et b   13
 36 4 36
1
 a 2 b 2
x2 y2
  1
52 13

Sinon "à la main" :

 16 9
 a 2  b 2  1 I 
16b  9a  a b
a 2b2 2 2 2 2

    16b 2  9a 2  36b 2  4a 2  a 2  4b 2  II 
 36  4  1 36b  4a  a b
2 2 2 2

 a 2 b 2

16 9
 II    I  2
 2  1  b  13
4b b

 
2
 II  a2  4 13  a  52

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P.S. / 2016-2017 54 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 6

 x  0   y  0  1
2 2
x2 y2
a) 4x  9 y  36 
2 2
 1
9 4 32 22

a  3 ;b  2 ; c  5 ; C( 0;0 ) ;F  
5;0 ;F '  5;0  

 y  0   x  0  1
2 2
x2 y2
b) 25x  16 y  400 
2 2
 1
16 25 52 42

a  5 ;b  4 ; c  3 ; C( 0;0 ) ;F 0;3  ; F '  0; 3 

c) x 2  4 y 2  6 x  32 y  69  0  x 2  6 x  9  4( y 2  8 y  16 )  69  9  4  16

 y   4  
2
 x  3  y  4  x  3
2 2 2

 ( x  3 )  4( y  4 )
2 2
4  1  1
4 1 22 12

a  2 ;b  1; c  3 ; C( 3; 4 ) ;F  
3  3; 4 ;F '  3  3; 4  

d) 16 x 2  9 y 2  32x  36 y  92  0  16( x 2  2x  1 )  9( y 2  4 y  4 )  92  16  4  9

 x  1  y  2  y  2  x  1
2 2 2 2

 16( x  1)  9( y  2 )
2 2
 144   1  1
9 16 42 32


a  4 ;b  3; c  7 ; C( 1;2 ) ;F 1; 7  2 ;F ' 1;  7  2   

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P.S. / 2016-2017 55 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 7
a.i)

 x  h  y  k
2 2

 1
a2 b2

 y  k  x  h
2 2

  1
b2 a2
  x  h 
2

  y  k
2
 b  1 
2

 a 2 
 
  x  h 
2

 y  k   b  1  2

 a 2 

 x  h
2

 yk   b 2
1
a2
 x  h
2

 y  b  1 k
a2

a.ii)

 x  h
2

 0  a2   x  h  0  a   x  ha   x  h  0
2
1 2
a

x h-a h+a

a   x  h + + + 0 -
a   x  h - 0 + + +

a2   x  h
2
- 0 + 0 -

Dom   h  a;h  a 

a.iii)

  x  h
2

 f  x   b  1  k  demi-ellipse supérieure 
 a2
Donc  Dom   h  a;h  a 
  x  h
2

 f   x   b  1  k  demi-ellipse inférieure 
 a2

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P.S. / 2016-2017 56 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
b)

 y  k  x  h
2 2

 1
a2 b2

 y  k  x  h
2 2

  1
a2 b2
  x  h 
2

  y  k
2
 a  1 
2

 b 2 
 
  x  h 
2

 y  k   a  1  2

 b 2 

 x  h
2

 yk   a 2
1
b2
 x  h
2

 y  a  1 k
b2

  x  h  k
2

 g  x   a  1   demi-ellipse supérieure 
 b2
Donc  Dom   h  b;h  b
  x  h  k
2

  
g x   a  1   demi-ellipse inférieure 
 b2

________________________________________________________________________________________________
P.S. / 2016-2017 57 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 8
a)
"Grande ellipse / exterieur colisée " :

187 155 x2 y2 x2
a1   93,5 ; b1   77,5  E1 :   1  y   77,5 1 
2 2 93,5 2 77,5 2 93,5 2
x2
1 2
 0  93,5 2  x 2  0  ( 93,5  x )( 93,5  x )  0
93,5
 Dom( E1 )   93,5;93,5 

"Petite ellipse / intérieur colisée " :

85 53 x2 y2 x2
a1   42,5 ; b1   26 ,5  E2 :   1  y   26 ,5 1 
2 2 42,5 2 26 ,5 2 42,5 2
 Dom( E2 )   42,5;42,5 

Correction exercice 9

a)
400 x 2  169 y 2  1600 x  338 y  65' 831  0
 400( x 2  4 x  4 )  169( y 2  2 y  1 )  65831  1600  169
 400( x  2 )2  169( y  1 )2  67600
( x  2 )2 ( y  1 )2 ( x  h ) 2 ( y  k )2
   1 de la forme :  1 a  20  b  13
132 20 2 b2 a2
Ellipse centrée en C  2;1 avec l'axe focal // à l'axe Oy.
On veut :
a a' 20 22 22  13
a'  a  2  22 m et     b'   14,3 m .
b b' 13 b' 20

b) c  a 2  b 2  231 et c'  a' 2  b' 2  279,51 Donc non !

c) Punaise aux foyers distantes de 2c' , ficelle tendue de longueur 2a' et crayon.

d) Avec GeoGebra :

( x  2 )2 ( y  1)2
E1 :
132

20 2
1 ; C1  2;1 
; F1 2;1  231  
; F1 ' 2;1  231 
( x  2 )2 ( y  1)2
E2 :
14,32

22 2
1 ; C1  2;1 
; F1 2;1  279,51  
; F1 ' 2;1  279,51 

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P.S. / 2016-2017 58 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 10

a)

Illustration :
dmin dmax

Terre

 
Soleil (au foyer)

c
a a

Données : 2a  297' 600' 000 et e  0,017

i) a  148' 800' 000 km c  e  a  2' 529' 600 km


distance maximale a  c  151' 329' 600 km
distance minimale a  c  146' 270' 400 km

ii) b  a 2  c 2  148' 778496 ,8 km

b)
c
i) e  0,967   c  0,967a et a  c  0,587  a  0,967a  0,587  a  17,8 UA
a
et donc c  17,2 UA
distance maximale a  c  17,8  17,2  35 UA

ii) b  a 2  c 2  4,6 UA

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P.S. / 2016-2017 59 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 11
Illustration :
d(S ;F)
d(S ;F’)

b
 C 
S F F’

c
a a

a)
i) k  2b et h  a
d( S;F )  a  c et d( S ,F ')  a  c

k k2
or dans ce cas a  h ; b  ; c  h2 
2 4

k2 k2
On a donc d( S; F )  h  h  2
et d( S ,F ')  h  h 
2

4 4
ii) Données : d( F ';S )  32 cm et h  17 cm

k2 k2 k2
Equation : 17  17 2   32  17 2   225  64   k  16 cm
4 4 4
k
a  h  17 ; b   8  c  a 2  b 2  15
2
Si l’ellipse est centrée en (0 ;0) avec l’axe focal confondu avec l’axe Oy on a : F( 0; 15 )

b)

Données : k  18 cm et h  15 cm

k2
i) d( S; F )  h  h  2
 3 cm
4

k2
ii) d( S ,F ')  h  h 2   27 cm
4

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P.S. / 2016-2017 60 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 12

a) S( 0;0 ) h=0 et k=0


F( 2;0 )  p  2 et axe focal // à l’axe Ox (confondu) . « Ouverture sur la gauche ».

y k  4 p  x  h   y 2  8x
2

b) S( 0;0 ) h=0 et k=0


F( 0;5 )  p  5 et axe focal // à l’axe Oy (confondu) . « Ouverture vers le haut ».

( x  h )2  4 p( y  k )  x 2  20 y

c) S( 1;3 ) h=1 et k=3


F( 1;3 )  p  1  1  p  2
et axe focal // à l’axe Ox . « Ouverture sur la gauche ».

 y  k  4 p  x  h    y  3   8( x  1)
2 2

d) Axe focal // à l’axe Oy . « Ouverture vers le haut ».


F( 3;2 )  h  3 ; p  k  2
directrice d : y  4   p  k  4
2k  2  k  1 et p  3

( x  h )2  4 p( y  k )  ( x  3 )2  12( y  1)

e) Equation de la forme ( x  h )2  4 p( y  k ) avec h  2  ( x  2 )2  4 p( y  k )


Axe focal // à l’axe Oy . « Ouverture vers le haut ».

 4;5   P  4  2   4 p( 5  k )
2
1  5 p  kp 1
Système 2x2 :     3  6 p  p 
 2;11  P  2  2   4 p( 11  k )
2
4  11p  kp 2

5 1
1  k  25k k 3
2 2

Conclusion : ( x  2 )2  2( y  3 )

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P.S. / 2016-2017 61 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 13

a) De la forme : ( x  h )2  4 p( y  k )
12
x 2  12 y  S( 0;0 ) ; p   3 ; F( 0;3 ) « Ouverture vers le haut ».
4

b) De la forme :  y  k   4 p  x  h 
2

10 5  5 
y 2  10x  S( 0;0 ) ; p     ; F   ;0  « Ouverture vers la gauche ».
4 2  2 
c) x 2  6 x  8 y  25  0  x 2  6 x  9  8 y  16  ( x  3 )2  8( y  2 )

De la forme : ( x  h )2  4 p( y  k )
S( 3; 2 ) ; p  2 ; F( 3; 4 ) . « Ouverture vers le bas ».

d) y 2  16 x  2 y  49  0  y 2  2 y  1  16 x  48  ( y  1)2  16( x  3 )

De la forme :  y  k   4 p  x  h 
2

S( 3; 1) ; p  4 ; F(7; 1) « Ouverture vers la droite ».

Correction exercice 14

Si S( 0;0 ) alors parabole du type y 2  4 px . Or le point  0,6;1,8  appartient à la

parabole  1,8 2  4 p  0,6  p  1,35 .


F( 0;1,35 ) et donc la distance est de 1,35 m.

Correction exercice 15

x 2  4 py  10 2  4  2,5 p  p  10  F( 0;10 ) donc à 10 cm.

Correction exercice 16

25  25 
y 2  4 px  5 2  4 2 p  p   F  ;0  donc à 1,5625 cm.
16  16 

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P.S. / 2016-2017 62 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 17

a) S'( 5;0 ) S( 5;0 ) F( 13;0 )


Axe focal // à l’axe Ox (confondu)

 x  0  y  0
2 2

C( 0;0 ) ; a  5 ; c  13 ; b  c  a  12 
2 2
 1 .
52 12 2

b) C( 0;0 ) F( 0;6 ) b5


Axe focal // à l’axe Oy (confondu)

 y  0  x  0
2 2

c  6 ; b  5 ;a  c  b  11 
2 2
 1 .
 
2
11 52

3 21
c) C( 2; 3 ) S(7; 3 ) y x est une asymptote
5 5
Axe focal // à l’axe Ox

 x  2  ( y  3 )2
2
3 21 3 b 3
a5 ; y x   x  2   3 donc   b  3   1 .
5 5 5 a 5 52 32

d) C( 3;1) F( 3;5 ) S'( 3;4 )


Axe focal // à l’axe Oy

 y  1
2
( x  3 )2
c  4 ; a  3  b  16  9  7   1
 7
2
32

e) Centre de l’hyperbole à l’intersection des deux asymptotes :


1 1
x   x  4  x  4 ; y  2  C( 4;2 )
2 2
b 1
 a ( x  4 )  2  2 x ( x  4 )2 ( y  2 )2
  a  2 ; b  1  2
 2
1
b 1
 ( x  4 )  2   x  4 2 1
 a 2

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P.S. / 2016-2017 63 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 18

x2 y2 x2 y2
a) 4x 2  9 y 2  36   1 2  2 1
9 4 3 2

 x  h y  k
2 2

De la forme :  1 Axe focal // à l’axe Ox


a2 b2

C( 0;0 ) ; a  3 ; b  2 ; c  13 ;F    
13;0 ; F '  13;0 ; y  
2
3
x

y2 x2
b) 16 y 2  9x 2  144   1
9 16
 y  k  x  h
2 2

De la forme :  1 Axe focal // à l’axe Oy


a2 b2

3
C( 0;0 ) ; a  3 ; b  4 ; c  5 ;F 0;5  ; F '  0; 5  ; y   x
4

c) x 2  4 y 2  6 x  16 y  11  0  x 2  6 x  9  4( y 2  4 y  4 )  11  9  16  4
( x  3 )2  y  2 
2

 ( x  3 )  4( y  2 )  4 
2 2
 1
22 12
 x  h y  k
2 2

De la forme :  1 Axe focal // à l’axe Ox


a2 b2

C( 3;2 ) ; a  2 ; b  1 ; c  5 ;F    
5  3;2 ; F '  5  3;2 ; y  1  x  3   2

d) 144 x 2  25 y 2  576 x  200 y  3776  0

 144  x 2  4 x  4   25( y 2  8 y  16 )  3776  4  144  25  16  3600

 144  x  2   25( y  4 )2  3600


2

 x  2 ( y  4 )2  x  2 
2 2
( y  4 )2
  1  1
25 144 144 25

y k  x  h
2 2

De la forme :  1 Axe focal // à l’axe Oy


a2 b2

12
C( 2;4 ) ; a  12 ; b  5 ; c  13 ;F  2;17  ;F '  2; 9  ; y    x  2  4
5

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P.S. / 2016-2017 64 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 19

x2 y 2 
Quelle est l’équation cartésienne de l’hyperbole   1 après une rotation de   45  ?
2 2 4

      2 2
 x'  x  cos  4   y  sin  4   x'  x   y
      2 2
  
 y'  x  sin     y  cos     y'  x  2
 y
2
     
4 4 2 2

Sys. 2x2
 x'  y'
 x  2
Solution : 
 y  x'  y'
 2
2 2
 x'  y'   x'  y' 
   
Donc  2  

2 
1
2 2

x' 2  2x' y'  y' 2  x' 2  2x' y'  y' 2 


  1
4  4 
4 x' y'
 1
4
1
 y'  Df   
x'

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P.S. / 2016-2017 65 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 20

( x  c )2  y 2  ( x  c )2  y 2  2a

 ( x  c )2  y 2  ( x  c )2  y 2  2a

   
2 2
 ( x  c )2  y 2  2a  ( x  c )2  y 2

 ( x  c )2  y 2  4a 2  4a ( x  c )2  y 2  ( x  c )2  y 2

 x 2  2xc  c 2  4a 2  4a ( x  c )2  y 2  x 2  2xc  c 2

 4 xc  4a 2  4a ( x  c )2  y 2

 xc  a 2   a ( x  c )2  y 2

 
2
  xc  a 2    a ( x  c )2  y 2
2

 x 2 c 2  2xca 2  a 4  a 2  x 2  2xc  c 2  y 2 

 x 2 c 2  2xca 2  a 4  a 2 x 2  2a 2 xc  a 2 c 2  a 2 y 2

 x 2  c 2  a 2   a 2 y 2  a 2  c 2  a 2  ( on pose b 2  c 2  a 2 )

 x 2b 2  a 2 y 2  a 2b 2 ( on divise par a 2b 2 )

x2 y2
   1 (équation cartésienne implicite)
a 2 b2

Correction exercice 21

a) La trajectoire de la particule est une branche d’une hyperbole centrée en (0;0)


1
avec une asymptote oblique d’équation y  x .
2
1 b a 3
Nous avons : C( 0;0 ) ; a  3 ; y  x  x  b  
2 a 2 2
2 2
x y
Donc : 2  2
1
3 3
 
2

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P.S. / 2016-2017 66 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction activité Introduction au système de navigation LORAN.

d
Rappel : v   d  v t et d 1  d 2  v  t1  v  t2  v   t1  t2   v  t
t

d 1  d 2  d  B; P   d  A; P   294  400  117' 600 m  117,6 km

x2 y 2
A 13h00, le point P est sur la branche droite de l’hyperbole dont l’équation est   1,
a 2 b2
formée de tous les points dont la différence des distances aux foyers A et B est d 1  d 2 .

117 ,6
Posons d 1  d 2  2a  a   58,8
2
Ici c  2  80  160 donc b  c 2  a 2  149

x2 y2
L’hyperbole à pour équation :  1
 58,8  149 
2 2

Posons : y  80 , l’ordonnée de P et calculons l’abscisse de P :

x2 80 2 80 2
  1  x  58,8  1   66,7
 58,8 
2
149 2 149 2

Conclusion : La position du bateau à 13h00 est P  66 ,7;80  (en km)

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P.S. / 2016-2017 67 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 22

d
Rappel : v   d  v t et d 1  d 2  v  t1  v  t2  v   t1  t2   v  t
t

a)

Hyperbole T / T’:
d( P;T ')  d( P;T )  294  400  117,6 km
2a  117,6  a  58,8 ;

F( 0;0 ) ; F '( 0;400 )  C( 0;200 ) ; c  200 ; b  c 2  a 2  36542,56

 y  200   x  0
2 2

  1
3457,44 36542,56

Hyperbole S / S’ :
d( P;S')  d( P;S )  294  650  191,1 km
2a  191,1  a  95,55 ;

F( 30; 50 ) ; F '( 30; 500 )  C( 30; 275 ) ; c  225 ; b  c 2  a 2  41495,1975

 y  275   x  30 
2 2

  1
9129,8025 41495,1975

b) On trouve 4 solutions avec GeoGebra :


 2845,87;1077,34  ,  -560,286;17,9047  ,  596 ,428;7,3497  ,  3020,26 ;1130.87 

c) d( P;T ')  d( P;T )  0  d( P;T ')  d( P;T )


 P est sur la branche inférieure de l’hyperbole T
d( P;S')  d( P;S )  0  d( P;S')  d( P;S )
 P est sur la branche supérieure de l’hyperbole S

Conclusion : On choisit finalement P( 596 ,428;7 , 3497 )

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P.S. / 2016-2017 68 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 23

d
Rappel : v   d  v t et d 1  d 2  v  t1  v  t2  v   t1  t2   v  t
t

a)

Hyperbole T / T’:
d( P;T )  d( P;T ')  294  300  88,2 km
2a  88,2  a  44,1 ;

F( 0;0 ) ; F '( 0;400 )  C( 0;200 ) ; c  200 ; b  c 2  a 2  195,08

 y  200   x  0
2 2

  1
44,12 195,08 2

Hyperbole S / S’ :
d( P;S )  d( P;S')  294  600  176,4 km
2a  176,4  a  88,2 ;

F( 30; 50 ) ; F '( 430; 50 )  C( 230; 50 ) ; c  200 ; b  c 2  a 2  179,5

 x  230   y  50 
2 2

  1
88,2 2 179,5 2

b) On trouve 4 solutions avec GeoGebra :


 348,2;110  ,  425,7;305,6  ,  59,9;7,246,1 ,  97,7 ;150,7 

c) d( P;T )  d( P;T ')  0  d( P;T )  d( P;T ')


 P est sur la branche supérieure de l’hyperbole T
d( P;S )  d( P;S')  0  d( P;S )  d( P;S')
 P est sur la branche droite de l’hyperbole S

Conclusion : On choisit finalement P  425,7 ; 305,6 

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P.S. / 2016-2017 69 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Correction exercice 24

c
a
p C L
L a
c

F2

a)

p
 Relations : c ; Lca ; c 2  a 2  b2
2
p
Donc : a  Lc  L
2
2 2
 p  p
c  a  b  b  c  a      L    L  p  L
2 2 2 2 2 2

2  2
 p p
 Coordonnée du centre : C  0;  donc h  0 ; k 
 2 2

 Finalement : Axe focal // à l’axe Oy


2
 p
y   x  0
2
 x  0
2
 2  p p
  1  y  f  x    L    1  
 p
2
L  p  L  2 L  p  L 2
L 
 2

 Parabole : x 2  12 y  p  3 Foyers : F1 ( 0;3 ) , F2  0;0  .

1 x2 3
Avec L  2 et p  3 nous avons y  f   x    1 
2 2 2

b) Voir fichier GeoGebra.

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P.S. / 2016-2017 70 Corrections Coniques cartésiennes / AM_OS
Notes personnelles

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Notes personnelles

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