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A C
I. THEOREME DE PYTHAGORE.
1) Enoncé du théorème de Pythagore.
Dans tout triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des
carrés des côtés de l’angle droit.
B
A C
^
Hypothèse : A=90 ° = 1 angle droit.
Conclusion :
2 2 2
BC = AB + AC
2) Réciproque du théorème de Pythagore.
Si dans un triangle, le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des deux Exercice 1 :
autres côtés, alors le triangle est rectangle. (L’hypoténuse est le plus grand côté). Construis un
B triangle ABC
rectangle en A tels
que : AB = 3cm ;
A C AC = 4cm. Calcule
BC et énonce le
2 2 2
Hypothèse : BC = AB + AC théorème
Conclusion : ^A=90 ° = 1 angle droit. correspondant.
D C
On pose : AB = a ; AD = b et BD = d = diagonale.
On a : BD ²= AB² + AD ²
d ²=a ²+b ²
⟹ d=√ a +b
2 2
b) Diagonale d’un carré.
A a B
D C
On pose : AB = BC = a et AC = d = diagonale.
On a : AC ²= AB ²+ BC ²
d ²=a ²+ a ²=2 a ²
⟹ d=√ 2 a
2
⟹ d=a √ 2
a h a
B a/2 I a/2 C
On pose : AB = AC = BC = a ; Exercice 2 :
AI = h = hauteur du triangle équilatéral ABC (AI est donc aussi la médiane issue Construis un
de A). triangle équilatéral
BC a ABC dont le côté
D’où BI=IC = = mesure 6 cm. Soit
2 2
2 2
On a A C =A I + I C 2 [ AM ] , la médiane
issue de A. Calcule
()
2
2 2 a
soit a =h + AM.
2
2
2
⟹ h =a −
2
()
2
a 2
2
2 2
a 4 a −a 3 a
h2 =a2− = =
4 4 4
⟹ h=
√
3 a ² √3 a ² a √3
4
=
a √3
√4
=
2
h=
2
2) Relations Métriques.
Soit ABC un triangle rectangle en A et H, le projeté orthogonal de A sur [ BC ] .
A
La hauteur AH forme deux triangles
semblables entre eux et semblables à ABC.
B H C
THEOREMES :
Dans un triangle ABC, rectangle en A et de hauteur AH :
Théorème 1 :
Chaque côté de l’angle droit est la moyenne proportionnelle entre l’hypoténuse
et sa projection sur l’hypoténuse.
BC AB BC AC
= et =
AB BH AC CH
2 2
Alors A B =BC . BH et A C =BC . CH
Théorème 2 :
La hauteur est la moyenne proportionnelle entre les segments qu’elle détermine
sur l’hypoténuse.
BH AH
=
AH CH
2
alors A H =BH . CH
Théorème 3 :
Le produit des côtés de l’angle droit est égal au produit de l’hypoténuse par la
hauteur.
AB. AC=BC . AH
Application :
Dans un triangle ABC, rectangle en A, AB = 3 cm ; AC = 4 cm et BC = 5 cm.
Calcule la hauteur [ AH ] et les segments [ BH ] et [ CH ].
Solution :
A Exercice 3 :
Soit ABC, un
triangle rectangle
en A tels que AB =
4a et AC = 3a. H
est la projection
orthogonale de A
C H B sur [ BC ] . Calcule
Calculons AH. BC et AH (on
AB . AC=BC . AH ⟺ BC . AH =AB . AC rappelle que a est
AB . AC un réel positif).
⟹ AH =
BC
3 x 4 12
AH = =
5 5
Soit AH =2,4 cm .
Calculons BH.
2
A B =BC . BH ⟺ BC . BH = AB ²
A B2 3 2 9
⟹ BH = = =
BC 5 5
CH =1,8 cm .
Calculons CH.
2
A C =BC . CH ⟺ BC . CH =AC ²
A C 2 42 16
⟹ CH = = =
BC 5 5
CH =3,2 cm.
III. THEOREME DE THALES.
I J
B C
2) Théorème de Thales.
Sur chacune des trois figures suivantes, on a ( MN ) ∥ ( BC ) .
Figure 1.
A
M N
B C
Figure 2. Figure 3.
A
M N
C
N A
C B
M
N
C
?
B (la figure n’est pas à l’échelle)
AN 9 9:3 3
= = =
AB 15 15 :3 5
AN 3
⟹ =
AB 5
AM 3
=
AC 5
AN AM 3
Donc = =
AB AC 5
En outre, les points A, N, B et les points A, C, M sont alignés dans le même ordre.
D’après la réciproque du théorème de Thales, les droites (MN) et (BC) sont
parallèles.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.
COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)
Exemples :
Les équations −x +5=0 et √ 2 x=7 sont des équations du 1er degré à une inconnue.
1er Cas : a ≠ 0
Si a ≠ 0 l’équation ax +b=0 admet une solution unique.
b ≠ 0 ⟹ ax=−b ⟹ x=
−b
a
alors S= { }
−b
a
.
0
b=0 ⇒ ax=0 ⇒ x= =0 alors S= { 0 }.
a
Exemple 1.
Résous dans R :2 x +3=3 x−2.
Solution
Résolvons dans R :2 x +3=3 x−2.
2 x−3 x=−2−3 ⟺ −x=−5 ⟺ x=5
L’équation admet une solution unique.
S= { 5 }
Exemple 2.
5 x−2 x
Résous dans R : = .
7 3
Solution
5 x−2 x
Résolvons dans R : = ⟺ 3 ( 5 x−2 )=7 x ⟺ 15 x−6=7 x ⟺ 15 x−7 x=6 ⟺ 8 x=6
7 3
3
Soit x= . D’où S=
4
3
4 {}
b) Equations du type ( ax +b )( cx + d ) =0
Exemple
Résous dans R : ( x−1 ) ( 4 x +5 )=0
Solution
Résolvons dans R : ( x−1 ) ( 4 x +5 )=0
{
x=1
{
⟺ x−1=0 ⟹
4 x +5=0 x=
−5
4
{
6
x= =2
{
⟺ 3 x−6=0 ⟹
3 x+ 2=0
x=
3
−2
3
L’ensemble des solutions est
S= {−2
3
;2 }
d) Equations dont l’inconnue est au dénominateur (Equations rationnelles)
Exemple 1.
x +4
Résous dans R l’équation =5
2 x−1
Solution
x+ 4
Résolvons dans R : =5
2 x−1
Ensemble de définition.
L’équation est définie si, et seulement si 2 x−1≠ 0
1
Soit x ≠ .
2
D’où l’ensemble de définition est :
D=R− {12 }
1
(On peut aussi écrire D=R ¿ { ¿ } )
2
Si x ϵ D , on a :
x +4
=5 ⇔ 5 (2 x−1 )=x + 4
2 x−1
⇔ 10 x−5−x−4=0
⇔ 9 x−9=0
9
⇒ x= =1 ϵ D
9
D’où
S= { 1 }
Exemple 2.
x−4
Résous dans R l’équation =1
x +5
Solution
Résolvons dans R
x−4
=1
x +5
L’équation existe si et seulement si x +5 ≠0 soit x ≠−5.
D’où l’ensemble de définition est
D=R ¿ {−5¿}
Si x ϵ D , on a :
x−4
=1⇔ x+ 5=x−4
x +5
⇔ x−x=−4−5
⇔ 0 × x=−9
−9
⇔ x= Impossible
0
Donc l’équation n’a pas de solution
S={}
Exemple 3.
7
x−7
Résous 2 1
=
7 x−14 2
Solution :
7
x−7
2 1
=
7 x−14 2
L’équation est définie si et seulement si 7 x−14 ≠ 0
14
Soit x ≠ ⇒ x ≠ 2
7
D’où l’ensemble de définition est
D=R−{ 2 }
Si x ϵ D , on a :
7
x−7
2
7 x−14 2
1
( 7
)
= ⇔ 2 x−7 =7 x−14
2
14
⇔ x−14=7 x−14
2
⇔ 7 x −14=7 x −14
⇔ 7 x −7 x=14−14
0 x=0 Vraie
∀ xϵ R
D’où
S=R
Solution
Résolvons dans R :|7 x−4|=3
{
4
7 x−4 , si7 x−4 ≥ 0 ⟹ x ≥
|7 x−4|= 7
4
−7 x+ 4 , si 7 x−4 ≤ 0⟹ x ≤
7
4
1er Cas : x ≥ ⟺ x∈¿
7
L’équation (E) s’écrit : 7 x−4=3
7 x=3+ 4
7
x= =1
7
x=1 ϵ ¿
4 4
2ème Cas : x ≤ ⇔ x ∈¿−∞ ; ¿ ¿
7 7
Exercice 2 :
1
S= ; 1
7 { }
Résous |x−5|=−1
Réponse :
|x−1|=−1 Impossible car une valeur absolue n’est jamais négative
D’où
S=∅
f) Equations irrationnelles
Exemple 1 :
Résous : √ x−2=4
Solution :
Ensemble de définition
√ x−2=4existe si et seulement si x−2 ≥ 0
soit x ≥2
D’où l’ensemble de définition est :
D=¿
∀ x ϵ D, on a : √ x−2=4 ,
On élève membre à membre au carré, on aura :
2
⟺ ( √ x−2 ) =4²
⟺ x−2=16
⟺ x=16+2
⟺ x=18 ϵ D
S= { 18 }
Exercice 2 :
Résous : √ 2 x +3=−7
Réponse :
√ 2 x +3=−7Impossible car dans R , la racine carrée d’un nombre est toujours positive.
D’où
S=∅
II. INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE A UNE
INCONNUE :
1. Définition :
On appelle inéquation du 1er degré à une inconnue, toute inéquation de la forme ax +b ≥ 0 ou
ax +b> 0ou ax +b ≤ 0 ou ax +b< 0 avec a ϵ R¿, b ϵ R et x est l’inconnue.
Exemples :
Les inéquations 7 x−2>0 , −3 x+ 10≤ 0 sont des inéquations du 1er degré à une inconnue.
2. Ordre et multiplication :
Exemple :
x <2⟹ 3 x <3 ×2
Soit 3 x< 6
x <2⟹−1× x>−1× 2
Soit −x <2
x <2
1 1
⟹ >
x 2
-∞ -1 +∞
-∞ -3 +∞
S=¿−3 ;+ ∞ ¿
b) Inéquations du type ax +b ≥ cx +d :
Pour résoudre ces types d’inéquations, on transpose les termes dans l’autre membre. Apres
réduction on est amené à résoudre une inéquation du type ax ≥ b.
Exemple 1 :
Résous 9 x−2< x +12
Solution :
14
9 x−2< x +12 ⟺ 9 x−x <12+2 ⟺ 8 x<14 ⟺ x <
8
7
x<
4
7
-∞ +∞
4
7
S=¿−∞ ; ¿
4
Exemple 2 :
Résous −5 x+ 2≥−2 x−4
Solution :
−5 x+ 2≥−2 x−4 ⟺−5 x+2 X ≥−4−2 ⟺−3 x ≥−6
6
x ≤ ⟺ x ≤2
3
-∞ 2 +∞
S=¿−∞ ;2 ¿ ¿
Exemple 3 :
Résous 4 x−5 ≥ 4 x+ 7
Solution :
4 x−5 ≥ 4 x+ 7 ⟺ 4 x−4 x ≥ 7+5
0 x ≥ 12 ,faux car 0 × x=0 et 0 n’est pas supérieur à 12. L’inéquation proposée n’a pas de solution
D’où
S=∅
Exemple 4 :
Résous 7 x−1 ≤7 x +6
Solution :
7 x−1 ≤7 x +6 ⟺ 7 x−7 x ≤ 6+1
0 x ≤ 7 Vraie
Tout nombre est solution de cette inéquation car ∀ x ϵ R, 0 × x=0 est inférieur à 7
D’où
S=R
Exemple :
Résous |x−3|<7
Solution :
|x−3|<7
⟺−7< x−3<7
⟺−7+3< x <7+3 ⟺−4 < x< 10
L’ensemble des solutions est
S=¿−4 ; 10 ¿
d) Inéquations - produits :
Signe de ax +b (aϵ R¿ ; bϵ R )
b
∀ ϵ R , ax +b=a ( x+ )
a
b
Etudions le signe de x +
a
b −b
x+ >0⟺x>
a a
b b
x+ <0⟺x←
a a
b −b −b ' b
x + =0 ⟺ x= ( est appelé racine ou solution de l équation x + =0)
a a a a
On a le tableau suivant :
x −b
−∞ +∞
a
b
x+
a
( ba )
L’application de la règle des signes de ax +b à partir de l’égalité ax +b=a x+
Si
a> 0
x −∞ −b +∞
a
signe de ax +b
a< 0
Si
x −∞ −b +∞
a
signe de ax +b
Théorème :
−b
L’expression ax +b avec a ϵ R¿ et b ϵ R , s ’annule pour x= est du signe de a pour
a
−b b
x> est du signe de (−a) pour x ←
a a
Exemple :
Résous dans R l’inéquation ( 4 x+ 8 )(−x +5 ) <0
Solution :
( 4 x+ 8 )(−x +5 ) <0
Posons ( 4 x+ 8 )(−x +5 ) =0
{ {
−8
{ {
4 x+ 8=0 4 x=−8 x= x=−2
⟺ ⇒ ⟹ 4 ⟹
ou ou ou
ou
−x+5=0 −x=−5 x=5
x=5
Tableau de signes :
x −∞ -2 5 +∞
4 x+ 8
−x +5
(4 x+ 8)(−x+5)
-∞ 2 3 +∞
x −∞−13+ ∞
−3 x+ 9 +¿ +¿ −¿
x +1 −¿ +¿ +¿
−3 x+ 9 −¿ +¿ −¿
x+ 1
NB : les deux barres indiquent que le quotient n’est pas défini au point −1.
Représentation graphique
−∞−13+ ∞
f) Inéquations simultanées
Il s’agit de résoudre un système de deux inéquations.
Exemple 1.
Résous le système : { x +3> 4(1)
2 x−1<10 (2)
Solution
Résoudre ce système, c’est trouver l’ensemble des solutions aux deux inéquations. On a :
{
x >1(1)
{ 2 x−1<10 (2) {
x +3> 4(1) ⟺ x >4−3 ⟺
2 x <11
11
x < (2)
2
( 1 ) x >1 ⟺ x ∈ ¿1 ,+ ∞ ¿
11 11
( 2 ) x< ⟺ x ∈ ¿−∞ ; ¿
2 2
S=S 1 ∩ S2
11
−∞ 1 +∞
2
11
D’où S=¿1 ; ¿
2
Exemple 2.
Résous −18< 4−x ≤ 6
Solution
−18< 4−x ≤ 6
Ce système peut s’écrire sous la forme
{ { {
−18<4−x ⟺ −18−4 ← x ⟺ −22← x ⟺ 22> x ⟺ x <22 ⟺ ¿
4−x ≤ 6 −x ≤6−4 −x ≤ 2 x ≥−2 x ≥−2{ {
S=S 1 ∩ S2
−∞−222+ ∞
D’où la solution est : S=¿
Autre méthode :
−18< 4−x ≤ 6
−18−4 ←x ≤ 6−4
−22> x ≥ 2
⟺−2≤ x <22
S=¿
2. Résolution algébrique :
Résoudre l’équation ax +by +c =0 dans R x R , c’est trouver tous les couples ( x ; y ) vérifiant l’équation.
3. Résolution graphique :
Résous graphiquement l’équation 2 x+ y −3=0.
Solution
2 x+ y −3=0 ⟺ y =−2 x +3
La droite ( Δ ) : y =−2 x +3 représente l’ensemble des couples solutions de l’équation 2 x+ y −3=0. Tableau
de valeurs :
x 0 1 3/2
y 3 1 0
Représentation graphique de la droite ( Δ ) .
y
5
x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1
-2
-3
y’
' {
ax +by + c=0
' '
a x +b y +c =0
ou '
{
ax +by=c
a x +b ' y=c '
Autre Exemple :
Résous par addition le système : {−23 xx+4+ yy=10
=7
Solution
{ 3 x +4 y=7 ( 1 ) x 1
−2 x + y =10 ( 2 ) x (−4 )
⟺ {8 x3−4x+ 4y y=−40
=7
−33
11 x=−33 ⟺ x = =−3
11
Remplaçons x par −3 dans ( 2 ) , on a : −2 (−3 ) + y=10
6+ y=10 ⟹ y =10−6=4
D’où S= { ( −3 ; 4 ) }
b) Méthode de résolution par substitution.
Exemple :
Résous par substitution le système : { x+3 y =−1(1)
2 x− y =5(2)
Solution et Marche à suivre
(1) On exprime une inconnue en fonction de l’autre. Par exemple : ( 1 ) ⟹ x=−1−3 y ( 3 )
(2) Pour trouver y , on remplace x par −1−3 y dans ( 2 ) : on a : 2 (−1−3 y )− y =5
−2−6 y− y=5 ⟺−2−7 y =5 ⟺−7 y=5+ 2
−7
7 y=−7⟹ x= =−1
7
(3) Pour trouver x , on remplace y par −1 dans ( 3 ) . On a: x=−1−3 (−1 )=−1+3=2.
(4) On conclut que dans cet exemple que le système admet une seule solution. S= { ( 2;−1 ) }.
Autre Exemple :
Résous par substitution le système : { 3 x +4 y =7
−2 x + y =10
Solution
{ 3 x +4 y=7(1)
−2 x + y =10(2)
( 1 ) ⟹ y =2 x +10 ( 3 )
( 1 ) devient 3 x+ 4 ( 2 x+ 10 )=7 ⟺ 3 x+ 8 x + 40=7 ⟺ 11 x=7−40 ⟺ 11 x=−33
−33
⟺ x= =−3
11
Remplaçons x par sa valeur dans ( 3 ) , on a : y=2 (−3 )+10=−6+10=4.
D’où S= { (−3 ; 4 ) }
3) Cas Particuliers :
a) Les équations sont incompatibles :
Exemple :
Résous le système {33 xx++22 y=4
y =7
Solution
On remarque que les premiers membres des deux équations sont identiques, les seconds sont différents, il
y a donc incompatibilité.
D’où S=∅ .
Résolvons le système. On a {
2 x−2 y=8 {
x− y=4 ⟺ x− y =4 ⟺ x− y=4 ⟺
2(x− y )=8 {
x− y=4
le système se réduit à une
seule équation x− y =4 . Cette équation a une infinité de solutions : les couples ( x ; x−4 ).
D’où S=R .
y
4 K
Le couple de coordonnées du point K d’intersection des droites ( D 1 ) et ( D 2 ) est le seul couple de solution
de ce système.
Par lecture graphique on a : S= { ( 7 ; 4 ) }
2. Résolution :
La résolution d’une inéquation du 1er degré à deux inconnues est graphique.
! Toute droite d’équation ax +by +c =0 partage le plan en deux demi-plans ouverts.
L’un des demi-plans est l’ensemble des points M ( x ; y ) tels que ax +by +c >0 .
L’autre demi-plan est l’ensemble des points M ( x ; y ) tels que ax +by +c <0 .
Exercice d’application :
Représente graphiquement dans le plan muni d’un repère orthonormé ( o , i⃗ , ⃗j ) l’ensemble des solutions des
inéquations :
a) x− y +3< 0
b) x + y +2≥ 0 .
Solution
a) x− y +3< 0
x 0 -3 1 y
y 3 0 4
On vérifie si le couple 4
( 0 , 0 ) est solution de
S
3
l’inéquation x – y + 3 = 0.
On a : 0−0+3< 0
2
3<0 faux donc 0 ∉ S .
Conclusion :
1
L’ensemble S des
solutions de l’inéquation
x− y +3< 0 est le demi- x’ -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7x
-1
S est représentée sur le dessin par la zone non hachurée.
(Frontière d : x− y +3=0 non comprise car l’inégalité est stricte).
b) x + y +2≥ 0 . x 0 -2 1
d : x+ y+ 2=0 ou d : y=−x−2. y -2 0 -3
On vérifie si le couple y
( 0 , 0 ) est solution de
l’inéquation x + y + 2 = 0. 4
On a : 0+ 0+2≥ 0
2 ≥0 vrai, donc 0 ∈ S . 3
S
Conclusion :
L’ensemble S des 2
solutions de l’inéquation
x + y +3 ≥0 est le demi- 1
plan fermé contenant
O ( 0 , 0 ). x’ -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7x
S est représentée sur le -1
dessin par la zone non
hachurée. Frontière -2
d : x− y +3=0
comprise.
Solution
( 1 ) : 2 x + y−4< 0 x 0 1 2
d 1 :2 x + y−4=0ou y 4 2 0 y
d 1 : y=−2 x+ 4
5
( 2 ) : x− y−5 ≥ 0 x 0 1 2
d 2 : x− y−5=0 y -5 -4 -3 4 (d1 )
2
d 2 : y=x−5
Exemple 1.
Un père a 49 ans. Son fils a 23 ans. Dans combien d’années l’âge du père sera-t-il le double de l’âge du
fils ?
Solution
Soit x le nombre d’années cherché. On a : 49+ x=2 ( 23+ x )
⟺ x−2 x=46−49
⟺−x=−3
Soit x=3.
Conclusion : C’est dans 3 ans que l’âge du père sera égal au double de l’âge du fils.
Exemple 2.
Le propriétaire d’un troupeau de moutons vend d’abord 3 moutons, puis la moitié de ceux qui lui restent,
puis 4 moutons. Il lui reste le tiers du troupeau initial. Combien de têtes le troupeau initial contenait-il ?
Solution
Soit x le nombre de têtes du troupeau initial, on a : x−3−( x−3
2 )−4=
x
3
⟺ 2( ) −(
2 ) 2 3
x−3 x−3 8 x
− =
2
2 x−6−x +3−8 x
⟺ =
2 3
x −11 x
⟺ =
2 3
⟺ 3 ( x−11 )=2 x ⟺ 3 x−33=2 x
⟺ 3 x−2 x =33 ⟺ x=33
Conclusion : le troupeau initial contenait 33 têtes de moutons.
Exercice 3.
La somme des poids de deux enfants est de 62 kg. La différence de ces poids est de 14 kg. Quel est le
poids de chaque enfant ?
Solution
Désignons par x et y le poids de chacun des deux enfants.
On a le système : {
x + y=62(1)
x− y=14 (2)
2 x=76
76
x= =38 ⟺ x=38
2
Remplace x par sa valeur dans (1) on a : 38+ y =62⟹ y=62−38 ⟺ y=24 .
Conclusion : les deux enfants ont chacun un poids respectif de 38 kg et 24 kg.
I. Vocabulaire statistique :
Exemple ( ¿ ) :
Voici les notes d’un groupe de douze (12) élèves : 7 ; 9 ; 9 ; 8 ; 14 ; 12 ;16 ;10 ; 9; 8 ;12 ; 14.
1) Population, individu :
La population est l’ensemble de personnes ou d’objet à étudier.
Dans l’exemple ( ¿ ) , la population est le groupe d’élèves.
Chaque élève est un individu ou membre ou unité statistique.
Définition :
L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite des valeurs du
caractère.
Dans l’exemple ( ¿ ) , la plus grande note est 16 et la plus petite est 7. Donc l’étendue de cette série de notes
est égale à 16−7=9.
4) Effectif :
Le nombre d’éléments pour lesquels le caractère étudié prend une valeur x i donné est appelé l’effectif de
cette valeur
Tableau 1
Notes ou modalités x i 7 8 9 10 12 14 16
Effectifs ni 1 2 3 1 2 2 1
5) Effectif total :
L’Effectif total est la somme des effectifs de toutes les valeurs prises par ce caractère.
Dans l’exemple ( ¿ ) , l’effectif total N est de 12 élèves. En effet N=1+ 2+3+ 1+ 2+ 2+ 1=12
6) Fréquence :
La fréquence f i d’une valeur est le quotient de l’effectif ni de cette valeur par l’effectif total N :
ni
f i=
N
Tableau 2
Note x i 7 8 9 10 12 14 16
Effectif ni 1 2 3 1 2 2 1
Fréquence f i 1
=0,08
2
=0,17
3
=0,25
1
=0,08
2
=0,17
2
=0,17
1
=0,08
12 12 12 12 12 12 12
Fréquence en 8% 17% 25% 8% 17% 17% 8%
pourcentage
NB :
ni
La fréquence en pourcentage est obtenue en faisant ×100
N
La fréquence d’une valeur est comprise entre 0 et 1
La somme des fréquences est égale à 1
Définition : on appelle effectif cumulé de la modalité ni , la somme des effectifs de chaque modalité
inférieure ou égale à ni .
Dans l’exemple ( ¿ ) dressons le tableau des effectifs cumulés croissants et des effectifs cumulés
décroissants.
Tableau 3
Note (modalités) 7 8 9 10 12 14 16
Effectifs 1 2 3 1 2 2 1
Effectifs cumulés
croissants 1 3 6 7 9 11 12
Effectifs cumulés
décroissants 12 11 9 6 5 3 1
Par exemple, l’effectif cumulé croissant de la valeur 10 est 1+2+3+1=7
L’effectif cumulé décroissant de la valeur 10 est 1+2+2+1=6.
Définition :
On appelle fréquence cumulée de la modalité ni le quotient de l’effectif cumulée de la modalité ni par
l’effectif total.
1. Diagramme en bâtons :
Exemple : A l’aide au tableau 1, dressons le diagramme en bâtons des effectifs. On obtient :
Effectifs
2
NB : le diagramme en bâtons des fréquences est de même allure. On y porte les fréquences en ordonnées.
2. Diagramme cumulatif :
Le tableau 3 des effectifs cumulés croissants permet de définir l’application f pour :
x <7 , f ( x )=0
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x ≥ 16 , f ( x )=12
Effectifs
12
11
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Notes
Fréquences cumulées
12/12
11/12
10/12
9/12
8/12 Polygone des fréquences cumulées décroissantes
4. Diagramme circulaire :
Exemple : Dans une classe de 20 élèves, 8 viennent à pieds, 5 en vélo, 4 en auto et 3 en autobus.
On partage un disque (de 360°) en secteur ayant des mesures proportionnelles aux effectifs.
Pieds 144°
Vélo 90°
Auto 72°
Bus 54°
Exemples
La classe ¿ regroupe les valeurs 30 , 31, 32 , 33 ,34 .
L’amplitude de la classe ¿ est 35−30=5 .
30+35 65
Le centre de la classe ¿ est = =32,5.
2 2
1) Le Mode.
On appelle mode d’une série statistique, la valeur (ou les valeurs) dont l’effectif est le plus élevé.
Exemple : Voici le tableau présentant les notes de 25 élèves de 2 ème année CET à la suite d’un devoir test
de Mathématiques :
Notes 0 3 7 8 9 10 11 14 18
Effectifs 1 3 2 1 7 2 5 3 1
2) Les Moyennes.
Exemple : un élève obtient les notes suivantes sur 20 en Mathématiques : 9 , 11 ,10 , 13 , 9 ,17.
Sa moyenne arithmétique est :
9+11+10+13+ 9+17 69
m a= = ⟹ ma=11,5
6 6
b) Moyenne Pondérée
Soit une série de trois notes x , y , z affectés respectivement des coefficients a , b , c .
La moyenne pondérée de cette série est :
ax +by +cz
m p=
a+b+ c
Exemple 2 :
Dans une classe de 2ème année du premier cycle du Lycée Technique Industriel 1 er Mai, un élève a obtenu
au cours des compositions trimestrielles, les notes suivantes :
Mathématiques 8,5 ; Français 12,5 ; Technologie 10,5 ; Dessin 10 ; Histoire – Géographie 15.
a) Calcule la moyenne arithmétique de cet élève.
b) Le directeur des Etudes décide de pondérer les notes en leurs affectant les coefficients : Maths 4 ;
Français 3 ; Technologie 3 ; Dessin 3 ; Histoire – Géographie 2.
Calcule la moyenne pondérée de cet élève.
Solution
a) Calculons la moyenne arithmétique de cet élève.
8,5+12,5+10,5+10+ 15 56,5
m a= = =11,3
5 5
ma=11,3
m=10,78
3) La Médiane.
On appelle médiane d’une série statistique, une valeur M e du caractère qui partage la série statistique
ordonnée (dans l’ordre croissant ou décroissant) en deux parties de même effectif.
Exemple 1.
Voici une série de notes : 10 ; 7 ; 11; 15 ; 11 ; 8 ;12. Trouve la médiane de cette série.
Solution
Ordonnons d’abord les notes, on a : 7 ; 8 ; 10 ; 11 ; 11 ; 12 ; 15.
Le nombre entouré occupe la position centrale de la série. La médiane de cette série est donc :
M e =11
M
NB : e correspond à « autant avant qu’après ».
Exemple 2.
Voici une série de notes 14 ; 6 ; 15 ; 14,5 ; 16 ; 14,5 ; 9 ; 11.
Trouve la médiane de cette série.
Solution
Rangeons d’abord les notes par ordre croissant : 6 ; 9 ; 11 ; 14 ;14,5 ; 14 ,5 ; 15 ; 16.
Le centre de cette série est entre le 14 et 14,5. L’intervalle médian est ¿. Donc la médiane de cette série
statistique est :
14 +14,5 28,5
M e= = =14,25
2 2
M e =14,25
VII. L’Histogramme.
Le graphique approprié au regroupement par classe est l’histogramme des effectifs (diagramme à bandes).
Chaque classe est représentée par un rectangle dont la longueur est proportionnelle à la l’amplitude de la
classe.
NB : Dans un histogramme, les effectifs sont toujours situés sur l’axe des abscisses où figure le caractère
quantitatif connu.
Exemple : A la visite médicale, on a relevé le poids des élèves de même âge, arrondi au kilogramme le
plus proche. Les résultats anonymes ont été regroupés par classes d’amplitude 3.
Classes ¿ ¿ ¿ ¿
Effectifs 5 13 11 3
Construis l’histogramme des effectifs.
Solution
Effectifs
13
12
11
10
0 38 41 44 47 50 Notes
Remarques :
De même, on peut définir et construire l’histogramme des fréquences.
L’effectif de la classe ¿ est le plus grand. Cette classe est appelée la classe modale de la série.
MONOMES ET POLYNOMES
II. MONOMES.
1) Définition :
Un monôme est une expression algébrique formé par un produit (multiplication ou élévation de
puissance).
Exemples : 4 a x 2 ,−16 a ² bx sont des monômes.
4 est le coefficient numérique ;
ax ² est la partie littérale où a et x sont des variables.
III. POLYNOMES
1. Définition :
Un polynôme est une somme algébrique de plusieurs monômes.
2 1 4
Exemple : 7 a x + 5 x − a + abx est un polynôme.
2
Chaque monôme est un terme du polynôme.
Remarque :
Un polynôme qui contient deux termes est appelé binôme.
Exemples :
2
4 x +2 x est un binôme ;
2
3 x −x+ 4 est un trinôme.
2. Valeurs numériques d’un polynôme :
Exemple :
Soit p ( x ) =x 2+2 x−6. Calcule p (−1 ) .
Solution
p ( x ) =x 2+2 x−6
2
p (−1 )=(−1 ) +2 (−1 )−6=1−2−6=−1−6=−7
p (−1 )=−7
4. Polynôme ordonné :
Ordonner un polynôme f (x) c’est ranger ces exposants suivant les puissances croissantes ou
décroissantes de x .
Exemple :
Soit f ( x )=10 x 7−2 x 3+ 4 x 8−x 4 + 5.
Ordonnons f ( x) suivant les puissances croissantes de x . On obtient :
3 4 7 8
f ( x )=5−2 x −x +10 x + 4 x
Ordonnons f ( x) suivant les puissances décroissantes de x . On obtient :
f ( x )=4 x 8 +10 x7 −x 4−2 x 3++ 5
Exemples :
f 1=4 x−5+7 x ²
f 1 est du 2ème degré en x .
f 2=x 5 y 9 −5 x 4 y +7 x 6 y 3
f 2 est du 6ème degré en x et du 9ème degré en y .
Exemple :
Calcule le zéro du polynôme p ( x ) =2 x− √2 .
Solution
x 0 est une racine (ou un zéro) de p ( x ) si, et seulement si p ( x 0 )=0
⟺ 2 x 0 −√ 2=0
⟺ 2 x 0 =√ 2
⟺ x 0= √
2
2
Remarque :
Si x 0 est la racine ou le zéro d’un polynôme, on peut factoriser ce polynôme par ( x−x 0 ) en utilisant par
exemple la méthode de la division euclidienne.
Exercices :
Exercice 1 :
Soit A, le monôme défini par : A=16 x ² ( )
y4
4
−1
.6 y .
1. Réduis le monôme A.
2. Calcule A pour x=2 et y =−1.
Exercice 2 :
Soit P, le polynôme défini par : P ( x ) =2 x 2 +3 x−5.
1) Vérifie que 1 est un zéro de P(x).
2) Factorise P(x).
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.
COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)
FONCTIONS NUMERIQUES
I. NOTION DE FONCTION :
Soit A et B deux parties non vides de l’ensemble R .
1) Définition
On dit qu’une correspondance entre A et B est une fonction lorsque à tout élément x de A elle associe au
plus un élément de B.
A B
x y
x x
x x x x Au plus 1 élément signifie « 0 » ou « 1 » élément.
x
x x
2) Notion
f : A⟶ B
x ⟼ y=f ( x )
On dit que f est la fonction de A vers B qui à x associe y=f ( x ) .
A est appelé ensemble de départ ;
B est appelé ensemble d ’ arrivée ;
x est appelé antécédent de y ;
y est appelé image de x par f .
Remarque :
Ne pas confondre f et f ( x ) .
f désigne la fonction alors que f (x) est le nombre y élément de B, c'est-à-dire que f ( x) est l’image de x
par f .
y=f ( x ) .
1. Définition.
On appelle fonction numérique d’une variable réelle, toute fonction de R (ou d’une partie de R )
vers R .
Si l’ensemble de départ est R , on note :
f :R⟶ R
x ⟼ f (x)
Si l’ensemble de départ est un sous-ensemble D de R , on note :
f :D⟶R
x ⟼ f (x)
Exemple : f : R ⟶ R
x ⟼ y=7 x −2 est une fonction numérique d’une variable réelle qui est x .
On écrit : f ( x )=7 x−2 ou y=7 x−2.
NB :
Au lieu de dire fonction numérique d’une variable réelle, on dit simplement fonction numérique ou
fonction.
2. Ensemble de définition d’une fonction.
L’ensemble de définition d’une fonction f (noté E f ou D f ) est l’ensemble des nombres x pour lesquels la
fonction f (x) existe.
E f =¿
3. Remarque.
Toute fonction devient une application lorsque son ensemble de définition est égal à son ensemble de
départ.
Exemple :
¿
f :R ⟶R
1 1 ¿
x ⟼ est une application car f ( x )= existe si x ≠ 0 c'est-à-dire E f =R ∖ { 0 } =R =¿ ensemble de
x x
départ.
Contre - exemple :
f :R⟶ R
1
x ⟼ n’est pas une application.
x
1) Définition :
Une fonction polynôme est une fonction numérique constituée par la somme de plusieurs monômes.
f ( x )=ax+ b est une fonction polynôme du 1er degré.
f ( x )=a x 2 +bx +c est une fonction polynôme du 2ème degré (ou fonction trinôme)
3 2
f ( x )=a x +b x +cx +d est une fonction polynôme du 3ème degré.
NB : a ∈ R ¿ , b ∈ R , c ∈ R , d ∈ R .
Exemple :
f ( x )=−3 x 2 + x+ 14
Si x=−2, alors f (−2 )=−3 (−2 )2 + (−2 ) +14
⟹ f (−2 )=−3 ( 4 )−2+14
⟹ f (−2 )=−12−2+14
⟹ f (−2 )=−14+14
⟹ f (−2 )=0, donc (−2) est le zéro de cette fonction polynôme.
4) Opération sur les polynômes :
La somme, la différence et le produit de deux fonctions polynômes est une fonction polynôme.
Exercice d’application :
Soient f : x ⟼3 x 2−x +1 et g : x ⟼ 1−5 x .
Détermine les fonctions polynômes : f +g ; f −g ; fxg.
Solution :
Calcul de f +g :
f ( x ) + g ( x )=( 3 x 2−x+1 )+ ( 1−5 x )
¿ 3 x 2−x+1+1−5 x
2
¿ 3 x −5 x−x−1−1
2
¿ 3 x −6 x+ 2
f ( x ) + g ( x )=3 x2 −6 x+2
Calcul de f −g:
f (x)−g ( x)= ( 3 x −x +1 ) −( 1−5 x )
2
2
¿ 3 x −x+1−1+5 x
2
¿ 3 x −5 x
2
f ( x )−g ( x )=3 x −5 x
Calcul de fxg:
f ( x ) . g ( x )=( 3 x −x +1 ) ( 1−5 x )
2
Exemple.
7 x+ 3
f ( x )= est une fonction rationnelle.
6−x
Exemple.
7 x+ 3
Détermine l’ensemble de définition de la fonction f : x ⟼ .
6−x
Solution
7 x+ 3
f ( x )=
6−x
f (x) est définie si, et seulement si 6−x ≠ 0 soit x ≠ 6
D’où l’ensemble de définition de f est E f =R ∖ { 6 }
NB : on écrit :
E f =R−{ 6 } ou E f =R ∖ { 6 } ou E f =¿−∞ ; 6[∪]6 ;+ ∞ ¿
Exercice d’application :
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 )
h est la fonction numérique définie par h ( x )= . Après avoir donné l’ensemble de
( 4−x ² )( x +1 )
définition simplifie l’écriture de h .
Solution
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 )
h ( x )=
( 4−x ² )( x +1 )
Ensemble de définition D h
h est définie si, et seulement si ( 4−x2 ) ( x+ 1 ) ≠ 0
{ {
2−x=0 x=2
On pose ( 4−x ² ) ( x+ 1 ) =0 ⟺ 2+ x=0 ⟺ x=−2
x+1=0 x=−1
D’où Dh=R ∖ {−2 ;−1; 2 }
Simplification de h .
Si x ∈ Dh, alors :
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 ) ( 2 x−3 ) ( x−2 ) (2 x−3 ) −2 x−3
h ( x )= = = =
( 2−x ) ( 2+ x ) ( x+ 1 ) − ( x−2 )( x +1 ) −( x+1 ) x +1
−2 x−3
h(x )=
x +1
A. FONCTIONS AFFINES.
1. Définition :
Soient a et b deux réels donnés. On appelle fonction affine f une application de R vers R , qui à chaque
nombre x associe le nombre ax +b .
f :R⟶ R
x ⟼ ax +b
f ( x )=ax+ b
Le réel a est appelé : le coefficient directeur de la fonction affine.
x est l’antécédent.
Le nombre f (x) est appelé l’image de x par la fonction affine f (f (x)= y ).
b est l’ordonnée à l’origine.
Exemples :
f ( x )=2 x +5 est une fonction affine ;
Soit f ( x )=ax+ b
Si a=0 alors f ( x )=b est une fonction constante.
Si b=0 alors f ( x )=ax est une fonction linéaire.
2. Ensemble de définition D f ( ou Ef ):
f ( x )=ax+ b
D f =R
4. Sens de Variation :
f est la fonction affine définie par f ( x)=ax+ b: y
Si a> 0, alors f est croissante.
⃗j
x’ 0 i⃗ x
y
Si a< 0, alors f est décroissante.
⃗j
x’ 0 i⃗ x
⃗j
x’ 0 i⃗ x
5. Tableau de variation :
f ( x )=0 ⟺ ax+b=0
⟺ ax=−b
−b
⟺ x=
a
a> 0 a< 0
x b x b
−∞ − + ∞ −∞ − + ∞
a a
f ( x) 0 f (x) 0
Exemple d’application :
f est l’application définie par : f ( x )=2 x +3.
1) Etudie les variations de f .
2) Dans un repère orthonormé( o , i⃗ , ⃗j ), trace la droite ( D ) représentative de la fonction affine f .
Solution :
f ( x )=2 x +3
1) Variation de f .
Domaine de définition Df
f est définie ∀ x ∈ R , d’où Df =R .
Sens de variation de f .
f ( x )=2 x +3, ici a=2 ⟹ a>0
Comme 2>0 donc f est croissante sur R .
f ( x )=0 ⟺2 x+ 3=0
−3
⟺ 2 x =−3 ⟺ x =
2
Tableau de variation de f .
x 3
−∞− +∞
2
f (x) 0
2) Représentation graphique de f .
( D ) : y=2 x+3
y
x 0 -3/2 −1
y 3 0 1
4
x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1
-2
Y’
6. Proportionnalité de accroissements :
f est la fonction affine définie par f ( x )=ax+ b . Pour tous nombres x et x ' on a :
7. Détermination d’une fonction affine par la donnée de deux nombres et leurs images :
Exercices d’applications :
Exercice 1 : (BEPC 1991)
Soit l’application affine f ( x )=ax+ b où a et b sont des réels. Détermine a et b sachant que
f ( 1 ) =5 et f ( 2 ) =7
Solution :
1ère méthode de résolution :
On calcule le taux d’accroissement. On a :
f ( 2 )−f (1)
=a
2−1
7−5 2
soit = =2=a
1 1
Donc a=2
Ainsi f ( x )=2 x +b
Or f ( 1 ) =2 ( 1 ) +b=5
Soit 2+b=5
b=5−2
b=3
D’où f ( x )=2 x +3
{ |
a+b=5 (1) ×1
2 a+b=7 (2) ×(−1)
⟺ {−2a+b=5
a−b=−7
⟹−a=−2
⟺ a=2
Calculons b
On a : a+ b=5
⟹ b=5−a or a=2
⟹ b=5−2
⟹ b=3
D’où f ( x )=2 x +3
Exercice 2 :
f est une application affine de R définie par f ( x )=3 x−2 . Détermine les réels a et b pour que les points
A ( a ;−2 ) et B(1 ; b) appartiennent à la droite représentative de f .
Solution :
La droite représentative de f est ( D ) : y=−3 x−2
A ϵ ( D) ⟺ y A =3 x A −2
⟺−2=3 a−2
⟺ 3 a=−2+2
0
⟺ 3 a=0 ⟹ a= =0
3
⟹ a=0
B ϵ (D)⟺ y B =3 x B−2
⟺ b=3 ×1−2
⟺ b=3−2
⟹ b=1
D’où A ( 0 ;2 ) et B(1 ;1)
Exercice d’application :
Soit f : R ⟼ R
x ⟼ 2 x+3 . Montre que f est injective.
Solution :
f est injective ⟺ pour tous ( x , x ' ) ϵ R ² , f ( x )=f (x ' )
'
⟹ x=x
'
On a : f ( x )=f (x )
'
⟺ 2 x +3=2 x +3
'
⟹ 2 x=2 x
'
Soit x=x
f ( x )=f ( x ) ⟹ x=x D’où f est injective.
' '
Autre méthode :
f est injective pour tous ( x , x ' ) ϵ R ² ,
On a : x ≠ x ' ⟺ 2 x ≠ 2 x '
'
⟺ 2 x +3 ≠ 2 x +3
'
⟺ f (x)≠ f (x )
x≠ x ⟺ f (x)≠f (x )
' '
D’où f est injective
b. Surjection :
Une application est surjective si et seulement et si pour tout y ϵ R , il existex tel que y =f (x).
Exemple d’application :
Soit g : R ⟼ R
x ⟼ x +4 . Montrer que g est surjective.
Solution :
g est surjective ⟺ pour tout y ϵ R , il existe tel que y=g( x)
Prouvons l’existence de x
y=g ( x)
y=4+ x
x= y −4 ϵ R Donc g est surjective
c. Bijection :
Une application est bijective si, et seulement si elle est à la fois injective et surjective.
Exercice d’application :
f est la fonction définie par f ( x)=−2 x +6.Montre que la fonction f est bijective et détermine la fonction
réciproque f −1 de f .
Solution :
Montrons que f est définie :
Injection :
'
pour tout x ϵ R , x ϵ R
f ( x )=f ( x ) ⟺−2 x +6=−2 x +6
' '
'
⟺−x=−x
'
⟺ x=x
⟹ f est injective.
Surjective :
pour tout y ϵ R , il existe tel que y=f ( x )
y=f (x )
y=−2 x +6
−2 x+ 6= y
−1
x= y +3 ϵ R
2
⟹ f est surjective.
Conclusion : f est à la fois injective et surjective, donc f est bijective. Elle admet donc une
−1 −1
fonction réciproque f = x +3.
2
B. FONCTIONS LINEAIRES.
1. Définition :
On appelle fonction linéaire, une application de f de R vers R qui à chaque nombre x associe le nombre
ax .
Le réel a est le coefficient directeur de la fonction linéaire.
f :R⟶ R
x ⟼ ax
Exemple :
f ( x )=ax est une fonction linéaire.
Remarque :
Toute fonction linéaire est une fonction affine particulière.
2. Définition de définition :
Une fonction linéaire est définie sur R .
Df =R
3. Propriété d’une fonction linéaire :
Pour tous nombres x et x ' , on a : f ( x + x ' )=f ( x ) + f ( x' ) .
Exemple :
Sachant que f est une fonction linéaire telle que f ( 2 ) =−5. Calcule f (6).
Solution :
f ( 6 )=f ( 2 ×3 )=3 f (2)
f ( 6 )=−3 × (5 )
f ( 6 )=−15
Solution :
f ( x )=−3 x
f ( 1 ) =−3 ( 1 )=−3 ⟺ f ( 1 )=−3
f (−2 )=−3 (−2 )=6 ⟺ f (−2 )=6
f ( 4 ) =−3 ( 4 )=−12 ⟺ f ( 4 )=−12
5. Sens de variation :
f est la fonction linéaire définie par f ( x )=ax .
Si a> 0, alors f est croissante ;
Si a< 0, alors f est décroissante ;
Si a=0, alors f est constante.
6. Représentation graphique :
Dans un repère la représentation graphique de la fonction linéaire f définie par f ( x )=ax est la droite
d’équation y=ax . C’est une droite qui passe toujours par l’origine du repère.
Exemple :
15
On sait que par une fonction linéaire l’image de est 30.
2
1) Quel est le coefficient a de cette fonction linéaire ?
2) Trace sa représenter graphique.
Solution
1) Calculons le coefficient a .
f (x )
f ( x )=ax ⟺ a=
x
Or f ( )
15
2
=30
⟺ a=
( )
f
15
2 30 30 x 2 60
= = = =4
15 15 15 15
y
2 2
⟺ a=4 4
f ( x )=4 x
3
2) Traçons la représentons graphique de f ( x ) .
x 0 1 2
y 0 4 1
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
-1
-2
-3
b) Représentation graphique de f .
x’ -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
-3
-4
-5
-6
-7
Y’
Fonction valeur absolue f : R ⟶ R
x ⟼|x|
Ensemble de définition : Df =R ;
La fonction « valeur absolue » est une fonction affine par intervalles.
x −∞ 0+∞
f ( x) −x x
Par exemple sur l’intervalle [ −2 ;2 ], on a le tableau de valeurs suivant : x -2 -1 0 1 2
f (x) 2 1 0 1 2
Tableau de variations.
x −∞ 0+∞
|x|
0
Représentation graphique.
y
5
x’ -3 -2 -1 0 1 2 3 x
NB : Dans le plan muni du repère orthogonal ( o , i⃗ , ⃗j ), la représentation graphique de la fonction valeur
absolue est symétrique par rapport à ( oJ ). On dit que ( oJ ) est un axe de symétrique pour la courbe de f .
Par exemple, dans le tableau suivant, donnons l’image f ( x )=E ( x) de chacun des nombres x .
x’ -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1
-2
-3
y’
D. FONCTIONS ELEMENTAIRES.
1) Fonctions « Carrées » f : R ⟶ R
x⟼ x ²
Ensemble de définition : Df =R ;
Tableau de valeurs sur [ −3 ; 3 ]
x −∞ −3 03+ ∞
f ( x) 9 9
0
Représentation graphique
15
14
13
12
10
7
NB :
Dans le repère orthogonal ( o , i⃗ , ⃗j ), la droite ( oJ ) est un axe de symétrie de la courbe ( C f )
représentative de f .
La courbe ( C f ) de la fonction « carrée » est une parabole.
Tableau de variation : x 0 9+ ∞
f ( x)
3
Représentation graphique :
y
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
3) Fonction Inverse : f : R ⟶ R
1
x⟼
x
Ensemble de définition :
¿
f existe si, et seulement si x ≠ 0 ⟺ D f =R− { 0 }=R =¿−∞ ; 0[ ∪]0 ;+ ∞ ¿
Tableau de variation
x −∞ 0+∞
f ( x)
Représentation graphique
y
3
x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1
-2
-3
y’
NB : La courbe ( C ) représentative de la fonction inverse est une Hyperbole de centre 0.
MINiSTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.
COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)
PROPORTIONNALITES ET POURCENTAGES
I. PROPORTIONNALITES
1. Suites Proportionnelles.
Deux suites de nombres sont proportionnelles, lorsqu’on passe de l’une à l’autre en multipliant ou en
divisant chacun des termes par un même nombre non nul. Ce nombre est le coefficient de
proportionnalité.
Remarque :
Si un quotient est différent des autres, les suites ne sont pas proportionnelles.
5 5−3 2
−1
f (−2 )−f ( 0 ) 3 3 3 2 −1 −1
= = = = x =
−2−0 −2 −2 −2 3 2 3
f ( 13 )−f ( 0 ) = 89 −1 = 8−9
9
=
−1
9 −1 3 −1
= x =
1 1 1 1 9 1 3
−0
3 3 3 3
2 2−3 −1
−1
f ( 1 )−f (0) 3 3 3 −1
= = = =
1−0 1 1 1 3
−1
Tous les accroissements sont égaux à , donc le tableau proposé est un tableau de proportionnalité.
3
II. POURCENTAGES
1. Appliquer un pourcentage :
x
Appliquer x % à un nombre A, c’est effectuer l’opération A.
100
2. Calculer un pourcentage :
Exemple :
Dans un collège il y a 330 filles sur un total de 550 élèves. Quel est le pourcentage de filles dans ce
collège ?
Solution :
Calculer le pourcentage de filles c’est chercher combien il y a de filles s’il y avait 100 élèves en tout. On
fait une règle de (3) trois :
500 élèves ⟶ 100 %
330 x 100 %
330 élèves ⟶ x Le nombre cherché x= =60 %
550
Il y a 60 % de filles dans ce collège.
3. Augmentation en Pourcentage :
Une augmentation de t % fait passer la valeur x +
t
100
x=x 1+ (
t
100
. )
Exemple :
Une marchandise vendue au prix de 260 Francs a subi une augmentation de 5%. Quel est son nouveau
prix de vente ?
Solution
Soit y le nouveau prix de vente et x l’ancien prix de vente :
t
y=x (1+ )
100
y=260 1+ ( 5
100 )
5
y=260+ 260×
100
1300
y=260+ =260+13
100
y=273Francs.
Autre méthode :
Montant de l’augmentation
5 5 130
260 × =26 × = =13 Francs
100 10 10
Le nouveau prix de vente de cette marchandise est : 260+13=273 Francs.
4. Diminution en pourcentage :
t
y=x (1− )
100
y=x 1−( t
100)