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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE

ET DE L’EMPLOI. COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE.(Industrie – Agriculture)

THEOREME DE PYTHAGORE ET DE THALES


Activité :
Je suis un triangle ABC, les dimensions de mes côtés sont inégales et je possède un
angle droit en A.
1) Qui suis-je ? Justifie ta réponse.
2) Donne un nom à chacun de mes côtés.
Solution.
1) Le triangle ABC est rectangle, car il possède un angle droit en A.
2)
B

A C

AB et AC sont appelés côtés de l’angle droit ;


BC est l’hypoténuse.

I. THEOREME DE PYTHAGORE.
1) Enoncé du théorème de Pythagore.

Dans tout triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des
carrés des côtés de l’angle droit.
B

A C
^
Hypothèse : A=90 ° = 1 angle droit.
Conclusion :
2 2 2
BC = AB + AC
2) Réciproque du théorème de Pythagore.
Si dans un triangle, le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des deux Exercice 1 :
autres côtés, alors le triangle est rectangle. (L’hypoténuse est le plus grand côté). Construis un
B triangle ABC
rectangle en A tels
que : AB = 3cm ;
A C AC = 4cm. Calcule
BC et énonce le
2 2 2
Hypothèse : BC = AB + AC théorème
Conclusion : ^A=90 ° = 1 angle droit. correspondant.

3) Application du Théorème de Pythagore.


a) Diagonale d’un rectangle.
A a B

D C
On pose : AB = a ; AD = b et BD = d = diagonale.
On a : BD ²= AB² + AD ²
d ²=a ²+b ²
⟹ d=√ a +b
2 2
b) Diagonale d’un carré.
A a B

D C
On pose : AB = BC = a et AC = d = diagonale.
On a : AC ²= AB ²+ BC ²
d ²=a ²+ a ²=2 a ²
⟹ d=√ 2 a
2

⟹ d=a √ 2

c) Hauteur d’un triangle équilatéral


A

a h a

B a/2 I a/2 C
On pose : AB = AC = BC = a ; Exercice 2 :
AI = h = hauteur du triangle équilatéral ABC (AI est donc aussi la médiane issue Construis un
de A). triangle équilatéral
BC a ABC dont le côté
D’où BI=IC = = mesure 6 cm. Soit
2 2
2 2
On a A C =A I + I C 2 [ AM ] , la médiane
issue de A. Calcule
()
2
2 2 a
soit a =h + AM.
2

2
2
⟹ h =a −
2
()
2
a 2
2
2 2
a 4 a −a 3 a
h2 =a2− = =
4 4 4
⟹ h=

3 a ² √3 a ² a √3
4
=
a √3
√4
=
2
h=
2

II. RELATION METRIQUE DANS UN TRIANGLE RECTANGLE.


1) Définition.
On appelle relation métrique, toute relation entre des mesures de longueur.

2) Relations Métriques.
Soit ABC un triangle rectangle en A et H, le projeté orthogonal de A sur [ BC ] .
A
La hauteur AH forme deux triangles
semblables entre eux et semblables à ABC.

B H C
THEOREMES :
Dans un triangle ABC, rectangle en A et de hauteur AH :

Théorème 1 :
Chaque côté de l’angle droit est la moyenne proportionnelle entre l’hypoténuse
et sa projection sur l’hypoténuse.
BC AB BC AC
= et =
AB BH AC CH
2 2
Alors A B =BC . BH et A C =BC . CH

Théorème 2 :
La hauteur est la moyenne proportionnelle entre les segments qu’elle détermine
sur l’hypoténuse.
BH AH
=
AH CH
2
alors A H =BH . CH

Théorème 3 :
Le produit des côtés de l’angle droit est égal au produit de l’hypoténuse par la
hauteur.

AB. AC=BC . AH

Application :
Dans un triangle ABC, rectangle en A, AB = 3 cm ; AC = 4 cm et BC = 5 cm.
Calcule la hauteur [ AH ] et les segments [ BH ] et [ CH ].

Solution :
A Exercice 3 :
Soit ABC, un
triangle rectangle
en A tels que AB =
4a et AC = 3a. H
est la projection
orthogonale de A
C H B sur [ BC ] . Calcule
Calculons AH. BC et AH (on
AB . AC=BC . AH ⟺ BC . AH =AB . AC rappelle que a est
AB . AC un réel positif).
⟹ AH =
BC
3 x 4 12
AH = =
5 5
Soit AH =2,4 cm .
Calculons BH.
2
A B =BC . BH ⟺ BC . BH = AB ²
A B2 3 2 9
⟹ BH = = =
BC 5 5
CH =1,8 cm .
Calculons CH.
2
A C =BC . CH ⟺ BC . CH =AC ²
A C 2 42 16
⟹ CH = = =
BC 5 5
CH =3,2 cm.
III. THEOREME DE THALES.

1) Rappel sur le Théorème des Milieux dans un triangle.

Dans un triangle quelconque.

I J

B C

 Si I est milieu de [ AB ] et J est un point de [ AC ]


tel que ( IJ ) ∥ ( BC )
Alors J est≤milieu de [ AC ] .
 Si I est ≤milieu de [ AB ] et J est ≤milieu de
[ AC ]
1
Alors ( IJ ) ∥ ( BC ) et IJ= BC .
2

2) Théorème de Thales.
Sur chacune des trois figures suivantes, on a ( MN ) ∥ ( BC ) .

Figure 1.
A

M N

B C
Figure 2. Figure 3.
A
M N
C

N A

C B
M

Ces trois figures sont des « figures clés » de Thales.


Dans les trois cas, si on mesure AB, AC, AM, AN ; on conserve qu’on a ces
égalités suivantes :
AM AN MN
= =
AB AC BC
a) Enoncé du Théorème de Thales.
Si ABC et AMN sont deux triangles disposés de façon que :
1. M soit sur la droite (AB) ;
2. N soit sur la droite (AC) et que,
3. Les droites (MN) et (BC) soient parallèles.
Alors :
AM AN MN
= =
AB AC BC
b) Réciproque du théorème de Thales.
1. Si ABC et AMN sont deux triangles ;
2. Si M et N occupent des positions analogues respectivement sur (AB) et sur
(BC) ;
Si
AM AN MN
= = Exercice 4 :
AB AC BC
Alors les droites (MN) et (BC) sont parallèles.. Deux triangles
ABC et AMN sont
Application : rectangles en A et
ABC est un triangle tels que AB = 15 cm ; AC = 5 cm ; M ϵ [ AC ] et N ϵ [ AB ] , tels (MN) est parallèle
que AM = 3 cm et AN = 9 cm. Démontre que les droites (MN) et (BC) sont à (BC). Sachant
parallèles. que AM = 30 mm ;
AB = 42 mm et
Solution. MN = 50 mm
A Calcule AN ; AC
et BC.
M

N
C

?
B (la figure n’est pas à l’échelle)

AN 9 9:3 3
= = =
AB 15 15 :3 5

AN 3
⟹ =
AB 5
AM 3
=
AC 5
AN AM 3
Donc = =
AB AC 5

En outre, les points A, N, B et les points A, C, M sont alignés dans le même ordre.
D’après la réciproque du théorème de Thales, les droites (MN) et (BC) sont
parallèles.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.
COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)

EQUATIONS ET INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE A UNE INCONNUE


I. EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A UNE INCONNUE.
1) Définition :
Une équation est dite du premier degré à une inconnu x , lorsqu’elle peut s’écrire sous la forme :
ax +b=0 où a ∈ R ¿ et b ∈ R .

Exemples :
Les équations −x +5=0 et √ 2 x=7 sont des équations du 1er degré à une inconnue.

2) Résolution de l’équation ax +b=0


 Un nombre x 0 est solution de l’équation ax +b=0 si en remplaçant x par x 0 l’égalité
a x 0 +b=0 est vraie.
 Résoudre l’équation ax +b=0 , c’est trouver l’ensemble des nombres qui sont solution.

1er Cas : a ≠ 0
Si a ≠ 0 l’équation ax +b=0 admet une solution unique.
 b ≠ 0 ⟹ ax=−b ⟹ x=
−b
a
alors S= { }
−b
a
.

0
 b=0 ⇒ ax=0 ⇒ x= =0 alors S= { 0 }.
a

2ème Cas : a=0 et b ≠ 0


−b
On a : ax +b=0 ⟹ 0 x=−b ⟹ x= impossible.
0
Donc l’équation n’a pas de solution. D’où S={} ou S=∅ .

3ème Cas : a=0 et b=0


On a 0 x +0=0 soit 0 x=0 donc tout nombre de R est solution. D’où S=R .

3) Résolution de divers types d’équations.


a) Equations du type ax +b=cx +d

Exemple 1.
Résous dans R :2 x +3=3 x−2.

Solution
Résolvons dans R :2 x +3=3 x−2.
2 x−3 x=−2−3 ⟺ −x=−5 ⟺ x=5
L’équation admet une solution unique.
S= { 5 }

Exemple 2.
5 x−2 x
Résous dans R : = .
7 3
Solution
5 x−2 x
Résolvons dans R : = ⟺ 3 ( 5 x−2 )=7 x ⟺ 15 x−6=7 x ⟺ 15 x−7 x=6 ⟺ 8 x=6
7 3
3
Soit x= . D’où S=
4
3
4 {}
b) Equations du type ( ax +b )( cx + d ) =0
Exemple
Résous dans R : ( x−1 ) ( 4 x +5 )=0

Solution
Résolvons dans R : ( x−1 ) ( 4 x +5 )=0

{
x=1
{
⟺ x−1=0 ⟹
4 x +5=0 x=
−5
4

L’ensemble des solutions est S= {


−5
4
;1 }
c) Equations du type « un carré est un égal à un nombre » 
Exemple
Résous dans R : ( 3 x−2 ) ²=16
Solution
2 2 2 2
Résolvons dans R : ( 3 x−2 ) =16 ⟺ ( 3 x−2 ) −16=0 ⟺ (3 x−2 ) −4 =0 est de la forme
a 2−b2= ( a−b ) ( a+b ).
[ ( 3 x−2 )−4 ][ ( 3 x−2 ) +4 ]=0 ⟺ ( 3 x−6 ) ( 3 x+ 2 )=0

{
6
x= =2
{
⟺ 3 x−6=0 ⟹
3 x+ 2=0
x=
3
−2
3
L’ensemble des solutions est
S= {−2
3
;2 }
d) Equations dont l’inconnue est au dénominateur (Equations rationnelles)

Exemple 1.
x +4
Résous dans R l’équation =5
2 x−1

Solution
x+ 4
Résolvons dans R : =5
2 x−1
 Ensemble de définition.
L’équation est définie si, et seulement si 2 x−1≠ 0
1
Soit x ≠ .
2
D’où l’ensemble de définition est :
D=R− {12 }
1
(On peut aussi écrire D=R ¿ { ¿ } )
2
 Si x ϵ D , on a :
x +4
=5 ⇔ 5 (2 x−1 )=x + 4
2 x−1
⇔ 10 x−5−x−4=0
⇔ 9 x−9=0
9
⇒ x= =1 ϵ D
9
D’où
S= { 1 }
Exemple 2.
x−4
Résous dans R l’équation =1
x +5

Solution 
Résolvons dans R
x−4
=1
x +5
 L’équation existe si et seulement si x +5 ≠0 soit x ≠−5.
D’où l’ensemble de définition est
D=R ¿ {−5¿}
 Si x ϵ D , on a :
x−4
=1⇔ x+ 5=x−4
x +5
⇔ x−x=−4−5
⇔ 0 × x=−9
−9
⇔ x= Impossible
0
Donc l’équation n’a pas de solution
S={}

Exemple 3.
7
x−7
Résous 2 1
=
7 x−14 2

Solution :
7
x−7
2 1
=
7 x−14 2
 L’équation est définie si et seulement si 7 x−14 ≠ 0
14
Soit x ≠ ⇒ x ≠ 2
7
D’où l’ensemble de définition est
D=R−{ 2 }
 Si x ϵ D , on a :
7
x−7
2
7 x−14 2
1
( 7
)
= ⇔ 2 x−7 =7 x−14
2
14
⇔ x−14=7 x−14
2
⇔ 7 x −14=7 x −14
⇔ 7 x −7 x=14−14
0 x=0 Vraie
∀ xϵ R
D’où
S=R

e) Equations contenant les valeurs absolues

Equation du type |x−a|=b :


Exemple 1.
Résous dans R :|7 x−4|=3

Solution
Résolvons dans R :|7 x−4|=3

{
4
7 x−4 , si7 x−4 ≥ 0 ⟹ x ≥
|7 x−4|= 7
4
−7 x+ 4 , si 7 x−4 ≤ 0⟹ x ≤
7
4
1er Cas : x ≥ ⟺ x∈¿
7
L’équation (E) s’écrit : 7 x−4=3
7 x=3+ 4
7
x= =1
7
x=1 ϵ ¿
4 4
2ème Cas : x ≤ ⇔ x ∈¿−∞ ; ¿ ¿
7 7

L’équation (E) s’écrit :


⇔−7 x +4=3 ⇔−7 x=3+4
⇔−7 x=−1⇔ 7 x=1
1 4
⇔ x= ϵ ¿−∞; ¿ ¿
7 7
L’ensemble des solutions est :

Exercice 2 :
1
S= ; 1
7 { }
Résous |x−5|=−1
Réponse :
|x−1|=−1 Impossible car une valeur absolue n’est jamais négative
D’où
S=∅

f) Equations irrationnelles
Exemple 1 :
Résous : √ x−2=4
Solution :
 Ensemble de définition
√ x−2=4existe si et seulement si x−2 ≥ 0
soit x ≥2
D’où l’ensemble de définition est :
D=¿

 ∀ x ϵ D, on a : √ x−2=4 ,
On élève membre à membre au carré, on aura :
2
⟺ ( √ x−2 ) =4²
⟺ x−2=16
⟺ x=16+2
⟺ x=18 ϵ D
S= { 18 }

Exercice 2 :
Résous : √ 2 x +3=−7
Réponse : 
√ 2 x +3=−7Impossible car dans R , la racine carrée d’un nombre est toujours positive.
D’où
S=∅
II. INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE A UNE
INCONNUE :
1. Définition :
On appelle inéquation du 1er degré à une inconnue, toute inéquation de la forme ax +b ≥ 0 ou
ax +b> 0ou ax +b ≤ 0 ou ax +b< 0 avec a ϵ R¿, b ϵ R et x est l’inconnue.
Exemples :
Les inéquations 7 x−2>0 , −3 x+ 10≤ 0 sont des inéquations du 1er degré à une inconnue.

2. Ordre et multiplication :

Multiplier ou diviser chaque membre d’une inégalité :


 Par un nombre strictement positif ne change pas le sens de
l’inégalité.
 Par un nombre strictement négatif change le sens de l’inégalité.

Exemple :
 x <2⟹ 3 x <3 ×2
Soit 3 x< 6
 x <2⟹−1× x>−1× 2
Soit −x <2
 x <2
1 1
⟹ >
x 2

3. Résolution d’une inéquation du 1er degré à une inconnue :


Résoudre une inéquation, c’est chercher l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles l’inégalité est
vérifiée.

a) Inéquations du type ax ≥ b :


Exemple 1 :
Résous dans R : −7 x ≥ 7
Solution :
Pour résoudre l’inéquation −7 x ≥ 7 ,on multiplie chaque membre par (−1 ) et on change le sens de
l’inégalité.
On obtient : 7 x ≤−7
On divise chaque membre par 7
On obtient x ≤−1
Représentation graphique :

-∞ -1 +∞

D’où l’ensemble de solutions est :


S=¿−∞;−1¿ ¿
Exemple 2 : résous dans R :−4 x <12
−4 x<12 ⟺ 4 x>−12
−12
x> ⟺ x >−3
4

-∞ -3 +∞
S=¿−3 ;+ ∞ ¿

b) Inéquations du type ax +b ≥ cx +d  :
Pour résoudre ces types d’inéquations, on transpose les termes dans l’autre membre. Apres
réduction on est amené à résoudre une inéquation du type ax ≥ b.
Exemple 1 :
Résous 9 x−2< x +12
Solution :
14
9 x−2< x +12 ⟺ 9 x−x <12+2 ⟺ 8 x<14 ⟺ x <
8
7
x<
4
7
-∞ +∞
4
7
S=¿−∞ ; ¿
4

Exemple 2 :
Résous −5 x+ 2≥−2 x−4
Solution :
−5 x+ 2≥−2 x−4 ⟺−5 x+2 X ≥−4−2 ⟺−3 x ≥−6
6
x ≤ ⟺ x ≤2
3
-∞ 2 +∞

S=¿−∞ ;2 ¿ ¿

Exemple 3 :
Résous 4 x−5 ≥ 4 x+ 7
Solution :
4 x−5 ≥ 4 x+ 7 ⟺ 4 x−4 x ≥ 7+5
0 x ≥ 12 ,faux car 0 × x=0 et 0 n’est pas supérieur à 12. L’inéquation proposée n’a pas de solution
D’où
S=∅

Exemple 4 :
Résous 7 x−1 ≤7 x +6
Solution :
7 x−1 ≤7 x +6 ⟺ 7 x−7 x ≤ 6+1
0 x ≤ 7 Vraie
Tout nombre est solution de cette inéquation car ∀ x ϵ R, 0 × x=0 est inférieur à 7
D’où
S=R

c) Inéquation contenant des valeurs absolues :


Propriétés :
Soit k un nombre positif :
 |x|≤ k ⟺−k ≤ x ≤ k
 |x|<k ⟺−k < x < k
 |x|≥ k ⟺ x ≤−k ou x ≥ k
 |x|>k ⟺ x ←k ou x >k

Exemple :
Résous |x−3|<7
Solution :
|x−3|<7
⟺−7< x−3<7
⟺−7+3< x <7+3 ⟺−4 < x< 10
L’ensemble des solutions est
S=¿−4 ; 10 ¿

d) Inéquations - produits :
 Signe de ax +b (aϵ R¿ ; bϵ R )
b
∀ ϵ R , ax +b=a ( x+ )
a
b
Etudions le signe de x +
a
b −b
x+ >0⟺x>
a a
b b
x+ <0⟺x←
a a
b −b −b ' b
x + =0 ⟺ x= ( est appelé racine ou solution de l équation x + =0)
a a a a
On a le tableau suivant :

x −b
−∞ +∞
a

b
x+
a

( ba )
L’application de la règle des signes de ax +b à partir de l’égalité ax +b=a x+
 Si
a> 0

x −∞ −b +∞
a

signe de ax +b

a< 0
 Si

x −∞ −b +∞
a

signe de ax +b

Théorème :

−b
L’expression ax +b avec a ϵ R¿ et b ϵ R , s ’annule pour x= est du signe de a pour
a
−b b
x> est du signe de (−a) pour x ←
a a

Exemple :
Résous dans R l’inéquation ( 4 x+ 8 )(−x +5 ) <0
Solution :

( 4 x+ 8 )(−x +5 ) <0
Posons ( 4 x+ 8 )(−x +5 ) =0

{ {
−8

{ {
4 x+ 8=0 4 x=−8 x= x=−2
⟺ ⇒ ⟹ 4 ⟹
ou ou ou
ou
−x+5=0 −x=−5 x=5
x=5
Tableau de signes :

x −∞ -2 5 +∞

4 x+ 8

−x +5

(4 x+ 8)(−x+5)

L’ensemble des solutions est :


S=¿−∞ ;−2[υ] 5 ;+ ∞¿
Représentation graphique :

-∞ 2 3 +∞

e) Inéquation où l’inconnue apparaît au dénominateur :


Exercice.
−3 x+9
Résous dans R , l’équation : ≥0
x+ 1
Solution
 Ensemble de définition
Le quotient existe ⟺ x+ 1≠ 0 ⟹ x ≠−1 .
D’où l’ensemble de définition est : D=¿−∞ ;−1[∪ ]−1 ;+ ∞¿ .
 Posons −3 x+ 9=0
9
−3 x=−9 ⟺ 3 x=9 ⟺ x= ⟺ x=3.
3
−3 x+ 9
est du même signe que le produit (−3 x+ 9 ) ( x+1 )
x+ 1
Tableau de signes

x −∞−13+ ∞
−3 x+ 9 +¿ +¿ −¿
x +1 −¿ +¿ +¿
−3 x+ 9 −¿ +¿ −¿
x+ 1

L‘ensemble des solutions est S=¿−1 , 3 ¿ ¿

NB : les deux barres indiquent que le quotient n’est pas défini au point −1.
Représentation graphique
−∞−13+ ∞

f) Inéquations simultanées
Il s’agit de résoudre un système de deux inéquations.

Exemple 1.
Résous le système : { x +3> 4(1)
2 x−1<10 (2)
Solution
Résoudre ce système, c’est trouver l’ensemble des solutions aux deux inéquations. On a :

{
x >1(1)
{ 2 x−1<10 (2) {
x +3> 4(1) ⟺ x >4−3 ⟺
2 x <11
11
x < (2)
2
( 1 ) x >1 ⟺ x ∈ ¿1 ,+ ∞ ¿
11 11
( 2 ) x< ⟺ x ∈ ¿−∞ ; ¿
2 2
S=S 1 ∩ S2

11
−∞ 1 +∞
2

11
D’où S=¿1 ; ¿
2

Exemple 2.
Résous −18< 4−x ≤ 6

Solution
−18< 4−x ≤ 6
Ce système peut s’écrire sous la forme

{ { {
−18<4−x ⟺ −18−4 ← x ⟺ −22← x ⟺ 22> x ⟺ x <22 ⟺ ¿
4−x ≤ 6 −x ≤6−4 −x ≤ 2 x ≥−2 x ≥−2{ {
S=S 1 ∩ S2
−∞−222+ ∞
D’où la solution est : S=¿

Autre méthode :
−18< 4−x ≤ 6
−18−4 ←x ≤ 6−4
−22> x ≥ 2
⟺−2≤ x <22
S=¿

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.


COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)

EQUATIONS ET INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE DANS R2

I. EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES.


1. Définition :
On appelle équation du premier degré à deux inconnues x et y , toute équation de la forme :
ax +by +c =0 ou ax + y=c
Exemples :
x +7 y−4=0 ; 9 x− y=2 sont des équations du 1er degré à deux inconnues.

2. Résolution algébrique :
Résoudre l’équation ax +by +c =0 dans R x R , c’est trouver tous les couples ( x ; y ) vérifiant l’équation.

Exemple : Résous l’équation 2 x+ y −3=0.


On a pour x=0 ; y =3 , on a: ( 0; 3 )
Pour x=1 ; y=1 , on a : ( 1; 1 )
D’où S= { ( 0 ; 3 ) , ( 1 ; 1 ) ,… }
(Il y a une infinité de solutions)

3. Résolution graphique :
Résous graphiquement l’équation 2 x+ y −3=0.
Solution
2 x+ y −3=0 ⟺ y =−2 x +3
La droite ( Δ ) : y =−2 x +3 représente l’ensemble des couples solutions de l’équation 2 x+ y −3=0. Tableau
de valeurs :
x 0 1 3/2
y 3 1 0
Représentation graphique de la droite ( Δ ) .
y
5

x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

-2

-3

y’

II. SYSTEME D’EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES.


1) Définition :
Un système d’équations du 1er degré à deux inconnues est de la forme :

' {
ax +by + c=0
' '
a x +b y +c =0
ou '
{
ax +by=c
a x +b ' y=c '

2) Méthodes de résolution par calcul :


Résoudre le système : ' {
ax +by =c (1)
' '
a x +b y=c (2)
C’est trouver les couples qui sont à la fois solutions de l’équation (1) et de l’équation ( 2 ).

a) Méthode de résolution par combinaison linéaire (ou méthode par addition).


Exemple :
Résous par combinaison linéaire, le système : {
x+3 y =−1(1)
2 x− y =5(2)
Marche à suivre et solution :
(1) On choisit l’inconnue que l’on souhaite faire disparaître (ici : x par exemple).
(2) On multiple l’équation (1) par −2 et l’équation ( 2 ) par 1.
(3) On additionne membre à membre les deux nouvelles équations :
On obtient : {
−2 x −6 y=2
2 x− y=5
7
−7 y=7 ⟺ y = ⟹ y=−1
−7
(4) Pour calculer x , on remplace y par −1 dans ( 1 ) ou ( 2 ) . On a par exemple y=−1 dans ( 1 ):
x +3 (−1 )=−1
x−3=−1
x=−1+3=2
(5) On conclut que le couple de solutions du système proposé est S= { ( 2;−1 ) }

Autre Exemple :
Résous par addition le système : {−23 xx+4+ yy=10
=7

Solution

{ 3 x +4 y=7 ( 1 ) x 1
−2 x + y =10 ( 2 ) x (−4 )
⟺ {8 x3−4x+ 4y y=−40
=7

−33
11 x=−33 ⟺ x = =−3
11
Remplaçons x par −3 dans ( 2 ) , on a : −2 (−3 ) + y=10
6+ y=10 ⟹ y =10−6=4
D’où S= { ( −3 ; 4 ) }
b) Méthode de résolution par substitution.
Exemple :
Résous par substitution le système : { x+3 y =−1(1)
2 x− y =5(2)
Solution et Marche à suivre
(1) On exprime une inconnue en fonction de l’autre. Par exemple : ( 1 ) ⟹ x=−1−3 y ( 3 )
(2) Pour trouver y , on remplace x par −1−3 y dans ( 2 ) : on a : 2 (−1−3 y )− y =5
−2−6 y− y=5 ⟺−2−7 y =5 ⟺−7 y=5+ 2
−7
7 y=−7⟹ x= =−1
7
(3) Pour trouver x , on remplace y par −1 dans ( 3 ) . On a: x=−1−3 (−1 )=−1+3=2.
(4) On conclut que dans cet exemple que le système admet une seule solution. S= { ( 2;−1 ) }.
Autre Exemple :
Résous par substitution le système : { 3 x +4 y =7
−2 x + y =10
Solution

{ 3 x +4 y=7(1)
−2 x + y =10(2)
( 1 ) ⟹ y =2 x +10 ( 3 )
( 1 ) devient 3 x+ 4 ( 2 x+ 10 )=7 ⟺ 3 x+ 8 x + 40=7 ⟺ 11 x=7−40 ⟺ 11 x=−33
−33
⟺ x= =−3
11
Remplaçons x par sa valeur dans ( 3 ) , on a : y=2 (−3 )+10=−6+10=4.
D’où S= { (−3 ; 4 ) }

c) Méthode de résolution par comparaison.


Exemple :
Résous par comparaison le système : {
x+3 y =−1(1)
2 x− y =5(2)
Solution et Marche à suivre
(1) On trouve par exemple x dans l’équation ( 1 ) : x =−1−3 y ( 3 )
5+ y
(2) On trouve aussi x dans l’équation ( 2 ) :2 x=5+ y ⟹ x= (4 )
2
(3) On fait x=x c'est-à-dire équation ( 3 ) =¿ équation ( 4 )
5+ y
⟺−1−3 y=
2
⟺ 2 (−1−3 y )=5+ y
⟺−6 y− y =5+2
⟺−7 y=7
−7
⟺ y= =−1
7
(4) Pour trouver x on remplace y par −1 dans ( 3 ) ou ( 4 ) . Par exemple dans (), on a :
x=−1−3 (−1 )
x=−1+3=2
(5) On conclut : le couple solution est S= { ( 2;−1 ) }

3) Cas Particuliers :
a) Les équations sont incompatibles :

Exemple :
Résous le système {33 xx++22 y=4
y =7
Solution
On remarque que les premiers membres des deux équations sont identiques, les seconds sont différents, il
y a donc incompatibilité.
D’où S=∅ .

b) Systèmes indéterminés : Les équations du système sont équivalentes.


Exemple :
Résous le système : {
x− y =4 (1)
2 x−2 y=8(2)
Solution

Résolvons le système. On a {
2 x−2 y=8 {
x− y=4 ⟺ x− y =4 ⟺ x− y=4 ⟺
2(x− y )=8 {
x− y=4
le système se réduit à une

seule équation x− y =4 . Cette équation a une infinité de solutions : les couples ( x ; x−4 ).
D’où S=R .

4) Méthode Graphique de Résolution :


Exemple :
Résous graphiquement le système : {
x− y=3 (1)
2 x−7 y =−14(2)
Solution
 Considérons l’équation (1)
x− y =3⟹− y=3−x ⟺ y =x−3 x 0 1 3
y -3 -2 0
 Considérons l’équation (2)
2
2 x−7 y=−14 ⟹−7 y=−14−2 x ⟺7 y =2 x +14 ⟺ y= x +2
7
2
Les couples de solutions de l’équation2 x−7 y=−14 sont représentés par la droite ( D2 ) : y= x +2
7
x 0 7
y 2 4

y
4 K
Le couple de coordonnées du point K d’intersection des droites ( D 1 ) et ( D 2 ) est le seul couple de solution
de ce système.
Par lecture graphique on a : S= { ( 7 ; 4 ) }

III. INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES.


1. Définition :
On appelle inéquation du premier degré à deux inconnues x et y , toute inéquation de la forme
ax +by +c >0 ou ax +by +c ≥ 0 ou ax +by +c <0 ou ax +by +c ≤ 0.

Exemple : x−4 y +5 ≥0 est une inéquation du premier degré à deux inconnues.

2. Résolution :
La résolution d’une inéquation du 1er degré à deux inconnues est graphique.
! Toute droite d’équation ax +by +c =0 partage le plan en deux demi-plans ouverts.
 L’un des demi-plans est l’ensemble des points M ( x ; y ) tels que ax +by +c >0 .
 L’autre demi-plan est l’ensemble des points M ( x ; y ) tels que ax +by +c <0 .
Exercice d’application :
Représente graphiquement dans le plan muni d’un repère orthonormé ( o , i⃗ , ⃗j ) l’ensemble des solutions des
inéquations :
a) x− y +3< 0
b) x + y +2≥ 0 .
Solution
a) x− y +3< 0

On trace d’abord la droite frontière d : x− y +3=0 ou d :− y=−3−x ⟺ d : y=x +3

x 0 -3 1 y
y 3 0 4
On vérifie si le couple 4
( 0 , 0 ) est solution de

S
3
l’inéquation x – y + 3 = 0.
On a : 0−0+3< 0
2
3<0 faux donc 0 ∉ S .
Conclusion :
1
L’ensemble S des
solutions de l’inéquation
x− y +3< 0 est le demi- x’ -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7x
-1
S est représentée sur le dessin par la zone non hachurée.
(Frontière d : x− y +3=0 non comprise car l’inégalité est stricte).

b) x + y +2≥ 0 . x 0 -2 1
d : x+ y+ 2=0 ou d : y=−x−2. y -2 0 -3

On vérifie si le couple y
( 0 , 0 ) est solution de
l’inéquation x + y + 2 = 0. 4
On a : 0+ 0+2≥ 0
2 ≥0 vrai, donc 0 ∈ S . 3

S
Conclusion :
L’ensemble S des 2
solutions de l’inéquation
x + y +3 ≥0 est le demi- 1
plan fermé contenant
O ( 0 , 0 ). x’ -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7x
S est représentée sur le -1
dessin par la zone non
hachurée. Frontière -2
d : x− y +3=0
comprise.

IV. SYSTEME D’INEQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES .


Exemple :
Résous graphiquement le système {
2 x + y−4< 0(1)
x− y −5≥ 0(2)

Solution
( 1 ) : 2 x + y−4< 0 x 0 1 2
d 1 :2 x + y−4=0ou y 4 2 0 y
d 1 : y=−2 x+ 4
5
( 2 ) : x− y−5 ≥ 0 x 0 1 2
d 2 : x− y−5=0 y -5 -4 -3 4 (d1 )

2
d 2 : y=x−5

 Vérifions si O (0, 0) est solution de


l’inéquation 2 x+ y −4 <0. On a :
0+ 0−4<0 ⟺−4 <0 vrai, donc
O ∈ S1 .
L’ensemble des solutions de
l’inéquation (1) est le demi-plan
ouvert contenant O.
 Vérifions si O (0, 0) est solution de
l’inéquation x− y −5≥ 0. On a :
0−0−5≥ 0 ⟺−5≥ 0 faux, donc
O ∉ S2 .
L’ensemble des solutions de
l’inéquation x− y −5≥ 0 est le
demi-plan fermé ne contenant pas
O.
Conclusion : S=S 1 ∩ S2 .
L’ensemble S des solutions du système
proposé est représenté sur le dessin par la
partie non hachurée.
(Frontière d 1 non comprise et frontière d 2
comprise)

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PROBLEMES DU PREMIER DEGRE

Mise en équation d’un problème


Pour mettre un problème en équation, il faut :
 Distinguer dans le problème ce qui est connu et ce qui est inconnu ;
 Choisir l’inconnue ou les inconnues par rapport à la question posée et obtenir ainsi l’équation
ou le système d’équations à résoudre.

Exemple 1.
Un père a 49 ans. Son fils a 23 ans. Dans combien d’années l’âge du père sera-t-il le double de l’âge du
fils ?

Solution
Soit x le nombre d’années cherché. On a : 49+ x=2 ( 23+ x )
⟺ x−2 x=46−49
⟺−x=−3
Soit x=3.
Conclusion : C’est dans 3 ans que l’âge du père sera égal au double de l’âge du fils.

Exemple 2.
Le propriétaire d’un troupeau de moutons vend d’abord 3 moutons, puis la moitié de ceux qui lui restent,
puis 4 moutons. Il lui reste le tiers du troupeau initial. Combien de têtes le troupeau initial  contenait-il ?

Solution
Soit x le nombre de têtes du troupeau initial, on a : x−3−( x−3
2 )−4=
x
3
⟺ 2( ) −(
2 ) 2 3
x−3 x−3 8 x
− =
2
2 x−6−x +3−8 x
⟺ =
2 3
x −11 x
⟺ =
2 3
⟺ 3 ( x−11 )=2 x ⟺ 3 x−33=2 x
⟺ 3 x−2 x =33 ⟺ x=33
Conclusion : le troupeau initial contenait 33 têtes de moutons.

Exercice 3.
La somme des poids de deux enfants est de 62 kg. La différence de ces poids est de 14 kg. Quel est le
poids de chaque enfant ?

Solution
Désignons par x et y le poids de chacun des deux enfants.
On a le système : {
x + y=62(1)
x− y=14 (2)
2 x=76
76
x= =38 ⟺ x=38
2
Remplace x par sa valeur dans (1) on a : 38+ y =62⟹ y=62−38 ⟺ y=24 .
Conclusion : les deux enfants ont chacun un poids respectif de 38 kg et 24 kg.

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LA GESTION DES DONNEES : STATISTIQUE

I. Vocabulaire statistique :
Exemple ( ¿ ) :
Voici les notes d’un groupe de douze (12) élèves : 7 ; 9 ; 9 ; 8 ; 14 ; 12 ;16 ;10 ; 9; 8 ;12 ; 14.

1) Population, individu :
La population est l’ensemble de personnes ou d’objet à étudier.
Dans l’exemple ( ¿ ) , la population est le groupe d’élèves.
Chaque élève est un individu ou membre ou unité statistique.

2) Le caractère (ou variable) :


Le caractère est la propriété étudiée. Dans l’exemple ( ¿ ) , le caractère est la note.
On note x le caractère et x 1 , x 2 , … , x p les valeurs (ou modalités) qu’il peut prendre.
Il y a deux grands types de caractères :

a) Les caractères quantitatifs (ou numériques)


Ces caractères sont ceux pour lesquelles les observations s’expriment par des nombres.
(Exemple : le poids, la taille, l’âge, les notes à un examen, etc.)

b) Les caractères qualitatifs


Ces caractères sont ceux pour lesquels les observations s’expriment par un qualificatif.
(Exemple : couleur des yeux, sexe, groupe sanguin, etc.)

3) Etendue d’une série statistique :

Définition :
L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande et la plus petite des valeurs du
caractère.
Dans l’exemple ( ¿ ) , la plus grande note est 16 et la plus petite est 7. Donc l’étendue de cette série de notes
est égale à 16−7=9.

4) Effectif :
Le nombre d’éléments pour lesquels le caractère étudié prend une valeur x i donné est appelé l’effectif de
cette valeur

Dans l’exemple ( ¿ ) le tableau d’effectifs est le suivant :

Tableau 1
Notes ou modalités x i 7 8 9 10 12 14 16
Effectifs ni 1 2 3 1 2 2 1

NB : les notes sont rangées dans l’ordre croissant.

5) Effectif total :
L’Effectif total est la somme des effectifs de toutes les valeurs prises par ce caractère.

Dans l’exemple ( ¿ ) , l’effectif total N est de 12 élèves. En effet N=1+ 2+3+ 1+ 2+ 2+ 1=12

6) Fréquence :
La fréquence f i d’une valeur est le quotient de l’effectif ni de cette valeur par l’effectif total N :
ni
f i=
N

Dans l’exemple ( ¿ ) on a le tableau de fréquences suivant :

Tableau 2
Note x i 7 8 9 10 12 14 16
Effectif ni 1 2 3 1 2 2 1
Fréquence f i 1
=0,08
2
=0,17
3
=0,25
1
=0,08
2
=0,17
2
=0,17
1
=0,08
12 12 12 12 12 12 12
Fréquence en 8% 17% 25% 8% 17% 17% 8%
pourcentage
NB :
ni
 La fréquence en pourcentage est obtenue en faisant ×100
N
 La fréquence d’une valeur est comprise entre 0 et 1
 La somme des fréquences est égale à 1

II. Effectifs cumulés :

Définition : on appelle effectif cumulé de la modalité ni , la somme des effectifs de chaque modalité
inférieure ou égale à ni .

Dans l’exemple ( ¿ ) dressons le tableau des effectifs cumulés croissants et des effectifs cumulés
décroissants.
Tableau 3

Note (modalités) 7 8 9 10 12 14 16
Effectifs 1 2 3 1 2 2 1
Effectifs cumulés
croissants 1 3 6 7 9 11 12
Effectifs cumulés
décroissants 12 11 9 6 5 3 1
Par exemple, l’effectif cumulé croissant de la valeur 10 est 1+2+3+1=7
L’effectif cumulé décroissant de la valeur 10 est 1+2+2+1=6.

III. Fréquences cumulées :

Définition :
On appelle fréquence cumulée de la modalité ni le quotient de l’effectif cumulée de la modalité ni par
l’effectif total.

Pour l’exemple ( ¿ ) , on a :


Tableau 4
Notes (modalités) 7 8 9 10 12 14 16
Effectifs 1 2 3 1 2 2 1
Fréquences 1/12 2/12 3/12 1/12 2/12 2/12 1/12
Fréquences cumulées 1 3 6 7 9 11 12
=1
croissantes 12 12 12 12 12 12 12
Fréquences cumulées 12 11 9 6 5 3 1
=1
décroissantes 12 12 12 12 12 12 12

IV. Représentations graphiques des effectifs et des fréquences

1. Diagramme en bâtons :
Exemple : A l’aide au tableau 1, dressons le diagramme en bâtons des effectifs. On obtient :

Effectifs

2
NB : le diagramme en bâtons des fréquences est de même allure. On y porte les fréquences en ordonnées.

2. Diagramme cumulatif :
Le tableau 3 des effectifs cumulés croissants permet de définir l’application f pour :
x <7 , f ( x )=0
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x∈¿
x ≥ 16 , f ( x )=12

Effectifs

12

11

10

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Notes

Remarque : on peut construire de même le diagramme des effectifs cumulés décroissants.

3. Polygone des fréquences cumulées :


Exemple : A l’aide du tableau 4, traçons le polygone des fréquences cumulées croissantes et
décroissantes.

Fréquences cumulées

12/12

11/12

10/12

9/12
8/12 Polygone des fréquences cumulées décroissantes

4. Diagramme circulaire :

Exemple : Dans une classe de 20 élèves, 8 viennent à pieds, 5 en vélo, 4 en auto et 3 en autobus.
On partage un disque (de 360°) en secteur ayant des mesures proportionnelles aux effectifs.

Pieds Vélo Auto Bus Totaux


Effectifs 8 5 4 3 20
Mesures en degré 144° 90° 72° 54° 360°

Par exemple pour trouver 144°, on fait :


20 →360 °
8 x 360 °
8→x / x= =144 °
20

A l’aide du compas et du rapporteur, on obtient le diagramme circulaire suivant :

Pieds 144°

Vélo 90°

Auto 72°
Bus 54°

V. Distribution des données en classes d’amplitudes égales

 Une classe est un intervalle (en général de la forme ¿.


 L’étendue de la classe est l’amplitude b−a de l’intervalle.
a+b
 Le centre de la classe est le nombre .
2
 L’effectif de la classe est le nombre d’éléments de la classe.
 La fréquence de la classe est le rapport entre l’effectif de la classe et l’effectif total.

Exemples
 La classe ¿ regroupe les valeurs 30 , 31, 32 , 33 ,34 .
 L’amplitude de la classe ¿ est 35−30=5 .
30+35 65
 Le centre de la classe ¿ est = =32,5.
2 2

VI. Paramètres de position

1) Le Mode.
On appelle mode d’une série statistique, la valeur (ou les valeurs) dont l’effectif est le plus élevé.

Exemple : Voici le tableau présentant les notes de 25 élèves de 2 ème année CET à la suite d’un devoir test
de Mathématiques :

Notes 0 3 7 8 9 10 11 14 18
Effectifs 1 3 2 1 7 2 5 3 1

Le mode de cette série est 9. (Car la note la plus fréquente est 9)

2) Les Moyennes.

a) Moyenne Arithmétique (ou Moyenne Usuelle)


Pour calculer la moyenne arithmétique de N nombres, on divise leur somme par N.

Exemple : un élève obtient les notes suivantes sur 20 en Mathématiques : 9 , 11 ,10 , 13 , 9 ,17.
Sa moyenne arithmétique est :

9+11+10+13+ 9+17 69
m a= = ⟹ ma=11,5
6 6

b) Moyenne Pondérée
Soit une série de trois notes x , y , z affectés respectivement des coefficients a , b , c .
La moyenne pondérée de cette série est :
ax +by +cz
m p=
a+b+ c

Exemple 1 : voici les résultats d’un élève à un examen :

Français Mathématiques Histoire- Géographie


Notes sur 20 10 14 09
Coefficient (de pondération) 4 4 2

La moyenne pondérée de cet élève est :

10 x 4 +14 x 4+ 9 x 2 40+56+18 114


m p= = = ⟹ m p =11,40
4+ 4+2 10 10

Exemple 2 :
Dans une classe de 2ème année du premier cycle du Lycée Technique Industriel 1 er Mai, un élève a obtenu
au cours des compositions trimestrielles, les notes suivantes :
Mathématiques 8,5 ; Français 12,5 ; Technologie 10,5 ; Dessin 10 ; Histoire – Géographie 15.
a) Calcule la moyenne arithmétique de cet élève.
b) Le directeur des Etudes décide de pondérer les notes en leurs affectant les coefficients : Maths 4 ;
Français 3 ; Technologie 3 ; Dessin 3 ; Histoire – Géographie 2.
Calcule la moyenne pondérée de cet élève.
Solution
a) Calculons la moyenne arithmétique de cet élève.

8,5+12,5+10,5+10+ 15 56,5
m a= = =11,3
5 5
ma=11,3

b) Calculons la moyenne pondérée de cet élève.

8,5 x 4+12,5 x 3+10,5 x 3+10 x 3+15 x 2 34+37,5+31,5+ 30+30 163


m p= = = =10,866
4+3+3+ 3+2 15 15
m p=10,87
Exemple 3 :
On a le tableau des effectifs d’élèves avec regroupement en classes (ou tranches)
Notes 0 ≤ x<5 5 ≤ x <10 10 ≤ x <15 15 ≤ x <20
Effectifs 4 9 13 6

Calcule la moyenne de cette série statistique.


Solution
Les valeurs centrales des classes sont : 2,5 ; 7,5 ; 12,5; 17,5.
0+5
(Par exemple on obtient 2,5en faisant : , car 0 ≤ x<5 ⟺ x ∈ ¿)
2
Pour calculer la moyenne, on fait comme si 4 élèves avaient la note 2,5 ; 8 élèves la note 7,5 ; etc.
La moyenne de cette série statistique est donc :
2,5 x 4+7,5 x 9+ 12,5 x 13+17,5 x 6
m=
4+9+13+ 6

m=10,78
3) La Médiane.
On appelle médiane d’une série statistique, une valeur M e du caractère qui partage la série statistique
ordonnée (dans l’ordre croissant ou décroissant) en deux parties de même effectif.

Exemple 1.
Voici une série de notes : 10 ; 7 ; 11; 15 ; 11 ; 8 ;12. Trouve la médiane de cette série.
Solution
 Ordonnons d’abord les notes, on a : 7 ; 8 ; 10 ; 11 ; 11 ; 12 ; 15.
 Le nombre entouré occupe la position centrale de la série. La médiane de cette série est donc :
M e =11
M
NB : e correspond à « autant avant qu’après ».

Exemple 2.
Voici une série de notes 14 ; 6 ; 15 ; 14,5 ; 16 ; 14,5 ; 9 ; 11.
Trouve la médiane de cette série.
Solution
Rangeons d’abord les notes par ordre croissant : 6 ; 9 ; 11 ; 14 ;14,5 ; 14 ,5 ; 15 ; 16.
Le centre de cette série est entre le 14 et 14,5. L’intervalle médian est ¿. Donc la médiane de cette série
statistique est :
14 +14,5 28,5
M e= = =14,25
2 2
M e =14,25
VII. L’Histogramme.
Le graphique approprié au regroupement par classe est l’histogramme des effectifs (diagramme à bandes).
Chaque classe est représentée par un rectangle dont la longueur est proportionnelle à la l’amplitude de la
classe.
NB : Dans un histogramme, les effectifs sont toujours situés sur l’axe des abscisses où figure le caractère
quantitatif connu.

Exemple : A la visite médicale, on a relevé le poids des élèves de même âge, arrondi au kilogramme le
plus proche. Les résultats anonymes ont été regroupés par classes d’amplitude 3.
Classes ¿ ¿ ¿ ¿
Effectifs 5 13 11 3
Construis l’histogramme des effectifs.
Solution
Effectifs

13

12

11

10

0 38 41 44 47 50 Notes

Remarques :
 De même, on peut définir et construire l’histogramme des fréquences.
 L’effectif de la classe ¿ est le plus grand. Cette classe est appelée la classe modale de la série.

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COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)

MONOMES ET POLYNOMES

I. Définition d’une expression algébrique.


Une expression algébrique est un ensemble de nombres donnés ou représentés par des lettres sur
lesquelles sont indiquées les opérations à effectuer.
2 2 4 ax ²
Exemples : 12 a x b ; 7 ax−2 x ; sont des expressions algébriques.
x

II. MONOMES.

1) Définition :
Un monôme est une expression algébrique formé par un produit (multiplication ou élévation de
puissance).
Exemples : 4 a x 2 ,−16 a ² bx sont des monômes.
 4 est le coefficient numérique ;
 ax ² est la partie littérale où a et x sont des variables.

2) Valeur numérique d’un monôme :


Exemple :
Calcule la valeur numérique de l’expression A=4 ax ² pour a=−1 et x=3.
Solution
A=4 a x 2 , a=−1, b=3
2
⟺ A=4 (−1 ) ( 3 )
A=−4 x 9=−36. Soit A=−36 .

3) Réduction d’un monôme :


Exemple :
Réduis le monôme 4 a ² ( )
x3
2
6 a−1 .
Solution
4 a²( )
x3
2
−1
6a =
4 a2 . x3 .6 a−1 4 a2 . x 3 .6 2 a . x 3 .6
2
=
2. a
=
1
=12 a x
3

4) Degré d’un monôme :


Exemple : soit le monôme 11 a4 b x 3.
a) Indique son degré par rapport aux lettres.
b) Indique son degré absolu.
Solution
a) 11 a4 b x 3 est du 4ème degré en a , du 1er degré en b et du 3ème degré en x .
b) Le degré absolu est la somme des degrés des différentes lettres du monôme. Ainsi 11 a4 b x 3 a
pour degré absolu 8 (car 4 + 1 + 3 = 8.)

III. POLYNOMES

1. Définition :
Un polynôme est une somme algébrique de plusieurs monômes.
2 1 4
Exemple : 7 a x + 5 x − a + abx est un polynôme.
2
Chaque monôme est un terme du polynôme.
Remarque :
Un polynôme qui contient deux termes est appelé binôme.

Exemples :
2
4 x +2 x est un binôme ;
2
3 x −x+ 4 est un trinôme.
2. Valeurs numériques d’un polynôme :
Exemple :
Soit p ( x ) =x 2+2 x−6. Calcule p (−1 ) .
Solution
p ( x ) =x 2+2 x−6
2
p (−1 )=(−1 ) +2 (−1 )−6=1−2−6=−1−6=−7
p (−1 )=−7

3. Réduction d’un polynôme :


Réduire un polynôme, c’est effectuer la somme algébrique des monômes qu’il contient.
Exemple :
Réduis le polynôme : p ( x ) =5−3 a 2 x +9+ a2 x−7 x−2+ 8 x .
Solution
2 2
p ( x ) =5−3 a x +9+ a x−7 x−2+ 8 x
2 2
p ( x ) =−3 a x+ a x−7 x +8 x +5+9−2
2
p ( x ) =−2 a x + x +12

4. Polynôme ordonné :
Ordonner un polynôme f (x) c’est ranger ces exposants suivant les puissances croissantes ou
décroissantes de x .
Exemple :
Soit f ( x )=10 x 7−2 x 3+ 4 x 8−x 4 + 5.
 Ordonnons f ( x) suivant les puissances croissantes de x . On obtient :
3 4 7 8
f ( x )=5−2 x −x +10 x + 4 x
 Ordonnons f ( x) suivant les puissances décroissantes de x . On obtient :
f ( x )=4 x 8 +10 x7 −x 4−2 x 3++ 5

5. Degré d’un polynôme :


Le degré d’un polynôme par rapport à une lettre (ou plusieurs lettres) est le degré du monôme qui a le
plus haut degré par rapport à cette lettre (ou les lettres).

Exemples :
 f 1=4 x−5+7 x ²
f 1 est du 2ème degré en x .
 f 2=x 5 y 9 −5 x 4 y +7 x 6 y 3
f 2 est du 6ème degré en x et du 9ème degré en y .

6. Racine ou zéro d’un polynôme :


Le réel x 0 est la racine ou le zéro d’un polynôme p( x ) s’il annule ce polynôme. On écrit p ( x 0 )=0.

Exemple :
Calcule le zéro du polynôme p ( x ) =2 x− √2 .

Solution
x 0 est une racine (ou un zéro) de p ( x ) si, et seulement si p ( x 0 )=0
⟺ 2 x 0 −√ 2=0
⟺ 2 x 0 =√ 2
⟺ x 0= √
2
2
Remarque :
Si x 0 est la racine ou le zéro d’un polynôme, on peut factoriser ce polynôme par ( x−x 0 ) en utilisant par
exemple la méthode de la division euclidienne.

Exemple : Soit P ( x ) =7 x2 +3 x−10.


1) Vérifie que 1 est un zéro de P ( x ) .
2) Factorise P ( x ) .
Solution
2
P ( x ) =7 x +3 x−10
1) Calculons P(1).
2
P ( 1 )=7 ( 1 ) + 3 (1 ) −10
¿ 7+3−10
¿ 10−10
P ( 1 )=0
Donc 1 est bien un zéro de P ( x ) .
2) Factorisons P ( x ) .
Comme 1 est un zéro de P(x ), alors P(x ) peut-être factorisé par x−1.
Faisons la division euclidienne.
2
7 x + 3 x−10 x−1
2
−7 x + 7 x 7 x+ 10
10 x−10
−10 x+ 10
00

D’où : P ( x ) =7 x2 +3 x−10=( x−1 ) (7 x +10 ) .

Exercices :
Exercice 1 :
Soit A, le monôme défini par : A=16 x ² ( )
y4
4
−1
.6 y .
1. Réduis le monôme A.
2. Calcule A pour x=2 et y =−1.

Exercice 2 :
Soit P, le polynôme défini par : P ( x ) =2 x 2 +3 x−5.
1) Vérifie que 1 est un zéro de P(x).
2) Factorise P(x).
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COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)

FONCTIONS NUMERIQUES

I. NOTION DE FONCTION :
Soit A et B deux parties non vides de l’ensemble R .

1) Définition
On dit qu’une correspondance entre A et B est une fonction lorsque à tout élément x de A elle associe au
plus un élément de B.
A B

x y
x x
x x x x Au plus 1 élément signifie « 0 » ou « 1 » élément.
x
x x

2) Notion
f : A⟶ B
x ⟼ y=f ( x )
On dit que f est la fonction de A vers B qui à x associe y=f ( x ) .
A est appelé ensemble de départ  ;
B est appelé ensemble d ’ arrivée  ;
x est appelé antécédent de y  ;
y est appelé image de x par f .

Remarque :
Ne pas confondre f et f ( x ) .

f désigne la fonction alors que f (x) est le nombre y élément de B, c'est-à-dire que f ( x) est l’image de x
par f .
y=f ( x ) .

II. FONCTION NUMERIQUE :

1. Définition.
On appelle fonction numérique d’une variable réelle, toute fonction de R (ou d’une partie de R )
vers R .
 Si l’ensemble de départ est R , on note :
f :R⟶ R
x ⟼ f (x)
 Si l’ensemble de départ est un sous-ensemble D de R , on note :
f :D⟶R
x ⟼ f (x)

Exemple : f : R ⟶ R
x ⟼ y=7 x −2 est une fonction numérique d’une variable réelle qui est x .
On écrit : f ( x )=7 x−2 ou y=7 x−2.

NB :
Au lieu de dire fonction numérique d’une variable réelle, on dit simplement fonction numérique ou
fonction.
2. Ensemble de définition d’une fonction.
L’ensemble de définition d’une fonction f (noté E f ou D f ) est l’ensemble des nombres x pour lesquels la
fonction f (x) existe.

Exemple : Détermine l’ensemble de définition de f : R → R


x⟼√x
Solution
f ( x )= √ x
f (x) existe (ou f est définie) si, et seulement si x ≥ 0
−∞ 0+∞

E f =¿
3. Remarque.
Toute fonction devient une application lorsque son ensemble de définition est égal à son ensemble de
départ.

Exemple :
¿
f :R ⟶R
1 1 ¿
x ⟼ est une application car f ( x )= existe si x ≠ 0 c'est-à-dire E f =R ∖ { 0 } =R =¿ ensemble de
x x
départ.

Contre - exemple :
f :R⟶ R
1
x ⟼ n’est pas une application.
x

III. FONCTIONS POLYNOMES :

1) Définition :
Une fonction polynôme est une fonction numérique constituée par la somme de plusieurs monômes.
f ( x )=ax+ b est une fonction polynôme du 1er degré.
f ( x )=a x 2 +bx +c est une fonction polynôme du 2ème degré (ou fonction trinôme)
3 2
f ( x )=a x +b x +cx +d est une fonction polynôme du 3ème degré.

NB : a ∈ R ¿ , b ∈ R , c ∈ R , d ∈ R .

2) Ensemble de définition d’une fonction polynôme :


Le domaine de définition d’une fonction polynôme est toujours R .
Exemples :
 f ( x )=x +5 ⟹ Ef =R
2
 g ( x )=2 x +7 x−1 ⟹ E g=R

3) Zéro d’une fonction polynôme :


Le zéro d’une fonction polynôme est la valeur qui annule la fonction polynôme.

Exemple :
f ( x )=−3 x 2 + x+ 14
Si x=−2, alors f (−2 )=−3 (−2 )2 + (−2 ) +14
⟹ f (−2 )=−3 ( 4 )−2+14
⟹ f (−2 )=−12−2+14
⟹ f (−2 )=−14+14
⟹ f (−2 )=0, donc (−2) est le zéro de cette fonction polynôme.
4) Opération sur les polynômes :
La somme, la différence et le produit de deux fonctions polynômes est une fonction polynôme.

Exercice d’application :
Soient f : x ⟼3 x 2−x +1 et g : x ⟼ 1−5 x .
Détermine les fonctions polynômes : f +g ; f −g ; fxg.
Solution :
Calcul de f +g :
f ( x ) + g ( x )=( 3 x 2−x+1 )+ ( 1−5 x )
¿ 3 x 2−x+1+1−5 x
2
¿ 3 x −5 x−x−1−1
2
¿ 3 x −6 x+ 2
f ( x ) + g ( x )=3 x2 −6 x+2

Calcul de f −g:
f (x)−g ( x)= ( 3 x −x +1 ) −( 1−5 x )
2

2
¿ 3 x −x+1−1+5 x
2
¿ 3 x −5 x
2
f ( x )−g ( x )=3 x −5 x

Calcul de fxg:
f ( x ) . g ( x )=( 3 x −x +1 ) ( 1−5 x )
2

¿ 3 x 2−15 x 3 −x+5 x 2+ 1−5 x


3 2
f ( x ) . g (x)=−15 x +8 x −6 x+ 1

IV. FONCTIONS RATIONNELLES :


1. Définition.
On appelle fonction rationnelle, le quotient de deux (2) fonctions polynômes.

Exemple.
7 x+ 3
f ( x )= est une fonction rationnelle.
6−x

2. Ensemble de définition d’une fonction rationnelle.


Une fonction rationnelle est définie si son dénominateur est différent de zéro.

Exemple.
7 x+ 3
Détermine l’ensemble de définition de la fonction f : x ⟼ .
6−x
Solution
7 x+ 3
f ( x )=
6−x
f (x) est définie si, et seulement si 6−x ≠ 0 soit x ≠ 6
D’où l’ensemble de définition de f est E f =R ∖ { 6 }
NB : on écrit :
E f =R−{ 6 } ou E f =R ∖ { 6 } ou E f =¿−∞ ; 6[∪]6 ;+ ∞ ¿

3. Simplification d’une fonction rationnelle.


Simplifier une fonction rationnelle, c’est la remplacer par une fonction équivalence plus simple. Pour
cela :
 On détermine son ensemble de définition ;
 On factorise s’il y a lieu son numérateur et son dénominateur.
 On simplifie en supprimant les facteurs communs au numérateur et au dénominateur.

Exercice d’application :
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 )
h est la fonction numérique définie par h ( x )= . Après avoir donné l’ensemble de
( 4−x ² )( x +1 )
définition simplifie l’écriture de h .
Solution
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 )
h ( x )=
( 4−x ² )( x +1 )
Ensemble de définition D h
h est définie si, et seulement si ( 4−x2 ) ( x+ 1 ) ≠ 0

{ {
2−x=0 x=2
On pose ( 4−x ² ) ( x+ 1 ) =0 ⟺ 2+ x=0 ⟺ x=−2
x+1=0 x=−1
D’où Dh=R ∖ {−2 ;−1; 2 }
Simplification de h .
Si x ∈ Dh, alors :
( x+2 ) ( 2 x−3 ) ( x −2 ) ( 2 x−3 ) ( x−2 ) (2 x−3 ) −2 x−3
h ( x )= = = =
( 2−x ) ( 2+ x ) ( x+ 1 ) − ( x−2 )( x +1 ) −( x+1 ) x +1
−2 x−3
h(x )=
x +1

4. Valeur numérique d’une fonction rationnelle.


Exemple :
2 x 4−x 3 +6
Soit f ( x )=
x−7
Calculer f (−1 ) .
Solution 
4 3
2 x −x +6
f ( x )= . Calculons f (−1).
x−7
4 3
2 (−1 ) −(−1 ) +6 2 ( 1 ) −(−1 )+ 6 2+1+ 6 3+6 9
f (−1 ) = = = = =
(−1 )−7 −8 −8 −8 −8
−9
f (−1 ) =
8
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ETUDES DES FONCTIONS

A. FONCTIONS AFFINES.
1. Définition :
Soient a et b deux réels donnés. On appelle fonction affine f une application de R vers R , qui à chaque
nombre x associe le nombre ax +b .
f :R⟶ R
x ⟼ ax +b
f ( x )=ax+ b
 Le réel a est appelé : le coefficient directeur de la fonction affine.
 x est l’antécédent.
 Le nombre f (x) est appelé l’image de x par la fonction affine f (f (x)= y ).
 b est l’ordonnée à l’origine.

Exemples :
 f ( x )=2 x +5 est une fonction affine ;
 Soit f ( x )=ax+ b
 Si a=0 alors f ( x )=b est une fonction constante.
 Si b=0 alors f ( x )=ax est une fonction linéaire.

2. Ensemble de définition  D f ( ou Ef ):
f ( x )=ax+ b
D f =R

3. Image d’une réel par une fonction affine :


Exemple : f ( x )=−6 x+2 .
Calcule les images par f de 0 , de 2 et de−3.
Solution
Calculons les images par f
 f ( 0 )=−6 ( 0 )+ 2
¿ 0+2
f ( 0 )=2, donc 2 est l’image de 0 par f .
 f ( 2 ) =−6 ( 2 ) +2
¿−12+ 2
f ( 2 ) =−10 ,donc −10 est l’image de 2 par f .
 f (−3 )=−6 (−3 )+ 2
¿ 18+2
f (−3 )=20, donc 20 est l’image de −3 par f .

4. Sens de Variation :
f est la fonction affine définie par f ( x)=ax+ b: y
 Si a> 0, alors f est croissante.
⃗j

x’ 0 i⃗ x

y
 Si a< 0, alors f est décroissante.

⃗j

x’ 0 i⃗ x

 Si a=0, alors f est constante


y
b f ( x )=b

⃗j

x’ 0 i⃗ x

5. Tableau de variation :
f ( x )=0 ⟺ ax+b=0
⟺ ax=−b
−b
⟺ x=
a

a> 0 a< 0

x b x b
−∞ − + ∞ −∞ − + ∞
a a

f ( x) 0 f (x) 0

Exemple d’application :
f est l’application définie par : f ( x )=2 x +3.
1) Etudie les variations de f .
2) Dans un repère orthonormé( o , i⃗ , ⃗j ), trace la droite ( D ) représentative de la fonction affine f .

Solution :
f ( x )=2 x +3
1) Variation de f .

 Domaine de définition Df
f est définie ∀ x ∈ R , d’où Df =R .
Sens de variation de f .
f ( x )=2 x +3, ici a=2 ⟹ a>0
Comme 2>0 donc f est croissante sur R .
f ( x )=0 ⟺2 x+ 3=0
−3
⟺ 2 x =−3 ⟺ x =
2

 Tableau de variation de f .
x 3
−∞− +∞
2

f (x) 0

2) Représentation graphique de f .
( D ) : y=2 x+3
y
x 0 -3/2 −1
y 3 0 1
4

x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

-2

Y’

6. Proportionnalité de accroissements :
f est la fonction affine définie par f ( x )=ax+ b . Pour tous nombres x et x ' on a :

f ( x )−f ( x ) ( ax+ b )−(a x + b) ax +b−ax '−b a(x−x )


' ' '
= = = =a
x−x ' x−x ' x−x ' x−x '
'
f ( x )−f ( x )
'
=a (Taux d’accroissement)
x− x

7. Détermination d’une fonction affine par la donnée de deux nombres et leurs images  :

Exercices d’applications :
Exercice 1 : (BEPC 1991)
Soit l’application affine f ( x )=ax+ b où a et b sont des réels. Détermine a et b sachant que
f ( 1 ) =5 et f ( 2 ) =7
Solution :
1ère méthode de résolution :
On calcule le taux d’accroissement. On a :
f ( 2 )−f (1)
=a
2−1
7−5 2
soit = =2=a
1 1
Donc a=2
Ainsi f ( x )=2 x +b
Or f ( 1 ) =2 ( 1 ) +b=5
Soit 2+b=5
b=5−2
b=3
D’où f ( x )=2 x +3

2ème méthode de résolution :


f ( x )=ax+ b
f ( 1 ) =5 ⟹ ( a ×1 ) +b=5
Soit a+ b=5
f ( 2 ) =7 ⟹ ( a ×2 ) +b=7
Soit 2 a+b=7
On résout le système

{ |
a+b=5 (1) ×1
2 a+b=7 (2) ×(−1)

⟺ {−2a+b=5
a−b=−7
⟹−a=−2
⟺ a=2
Calculons b
On a : a+ b=5
⟹ b=5−a or a=2
⟹ b=5−2
⟹ b=3

D’où f ( x )=2 x +3

Exercice 2 :
f est une application affine de R définie par f ( x )=3 x−2 . Détermine les réels a et b pour que les points
A ( a ;−2 ) et B(1 ; b) appartiennent à la droite représentative de f .
Solution :
La droite représentative de f est ( D ) : y=−3 x−2
 A ϵ ( D) ⟺ y A =3 x A −2
⟺−2=3 a−2
⟺ 3 a=−2+2
0
⟺ 3 a=0 ⟹ a= =0
3
⟹ a=0
 B ϵ (D)⟺ y B =3 x B−2
⟺ b=3 ×1−2
⟺ b=3−2
⟹ b=1
D’où A ( 0 ;2 ) et B(1 ;1)

8. Fonction affines bijectives


a. Injection :
Une application est injective si et seulement si pour tous ( x , x ' ) ϵ R ² , f ( x )=f ( x ' ) ⟹ x=x '
ou encore
x ≠ x ' ⟹ f (x)≠ f (x ¿¿ ')¿

Exercice d’application :
Soit f : R ⟼ R
x ⟼ 2 x+3 . Montre que f est injective.
Solution :
f est injective ⟺ pour tous ( x , x ' ) ϵ R ² , f ( x )=f (x ' )
'
⟹ x=x
'
On a : f ( x )=f (x )
'
⟺ 2 x +3=2 x +3
'
⟹ 2 x=2 x
'
Soit x=x
f ( x )=f ( x ) ⟹ x=x D’où f est injective.
' '

Autre méthode :
f est injective pour tous ( x , x ' ) ϵ R ² ,
On a : x ≠ x ' ⟺ 2 x ≠ 2 x '
'
⟺ 2 x +3 ≠ 2 x +3
'
⟺ f (x)≠ f (x )
x≠ x ⟺ f (x)≠f (x )
' '
D’où f est injective

b. Surjection :
Une application est surjective si et seulement et si pour tout y ϵ R , il existex tel que y =f (x).

Exemple d’application :
Soit g : R ⟼ R
x ⟼ x +4 . Montrer que g est surjective.
Solution :
g est surjective ⟺ pour tout y ϵ R , il existe tel que y=g( x)
Prouvons l’existence de x
y=g ( x)
y=4+ x
x= y −4 ϵ R Donc g est surjective

c. Bijection :
Une application est bijective si, et seulement si elle est à la fois injective et surjective.

Remarque : une application f bijective admet une réciproque notée f −1.

Exercice d’application :
f est la fonction définie par f ( x)=−2 x +6.Montre que la fonction f est bijective et détermine la fonction
réciproque f −1 de f .
Solution :
Montrons que f est définie :
 Injection :
'
pour tout x ϵ R , x ϵ R
f ( x )=f ( x ) ⟺−2 x +6=−2 x +6
' '

'
⟺−x=−x
'
⟺ x=x
⟹ f est injective.

 Surjective :
pour tout y ϵ R , il existe tel que y=f ( x )
y=f (x )
y=−2 x +6
−2 x+ 6= y
−1
x= y +3 ϵ R
2
⟹ f est surjective.
Conclusion : f est à la fois injective et surjective, donc f est bijective. Elle admet donc une
−1 −1
fonction réciproque f = x +3.
2

B. FONCTIONS LINEAIRES.

1. Définition :
On appelle fonction linéaire, une application de f de R vers R qui à chaque nombre x associe le nombre
ax .
Le réel a est le coefficient directeur de la fonction linéaire.
f :R⟶ R
x ⟼ ax

Exemple :
f ( x )=ax est une fonction linéaire.

Remarque :
Toute fonction linéaire est une fonction affine particulière.

2. Définition de définition :
Une fonction linéaire est définie sur R .
Df =R
3. Propriété d’une fonction linéaire :
 Pour tous nombres x et x ' , on a : f ( x + x ' )=f ( x ) + f ( x' ) .

 Pour tous réels ∝ et a , on a : f ( ∝ a )=∝f ( x)

Exemple :
Sachant que f est une fonction linéaire telle que f ( 2 ) =−5. Calcule f (6).

Solution :
f ( 6 )=f ( 2 ×3 )=3 f (2)
f ( 6 )=−3 × (5 )
f ( 6 )=−15

4. Image d’un réel par une fonction linéaire :


Exemple : f est une fonction linéaire définie par f ( x )=−3 x . Calcule f ( 1 ) ; f (−2 ) et f (4).

Solution :
f ( x )=−3 x
 f ( 1 ) =−3 ( 1 )=−3 ⟺ f ( 1 )=−3
 f (−2 )=−3 (−2 )=6 ⟺ f (−2 )=6
 f ( 4 ) =−3 ( 4 )=−12 ⟺ f ( 4 )=−12

5. Sens de variation :
f est la fonction linéaire définie par f ( x )=ax .
 Si a> 0, alors f est croissante ;
 Si a< 0, alors f est décroissante ;
 Si a=0, alors f est constante.

6. Représentation graphique :
Dans un repère la représentation graphique de la fonction linéaire f définie par f ( x )=ax est la droite
d’équation y=ax . C’est une droite qui passe toujours par l’origine du repère.

Exemple :
15
On sait que par une fonction linéaire l’image de est 30.
2
1) Quel est le coefficient a de cette fonction linéaire ?
2) Trace sa représenter graphique.
Solution
1) Calculons le coefficient a .
f (x )
f ( x )=ax ⟺ a=
x
Or f ( )
15
2
=30

⟺ a=
( )
f
15
2 30 30 x 2 60
= = = =4
15 15 15 15
y
2 2
⟺ a=4 4
f ( x )=4 x
3
2) Traçons la représentons graphique de f ( x ) .
x 0 1 2
y 0 4 1

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4

-1

-2

-3

C. FONCTIONS AFFINES PAR INTERVALLES (OU PAR MORCEAU).

 Exemple d’application : (BEPC 1995)


a) Simplifie l’écriture de f ( x )=| x+3|−|x−4|
b) Représente graphiquement f .
Solution
a) f ( x )=| x+3|−|x−4|
x −∞−3 4+ ∞
{
|x +3|= x+3 , si x +3 ≥ 0⟹ x ≥−3
−x −3 , si x+3 ≤ 0 ⟹ x ≤−3 |x +3| −x−3 x +3 x +3
|x−4| −x +4 −x +4 x−4
{
|x−4|= x −4 , si x−4 ≥ 0 ⟹ x ≥ 4
−x+ 4 , si x−4 ≤ 0 ⟹ x ≤ 4 f ( x) −7 2 x−1 7

Si x ∈ ¿−∞;−3 ¿ ¿ , f ( x )=−x−3 — (−x +4 )


¿−x+3+ x−4
f ( x )=−7
Si x ∈ [ −3 ; 4 ] , f ( x )=x +3 — (−x+ 4)
¿ x+ 3+ x−4
f ( x )=2 x−1
Si x ∈ ¿
¿ x+ 3−x +4
f ( x )=7

b) Représentation graphique de f .

x’ -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4

-5

-6

-7

Y’
 Fonction valeur absolue f : R ⟶ R
x ⟼|x|
 Ensemble de définition : Df =R ;
 La fonction « valeur absolue » est une fonction affine par intervalles.
x −∞ 0+∞
f ( x) −x x
Par exemple sur l’intervalle [ −2 ;2 ], on a le tableau de valeurs suivant : x -2 -1 0 1 2
f (x) 2 1 0 1 2
 Tableau de variations.

x −∞ 0+∞

|x|
0

 Représentation graphique.

y
5

x’ -3 -2 -1 0 1 2 3 x

NB : Dans le plan muni du repère orthogonal ( o , i⃗ , ⃗j ), la représentation graphique de la fonction valeur
absolue est symétrique par rapport à ( oJ ). On dit que ( oJ ) est un axe de symétrique pour la courbe de f .

 Fonction Partie Entière : f : R ⟶ R


x ⟼ E(x )
E( x ) est la partie entière de x .
La fonction partie entière est une fonction en escalier définie sur R . En effet :
 Son ensemble de définition est R .
 ∀ x ∈ R , ∀ n ∈ Z : x ∈¿

Par exemple, dans le tableau suivant, donnons l’image f ( x )=E ( x) de chacun des nombres x .

x -3 -2,5 -2 -1,8 0 1 1,2 2 2,5 3


f ( x )=E ( x) -3 -2 -2 -1 0 1 1 1 2 3

 Représentation graphique sur ¿


y

x’ -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

y’

D. FONCTIONS ELEMENTAIRES.

1) Fonctions « Carrées » f : R ⟶ R
x⟼ x ²
 Ensemble de définition : Df =R ;
 Tableau de valeurs sur [ −3 ; 3 ]

x −∞ −3 03+ ∞

f ( x) 9 9

0
 Représentation graphique

15

14

13

12

10

7
NB :
 Dans le repère orthogonal ( o , i⃗ , ⃗j ), la droite ( oJ ) est un axe de symétrie de la courbe ( C f )
représentative de f .
 La courbe ( C f ) de la fonction « carrée » est une parabole.

2) Fonction « Racine carrée » f : R ⟶ R


x⟼√x
 Ensemble de définition :
f est définie si, et seulement si x ≥ 0 ⟹ D f =¿
 Tableau de valeurs sur [ 0 ; 9 ]
x 0 1 4 9
f ( x )= √ x 0 1 2 3

 Tableau de variation : x 0 9+ ∞

f ( x)
3

 Représentation graphique :
y

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x

3) Fonction Inverse : f : R ⟶ R
1
x⟼
x

 Ensemble de définition :
¿
f existe si, et seulement si x ≠ 0 ⟺ D f =R− { 0 }=R =¿−∞ ; 0[ ∪]0 ;+ ∞ ¿

 Tableau de valeurs sur [ −4 ; 4 ]


x -4 -3 -2 0 1 2 3 4
1 −1 −1 −1 1 1 1 1
f ( x )=
x 4 3 2 2 3 4

 Tableau de variation
x −∞ 0+∞

f ( x)

 Représentation graphique
y
3

x’ -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

-2

-3
y’
NB : La courbe ( C ) représentative de la fonction inverse est une Hyperbole de centre 0.
MINiSTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL DE LA FORMATION QUALIFIANTE ET DE L’EMPLOI.
COURS DE MATHEMATIQUES DU 1er CYCLE. (Industrie-Agriculture-Commerce-ESF)

PROPORTIONNALITES ET POURCENTAGES

I. PROPORTIONNALITES
1. Suites Proportionnelles.
Deux suites de nombres sont proportionnelles, lorsqu’on passe de l’une à l’autre en multipliant ou en
divisant chacun des termes par un même nombre non nul. Ce nombre est le coefficient de
proportionnalité.

2. Reconnaître un tableau de proportionnalité.


a) Cas d’une Fonction Linéaire :
Exemple : f est la fonction linéaire définie par f ( x )=3 x .
1) Complète le tableau suivant :
x 1 2, 3 9
5
y
2) Est-il un tableau de proportionnalité ? 21
Solution
1) Complétons le tableau : y=f ( x )=3 x .
x 1 2,5 3 7 9
y 3 7,5 9 21 27

2) Vérifions si c’est un tableau de proportionnalité.


y 3 7,5 9 21 27
= = = = = =3
x 1 2,5 3 7 9
Tous les quotients sont égaux, donc le tableau ci-dessus est un tableau de proportionnalité. Le coefficient
de proportionnalité est 3.

Remarque :
Si un quotient est différent des autres, les suites ne sont pas proportionnelles.

b) Cas d’une Fonction Affine :


Exemple : (BEPC 1993)
−1
Soit y= x +1, l’équation d’une droite. Complète le tableau suivant :
3
x 0 -2 1/3
y 0 2/3
Est-il un tableau de proportionnalité ?
Solution
−1
f ( x )= y = x+1. Complétons le tableau :
3
x 0 3 -2 1/3 1
y 1 0 5/3 8/9 2/3
f ( x )−f ( x0 )
 Comparons les accroissements : (Rappel : =a=¿ taux d’accroissement)
x−x 0
f ( 3 )−f ( 0 ) 0−1 −1
= =
3−0 3 3

5 5−3 2
−1
f (−2 )−f ( 0 ) 3 3 3 2 −1 −1
= = = = x =
−2−0 −2 −2 −2 3 2 3

f ( 13 )−f ( 0 ) = 89 −1 = 8−9
9
=
−1
9 −1 3 −1
= x =
1 1 1 1 9 1 3
−0
3 3 3 3

2 2−3 −1
−1
f ( 1 )−f (0) 3 3 3 −1
= = = =
1−0 1 1 1 3

−1
Tous les accroissements sont égaux à , donc le tableau proposé est un tableau de proportionnalité.
3

II. POURCENTAGES
1. Appliquer un pourcentage :
x
Appliquer x % à un nombre A, c’est effectuer l’opération A.
100

Exemple : On applique 25% au nombre 600. On obtient : 150


25
En effet : 600 × =150
100

2. Calculer un pourcentage :
Exemple :
Dans un collège il y a 330 filles sur un total de 550 élèves. Quel est le pourcentage de filles dans ce
collège ?

Solution :
Calculer le pourcentage de filles c’est chercher combien il y a de filles s’il y avait 100 élèves en tout. On
fait une règle de (3) trois :
500 élèves ⟶ 100 %
330 x 100 %
330 élèves ⟶ x Le nombre cherché x= =60 %
550
Il y a 60 % de filles dans ce collège.

3. Augmentation en Pourcentage :
Une augmentation de t % fait passer la valeur x +
t
100
x=x 1+ (
t
100
. )
Exemple :
Une marchandise vendue au prix de 260 Francs a subi une augmentation de 5%. Quel est son nouveau
prix de vente ?
Solution
Soit y le nouveau prix de vente et x l’ancien prix de vente :

t
y=x (1+ )
100

Nouveau prix ancien prix

y=260 1+ ( 5
100 )
5
y=260+ 260×
100
1300
y=260+ =260+13
100
y=273Francs.

Autre méthode :
 Montant de l’augmentation
5 5 130
260 × =26 × = =13 Francs
100 10 10
 Le nouveau prix de vente de cette marchandise est : 260+13=273 Francs.

4. Diminution en pourcentage :

Une diminution de t % fait passer de la valeur x à la valeur x−


t
100
x=x 1−( t
100 )
Exemple 1 :
Un commerçant
propose une
réduction de 20%
sur les téléviseurs
vendus dans sa
boutique. Combien coûtera un téléviseur qui valait 306 000 FCFA avant la réduction proposée ?
Solution
Soit y le nouveau prix de vente et x l’ancien prix de vente :

t
y=x (1− )
100

Nouveau prix ancien prix


20
y=306 000(1− )
100
y=306 000 (
100−20
10 )
80
y=306 000× =244 800
100
Le nouveau prix de ce téléviseur est donc 244 800 FCFA.

Exemple : (BEPC 2000)


Un commerçant applique une baisse de 8 % sur ses prix.
1. Calcule le nouveau prix d’un article qui coûtait 7 500fcfa avant la baisse.
2. On désigne par x l’ancien prix d’un article et par y le nouveau prix de cet article. Exprime y en
fonction de x .
Solution
1. Le montant de la réduction de cet article est :
8 8
7500 × =75 × =600Fcfa
100 1
Le nouveau prix de cet article est donc 7 500−600=6 900 fcfa

2. Relation entre y et x si x et y désignent respectivement l’ancien et le nouveau prix de l’article.


On a : y=x −
t
100
x =x 1−( t
100)
Donc

y=x 1−( t
100)

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