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1. ’Informatique’ : Définitions
Def. 1 :
L'informatique (information automatique) désigne l'automatisation du traitement de
l’information par un système, concret (machine) ou abstrait (on peut parler d'automate).
Def. 2 :
Dans son acception courante, l'informatique désigne l'ensemble des sciences et
techniques en rapport avec le traitement de l'information.
Def. 3 :
Dans le parler populaire, l'informatique peut aussi désigner à tort ce qui se rapporte au
matériel informatique (l'électronique), et la bureautique.
2. Informatique appliquée
3. Informatique industrielle
Une autre définition courante est que l'informatique industrielle regroupe les
programmes de supervision dont les variables représentent des mesures de grandeurs
physiques comme la température d'une cuve, l'état d'un capteur ou la position d'un bras
robotique...
Les appareils concernés contiennent en général au moins un microprocesseur ou
microcontrôleur, ainsi que des coupleurs d'interfaçages entre des machines ou
appareillages industriels et de l'informatique.
4. Domaines d'applications
L'application de l'informatique à un domaine peut également mener à une branche
spécifique dans ce domaine et parfois aussi de l'informatique, comme l'infographie,
l'informatique musicale ou encore la bio‐informatique...
1. Définitions
à la commande ;
et au réglage.
Les systèmes d’informatique industrielle ont les mêmes principes que ceux de
l’informatique classique.
D’une manière générale, ces systèmes fonctionnent en ligne (on‐line) avec le système de
commande associé et plusieurs tâches peuvent être traitées simultanément ce qui
implique la contrainte de temps réel.
3. Processus industriel
Un Processus :
Les systèmes informatiques temps réel se différencient des autres systèmes informatiques par
la prise en compte de contraintes temporelles dont le respect est aussi important que l'exactitude
du résultat, autrement dit le système ne doit pas simplement délivrer des résultats exacts, il doit
les délivrer dans des délais imposés.
Les systèmes informatiques temps réel sont aujourd'hui présents dans de nombreux secteurs
d'activités :
Dans l'industrie de production par exemple, au travers des systèmes de contrôle de
procédé (usines, centrales nucléaires), dans les salles de marché au travers du traitement
des données boursières en «temps réel», dans l'aéronautique au travers des systèmes de
pilotage embarqués (avions, satellites).
A retenir (Définitions) :
A/ Temps réel
B/ Systèmes Temps Réel Système dont le résultat dépend de l’exactitude des calculs mais
surtout du temps où sont produits les résultats.
SYSTEME A MICROPROCESSEUR ET SON BRANCHEMENT AU
MATERIEL
C’est un circuit intégré complexe résultat de l’intégration sur une puce de fonctions
logiques combinatoires (logiques et/ou arithmétique) et séquentielles (registres,
compteur, etc…). Il est capable d'interpréter et d'exécuter les instructions d'un
programme. Son domaine d’utilisation est donc presque illimité. Le concept de microprocesseur
a été créé par la Société Intel. Cette Société, créée en 1968, était spécialisée dans la conception
et la fabrication de puces mémoire. À la demande de deux de ses clients « fabricants de
calculatrices et de terminaux » Intel étudia une unité de calcul implémentée sur une seule puce.
Ceci donna naissance, en 1971, au premier microprocesseur, le 4004, qui était une unité de
calcul 4 bits fonctionnant à 108 kHz. Il résultait de l’intégration d’environ 2300 transistors.
Remarque :
La réalisation de circuits intégrés de plus en plus complexe a été rendue possible par
l’apparition du transistor en 1947. Il a fallu attendre 1958 pour voir apparaître le 1ier circuit
intégré réalisé par Texas Instrument.
2 Historique :
Le premier microprocesseur fut conçu et fabriqué par la Société Intel (Société, créée en
1968, spécialisée initialement dans la conception et la fabrication de mémoires en puce).
C’est en 1971, que ce microprocesseur (baptisé 4004) voyait le jour ; c’est un 4 bits, de
fréquence 108 kHz, avec environ 2300 transistors intégrés sur la puce. A titre d’information :
l'un des problèmes posés est la consommation électrique, plus que la puissance de
calcul.
Avantage :
● Très rapide
● Consommation moindre
● Optimisé pour une application bien définie
Inconvénients :
● Faible modularité
● Possibilité d'évolution limitée
● Coûte cher
● Forte modularité
● Rapidité
Inconvénients :
Avantages
Inconvénients
- Plus lent
- Utilisation sous optimale
L’architecture dite architecture de von Neumann est un modèle pour un ordinateur qui utilise
une structure de stockage unique pour conserver à la fois les instructions et les données
demandées ou produites par le calcul. De telles machines sont aussi connues sous le nom
d’ordinateur à programme enregistré. La séparation entre le stockage et le processeur est
implicite dans ce modèle.
1. L'architecture de Von Neumann est une conception théorique basée sur le concept
d'ordinateur à programme stocké.
2. L'architecture de Von Neumann ne possède qu'un seul bus utilisé à la fois pour les
récupérations d'instructions et les transferts de données. Plus important encore,
l'opération doit être planifiée car elles ne peuvent pas être effectuées en même temps.
3. Dans l'architecture de Von Neumann, l'unité de traitement nécessiterait deux cycles
d'horloge pour terminer une instruction.
4. L'architecture Von Neumann est généralement utilisée littéralement sur toutes les
machines, des ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, ordinateurs hautes
performances aux postes de travail.
b. Architecture de Harvard
L’architecture de type Harvard est une conception des processeurs qui sépare physiquement la
mémoire de données et la mémoire programme. L’accès à chacune des deux mémoires
s’effectue via deux bus distincts.
Avec deux bus distincts, l’architecture dite de Harvard permet de transférer simultanément les
données et les instructions à exécuter. Ainsi, l’unité de traitement aura accès simultanément à
l’instruction et aux données associées. Cette architecture peut se montrer plus rapide à
technologie identique que l'architecture de von Neumann ; le gain en performance s'obtient
cependant au prix d'une complexité accrue de structure.
5. L'architecture Harvard est une architecture informatique moderne basée sur le modèle
informatique à relais Harvard Mark I.
6. L'architecture Harvard dispose d'un espace mémoire séparé pour les instructions et les
données qui séparent physiquement les signaux et le code de stockage et la mémoire de
données, ce qui permet à son tour d'accéder simultanément à chacun des systèmes de
mémoire.
7. Dans l'architecture Harvard, l'unité de traitement peut terminer les instructions en un
cycle si des plans de canalisation appropriés ont été définis.
8. L'architecture Harvard est un nouveau concept utilisé spécifiquement dans les
microcontrôleurs et le traitement numérique du signal (DSP).
9. L'architecture Harvard est une architecture complexe car elle utilise deux bus pour
l'instruction et les données, un facteur qui rend le développement de l'unité de contrôle
relativement plus cher.
5‐ Branchement du matériel
5.1 Introduction
à un microprocesseur
à un microcontrôleur
Une liaison série consiste à envoyer une information bit après bit avec un délai entre chacun.
Le bus Universal Asynchronous Receiver Transmitter (UART) est une implémentation de ce
principe.
La communication via l’UART se fait par l’envoi d’une trame c’est-à-dire un paquet de bits
que l’on ne peut pas subdiviser. Le protocole RS232 définit une trame comme étant constituée
de :
Une trame
Le bit de parité peut être utilisé pour détecter des erreurs. La parité est générée par l’émetteur
et vérifiée par le receveur. Pour une parité paire, le nombre de 1 dans la donnée plus le bit de
parité est pair, alors que pour une parité impaire le nombre de 1 de la donnée plus celui de la
parité est impaire. Utiliser une parité implique un surcoût temporel à la communication, ainsi,
si la probabilité d’apparition d’une erreur est faible et qu’elle n’entraîne pas de conséquence
grave pour le système, ne pas utiliser de parité est à privilégier.
Dans une communication UART, les horloges entre le receveur et l'émetteur ne sont pas
communes. Ainsi, afin d’identifier les différents bits d’une trame, le récepteur se base sur la
durée de ses bits. Cette durée doit donc être fixée et identique pour l’émetteur et le récepteur.
La durée d’un bit est le temps entre chaque bit. Ainsi l’émetteur émet un bit, attend la durée
d’un bit puis émet un nouveau bit. Le receveur attend jusqu’à ce qu’il détecte un bit de
démarrage puis attend la moitié d’une durée d’un bit pour se caler sur la lecture des bits qu’il
reçoit.
En général, la caractéristique associée à la durée d’un bit est décrite en terme de baud rate (unité
bps), c’est-à-dire le nombre de symboles (ici des bits) par seconde qui est transmis par la
communication série. On a donc
Bande passante =
(nombre de bits de la donnée par trame / nombre de bits total de la trame) x baud rate
Une autre caractéristique de la communication est de savoir si le système est full duplex, c’est-
à-dire si des informations peuvent être transmises dans les deux sens simultanément, ou half
duplex, c’est-à-dire si l’information ne peut transiter que dans un sens à un même moment et
qu’en cas de collision (les deux systèmes envoient des informations en même temps) un bus
doit assurer la retransmission.
Une communication UART est par définition asynchrone, c’est-à-dire que l’émetteur et le
récepteur ne partagent pas la même horloge et donc qu’elles peuvent dérivées l’une par rapport
à l’autre. Cela ne pose normalement pas de problème si les horloges ne diffèrent pas trop car
une synchronisation à lieu à chaque bit de démarrage. Par contre cela limite la bande passante.
Sans entrer dans les détails des autres bus de communication et des moyens pour les utiliser,
regardons quand même les grands principes qui régissent l'I2C, le SPI et le CAN.
Bus SPI
Le bus SPI (Synchronous Peripheral Interface) est un bus série assurant une communication en
full-duplex synchrone. Il est multipoint avec un maître communiquant avec plusieurs esclaves.
La communication est réalisée entre le maître et un esclave, le choix de l'esclave se faisant par
une sélection directe (donc sans adressage). La communication est unidirectionnelle dans le
sens où c'est toujours le maître qui initie la communication.
SCLK (Serial Clock): l'horloge du bus qui est produit par le maître,
MOSI (Master Out Slave In) : la ligne de donnée du maître vers l'esclave,
MISO (Master In Slave Out) : la ligne de donnée de l'esclave vers le maître,
SSn (Slave Select n) : la ligne permettant de sélectionner l'esclave destinataire de la
communication.
Le principe de communication du SPI repose sur des registres à décalage présents côté maître
et côté esclave. La taille du registre peut être configurée (dans le cas du STM32 par exemple ce
registre peut-être de 8 ou 16 bits). À chaque période d'horloge, un bit est transféré du maître
vers l'esclave et réciproquement de l'esclave vers le maître. Dans le cas d'un registre de 16 bits,
il faut donc 16 périodes d'horloge pour effectuer le transfert des données.
Transfert de bits
La synchronisation se faisant sur l'horloge, la communication est initiée par les fronts de
l'horloge. Quatre modes de transmission existent en fonction de l'état au repos de l'horloge et
du front de l'horloge sur lequel se fait la transmission. Pour qu'une communication fonctionne,
il faut que le maître et l'esclave partage le même mode.
Bien qu'ayant des débits élevés, ce bus présente l'inconvénient de ne fonctionner que sur des
faibles distances (en général il est utilisé pour de la communication entre des éléments sur la
même carte) et qu'il n'y pas d'acquittement, donc le maître ne sait pas s'il est écouté.
Bus I2C
Le bus I2C est un bus série synchrone half-duplex. Il est multi-maître et multi-esclaves et
n'utilise que deux lignes (et une masse commune) :
Les lignes étant au niveau logique haut quand il n'y a pas de communication, les broches
connectées aux lignes DCL et SDA doivent être en open-drain.
Lorsqu'un maître émet sur la ligne SDA, la trame qu'il envoie est décomposée en un bit de
démarrage, suivi de l'adresse de l'esclave (7 ou 10 bits) puis d'un bit indiquant si le maître
souhaite envoyer une donnée ou en recevoir de l'esclave. À chaque envoi d'un octet de donnée
(maître ou esclave) un bit d'acquittement est produit par le récepteur. La communication se
termine par un bit de stop.
Bus I2C
Dans le cas où il y a plusieurs maîtres, un mécanisme d'arbitrage est ajouté. Ainsi lorsqu'un
maître commence à transmettre un message, les autres maîtres ne peuvent pas émettre tant que
le bit stop n'est pas arrivé. Les maîtres monitorent aussi ce qu'ils émettent afin d'éviter le cas où
deux maîtres accèdent simultanément au bus. Ainsi si un maître constate que le niveau est bas
alors qu'il a envoyé un bit haut, c'est qu'un autre maître émet. Le maître constatant ce cas
interrompt alors immédiatement sa transmission.
Bus CAN
Le bus CAN (Controller Area Network) est un bus série half-duplex couramment utilisé dans
l'industrie automobile et avionique. La transmission suit le principe de transmission en paire
différentielle et possèdent donc deux lignes CAN L (CAN LOW) et CAN H (CAN HIGH).
Tous les équipements, appelés nœuds, souhaitant communiquer via le bus sont connectés et
peuvent échanger des informations.
Lors de la communication, un nœud envoi son message à l'ensemble des autres nœuds. Ces
derniers filtrent ensuite le message et le traitent ou non. Lors d'un envoi de message, les nœuds
pouvant demander l'accès simultané au bus, un principe d'arbitrage basé sur la priorité est mis
en place. Ainsi, chaque trame transmise porte un champ d'arbitrage de 12 ou 30 bits. Remarquez
que ce champ doit être unique pour chaque message du réseau. Si plusieurs nœuds tentent de
communiquer en même temps, le message ayant la plus petite valeur est le plus prioritaire. Une
fois qu'un message est envoyé plus aucun nœud ne peut transmettre de donnée avant la fin du
message. Si un nœud perd l'arbitrage, son message est de nouveau envoyé dès que le bus est de
nouveau disponible.
La taille des données d'un message varie de 0 à 64 bits. À cela s'ajoute dans une trame, des bits
CRC pour vérifier l'intégrité des données transmises ainsi que d'autres bits pour indiquer la
taille de la donnée, pour valider la transmission et pour indiquer la fin.
De nombreux autres mécanismes sont aussi utilisés afin d'assurer la fiabilité du bus et de
maîtriser les cas d'erreur. Tous ces mécanismes assurent une grande disponibilité du bus et il
peut ainsi être utilisé pour des applications industrielles ayant besoin d'être sûr, ce qui est par
exemple le cas pour des applications dans le domaine de l'automobile ou de l'avionique.
Bus USB
Le bus USB (Universal Serial Bus) a été conçu au milieu des années 1990 afin de
remplacer les nombreux ports externes d’ordinateurs, lents, encombrants (port
parallèle, port série, port SCSI, ...), spécialisés (ports clavier PC DIN, puis PS/2 mini‐DIN,
port souris) et incompatibles les uns avec les autres. Le bus USB est une interface entrée‐
sortie série beaucoup plus rapide que les ports série standards. En comparaison avec
interface parallèle, une L'architecture série permet d'utiliser une cadence d'horloge
beaucoup plus élevée, en plus les câbles série coûtent beaucoup moins cher que les câbles
parallèles. Des protocoles sont utilisés pour la communication sur le bus USB. Le tableau
qui suit résume les différentes versions USB avec leurs débits :
Version USB 1.0 USB 1.1 USB 2.0 Wireless USB USB 3.0 USB 3.1
Année 1996 1998 2000 2005 2008 2013
Débit 1,5 Mbit/s 12 Mbit/s 480 Mbit/s 480 Mbit/s 5 Gbit/s 10 Gbit/s
0,19 Mo/s 1,5 Mo/s 60 Mo/s 60 Mo/s 600 Mo/s 1,2 Go/s
6 Réseaux informatique
Outre ces différences de protocoles, les réseaux sont tous très différents les uns des autres. Pour
simplifier le propos, on peut quand même classer les réseaux suivant plusieurs critères. Dans
ce qui va suivre, nous allons voir comment on classe les réseaux suivant leur taille et leur
étendue géographique, mais aussi suivant ce à quoi servent les ordinateurs du réseau.
Certains réseaux sont limités à une salle, voire un bâtiment. D'autres sont tellement grands qu’ils
font la taille d'une ville ou d'un quartier, quand d'autres ont une étendue nationale. Internet est
un réseau d'étendue mondiale : grâce au net, vous pouvez parfaitement communiquer avec
quelqu'un qui est situé aux États-Unis, en Russie, au Japon, etc. Et évidemment, tous ces réseaux
portent des noms différents : on n'appelle pas de la même manière un réseau qui ne contient
qu'une centaine d'ordinateurs et un réseau de taille planétaire.
Les réseaux les plus petits contiennent entre 2 et 100 ordinateurs, qui sont reliés avec des câbles
ou une connexion sans fil. Ces réseaux sont appelés des réseaux locaux ou encore des réseaux
LAN (Local Area Network). Les réseaux internes aux entreprises ou aux écoles sont de ce type :
par exemple, les ordinateurs d'une salle informatique peuvent généralement communiquer entre
eux. Comme autre exemple, vous avez tous chez vous un réseau local qui comprend votre box
internet et tout ce qui est connecté dessus. Un tel réseau local, qui tient dans une simple
chambre, est appelé un PAN : Personnal Area Network. Un PAN comprend généralement des
équipements qui appartiennent à une même personne ou famille, qui sont regroupés dans la
même maison, sur une étendue d'une dizaine de mètres.
Réseau local personnel, de type PAN.
A côté de ces réseaux assez petits, on trouve les réseaux de taille moyenne, qui permettent
d'interconnecter des réseaux locaux proches : les MAN, pour Metropolitan Area Network ont
généralement la taille d'une ville les WAN, pour Wide Area Network, permettent de relier entre
eux des réseaux locaux dans des villes différentes.
Il existe deux grandes solutions pour créer un WAN : les lignes louées et les lignes RNIS. Les
lignes louées permettent de créer un lien permanent entre les deux réseaux locaux distants.
Ce lien est une ligne téléphonique, qui est louée par l'opérateur de télécommunication. Le prix
d’une ligne louée est indépendant de l'utilisation qui en est faite : peu importe que l'on échange
beaucoup d'informations ou très peu sur cette ligne, le prix reste le même. Autant dire que
ce genre de ligne est d'autant plus rentable que son utilisation approche des 100% en
permanence. Les lignes RNIS fonctionnent sur un principe similaire, si ce n'est que que la
liaison est disponible à la demande, et non permanente (24 heures sur 24). La liaison s'ouvre
quand deux ordinateurs veulent l'utiliser pour échanger des informations. Quand les deux
ordinateurs ont cessé d'échanger des données, la ligne se ferme après un certain délai
d'inactivité. Le prix de ces lignes RNIS sont proportionnelle au temps d'utilisation. Autant
dire qu'il vaut mieux limiter la durée de transmission au mieux pour réduire le cout de ce
genre de ligne.
Internet est une interconnexion de réseaux à l'échelle mondiale. C'est d'ailleurs ce qui lui a
valu son nom : internet est l'abréviation d’interconnexion of networks. Environ 47000
réseaux de grande envergure, des réseaux autonomes, sont interconnectés pour former
internet. Ces 47000 réseaux sont souvent des réseaux appartenant à des fournisseurs d'accès.
Les informations qui transitent sur internet passent par des câbles en fibre optique. Les
câbles qui relient ces 47000 réseaux parcourent le monde entier : pour donner un exemple,
il y a environ 6 à 7 câbles qui traversent l’Atlantique qui permettent aux réseaux américains
de communiquer avec les réseaux européens. Au début, il n'était pas disponible pour le
grand public, mais servait essentiellement aux grandes organisations. L'internet de l'époque
était vraiment différent de l'internet actuel : non seulement les technologies utilisées
n'étaient pas les mêmes, mais il n'y avait pas de sites web. En ce temps, internet servait
surtout à échanger des données, télécharger de grands volumes de données. C'est dans les
années 1990 que sont apparues les technologies qui ont permis la conception des sites web,
à savoir l'HTML, les adresses URL et le protocole HTTP. De nos jours, internet est surtout
utilisé par les particuliers pour consulter des sites web. L'ensemble des sites web accessibles
sur internet est ce qu'on appelle le web : il faut ainsi faire la différence entre le web et
internet, internet étant un réseau et le web un ensemble de sites web.
Un même réseau physique peut servir pour les trois. Si on prend internet, celui-ci permet à des
ordinateurs de communiquer en client-serveur : c'est ce qui est fait lors de la consultation de sites web.
Il permet aussi les échanges en pair à pair.
7.1 Clients et serveurs
L'architecture un tiers correspond au cas où plusieurs terminaux sont reliés à un ordinateur central, peu
importe que cette connexion se fasse via internet ou via un réseau local. L'architecture client-serveur est
une amélioration de cette organisation, la différence étant que les terminaux sont de véritables
ordinateurs. Elle fait intervenir au minimum deux ordinateurs : un serveur et un ou plusieurs clients. Le
serveur est un ordinateur qui contient des données utiles, comme un site web, des données partagées
sur internet, les documents d'une entreprise, etc. Les clients veulent avoir accès aux données présentes
sur le serveur : pour cela, ils doivent envoyer une demande au serveur. Le serveur traitera cette demande
après réception, et renvoie le résultat de la demande. La grosse différence entre un terminal
est un client est que le terminal n'est pas un ordinateur, mais un matériel sans intelligence et qui n'a
aucune capacité de calcul. Cette méthode est utilisée pour les sites web et les applications web : le site
web est stocké sur le serveur, tandis que le client reçoit ces fichiers et affiche le site sur votre
ordinateur.
L'architecture pair à pair peut être vu comme une sorte d'amélioration du client-serveur. Dans le client
serveur, les rôles de serveur et de client sont attribués définitivement. Mais avec le pair à pair, tout
ordinateur peut alternativement être serveur et client. Les transferts de données se font de poste à poste,
sans qu'il n'y ait de serveur bien précis.
8. Topologie du réseau
Les réseaux peuvent également être catégorisés par la manière dont les ordinateurs sont reliés dans un
réseau, la topologie du réseau. L'image suivante présente les différentes topologies possibles. Ces
différentes topologies ont chacune des avantages et inconvénients. Certaines utiliseront beaucoup de
liens
entre ordinateurs, alors que d'autres seront relativement économes : il faudra prévoir plus ou moins de
câbles, de fils, et d'équipement réseau suivant la topologie. Suivant la topologie, les performances du
réseau peuvent varier. En effet, certaines topologies ne permettent pas à deux ordinateurs de
communiquer directement : les données doivent alors passer par des équipements réseau intermédiaire
et
se propager dans le réseau de proche en proche. Plus le nombre d'intermédiaires entre deux ordinateurs
est grand, plus les performances seront mauvaises : le temps de transmission augmente avec le nombre
d'intermédiaires.
Généralement, les réseaux locaux utilisent des topologies en étoile, en bus ou en anneau, rarement en
arbre. La raison est que le nombre d'intermédiaire entre émetteur et récepteur est faible. Au plus un
équipement réseau, parfois une dizaine, guère plus. Mais les réseaux mondiaux ne peuvent utiliser ces
topologies, le nombre d'équipements et d'ordinateur étant bien trop important. Les réseaux WAN, MAN
et
Internet sont donc des réseaux maillés. Or, sur les réseaux maillés, le nombre d'intermédiaires est
nettement plus important. Les données envoyées doivent donc trouver leur chemin vers le récepteur,
trouver par quels intermédiaires passer pour arriver à destination. Cette problématique et celle du
routage, à savoir trouver un chemin d'intermédiaires entre l'émetteur et le récepteur, chemin qui doit de
préférence être le plus court et/ou le plus rapide possible.
• Le modèle OSI (Open System Interconnexion) a été créé par l’ISO (Organisation
internationale de normalisation) qui a édité la norme ISO 7498 dans le but d’offrir une
base commune à la description de tout réseau informatique.
• Dans ce modèle, l’ensemble des protocoles d’un réseau est décomposé en 7 parties
appelées couches OSI, numérotées de 1 à 7. Les couches OSI respectent les principes
suivants :
Le modèle TCP/IP est plus simple qu'OSI, avec seulement quatre couches : liaison, Internet,
transport et application. La différence avec OSI est simplement que certaines couches ont été
fusionnées. La couche liaison de TCP/IP regroupe notamment les couches physiques et liaison
d'OSI. De même, la couche application de TCP/IP regroupe les couches session, application et
présentation d'OSI.
Dans les systèmes d’automatisation complexe, les commandes réparties dans l’installation
doivent être reliées entre elles. On utilise des systèmes de bus normalisés pour relier en
réseau les différentes commandes.
✓ L’échange des données entre les différentes commandes est rapide et simple.
✓ Il est possible de construire des commandes avec des entrées et sorties décentralisées.
✓ Un accès à distance par des systèmes maîtres aux différentes commandes est possible.
✓ Le travail de câblage par rapport aux commandes conventionnelles est nettement
inférieur.
✓ Les visualisations, signalisations de défauts, etc. peuvent être traitées et archivées de
manière centralisée.
Hiérarchie d’automatisation
Afin d’assurer une mise en réseau judicieuse et efficace des différents éléments de commande,
une hiérarchie et un ordre stricts doivent être respectés. L’illustration ci-dessous montre la
structure hiérarchique d’un système d’automatisation.
Industrial
ethernet Ordinateur
maitre
Profinet
Profibus
AS-
interface
Au niveau commande, les différentes unités de production (cellules), pilotées par un API, sont
reliées entre elles. Sa mission principale est la communication ciblée entre systèmes intelligents.
Technique de transmission
Pour la transmission des données entre deux stations, on utilise divers supports.
Les vitesses de transmission varient fortement en fonction du support choisi
Au fil du temps, un grand nombre de standards pour les systèmes de bus professionnels ont vu
le jour. Les principaux systèmes industriels utilisés en technique d’automatisation sont
énumérés ci-après.
Modbus
Modbus (MODicon BUS) est un protocole de communication série initialement publié par
Modicon (aujourd'hui Schneider Electric) en 1979 pour une utilisation avec ses automates
programmables industriels. Modbus est devenu un protocole de communication standard et
désormais un moyen couramment disponible pour connecter des appareils électroniques
industriels. Modbus est maintenant un protocole ouvert et largement accepté du domaine
public (open, public-domain Protocol) qui nécessite une licence, mais pas de paiement de
redevance à son propriétaire.
MODBUS est un protocole de messagerie de couche application pour la
communication client /serveur entre périphériques connectés sur différents types de bus
ou de réseaux.
La Suite TCP / IP
Pour l’identification des abonnés du réseau, une adresse IP univoque est attribuée à chaque
station d’abonné. Le protocole TCP / IP peut échanger des données au-delà des limites de
son réseau.
Au moyen de commutateurs ou de concentration (hub), il est possible de créer des sous réseaux
(subnet).
ETHERNET INDUSTRIEL
Industrial Ethernet a été développé pour répondre aux exigences particulières de l’industrie
d’automatisation. Tous les modules et composants ont été conçus pour des conditions
d’utilisation difficiles (température, projections d’eau, poussières, CEM, etc…). Les
concentrateurs et les commutateurs sont installés dans des racks 19`` spécialement conçu à cet
effet.
PROFINET
Profibus DP (Périphérique Décentralisé) établit une liaison directe entre l’API maître et des
périphériques décentralisés (esclaves DP). Il peut s’agir d’écrans tactiles, de modules d’entrées
et de sorties ou encore de convertisseurs de fréquence. Profibus DP permet un échange rapide
des données entre les différentes stations.
En raison des signaux de transmissions à haute fréquence, chaque extrémité de ligne doit être
munie d’une résistance de terminaison ; cette dernière est directement commutable sur le
connecteur de bus.
Le fonctionnement d’un système de bus AS-I nécessite une alimentation AS-I spéciale pour
alimenter les actionneurs et les capteurs en 30 VDC. Le câble AS-I plat profilé de couleur jaune
a la double mission d’alimenter les capteurs en données et en énergie.
Le bus AS-I étant un bus série, il permet de diminuer le nombre de câbles nécessaire à
l’utilisation d’un grand nombre de capteurs ou de pré-actionneurs : ces derniers sont reliés
directement ou par l'intermédiaire d'une embase à l’automate central via un seul câble.
Chaque embase permet de connecter jusqu'à 4 capteurs ou pré-actionneurs au bus.
Le système AS-i se compose d‘un maître, d‘une alimentation et de stations connectées, appelées
esclaves. Le maître AS-i gère les échanges de données avec les esclaves par une cyclique
(polling). Au cours d‘un cycle, quatre bits de données d‘entrée et quatre bits de données de
sortie sont échangés. Grâce à une alimentation AS-i spéciale, les données et l‘énergie sont
transmises simultanément sur un seul câble bifilaire. Les travaux de câblage longs et coûteux
sont fortement réduits.
IO-Link communication
Cela permettra une plus grande souplesse d'exploitation aux utilisateurs et aux équipes de
maintenance, tout en réduisant les coûts dès la conception.
IO-Link est un protocole de communication série point à point très utilisé en automatisme
industriel notamment pour la communication des dispositifs de terrain comme les capteurs et
actionneurs. La norme IO-Link permet l'échange de trois types de données : les données de
processus, les données de service et les événements.
Le maître IO-Link sert d'interface entre l'automate de niveau supérieur et les périphériques
IO-Link qui y sont raccordés. Il permet aussi l'enregistrement des données de paramétrage et
du fichier IODD. Il communique avec l'automate via les protocoles de communication
traditionnels comme le Profibus, le Modbus, le Profinet etc..
L'API (automate programmable industriel) : l'automate est utilisé pour surveiller l'état des
entrées et commander l'état des sorties.
Les périphériques IO-Link sont les capteurs ou actionneurs intelligents raccordés au système,
on peut par exemple avoir des capteurs de vision, des systèmes RFID, des variateurs de vitesse
etc..
DeviceNet
DeviceNet utilise le protocole industriel commun CIP (common Industrial Protocol) pour ses
couches supérieures. Les réseaux CIP suivent le modèle OSI (Open Systems Interconnection).
ControlNet
ControlNet fournit aux utilisateurs les outils nécessaires pour réaliser un transport déterministe
et à grande vitesse des E/S et de verrouillages peer-to-peer. ControlNet offre un choix d'options
de topologie, y compris ligne principale-ligne descendante, étoile ou arbre. Des options
matérielles sont également proposées pour les applications nécessitant un matériel à sécurité
intrinsèque. Une communication réseau redondante est également disponible.
ControlNet utilise le protocole industriel commun (CIP) pour ses couches supérieures. Les
réseaux CIP suivent le modèle OSI (Open Systems Interconnection), qui définit un cadre pour
la mise en œuvre de protocoles réseau en sept couches : physique, liaison de données, réseau,
transport, session, présentation et application. Les réseaux qui suivent ce modèle définissent
une suite complète de fonctionnalités réseau depuis l'implémentation physique jusqu'à la
couche application ou interface utilisateur.
CIP comprend une suite complète de messages et de services pour une variété d'applications
d'automatisation de la fabrication, y compris le contrôle, la sécurité, l'énergie, la
synchronisation et le mouvement, l'information et la gestion de réseau. Véritable protocole
indépendant des médias pris en charge par des centaines de fournisseurs à travers le monde,
CIP offre aux utilisateurs une architecture de communication unifiée dans toute l'entreprise de
fabrication.