Vous êtes sur la page 1sur 2

Les chiffres cachent mal la diversité des recrues : citoyens, « indigènes », ou même étrangers vivant dans

les colonies. Entre 1914 et 1918, près de 294 000 hommes sont recrutés en Afrique du Nord, 189 000 en
AOF et AEF, et 41 000 à Madagascar. Environ 31 000 tirailleurs sénégalais meurent lors de la Grande
Guerre. Une proportion (1/6) pas très éloignée de celle de l’ensemble de l’armée française (1,5 million de
morts pour 8 millions de combattants, soit 1/5).

Les pertes françaises métropolitaines, particulièrement terribles lors des 22 premiers mois de la guerre,
déclinent ensuite globalement ; celles des tirailleurs suivent une trajectoire inverse, atteignant leur
maximum en 1918. En cause : la mise en première ligne des troupes coloniales à la fin de la guerre afin d’«
épargner le sang français ».
Le conflit qui a éclaté en Europe en 1914 devient très vite mondial du fait de l’existence des empires
coloniaux.

Si les troupes et les travailleurs rejoignent dès 1914 les métropoles, le recrutement en Afrique n’a pas été
facile. L’AOF connaît de vives révoltes entraînant une pause dans les recrutements. Le continent africain a
aussi été le théâtre de plusieurs batailles. Les offensives que mènent les Alliés visent avant tout à s’emparer
des colonies allemandes et à prendre le contrôle des voies de communication et des matières premières. Le
Togo capitule très vite, le Sud-Ouest et le Cameroun résistent un peu plus, mais c’est surtout en Afrique
orientale allemande que le conflit s’éternise, en raison d’une très efficace stratégie de guérilla menée par le
colonel von Lettow-Vorbeck.

Les chiffres cachent mal la diversité des recrues : citoyens, « indigènes », ou même étrangers vivant dans
les colonies. Entre 1914 et 1918, près de 294 000 hommes sont recrutés en Afrique du Nord, 189 000 en
AOF et AEF, et 41 000 à Madagascar. Environ 31 000 tirailleurs sénégalais meurent lors de la Grande
Guerre. Une proportion (1/6) pas très éloignée de celle de l’ensemble de l’armée française (1,5 million de
morts pour 8 millions de combattants, soit 1/5).

Les pertes françaises métropolitaines, particulièrement terribles lors des 22 premiers mois de la guerre,
déclinent ensuite globalement ; celles des tirailleurs suivent une trajectoire inverse, atteignant leur
maximum en 1918. En cause : la mise en première ligne des troupes coloniales à la fin de la guerre afin d’«
épargner le sang français ».

Vous aimerez peut-être aussi