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Sommaire :

Programme du semestre 01
➢ Cours détaillé ➢ Chapitre 08 : Nombres complexes-(Partie II) 02……..09

➢ Séries ✓ Série d’exercices 08 : Nombres complexes 10….…..11


✓ Correction de série 8 : Nombres complexes 12….….. 22
corrigées
➢ Examens
➢ Chapitre 09 : Equation différentielle 23……….23
blancs ➢ Série d’exercices 09 : Equation différentielle 24………24
➢ Correction de série 09 : Equation différentielle 24…...….24

➢ Chapitre 10 : Calcul d’intégrales 25 ………40


➢ Série 10 : Calcul d’intégrales 41 ……….42
➢ Correction de série 10 : Calcul d’intégrales 43…….. . 53

Deuxième baccalauréat sciences ➢ Chapitre 11 : Produit scalaire dans l’espace 54 ….……66

expérimentales ➢ Série 11 : Produit scalaire dans l’espace


➢ Correction de série 11 : Produit scalaire
67 ……….68
69 …..…. 77

Semestre 02 ➢ Chapitre 12 : Produit vectoriel 78 ….……79


➢ Série 12 : Produit vectoriel 80 ……….81
➢ Correction de série 12 : Produit vectoriel 80 ………. 81

➢ Chapitre 13 : Dénombrement et probabilité 82………98


➢ Série 13 : Dénombrement et probabilité 99…….102
➢ Correction de série 13 : Probabilité 103 …. 111
➢ Examens blancs 111……137
Prof : fayssal Site web : www.elboutkhili.jimdofree.com Cours : Nombres complexes-Partie(II) 2 bac BIOF Page 02
I) Notation exponentielle d’un nombre complexe non nul Définition 02:
La forme exponentielle d’un nombre complexe z non nul est :
1)Notation exponentielle d’un nombre complexe non nul :
𝐳 = 𝐫𝐞𝐢𝛉 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐫 =∣ 𝐳 ∣ 𝐞𝐭 𝛉 ≡ 𝐚𝐫𝐠(𝐳)[𝟐𝛑]
Activité :
𝛑 Exemples
1) On pose 𝐳 = 𝟐√𝟐 + 𝟐𝐢√𝟔 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐳 = [𝟒√𝟐, ]
𝟑 ➢ (∀𝐱 ∈ 𝐈𝐑∗+ ) ∶ 𝐱 = 𝐱𝐞𝐢𝟎
On peut aussi écrire 𝐳 = 𝟒√𝟐𝐞𝐢𝛉 cette écriture s’appelle la notation ➢ (∀𝐱 ∈ 𝐈𝐑∗− ) ; 𝐱 = −𝐱𝐞𝐢𝛑
𝛑
exponentielle du nombre z
➢ ∀𝐲 ∈ 𝐢𝐈𝐑∗+ ∶ 𝐲𝐢 = 𝐲𝐞𝐢𝟐
2) Écrire sous forme exponentielle les nombres complexes suivants : 𝛑
➢ (∀𝐲 ∈ 𝐢𝐈𝐑∗− ) ∶ 𝐲𝐢 = −𝐲𝐞−𝐢𝟐
𝐳 = 𝟏 − 𝐢 ; 𝐳 = 𝟐𝐢 ; 𝐳 = 𝟑 + 𝟑𝐢√𝟑 ; 𝐳 = −𝟑 𝛑
𝛑 𝛑
Définition 01: ➢ 𝟏 + 𝐢√𝟑 = 𝟐(𝐜𝐨𝐬 ( ] + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ( )) = 𝟐𝐞𝐢𝟑
𝟑 𝟑
Pour tout réel , on note le nombre 𝐞 le nombre complexe de 𝐢𝛉
Exercice 01
module 1 et d’argument 𝛉 1)Déterminer la forme exponentielle de 𝐳 = 𝟏 + 𝐢√𝟑.
Autrement dit : 𝐞𝐢𝛉 = 𝐜𝐨𝐬( 𝛉) + 𝐢𝐬𝐢𝐧(𝛉) 2) En déduire la forme exponentielle des nombres suivants :
Exemples : a) 𝐢𝐳 ; b) 𝐢𝐳̅ ; c) −
𝟐𝐢
d) (𝟏 + 𝐢√𝟑)𝟏𝟐
𝐳
➢ 𝐞𝐢𝛑 = 𝐜𝐨𝐬(𝛑] + 𝐢𝐬𝐢𝐧(𝛑) = −𝟏
𝛑 𝛑 𝛑
3) Écrire les nombres complexes suivants sous la forme
➢ 𝐞𝐢𝟐 = 𝐜𝐨𝐬 ( ] + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ( ) = 𝐢 𝝅 𝝅

𝟑𝐢𝛑
𝟐 𝟐 algébrique : a) 𝒛 = 𝒆𝒊𝟔 b) 𝒛 = 𝟒𝒆𝒊𝟒
𝟑𝛑 𝟑𝛑
➢ 𝟐𝐞 𝟒 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ( )) = −√𝟐 + 𝐢√𝟐 Solution
𝟒 𝟒
𝛑
Propriété 01 : 1) 𝐳 = 𝟏 + 𝐢√𝟑 = 𝟐 ( + 𝐢
𝟏 √𝟑
) = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬
𝛑 𝛑
+ 𝐢𝐬𝐢𝐧 ) = 𝟐𝐞𝐢𝟑
′ 𝟐 𝟐 𝟑 𝟑
On pose ; 𝒛 = 𝒆𝒊𝜽 et 𝒛′ = 𝒆𝒊𝜽 avec 𝐫, 𝐫 ′ ∈ 𝐈𝐑+∗ 𝐞𝐭 𝛉, 𝛉′ ∈ 𝐈𝐑 𝐢
𝛑
𝐢
𝛑
𝐢
𝛑 𝛑 𝛑
𝐢( + ) 𝐢
𝟓𝛑

➢ ∣ 𝒆𝒊𝜽 ∣= 𝟏 ; 𝐚𝐫𝐠(𝒆𝒊𝜽 ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅] 2) a) 𝐢𝐳 = 𝟐𝐢𝐞 = 𝟐𝐞 𝐞 = 𝟐𝐞


𝟑 𝟐 𝟑 𝟐 𝟑 = 𝟐𝐞 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑 𝛑 𝛑 𝛑
−𝐢 𝐢 −𝐢 𝐢( − )
= 𝟐𝐞𝐢𝟔
′ ′
➢ 𝒛𝒛′ = 𝒆𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊(𝜽+𝜽 ) b) 𝐢𝐳̅ = 𝟐𝐢𝐞 𝟑 = 𝟐𝐞 𝐞 𝟐 𝟑 = 𝟐𝐞 𝟐 𝟑

𝒛 𝒆𝒊𝜽 ′ 𝛑
➢ = ′ = 𝒆𝒊(𝜽−𝜽 ) c) −
𝟐𝐢
=
𝟐×(−𝐢)
=
−𝐢
𝐞 𝟐
=𝐞
𝛑 𝛑
𝐢(− − )
𝟐 𝟑 =𝐞−𝐢 𝟔
𝟓𝛑
𝒛′ 𝒆𝒊𝜽 𝛑 𝛑
𝟏 𝟏 𝐳 𝐢
𝟐𝐞 𝟑
𝐢
𝐞𝟑
➢ = 𝒊𝜽 = 𝒆−𝒊𝜽 𝛑 𝟏𝟐 𝛑
𝒛 𝒆
̅̅̅̅
➢ 𝒆 = 𝒆−𝒊𝜽 ; −𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊(𝜽+𝝅)
𝒊𝜽 d) (𝟏 + 𝐢√𝟑)𝟏𝟐 = (𝟐𝐞𝐢𝟑 ) = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟏𝟐𝐢𝟑 = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟒𝐢𝛑 = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟎 = 𝟐𝟏𝟐
➢ Formule de MOIVRE 𝝅 𝝅 𝝅 √𝟑 𝟏
Pour tout entier relatif n on a ; 𝟑 ) 𝒂) 𝒛 = 𝒆𝒊 𝟔 = 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 ( ) = + 𝒊
𝟔 𝟔 𝟐 𝟐
𝒏
(𝒛)𝒏 = ( 𝒆𝒊𝜽 ) = 𝒆𝒊𝒏𝜽 𝝅 𝝅 𝝅 √𝟐 √𝟐
𝒏 𝒃)𝒛 = 𝟒𝒆𝒊𝟒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 ( )) = 𝟒 ( + 𝒊 ) = 𝟐√𝟐 + 𝟐𝒊√𝟐
(𝒄𝒐𝒔(𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽)) = 𝐜𝐨𝐬(𝒏𝛉) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧(𝐧𝛉) 𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
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Exercice02 2) Formules d’Euler :
1) Ecrire par deux méthodes 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐚𝐥𝐠é𝐛𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞
𝟐
Activité :D’après la formule de MOIVRE on trouve que
(𝐜𝐨𝐬(𝐱) + 𝐢𝐬𝐢𝐧(𝐱)) puis déduire cos(2x) et sin(2x) en fonction
𝐞𝐢𝛉 = (𝐜𝐨𝐬(𝛉) + 𝐢𝐬𝐢𝐧(𝛉)) ; (𝑳𝟏 )
de cos(x) et sin(x) (∀𝛉 ∈ 𝐈𝐑) : {
2) Exprimer 𝐜𝐨𝐬(𝟑𝒙) en fonction de 𝐜𝐨𝐬 𝒙. 𝐞−𝐢𝛉 = (𝐜𝐨𝐬(𝛉) − 𝐢𝐬𝐢𝐧(𝛉)) ; (𝑳𝟐 )
𝐞𝐢𝛉 +𝐞−𝐢𝛉
Solution (𝑳𝟏 ) + 𝑳𝟐 ) donne : 𝐞𝐢𝛉 + 𝐞−𝐢𝛉 = 𝟐𝒄𝒐𝒔𝛉 donc : 𝐜𝐨𝐬(𝛉) =
𝟐
1) Selon la formule de Moivre : 𝐞𝐢𝛉 −𝐞−𝐢𝛉
(𝑳𝟏 ) − 𝑳𝟐 ) donne : 𝐞𝐢𝛉 − 𝐞−𝐢𝛉 = 𝟐𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝛉 donc : 𝐬𝐢𝐧(𝛉) =
(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟐 = 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) 𝟐𝐢

Et par la formule (𝒂 + 𝒃)𝟐 = 𝒂𝟐 + 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 Ces deux formules sont appelées << Formules d’Euler >>
𝐞𝐢𝛉 +𝐞−𝐢𝛉
(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟐 = 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 + 𝟐𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒊𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝐜𝐨𝐬(𝛉) =
𝟐
= 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝟐𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 Proposition : (∀𝛉 ∈ 𝐈𝐑) : {
𝐞𝐢𝛉 −𝐞−𝐢𝛉
Donc : 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝒊 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝐬𝐢𝐧(𝛉) =
𝟐𝐢
Exercice 03
En déduit que : 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) = 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙
1) Par utilisation des formules d’Euler Montrer que :
E t que : 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝟏 𝟏
2)Selon la formule de Moivre : (𝐜𝐨𝐬(𝐱))𝟐 = 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) +
𝟐 𝟐
(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟑 = 𝐜𝐨𝐬(𝟑𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟑𝒙) On dit alors On dit que l'on a linéarisé le polynôme
𝟑 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 trigonométrique(𝐜𝐨𝐬(𝐱))𝟐
Et par la formule + 𝒃) = 𝒂 + 𝟑𝒂 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃 + 𝒃
(𝒂
Linéariser une telle expression consiste à la ramener comme
(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟑 = 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝟑𝒊𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝒊𝟑 𝐬𝐢𝐧𝟑 𝒙 somme d’expressions du type 𝐜𝐨𝐬 𝒂𝒙 et 𝐬𝐢𝐧 𝒂𝒙.
= 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧𝟑 𝒙 2)Linéariser l’expression 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙.
𝟑
= 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝒊(𝟑𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟑 𝒙) 3) En déduire une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬 𝒙.
Solution
Donc :
1)On applique une formule d’Euler :
𝟑 𝟐 𝟐 𝟑
𝐜𝐨𝐬(𝟑𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟑𝒙) = 𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒊(𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝒙) 𝟐
𝟐
𝒆𝒊𝒙 + 𝒆−𝒊𝒙 𝟏
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( ) = ((𝒆𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + 𝟐𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 ),
On en déduit que : 𝐜𝐨𝐬(𝟑𝒙) = 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 𝟐 𝟒
Or, 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 = 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙, donc : 𝟏 𝟏
= (𝒆𝒊 𝟐𝒙 + 𝒆−𝒊 𝟐𝒙 + 𝟐𝒆𝒊𝒙−𝒊 𝒙 ) = (𝟐𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝟐𝒆𝟎 )
𝟒 𝟒
𝐜𝐨𝐬(𝟑𝒙) = 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ( 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙) Donc :
= 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝒙 𝟏 𝟏
= 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 − 𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝒙 (𝐜𝐨𝐬(𝐱))𝟐 = 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) +
𝟐 𝟐
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2) On applique une formule d’Euler : Solution
−𝒊𝒙 𝟑 𝒂+𝒃 𝒂+𝒃 𝒂+𝒃
𝟑
𝒆𝒊𝒙 + 𝒆 𝟏) 𝒂) 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆
𝒊(𝒂−
𝟐
)
+𝒆
𝒊(𝒃−
𝟐
)
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( )
𝟐 𝒂+𝒃 𝒂−𝒃 𝒂−𝒃 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
𝟏 = 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆𝒊( 𝟐
)
+ 𝒆−𝒊( 𝟐
)
) = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐
= ((𝒆𝒊𝒙 )𝟑 + 𝟑(𝒆𝒊𝒙 )𝟐 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟑 ), 𝟐
𝟖 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
Donc : 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐
𝟐
𝟏 𝒂+𝒃
𝒊(𝒂−
𝒂+𝒃
) 𝒊(𝒃−
𝒂+𝒃
)
𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 = (𝒆𝟑𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝟐𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝟐𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 ) 𝒃) 𝒆𝒊𝒂 − 𝒆𝒊𝒃 = 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆 𝟐 −𝒆 𝟐
𝟖
𝟏 𝟑𝒊𝒙 𝒂+𝒃 𝒂−𝒃 𝒂−𝒃 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
= (𝒆 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 + 𝟑𝒆−𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 ) = 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆𝒊( 𝟐
)
− 𝒆−𝒊( 𝟐
)
) = 𝟐𝐢 𝐬𝐢𝐧( )𝒆 𝟐
𝟖 𝟐
𝟏 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
= (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙) 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐢𝐬𝐢 𝐧 ( )𝒆 𝟐
𝟖 𝟐
𝟏 𝟏 √𝟑
= (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙) 𝝅
𝟖 𝟐) 𝒛=𝟏+ +𝒊 = 𝒆𝟎 + 𝒆𝒊𝟑
𝟐 𝟐
𝟏 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
= (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟔𝐜𝐨𝐬 𝒙) = 𝒆 (𝒆𝒊
𝟔
−𝒊
𝟔 +𝒆 𝒊( − )
𝟑 𝟔 )
𝟖
𝟏 𝝅
𝒊𝟔
𝝅
−𝒊 𝟔
𝝅
𝒊𝟔 𝝅
𝝅
= (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙) = 𝒆 (𝒆 + 𝒆 ) = 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆𝒊𝟔
𝟒 𝟔
𝝅
3) Ainsi, chercher une primitive de 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 revient à chercher une 𝝅 𝝅
𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) > 𝟎 donc 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆 est la forme exponentielle de z 𝒊
𝟔
𝟏 𝟔 𝟔
primitive de (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙).
𝟒
𝟏
Une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙) est la √𝟐 √𝟐
𝟒 𝒛′ = 𝟐 − √𝟐 − 𝒊√𝟐 = 𝟐 [𝟏 − ( + 𝒊 )]
fonction : 𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 = 𝟐(𝟏 − 𝒆𝒊𝟒 ) = 𝟐𝒆 𝟖 (𝒆−𝒊𝟖 − 𝒆𝒊( 𝟒−𝟖) )
𝒊
𝒙 ⟼ ( 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐬𝐢𝐧 𝒙) = 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝟒 𝟑 𝟏𝟐 𝟒 𝝅 𝝅 𝝅
Exercice 04 = 𝟐𝒆𝒊𝟖 (𝒆−𝒊𝟖 − 𝒆𝒊𝟖 )
1) Montrer que pour tout a et b dans IR on a : 𝝅 𝝅
−𝒊 𝟖
𝝅
𝝅
− 𝒆𝒊𝟖 = −𝟐𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝝅
𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 = − 𝟒𝒊 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆𝒊𝟖 ; ( car𝒆
𝟖 𝟖
𝒂) 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝟐 =𝟒𝒆 −𝒊
𝟐
𝒊
𝒔𝒊𝒏 ( ) 𝒆 = 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆
𝟖
𝒊( − )
𝟖 𝟐 ; (car −𝒊 = 𝒆 −𝒊
𝟐 )
𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 𝟖 𝟖
𝒃) 𝒆𝒊𝒂 − 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧( )𝒆 𝟐 𝝅 − 𝒊𝟑𝝅
𝟐 = 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆 𝟖
2) Ecrire sous forme exponentielle les nombres suivants : 𝟖
𝝅 𝝅 𝟑𝝅
𝒛=𝟏+ +𝒊
𝟏 √𝟑
; ′
𝒛 = 𝟐 − √𝟐 − 𝒊√𝟐 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) > 𝟎 donc 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆− 𝒊 𝟖 est la forme exponentielle de z’
𝟐 𝟐 𝟖 𝟖
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II) Ecritures complexe des transformations usuelles 𝐡(𝐌) = 𝐌′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐌′ = 𝐤 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐌
1)Ecritures complexe d’une translation ⇔ 𝐳’ − 𝐳𝛀 = 𝐤(𝐳 − 𝐳𝛀 )
Soit t la translation de vecteur 𝐮
⃗ (𝐚)et soit M’(z’) l’image de M(z) ⇔ 𝐳’ = 𝐳𝛀 + 𝐤(𝐳 − 𝐳𝛀 )
par la translation t on a : ⇔ 𝐳’ = 𝐤𝐳 + 𝐳𝛀 (𝟏 − 𝐤)
𝐭(𝐌) = 𝐌′ ⇔ 𝐌𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝐮
⃗ Cette écriture s’appelle l’écriture (ou la formule) complexe de
⇔ 𝐳′ − 𝐳 = 𝐚 l’homothétie h de centre 𝛀(𝐙𝛀 ) 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐤
⇔ 𝐳′ = 𝐳 + 𝐚 Remarque : f une transformation tel que 𝐳’ = 𝐚𝐳 + 𝐛
𝒃
Cette écriture s’appelle l’écriture (ou la formule) complexe de la Si 𝐚 ≠ 𝟏 alors f est l’homothétie de rapport a et de centre 𝛀( )
𝟏−𝒂
translation t de vecteur 𝐮 ⃗ (𝐚) Exercice 06
Remarque : f une transformation tel que 𝐳’ = 𝐚𝐳 + 𝐛 On considère l’homothétie h de centre 𝛀(−𝟑𝒊) et de rapport k=2
Si 𝐚 = 𝟏 alors f est la translation de vecteur 𝐮
⃗ (𝐛) 1)Déterminer b l’affixe du point B l’image de point A
Exercice 05 d’affixes 𝒂 = 𝟏 + 𝒊 par l’homothétie h
Dans le plan considère les deux points A et B 2) Déduire que A est le milieu du [𝛀 B]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Solution
d’affixes : 𝐚 = 𝟏 − 𝐢 𝐞𝐭 𝐛 = 𝟐 + 𝟐𝐢 et la translation 𝐭 de vecteur 𝐎𝐀
1)Déterminer c l’affixe de point C l’image du point B par 𝐭
𝟏) 𝐡(𝐀) = 𝐁 ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐁 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐀
2)Déduire la nature du quadrilatère OACB
3) Déterminer d l’affixe de D tel que 𝒕(𝑫) = 𝑫’ 𝒆𝒕 𝑫’(𝟐 − 𝟑𝒊) ⇔ 𝐛 − 𝐳𝛀 = 𝐤(𝐚 − 𝐳𝛀 )
⇔ 𝐛 − (−𝟑𝐢) = 𝟐(𝟏 + 𝐢 − (−𝟑𝐢))
Solution ⇔ 𝐛 = 𝟐(𝟏 + 𝟒𝐢) + 𝟑𝐢 = 𝟐 + 𝟏𝟏 𝐢
⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏) 𝐭(𝐁) = 𝐂 ⇔ 𝐁𝐂 = 𝐎𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐) 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐡(𝐀) = 𝐁 𝐝𝐨𝐧𝐜 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐁 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐀 donc A est le milieu du [𝛀 B]
⇔𝒄−𝐛=𝐚 ⇔𝒄=𝐚+𝐛 Exercice 07
⇔ 𝒄 = 𝟏 − 𝐢 + 𝟐 + 𝟐𝐢 ⇔ 𝒄 = 𝟑 + 𝐢
1) Déterminer la nature de la transformation f qui associe
( )
2) On a ; 𝐭 𝐁 = 𝐂 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐁𝐂 = 𝐎𝐀⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ chaque point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝐳 − 𝟑𝐢
Donc le quadrilatère OACB est un parallélogramme 2) Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
𝟑) 𝐭(𝐃) = 𝐃′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐃𝐃′ = 𝐎𝐀 point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝟒𝐳 − 𝟑𝐢
Solution
⇔ 𝒅′ − 𝐝 = 𝐚 ⇔ 𝒅 = 𝐝′ − 𝐚
1) 𝐳 ′ = 𝐳 − 𝟑𝐢 ; on a 𝐚 = 𝟏
⇔ 𝒅 = 𝟐 − 𝟑𝒊 − 𝟏 + 𝐢 ⇔ 𝒅 = 𝟏 − 𝟐𝐢
Donc f est la translation de vecteur 𝐮
⃗ (−𝟑𝐢)
2)Ecritures complexe d’une homothétie
2) 𝐳 ′ = 𝟒𝐳 − 𝟑𝐢 , on a 𝐚 = 𝟒 ≠ 𝟏
𝛀(𝐙𝛀 ) un point du plan et 𝐤 une nombre réel non nul. Donc f est l'homothétie de rapport 4 est de centre 𝛀 d’affixe
Soit h l'homothétie de centre 𝛀 et de rapport k. 𝒃 𝟑𝒊
𝛚= = =𝒊
Et M’(z’) l’image de M(z) par l’homothétie𝐡 on a : 𝟏−𝒂 𝟑
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3)Ecriture complexe d’une rotation : ⇔ 𝐳′ = 𝒊(𝐳 − 𝟑𝐢) + 𝟑𝐢 ⇔ 𝐳′ = 𝒊𝐳 + 𝟑𝐢 + 𝟑
Soit R la rotation de centre 𝛀(𝐳𝛀 ) 𝟐) 𝐑(𝐀) = 𝐀′ ⇔ 𝐚′ = 𝒊𝐚 + 𝟑𝐢 + 𝟑
⇔ 𝐚′ = 𝒊(𝟐 − 𝐢) + 𝟑𝐢 + 𝟑 = 𝟒 + 𝟓𝐢
𝐞𝐭 𝐝′ 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝛉 , Soit M’(z’) l’image
𝛀𝐀′ = 𝛀𝐀
de M(z) par la rotation R. On a : ′
𝟑)𝐎𝐧 𝐚 ; 𝐑(𝐀) = 𝐀 𝒅𝒐𝒏𝒄 { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝛑
(𝛀𝐀, 𝛀𝐀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) ≡ [𝟐𝛑]
𝛀𝐌′ = 𝛀𝐌 𝟐
𝐑(𝐌) = 𝐌’ ⇔ { ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ D’où le triangle 𝛀𝐀𝐀′ est isocèle et rectangle en 𝛀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝛀𝐌 𝛀𝐌′ ) ≡ 𝛉[𝟐𝛑] Propriété : Soient a et b deux nombres complexes

∣ 𝐳 ′ − 𝐳𝛀 ∣ Soit f une transformation qui associe chaque point du plan
∣ 𝐳 − 𝐳𝛀 ∣=∣ 𝐳 − 𝐳𝛀 ∣ =𝟏
′ ∣ 𝐳 − 𝐳𝛀 ∣ M(z) par son image M’(z’) tel que 𝒇(𝒛) = 𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃
⇔{ 𝐳 − 𝐳𝛀 ⇔
𝐚𝐫𝐠( ) ≡ 𝛉[𝟐𝛑] 𝐳 ′ − 𝐳𝛀
𝐳 − 𝐳𝛀 𝐚𝐫 𝐠 ( ) ≡ 𝛉[𝟐𝛑] Si 𝒂 ≠ 𝟏 et |𝒂| = 𝟏 alors la transformation f est la rotation de
{ 𝐳 − 𝐳 𝛀
𝒃
𝐳 ′ − 𝐳𝛀 centre 𝛀 d’affixe 𝝎 = est d’angle 𝛉 = 𝒂𝒓𝒈(𝒂)
∣ ∣= 𝟏 𝟏−𝒂
𝐳 − 𝐳𝛀 𝐳′ − 𝐳𝛀
⇔ ⇔ = 𝐞𝐢𝛉 Démonstration :
𝐳 ′ − 𝐳𝛀 𝐳 − 𝐳𝛀
𝐚𝐫𝐠( ) ≡ 𝛉[𝟐𝛑] Soient a et b deux nombre complexe tel que 𝒂 ≠ 𝟏 et |𝒂| = 𝟏
{ 𝐳 − 𝐳𝛀
⇔ 𝐳 ′ − 𝐳𝛀 = (𝐳 − 𝐳𝛀 )𝐞𝐢𝛉 𝒃
𝒇(𝝎) = 𝝎 ⇔ 𝒂𝝎 + 𝒃 = 𝝎 ⇔ 𝝎 =
Définition 𝟏−𝒂
𝒃
Donc il existe un point 𝛀 unique invariant par f d’affixe 𝝎 =
L’écriture 𝐳 ′ − 𝐳𝛀 = (𝐳 − 𝐳𝛀 )𝐞𝐢𝛉 , s’appelle l’écriture (ou la 𝟏−𝒂
𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃 𝐳 ′ −𝝎
formule ) complexe de la rotation R de centre 𝛀(𝐳𝛀 ) 𝐞𝐭 𝐝′ 𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝛉 { ⇒ 𝐳 ′ − 𝝎 = 𝐚(𝒛 − 𝝎) ⇒ 𝐚 =
𝝎 = 𝒂𝝎 + 𝒃 𝐳−𝝎
Exercice 08 ′ 𝐳 −𝝎 𝛀𝐌 ′
𝛑 |𝒂| =∣ ∣ |𝒂| =
𝐳−𝝎
On considère la rotation r de centre 𝛀(𝟑𝐢)et d’angle 𝑫𝒐𝒏𝒄 ; { donc { 𝛀𝐌
𝟐 ′
𝐳 −𝝎 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M(z) un point du plan complexe et M’(z’) son image par r. 𝐚𝐫𝐠(𝐳) = 𝐚𝐫 𝐠 ( ) 𝒂𝒓𝒈(𝒂) = (𝛀𝐌 𝛀𝐌′ ) ≡ 𝛉[𝟐𝛑]
𝐳−𝝎
1) Donner l’écriture complexe de la rotation Exercice 09
2) Déterminer l’affixe de A’ l’image de point A(2-i) par la rotation Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
3) Déduire la nature de triangle 𝛀𝐀𝐀′ point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝒇(𝒛) = 𝐳 ′ = 𝐢𝐳 + 𝟐 − 𝐢
Solution
Solution
𝐳 ′ = −𝐢𝐳 + 𝟐 − 𝐢 , on a 𝐚 = −𝐢 ≠ 𝟏 et |𝐚| = |−𝐢| = 𝟏
𝟏) 𝐑(𝐌) = 𝐌’ ⇔ 𝐳 ′ − 𝐳𝛀 = 𝐞𝐢𝛉 (𝐳 − 𝐳𝛀 )
𝛑
Donc f est la rotation de centre 𝛀 d’affixe
⇔ 𝐳 ′ − 𝟑𝒊 = 𝐞𝐢𝟐 (𝐳 − 𝟑𝐢) 𝛚=
𝒃
=
𝟐−𝒊
=
(𝟐−𝒊)(𝟏+𝒊)
=
𝟐+𝟐𝒊−𝒊+𝟏 𝟑
= + 𝒊
𝟏
𝟏−𝒂 𝟏+𝒊 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝛑 𝛑 𝛑

⇔ 𝐳 − 𝟑𝐢 = (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ) (𝐳 − 𝟑𝐢) et d’angle 𝛉 ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒂) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−𝐢) ≡ − [𝟐𝛑]
𝟐 𝟐 𝟐
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III)Résolution d’équation du second degré á coefficients réels Exercice 10
1) Résolution d’équation 𝐳 𝟐 = 𝐚 avec 𝐚 ∈ ℝ , dans ℂ Résoudre dans ℂ les équations suivantes :
Proposition : (𝐄𝟏 ): 𝐳 𝟐 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 ; (𝐄𝟐 ): 𝟐 𝐳 𝟐 − 𝟐√𝟑𝐳 + 𝟐 = 𝟎
Solution
Soit 𝐚 ∈ ℝ ,
( 𝐄𝟏 ) : 𝐳 𝟐 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 ;
L’ensemble des solutions de l’équation 𝐳 𝟐 = 𝐚 ; 𝒛 ∈ ℂ est :
• 𝑺 = {𝟎} , si 𝐚 = 𝟎 𝚫 = 𝟏𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟏 = −𝟑 < 𝟎
• 𝑺 = {√𝒂; −√𝒂} , si 𝐚 > 𝟎 Alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes distinctes
• 𝑺 = {𝒊√−𝒂; −𝒊√−𝒂} , si 𝐚 < 𝟎 conjuguées 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶
−𝟏+𝟑𝐢 −𝟏 𝟑 −𝟏−𝟑𝐢 −𝟏 𝟑
3) Résolution d’équation 𝐚𝐳 𝟐 + 𝐛𝐳 + 𝐜 = 𝟎 , dans ℂ 𝐳𝟏 = = + 𝒊 et 𝐳𝟐 = = − 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
−𝟏 𝟑 −𝟏 𝟑
Proposition : 𝑺={ + 𝒊 ; − 𝒊}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Soient a ,b, et c trois nombres réels , a étant non nul , Remarque
𝟐
Considérons l’équation (𝐄) dans ℂ : 𝐚𝐳 + 𝐛𝐳 + 𝐜 = 𝟎 −𝟏 𝟑
On note la solution 𝐳𝟏 = + 𝒊 par 𝒋
𝟐 𝟐
On note 𝚫 = 𝐛𝟐 − 𝟒𝐚𝐜 son discriminant
𝐛
Donc 𝐳𝟏 = 𝒋 et 𝐳𝟐 = 𝐣̅
Si 𝚫 = 𝟎 , l’équations a une racine réel donnée par : 𝐳𝟎 = − 𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝟐𝐚
On a 𝐳𝟏 = 𝒋 = [𝟏, ] et 𝐳𝟏 = 𝒋̅ = [𝟏, − ]
𝟑 𝟑
Si 𝚫 < 𝟎 , alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes
De plus 𝒋𝟐 = 𝒋̅ ; 𝒋𝟑 = 𝟏 et 𝟏 + 𝒋𝟐 + 𝒋𝟑 = 𝟎
conjuguées 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶
−𝐛+𝐢√−𝚫 −𝐛−𝐢√−𝚫
(𝐄𝟐 ): 𝟐 𝐳 𝟐 − 𝟐√𝟑𝐳 + 𝟐 = 𝟎
𝐳𝟏 = 𝐞𝐭 𝐳𝟐 = ̅̅̅
𝐳𝟏 =
𝟐𝐚 𝟐𝐚
𝚫 = (−𝟐√𝟑)𝟐 − 𝟒 × 𝟐 × 𝟐 = −𝟒 < 𝟎
Remarque Alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes conjuguées
• Si 𝚫 = 𝟎 , alors 𝐚𝐳 𝟐 + 𝐛𝐳 + 𝐜 = 𝐚(𝐳 − 𝐳𝟎 )𝟐
• Si 𝚫 ≠ 𝟎 , alors 𝐚𝐳 𝟐 + 𝐛𝐳 + 𝐜 = 𝐚(𝐳 − 𝐳𝟏 )(𝐳 − 𝐳𝟐 ) 𝟐√𝟑 + 𝐢√𝟒 𝟐(√𝟑 + 𝐢) √𝟑 𝟏
𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐳𝟏 = = = + 𝐢
𝐛 𝐜 𝟐×𝟐 𝟐×𝟐 𝟐 𝟐
• Si 𝚫 ≠ 𝟎 , alors on a 𝐳𝟏 + 𝐳𝟐 = − et 𝐳𝟏 × 𝐳𝟐 =
𝐚 𝐚
𝐞𝐭 𝐳𝟐 = ̅̅̅
𝐳𝟏
• Pour déterminer deux complexes 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 tels que
√𝟑 𝟏 √𝟑 𝟏
𝐳𝟏 + 𝐳𝟐 = 𝐒 et 𝐳𝟏 × 𝐳𝟐 = 𝐏 avec S et P donnés 𝑺={ + 𝐢 ; − 𝐢}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
On résoudre l’équation 𝐳 𝟐 − 𝐒𝐳 + 𝐏 = 𝟎
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Exercice 11 ∆= 𝟒(𝟏 − 𝟐√𝟐 + 𝟐) − 𝟏𝟔 + 𝟖√𝟐
A) On considère dans ℂ l’équation : ∆= 𝟏𝟐 − 𝟖√𝟐 − 𝟏𝟔 + 𝟖√𝟐
(𝐄): 𝐳 𝟐 − 𝟐( 𝟏 − √𝟐)𝐳 + 𝟐(𝟐 − √𝟐) = 𝟎 ∆= −𝟒 < 𝟎
1) Vérifier que : ∆= −𝟒 2) ∆= −𝟒 < 𝟎 ; alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes
2) En déduire les solutions 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 de (E) distinctes 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶
B)1) On pose : 𝐮 = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢 ; calculer |𝐮| 𝟐( 𝟏−√𝟐)+𝟐𝐢 𝟐( 𝟏−√𝟐)−𝟐𝐢
𝐳𝟏 = = 𝟏 − √𝟐 + 𝐢 et 𝐳𝟐 = = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢
𝟐 𝟐
2) Montrer que (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅
3) a)Déduire que 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡
𝟑𝛑
[𝟐𝛑] 𝑺 = {𝟏 − √𝟐 + 𝐢 ; 𝟏 − √𝟐 − 𝐢}
𝟖
𝟒
b) Montrer que : 𝒖𝟒 = 𝒊 (√𝟒 − 𝟐√𝟐) B)1) |𝐮| = √(𝟏 − √𝟐)𝟐 + (−𝟏)𝟐 = √𝟏 − 𝟐√𝟐 + 𝟐 + 𝟏

C)On considère 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬𝐄 ; F et G d’affixes respectifs :


|𝐮| = √𝟒 − 𝟐√𝟐
𝐳𝐄 = 𝟏 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐅 = 𝟏 − 𝐢 et 𝐳𝐆 = −𝐢√𝟑
1) Soit N l’image du point F par l’homothétie h de centre G et de 1) (𝟏 + 𝐢)𝐮 = (𝟏 + 𝐢)(𝟏 − √𝟐 − 𝐢) = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢 + 𝐢 − 𝐢√𝟐 + 𝟏
rapport 2 = 𝟐 − √𝟐 − 𝐢√𝟐 (∗)
Montrer que : 𝐳𝐍 = 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐) ̅ = −√𝟐 × (𝟏 − √𝟐 + 𝐢) = −√𝟐 + 𝟐 − 𝐢√𝟐 ; (∗∗)
−√𝟐 × 𝐮
𝛑
2) R la rotation de centre O et d’angle et A l’image du point G et C De (∗) et (∗∗) on a : (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮
̅
𝟐
est l’image de N par R 𝟑)𝒂) (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅ ⟺ 𝒂𝒓𝒈[(𝟏 + 𝐢)𝐮] ≡ 𝐚𝐫𝐠[−√𝟐 × 𝐮
̅ ][𝟐𝝅]
Montrer que : 𝐳𝐀 = √𝟑 et 𝐳𝐂 = 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢 ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝟏 + 𝐢) + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−√𝟐) + 𝒂𝒓𝒈(𝐮
̅ )[𝟐𝝅]
3) T la translation de vecteur 𝐮⃗ d’affixe 𝟐𝐢 et B l’image du point N 𝟏 𝟏
⟺ 𝒂𝒓𝒈 (√𝟐( + 𝒊 )) + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−√𝟐) + 𝒂𝒓𝒈(𝐮 ̅ )[𝟐𝝅]
et D est l’image de G par T √𝟐 √𝟐
Montrer que : 𝐳𝐁 = 𝟐 + 𝐢√𝟑 et 𝐳𝐃 = (𝟐 − √𝟑)𝐢 𝝅
⟺ + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝝅 − 𝒂𝒓𝒈(𝒖)[𝟐𝝅]
4)a) Montrer que E est le milieu de [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] 𝟒
𝝅
𝐳 −𝐳
b) Vérifier que : 𝐂 𝐄 = 𝐢 ; puis en déduire la nature du triangle ⟺ 𝟐𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝝅 − [𝟐𝝅]
𝐳𝐁 −𝐳𝐄 𝟒
BCE 𝟑𝝅
⟺ 𝟐𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝝅]
c) Déduire que le quadrilatère ABCD est un carré 𝟒
𝟑𝝅
Solution ⟺ 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝝅]
𝟐 𝟖
𝐀)𝟏) ∆= [−𝟐( 𝟏 − √𝟐)] − 𝟒 × 𝟏 × 𝟐(𝟐 − √𝟐) 𝟑𝝅
[𝟐𝝅] et |𝐮| = √𝟒 − 𝟐√𝟐
b) On a 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡
𝟐 𝟖
∆= [𝟒( 𝟏 − √𝟐)] − 𝟖(𝟐 − √𝟐) 𝟑𝝅 𝟑𝝅
Donc 𝒖 = √𝟒 − 𝟐√𝟐( 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝟖 𝟖
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𝟒
𝟑𝝅
𝟒
𝟑𝝅
𝟒 𝐳𝐀 + 𝐳𝐂 √𝟑 + 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢 𝟐 + 𝟐𝐢 𝟐(𝟏 + 𝐢)
𝒖𝟒 = [√𝟒 − 𝟐√𝟐; ] = [(√𝟒 − 𝟐√𝟐) ; 𝟒 × ] 𝟒)𝒂) = = = = 𝟏 + 𝐢 = 𝐳𝐄
𝟖 𝟖 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Donc E est le milieu de [𝐀𝐂]
𝟒
𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝐳𝐁 + 𝐳𝐃 𝟐 + 𝐢√𝟑 + (𝟐 − √𝟑)𝐢 𝟐 + 𝐢√𝟑 + 𝟐𝐢 − √𝟑𝐢
𝒖 = (√𝟒 − 𝟐√𝟐) ( 𝒄𝒐𝒔(
𝟒
) + 𝒊 𝒔𝒊𝒏( ) ) = = = 𝟏 + 𝐢 = 𝐳𝐄
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟒 𝟒 E est le milieu [𝐁𝐃]
𝒖𝟒 = (√𝟒 − 𝟐√𝟐) ( 𝟎 − 𝒊 ) = 𝒊 (√𝟒 − 𝟐√𝟐) 𝐛) 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 = (𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢) − (𝟏 + 𝐢) = 𝟏 − √𝟑 + 𝒊 ; (∗∗)
C)On considère 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐄 ; F et G d’affixes respectifs : 𝒊(𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 ) = 𝒊(𝟐 + 𝐢√𝟑 − 𝟏 − 𝒊) = 𝟐𝒊 − √𝟑 − 𝒊 + 𝟏 = 𝟏 − √𝟑 + 𝒊 ; (∗)
𝐳𝐄 = 𝟏 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐅 = 𝟏 − 𝐢 et 𝐳𝐆 = −𝐢√𝟑 Donc de (∗) 𝒆𝒕 (∗∗) on a : 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 = 𝒊(𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 )
𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
𝑪)𝟏) 𝒉(𝑭) = 𝑵 ⟺ 𝐳𝐍 − 𝐳𝐆 = 𝟐(𝐳𝐅 − 𝐳𝐆 ) 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ =𝐢
𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐(𝐳𝐅 − 𝐳𝐆 ) + 𝐳𝐆 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐(𝟏 − 𝐢 + 𝐢√𝟑) − 𝐢√𝟑 = 𝐢 ⇔ 𝒂𝒓𝒈( ) ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒊)[𝟐𝝅]
𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝟐𝐢√𝟑 − 𝐢√𝟑 𝝅
⇔ (𝑬𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ [𝟐𝝅]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑬𝑪 ; (∗)
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝐢√𝟑 = 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐) 𝟐
𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
𝛑
𝟐) 𝑹(𝑮) = 𝑨 ⟺ 𝐳𝐀 − 𝐳𝑶 = 𝒆𝒊𝟐 (𝐳𝐆 − 𝐳𝑶 ) =𝐢⇔ | | = |𝒊|
𝛑
𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐀 = 𝒊 𝐳𝐆 ; car 𝒆𝒊𝟐 = 𝒊 |𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 |
⇔ =𝟏
⟺ 𝐳𝐀 = −√𝟑 |𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 |
𝑹(𝑵) = 𝑪 ⟺ 𝐳𝐂 = 𝒊 𝐳𝐍 𝑬𝑪
⇔ =𝟏
⟺ 𝐳𝐂 = 𝒊 (𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐)) 𝑬𝑩
⇔ 𝑬𝑪 = 𝑬𝑩 ; (∗∗)
⟺ 𝐳𝐂 = 𝟐𝒊 − (√𝟑 − 𝟐)) = 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢
De (∗) 𝒆𝒕 (∗∗) on a : le triangle BCE est isocèle et réctangle en E
𝟑) 𝑻(𝑵) = 𝑩 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐍𝐁 = 𝐮 ⃗
⟺ 𝐳𝐁 − 𝐳𝐍 = 𝐳𝐮⃗ c) Déduire que le quadrilatère ABCD est un carré
⟺ 𝐳𝐁 = 𝐳𝐮⃗ + 𝐳𝐍 • On a : [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] sont de même milieu donc le quadrilatère
⟺ 𝐳𝐁 = 𝟐𝐢 + 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐) = 𝟐 + 𝐢√𝟑 ABCD est un parallélogramme
𝑻(𝑮) = 𝑫 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝐃 = 𝐮 ⃗ • Et on a (𝑬𝑩
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑬𝑪) ≡ [𝟐𝝅] donc (𝑬𝑩)𝒆𝒕 ( 𝑬𝑪) sont
𝟐
⟺ 𝐳𝐃 − 𝐳𝐆 = 𝐳𝐮⃗
perpondiculaires donc ABCD est un losange
⟺ 𝐳𝐃 = 𝐳𝐮⃗ + 𝐳𝐆 • E on a 𝑬𝑪 = 𝑬𝑩 et E est le milieu de [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] donc AC=BD
⟺ 𝐳𝐃 = 𝟐𝐢 − 𝐢√𝟑 = (𝟐 − √𝟑)𝐢 • D’où ABCD est un carré
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Exercice 01 1) Vérifier que : z’= −𝐢𝐳 − 𝟏 + 𝟑𝐢
1) Déterminer la forme exponentielle de 𝐳 = 𝟏 + 𝐢√𝟑. 2) Vérifier que 𝐜 = −𝐢 est l’affixe de C l’image de A par R
2) En déduire la forme exponentielle des nombres suivants : 3) En déduire la nature du triangle 𝛀𝐀𝐂
a) 𝐢𝐳 ; b) 𝐢𝐳̅ ; c) −
𝟐𝐢
d) (𝟏 + 𝐢√𝟑)𝟏𝟐 4) Montrer que : 𝐛 − 𝐜 = 𝟐(𝐚 − 𝐜)
𝐳
5) En déduire que les points A ; B et C sont alignés
3) Écrire les nombres complexes suivants sous la forme
𝝅 𝝅 Exercice 06
algébrique : a) 𝒛 = 𝒆𝒊𝟔 b) 𝒛 = 𝟒𝒆𝒊𝟒 B) On considère dans ℂ l’équation :
Exercice 02 (𝐄): 𝐳 𝟐 − 𝟐( 𝟏 − √𝟐)𝐳 + 𝟐(𝟐 − √𝟐) = 𝟎
Dans le plan considère les deux points A et B d’affixes :
1) Vérifier que ∆= −𝟒
𝐚 = 𝟏 − 𝐢 𝐞𝐭 𝐛 = 𝟐 + 𝟐𝐢 et la translation 𝐭 de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀 2) En déduire les solutions 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 de (E)
1)Déterminer c l’affixe de point C l’image du point B par 𝐭 B) 1) On pose : 𝐮 = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢 ; calculer |𝐮|
2)Déduire la nature du quadrilatère OACB
2) Montrer que (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅
3) Déterminer d l’affixe de D tel que 𝒕(𝑫) = 𝑫’ 𝒆𝒕 𝑫’(𝟐 − 𝟑𝒊) 𝟑𝛑
3) a)Déduire que 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝛑]
Exercice 03 𝟖
𝟒
On considère l’homothétie h de centre 𝛀(−𝟑𝒊) et de rapport k=2 b) Montrer que 𝒖𝟒 = 𝒊 (√𝟒 − 𝟐√𝟐)
1) Déterminer b l’affixe de B l’image de point 𝑨(𝟏 + 𝒊) par h
C) On considère 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬𝐄 ; F et G d’affixes respectifs :
2) Déduire que A est le milieu du [𝛀 B]
Exercice 04 𝐳𝐄 = 𝟏 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐅 = 𝟏 − 𝐢 et 𝐳𝐆 = −𝐢√𝟑
A) Résoudre dans ℂ l’équation suivante : (𝐄 ): 𝐳 𝟐 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 1) Soit N l’image de F par l’homothétie h de centre G et de rapport 2
𝛑
B) On considère la rotation r de centre 𝐎 et d’angle Montrer que : 𝐳𝐍 = 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐)
𝟑 𝛑
M(z) un point du plan complexe et M’(z’) son image par R. 2) R la rotation de centre O et d’angle et A l’image du point G et C
𝟐
4) Donner l’écriture complexe de la rotation est l’image de N par R
5) Déterminer l’affixe de A’ l’image de point A(2-i) par la rotation
Montrer que : 𝐳𝐀 = √𝟑 et 𝐳𝐂 = 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢
6) Déduire la nature de triangle 𝐎𝐀𝐀′ 3) T la translation de vecteur 𝐮
⃗ d’affixe 𝟐𝐢 et B l’image du point N
Exercice 05 et D est l’image de G par T
A) Résoudre dans ℂ l’équation suivante : (𝐄): 𝟐 𝐳 𝟐 − 𝟐√𝟑𝐳 + 𝟐 = 𝟎Montrer que : 𝐳𝐁 = 𝟐 + 𝐢√𝟑 et 𝐳𝐃 = (𝟐 − √𝟑)𝐢
B) On considère R la rotation de centre 𝛀 𝐝′ 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 𝛚 = 𝟏 + 𝟐𝐢 et 4)a) Montrer que E est le milieu de [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃]
𝛑 𝐳 −𝐳
d’angle − ; et M’(z’)est l’image de M(z) par la rotation R. b) Vérifier que 𝐂 𝐄 = 𝐢 ; puis en déduire la nature du triangle BCE
𝟐 𝐳𝐁 −𝐳𝐄
Et A(𝐚); 𝐁(𝐛) deux points tel que : 𝐚 = 𝟒 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐛 = 𝟖 + 𝟑𝐢 c) Déduire que le quadrilatère ABCD est un carré
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Exercice 07 Exercice 09
Soit L’homothétie h de centre 𝑺 d’affixe 𝒔 = −𝟓 + 𝟓𝒊 et de 1) Linéariser l’expression (𝐬𝐢𝐧(𝐱))𝟐 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙.
rapport 2 et les pts 𝑨(𝒂) ; 𝑩(𝒃) ; 𝑬(𝒆) tel que 2) En déduire une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙.
𝒂 = −𝟐 + 𝟒𝒊 ; 𝒃 = −𝟒 + 𝟐𝒊 ; 𝒆 = −𝟐 + 𝟑𝒊 Exercice 10
1)Déterminer c l’affixe de C l’image de A et d l’affixe de D l’image 1) Montrer que pour tout a et b dans IR on a :
de B par l’homothétie h 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
𝒂) 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐
2) Montrer que les points A ; B ;C ; D apartient au même cercle 𝟐
3) Déterminer 𝒑 l’affixe de P le milieu de [𝑨𝑪] 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
𝒃) 𝒆𝒊𝒂 − 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧( )𝒆 𝟐
4) a) Montrer que
𝒆−𝒑 𝟏
= 𝒊 puis en déduire que 𝑫𝑩 = 𝟐𝑷𝑬 𝟐
𝒃−𝒅 𝟐 2) Ecrire sous forme exponentielle les nombres suivants :
b) En déduire que les droite (DB) et (PE) sont perpondiculaire 𝟏 √𝟑
𝒛=𝟏+ +𝒊 ; 𝒛′ = 𝟐 − √𝟐 − 𝒊√𝟐
5)Déterminer l’ensemble des points M(z) tel que |𝐳 + 𝟐 − 𝟒𝐢 | = 𝟓 𝟐 𝟐
Exercice 08 Exercice 11
√𝟐 √𝟐 3) Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
1) On le nombre complexe 𝐚 = + 𝐢 point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝐳 − 𝟑𝐢
𝟐 𝟐
a) Ecrire a sous forme trigonométrique et déduire que 𝐚𝟐𝟎𝟐𝟒 ∈ ℝ 4) Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
𝛑 𝛑
b) On pose 𝐛 = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ;prouver que 𝐛𝟐 = 𝐚 point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝟒𝐳 − 𝟑𝐢
𝟖 𝟖
3)Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
2) Dans le repère orthonormé (𝐎; 𝐮 ⃗ ; 𝐯⃗) , on considère les points point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝒇(𝒛) = 𝐳 ′ = 𝐢𝐳 + 𝟐 − 𝐢
𝐀(𝐚) ; 𝐁(𝐛) ; 𝐂(𝐜) tel que : 𝐜 = 𝟏 et la rotation R de centre 𝐎 et Exercice 12
𝛑
d’angle et M’(z’) l’image de M(z) par R 1) En utilisant la formule de d’EULER linéariser 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) puis
𝟖
a)Vérifier que : 𝒛′ = 𝐛𝐳 déduire que 𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱)
b)Déterminer l’image de C par la rotation R et montrer que A est 2) Développer (𝐜𝐨𝐬𝐱 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 𝐱)𝟐 avec deux méthodes différentes
l’image de B par R puis déduire que 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝐱) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱
3)a) Montrer que |𝐚 − 𝐛| = |𝐛 − 𝐜| et déterminer la nature du 3) On considère le nombre complexe 𝐚 = 𝟐 + √𝟑 + 𝐢
triangle ABC
Montrer que |𝐚| = 𝟐√𝟐 + √𝟑
b) Déterminer une mesure de(𝐁𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐂) 𝛑 𝛑
4) Soit T la translation de vecteur 𝐮 ⃗ et 𝐃(𝐝) l’image de point A 4) Vérifier que 𝐚 = 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟔 𝟔
par la translation T ; 𝛑 𝛑 𝛑
5)Montrer que 𝐚 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( ) + 𝟒 𝐢 𝐜𝐨𝐬 ( ) 𝐬𝐢𝐧 ( )
a) Vérifier que : 𝐝 = 𝐛𝟐 + 𝟏 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐

𝐛𝟐 +𝟏
6) Déduire la forme trigonométrique de a
b)Montrer que = 𝐛 + 𝐛̅ et déduire que O ; B et D sont alignés
𝐛 7) Montrer que : 𝐚𝟔 = (𝟐√𝟐 + √𝟑)𝟔 𝐢
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Exercice 01 2) On a ; 𝐭(𝐁) = 𝐂 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐁𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐎𝐀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1) Déterminer la forme exponentielle de 𝐳 = 𝟏 + 𝐢√𝟑. Donc le quadrilatère OACB est un parallélogramme
2) En déduire la forme exponentielle des nombres suivants : 𝟑) 𝐭(𝐃) = 𝐃′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐃𝐃′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀
𝟐𝐢
a) 𝐢𝐳 ; b) 𝐢𝐳̅ ; c) − d) (𝟏 + 𝐢√𝟑)𝟏𝟐 ⇔ 𝒅′ − 𝐝 = 𝐚 ⇔ 𝒅 = 𝐝′ − 𝐚
𝐳
3) Écrire les nombres complexes suivants sous la forme ⇔ 𝒅 = 𝟐 − 𝟑𝒊 − 𝟏 + 𝐢 ⇔ 𝒅 = 𝟏 − 𝟐𝐢
𝝅 𝝅
Exercice 03
algébrique : a) 𝒛 = 𝒆𝒊𝟔 b) 𝒛 = 𝟒𝒆𝒊𝟒
On considère l’homothétie h de centre 𝛀(−𝟑𝒊) et de rapport k=2
Solution
𝛑 1) Déterminer b l’affixe de B l’image de point 𝑨(𝟏 + 𝒊) par h
𝟏 √𝟑 𝛑 𝛑
1) 𝐳 = 𝟏 + 𝐢√𝟑 = 𝟐 ( + 𝐢 ) = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ) = 𝟐𝐞𝐢𝟑 2) Déduire que A est le milieu du [𝛀 B]
𝟐 𝟐 𝟑 𝟑
𝐢
𝛑
𝐢
𝛑
𝐢
𝛑 𝛑 𝛑
𝐢( + ) 𝐢
𝟓𝛑
Solution
2) a) 𝐢𝐳 = 𝟐𝐢𝐞 = 𝟐𝐞 𝐞 = 𝟐𝐞
𝟑 𝟐 𝟑 𝟐 𝟑 = 𝟐𝐞 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑 𝛑 𝛑
𝐢( − )
𝛑 𝟏) 𝐡(𝐀) = 𝐁 ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐁 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐀
−𝐢 𝐢 −𝐢 𝐢
b) 𝐢𝐳̅ = 𝟐𝐢𝐞 𝟑 = 𝟐𝐞 𝐞 𝟐 𝟑 = 𝟐𝐞 𝟐 𝟑 = 𝟐𝐞 𝟔
⇔ 𝐛 − 𝐳𝛀 = 𝐤(𝐚 − 𝐳𝛀 )
𝛑
−𝐢
𝟐𝐢 𝟐×(−𝐢) 𝐞 𝟐 𝐢(− − )
𝛑 𝛑
−𝐢
𝟓𝛑
⇔ 𝐛 − (−𝟑𝐢) = 𝟐(𝟏 + 𝐢 − (−𝟑𝐢))
c) − = 𝛑 = 𝛑 =𝐞 𝟐 𝟑 =𝐞 𝟔
𝐳 𝐢
𝟐𝐞 𝟑
𝐢
𝐞𝟑 ⇔ 𝐛 = 𝟐(𝟏 + 𝟒𝐢) + 𝟑𝐢 = 𝟐 + 𝟏𝟏 𝐢
𝛑 𝟏𝟐
𝟐) 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐡(𝐀) = 𝐁 𝐝𝐨𝐧𝐜 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐁 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛑
d) (𝟏 + 𝐢√𝟑)𝟏𝟐 = (𝟐𝐞𝐢𝟑 ) = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟏𝟐𝐢𝟑 = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟒𝐢𝛑 = 𝟐𝟏𝟐 𝐞𝟎 = 𝟐𝟏𝟐 𝛀𝐀 donc A est le milieu du [𝛀 B]
Exercice 04
𝝅 𝝅 𝝅 √𝟑 𝟏
𝟑 ) 𝒂) 𝒛 = 𝒆𝒊 𝟔 = 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 ( ) = + 𝒊 C) Résoudre dans ℂ l’équation suivante : (𝐄 ): 𝐳 𝟐 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
𝟔 𝟔 𝟐 𝟐 𝛑
D) On considère la rotation R de centre 𝐎 et d’angle
𝝅 𝝅 𝝅 √𝟐 √𝟐 𝟑
𝒃)𝒛 = 𝟒𝒆𝒊𝟒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 ( )) = 𝟒 ( + 𝒊 ) = 𝟐√𝟐 + 𝟐𝒊√𝟐 M(z) un point du plan complexe et M’(z’) son image par r.
𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
Exercice 02 7) Donner l’écriture complexe de la rotation
Dans le plan considère les deux points A et B d’affixes : 8) Déterminer l’affixe de A’ l’image de point A(2-i) par la rotation
9) Déduire la nature de triangle 𝐎𝐀𝐀′
𝐚 = 𝟏 − 𝐢 𝐞𝐭 𝐛 = 𝟐 + 𝟐𝐢 et la translation 𝐭 de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀
1)Déterminer c l’affixe de point C l’image du point B par 𝐭 Solution
2)Déduire la nature du quadrilatère OACB 𝐀) 𝚫 = 𝟏𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟏 = −𝟑 < 𝟎
3) Déterminer d l’affixe de D tel que 𝒕(𝑫) = 𝑫’ 𝒆𝒕 𝑫’(𝟐 − 𝟑𝒊) Alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes distinctes
Solution conjuguées 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶
−𝟏+𝟑𝐢 −𝟏 𝟑 −𝟏−𝟑𝐢 −𝟏 𝟑
𝟏) 𝐭(𝐁) = 𝐂 ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐂 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀 𝐳𝟏 =
𝟐
=
𝟐
+ 𝒊
𝟐
et 𝐳𝟐 =
𝟐
=
𝟐
− 𝒊
𝟐
⇔𝒄−𝐛=𝐚 ⇔𝒄=𝐚+𝐛 −𝟏 𝟑 −𝟏 𝟑
⇔ 𝒄 = 𝟏 − 𝐢 + 𝟐 + 𝟐𝐢 ⇔ 𝒄 = 𝟑 + 𝐢 𝑺={ + 𝒊 ; − 𝒊}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
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𝐁) 𝟏) 𝐑(𝐌) = 𝐌’ ⇔ 𝐳 ′ − 𝐳𝐎 = 𝐞𝐢𝛉 (𝐳 − 𝐳𝐎 ) 𝐀) (𝐄): 𝟐 𝐳 𝟐 − 𝟐√𝟑𝐳 + 𝟐 = 𝟎 ; 𝚫 = (−𝟐√𝟑)𝟐 − 𝟒 × 𝟐 × 𝟐 = −𝟒 < 𝟎
𝛑 Alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes conjuguées
⇔ 𝐳 ′ − 𝟎 = 𝐞𝐢𝟑 (𝒛 − 𝟎)
𝟐√𝟑 + 𝐢√𝟒 𝟐(√𝟑 + 𝐢) √𝟑 𝟏
𝛑 𝛑 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐳𝟏 = = = + 𝐢
⇔ 𝐳 ′ = (𝐜𝐨𝐬+ 𝐢𝐬𝐢𝐧 ) 𝐳 𝟐×𝟐 𝟐×𝟐 𝟐 𝟐
𝟑 𝟑
𝐞𝐭 𝐳𝟐 = ̅̅̅
𝐳𝟏
𝟏 √𝟑
⇔ 𝐳′ = ( + 𝐢 ) 𝒛 √𝟑 𝟏 √𝟑 𝟏
𝟐 𝟐 𝑺={ + 𝐢 ; − 𝐢}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 √𝟑 𝐁) 𝟏) 𝐑(𝐌) = 𝐌’ ⇔ 𝐳 − 𝐳𝛀 = 𝐞𝐢𝛉 (𝐳 − 𝐳𝛀 )

𝟐) 𝐑(𝐀) = 𝐀′ ⇔ 𝐚′ = ( + 𝐢 )𝒂
𝟐 𝟐 𝛑

𝟏 √𝟑
⇔ 𝐳 ′ − (𝟏 + 𝟐𝐢) = 𝐞− 𝐢𝟐 (𝒛 − (𝟏 + 𝟐𝐢))
⇔ 𝐚′ = ( + 𝐢 ) (𝟐 − 𝒊)
𝟐 𝟐
𝛑 𝛑
𝟏 √𝟑 ⇔ 𝐳 ′ − 𝟏 − 𝟐𝐢 = (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− )) (𝐳 − 𝟏 − 𝟐𝐢 )
⇔ 𝐚′ = 𝟏 − 𝐢 + 𝐢 √𝟑 + 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 ′
⇔ 𝐳 − 𝟏 − 𝟐𝐢 = (𝟎 − 𝐢)(𝒛 − 𝟏 − 𝟐𝒊)
√𝟑 𝟏
⇔ 𝐚′ = (𝟏 + ) + (√𝟑 − )𝐢 ⇔ 𝐳 ′ = −𝐢𝒛 + 𝒊 − 𝟐 + 𝟏 + 𝟐𝒊
𝟐 𝟐
𝐎𝐀′ = 𝐎𝐀 ⇔ 𝐳 ′ = − 𝐢𝒛 − 𝟏 + 𝟑𝒊

𝟑)𝐎𝐧 𝐚 ; 𝐑(𝐀) = 𝐀 𝒅𝒐𝒏𝒄 { ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝛑 𝟐) 𝐑(𝐀) = 𝐂 ⇔ 𝐜 = − 𝐢𝒂 − 𝟏 + 𝟑𝒊
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐎𝐀 𝐎𝐀′ ) ≡ [𝟐𝛑]
𝟑 ⇔ 𝐜 = − 𝐢(𝟒 + 𝒊) − 𝟏 + 𝟑𝒊
D’où le triangle 𝐎𝐀𝐀′ est équilatérale ⇔ 𝐜 = −𝟒 𝐢 + 𝟏 − 𝟏 + 𝟑𝒊
Exercice 05
⇔𝐜=−𝐢
C) Résoudre dans ℂ l’équation suivante : (𝐄): 𝟐 𝐳 𝟐 − 𝟐√𝟑𝐳 + 𝟐 = 𝟎 𝛀𝑪 = 𝛀𝐀
𝟑) 𝐎𝐧 𝐚 ; 𝐑(𝐀) = 𝑪 𝒅𝒐𝒏𝒄 {(𝛀𝐀 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝛑
D) On considère R la rotation de centre 𝛀 𝐝′ 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐱𝐞 𝛚 = 𝟏 + 𝟐𝐢 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐂) ≡ − [𝟐𝛑]
𝛑 𝟐
d’angle − ; et M’(z’)est l’image de M(z) par la rotation R. D’où le triangle 𝛀𝐀𝐂 est rectangle et isocèle en 𝛀
𝟐
Et A(𝐚); 𝐁(𝐛) deux points tel que : 𝐚 = 𝟒 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐛 = 𝟖 + 𝟑𝐢 4)Montrer que : 𝐛 − 𝐜 = 𝟐(𝐚 − 𝐜)
6) Vérifier que : z’= −𝐢𝐳 − 𝟏 + 𝟑𝐢 𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝐛 − 𝐜 = 𝟖 + 𝟑𝐢 − (−𝐢) = 𝟖 + 𝟒𝐢
7) Vérifier que 𝐜 = −𝐢 est l’affixe de C l’image de A par R 𝐄𝐭 ∶ 𝟐(𝐚 − 𝐜) = 𝟐(𝟒 + 𝐢 + 𝐢) = 𝟖 + 𝟒𝐢
8) En déduire la nature du triangle 𝛀𝐀𝐂 Donc : 𝐛 − 𝐜 = 𝟐(𝐚 − 𝐜)
9) Montrer que : 𝐛 − 𝐜 = 𝟐(𝐚 − 𝐜) 5)En déduire que A ; B et C sont alignés
10) En déduire que les points A ; B et C sont alignés 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐛 − 𝐜 = 𝟐(𝐚 − 𝐜)
Solution :𝐛 − 𝐜
𝐃𝐨𝐧𝐜 =𝟐∈ℝ
𝒂−𝒄
D’où les points A ; B et C sont alignés
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Exercice 06 ∆= 𝟒(𝟏 − 𝟐√𝟐 + 𝟐) − 𝟏𝟔 + 𝟖√𝟐
C) On considère dans ℂ l’équation : ∆= 𝟏𝟐 − 𝟖√𝟐 − 𝟏𝟔 + 𝟖√𝟐
(𝐄): 𝐳 𝟐 − 𝟐( 𝟏 − √𝟐)𝐳 + 𝟐(𝟐 − √𝟐) = 𝟎 ∆= −𝟒 < 𝟎
1) Vérifier que ∆= −𝟒 2) ∆= −𝟒 < 𝟎 ; alors l’équation (𝐄) a deux racines complexes
2) En déduire les solutions 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 de (E) distinctes 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶
B) 1) On pose : 𝐮 = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢 ; calculer |𝐮| 𝟐( 𝟏−√𝟐)+𝟐𝐢 𝟐( 𝟏−√𝟐)−𝟐𝐢
𝐳𝟏 = = 𝟏 − √𝟐 + 𝐢 et 𝐳𝟐 = = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢
𝟐 𝟐
2) Montrer que (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅
3) a)Déduire que 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡
𝟑𝛑
[𝟐𝛑] 𝑺 = {𝟏 − √𝟐 + 𝐢 ; 𝟏 − √𝟐 − 𝐢}
𝟖
𝟒
b) Montrer que : 𝒖𝟒 = 𝒊 (√𝟒 − 𝟐√𝟐) B)1) |𝐮| = √(𝟏 − √𝟐)𝟐 + (−𝟏)𝟐 = √𝟏 − 𝟐√𝟐 + 𝟐 + 𝟏

C) On considère 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬𝐄 ; F et G d’affixes respectifs :


|𝐮| = √𝟒 − 𝟐√𝟐
𝐳𝐄 = 𝟏 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐅 = 𝟏 − 𝐢 et 𝐳𝐆 = −𝐢√𝟑
2) (𝟏 + 𝐢)𝐮 = (𝟏 + 𝐢)(𝟏 − √𝟐 − 𝐢) = 𝟏 − √𝟐 − 𝐢 + 𝐢 − 𝐢√𝟐 + 𝟏
1) Soit N l’image du point F par l’homothétie h de centre G et de
= 𝟐 − √𝟐 − 𝐢√𝟐 (∗)
rapport 2
−√𝟐 × 𝐮̅ = −√𝟐 × (𝟏 − √𝟐 + 𝐢) = −√𝟐 + 𝟐 − 𝐢√𝟐 ; (∗∗)
Montrer que : 𝐳𝐍 = 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐)
( )
2) R la rotation de centre O et d’angle et A l’image du point G et C De (∗) et (∗∗) on a : 𝟏 + 𝐢 𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅
𝛑
𝟐
𝟑)𝒂) (𝟏 + 𝐢)𝐮 = −√𝟐 × 𝐮 ̅ ⟺ 𝒂𝒓𝒈[(𝟏 + 𝐢)𝐮] ≡ 𝐚𝐫𝐠[−√𝟐 × 𝐮 ̅ ][𝟐𝝅]
est l’image de N par R
Montrer que : 𝐳𝐀 = √𝟑 et 𝐳𝐂 = 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢 ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝟏 + 𝐢) + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−√𝟐) + 𝒂𝒓𝒈(𝐮 ̅ )[𝟐𝝅]
3) T la translation de vecteur 𝐮 ⃗ d’affixe 𝟐𝐢 et B l’image du point N 𝟏 𝟏
⟺ 𝒂𝒓𝒈 (√𝟐( + 𝒊 )) + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−√𝟐) + 𝒂𝒓𝒈(𝐮 ̅ )[𝟐𝝅]
et D est l’image de G par T √𝟐 √𝟐
𝝅
Montrer que : 𝐳𝐁 = 𝟐 + 𝐢√𝟑 et 𝐳𝐃 = (𝟐 − √𝟑)𝐢 ⟺ + 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝝅 − 𝒂𝒓𝒈(𝒖)[𝟐𝝅]
𝟒
4)a) Montrer que E est le milieu de [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] 𝝅
𝐳𝐂 −𝐳𝐄 ⟺ 𝟐𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ 𝝅 − [𝟐𝝅]
b) Vérifier que = 𝐢 ; puis en déduire la nature du triangle BCE 𝟒
𝐳𝐁 −𝐳𝐄
𝟑𝝅
c) Déduire que le quadrilatère ABCD est un carré ⟺ 𝟐𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝝅]
𝟒
Solution 𝟑𝝅
𝟐 ⟺ 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝝅]
𝐀)𝟏) ∆= [−𝟐( 𝟏 − √𝟐)] − 𝟒 × 𝟏 × 𝟐(𝟐 − √𝟐) 𝟖
𝟑𝝅
𝟐
∆= [𝟒( 𝟏 − √𝟐)] − 𝟖(𝟐 − √𝟐) b) On a 𝐚𝐫𝐠(𝐮) ≡ [𝟐𝝅] et |𝐮| = √𝟒 − 𝟐√𝟐
𝟖
𝟑𝝅 𝟑𝝅
Donc 𝒖 = √𝟒 − 𝟐√𝟐( 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝟖 𝟖
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𝟒
𝟑𝝅
𝟒
𝟑𝝅
𝟒 𝐳𝐀 + 𝐳𝐂 √𝟑 + 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢 𝟐 + 𝟐𝐢 𝟐(𝟏 + 𝐢)
𝒖𝟒 = [√𝟒 − 𝟐√𝟐; ] = [(√𝟒 − 𝟐√𝟐) ; 𝟒 × ] 𝟒)𝒂) = = = = 𝟏 + 𝐢 = 𝐳𝐄
𝟖 𝟖 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Donc E est le milieu de [𝐀𝐂]
𝟒
𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝐳𝐁 + 𝐳𝐃 𝟐 + 𝐢√𝟑 + (𝟐 − √𝟑)𝐢 𝟐 + 𝐢√𝟑 + 𝟐𝐢 − √𝟑𝐢
𝒖 = (√𝟒 − 𝟐√𝟐) ( 𝒄𝒐𝒔(
𝟒
) + 𝒊 𝒔𝒊𝒏( ) ) = = = 𝟏 + 𝐢 = 𝐳𝐄
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟒 𝟒 E est le milieu [𝐁𝐃]
𝒖𝟒 = (√𝟒 − 𝟐√𝟐) ( 𝟎 − 𝒊 ) = 𝒊 (√𝟒 − 𝟐√𝟐) 𝐛) 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 = (𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢) − (𝟏 + 𝐢) = 𝟏 − √𝟑 + 𝒊 ; (∗∗)
C)On considère 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐄 ; F et G d’affixes respectifs : 𝒊(𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 ) = 𝒊(𝟐 + 𝐢√𝟑 − 𝟏 − 𝒊) = 𝟐𝒊 − √𝟑 − 𝒊 + 𝟏 = 𝟏 − √𝟑 + 𝒊 ; (∗)
𝐳𝐄 = 𝟏 + 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐅 = 𝟏 − 𝐢 et 𝐳𝐆 = −𝐢√𝟑 Donc de (∗) 𝒆𝒕 (∗∗) on a : 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 = 𝒊(𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 )
𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
𝑪)𝟏) 𝒉(𝑭) = 𝑵 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝐍 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝐅 ⟺ 𝐳𝐍 − 𝐳𝐆 = 𝟐(𝐳𝐅 − 𝐳𝐆 ) 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ =𝐢
𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐(𝐳𝐅 − 𝐳𝐆 ) + 𝐳𝐆 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
= 𝐢 ⇔ 𝒂𝒓𝒈( ) ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒊)[𝟐𝝅]
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐(𝟏 − 𝐢 + 𝐢√𝟑) − 𝐢√𝟑 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝟐𝐢√𝟑 − 𝐢√𝟑 𝝅
⇔ (𝑬𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ [𝟐𝝅]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑬𝑪 ; (∗)
𝟐
⟺ 𝐳𝐍 = 𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝐢√𝟑 = 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐) 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 𝐳𝐂 − 𝐳𝐄
𝛑 =𝐢⇔ | | = |𝒊|
𝟐) 𝑹(𝑮) = 𝑨 ⟺ 𝐳𝐀 − 𝐳𝑶 = 𝒆𝒊𝟐 (𝐳𝐆 − 𝐳𝑶 ) 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 𝐳𝐁 − 𝐳𝐄
𝛑
⟺ 𝐳𝐀 = 𝒊 𝐳𝐆 ; car 𝒆𝒊𝟐 = 𝒊 |𝐳𝐂 − 𝐳𝐄 |
⇔ =𝟏
⟺ 𝐳𝐀 = −√𝟑 |𝐳𝐁 − 𝐳𝐄 |
𝑹(𝑵) = 𝑪 ⟺ 𝐳𝐂 = 𝒊 𝐳𝐍 𝑬𝑪
⇔ =𝟏
𝑬𝑩
⟺ 𝐳𝐂 = 𝒊 (𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐))
⇔ 𝑬𝑪 = 𝑬𝑩 ; (∗∗)
⟺ 𝐳𝐂 = 𝟐𝒊 − (√𝟑 − 𝟐)) = 𝟐 − √𝟑 + 𝟐𝐢 De (∗) 𝒆𝒕 (∗∗) on a : le triangle BCE est isocèle et réctangle en E
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐮
𝟑) 𝑻(𝑵) = 𝑩 ⟺ 𝐍𝐁 ⃗
⟺ 𝐳𝐁 − 𝐳𝐍 = 𝐳𝐮⃗ c) Déduire que le quadrilatère ABCD est un carré
⟺ 𝐳𝐁 = 𝐳𝐮⃗ + 𝐳𝐍 • On a : [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] sont de même milieu donc le quadrilatère
⟺ 𝐳𝐁 = 𝟐𝐢 + 𝟐 + 𝐢 (√𝟑 − 𝟐) = 𝟐 + 𝐢√𝟑 ABCD est un parallélogramme
𝑻(𝑮) = 𝑫 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝐃 = 𝐮 ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
• Et on a (𝑬𝑩
𝝅
𝑬𝑪) ≡ [𝟐𝝅] donc (𝑬𝑩)𝒆𝒕 ( 𝑬𝑪) sont
𝟐
⟺ 𝐳𝐃 − 𝐳𝐆 = 𝐳𝐮⃗
perpondiculaires donc ABCD est un losange
⟺ 𝐳𝐃 = 𝐳𝐮⃗ + 𝐳𝐆
• E on a 𝑬𝑪 = 𝑬𝑩 et E est le milieu de [𝐀𝐂] et [𝐁𝐃] donc AC=BD
⟺ 𝐳𝐃 = 𝟐𝐢 − 𝐢√𝟑 = (𝟐 − √𝟑)𝐢
• D’où ABCD est un carré
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Exercice 07 3) Montrer que les points A ; B ;C ; D apartient au même cercle
Soit L’homothétie h de centre 𝑺 d’affixe 𝒔 = −𝟓 + 𝟓𝒊 et de rapport 2 𝒂 − 𝒃 𝒄 − 𝒅 −𝟐 + 𝟒𝒊 − (−𝟒 + 𝟐𝒊) 𝟏 + 𝟑𝒊 − (−𝟑 − 𝒊)
× = ×
et les pts 𝑨(𝒂) ; 𝑩(𝒃) ; 𝑬(𝒆) tel que 𝒄−𝒃 𝒂−𝒅 𝟏 + 𝟑𝒊 − (−𝟒 + 𝟐𝒊) −𝟐 + 𝟒𝒊 − (−𝟑 − 𝒊)
𝒂 = −𝟐 + 𝟒𝒊 ; 𝒃 = −𝟒 + 𝟐𝒊 ; 𝒆 = −𝟐 + 𝟐𝒊 −𝟐 + 𝟒𝒊 + 𝟒 − 𝟐𝒊 𝟏 + 𝟑𝒊 + 𝟑 + 𝒊
1)Déterminer c l’affixe de C l’image de A et d l’affixe de D l’image = ×
𝟏 + 𝟑𝒊 + 𝟒 − 𝟐𝒊 −𝟐 + 𝟒𝒊 + 𝟑 + 𝒊
de B par l’homothétie h 𝟐 + 𝟐𝒊 𝟒 + 𝟒𝒊
2) Montrer que les points A ; B ;C ; D apartient au même cercle = ×
𝟓 + 𝒊 𝟏 + 𝟓𝒊
3) Déterminer 𝒑 l’affixe de P le milieu de [𝑨𝑪]
𝒆−𝒑 𝟏 𝟖(𝟏 + 𝒊)𝟐
4) a) Montrer que = 𝒊 puis en déduire que 𝑫𝑩 = 𝟐𝑷𝑬 =
𝒃−𝒅 𝟐 (𝟓 + 𝒊)(𝟏 + 𝟓𝒊)
b) En déduire que les droite (DB) et (PE) sont perpondiculaire
𝟖(𝟏 + 𝟐𝐢 − 𝟏)
5)Déterminer l’ensemble des points M(z) tel que |𝐳 + 𝟐 − 𝟒𝐢 | = 𝟓 =
𝟓 + 𝟐𝟓𝒊 + 𝒊 − 𝟓
Solution
𝟏𝟔𝐢
Soit L’homothétie h de centre 𝑺 d’affixe 𝒔 = −𝟓 + 𝟓𝒊 et de rapport 3 =
et les pts 𝑨(𝒂) ; 𝑩(𝒃) ; 𝑬(𝒆) tel que 𝟐𝟔𝒊
𝒂 = −𝟐 + 𝟒𝒊 ; 𝒃 = −𝟒 + 𝟐𝒊 ; 𝒆 = −𝟐 + 𝟑𝒊 𝟖
= ∈ℝ
1)Déterminer c l’affixe de C l’image de A et d l’affixe de D l’image 𝟏𝟑
de B par l’homothétie h Donc les points A ; B ;C ; D apartient au même cercle
𝒉(𝑨) = 𝑪 ⟺ ⃗⃗⃗⃗
𝐒𝐂 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐒𝐀 3) Déterminer 𝒑 l’affixe de P le milieu de [𝑨𝑪]
⟺ 𝒄 − 𝒔 = 𝟐(𝐚 − 𝐬) 𝒂 + 𝒄 −𝟐 + 𝟒𝒊 + 𝟏 + 𝟑𝒊 𝟏 𝟕
𝒑= = =− + 𝒊
⟺ 𝒄 = 𝟐(𝐚 − 𝐬) + 𝒔 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
⟺ 𝒄 = 𝟐(−𝟐 + 𝟒𝐢 + 𝟓 − 𝟓𝐢) − 𝟓 + 𝟓𝐢 4) a) Montrer que
𝒆−𝒑 𝟏
= 𝒊 et en déduire que 𝑫𝑩 = 𝟐𝑷𝑬
𝒃−𝒅 𝟐
⟺ 𝐜 = 𝟐(𝟑 − 𝐢) − 𝟓 + 𝟓𝐢
⟺ 𝐜 = 𝟏 + 𝟑𝒊 1ère méthode :
𝒉(𝑩) = 𝑫 ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐒𝐃 = 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐒𝐁 𝟏 𝟕 −𝟑 − 𝐢
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝟐(𝒆 − 𝒑) = 𝟐 (−𝟐 + 𝟑𝒊 + − 𝒊) = 𝟐 ( ) = −𝟑 − 𝒊
⟺ 𝒅 − 𝒔 = 𝟐(𝐛 − 𝐬) 𝟐 𝟐 𝟐
⟺ 𝒅 = 𝟐(𝐛 − 𝐬) + 𝒔 𝑬𝒕 ∶ (𝒃 − 𝒅)𝒊 = (−𝟒 + 𝟐𝒊 + 𝟑 + 𝒊)𝒊 = (−𝟏 + 𝟑𝐢)𝐢 = −𝟑 − 𝒊
⟺ 𝒅 = 𝟐(−𝟒 + 𝟐𝐢 + 𝟓 − 𝟓𝐢) − 𝟓 + 𝟓𝐢
𝑫𝒐𝒏𝒄: 𝟐(𝒆 − 𝒑) = (𝒃 − 𝒅)𝒊
⟺ 𝐝 = 𝟐(𝟏 − 𝟑𝐢) − 𝟓 + 𝟓𝐢
𝒆−𝒑 𝟏
⟺ 𝐝 = −𝟑 − 𝒊 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ = 𝒊
𝒃−𝒅 𝟐
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2ème méthode : Exercice 08
√𝟐 √𝟐
𝟏
−𝟐 + 𝟑𝒊 + − 𝒊
𝟕 −𝟑−𝐢 1) On le nombre complexe 𝐚 = + 𝐢
𝒆−𝒑 𝟐 𝟐 𝟐 𝟏 −𝟑 − 𝒊 𝟐 𝟐
= = = ( ) a) Ecrire a sous forme trigonométrique et déduire que 𝐚𝟐𝟎𝟐𝟒 ∈ ℝ
𝒃 − 𝒅 −𝟒 + 𝟐𝒊 + 𝟑 + 𝒊 −𝟏 + 𝟑𝐢 𝟐 −𝟏 + 𝟑𝒊
𝛑 𝛑
𝟏 −𝟑 − 𝒊 𝟏 (−𝟑 − 𝒊)(−𝟏 − 𝟑𝒊) b) On pose 𝐛 = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ;prouver que 𝐛𝟐 = 𝐚
𝟖 𝟖
= ( )= ( ) 2) Dans le repère orthonormé (𝐎; 𝐮 ⃗ ; 𝐯⃗) , on considère les points
𝟐 −𝟏 + 𝟑𝒊 𝟐 𝟏𝟎
𝐀(𝐚) ; 𝐁(𝐛) ; 𝐂(𝐜) tel que : 𝐜 = 𝟏 et la rotation R de centre 𝐎 et
𝟏 𝟑 + 𝟗𝒊 + 𝒊 − 𝟑 𝟏 𝟏𝟎 𝒊 𝛑
= ( )= ( ) d’angle et M’(z’) l’image de M(z) par R
𝟐 𝟏𝟎 𝟐 𝟏𝟎 𝟖

𝟏 a)Vérifier que : 𝒛′ = 𝐛𝐳
= 𝒊 b)Déterminer l’image de C par la rotation R et montrer que A est
𝟐
l’image de B par R
EN déduire que 𝑫𝑩 = 𝟐𝑷𝑬
3)a) Montrer que |𝐚 − 𝐛| = |𝐛 − 𝐜| et déterminer la nature du
𝒆−𝒑 𝟏 𝒆−𝒑 𝟏 triangle ABC
= 𝒊⟹| | = | 𝒊|
𝒃−𝒅 𝟐 𝒃−𝒅 𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐁𝐂
b) Déterminer une mesure de(𝐁𝐀
|𝒆 − 𝒑| 𝟏 4) Soit T la translation de vecteur 𝐮
⃗ et 𝐃(𝐝) l’image de point A
⟹ = | | × |𝒊|
|𝒃 − 𝒅| 𝟐 par la translation T ;
𝑷𝑬 𝟏 a) Vérifier que : 𝐝 = 𝐛𝟐 + 𝟏
⟹ = 𝐛𝟐 +𝟏
𝑫𝑷 𝟐 b)Montrer que = 𝐛 + 𝐛̅ et déduire que O ; B et D sont alignés
𝐛
⟹ 𝑫𝑩 = 𝟐𝑷𝑬
Solution
b) En déduire que les droite (DB) et (PE) sont perpondiculaire √𝟐 √𝟐 𝝅 𝝅 𝝅
𝒆−𝒑 𝟏 𝒆−𝒑 𝟏 𝟏)𝐚) 𝐚= + 𝐢 = (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ) = 𝒆𝒊 𝟒
= 𝒊 ⟹ 𝒂𝒓𝒈( ) ≡ 𝐚𝐫𝐠( 𝒊)[𝟐𝝅] 𝟐 𝟐 𝟒 𝟒
𝒃−𝒅 𝟐 𝒃−𝒅 𝟐 𝝅 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝝅
𝝅 𝐚𝟐𝟎𝟐𝟒 = (𝒆𝒊𝟒 ) = 𝒆𝟐𝟎𝟐𝟒𝒊𝟒 = 𝒆𝟓𝟎𝟔𝒊𝝅
⟹ (𝑫𝑩⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑬) ≡ [𝟐𝝅]
𝟐 = 𝒄𝒐𝒔(𝟓𝟎𝟔𝝅) + 𝒊 𝒔𝒊𝒏(𝟓𝟎𝟔𝝅) = 𝟏 + 𝟎𝒊 = 𝟏 ∈ ℝ
Donc les droite (DB) et (PE) sont perpondiculaire 𝛑 𝛑
b) On pose 𝐛 = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ;prouver que 𝐛𝟐 = 𝐚
𝟖 𝟖
5)Déterminer l’ensemble des points M(z) tel que |𝐳 + 𝟐 − 𝟒𝐢 | = 𝟓
𝛑 𝛑 𝟐 𝛑 𝛑
|𝐳 + 𝟐 − 𝟒𝐢 | = 𝟓 ⟹ |𝐳 − (−𝟐 + 𝟒𝐢) | = 𝟓 𝐛𝟐 = (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 ) = 𝐜𝐨𝐬 (𝟐 × ) + 𝐢𝐬𝐢𝐧 (𝟐 × )
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
⟹ |𝐳 − 𝐚 | = 𝟓 𝝅 𝝅
⟹ 𝑨𝑴 = 𝟓 = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 = 𝒂
𝟒 𝟒
L’ensemble des points 𝑴 est le cercle de centre 𝑨 et de rayon 5. 𝟐
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐛 = 𝐚
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2) Dans le repère orthonormé (𝐎; 𝐮 ⃗ ; 𝐯⃗) , on considère les points −𝟏
≡ 𝒂𝒓𝒈( )[𝟐𝝅]
𝐀(𝐚) ; 𝐁(𝐛) ; 𝐂(𝐜) tel que : 𝐜 = 𝟏 et la rotation R de centre 𝐎 et 𝐛
𝛑
d’angle
𝟖
et M’(z’) l’image de M(z) par R ≡ 𝒂𝒓𝒈(−𝟏) − 𝐚𝐫𝐠(𝐛)[𝟐𝝅]
2)a)Vérifier que : 𝒛′ = 𝐛𝐳 𝝅
𝝅 ≡ 𝝅 − [𝟐𝝅]
𝑹(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ − 𝒐 = 𝒆𝒊𝟖 (𝒛 − 𝒐) 𝟖
⟺ 𝒛′ = 𝒃𝒛 𝟕𝝅
≡ [𝟐𝝅]
b)Déterminer l’image de C par la rotation R et montrer que A est 𝟖
l’image de B par R 2ème méthode :
𝑹(𝑪) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = 𝒃𝒄 𝝅
𝑶𝒏𝒂 ∶ 𝑹(𝑪) = 𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹(𝑩) = 𝑨 𝒅𝒐𝒏𝒄 (𝐁𝐂 𝐀𝐁) ≡ [𝟐𝝅]
⟺ 𝒛′ = 𝒃 × 𝟏 𝟖
⟺ 𝒛′ = 𝒃 C’est une propriétés de rotaion
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑹(𝑪) = 𝑩 𝝅
𝑹(𝑩) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = 𝒃 × 𝒃 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ (𝐀𝐁 𝐁𝐂) ≡ − [𝟐𝝅]
𝟖
⟺ 𝒛′ = 𝒃𝟐 𝝅
⟺ 𝒛′ = 𝒂 𝐁𝐀; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ (− ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐁𝐂) ≡ − [𝟐𝝅]
𝟖
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑹(𝑩) = 𝑨 𝝅
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ ( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐀; 𝐁𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝝅 − [𝟐𝝅]
3)a) Montrer que |𝐚 − 𝐛| = |𝐛 − 𝐜| et déterminer la nature du 𝟖
triangle ABC 𝟕𝝅
𝑶𝒏𝒂 ∶ 𝑹(𝑪) = 𝑩 𝒆𝒕 𝑹(𝑩) = 𝑨 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑨𝑩 = 𝑩𝑪 𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ (𝐁𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐁𝐂 [𝟐𝝅]
𝟖
Car la rotation vonserve les distances
4) Soit T la translation de vecteur 𝐮
⃗ et 𝐃(𝐝) l’image de point A
D’où |𝐚 − 𝐛| = |𝐛 − 𝐜|
la nature du triangle ABC par la translation T ;
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝑨𝑩 = 𝑩𝑪 donc le triangle ABC et isocèle en B a) Vérifier que : 𝐝 = 𝐛𝟐 + 𝟏
b) Déterminer une mesure de (𝐁𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐂) On a 𝐃(𝐝) l’image de point A par la translation T de vecteur 𝐮
⃗ (𝟏) ;
1ère méthode :
𝒄−𝒃 Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐃 = 𝐮 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐁𝐀 𝐁𝐂) ≡ 𝒂𝒓𝒈( )[𝟐𝝅]
𝒂−𝒃 Donc 𝐝−𝐚=𝟏
𝟏−𝒃
≡ 𝒂𝒓𝒈( 𝟐 )[𝟐𝝅] Donc 𝐝 =𝐚+𝟏
𝐛 −𝒃
𝟏−𝒃 Donc 𝐝 = 𝐛𝟐 + 𝟏
≡ 𝒂𝒓𝒈( )[𝟐𝝅]
𝐛(𝐛 − 𝟏)
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𝐛𝟐 +𝟏 b) On applique une formule d’Euler :
b)Montrer que = 𝐛 + 𝐛̅ et déduire que O ; B et D sont alignés
𝐛 𝟑
𝟑
𝒆𝒊𝒙 + 𝒆−𝒊𝒙
𝐛𝟐 + 𝟏 𝐛𝟐 𝟏 𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( )
= + =𝐛+ 𝟐
𝐛 𝐛 𝒃 𝒃 𝟏
𝟏 = ((𝒆𝒊𝒙 )𝟑 + 𝟑(𝒆𝒊𝒙 )𝟐 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟑 ),
=𝐛+ 𝟖
𝛑 𝛑
𝐜𝐨𝐬 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 Donc :
𝟖 𝟖
𝛑 𝛑 𝟏
= 𝐛 + 𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ) 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 = (𝒆𝟑𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝟐𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝟐𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
𝟖 𝟖 𝟖
𝟏 𝟑𝒊𝒙
𝛑 𝛑 = (𝒆 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 + 𝟑𝒆−𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
= 𝐛 + 𝐜𝐨𝐬 ( ) − 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) 𝟖
𝟖 𝟖 𝟏
= (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙
= 𝐛 + 𝐛̅ 𝟖
− 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙)
𝐛𝟐 + 𝟏 𝟏
𝑶𝒏 𝒂 ∶ = 𝐛 + 𝐛̅ = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙)
𝐛 𝟖
𝒅 𝛑 𝛑 𝛑 𝛑 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ = 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) + 𝐨𝐬 ( ) − 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) = (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟔𝐜𝐨𝐬 𝒙)
𝐛 𝟖 𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
𝟏
𝒅−𝒐 𝛑 = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙)
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ = 𝟐𝐜𝐨𝐬 ( ) ∈ ℝ 𝟒
𝐛−𝐨 𝟖 2) Ainsi, chercher une primitive de 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 revient à chercher une
D’où les points O ; B et D sont alignés 𝟏
primitive de (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙).
𝟒
Exercice 09 𝟏
Une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙) est la
1) Linéariser l’expression (𝐬𝐢𝐧(𝐱))𝟐 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙. 𝟒
𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
2) En déduire une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙. fonction :𝒙 ⟼ ( 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐬𝐢𝐧 𝒙) = 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝟒 𝟑 𝟏𝟐 𝟒
Solution Exercice 10
1)On applique une formule d’Euler : 1) Montrer que pour tout a et b dans IR on a :
𝟐 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
𝟐
𝒆𝒊𝒙 − 𝒆−𝒊𝒙 𝟏 𝒂) 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝒙 = ( ) = − ((𝒆𝒊𝒙 )𝟐 − (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + 𝟐𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 ), 𝟐
𝟐𝒊 𝟒 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃
𝟏 𝟏 𝒃) 𝒆𝒊𝒂 − 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧( )𝒆 𝟐
= − (𝒆𝒊 𝟐𝒙 + 𝒆−𝒊 𝟐𝒙 − 𝟐𝒆𝒊𝒙−𝒊 𝒙 ) = − (𝟐𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) − 𝟐𝒆𝟎 ) 𝟐
𝟒 𝟒 2) Ecrire sous forme exponentielle les nombres suivants :
𝟏 𝟏 𝒛=𝟏+ +𝒊
𝟏 √𝟑
; 𝒛′ = 𝟐 − √𝟐 − 𝒊√𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ (𝐬𝐢𝐧 𝐱 )𝟐 = − 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) + 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
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Solution Exercice 11
𝒂+𝒃 𝒂+𝒃 𝒂+𝒃
𝒊 𝒊(𝒂− ) 𝒊(𝒃− ) 1) Déterminer la nature de la transformation f qui associe
𝟏) 𝒂) 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝒆 𝟐 (𝒆 𝟐 +𝒆 𝟐

𝒂+𝒃 𝒂−𝒃 𝒂−𝒃 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 chaque point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝐳 − 𝟑𝐢
= 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆𝒊( 𝟐
)
+ 𝒆−𝒊( 𝟐
)
) = 𝟐𝐜𝐨𝐬(
)𝒆 𝟐
𝟐
𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 2) Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐜𝐨𝐬( )𝒆 𝟐
𝟐 point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝐳 ′ = 𝟒𝐳 − 𝟑𝐢
𝒂+𝒃 𝒂+𝒃 𝒂+𝒃
𝒊𝒂 𝒊𝒃 𝒊 𝒊(𝒂− ) 𝒊(𝒃− )
𝒃) 𝒆 −𝒆 =𝒆 𝟐 (𝒆 𝟐 −𝒆 𝟐 3)Déterminer la nature de la transformation f qui associe chaque
𝒂+𝒃 𝒂−𝒃 𝒂−𝒃 𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 point M(z) par son image M’(z’) tel que 𝒇(𝒛) = 𝐳 ′ = 𝐢𝐳 + 𝟐 − 𝐢
= 𝒆𝒊 𝟐 (𝒆𝒊( 𝟐
)
− 𝒆−𝒊( 𝟐
)
) = 𝟐𝐢 𝐬𝐢𝐧(
)𝒆 𝟐
𝟐
𝒂 − 𝒃 𝒊𝒂+𝒃 Solution
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒆𝒊𝒂 + 𝒆𝒊𝒃 = 𝟐𝐢𝐬𝐢 𝐧 ( )𝒆 𝟐
𝟐 1) 𝐳 ′ = 𝐳 − 𝟑𝐢 ; on a 𝐚 = 𝟏
𝟏 √𝟑 𝝅
Donc f est la translation de vecteur 𝐮
⃗ (−𝟑𝐢)
𝟐) 𝒛=𝟏+ +𝒊 = 𝒆𝟎 + 𝒆𝒊𝟑
𝟐 𝟐
𝝅
𝒊𝟔 −𝒊𝟔
𝝅 𝝅 𝝅
𝒊( 𝟑 − 𝟔 )
2) 𝐳 ′ = 𝟒𝐳 − 𝟑𝐢 , on a 𝐚 = 𝟒 ≠ 𝟏
= 𝒆 (𝒆 +𝒆 )
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 Donc f est l'homothétie de rapport 4 est de centre 𝛀 d’affixe
𝒊 −𝒊 𝒊 𝝅 𝒊
= 𝒆 (𝒆 𝟔 𝟔 + 𝒆 ) = 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆
𝟔 𝟔
𝒃 𝟑𝒊
𝟔 𝛚= = =𝒊
𝝅 𝝅 𝝅 𝟏−𝒂 𝟑
𝒊
𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) > 𝟎 donc 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒆 est la forme exponentielle de z 𝟔
𝟔 𝟔 3) 𝐳 ′ = −𝐢𝐳 + 𝟐 − 𝐢 ,
On a 𝐚 = −𝐢 ≠ 𝟏 et |𝐚| = |−𝐢| = 𝟏
√𝟐 √𝟐
𝒛′ = 𝟐 − √𝟐 − 𝒊√𝟐 = 𝟐 [𝟏 − ( + 𝒊 )] Donc f est la rotation de centre 𝛀 d’affixe
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝒃 𝟐−𝒊
𝒊
= 𝟐(𝟏 − 𝒆𝒊𝟒 ) = 𝟐𝒆 𝟖 (𝒆−𝒊𝟖 − 𝒆𝒊( 𝟒−𝟖) ) 𝛚= =
𝝅 𝝅 𝝅 𝟏−𝒂 𝟏+𝒊
= 𝟐𝒆𝒊𝟖 (𝒆−𝒊𝟖 − 𝒆𝒊𝟖 ) (𝟐 − 𝒊)(𝟏 + 𝒊)
𝝅 𝝅 =
𝝅 𝒊
𝝅
−𝒊 𝒊 𝝅 𝟐
= − 𝟒𝒊 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆 𝟖 ; ( car𝒆 𝟖 − 𝒆 = −𝟐𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝟖
𝟖 𝟖 𝟐 + 𝟐𝒊 − 𝒊 + 𝟏
=𝟒𝒆 −𝒊
𝝅 𝝅
𝒔𝒊𝒏 ( ) 𝒆 = 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆 𝒊
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒊( − )
; (car −𝒊 = 𝒆 −𝒊
𝝅
) =
𝟐
𝟖 𝟖
𝟖 𝟖 𝟐 𝟐
𝟐
𝝅 − 𝒊𝟑𝝅 𝟑 𝟏
= 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆 𝟖 = + 𝒊
𝟖 𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝟑𝝅
𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) > 𝟎 donc 𝟒 𝒔𝒊𝒏( ) 𝒆− 𝒊 𝟖 est la forme exponentielle de z’ et d’angle 𝛉 ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒂) ≡ 𝐚𝐫𝐠(−𝐢) ≡ − [𝟐𝛑]
𝛑
𝟖 𝟖 𝟐
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Exercice 12 2) Développer (𝐜𝐨𝐬𝐱 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 𝐱)𝟐 avec deux méthodes différentes
1) En utilisant la formule de d’EULER linéariser 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) puis puis déduire que 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝐱) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱
déduire que 𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) Selon la formule de Moivre :
2) Développer (𝐜𝐨𝐬𝐱 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 𝐱)𝟐 avec deux méthodes différentes
(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟐 = 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙)
puis déduire que 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝐱) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱
3) On considère le nombre complexe 𝐚 = 𝟐 + √𝟑 + 𝐢 Et par la formule (𝒂 + 𝒃)𝟐 = 𝒂𝟐 + 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃𝟐
Montrer que |𝐚| = 𝟐√𝟐 + √𝟑 (𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝟐 = 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 + 𝟐𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒊𝟐 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙
𝛑 𝛑
4) Vérifier que 𝐚 = 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝟐𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝟔 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑 Donc : 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) = 𝐜𝐨𝐬𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙 + 𝒊 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙
5)Montrer que 𝐚 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( ) + 𝟒 𝐢 𝐜𝐨𝐬 ( ) 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
6) Déduire la forme trigonométrique de a En déduit que : 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝒙) = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝒙

7) Montrer que : 𝐚𝟔 = (𝟐√𝟐 + √𝟑)𝟔 𝐢 E t que : 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙


Solution 3) On considère le nombre complexe 𝐚 = 𝟐 + √𝟑 + 𝐢
1) En utilisant la formule de d’EULER linéariser 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) puis Montrer que |𝐚| = 𝟐√𝟐 + √𝟑
déduire que 𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱)
𝟐
On applique une formule d’Euler : |𝐚| = |𝟐 + √𝟑 + 𝐢| = √(𝟐 + √𝟑) + 𝟏
𝟐
𝒆𝒊𝒙 + 𝒆−𝒊𝒙 𝟏
𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( ) = ((𝒆𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + 𝟐𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 ), = √𝟒 + 𝟒√𝟑 + 𝟑 + 𝟏
𝟐 𝟒
𝟏 𝒊 𝟐𝒙 = √𝟖 + 𝟒√𝟑
= (𝒆 + 𝒆−𝒊 𝟐𝒙 + 𝟐𝒆𝒊𝒙−𝒊 𝒙 )
𝟒
𝟏
= (𝟐𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝟐𝒆𝟎 ) = √𝟒(𝟐 + √𝟑)
𝟒
𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) 𝟏
= + = 𝟐√𝟐 + √𝟑
𝟐 𝟐
𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) + 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ (𝐜𝐨𝐬(𝐱))𝟐 =
𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱)
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𝛑
4) Vérifier que 𝐚 = 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝛑 11) Déduire la forme trigonométrique de a
𝟔 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑
𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐚 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( ) + 𝟒 𝐢 𝐜𝐨𝐬 ( ) 𝐬𝐢𝐧 ( )
1ère méthode : 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝛑 𝛑 𝛑
𝛑 𝛑 √𝟑 𝟏 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐚 = 𝟒 𝒄𝒐𝒔 ( ) (𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ))
𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) = 𝟐 (𝟏 + ) + 𝟐 𝐢 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟔 𝟔 𝟐 𝟐
𝛑 𝛑 𝛑
𝑶𝒏 𝒂 ∶ ∈ ]𝟎, [ 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟒 𝒄𝒐𝒔 ( ) > 𝟎
= 𝟐 + √𝟑 + 𝐢 = 𝐚 𝟏𝟐 𝟐 𝟏𝟐
2ème méthode
𝛑 𝛑 𝛑
√𝟑 𝟏 D’où 𝟒 𝒄𝒐𝒔 ( ) (𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( )) est l’écriture
𝐚 = 𝟐 + √𝟑 + 𝐢 = 𝟐 + 𝟐( + 𝐢) 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟐 𝟐
trigonométrique de a
𝛑 𝛑
= 𝟐 + 𝟐(𝒄𝒐𝒔 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔 12) Montrer que : 𝐚𝟔 = (𝟐√𝟐 + √𝟑)𝟔 𝐢
𝛑 𝛑 𝟔
= 𝟐 + 𝟐𝒄𝒐𝒔 ( ) + 𝟐𝐢𝐬𝐢𝐧 ( ) 𝛑
𝟔 𝟔 𝐚𝟔 = (𝟐√𝟐 + √𝟑 𝒆 ) 𝒊
𝟏𝟐

𝛑 𝛑
= 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) 𝟔
𝟔 𝟔 𝛑 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑
= (𝟐√𝟐 + √𝟑 ) (𝒆𝒊𝟏𝟐 )
5)Montrer que 𝐚 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( ) + 𝟒 𝐢 𝐜𝐨𝐬 ( ) 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟔
𝛑 𝛑 𝛑
𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐚 = 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 ( )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) = (𝟐√𝟐 + √𝟑 ) 𝒆𝟔𝒊𝟏𝟐
𝟔 𝟔
𝟔
𝛑 𝛑 𝛑
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐚 = 𝟐 (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 (𝟐 × )) + 𝟐 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (𝟐 × )
𝟏𝟐 𝟏𝟐 = (𝟐√𝟐 + √𝟑 ) 𝒆𝒊𝟐

Et on a 𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝒙) = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 𝟔


𝛑 𝛑
𝛑 𝛑 𝛑 = (𝟐√𝟐 + √𝟑 ) (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝟐 𝟐
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐚 = 𝟐 (𝟐𝐜𝐨𝐬𝟐 ( )) + 𝟐 𝐢 (𝟐𝒄𝒐𝒔 𝒔𝒊𝒏 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟔
𝛑 𝛑 𝛑 = (𝟐√𝟐 + √𝟑 ) 𝒊
𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐚 = 𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟐 ( ) + 𝟒 𝐢 𝐜𝐨𝐬 ( ) 𝐬𝐢𝐧 ( )
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟐
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Equations différentielles de premier ordre : 𝒚′ = 𝒂𝒚 + 𝒃 Equations différentielles du second ordre : 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎
1) L’équation (E) ; 𝒚′ = 𝒂𝒚 + 𝒃 tel que a et b deux constantes 1) L’équation (𝑬): 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎 tel que a et b deux
réelles est appelée équation différentielle linéaire d’ordre1 ; constantes réelles est appelée équation différentielle
ou y est la fonction inconnue et 𝒚’ sa fonction dérivée linéaire du second ordre ou y est la fonction inconnue et y’
2) On appelle solution de l’équation (E) , toute fonction f qui sa dérivée première et y’’ sa dérivée d’ordre 2

vérifie 𝒇 (𝒙) = 𝒂𝒇(𝒙) + 𝒃 2) L’équation 𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 s’appelle l’équation
Résolution de l’équation : (E) ; 𝒚′ = 𝒂𝒚 + 𝒃 caractéristique associée à l’équation (𝑬): 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎
1) Les solutions de l’équation 𝒚′ = 𝒂𝒚 Résolution de : (E) ; 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎
sont les fonctions y définies sur ℝ par : 𝒚(𝒙) = 𝒌𝒆𝒂𝒙 Soit ∆ le discriminant de L’équation caractéristique
ou k est une constante réelle 𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 , associée à (𝑬): 𝒚′′ + 𝒂𝒚′ + 𝒃𝒚 = 𝟎
2) Les solutions de l’équation 𝒚′ = 𝒂𝒚 + 𝒃 ➢ Cas 01 ; ∆> 𝟎
𝒃
𝒂𝒙
sont les fonctions y définies sur ℝ par : 𝒚(𝒙) = 𝒌𝒆 − L’équation caractéristique
𝒂
ou k est une constante 𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 , admet deux solutions réelles 𝒓𝟏 et 𝒓𝟐
3) Soient 𝒙𝟎 ∈ ℝ et 𝒚𝟎 ∈ ℝ Donc les solutions de l’équation (E) sont les fonctions y
Il existe une solution unique y de (E) qui vérifie 𝒚(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 définie sur ℝ par :
Exemple 𝒚(𝒙) = 𝜶𝒆𝒓𝟏 𝒙 + 𝜷𝒆𝒓𝟐 𝒙 ; 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ
1) Résoudre dans ℝ l’équation différentielle suivantes : ➢ Cas 02 ; ∆= 𝟎
(𝐄𝟏 ); 𝐲′ + 𝟐𝐲 = 𝟑 L’équation caractéristique
𝐲 ′ + 𝟐𝐲 = 𝟑 ⟺ 𝐲 ′ = −𝟐𝐲 + 𝟑
𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 , admet une solution réelle unique 𝒓𝟎
La solution générale de l’équation (𝐄𝟏 );
sont les fonction y définie sur ℝ par : Donc les solutions de l’équation (E) ; sont les fonctions y
𝟑 définie sur ℝ par :
𝒚(𝒙) = 𝒌𝒆−𝟐𝒙 + ou k est une constante
𝟐 𝒚(𝒙) = (𝜶𝒙 + 𝜷)𝒆𝒓𝟎 𝒙 ; 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ
2) Déterminer la solution 𝒇 de (𝐄𝟏 ) qui vérifie 𝒇(𝟏) = 𝟐
𝟑 ➢ Cas 03 ; ∆< 𝟎
−𝟐
𝒇(𝟏) = 𝟓 ⟺ 𝒌𝒆 + = 𝟓 L’équation caractéristique
𝟐
𝟐
−𝟐
𝟕 𝟕𝒆 𝒓𝟐 + 𝒂𝒓 + 𝒃 = 𝟎 , admet deux solutions complexes
⟺ 𝒌𝒆 = ⟺ 𝒌 =
𝟐 𝟐 𝒛𝟏 = 𝒑 + 𝒊𝒒 et 𝒛𝟐 = ̅̅̅
𝒛𝟏
𝟕 𝟐 −𝟐𝒙 𝟑 𝟕 −𝟐𝒙+𝟐 𝟑 Donc les solutions de l’équation (E) ; sont les fonctions y
𝐃𝐨𝐧𝐜 ; 𝒇(𝒙) = 𝒆 𝒆 + = 𝒆 +
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 définie sur ℝ par :
𝒚(𝒙) = (𝜶𝒄𝒐𝒔(𝒒𝒙) + 𝜷𝒔𝒊𝒏(𝒒𝒙))𝒆𝒑 𝒙 𝒐𝒖 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ
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Exercice 01 2) L’équation caractéristique associée à(𝐄𝟐 ) est 𝒓𝟐 − 𝟔𝒓 + 𝟗 = 𝟎
1) a) Résoudre dans ℝ l’équation différentielle On a ∆= 𝟔𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟗 = 𝟎
(𝐄𝟏 ); 𝐲 ′′ − 𝟑𝐲′ + 𝟐𝐲 = 𝟎 Donc l’équation caractéristique 𝒓𝟐 − 𝟔𝒓 + 𝟗 = 𝟎 , admet une
b) Déterminer la fonction 𝐟 solution de (𝐄𝟑 ) qui vérifie solution réel unique 𝒓𝟎 =
𝟔
=𝟑
𝟐×𝟏
𝐟(𝟎) = 𝟑 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟖
Et par suite les solutions de l’équation (𝐄𝟐 ) sont les fonctions y
2)a) Résoudre dans ℝ l’équation différentielle
définie sur ℝ par :
(𝐄𝟐 ); 𝐲 ′′ − 𝟔𝐲′ + 𝟗𝐲 = 𝟎
𝒚(𝒙) = (𝜶𝒙 + 𝜷)𝒆𝟑 𝒙 ; 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ
b) Déterminer la fonction 𝐟 solution de (𝐄𝟐 ) qui vérifie
b) On a f(𝒙) = (𝜶𝒙 + 𝜷)𝒆𝟑 𝒙 ; 𝜶 ; 𝜷 ∈ ℝ
𝐟(𝟎) = −𝟏 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟓
Déterminons 𝜶 𝒆𝒕 𝜷 tels que 𝐟(𝟎) = −𝟏 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟓
3)a) Résoudre dans IR l’équation différentielle
On a ; f′(𝒙) = 𝜶𝒆 𝟑𝒙 + 𝟑(𝜶𝒙 + 𝜷)𝒆𝟑 𝒙 ; 𝜶 ; 𝜷 ∈ ℝ
(𝐄𝟑 ); 𝐲 ′′ − 𝟐𝐲′ + 𝟓𝐲 = 𝟎
𝒇(𝟎) = 𝟏 𝜷 = −𝟏
b) Déterminer la fonction 𝐟 solution de (𝐄𝟐 ) qui vérifie { ′ ⟺{
𝐟 (𝟎) = 𝟖 𝜶 + 𝟑𝜷 = 𝟓
𝐟(𝟎) = 𝟓 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟗 𝜷 = −𝟏 𝜷 = −𝟏
Solution ⟺{ ⟺{
𝜶−𝟑=𝟓 𝜶=𝟖
1) L’équation caractéristique associée à (𝐄𝟏 ) est 𝒓𝟐 − 𝟑𝒓 + 𝟐 = 𝟎 D’où f(𝒙) = (𝟖𝒙 − 𝟏)𝒆 𝟑𝒙

On a ∆= 𝟑𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟐 = 𝟏 > 𝟎 3) L’équation caractéristique associée à (𝐄𝟑 )est 𝒓𝟐 − 𝟐𝒓 + 𝟓 = 𝟎


Donc l’équation caractéristique 𝒓𝟐 − 𝟑𝒓 + 𝟐 = 𝟎 , admet deux On a ∆= 𝟐𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟓 = −𝟏𝟔 < 𝟎
solutions réelles sont 𝒓𝟏 =
𝟑−√𝟏
= 𝟏 et 𝒓𝟐 =
𝟑+√𝟏
=𝟐 Donc l’équation caractéristique 𝒓𝟐 − 𝟐𝒓 + 𝟑 = 𝟎 , admet deux
𝟐×𝟏 𝟐×𝟏
𝟐+𝒊√𝟏𝟔
Et par suite les solutions de l’équation (𝐄𝟏 )sont les fonctions y solutions complexes sont 𝒛𝟏 = = 𝟏 + 𝟐𝒊 et 𝒛𝟐 = ̅̅̅
𝒛𝟏
𝟐×𝟏
définie sur ℝ par : Donc les solutions de l’équation (𝐄𝟑 )sont les fonctions y définie
𝒚(𝒙) = 𝜶𝒆 𝒙 + 𝜷𝒆𝟐 𝒙 . ; 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ sur ℝ par : 𝒚(𝒙) = (𝜶𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝜷𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙))𝒆𝟏× 𝒙 𝒐𝒖 𝜶; 𝜷 ∈ ℝ
b) On a f(𝒙) = 𝜶𝒆 𝒙 + 𝜷𝒆𝟐 𝒙 ; 𝜶 ; 𝜷 ∈ ℝ b) On a 𝒇(𝒙) = (𝜶 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝜷𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙))𝒆 𝒙 ; 𝜶 ; 𝜷 ∈ ℝ
Déterminons 𝜶 𝒆𝒕 𝜷 tels que 𝐟(𝟎) = 𝟑 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟖 Déterminons 𝜶 𝒆𝒕 𝜷 tels que 𝐟(𝟎) = 𝟓 𝐞𝐭 𝐟 ′ (𝟎) = 𝟗
On a ; f′(𝒙) = 𝜶𝒆 𝒙 + 𝟐𝜷𝒆𝟐 𝒙 ; 𝜶 ; 𝜷 ∈ ℝ 𝒇′ = (−𝟐𝜶𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙) + 𝟐𝜷𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙))𝒆 𝒙 + (𝜶 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝜷𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙))𝒆 𝒙
𝒇(𝟎) = 𝟑 𝜶+𝜷 =𝟑 𝒇(𝟎) = 𝟓 𝜶=𝟓
{ ′ ⟺{ { ′ ⟺{
𝐟 (𝟎) = 𝟖 𝜶 + 𝟐𝜷 = 𝟖 𝐟 (𝟎) = 𝟗 𝟐𝜷 + 𝜶 = 𝟗
𝜶+𝜷 =𝟑 𝜶 = −𝟐 𝜶=𝟑 𝜶=𝟓
⟺{ ⟺{ ⟺{ ⟺{
𝜷 = 𝟓 ; (𝑳𝟐 − 𝑳𝟏 ) 𝜷=𝟓 𝟐𝜷 + 𝟓 = 𝟗 𝜷=𝟐
𝒙 𝟐𝒙
D’où f(𝒙) = −𝟐𝒆 + 𝟓𝒆 D’où 𝒇(𝒙) = (𝟓 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) + 𝟐𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙))𝒆 𝒙
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𝟏
I) Intégrale d’une fonction continue sur un intervalle : 5) 𝐟(𝐱) = √𝐱 = 𝐱 𝟐
Activité 01 (Rappels sur les primitives ): 𝟏
+𝟏
𝐱𝟐
Déterminer les primitive 𝐅 de la fonction 𝐟 sur l'intervalle I. donc 𝐅(𝐱) = 𝟏 +𝐂
+𝟏
𝟑 𝟐
1) 𝐟(𝐱) = 𝐱 𝟑 − 𝟐𝐱 sur 𝐈 = ℝ ; 2) 𝐟(𝐱) = 𝟑𝐱 𝟐 − sur 𝐈 = ]𝟎 ; +∞[ 𝟐
𝐱𝟐
𝐱𝟑 𝟐
𝟐 𝟐𝐱 𝟑 +𝐱 = + 𝐂 = √𝐱 𝟑 + 𝐂
3) 𝐟(𝐱) = (𝟐𝐱 − 𝟓)(𝐱 − 𝟓𝐱 + 𝟒) ; 4) 𝐟(𝐱) = sur 𝐈 = ℝ 𝟐
𝟑
𝟑
√𝐱 𝟒 +𝐱 𝟐 +𝟏

5) 𝐟(𝐱) = √𝐱 ; sur 𝐈 = ℝ+ ; 6) 𝐟(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬(𝐱) 𝐬𝐢𝐧𝟐 (𝐱) ; sur 𝐈 = ℝ 6) 𝐟(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬(𝐱) 𝐬𝐢𝐧𝟐 (𝐱)
7) 𝐟(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬 𝟑 (𝐱) , sur 𝐈 = ℝ ;8) 𝐟(𝐱) =
𝐱
]−𝟐 ; +∞[ de type 𝐮′𝐮𝟐 avec 𝐮(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧(𝐱) → 𝐮′ (𝐱) = 𝐜𝐨𝐬 𝐱
𝟒 sur 𝐈 = (𝐱+𝟐) 𝟏
𝟔 Une primitive de 𝐮′𝐮𝟐 est de la forme 𝐮𝟑 .
9) 𝐟(𝐱) = 𝐱(𝐱 + 𝟐) ; sur 𝐈 = ℝ 𝟑
𝟏
Solution D’où 𝐅(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧𝟑 (𝐱) + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ
𝟑
1) 𝐟(𝐱) = 𝐱 𝟑 − 𝟐𝐱 ; 7) 𝐟(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬 𝟑 (𝐱)
= 𝐜𝐨𝐬(𝐱)𝐜𝐨𝐬 𝟐 (𝐱)
𝟏
𝐅(𝐱) = 𝐱 𝟒 − 𝐱 𝟐 + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ, = 𝐜𝐨𝐬(𝐱)(𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱 ) = 𝐜𝐨𝐬 𝐱 − 𝐜𝐨𝐬𝐱 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝐱
𝟒
𝟏
2) 𝐟(𝐱) = 𝟑𝐱 𝟐 −
𝟑
= 𝟑𝐱 𝟐 − 𝟑 ×
𝟏 Une primitive de 𝐮′𝐮𝟐 est de la forme 𝐮𝟑 .
𝐱𝟐 𝐱𝟐 𝟑
𝟏 𝟑 (𝐱)
Donc 𝐅(𝐱) = 𝐱 𝟑 − 𝟑 × (− ) + 𝐂
𝟏 D’où 𝐅(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧 𝐱 − 𝐬𝐢𝐧 + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ
𝟑
𝐱 𝐱
𝟑 𝟑 8) 𝐟(𝐱) = (𝐱+𝟐)𝟒
= 𝐱 + + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ,
𝐱
𝐱+𝟐 𝟐
3) 𝐟(𝐱) = (𝟐𝐱 − 𝟓)(𝐱 𝟐 − 𝟓𝐱 + 𝟒) = (𝐱+𝟐)𝟒 − (𝐱+𝟐)𝟒
de type 𝐮′𝐮 avec 𝐮(𝐱) = 𝐱 𝟐 − 𝟓𝐱 + 𝟒 → 𝐮′ (𝐱) = 𝟐𝐱 − 𝟓 =
𝟏 𝟐
− (𝐱+𝟐)𝟒
𝟏 (𝐱+𝟐)𝟑
Une primitive de 𝐮′𝐮 est de la forme 𝐮𝟐
𝟐 = (𝐱 + 𝟐)−𝟑 − 𝟐(𝐱 + 𝟐)−𝟒
𝟏
Donc 𝐅(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝟓𝐱 + 𝟒)𝟐 + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ, Une primitive de 𝐮′𝐮𝐧 est de la forme
𝟏
𝐮𝐧+𝟏
𝟐
𝐧+𝟏
𝟐𝐱 𝟑 +𝐱 𝟏 𝟒𝐱 𝟑 +𝟐𝐱 𝐮′ 𝟏 𝟏
4) 𝐟(𝐱) = = × de type 𝐅(𝐱) = (𝐱 + 𝟐)−𝟐 − 𝟐 × (𝐱 + 𝟐)−𝟑 + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ,
√𝐱 𝟒 +𝐱 𝟐 +𝟏 𝟐 √𝐱 𝟒 +𝐱 𝟐 +𝟏 √𝐮 −𝟐 −𝟐
𝟏 𝟏
avec 𝐮(𝐱) = 𝐱 𝟒 + 𝐱 𝟐 + 𝟏 → 𝐮′ (𝐱) = 𝟒𝐱 𝟑 + 𝟐𝐱 𝐅(𝐱) = − + (𝐱+𝟐)𝟑 + 𝐜 , avec 𝐂 ∈ ℝ,
𝟐(𝐱+𝟐)𝟐
𝐮′
Une primitive de est de la forme 𝟐√𝐮 9) 𝐟(𝐱) = 𝐱(𝐱 + 𝟐)𝟔 = [(𝐱 + 𝟐) − 𝟐](𝐱 + 𝟐)𝟔
√𝐮
𝟏
𝐅(𝐱) = × 𝟐√𝐱 𝟒 + 𝐱 𝟐 + 𝟏 + 𝐂 = √𝐱 𝟒 + 𝐱 𝟐 + 𝟏 + 𝐂 . avec 𝐂 ∈ ℝ, = (𝐱 + 𝟐)𝟕 − 𝟐(𝐱 + 𝟐)𝟔
𝟐 𝟏 𝟐
𝐅(𝐱) = (𝐱 + 𝟐)𝟖 − (𝐱 + 𝟐)𝟕 + 𝐂 , avec 𝐂 ∈ ℝ
𝟖 𝟕
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Activité 2 : 𝟏 𝟏
∫ √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱 = ∫ (𝐱 + 𝟏)′ √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱
Soit 𝐟 la fonction numérique d’une variable réelle définie par : 𝟎 𝟎
𝐟(𝐱) = 𝟑𝐱 𝟐 − 𝟏 𝟏 𝟏
(𝐱 ′ (𝐱
1) Déterminer deux primitives 𝐅 𝐞𝐭 𝐆 de la fonction 𝐟 sur ℝ = ∫ + 𝟏) + 𝟏) 𝟐 𝐝𝐱
𝟎
2) Calculer 𝐅(𝟐) − 𝐅(𝟎) 𝐞𝐭 𝐆(𝟐) − 𝐆(𝟎) ; Que constate-t-on ? 𝟐 𝟏
3) Soient 𝐚 𝐞𝐭 𝐛 deux nombres réels. Calculer en fonction de 𝐚 et = [ √(𝐱 + 𝟏) ] 𝟑
𝟑 𝟎
𝐛 les nombres 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚), 𝐆(𝐛) − 𝐆(𝐚) Que constate-t-on ? 𝟐
= (√𝟖 − 𝟏)
** Le nombre 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚) ne dépend pas de choix d’une 𝟑

primitive de la fonction 𝐟 Remarques :


𝐛
Le nombre 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚) s’appelle intégrale de la fonction 𝐟 de 𝐚 à Dans l’écriture ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 , 𝐱 est une variable muette, on peut la
𝐛
𝐛 elle est notée ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 remplacer par n’importe quelle autre lettre.
𝐛 𝐛 𝐛
1) Définition :
∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = ∫ 𝐟(𝐲)𝐝𝐲 = ∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭
Soit 𝐟 une fonction continue sur un intervalle [𝐚, 𝐛] et 𝐅 une 𝐚 𝐚 𝐚
primitive de 𝐟 sur [𝐚, 𝐛] Résultat :
Le nombre 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚) s’appelle intégrale de 𝐟 de 𝐚 à 𝐛 Soit 𝐟 une fonction continue sur un intervalle 𝐈. Alors on a pour
On écrit : tous 𝐚, 𝐛 𝐞𝐭 𝐜 𝐝𝐞 𝐈 ∶
𝐛 𝐚 𝐛 𝐚
• ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = 𝟎 𝐞𝐭 ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = − ∫𝐛 𝐟(𝐱)𝐝𝐱
∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = [𝐅(𝐱)]𝐛𝐚 = 𝐅(𝐛) − 𝐅(𝐚)
𝐛
𝐚 • ∫𝐚 𝐟′(𝐱)𝐝𝐱 = [𝐟(𝐱)]𝐛𝐚 = 𝐟(𝐛) − 𝐟(𝐚)
Exemple :
𝒆𝟏 2) Relation de CHLES
1) Calculons l’intégrales suivante : ∫𝟏 𝒅𝒙 𝐛 𝐜 𝐛
𝒙 • ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 + ∫𝐜 𝐟(𝐱)𝐝𝐱
En utilisant la fonction primitive on obtient :
𝒆 Exemple :
𝟏 𝟐 𝟎 𝟐
∫ 𝒅𝒙
𝟏 𝒙 ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 = ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 + ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱
= [𝐥 𝐧(𝒙)]𝒆𝟏 −𝟑 −𝟑
𝟎 𝟐
𝟎

= 𝒍𝒏(𝒆) − 𝐥𝐧(𝟏) = ∫ −𝐱𝐝𝐱 + ∫ 𝐱𝐝𝐱


=𝟏−𝟎=𝟎 −𝟑 𝟎
𝟐 𝟎 𝟐
𝟏
2) Calculons l’intégrales suivante : ∫𝟎 √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱 𝐱 𝐱𝟐 𝟏𝟑
= [− ] + [− ] =
𝟐 −𝟑 𝟐 𝟎 𝟐
En utilisant la fonction primitive on obtient :
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𝛑
Exercice 01 𝟒
Calculer les intégrales suivantes : 𝐂 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱
𝛑 𝟎
𝟏 𝐞𝟒
𝐥𝐧(𝐱) 𝟒 𝛑
𝟏
𝛑
𝑨 = ∫ 𝒆−𝒙 𝐝𝐱 ; 𝐁=∫ 𝐝𝐱 ; 𝐂 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱 𝟒
𝑪 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱 = [ 𝐬𝐢 𝐧(𝟐𝒙)]
𝟒

𝟎 𝐞𝟐 𝐱 𝟎 𝟐
𝟎 𝟎
𝟒 𝟓
𝟑 𝟏 𝛑 𝟏 𝟏
𝑫=∫ 𝒅𝒙 ; 𝑬 = ∫ 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 𝒅𝒙 = 𝐬𝐢 𝐧 ( ) − ( 𝐬𝐢 𝐧(𝟎)) =
𝟏 𝒙𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝐥𝐧(𝟐)
−𝟐𝒙
𝒆𝒙 𝟒
𝟑
𝑭=∫ 𝒆 𝒅𝒙 ; 𝑮=∫ 𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑯 = ∫ |𝒆𝒙 − 𝟏|𝐝𝐱 𝑫 = ∫ 𝟐 𝒅𝒙
−𝟏 𝟎 𝒆 + 𝟑 −𝐥𝐧(𝟐) 𝟏 𝒙
Solution 𝟒
𝟑 𝟑𝟒 𝟑 𝟑 𝟗
𝟏 𝑫 = ∫ 𝟐 𝒅𝒙 = [− ] = − − (− ) =
𝟏 𝒙 𝒙𝟏 𝟒 𝟏 𝟒
𝑨 = ∫ 𝒆−𝒙 𝐝𝐱 𝟓
𝟎
𝑬 = ∫ 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 𝒅𝒙
= [−𝒆−𝒙 ]𝟏𝟎 𝟐
𝟏 = [𝒙𝟑 + 𝟐𝒙𝟐 − 𝟓𝒙]𝟓𝟐
= −𝒆−𝟏 + 𝒆−𝟎 =𝟏−
𝒆 = 𝟓𝟑 + 𝟐 × 𝟓𝟐 − 𝟓 × 𝟓 − (𝟐𝟑 + 𝟐 × 𝟐𝟐 − 𝟓 × 𝟐) = 𝟏𝟒𝟒
𝐞𝟒
𝐥𝐧(𝐱) 𝟏
𝐁=∫ 𝐝𝐱 𝑭 = ∫ 𝒆−𝟐𝒙 𝒅𝒙
𝐞𝟐 𝐱
−𝟏
𝐞𝟒 𝐞𝟒
𝐥𝐧(𝐱) 𝟏 𝟏
𝟏 −𝟐𝒙 𝟏
∫ 𝐝𝐱 = ∫ × 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝑭=∫ 𝒆 −𝟐𝒙
𝒅𝒙 = [ 𝒆 ]
𝐞𝟐 𝐱 𝐞𝟐 𝐱 −𝟏 −𝟐 −𝟏
𝐞𝟒 𝟏 −𝟐×𝟏 𝟏 −𝟐×(−𝟏)
= ∫ (𝐥𝐧 𝐱)′ 𝐥𝐧 𝐱 𝐝𝐱 = 𝒆 − 𝒆
𝐞𝟐
−𝟐 −𝟐
𝐞𝟒
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
(𝐥𝐧 𝐱)𝟐 = − 𝒆−𝟐 + 𝒆𝟐 = (𝒆𝟐 − 𝟐 )
=[ ] 𝟐 𝟐 𝟐 𝒆
𝟐 𝐞𝟐
𝟏
𝒆𝒙
𝑮=∫ 𝒙 𝒅𝒙
(𝐥𝐧 𝐞𝟒 )𝟐 (𝐥𝐧 𝐞𝟐 )𝟐 𝟎 𝒆 +𝟑
= −
𝟐 𝟐 = [𝐥𝐧(𝒆𝒙 + 𝟑)]𝟏𝟎
(𝟒𝐥𝐧 𝐞)𝟐 (𝟐𝐥𝐧 𝐞)𝟐 = 𝐥𝐧(𝒆𝟏 + 𝟑) − 𝐥𝐧(𝒆𝟎 + 𝟑)
= −
𝟐 𝟐 = 𝐥𝐧(𝒆 + 𝟑) − 𝐥𝐧(𝟒)
𝟏𝟔 𝟒 𝒆+𝟑
= − =𝟔 = 𝐥𝐧
𝟐 𝟐 𝟒
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𝐥𝐧(𝟐) 𝐥𝐧(𝟐)
3) Propriété : (Linéarité) : 𝐞𝐭 + 𝟏
=∫ 𝐝𝐭 = ∫ 𝟏 𝐝𝐭 = [𝐱]𝐥𝐧 𝟐
= 𝐥𝐧(𝟐)
𝐟 et 𝐠 deux fonctions continues sur l’intervalle [𝐚, 𝐛] et 𝛌 ∈ ℝ 𝟎
𝐭
𝐞 +𝟏 𝟎
𝟎
𝐛 𝐛 𝐛
On a ;
∫ (𝐟(𝐱) + 𝐠(𝐱))𝐝𝐱 = ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 + ∫ 𝐠(𝐱)𝐝𝐱
𝐚 𝐚 𝐚 𝐊 + 𝟐𝐋 = 𝐥𝐧(𝟐) 𝐊 + 𝟐𝐋 = 𝐥𝐧(𝟐)
{ ⇔{
𝐛 𝐛 𝑲 + 𝑳 = 𝒍𝒏(𝟑) − 𝒍𝒏(𝟐) 𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑) ; (𝑳𝟏 − 𝑳𝟐 )
∫ 𝐤𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = 𝐤 ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 𝐊 + 𝟐(𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)) = 𝐥𝐧(𝟐)
{ 𝐚 𝐚 ⇔{
Exemples : 𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)
𝛑 𝛑 𝐊 = 𝟐𝐥𝐧(𝟑) − 𝟑𝐥𝐧(𝟐)
On pose 𝐈 = ∫𝟎 𝐬𝐢𝐧𝟐 (𝐱) 𝐝𝐱 𝐞𝐭 𝐉 = ∫𝟎 𝐜𝐨𝐬𝟐 (𝐱) 𝐝𝐱 Calculons 𝐈 + 𝐉 ⇔{
𝛑 𝛑
𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)
𝛑 𝛑
𝟐 (𝐱) 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝐈 + 𝐉 = ∫ 𝐬𝐢𝐧 𝐝𝐱 + ∫ 𝐜𝐨𝐬 𝟐 (𝐱) 𝐝𝐱 2) On pose : 𝐈 = ∫𝟎𝟑 𝐝𝐱 et 𝐉 = ∫𝟎𝟑 𝐝𝐱
𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱
𝟎 𝟎
𝛑 𝛑 Calculer 𝐈 + 𝐉 et 𝐈 − 𝐉 puis en déduire les valeurs de I et J
= ∫ 𝐬𝐢𝐧 𝟐 (𝐱)
+ 𝐜𝐨𝐬 𝟐 (𝐱)
𝐝𝐱 = ∫ 𝟏 𝐝𝐱 = [𝐱]𝛑𝟎 = 𝛑 𝛑
𝟑𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝛑

𝟎 𝟎 𝐈+𝐉=∫ 𝐝𝐱 + ∫ 𝐝𝐱
Exercice 02 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝛑 𝛑
𝐥𝐧(𝟐) 𝐞𝐭 −𝟏 𝐥𝐧(𝟐) 𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝛑
𝛑
1) On pose : 𝐊 = ∫𝟎 𝐝𝐭 𝐞𝐭 𝐋 = ∫𝟎 𝐝𝐭 =∫
𝟑 𝟑
𝐝𝐱 = ∫ 𝟏 𝐝𝐱 = [𝐱]𝟎𝟑 =
𝐞𝐭 +𝟏 𝐞𝐭 +𝟏
𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝟑
Calculer 𝐊 + 𝐋 𝐞𝐭 𝐊 + 𝟐𝐋 puis en déduire les valeurs de 𝐊 𝐞𝐭 𝐋 𝛑 𝛑
𝛑
𝐜𝐨𝐬 𝐱
𝛑
𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝐱
2) On pose : 𝐈 = ∫𝟎 𝟑 𝐝𝐱 et 𝐉 = ∫𝟎 𝟑 𝐝𝐱 𝐈−𝐉=∫ 𝐝𝐱 − ∫ 𝐝𝐱
𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱
Calculer 𝐈 + 𝐉 et 𝐈 − 𝐉 puis en déduire les valeurs de I et J 𝛑 𝛑
𝐜𝐨𝐬 𝐱 − 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝟑 𝟑 (𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧 𝐱)′
Solution =∫ 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱
𝐥𝐧(𝟐) 𝐭 𝐥𝐧(𝟐) 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝐞 −𝟏 𝟏
𝟏) 𝐊 + 𝐋 = ∫ 𝐝𝐭 + ∫ 𝐝𝐭 𝟏 √𝟑
𝛑

𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 = [𝐥𝐧(𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱)]𝟎 = 𝒍𝒏( + ) 𝟑

𝐥𝐧(𝟐) 𝐭 𝟐 𝟐
𝐞 −𝟏 𝟏 𝛑 𝛑
=∫ + 𝐝𝐭 𝐈+𝐉= 𝐈+𝐉=
𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝐞𝐭 + 𝟏 𝟑 𝟑
𝐥𝐧(𝟐) { ⇔{
𝐞𝐭 𝟏 √𝟑 𝛑 𝟏 √𝟑
=∫ 𝐝𝐭 = [𝐥𝐧(𝐞𝐭 + 𝟏)]𝐥𝐧 𝟎
𝟐
= 𝐥𝐧(𝟑) − 𝐥𝐧(𝟐) 𝐈 − 𝐉 = 𝒍𝒏( + ) 𝟐𝑰 = + 𝒍𝒏( + ) ; (𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 )
𝟎
𝐭
𝐞 +𝟏 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐
𝐥𝐧(𝟐) 𝐭 𝐥𝐧(𝟐) 𝛑 𝟏 √𝟑
𝐞 −𝟏 𝟏 𝐈= −𝑱 𝛑 𝒍𝒏 ( + )
𝐊 + 𝟐𝐋 = ∫ 𝐝𝐭 + 𝟐 ∫ 𝐝𝐭 𝟑 𝐈 = − 𝟐 𝟐
𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝟐 𝟐
⇔ 𝟏 √𝟑 ⇔
𝐥𝐧(𝟐)
𝐞𝐭 − 𝟏 𝟐 𝛑 𝒍𝒏 ( + ) 𝟏 √𝟑
=∫ + 𝐝𝐭 𝑰= + 𝟐 𝟐 𝛑 𝒍𝒏 (𝟐 + 𝟐 )
𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝐞𝐭 + 𝟏 { 𝟔 𝟐 {𝑰 = 𝟔 + 𝟐
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𝐛
5) Interprétation géométrique de ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 II) Intégrale et ordre – la valeur moyenne :
Unité d'aire 1) Intégrale et ordre :
Activité :
Soit 𝐟 𝐮𝐧𝐞 fonction continue sur un intervalle [𝐚, 𝐛] et soit
𝐅 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞 de 𝐟 sur l’intervalle [𝐚, 𝐛]
1) Montrer que, si pour tout 𝐱 de [𝐚, 𝐛], 𝐟(𝐱) ≥ 𝟎 alors 𝐅 est
croissante sur [𝐚, 𝐛]
2) En déduire que 𝐅(𝐚) < 𝐅(𝐛)
𝐛
3) En déduire le signe de l’intégrale ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱
Dans le repère (𝑶, 𝑰, ⃗𝑱), 4) Soit 𝐠 une fonction continue sur l’intervalle [𝐚, 𝐛] telle que
le rectangle rouge a comme dimension 1 sur 1. pour tout 𝐱 de [𝐚, 𝐛], 𝐠(𝐱) > 𝐟(𝐱)
𝐛 𝐛
Il s'agit du rectangle "unité" qui a pour aire 1 unité d'aire. Montrer que ∫𝐚 𝐠(𝐱)𝐝𝐱 ≥ ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱
On écrit 1 u.a. 5) Montrer que (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]) : − |𝐟(𝐱)| ≤ 𝐟(𝐱) ≤ |𝐟(𝐱)|
L'aire du rectangle vert est égale à 8 fois l'aire du rectangle rouge. 𝐛 𝐛
Puis en déduire que : (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]): |∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱| ≤ ∫𝐚 |𝐟(𝐱)|𝐝𝐱
L'aire du rectangle vert est donc égale à 8 u.a.
Il est possible de convertir les unités d'aire en unités de mesure
(le cm2 par exemple) Proposition :
𝐛
Interprétation géométrique de ∫ 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 Soit 𝐟𝐞𝐭 𝐠 deux fonctions continues sur l’intervalle [𝐚, 𝐛] (𝐚 ≤ 𝐛)
𝒂
𝐛
Soit f une fonction continue et positive sur un intervalle [𝒂 ; 𝒃]. ➢ 𝐬𝐢 (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]) ; 𝐟(𝐱) ≥ 𝟎 Alors ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 ≥ 𝟎.
L’intégrale de f sur [𝒂 ; 𝒃] est l'aire, exprimée en u.a., de la surface 𝐛
➢ si (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]) ; 𝐟(𝐱) ≤ 𝐠(𝐱) alors ∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 ≤ ∫𝐚 𝐠(𝐱)𝐝𝐱
𝐛

délimitée par la courbe représentative de la fonction f, l'axe des 𝐛 𝐛


abscisses et les droites d'équations 𝒙 = 𝒂 et 𝒙 = 𝒃. ➢ (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]): |∫𝐚 𝐟(𝐱)𝐝𝐱| ≤ ∫𝐚 |𝐟(𝐱)|𝐝𝐱
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𝟏
Exercice 03 D’où (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏
𝟐 𝟏+𝒕
1) Vérifier que : ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ≥𝟎 𝒙𝟐
b- En déduire que: (∀𝒙 ∈ ℝ+ ), 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙
𝟏 𝟏 𝟐
2) Vérifier que ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; ≤ 𝟏
𝐭𝟐 𝐭 Soit ( 𝒙 ∈ ℝ+ ), on a : (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏
𝟏 𝟏+𝒕
Puis en déduire que ∀𝐱 ∈ [𝟏, +∞[; 𝟏 − ≤ 𝐥𝐧(𝐱) 𝐱 𝐱 𝟏 𝐱
𝐱 Donc ∫𝟎 𝟏 − 𝒕 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝟏𝐝𝐭
𝟏+𝒕
Solution 𝐱
𝐭𝟐
1) On a : (∀𝐱 ∈ [𝟏, 𝟐]) ; 𝐥𝐧(𝐱) ≥ 𝟎 Donc [𝐭 − ] ≤ [𝐥𝐧(𝟏 + 𝐭)]𝟎𝐱 ≤ [𝐱]𝟎𝐱
𝟐 𝟎
𝟐
2) Donc ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ≥𝟎 𝒙𝟐
Donc 𝒙 − 𝟐
≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙
𝟐
On a ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; 𝐭 ≤ 𝐭 𝒙𝟐
𝟏 𝟏 D’où (∀𝒙 ∈ ℝ+ ), 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙
𝟐
Donc ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; ≤
𝐭𝟐 𝐭 𝟏
2) Déterminer un encadrement de l’intégrale 𝑰 = ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) 𝒅𝒙
Soit 𝐱 un réel tel que 𝐱 ∈ [𝟏, +∞[
𝒙𝟐
𝐱 𝟏 𝐱𝟏 𝟏 𝐱 Soit ( 𝒙 ∈ ℝ+ ), On a , 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙
On a ∫𝟏 𝟐 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝐭 𝐝𝐭 ; C’est-à-dire [− ] ≤ [𝐥𝐧𝐭]𝟏𝐱 𝟐
𝐭 𝐭 𝟏 𝟏 𝒙𝟐 𝟏 𝟏
d’où ∀𝐱 ∈ [𝟏, +∞[; 𝟏 − ≤ 𝐥𝐧(𝐱)
𝟏 Donc ∫𝟎 𝒙 − 𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝒙 𝒅𝒙
𝟐
𝐱 𝟏 𝟏
𝐱𝟐 𝒙𝟑 𝟏 𝐱𝟐
Exercice 04 Donc [ − ] ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤ [ ]
𝟏 𝟐 𝟔 𝟎 𝟐 𝟎
1)a- Montrer que: (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝟏+𝒕 Donc ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤
𝒙𝟐 𝟑 𝟐
+)
b- En déduire que: (∀𝒙 ∈ ℝ , 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 2) Valeur moyenne d’une fonction continue sur un segment :
𝟐
𝟏
2) Déterminer un encadrement de l’intégrale 𝑰 = ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) 𝒅𝒙 Définition :
Solution Soit 𝐟 une fonction continue sur un segment [𝐚, 𝐛](𝐚 < 𝐛)
𝟏 𝟏 𝐛
1)a- Montrer que: (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 Il existe au moins un réel 𝐜 ∈ [𝐚, 𝐛] tel que : 𝐟(𝐜) = ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱
𝟏+𝒕 𝐛−𝐚 𝐚
+) 𝟏 𝐛
Soit ( 𝒕 ∈ ℝ , Le nombre ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 s’appelle la valeur moyenne de la
𝟏 𝐛−𝐚 𝐚
Donc 𝟏 + 𝒕 ≥ 𝟏 donc ≤𝟏 fonction 𝐟 sur l’intervalle [𝐚, 𝐛]
𝟏+𝒕
Et on a 𝒕𝟐 ≥ 𝟎 donc −𝒕 ≤ 𝟎 𝟐
Exemple : La valeur moyenne de la fonction 𝐱 →
𝟐𝐱
sur
𝟏+𝐱 𝟐
Donc 𝟏 − 𝒕𝟐 ≤ 𝟏
(𝟏−𝒕)(𝟏+𝒕) 𝟏
l’intervalle [𝟏, 𝟑]
Donc ≤ 𝟏 𝟑 𝟐𝐱
𝟏+𝒕 𝟏+𝒕 est la valeur ∫ 𝐝𝐱
𝟏 𝟐 𝟏 𝟏+𝐱 𝟐
Donc 𝟏 − 𝒕 ≤ 𝟏 𝟑 𝟐𝐱 𝟏 𝐥𝐧(𝟓)
𝟏+𝒕 C’est-à-dire : ∫ 𝐝𝐱 = [𝐥𝐧(𝐱 𝟐 + 𝟏)]𝟑𝟏 =
𝟐 𝟏 𝟏+𝐱 𝟐 𝟐 𝟐
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III) Techniques de calcul d’intégrales : Solution
𝟑
1) Utilisation des primitives : 𝒙 +𝒙+𝟒
𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 ∶ 𝒇(𝒙) = ; 𝒔𝒖𝒓 𝑰 = [𝟎; 𝟏]
Exercice 05 𝒙+𝟏
Calculer les intégrales suivantes : 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 𝒙+𝟏
𝐞 𝟏
𝛑
𝟏 𝐞𝟐𝐱 −𝟏 𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐
𝑨= ∫𝟐 𝐱𝐥𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫𝟎 𝐭𝐚𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐂 = ∫𝟎
𝟑 𝐝𝐱
𝐞𝟐𝐱 +𝟏 𝟎 − 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟒
Solution −𝒙𝟐 − 𝒙
𝐞 𝐞 𝐞
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟎 + 𝟐𝒙 + 𝟒
𝑨=∫ 𝐝𝐱 = ∫ × 𝐝𝐱 = ∫ (𝐥𝐧 𝐱)′ × 𝐝𝐱
𝟐 𝐱𝐥𝐧(𝐱) 𝟐 𝐱 𝒍𝒏(𝒙) 𝟐 𝒍𝒏(𝒙) 𝟐𝒙 + 𝟐
𝐞 (𝐥𝐧
𝐱)′ 𝟎+𝟐
=∫ 𝐝𝐱 = [𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝒙))]𝐞𝟐
𝟐 𝒍𝒏(𝒙) Donc : 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 = (𝒙 + 𝟏)(𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐) + 𝟐
= 𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝒆)) − 𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝟐)) = −𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝟐)) 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 (𝒙 + 𝟏)(𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐) 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ = +
𝛑 𝛑 𝛑
′ 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏
𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝟑 𝟑 −(𝐜𝐨𝐬 𝐱)
𝟐
𝐁 = ∫ 𝐭𝐚𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱 = 𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐 +
𝟎 𝟎 𝒄𝒐𝒔 𝒙 𝟎 𝒄𝒐𝒔 (𝒙) 𝒙+𝟏
𝛑
𝟏 𝒙𝟑 𝒙𝟐
= [−𝐥 𝐧(𝐜𝐨 𝐬(𝒙))]𝟎𝟑 = −𝒍𝒏 ( ) = 𝒍𝒏(𝟐) 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 ∶ 𝑭(𝒙) = − + 𝟐𝒙 + 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏)
𝟐 𝟑 𝟐
𝟏 𝟏
𝟏 𝟐𝐱 𝟏 𝐞 𝐱 (𝐞 𝐱 − ) 𝟏 𝐱 𝟏
𝐞 −𝟏 𝐞𝐱 𝐞 − 𝐞−𝐱 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 𝒙𝟑 𝒙𝟐
𝑪 = ∫ 𝟐𝐱 𝐝𝐱 = ∫ 𝟏 𝐝𝐱 = ∫ 𝐞 𝐱 + 𝐞−𝐱 𝐝𝐱 𝑨=∫ 𝐝𝐱 = [ − + 𝟐𝒙 + 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏)]
𝟎 𝐞 +𝟏 𝟎 𝐞 𝐱 (𝐞 𝐱 + 𝐱 ) 𝟎 𝟎 𝒙+𝟏 𝟑 𝟐 𝟎
𝐞
𝟏 (𝐞 𝐱 𝟏 𝟏
+ 𝐞−𝐱 )′ = − + 𝟐𝒍𝒏(𝟐)
=∫ 𝐱 −𝐱
𝐝𝐱 = [𝒍𝒏(𝐞 𝐱 + 𝐞−𝐱 )]𝟏𝟎 𝟑 𝟐
𝟎 𝐞 +𝐞 𝟏
𝟏 𝐞𝟐 + 𝟏 = − + 𝟐𝒍𝒏(𝟐)
𝟏 −𝟏
= 𝐥𝐧(𝐞 + 𝐞 ) − 𝒍𝒏(𝟏 + 𝟏) = 𝐥𝐧 (𝐞 + ) − 𝒍𝒏(𝟐) = 𝐥𝐧 ( ) 𝟔
𝒆 𝟐𝒆 𝟑
𝟓𝒙 + 𝟏
Décomposition des fractions rationnelles en une somme de 𝐁=∫ 𝟐 𝐝𝐱
𝟐 𝒙 +𝒙−𝟐
fractions rationnelles: 𝟓𝒙 + 𝟏 𝟓𝒙 + 𝟏
Exercice 06 𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒈(𝒙) = 𝟐 = 𝒔𝒖𝒓 𝑰 = [𝟐; 𝟑]
𝒙 +𝒙−𝟐 (𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐)
Calculer les intégrales suivantes : Donc il existe deux réels a et b tel que : 𝒈(𝒙) =
𝒂
+
𝒃
𝟏 𝟑 𝟑 𝒙−𝟏 𝒙+𝟐
𝒙 +𝒙+𝟒 𝟓𝒙 + 𝟏
𝑨=∫ 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫ 𝟐 𝐝𝐱 Cherchons a et b :
𝟎 𝒙+𝟏 𝟐 𝒙 +𝒙−𝟐
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𝒂 𝒃 Linéarisation des fonctions trigonométriques :
𝒈(𝒙) = +
𝒙−𝟏 𝒙+𝟐 Exercice 07
𝒂𝒙 + 𝟐𝒂 + 𝒃𝒙 − 𝒃
= Linéariser le polynôme trigonométrique 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝐱 puis calculer
(𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐) 𝛑
∫𝟎𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟑 (𝐱)𝐝𝐱.
(𝒂 + 𝒃)𝒙 + 𝟐𝒂 − 𝒃
= Solution
(𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐)
On applique une formule d’Euler :
𝟓𝒙 + 𝟏 𝟑
𝑬𝒕 𝒐𝒏 𝒂 ∶ 𝒈(𝒙) = 𝒆𝒊𝒙 + 𝒆−𝒊𝒙
𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟐 𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( )
𝟐
𝒂+𝒃=𝟓
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { 𝟏
𝟐𝒂 − 𝒃 = 𝟏 = ((𝒆𝒊𝒙 )𝟑 + 𝟑(𝒆𝒊𝒙 )𝟐 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟑 ),
𝟑𝒃 = 𝟗 ; 𝟐𝑳𝟏 − 𝑳𝟐 𝟖
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { 𝟏
Donc : 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 = (𝒆𝟑𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝟐𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝟐𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
𝟐𝒂 − 𝒃 = 𝟏 𝟖
𝒃=𝟑 ; 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { = (𝒆𝟑𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 + 𝟑𝒆−𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
𝟐𝒂 − 𝟑 = 𝟏 𝟖
𝟏
𝒃=𝟑 ; = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙)
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { 𝟖
𝒂=𝟐 𝟏
𝟐 𝟑 (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙)
=
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒈(𝒙) = + 𝟖
𝒙−𝟏 𝒙+𝟐 𝟏 𝟏
= (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟔𝐜𝐨𝐬 𝒙) = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙)
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒆 𝒈 𝒆𝒔𝒕: 𝑮(𝒙) = 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟏) + 𝟑𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐) 𝟖 𝟒
𝟏
𝟑 Une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙) est la
𝟓𝒙 + 𝟏 𝟒
𝐁=∫ 𝟐 𝐝𝐱 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
fonction :𝒙 ⟼ ( 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐬𝐢𝐧 𝒙) = 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝒙 +𝒙−𝟐
𝟐 𝟒 𝟑 𝟏𝟐 𝟒
𝛑 𝛑
= [𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟏) + 𝟑𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐)]𝟑𝟐 𝟒 𝟏 𝟑 𝟒
∫ 𝐜𝐨𝐬𝟑 (𝐱)𝐝𝐱 = [ 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙]
= 𝟐𝒍𝒏(𝟐) + 𝟑𝒍𝒏(𝟓) − 𝟎 + 𝟑𝒍𝒏(𝟒) 𝟎 𝟏𝟐 𝟒 𝟎
𝟏 𝟑𝛑 𝟑 𝛑
= 𝟖𝒍𝒏(𝟐) + 𝟑𝒍𝒏(𝟓) = 𝐬𝐢𝐧 + 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟒 𝟒 𝟒
𝟏 √𝟐 𝟑 √𝟐
= × + ×
𝟏𝟐 𝟐 𝟒 𝟐
√𝟐 + 𝟗 √𝟐 𝟓 √𝟐
= =
𝟐𝟒 𝟏𝟐
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𝐞
2) Intégration par parties : ➢ Calculons l’intégrale 𝐁 = ∫𝟏 𝐱𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱
Activité 𝟏
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) =
Soit 𝐮 𝐞𝐭 𝐯 deux fonctions dérivables sur un intervalle [𝐚, 𝐛] Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝐱
𝟐
telles que 𝐮′ 𝐞𝐭 𝐯′ continues sur [a, b] 𝐯 (𝐱) = 𝐱 𝐯(𝐱) =
𝐱
𝟐
′ ′ (𝐱)𝐯(𝐱)
On a : (∀𝐱 ∈ [𝐚, 𝐛]) (𝐮(𝐱)𝐯(𝐱)) = 𝐮 + 𝐮(𝐱)𝐯′(𝐱). Il s’ensuit donc :
′ 𝐞
𝐛 𝐛
Alors : ∫𝐚 (𝐮(𝐱)𝐯(𝐱)) 𝐝𝐱 = ∫𝐚 𝐮′ (𝐱)𝐯(𝐱)𝐝𝐱 + ∫𝐚 𝐮 (𝐱)𝐯 ′(𝐱) 𝐝𝐱
𝐛 𝟏 𝟐 𝐞
𝟏 𝐱𝟐
𝐈 = [𝐱 𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × 𝐝𝐱
𝐛 𝐛 𝟐 𝟏 𝐱 𝟐
D’où ∫𝐚 𝐮′ (𝐱)𝐯(𝐱)𝐝𝐱 = [𝐮(𝐱)𝐯(𝐱)]𝐛𝐚 − ∫𝐚 𝐮 (𝐱)𝐯′(𝐱)𝐝𝐱.
𝟏 𝟐 𝐞
𝟏 𝐞
Proposition : = [𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ 𝐱 𝐝𝐱
𝟐 𝟐 𝟏
𝐮 𝐞𝐭 𝐯 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐈 telles que ser 𝐞
′ 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝐱𝟐
dérivées 𝐮 𝐞𝐭 𝐯′ soient continus sur 𝐈 . Alors pour tout (𝐚, 𝐛) ∈ 𝐈 , = [𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝟏 − [ ]
𝐞
𝐛 𝐛 𝟐 𝟐 𝟐 𝟏
on a : ∫𝐚 𝐮′ (𝐱)𝐯(𝐱)𝐝𝐱 = [𝐮(𝐱)𝐯(𝐱)]𝐛𝐚 − ∫𝐚 𝐮 (𝐱)𝐯′(𝐱)𝐝𝐱
𝐞𝟐 + 𝟏
Exercice 08 =
𝟒
En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer les 𝛑
𝟏 𝐞
Calculons l’intégrale : 𝐂 = ∫𝟎
𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒙 𝐝𝐱
𝐱
intégrales suivantes : 𝐀 = ∫𝟎 𝐱𝐞 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫𝟏 𝐱𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝐮(𝐱) = 𝒙 𝐮′ (𝐱) = 𝟏
𝛑 𝟏 𝐞 Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝐂 = ∫𝟎 𝐱 𝐜𝐨𝐬(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐃 = ∫𝟎 𝐱 𝟐 𝐞𝐱 𝐝𝐱 ; 𝐄 = ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝐯 (𝐱) = 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐯(𝐱) = 𝒔𝒊𝒏 𝒙
𝐞 𝟐 𝐞 Il s’ensuit donc :
𝑭 = ∫−𝟏 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)𝐝𝐱 ; 𝐆 = ∫𝟎 𝐱√𝟑 − 𝐱𝐝𝐱 ; 𝐇 = ∫𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐝𝐱 𝛑
𝛑
Solution 𝐈 = [𝒙 𝒔𝒊𝒏]𝟎 − ∫ 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝐝𝐱
𝟏 𝟎
Calculons l’intégrale : 𝐀 = ∫𝟎 𝐱𝐞𝐱 𝐝𝐱 = 𝟎 − [−𝐜𝐨𝐬 𝐱]𝛑𝟎
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮′ (𝐱) = 𝟏 = (−𝟏 − 𝟏)
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝐯 (𝐱) = 𝐞 𝐱 𝐯(𝐱) = 𝐞 𝐱 = −𝟐
Il s’ensuit donc : 𝟏
𝟏 𝟏
Calculons l’intégrale : 𝐃 = ∫𝟎 𝐱 𝟐 𝐞𝐱 𝐝𝐱
𝐀 = ∫ 𝐱𝐞 𝐝𝐱 𝐱
= [𝐱𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎 − ∫ 𝐞 𝐱 𝐝𝐱 𝐮(𝐱) = 𝐱 𝟐 𝐮′ (𝐱) = 𝟐𝐱
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝟎 𝟎 𝐯 (𝐱) = 𝐞 𝐱 𝐯(𝐱) = 𝐞 𝐱
= [𝐱𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎
− [𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎 𝟏
Il s’ensuit donc : 𝐃 = [𝐱 𝟐 𝐞𝐱 ]𝟏𝟎 − ∫𝟎 𝟐𝐱𝐞𝐱 𝐝𝐱
=𝐞−𝐞+𝟏
=𝟏 = 𝒆 − 𝟐𝐀 = 𝐞 − 𝟐
𝟏
Car 𝐀 = ∫𝟎 𝐱𝐞 𝐱 𝐝𝐱 =𝟏
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𝐞 𝟓 𝟐
➢ Calculons l’intégrale 𝐄 = ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝟒 𝟐 𝟐
= − + × [(𝟑 − 𝒙)𝟐 ]
𝟏 𝟑 𝟑 𝟓
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) = 𝟎
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱 𝟒 𝟒 𝟓
𝐯 (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱 =− + (𝟏 − (𝟑)𝟐 )
𝟑 𝟏𝟓
Il s’ensuit donc : 𝟒 𝟒
𝐞
𝟏 =− + (𝟏 − √𝟑𝟓 )
𝐞
𝐅 = [𝐱𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × 𝐱 𝐝𝐱 𝟑 𝟏𝟓
𝟏 𝐱
𝐞 𝐞
[𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝐞𝟏 Calculons l’intégrale 𝐇 = ∫𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐝𝐱
= − ∫ 𝟏 𝐝𝐱
𝟏
𝟏 𝐮(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐮′ (𝐱) = 𝒄𝒐𝒔(𝒍𝒏(𝒙))
=𝐞− [𝐱]𝐞𝟏 Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝒙
𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱
=𝟏
𝐞 Il s’ensuit donc :
➢ Calculons l’intégrale 𝐅 = ∫−𝟏 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)𝐝𝐱 𝐞
𝟏 𝐇 = [𝐱 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱))]𝐞𝟏 − ∫ 𝒄𝒐𝒔 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐) 𝐮′ (𝐱) =
Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱+𝟐 𝟏
𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱 + 𝟐 𝐞
𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − ∫ 𝒄𝒐𝒔 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱
Il s’ensuit donc : 𝟏
𝐞
𝟏 𝐮(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬(𝐥𝐧(𝐱))
𝟏
𝐮′ (𝐱) = − 𝒔𝒊𝒏(𝒍𝒏(𝒙))
𝐅 = [(𝐱 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)]𝐞−𝟏 − ∫ × (𝐱 + 𝟐) 𝐝𝐱 Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝒙
𝐱 + 𝟐 𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏
−𝟏
𝐞
𝐯(𝐱) = 𝐱
= [(𝐱 + 𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)]𝐞−𝟏 − ∫ 𝟏 𝐝𝐱 Il s’ensuit donc :
−𝟏 𝐞
= (𝐞 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐞 + 𝟐) − 𝐞
[𝐱]−𝟏 𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − ([𝐱 𝐜𝐨𝐬(𝐥𝐧(𝐱))]𝐞𝟏 + ∫ 𝒔𝒊𝒏 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱)
𝟏
= (𝐞 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐞 + 𝟐) − (𝒆 + 𝟏)
𝟐
𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏) − 𝑯
Calculons l’intégrale 𝐆 = ∫𝟎 𝐱√𝟑 − 𝐱 𝐝𝐱 𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝟐𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏)
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮′ (𝐱) = 𝟏 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏)
Posons { 𝟏 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝟐 𝟑 𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐇 =
𝐯 ′ (𝐱) = √𝟑 − 𝐱 = (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝐯(𝐱) = − (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝟐
𝟑
Il s’ensuit donc :
𝟐
𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑
𝐆 = [− 𝒙(𝟑 − 𝒙) ] + ∫ (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝐝𝐱
𝟐
𝟑 𝟎 𝟑 𝟎
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IV) Calcul d’aires et de volumes : Exercice 09
1) Calcul des aires : Le plan est apporté à un repère orthogonal (𝐎, 𝐢, 𝐣) avec
Activité : ‖𝐢‖ = 𝟑 𝐜𝐦 et ‖𝐣‖ = 𝟐 𝐜𝐦
𝟏
On considéra la fonction définie par : 𝐟(𝐱) = −𝐱 + 𝟐 et (𝐂𝐟 ) la 1) Soit f définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = et (𝑪𝒇) sa courbe
𝐱 (𝐱+𝟏)
courbe représentative de 𝐟 dans le plan rapporté à un repère 𝟏 𝟏
a) Vérifier que : ∀𝐱 ∈ ]𝟎, +∞[ ∶ 𝐟(𝐱) = −
orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) unité (1cm) 𝐱 𝐱+𝟏
b) Calculer 𝑨, l’aire du domaine plan limité par la courbe (𝑪𝒇 ) ,
1) Tracer (𝐂𝐟 ) et colorier le domaine délimité par l'axe des
la droite (𝐨𝐱) et les droites x=1 et x=𝟐
abscisses, la courbe et les droites d'équations x = -1 et x = 3,
2) Soit 𝐠 la fonction définie par : 𝐠(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧(𝐱) et (𝑪𝒈) sa courbe
puis donner une valeur de son aire en unités d’aires
𝟑 Calculer l’aire du domaine délimité par la courbe de 𝐠 et les
2) Calculer ∫−𝟏|𝐟(𝐱)|𝐝𝐱 × ‖𝐢‖ × ‖𝐣‖ Qu'est-ce qu'on peut déduire 𝛑 𝛑
droites d’équations : 𝐱 = 𝐞𝐭 𝐱 = −
𝟐 𝟐
Proposition 01:
Solution
Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣)
𝟏 𝟏 𝟏
Soit 𝐟 une fonction continue sur un segment [𝐚, 𝐛] (a<b). et (𝐂𝐟 ) 𝟏) 𝑶𝒏 𝒂(: ∀𝐱 ∈ ]𝟎, +∞[) ∶ 𝐟(𝐱) = − = >𝟎
𝐱 𝐱 + 𝟏 𝐱 (𝐱 + 𝟏)
sa courbe représentative dans le repère (𝐎, 𝐢, 𝐣) 𝟐 𝟐
L’aire A du domaine délimité par (𝐂𝐟 ) , l’axe des abscisses et les 𝑨 = ∫ |𝐟(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫ 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚
𝟏 𝟏
droites d’équations 𝐱 = 𝐚 𝐞𝐭 𝐱 = 𝐛 est égale 𝟐
𝐛
𝟏 𝟏
𝑨 = ∫ ∣ 𝐟(𝐱) ∣ 𝐝𝐱 ( 𝐞𝐧 𝐮𝐧𝐢𝐭é 𝐝′ 𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮. 𝐚) =∫ − 𝐝𝐱 × ‖𝐢‖ × ‖𝐣‖
𝐚 𝟏 𝐱 𝐱+𝟏
= [𝒍𝒏|𝒙| − 𝒍𝒏|𝒙 + 𝟏|]𝟐𝟏 × 𝟐 𝐜𝐦 × 𝟑 𝐜𝐦
𝟐 𝟒
= (𝐥𝐧 ( ) + 𝐥𝐧(𝟐)) × 𝟔 𝐜𝐦𝟐 = 𝟔 𝐥𝐧 ( ) 𝐜𝐦𝟐
𝟑 𝟑
𝛑 𝛑
𝟐) 𝑶𝒏 𝒂 (: ∀𝐱 ∈ [𝟎, ]) ; 𝐬𝐢𝐧 𝐱 ≥ 𝟎 et (: ∀𝐱 ∈ [− 𝟐 ; 𝟎]) ; 𝐬𝐢𝐧 𝐱 ≤ 𝟎
𝟐
𝛑 𝛑
𝟎
𝟐 𝟐
𝑨 = ∫ |𝐠(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = (∫ −𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒅𝒙 + ∫ 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐝𝐱) × 𝐮. 𝐚
𝛑 𝛑
− − 𝟎
Si 𝒇 ≥ 𝟎 sur [𝒂 ; 𝒄] 𝟐
𝛑
𝟐

et 𝒇 ≤ 𝟎 sur [𝒄 ; 𝒃] Si 𝒇 > 𝟎 sur [𝒂 ; 𝒃] = ([𝒄𝒐𝒔 𝒙]𝟎− 𝛑 + [−𝒄𝒐𝒔 𝒙]𝟎 ) × 𝟔 𝐜𝐦𝟐


𝟐
SI 𝒇 < 𝟎 sur [𝒂 ; 𝒃]
alors : 𝑨 = alors :
𝟐
𝒄 𝒃 alors : = ((𝟏 − 𝟎) − (𝟎 − 𝟏)) × 𝟔𝐜𝐦𝟐
∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 + ∫𝒄 −𝒇(𝐱) 𝐝𝐱 𝒃 𝒃
en u.a 𝑨 = ∫ 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 𝑨 = ∫ −𝒇(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = 𝟏𝟐𝐜𝐦𝟐
𝒂 𝒂
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Proposition 02 : 𝟏 𝟐
𝐱𝟑 𝐱𝟐 𝐱𝟑 𝐱𝟐
Le plan est rapporté à un repère orthogonal = (− [ − ] + [ − ] ) 𝐜𝐦𝟐
𝟑 𝟐 𝟎 𝟑 𝟐 𝟏
Soit 𝐟 et 𝐠 deux fonctions continues sur un segment [𝐚, 𝐛].
−𝟏 𝟏 𝟖 𝟒
Soit (𝐂𝐟 )𝐞𝐭 (𝐂𝐠 ) les courbes représentatives de 𝐟 et g. = (( + ) + ( − )) 𝐜𝐦𝟐
𝟑 𝟐 𝟑 𝟐
Soit (𝚫) le domaine délimité par les courbes (𝐂𝐟 )𝐞𝐭 (𝐂𝐠 ) et les 𝟓
droites d’équations 𝐱 = 𝐚 𝐞𝐭 𝐱 = 𝐛. = 𝐜𝐦𝟐
𝟔
Alors l’aire du domaine (𝚫) en unités d’aire est donnée par : Exercice 10
𝐛
𝐀(𝚫) = ∫𝐚 |𝐟(𝐱) − 𝐠(𝐱)|𝐝𝐱 Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟏 𝐜𝐦
𝟐
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝐱
1) Montrer que (𝑪𝒇) la courbe de f est en dessous de la droite
(𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
2) Par intégration par parties ,montrer que
𝟐
𝟐
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐
𝟏 𝒙
3) Déduire l’aire du domaine plan délimité par (𝑪𝒇), la droite
(𝐃) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐
Exemple : Solution
Le plan est rapporté à un repère orthogonal (𝐎, 𝐢, 𝐣) avec 𝟐
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱)
‖𝐢‖ = ‖𝐣‖ = 𝟏𝐜𝐦 , considérons les fonctions 𝐟 𝐞𝐭 𝐠 définie par : 𝐱
1) Montrer que (𝑪𝒇) la courbe de f est en dessous de la droite
𝐟(𝐱) = 𝟐𝐱² + 𝟏 et 𝐠(𝐱) = 𝐱² + 𝐱 + 𝟏
(𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
Calculer l’aire du domaine délimité par les courbes des
Soit 𝒙 ∈ [𝟏, 𝟐]
fonctions 𝐟 𝐞𝐭 𝐠 et l’axe des abscisses et les droites d’équations
𝟐
𝐱 = 𝟎 𝐞𝐭 𝐱 = 𝟐 𝐟(𝐱) − 𝐱 = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱) − 𝒙
𝟐 𝟐 𝐱
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱) − 𝐠(𝐱)|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫ |𝟐𝐱 𝟐 + 𝟏 − 𝐱 𝟐 − 𝐱 − 𝟏|𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐 𝐱−𝟐
=( ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝟎 𝟎 𝐱
𝟐 𝟐
𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐 ⇒ 𝒙 > 𝟎 𝒆𝒕 𝒍𝒏(𝒙) ≥ 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 − 𝟐 ≤ 𝟎
= ∫ |𝐱 𝟐 − 𝐱|𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐 = ∫ |𝐱(𝐱 − 𝟏)|𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐 𝐱−𝟐
𝟎 𝟎 ⇒( ) 𝐥𝐧(𝐱) ≤ 𝟎 ⇒ 𝐟(𝐱) − 𝐱 ≤ 𝟎
𝟏 𝟐 𝐱
= ∫ −(𝐱 − 𝐱)𝐝𝐱 . 𝐜𝐦 + ∫ 𝐱 𝟐 − 𝐱 𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐
𝟐 𝟐
Donc (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
𝟎 𝟏
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2) Par intégration par parties , montrer que Exercice 11
𝟐 Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟏 𝐜𝐦
𝟐
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐
𝟏 𝒙
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) =
𝟏 1) Montrer que (𝑪𝒇) est en dessous de la droite (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur
Posons { ′ 𝟐 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱
l’intervalle [𝟎, 𝟏]
𝐯 (𝐱) = − 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝟐𝐥𝐧(𝐱) −𝐱
𝒙
2)Monter que la fonction 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une
Il s’ensuit donc :
𝟐 𝟐 primitive de la fonction 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 sur [𝟎, 𝟏]
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = [(𝟐𝐥𝐧(𝐱) − 𝐱)𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × (𝟐𝐥𝐧(𝐱) − 𝐱)𝐝𝐱 3) Déduire que : ∫𝟎 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙 =
𝟐𝒆−𝟓
𝟏 𝒙 𝟏 𝐱 𝒆
𝟐 𝟏 𝒆−𝟐
𝟏 4) Par intégration par parties , montrer que ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
= (𝟐𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐)𝐥𝐧𝟐 − ∫ 𝟐 𝐥𝐧(𝐱) − 𝟏 𝐝𝐱 𝒆
𝟏 𝐱 5) Déduire l’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et
𝟐
𝐥𝐧𝟐 (𝐱) les droites d’équations x=0 et x=𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 𝟐 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 − [𝟐 − 𝒙] Solution
𝟐 𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 𝟐 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝐥𝐧𝟐 (𝟐) + 𝟐 − 𝟏 Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱
= 𝟏 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏𝟐 𝟐 1) Montrer que (𝑪𝒇) est en dessous de la droite (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur
= (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐 l’intervalle [𝟎, 𝟏]
3) Déduire l’aire du domaine plan délimité par (𝑪𝒇), la droite Soit 𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏]
(𝐃) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐 𝐟(𝐱) − 𝐱 = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱 − 𝒙
On a (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐] = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙
Donc ∀𝒙 ∈ [𝟏, 𝟐]: |𝐟(𝐱) − 𝐲| = 𝐲 − 𝐟(𝐱) = 𝐱(𝐱 − 𝟏)𝒆−𝒙
𝟐 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏 ⇒ 𝒙 ≥ 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 − 𝟏 ≤ 𝟎 𝒆𝒕 𝒆−𝒙 > 𝟎
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱) − 𝐲|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 ⇒ 𝐱(𝐱 − 𝟏)𝒆−𝒙 ≤ 𝟎 ⇒ 𝐟(𝐱) − 𝐱 ≤ 𝟎
𝟎
𝟐 Donc (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟎, 𝟏]
= ∫ 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 2)Monter que la fonction 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une
𝟎
𝟐
primitive de la fonction 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙
𝟐
= ∫ − (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱) . 𝐜𝐦𝟐 Soit 𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏]
𝐱
𝟎 𝐇 ′ (𝐱) = [(𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 ]′
𝟐
𝟐 = (𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 − (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙
= ∫ ( − 𝟏) 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐
𝟎 𝐱 = −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 = 𝒉(𝒙)
= (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐 𝐜𝐦𝟐 Donc 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une primitive de 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙
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𝟏 𝟐𝒆−𝟓 Exercice 12
3) Déduire que : ∫𝟎 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆 𝟏+𝒍𝒏 𝒙
On a 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une primitive de 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 Soit f une fonction définie sur]𝟎; +∞[ par : 𝒇(𝒙) = ; (𝑪𝒉 ) la
𝒙𝟐
𝟏 courbe de f dans un repère orthonormé (unité1 cm)
𝟐 −𝒙 𝟐 −𝒙 ]𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ∫ 𝒙 𝐞 𝒅𝒙 = −[(𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞 𝟎 Soient 𝐧 ∈ 𝐈𝐍 ∗ ; 𝒐𝒏 désigne par 𝑰𝒏 l’aire du domaine limité par la
𝟎 𝟏
𝟐𝒆 − 𝟓 −𝟏
courbe (𝑪𝒇 ) la droite (𝐎𝐱) et les droites ; 𝒙 = et 𝒙 = 𝒏
𝒆
= −𝟓𝐞 + 𝟐 =
𝒆 1) Montrer que la fonction 𝑭: 𝒙 →
−𝟐−𝒍𝒏𝒙
et une primitive de la
𝟏 𝒆−𝟐 𝒙
4) Par intégration par parties , montrer que ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆 fonction f sur ]𝟎; +∞[
′ (𝐱)
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮 =𝟏 2) Calculer 𝑰𝒏 en fonction de n
Posons { ′ −𝐱 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝐯 (𝐱) = 𝐞 𝐯(𝐱) = −𝐞−𝐱 3) Déterminer 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏
𝐧→+∞
Il s’ensuit donc :
𝟏 𝟏 Solution
∫ 𝐱𝐞 𝐝𝐱−𝐱
= [−𝐱𝐞−𝐱 ]𝟏𝟎 −𝐱
+ ∫ 𝐞 𝐝𝐱 1) Soit 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝟎 𝟎 𝟏
−𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 ′ − 𝒙 × 𝒙 + (𝟐 + 𝐥 𝐧 𝒙) 𝟏 + 𝒍𝒏 𝒙
= −𝐞 −𝟏
− [𝐞−𝐱 ]𝟏𝟎
= −𝐞 − 𝐞 + 𝟏 −𝟏 −𝟏
𝐅 ′ (𝐱)
=[ ] = = = 𝒇(𝒙)
𝒆−𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐
= −𝟐𝐞−𝟏 + 𝟏 = Donc 𝑭: 𝒙 →
−𝟐−𝒍𝒏𝒙
et une primitive de la fonction f sur ]𝟎; +∞[
𝒆 𝒙
5) Déduire l’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et 𝟏 𝟏
𝟐) 𝒙 ≥ ⇒ 𝒍𝒏(𝒙) ≥ 𝒍𝒏 ( ) ⇒ 𝒍𝒏(𝒙) ≥ −𝟏
les droites d’équations x=0 et x=𝟏 𝒆 𝒆
On a (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟎, 𝟏] 𝟏 + 𝒍𝒏 𝒙
⇒ 𝒍𝒏(𝒙) + 𝟏 ≥ 𝟎 ⇒ ≥ 𝟎 ⇒ 𝒇(𝒙) ≥ 𝟎
Donc ∀𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏𝟐]: |𝐟(𝐱) − 𝐲| = 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝒙𝟐
𝒏 𝒏 𝒏 𝟏+𝒍𝒏 𝒙
𝟏 𝟏 𝑰𝒏 = ∫𝟏 |𝐟(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫𝟏 𝐝𝐱 × 𝐜𝐦𝟐
𝒙𝟐
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱) − 𝐲|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫ 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 𝒆
𝐧
𝒆 𝒆

𝟎 𝟎 −𝟐 − 𝒍𝒏𝒙
𝟏 =[ ]𝟏 × 𝐜𝐦𝟐
𝒙
= ∫ −(𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 𝒅𝒙 . 𝐜𝐦𝟐 𝒆

𝟎
𝟏 𝟏 −𝟐 − 𝒍𝒏 𝒏 −𝟐 + 𝟏 𝟐
𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( − 𝟏 ) × 𝐜𝐦 = (𝒆 − − ) × 𝐜𝐦𝟐
= (∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝐝𝐱 − ∫ 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙) 𝐜𝐦𝟐 𝒏 𝒏 𝒏
𝒆
𝟎 𝟎
𝒆 − 𝟐 𝟐𝒆 − 𝟓 𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( − ) 𝐜𝐦𝟐 𝟑) 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝒆 − − =𝒆
𝒆 𝒆 𝐧→+∞ 𝐧→+∞ 𝒏 𝒏
𝟑−𝒆 𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( ) 𝐜𝐦𝟐 𝑪𝒂𝒓 ∶ 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝐧→+∞ 𝒏 𝐧→+∞ 𝒏
𝒆
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2) Calcul des volumes : Exemple 02
Proposition 01: Soit (𝚺) un cylindre de rayon 𝐑 et de hauteur 𝐡
L’espace est rapporté à un repère orthonormé (𝐨, 𝐢, 𝐣, 𝐤) . Retrouver la formule du volume V du cylindre
Soit (𝐚, 𝐛) ∈ ℝ𝟐 tel que 𝐚 < 𝐛 On définit le disque C par l’intersection du plan horizontal
On considère un solide(𝚺) limité par d’équation z = t, avec 0 ≤ t ≤ h, et du cylindre (𝚺) .
deux plans parallèles au plan (𝐎, 𝐢, 𝐣) Lorsque t croit de 0 à h , C parcourt verticalement tout le cylindre
1) Le plan de cote 𝐚 d’équation 𝐳 = 𝐚 On a l’aire du disque 𝐂 est : 𝐒(𝐭) = 𝛑𝐑𝟐
2) Le plan de cote b d’équation 𝐳 = 𝐛 Alors le volume de cylindre est :
𝐡 𝐡 𝐡
Si 𝐒(𝐭) est l’aire de l’intersection du
𝐕 = ∫ 𝐒(𝐭)𝐝𝐭 = ∫ 𝛑𝐑𝟐 𝐝𝐭 = 𝛑𝐑𝟐 ∫ 𝐝𝐭
solide (𝚺) avec le plan parallèle à 𝟎 𝟎 𝟎
(𝐎, 𝐢, 𝐣) d’équation 𝒛 = 𝐭 alors le = 𝛑𝐑𝟐 𝐡 𝐜𝐦𝟑
volume de ce solide est (en unités de
𝐛
volume) est : 𝐯(𝐬) = ∫𝐚 𝐒(𝐭)𝐝𝐭 Proposition 02 :
Exemple 01 L’espace est rapporté à un repère orthonormé (𝐨, 𝐢, 𝐣, 𝐤)
Soit (𝐁) la boule de centre O de rayon Soit 𝐟 une fonction continue sur un segment [𝐚, 𝐛] (𝐚 < 𝐛) , et (𝐂𝐟 )
𝐑 sa courbe représentative dans le repère (𝐎, 𝐢, 𝐣)
Retrouver la formule du volume V du Le volume du solide engendré par la
De boule (B) rotation de la courbe (𝐂𝐟 )autour de
On définit le disque (C) par l’axe des abscisses sur [𝐚, 𝐛] (un tour
l’intersection du plan horizontal complet) est donné par la formule :
𝐛
d’équation z = t , avec −𝑹 ≤ 𝒕 ≤ 𝑹, 𝐕 = 𝛑 ∫𝐚 (𝐟(𝐱))𝟐 𝐝𝐱 (en unités de volume)
avec la boule (B) L’unité de volume est :
Lorsque t croit de -R à R, le disque ⃗‖
𝒖. 𝑽 = ‖𝐢‖ × ‖𝒋‖ × ‖𝒌
(C) parcourt toute la boule (B)
On a le rayon de (C) est 𝒓 = √𝐑𝟐 − 𝐭 𝟐 Exercice 16
Donc l’aire du disque (𝐂) est : 𝐒(𝐭) = 𝛑𝐫 𝟐 = 𝛑(𝐑𝟐 − 𝐭 𝟐 ) L’espace est rapporté à R.O.N ( 𝑶, 𝒊, 𝒋 , ⃗𝒌) avec ‖𝐢‖ = 𝟏𝒄𝒎
Alors le volume 𝐕(𝐁) de la boule est donné par: Calculer en 𝒄𝒎𝟑 le volume de solide de révolution engendré par
𝐑 𝐑 𝐑
𝐭𝟑 𝟒 la rotation de (𝑪𝒇) par rapport à (Ox) (tour complet) sur 𝐈
𝐕(𝐁) = ∫ 𝐒(𝐭)𝐝𝐭 = ∫ 𝛑(𝐑 − 𝐭 ) 𝐝𝐭 = 𝛑 [𝐭𝐑 − ] = 𝛑𝐑𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
−𝐑 −𝐑 𝟑 −𝐑 𝟑 1) 𝒇(𝐱) = 𝐞𝒙 sur 𝑰 = [𝟎; 𝟏] ;
2) 𝒈(𝐱) = √𝟏 − 𝐱 𝟐 sur 𝑰 = [−𝟏; 𝟏]
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Solution
1) Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la
fonction 𝐱 → 𝐞𝐱 sur [0,1]
Autour de l’axe des abscisses un tour complet est donné par :
𝟏
𝟐
𝐕 = 𝛑 ∫ (𝐟(𝐱)) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑
𝟎
𝟏 𝟏
𝐱 )𝟐
𝛑 𝟐𝐱 𝟏 𝟑
= 𝛑 ∫ (𝐞 𝐝𝐱 = 𝛑 ∫ 𝐞𝟐𝐱 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑 = [𝐞 ]𝟎 𝒄𝒎
𝟎 𝟎 𝟐
( 𝟐
𝛑 𝐞 − 𝟏)
= 𝒄𝒎𝟑
𝟐
2) Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la
fonction 𝐱 → √𝟏 − 𝐱 𝟐 sur [-1,1]
Autour de l’axe des abscisses un tour complet est donné par :
𝟏
𝟐
𝐕 = 𝛑 ∫ (𝐠(𝐱)) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑
−𝟏
𝟏 𝟐
= 𝛑 ∫ (√𝟏 − 𝐱 𝟐 ) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑
−𝟏
𝟏
𝛑
= 𝛑 ∫ (𝟏 − 𝐱 𝟐 )𝟐 𝐝𝐱 = [𝟑𝐱 − 𝐱 𝟑 ]𝟏−𝟏 . 𝒄𝒎𝟑
−𝟏 𝟑
𝟒𝛑
= 𝒄𝒎𝟑
𝟑
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Exercice 01 Exercice 05
Calculer les intégrales suivantes : 𝑨 =
𝒆𝟏
∫𝟏 𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑩=
𝟏
∫𝟎 𝒆−𝒙 𝐝𝐱 Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟐 𝐜𝐦
𝟏
𝛑
𝟒 𝟓 3) Soit f définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = et (𝑪𝒇) sa courbe
𝟒 𝟑 𝐱 (𝐱+𝟏)
𝐂 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝑫 = ∫ 𝟐 𝒅𝒙 ; 𝑬 = ∫ 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 𝒅𝒙 c) Vérifier que : ∀𝐱 ∈ ]𝟎, +∞[ ∶ 𝐟(𝐱) = −
𝟏 𝟏
𝟎 𝟏 𝒙 𝟐 𝐱 𝐱+𝟏
𝟏 𝟏 𝐞
𝐥𝐧(𝐱) d) Calculer 𝑨, l’aire du domaine plan limité par la courbe (𝑪𝒇 ) ,
𝑭 = ∫ √𝐱 + 𝟏 𝐝𝐱 ; 𝑮 = ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 ; 𝐇=∫ 𝐝𝐱 la droite (𝐎𝐱) et les droites x=1 et x=𝟐
𝟎 −𝟏 𝟏 𝐱
𝟏
𝟏 𝒆𝒙 𝟏 𝐥𝐧(𝟐) 4) Soit 𝐠 la fonction définie par 𝐠(𝐱) = 𝒆𝒙−𝟏 − 𝟏 et (𝑪𝒈) sa courbe
𝑲 = ∫ 𝟐𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑴=∫ 𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑵 = ∫ |𝒆𝒙 − 𝟏|𝐝𝐱 Calculer l’aire du domaine délimité par(𝑪𝒈) , la droite (𝐎𝐱) et les
−𝟏 𝒆 𝟎 𝒆 +𝟑 −𝐥𝐧(𝟐)
𝛑 droites d’équations : 𝐱 = 𝟎 𝐞𝐭 𝐱 = 𝟐
𝐞𝟒 𝟏
𝟏 𝟑 𝐞𝟐𝐱 − 𝟏 Exercice 06
𝑶=∫ 𝐝𝐱 ; 𝐏 = ∫ 𝐭𝐚𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐐 = ∫ 𝟐𝐱 𝐝𝐱
𝐞𝟐 𝐱 𝐥𝐧(𝐱) 𝟎 𝟎 𝐞 +𝟏 Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟏 𝐜𝐦
Exercice 02 𝟐
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝐱
𝐥𝐧(𝟐) 𝐞𝐭 −𝟏 𝐥𝐧(𝟐) 𝟏
3) On pose : 𝐊 = ∫𝟎 𝐝𝐭 𝐞𝐭 𝐋 = ∫𝟎 𝐝𝐭 1) Calculer
𝟐 𝟐 𝐥𝐧 𝐱
∫𝟏 𝒙 𝒅𝒙
𝐞𝐭 +𝟏 𝐞𝐭 +𝟏
Calculer 𝐊 + 𝐋 𝐞𝐭 𝐊 + 𝟐𝐋 puis en déduire les valeurs de 𝐊 𝐞𝐭 𝐋 𝟐 𝟐
𝛑 𝛑 2) Par I.P.P, montrer que : ∫𝟏 ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = (𝟏 − 𝒍𝒏 𝟐)𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝒙
4) On pose : 𝐈 = ∫𝟎 𝟐 𝐝𝐱 et 𝐉 = ∫𝟎 𝟐 𝐝𝐱 3) Montrer que (𝑪𝒇) la courbe de f est en dessous de la droite (𝑫)
𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱
Calculer 𝐈 + 𝐉 et 𝐈 − 𝐉 puis en déduire les valeurs de I et J 𝒅′ é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
Exercice 03 4) Déduire l’aire du domaine plan limité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et
En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer les les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐
intégrales suivantes : Exercice 07
𝐥𝐧(𝟑) 𝟏 𝐞 Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱
𝐀 = ∫𝐥𝐧(𝟐) 𝐱𝐞 𝐱 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫𝟎 (𝐱+𝟏)𝐞−𝐱+𝟏 𝐝𝐱 ; 𝐂 = ∫𝟏 𝐱 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱
1) Monter que la fonction 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une
𝐞𝟐 𝟏 𝐞
𝐃 = ∫𝐞 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ; 𝐄 = ∫𝟎 𝐱 𝟐 𝐞 𝐱 𝐝𝐱 ; 𝑭 = ∫−𝟏 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)𝐝𝐱 primitive de la fonction 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 sur [𝟎, 𝟏]
𝛑 𝟐 𝐞 𝟏 𝟐𝒆−𝟓
𝐆 = ∫𝟎 𝐱 𝐜𝐨𝐬(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐇 = ∫𝟎 𝐱√𝟑 − 𝐱𝐝𝐱 ; 𝐊 = ∫𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐝𝐱 2) Déduire que : ∫𝟎 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆
𝟏
Exercice 04 3) Par intégration par parties , montrer que ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆−𝟐
𝛑 𝒆
1) Linéariser 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝐱 puis calculer ∫𝟎𝟒 𝐜𝐨𝐬𝟑 (𝐱)𝐝𝐱. 4) Montrer que (𝑪𝒇) est en dessous de la droite (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur
𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 𝟏 𝟑
𝟓𝒙 + 𝟏 l’intervalle [𝟎, 𝟏]
𝟐) 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐚𝐥𝐞𝐬: 𝑨 = ∫ 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫ 𝟐 𝐝𝐱 5) Déduire l’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et les
𝟎 𝒙+𝟏 𝟐 𝒙 +𝒙−𝟐
droites d’équations x=0 et x=𝟏 (On donne ; ‖𝐢‖ = ‖𝐣‖ = 𝟏 𝐜𝐦)
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Exercice 08 Exercice 13
Soit 𝝎 ∈ ℝ∗+ , et la fonction f définit sur ℝ par : 𝒇(𝒕) = 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝎𝒕)
Soit 𝒏 ∈ ℕ , considérons la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ tel que :
𝝅 𝟐
Calculer la valeur moyenne de la f sur l’intervalle [𝟎 ; ] 𝟏
𝝎 𝑰𝒏 = ∫ 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏
Exercice 09
L’espace est rapporté à R.O.N ( 𝑶, 𝒊, 𝒋 , ⃗𝒌) avec ‖𝐢‖ = 𝟏𝒄𝒎 1) Etudier le sens de variation de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ
Calculer en 𝒄𝒎𝟑 le volume de solide de révolution engendré par la 2) Montrer que la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est convergente
𝟏
rotation de (𝑪𝒇) par rapport à (Ox) (tour complet) sur 𝐈 3) Montrer que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝟎 ≤ 𝑰𝒏 ≤ 𝒏
𝟐
1) 𝒇(𝐱) = 𝐞𝒙 sur 𝑰 = [𝟎; 𝟏] ; 2) 𝒈(𝐱) = √𝟏 − 𝐱 𝟐 sur 𝑰 = [−𝟏; 𝟏] 4) En déduire la limite de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ
Exercice 10 Exercice 14
𝟐 𝟏+𝒍𝒏 𝒙
1) Vérifier que : ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ≥ 𝟎 Soit f une fonction définie sur]𝟎; +∞[ par : 𝒇(𝒙) = 𝟐 ; (𝑪𝒉 ) la
𝒙
𝟏 𝟏
2) a) Vérifier que ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; ≤ courbe de f dans un repère orthonormé (unité1 cm)
𝐭𝟐 𝐭
𝟏 Soient 𝐧 ∈ 𝐈𝐍 ∗ ; 𝒐𝒏 désigne par 𝑰𝒏 l’aire du domaine limité par la
b) En déduire que ∀𝐱 ∈ [𝟏, +∞[; 𝟏 − ≤ 𝐥𝐧(𝐱) 𝟏
𝐱 courbe (𝑪𝒇 ) la droite (𝐎𝐱) et les droites ; 𝒙 = et 𝒙 = 𝒏
𝟏 𝒆
3) a) Montrer que: (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 −𝟐−𝒍𝒏𝒙
𝟏+𝒕 1) Montrer que la fonction 𝑭: 𝒙 → et une primitive de la
𝒙𝟐 𝒙
+)
b) En déduire que: (∀𝒙 ∈ ℝ , 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 fonction f sur ]𝟎; +∞[
𝟐
𝟏
c) Déterminer un encadrement de l’intégrale 𝑰 = ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) 𝒅𝒙 2) Montrer que ∀𝐱 ∈ [𝟏 ; +∞] : 𝒇(𝒙) ≥ 𝟎
𝒆
Exercice 11 2) Calculer 𝑰𝒏 en fonction de n puis déterminer 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏
𝟏 𝒙𝒏 𝐧→+∞
Soit (𝑼𝒏 )ℕ∗ une suite tel que : 𝑼𝒏 = ∫𝟎 𝒅𝒙 Exercice 15
𝟏+𝒙𝟐
𝟏 𝟏
1) Montrer que :(∀𝒏 ∈ ℕ∗ ) ∶ ≤ 𝑼𝒏 ≤ Soit l’équation différentielle :
𝟐(𝒏+𝟏) 𝒏+𝟏
2) Déduire la limite de la suite (𝑼𝒏 )𝒏≥𝟏 (𝐄): 𝐲 ′′ − 𝟒𝐲 ′ + 𝟏𝟑𝐲 = 𝟎
Exercice 12
𝒆 1) Résoudre dans IR l’équation (𝐄)
Soit (𝑰𝒏 )ℕ∗ une suite tel que 𝑰𝒏 = ∫𝟏 (𝒍𝒏𝒙)𝒏 𝒅𝒙
2) Déterminer la solution g de (𝐄)tel que :
1) Calculer 𝑰𝟏 𝒈(𝟎) = 𝟎 et 𝒈′(𝟎) = 𝟑
2) Montrer que (𝑰𝒏 )ℕ∗ est décroissante 𝝅 𝟑
3) Déduire que∫𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝟑𝐱) 𝐞𝟐𝐱 𝐝𝐱 = (𝟏 + 𝐞𝟐𝝅 )
3) Par une intégration par parties montrer 𝟏𝟑
𝝅 𝟐𝐱
(∀𝒏 ∈ ℕ∗ ) ∶ 𝑰𝒏 = 𝒆 − 𝒏 𝑰𝒏−𝟏 4) Calculer l’intégrale ∫𝟎 𝐜𝐨𝐬(𝟑𝐱) 𝐞 𝐝𝐱
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Exercice 01 𝐞𝟒
(𝐥𝐧 𝐱)𝟐 (𝐥𝐧 𝐞𝟒 )𝟐 (𝐥𝐧 𝐞𝟐 )𝟐
𝒆𝟏 𝟏
Calculer les intégrales suivantes : 𝑨 = ∫𝟏 𝒅𝒙 ; 𝑩 = ∫𝟎 √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱 =[ ] = −
𝒙 𝟐 𝐞𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟐 𝐞𝟒
−𝒙
𝐥𝐧(𝐱) (𝟒𝐥𝐧 𝐞)𝟐 (𝟐𝐥𝐧 𝐞)𝟐 𝟏𝟔 𝟒
𝑪 = ∫ 𝒆 𝐝𝐱 ; 𝑫 = ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 ; 𝐄=∫ 𝐝𝐱 = − = − =𝟔
𝟎 −𝟑 𝐞𝟐 𝐱 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝛑 𝛑 𝛑
𝟒 𝟑𝟒 𝟓 𝟒 𝟏 𝟒
𝐅 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝑮 = ∫ 𝟐 𝒅𝒙 ; 𝑯 = ∫ 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 𝒅𝒙 𝑭 = ∫ 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝐱) 𝐝𝐱 = [ 𝐬𝐢 𝐧(𝟐𝒙)]
𝟎 𝟏 𝒙 𝟐 𝟎 𝟐 𝟎
𝟏 𝟏
𝒆𝒙 𝐥𝐧(𝟐) 𝟏 𝛑 𝟏 𝟏
𝑲=∫ 𝒆 −𝟐𝒙
𝒅𝒙 ; 𝑴 = ∫ 𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑵 = ∫ |𝒆𝒙 − 𝟏|𝐝𝐱 = 𝐬𝐢 𝐧 ( ) − ( 𝐬𝐢 𝐧(𝟎)) =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
−𝟏 𝟎 𝒆 +𝟑 −𝐥𝐧(𝟐) 𝟒 𝟒
𝛑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑 𝟗
𝟏 𝐞
𝟑
𝟏
𝐞𝟐𝐱 − 𝟏 𝑮 = ∫ 𝟐 𝒅𝒙 = [− ] = − − (− ) =
𝑶=∫ 𝐝𝐱 ; 𝐏 = ∫ 𝐭𝐚𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐐=∫ 𝐝𝐱 𝟏 𝒙 𝒙𝟏 𝟒 𝟏 𝟒
𝟐 𝐱𝐥𝐧(𝐱) 𝟎 𝟎 𝐞𝟐𝐱 + 𝟏 𝟓
Solution 𝑯 = ∫ 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 𝒅𝒙 = [𝒙𝟑 + 𝟐𝒙𝟐 − 𝟓𝒙]𝟓𝟐
𝒆 𝟐
𝟏
𝑨 = ∫ 𝒅𝒙 = [𝐥 𝐧(𝒙)]𝒆𝟏 = 𝒍𝒏(𝒆) − 𝐥𝐧(𝟏) = 𝟏 − 𝟎 = 𝟎 = 𝟓 + 𝟐 × 𝟓𝟐 − 𝟓 × 𝟓 − (𝟐𝟑 + 𝟐 × 𝟐𝟐 − 𝟓 × 𝟐) = 𝟏𝟒𝟒
𝟑
𝟏 𝒙
𝟏 𝟏
𝟏
−𝟐𝒙
𝟏 −𝟐𝒙 𝟏
𝑲=∫ 𝒆 𝒅𝒙 = [ 𝒆 ]
𝑩 = ∫ √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱 = ∫ (𝐱 + 𝟏)′ √𝐱 + 𝟏𝐝𝐱 −𝟏 −𝟐 −𝟏
𝟎 𝟎 𝟏 𝟏
𝟏 ′
𝟏
𝟐 𝟏 𝟐 = 𝒆−𝟐×𝟏 − 𝒆−𝟐×(−𝟏)
= ∫𝟎 (𝐱 + 𝟏) (𝐱 + 𝟏) 𝐝𝐱 = [ √(𝐱 + 𝟏) ] = (√𝟖 − 𝟏)
𝟐 𝟑
−𝟐 −𝟐
𝟑 𝟎 𝟑
𝟏
𝟏 −𝟐
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐 𝟏
𝟏 = − 𝒆 + 𝒆 = (𝒆 − 𝟐 )
𝑪 = ∫ 𝒆−𝒙 𝐝𝐱 = [−𝒆−𝒙 ]𝟏𝟎 = −𝒆−𝟏 + 𝒆−𝟎 = 𝟏 − 𝟐 𝟐 𝟐 𝒆
𝟎 𝒆 𝟏
𝒆𝒙
𝟐 𝟎 𝟐 𝑬=∫ 𝒙 𝒅𝒙 = [𝐥𝐧(𝒆𝒙 + 𝟑)]𝟏𝟎 = 𝐥𝐧(𝒆𝟏 + 𝟑) − 𝐥𝐧(𝒆𝟎 + 𝟑)
𝑫 = ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 = ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 + ∫ ∣ 𝐱 ∣ 𝐝𝐱 𝟎 𝒆 +𝟑
−𝟑 −𝟑 𝟎 𝒆+𝟑
𝟎 𝟐 𝟎 𝟐 = 𝐥𝐧(𝒆 + 𝟑) − 𝐥𝐧(𝟒) = 𝐥𝐧
𝐱𝟐 𝐱𝟐 𝟏𝟑 𝟒
= ∫ −𝐱𝐝𝐱 + ∫ 𝐱𝐝𝐱 = [− ] + [− ] = 𝐞
𝟏 𝐞
𝟏 𝟏 𝐞
𝟏
−𝟑 𝟎 𝟐 −𝟑
𝟐 𝟎
𝟐 𝑶=∫ 𝐝𝐱 = ∫ × 𝐝𝐱 = ∫ (𝐥𝐧 𝐱)′ × 𝐝𝐱
𝐞 𝟒 𝐞𝟒 𝐞 𝟒 𝟐 𝐱𝐥𝐧(𝐱) 𝟐 𝐱 𝒍𝒏(𝒙) 𝟐 𝒍𝒏(𝒙)
𝐥𝐧(𝐱) 𝟏 𝐞 (𝐥𝐧 ′
𝑬=∫ 𝐝𝐱 = ∫ ′
× 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 = ∫ (𝐥𝐧 𝐱) 𝐥𝐧 𝐱 𝐝𝐱 𝐱)
𝐞𝟐 𝐱 𝐞𝟐 𝐱 𝐞𝟐
=∫ 𝐝𝐱 = [𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝒙))]𝐞𝟐
𝟐 𝒍𝒏(𝒙)
= 𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝒆)) − 𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝟐)) = −𝒍𝒏(𝒍𝒏(𝟐))
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𝛑 𝛑 𝛑 𝐥𝐧(𝟐) 𝐥𝐧(𝟐)
𝟑 𝒔𝒊𝒏 𝒙𝟑 𝟑 −(𝐜𝐨𝐬 𝐱)
′ 𝐞𝐭 + 𝟏
𝐏 = ∫ 𝐭𝐚𝐧(𝐱) 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱 =∫ 𝐭
𝐝𝐭 = ∫ 𝟏 𝐝𝐭 = [𝐱]𝐥𝐧
𝟎
𝟐
= 𝐥𝐧(𝟐)
𝟎 𝟎 𝒄𝒐𝒔 𝒙 𝟎 𝒄𝒐𝒔 (𝒙) 𝟎 𝐞 +𝟏 𝟎
𝛑
𝟏 On a ;
= [−𝐥 𝐧(𝐜𝐨 𝐬(𝒙))]𝟎𝟑 = −𝒍𝒏 ( ) = 𝒍𝒏(𝟐) 𝐊 + 𝟐𝐋 = 𝐥𝐧(𝟐) 𝐊 + 𝟐𝐋 = 𝐥𝐧(𝟐)
𝟐 { ⇔{
𝟏 𝟐𝐱 𝟏 𝐞 (𝐞 𝐱 − )
𝐱 𝟏
𝟏 𝐱 𝑲 + 𝑳 = 𝒍𝒏(𝟑) − 𝒍𝒏(𝟐) 𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑) ; (𝑳𝟏 − 𝑳𝟐 )
𝐞 −𝟏 𝐞𝐱 𝐞 − 𝐞−𝐱
𝑸 = ∫ 𝟐𝐱 𝐝𝐱 = ∫ 𝟏 𝐝𝐱 = ∫ 𝐞 𝐱 + 𝐞−𝐱 𝐝𝐱
𝐊 + 𝟐(𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)) = 𝐥𝐧(𝟐)
𝟎 𝐞 +𝟏 𝟎 𝐞 𝐱 (𝐞 𝐱 + 𝐱 ) 𝟎 ⇔{
𝐞 𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)
𝟏 (𝐞 𝐱
+ 𝐞−𝐱 )′ 𝐊 = 𝟐𝐥𝐧(𝟑) − 𝟑𝐥𝐧(𝟐)
=∫ 𝐝𝐱 = [𝒍𝒏(𝐞 𝐱 + 𝐞−𝐱 )]𝟏𝟎 ⇔{
𝐞 𝐱 + 𝐞−𝐱 𝑳 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝒍𝒏(𝟑)
𝟎 𝛑 𝛑
𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝟏 −𝟏
𝟏 𝐞𝟐 + 𝟏 2) On pose : 𝐈 = ∫𝟎𝟑 𝐝𝐱 et 𝐉 = ∫𝟎𝟑 𝐝𝐱
= 𝐥𝐧(𝐞 + 𝐞 ) − 𝒍𝒏(𝟏 + 𝟏) = 𝐥𝐧 (𝐞 + ) − 𝒍𝒏(𝟐) = 𝐥𝐧 ( ) 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱
𝒆 𝟐𝒆 Calculer 𝐈 + 𝐉 et 𝐈 − 𝐉 puis en déduire les valeurs de I et J
𝛑 𝛑
Exercice 02 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝐥𝐧(𝟐) 𝐞𝐭 −𝟏 𝐥𝐧(𝟐) 𝟏 𝐈+𝐉=∫ 𝐝𝐱 + ∫ 𝐝𝐱
5) On pose : 𝐊 = ∫𝟎 𝐝𝐭 𝐞𝐭 𝐋 = ∫𝟎 𝐝𝐭 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝐞𝐭 +𝟏 𝐞𝐭 +𝟏 𝛑 𝛑
Calculer 𝐊 + 𝐋 𝐞𝐭 𝐊 + 𝟐𝐋 puis en déduire les valeurs de 𝐊 𝐞𝐭 𝐋 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝟑 𝟑
𝛑
𝛑
𝛑 𝛑 =∫ 𝐝𝐱 = ∫ 𝟏 𝐝𝐱 = [𝐱]𝟎𝟑 =
6) On pose : 𝐈 = ∫𝟎𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝐱
𝐝𝐱 et 𝐉 = ∫𝟎𝟑
𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝐝𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱+𝐬𝐢𝐧𝐱 𝛑 𝛑
𝟑𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝐱
Calculer 𝐈 + 𝐉 et 𝐈 − 𝐉 puis en déduire les valeurs de I et J 𝐈−𝐉=∫ 𝐝𝐱 − ∫ 𝐝𝐱
Solution 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝛑 𝛑
𝐥𝐧(𝟐) 𝐭
𝐞 −𝟏 𝐥𝐧(𝟐)
𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝐱 − 𝐬𝐢𝐧 𝐱
𝟑 𝟑 (𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧 𝐱)′
𝟏) 𝐊 + 𝐋 = ∫ 𝐝𝐭 + ∫ 𝐝𝐭 =∫ 𝐝𝐱 = ∫ 𝐝𝐱
𝐞 𝐭+𝟏 𝐞 𝐭+𝟏 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱
𝟎 𝟎
𝐥𝐧(𝟐) 𝐭 𝟏 √𝟑
𝛑
𝐞 −𝟏 𝟏
=∫ + 𝐝𝐭 = [𝐥𝐧(𝐜𝐨𝐬 𝐱 + 𝐬𝐢𝐧𝐱)]𝟎 = 𝒍𝒏( + ) 𝟑

𝐞𝐭 + 𝟏 𝐞𝐭 + 𝟏 𝟐 𝟐
𝟎 𝛑 𝛑
𝐥𝐧(𝟐)
𝐞𝐭 𝐈+𝐉= 𝐈+𝐉=
=∫ 𝐝𝐭 = [𝐥𝐧(𝐞𝐭 + 𝟏)]𝐥𝐧 𝟐
= 𝐥𝐧(𝟑) − 𝐥𝐧(𝟐) 𝟑 𝟑
𝐞 𝐭+𝟏 𝟎 { ⇔{
𝟎 𝟏 √𝟑 𝛑 𝟏 √𝟑
𝐥𝐧(𝟐) 𝐭
𝐞 −𝟏 𝐥𝐧(𝟐)
𝟏 𝐈 − 𝐉 = 𝒍𝒏( + ) 𝟐𝑰 = + 𝒍𝒏( + ) ; (𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 )
𝐊 + 𝟐𝐋 = ∫ 𝐝𝐭 + 𝟐 ∫ 𝐝𝐭 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐
𝐭
𝐞 +𝟏 𝐭
𝐞 +𝟏 𝟏 √𝟑
𝟎 𝟎 𝛑 𝒍𝒏 ( + )
𝐥𝐧(𝟐) 𝐈= −𝑱 𝛑 𝟐 𝟐
𝐞𝐭 − 𝟏 𝟐 𝟑 𝐈 = −
=∫ + 𝐝𝐭 ⇔ ⇔ 𝟐 𝟐
𝟎 𝐞𝐭 + 𝟏 𝐞𝐭 + 𝟏 𝛑 𝒍𝒏 (
𝟏
+
√𝟑
) 𝟏 √𝟑
𝑰= + 𝟐 𝟐 𝛑 𝒍𝒏 (𝟐 + 𝟐 )
{ 𝟔 𝟐 {𝑰 = 𝟔 + 𝟐
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𝟏
Exercice 03 3) Déterminer un encadrement de l’intégrale 𝑰 = ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) 𝒅𝒙
𝟐
3) Vérifier que : ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ≥ 𝟎 Soit ( 𝒙 ∈ ℝ+ ), On a , 𝒙 −
𝒙𝟐
≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙
𝟏 𝟏 𝟐
4) Vérifier que ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; ≤ 𝟏 𝒙𝟐 𝟏 𝟏
𝐭𝟐 𝐭 Donc ∫𝟎 𝒙 − 𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤ ∫𝟎 𝒙 𝒅𝒙
𝟏 𝟐
Puis en déduire que ∀𝐱 ∈ [𝟏, +∞[; 𝟏 − ≤ 𝐥𝐧(𝐱) 𝟏 𝟏
𝐱 𝐱𝟐 𝒙𝟑 𝟏 𝐱𝟐
3)a)Montrer que: (∀ 𝒕 ∈ ℝ , 𝟏 − 𝒕 ≤ +) 𝟏
≤𝟏 Donc [ − ] ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤ [ ]
𝟏+𝒕 𝟐 𝟔 𝟎 𝟐 𝟎
𝒙𝟐 𝟏 𝟏 𝟏
b) En déduire que: (∀𝒙 ∈ ℝ+ ), 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 Donc ≤ ∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙)𝒅𝒙 ≤
𝟐 𝟑 𝟐

c) Déterminer un encadrement de l’intégrale 𝑰 =


𝟏
∫𝟎 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) 𝒅𝒙 Exercice 05
Solution Soit 𝒏 ∈ ℕ , considérons la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ tel que :
𝟐
𝟐 𝟏
1) On a : (∀𝐱 ∈ [𝟏, 𝟐]) ; 𝐥𝐧(𝐱) ≥ 𝟎 donc ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 ≥ 𝟎 𝑰𝒏 = ∫ 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏
𝟏 𝟏
2) On a ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; 𝐭 ≤ 𝐭 𝟐 donc ∀𝐭 ∈ [𝟏, +∞[ ; ≤
𝐭𝟐 𝐭 5) Etudier le sens de variation de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ
𝐱 𝟏 𝐱𝟏 𝟏 𝐱
On a ∫𝟏 𝟐 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝐭 𝐝𝐭 c’est-à-dire [− ] ≤ [𝐥𝐧𝐭]𝟏𝐱 6) Montrer que la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est convergente
𝐭 𝐭 𝟏
𝟏 𝟏
d’où ∀𝐱 ∈ [𝟏, +∞[; 𝟏 − ≤ 𝐥𝐧(𝐱) 7) Montrer que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝟎 ≤ 𝑰𝒏 ≤
𝐱 𝟐𝒏
𝟏
3)a- Montrer que: (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 8) En déduire la limite de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ
𝟏+𝒕
𝟏 Solution
Soit ( 𝒕 ∈ ℝ+ ), donc 𝟏 + 𝒕 ≥ 𝟏 donc ≤𝟏 𝟐 𝟏
𝟏+𝒕
Et on a 𝒕𝟐 ≥ 𝟎 donc −𝒕𝟐 ≤ 𝟎 donc 𝟏 − 𝒕𝟐 ≤ 𝟏 1) Soit 𝒏 ∈ ℕ , la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ tel que : 𝑰𝒏 = ∫𝟏 𝒏 𝐝𝐱
(𝟏+𝒙𝟐 )
(𝟏−𝒕)(𝟏+𝒕) 𝟏 𝟏
Donc ≤ donc 𝟏 − 𝒕 ≤ Etudier le sens de variation de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ
𝟏+𝒕 𝟏+𝒕 𝟏+𝒕
𝟏
D’où (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 Soit 𝒏 ∈ ℕ
𝟏+𝒕 𝟐 𝟐
𝒙𝟐 𝟏 𝟏
b- En déduire que: (∀𝒙 ∈ ℝ+ ), 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 𝑰𝒏+𝟏 − 𝑰𝒏 = ∫ 𝐝𝐱 − ∫ 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 ) 𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝟐 𝒏+𝟏 𝟐 𝒏
𝟏
Soit ( 𝒙 ∈ ℝ+ ), on a : (∀ 𝒕 ∈ ℝ+ ), 𝟏 − 𝒕 ≤ ≤𝟏 𝟐
𝐱 𝐱 𝟏 𝐱
𝟏+𝒕 𝟏 𝟏
Donc ∫𝟎 𝟏 − 𝒕 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝟏+𝒕 𝐝𝐭 ≤ ∫𝟏 𝟏𝐝𝐭 =∫ − 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 ) (𝟏 + 𝒙𝟐 )𝒏
𝟐 𝒏+𝟏
𝐱
𝐭𝟐 𝟐
Donc [𝐭 − ] ≤ [𝐥𝐧(𝟏 + 𝐭)]𝟎𝐱 ≤ [𝐱]𝟎𝐱 𝟏 − 𝟏 − 𝒙𝟐
𝟐 𝟎 =∫ 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏+𝟏
𝒙𝟐
Donc 𝒙 − ≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 𝟐
𝟐 −𝒙𝟐
D’où (∀𝒙 ∈ ℝ+ ), 𝒙 −
𝒙𝟐
≤ 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒙) ≤ 𝒙 =∫ 𝐝𝐱
𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏+𝟏
𝟐
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Soit 𝒙 ∈ [𝟏 ; 𝟐] Exercice 04
𝟐
−𝒙𝟐 −𝒙𝟐 Calculer les intégrales suivantes :
𝑶𝒏 𝒂 ∶ ≤ 𝟎 𝒅𝒐𝒏𝒄 ∫ 𝐝𝐱 ≤ 𝟎 𝟏 𝟑 𝟑
(𝟏 + 𝒙𝟐 )𝒏+𝟏 𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏+𝟏 𝒙 +𝒙+𝟒 𝟓𝒙 + 𝟏
𝑨=∫ 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫ 𝟐 𝐝𝐱
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑰𝒏+𝟏 − 𝑰𝒏 ≤ 𝟎 𝟎 𝒙+𝟏 𝟐 𝒙 +𝒙−𝟐
Donc la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est décroissante Solution
𝟑
2) Montrer que la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est convergente 𝒙 +𝒙+𝟒
𝟏 𝟐 𝟏 𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 ∶ 𝒇(𝒙) = ; 𝒔𝒖𝒓 𝑰 = [𝟎; 𝟏]
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝒏 ≥𝟎 ;; 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∫𝟏 𝒏 𝐝𝐱 ≥ 𝟎 𝒙+𝟏
(𝟏+𝒙𝟐 ) (𝟏+𝒙𝟐 ) 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 𝒙+𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est minorée par 0 𝟑
𝒙 +𝒙 𝟐
𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐
la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ est décroissante et minorée par 0 donc elle est 𝟎 − 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟒
convergente −𝒙𝟐 − 𝒙
𝟏
1) Montrer que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝟎 ≤ 𝑰𝒏 ≤ 𝟎 + 𝟐𝒙 + 𝟒
𝟐𝒏
Soit 𝒙 ∈ [𝟏 ; 𝟐] et 𝒏 ∈ ℕ 𝟐𝒙 + 𝟐
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝒙𝟐 ≥ 𝟎 ; 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒙𝟐 + 𝟏 ≥ 𝟐 𝟎+𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 Donc : 𝒙 + 𝒙 + 𝟒 = (𝒙 + 𝟏)(𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐) + 𝟐
𝟑
𝑫𝒐𝒏𝒄 ≤ ; 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≤ 𝒏 ≤
𝒙𝟐 +𝟏 𝟐 (𝟏+𝒙𝟐 ) 𝟐𝒏 𝒙𝟑 + 𝒙 + 𝟒 (𝒙 + 𝟏)(𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐) 𝟐
𝟐 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ = +
𝟏 𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏 𝒙+𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≤ ∫ 𝐝𝐱 ≤ ∫ 𝐝𝐱 𝟐
𝟏 (𝟏 + 𝒙𝟐 )𝒏
𝟏 𝟐 𝒏
= 𝒙𝟐 − 𝒙 + 𝟐 +
𝟐 𝒙+𝟏
𝟏 𝟏 𝟑 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄: 𝟎 ≤ ∫ 𝐝𝐱 ≤ 𝒏 (𝟐 − 𝟏) 𝒙 𝒙
𝟏 (𝟏 + 𝒙 )
𝟐 𝒏 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 ∶ 𝑭(𝒙) = − + 𝟐𝒙 + 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏)
𝟑 𝟐
𝟏 𝟏 𝟑 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝟎 ≤ 𝑰𝒏 ≤ 𝒏 𝒙 +𝒙+𝟒 𝒙𝟑 𝒙𝟐
𝟐 𝑨=∫ 𝐝𝐱 = [ − + 𝟐𝒙 + 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏)]
2) En déduire la limite de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ 𝟎 𝒙+𝟏 𝟑 𝟐 𝟎
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑶𝒏 𝒂 ∶ (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝟎 ≤ 𝑰𝒏 ≤ 𝒏 = − + 𝟐𝒍𝒏(𝟐) = − + 𝟐𝒍𝒏(𝟐)
𝟐 𝟑 𝟐 𝟔
𝒏 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟓𝒙 + 𝟏
𝑬𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝟎 𝒄𝒂𝒓 − 𝟏 < < 𝟏 𝐁=∫ 𝟐 𝐝𝐱
𝒏→+∞ 𝟐 𝒏→+∞ 𝟐 𝟐 𝟐 𝒙 + 𝒙 − 𝟐
Donc d’après théorème de gendarme on a : 𝟓𝒙 + 𝟏 𝟓𝒙 + 𝟏
𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒈(𝒙) = 𝟐 = 𝒔𝒖𝒓 𝑰 = [𝟐; 𝟑]
𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 = 𝟎 𝒙 +𝒙−𝟐 (𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐)
𝒏→+∞
𝒂 𝒃
Donc il existe deux réels a et b tel que : 𝒈(𝒙) = +
𝒙−𝟏 𝒙+𝟐
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Cherchons a et b : Exercice 06
𝒂 𝒃 Linéariser le polynôme trigonométrique 𝐜𝐨𝐬 𝟑 𝐱 puis calculer
𝒈(𝒙) = +
𝒙−𝟏 𝒙+𝟐 𝛑

𝒂𝒙 + 𝟐𝒂 + 𝒃𝒙 − 𝒃 ∫𝟎 𝐜𝐨𝐬𝟑 (𝐱)𝐝𝐱.
𝟒

=
(𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐) Solution
(𝒂 + 𝒃)𝒙 + 𝟐𝒂 − 𝒃 On applique une formule d’Euler :
= 𝒆𝒊𝒙 + 𝒆−𝒊𝒙
𝟑
(𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟐) 𝟑
𝐜𝐨𝐬 𝒙 = ( )
𝟓𝒙 + 𝟏 𝟐
𝑬𝒕 𝒐𝒏 𝒂 ∶ 𝒈(𝒙) = 𝟏
𝒙𝟐 +𝒙−𝟐 = ((𝒆𝒊𝒙 )𝟑 + 𝟑(𝒆𝒊𝒙 )𝟐 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 (𝒆−𝒊𝒙 )𝟐 + (𝒆−𝒊𝒙 )𝟑 ),
𝟖
𝒂+𝒃=𝟓 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { Donc : 𝐜𝐨𝐬𝟑 𝒙 = (𝒆𝟑𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝟐𝒊𝒙 𝒆−𝒊𝒙 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 𝒆−𝟐𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
𝟐𝒂 − 𝒃 = 𝟏 𝟖
𝟑𝒃 = 𝟗 ; 𝟐𝑳𝟏 − 𝑳𝟐 𝟏 𝟑𝒊𝒙
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { = (𝒆 + 𝟑𝒆𝒊𝒙 + 𝟑𝒆−𝒊𝒙 + 𝒆−𝟑𝒊𝒙 )
𝟐𝒂 − 𝒃 = 𝟏 𝟖
𝟏
𝒃=𝟑 ; = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 − 𝟑𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙)
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { 𝟖
𝟐𝒂 − 𝟑 = 𝟏 𝟏
𝒃=𝟑 ; (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙)
=
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ { 𝟖
𝒂=𝟐 𝟏 𝟏
= (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟔𝐜𝐨𝐬 𝒙) = (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙)
𝟐 𝟑 𝟖 𝟒
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒈(𝒙) = + 𝟏
𝒙−𝟏 𝒙+𝟐 Une primitive de la fonction 𝒙 ⟼ (𝐜𝐨𝐬 𝟑𝒙 + 𝟑𝐜𝐨𝐬 𝒙) est la
𝟒
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒆 𝒈 𝒆𝒔𝒕: 𝑮(𝒙) = 𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟏) + 𝟑𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐) fonction :𝒙 ⟼ 𝟏 (𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑𝐬𝐢𝐧 𝒙) = 𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝟒 𝟑 𝟏𝟐 𝟒
𝟑
𝟓𝒙 + 𝟏 𝛑 𝛑
𝐁=∫ 𝟐 𝐝𝐱 𝟒
𝟑
𝟏 𝟑 𝟒

𝟐 𝒙 +𝒙−𝟐
∫ 𝐜𝐨𝐬 (𝐱)𝐝𝐱 = [ 𝐬𝐢𝐧 𝟑𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙]
𝟎 𝟏𝟐 𝟒 𝟎
𝟑 𝟏 𝟑𝛑 𝟑 𝛑
= [𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟏) + 𝟑𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐)]𝟐
= 𝐬𝐢𝐧 + 𝐬𝐢𝐧
= 𝟐𝒍𝒏(𝟐) + 𝟑𝒍𝒏(𝟓) − 𝟎 + 𝟑𝒍𝒏(𝟒) 𝟏𝟐 𝟒 𝟒 𝟒
𝟏 √𝟐 𝟑 √𝟐
= 𝟖𝒍𝒏(𝟐) + 𝟑𝒍𝒏(𝟓) = × + ×
𝟏𝟐 𝟐 𝟒 𝟐
√𝟐 + 𝟗 √𝟐
=
𝟐𝟒
𝟓√𝟐
=
𝟏𝟐
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Exercice 07 Calculons l’intégrale : 𝐂 =
𝛑
En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer les
∫ 𝒙 𝒄𝒐𝒔 𝒙 𝐝𝐱
intégrales suivantes : 𝟎
𝟏 𝐞
𝐀 = ∫𝟎 𝐱𝐞 𝐱 𝐝𝐱 ; 𝐁 = ∫𝟏 𝐱𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝐮(𝐱) = 𝒙 𝐮′ (𝐱) = 𝟏
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝛑 𝟏 𝐞 𝐯 (𝐱) = 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐯(𝐱) = 𝒔𝒊𝒏 𝒙
𝐂 = ∫𝟎 𝐱 𝐜𝐨𝐬(𝐱) 𝐝𝐱 ; 𝐃 = ∫𝟎 𝐱 𝟐 𝐞𝐱 𝐝𝐱 ; 𝐄 = ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 Il s’ensuit donc :
𝐞 𝟐 𝐞 𝛑
𝑭 = ∫−𝟏 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)𝐝𝐱 ; 𝐆 = ∫𝟎 𝐱√𝟑 − 𝐱𝐝𝐱 ; 𝐇 = ∫𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐝𝐱
𝐈 = [𝒙 𝒔𝒊𝒏 𝒙]𝛑𝟎 − ∫ 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝐝𝐱
Solution 𝟎
𝛑
Calculons l’intégrale : 𝐀 =
𝟏
∫𝟎 𝐱𝐞𝐱 𝐝𝐱 = 𝟎 − [−𝐜𝐨𝐬 𝐱]𝟎
′ (𝐱) = (−𝟏 − 𝟏)
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮 =𝟏
Posons { ′ 𝐱 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { = −𝟐
𝐯 (𝐱) = 𝐞 𝐯(𝐱) = 𝐞 𝐱
Il s’ensuit donc : Calculons l’intégrale :
𝟏
𝟏 𝟏
𝐀 = ∫ 𝐱𝐞 𝐱 𝐝𝐱 = [𝐱𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎 − ∫ 𝐞 𝐱 𝐝𝐱 𝐃 = ∫ 𝐱 𝟐 𝐞 𝐱 𝐝𝐱
𝟎
𝟎 𝟎 ′ (𝐱)
𝟐 𝐮 = 𝟐𝐱
= [𝐱𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎 − [𝐞 𝐱 ]𝟏𝟎 𝐮(𝐱) = 𝐱
Posons { ′ (𝐱) 𝐱 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐯(𝐱) = 𝐞 𝐱
𝐯 =𝐞
=𝐞−𝐞+𝟏 𝟏
=𝟏 Il s’ensuit donc : 𝐃 = [𝐱 𝟐 𝐞𝐱 ]𝟏𝟎 − ∫𝟎 𝟐𝐱𝐞𝐱 𝐝𝐱
𝐞 = 𝒆 − 𝟐𝐀
➢ Calculons l’intégrale 𝐁 = ∫𝟏 𝐱𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱
𝟏 =𝐞−𝟐
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) = 𝟏
𝐱
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { Car 𝐀 = ∫𝟎 𝐱𝐞 𝐱 𝐝𝐱 = 𝟏
𝐯 (𝐱) = 𝐱 𝐱𝟐
𝐯(𝐱) =
𝟐
Il s’ensuit donc :
𝐞
𝟏 𝟐 𝐞
𝟏 𝐱𝟐
𝐈= [𝐱 𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × 𝐝𝐱
𝟐 𝟏 𝐱 𝟐
𝐞
𝟏 𝟏
= [𝐱 𝟐 𝐥𝐧(𝐱)]𝐞𝟏 − ∫ 𝐱 𝐝𝐱
𝟐 𝟐 𝟏
𝐞
𝟏 𝟐 𝐞
𝟏 𝐱𝟐 𝐞𝟐 + 𝟏
= [𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝟏 − [ ] =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟏 𝟒
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𝐞 𝟓 𝟐
➢ Calculons l’intégrale 𝐄 = ∫𝟏 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 𝟒 𝟐 𝟐
= − + × [(𝟑 − 𝒙)𝟐 ]
𝟏 𝟑 𝟑 𝟓
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) = 𝟎
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱 𝟒 𝟒 𝟓
𝐯 (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱 =− + (𝟏 − (𝟑)𝟐 )
𝟑 𝟏𝟓
Il s’ensuit donc : 𝟒 𝟒
𝐞
𝟏 =− + (𝟏 − √𝟑𝟓 )
𝐞
𝐅 = [𝐱𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × 𝐱 𝐝𝐱 𝟑 𝟏𝟓
𝟏 𝐱
𝐞 𝐞
[𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝐞𝟏 Calculons l’intégrale 𝐇 = ∫𝟏 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐝𝐱
= − ∫ 𝟏 𝐝𝐱
𝟏
𝟏 𝐮(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱)) 𝐮′ (𝐱) = 𝒄𝒐𝒔(𝒍𝒏(𝒙))
=𝐞− [𝐱]𝐞𝟏 Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝒙
𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱
=𝟏
𝐞 Il s’ensuit donc :
➢ Calculons l’intégrale 𝐅 = ∫−𝟏 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)𝐝𝐱 𝐞
𝟏 𝐇 = [𝐱 𝐬𝐢𝐧(𝐥𝐧(𝐱))]𝐞𝟏 − ∫ 𝒄𝒐𝒔 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐) 𝐮′ (𝐱) =
Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱+𝟐 𝟏
𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱 + 𝟐 𝐞
𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − ∫ 𝒄𝒐𝒔 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱
Il s’ensuit donc : 𝟏
𝐞
𝟏 𝐮(𝐱) = 𝐜𝐨𝐬(𝐥𝐧(𝐱))
𝟏
𝐮′ (𝐱) = − 𝒔𝒊𝒏(𝒍𝒏(𝒙))
𝐅 = [(𝐱 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)]𝐞−𝟏 − ∫ × (𝐱 + 𝟐) 𝐝𝐱 Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝒙
𝐱 + 𝟐 𝐯 ′ (𝐱) = 𝟏
−𝟏
𝐞
𝐯(𝐱) = 𝐱
= [(𝐱 + 𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟐)]𝐞−𝟏 − ∫ 𝟏 𝐝𝐱 Il s’ensuit donc :
−𝟏 𝐞
= (𝐞 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐞 + 𝟐) − 𝐞
[𝐱]−𝟏 𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − ([𝐱 𝐜𝐨𝐬(𝐥𝐧(𝐱))]𝐞𝟏 + ∫ 𝒔𝒊𝒏 (𝒍𝒏(𝒙)) 𝐝𝐱)
𝟏
= (𝐞 + 𝟐)𝐥𝐧(𝐞 + 𝟐) − (𝒆 + 𝟏)
𝟐
𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏) − 𝑯
Calculons l’intégrale 𝐆 = ∫𝟎 𝐱√𝟑 − 𝐱 𝐝𝐱 𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝟐𝐇 = 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏)
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮′ (𝐱) = 𝟏 𝒆 𝒔𝒊𝒏(𝟏) − 𝐞 𝐜𝐨𝐬 (𝟏)
Posons { 𝟏 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝟐 𝟑 𝐃𝐨𝐧𝐜 ∶ 𝐇 =
𝐯 ′ (𝐱) = √𝟑 − 𝐱 = (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝐯(𝐱) = − (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝟐
𝟑
Il s’ensuit donc :
𝟐
𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑
𝐆 = [− 𝒙(𝟑 − 𝒙) ] + ∫ (𝟑 − 𝒙)𝟐 𝐝𝐱
𝟐
𝟑 𝟎 𝟑 𝟎
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Exercice 08 Exercice 09
Le plan est apporté à un repère orthogonal (𝐎, 𝐢, 𝐣) avec Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟏 𝐜𝐦
‖𝐢‖ = 𝟑 𝐜𝐦 et ‖𝐣‖ = 𝟐 𝐜𝐦 𝟐
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝟏 𝐱
5) Soit f définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = et (𝑪𝒇) sa courbe
1) Montrer que (𝑪𝒇) la courbe de f est en dessous de la droite
𝐱 (𝐱+𝟏)

e) Vérifier que : ∀𝐱 ∈ ]𝟎, +∞[ ∶ 𝐟(𝐱) = −


𝟏 𝟏
(𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
𝐱 𝐱+𝟏
f) Calculer 𝑨, l’aire du domaine plan limité par la courbe (𝑪𝒇 ) , la 2) Par intégration par parties ,montrer que
𝟐
droite (𝐨𝐱) et les droites x=1 et x=𝟐 𝟐
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐
6) Soit 𝐠 la fonction définie par : 𝐠(𝐱) = 𝐬𝐢𝐧(𝐱) et (𝑪𝒈) sa courbe 𝟏 𝒙
Calculer l’aire du domaine délimité par la courbe de 𝐠 et les 3) Déduire l’aire du domaine plan délimité par (𝑪𝒇), la droite
𝛑 𝛑 (𝐃) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐
droites d’équations : 𝐱 = 𝐞𝐭 𝐱 = −
𝟐 𝟐
Solution Solution
𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝟏) 𝑶𝒏 𝒂(: ∀𝐱 ∈ ]𝟎, +∞[) ∶ 𝐟(𝐱) = − = >𝟎 𝐱
𝐱 𝐱 + 𝟏 𝐱 (𝐱 + 𝟏) 1) Montrer que (𝑪𝒇) la courbe de f est en dessous de la droite
𝟐 𝟐
𝑨 = ∫ |𝐟(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫ 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
𝟏 𝟏 Soit 𝒙 ∈ [𝟏, 𝟐]
𝟐
𝟏 𝟏 𝟐
=∫ − 𝐝𝐱 × ‖𝐢‖ × ‖𝐣‖ 𝐟(𝐱) − 𝐱 = 𝐱 + (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱) − 𝒙
𝟏 𝐱 𝐱+𝟏 𝐱
= [𝒍𝒏|𝒙| − 𝒍𝒏|𝒙 + 𝟏|]𝟐𝟏 × 𝟐 𝐜𝐦 × 𝟑 𝐜𝐦 𝐱−𝟐
=( ) 𝐥𝐧(𝐱)
𝟐 𝟒 𝐱
= (𝐥𝐧 ( ) + 𝐥𝐧(𝟐)) × 𝟔 𝐜𝐦𝟐 = 𝟔 𝐥𝐧 ( ) 𝐜𝐦𝟐 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ 𝟐 ⇒ 𝒙 > 𝟎 𝒆𝒕 𝒍𝒏(𝒙) ≥ 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 − 𝟐 ≤ 𝟎
𝟑 𝟑
𝐱−𝟐
𝛑 𝛑 ⇒( ) 𝐥𝐧(𝐱) ≤ 𝟎 ⇒ 𝐟(𝐱) − 𝐱 ≤ 𝟎
𝟐) 𝑶𝒏 𝒂 (: ∀𝐱 ∈ [𝟎, ]) ; 𝐬𝐢𝐧 𝐱 ≥ 𝟎 et (: ∀𝐱 ∈ [− 𝟐 ; 𝟎]) ; 𝐬𝐢𝐧 𝐱 ≤ 𝟎 𝐱
𝟐
𝛑
𝟐
𝟎
𝛑
𝟐
Donc (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐]
𝑨 = ∫ |𝐠(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = (∫ −𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝒅𝒙 + ∫ 𝐬𝐢𝐧𝐱 𝐝𝐱) × 𝐮. 𝐚
𝛑 𝛑
− − 𝟎
𝟐 𝟐
𝛑
= ([𝒄𝒐𝒔 𝒙]𝟎− 𝛑 + [−𝒄𝒐𝒔 𝒙]𝟎 ) × 𝟔 𝐜𝐦𝟐
𝟐
𝟐
= ((𝟏 − 𝟎) − (𝟎 − 𝟏)) × 𝟔𝐜𝐦𝟐
= 𝟏𝟐𝐜𝐦𝟐
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2) Par intégration par parties , montrer que Exercice 10
𝟐 Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝐎, 𝐢, 𝐣) ; ‖𝐢‖ = 𝟏 𝐜𝐦
𝟐
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐
𝟏 𝒙
Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧(𝐱) 𝐮′ (𝐱) =
𝟏 1) Montrer que (𝑪𝒇) est en dessous de la droite (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur
Posons { ′ 𝟐 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱
l’intervalle [𝟎, 𝟏]
𝐯 (𝐱) = − 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝟐𝐥𝐧(𝐱) −𝐱
𝒙
2)Monter que la fonction 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une
Il s’ensuit donc :
𝟐 𝟐 primitive de la fonction 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 sur [𝟎, 𝟏]
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
∫ ( − 𝟏) 𝒍𝒏𝒙 𝒅𝒙 = [(𝟐𝐥𝐧(𝐱) − 𝐱)𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × (𝟐𝐥𝐧(𝐱) − 𝐱)𝐝𝐱 3) Déduire que : ∫𝟎 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙 =
𝟐𝒆−𝟓
𝟏 𝒙 𝟏 𝐱 𝒆
𝟐 𝟏 𝒆−𝟐
𝟏 4) Par intégration par parties , montrer que ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
= (𝟐𝐥𝐧 𝟐 − 𝟐)𝐥𝐧𝟐 − ∫ 𝟐 𝐥𝐧(𝐱) − 𝟏 𝐝𝐱 𝒆
𝟏 𝐱 5) Déduire l’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et
𝟐
𝐥𝐧𝟐 (𝐱) les droites d’équations x=0 et x=𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 𝟐 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 − [𝟐 − 𝒙] Solution
𝟐 𝟏
= 𝟐𝒍𝒏𝟐 𝟐 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 − 𝐥𝐧𝟐 (𝟐) + 𝟐 − 𝟏 Soit f la fonction définie sur ]𝟎, +∞[ par : 𝐟(𝐱) = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱
= 𝟏 − 𝟐𝒍𝒏𝟐 + 𝒍𝒏𝟐 𝟐 1) Montrer que (𝑪𝒇) est en dessous de la droite (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur
= (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐 l’intervalle [𝟎, 𝟏]
3) Déduire l’aire du domaine plan délimité par (𝑪𝒇), la droite Soit 𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏]
(𝐃) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐 𝐟(𝐱) − 𝐱 = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 + 𝐱 − 𝒙
On a (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟏, 𝟐] = (𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙
Donc ∀𝒙 ∈ [𝟏, 𝟐]: |𝐟(𝐱) − 𝐲| = 𝐲 − 𝐟(𝐱) = 𝐱(𝐱 − 𝟏)𝒆−𝒙
𝟐 𝟎 ≤ 𝒙 ≤ 𝟏 ⇒ 𝒙 ≥ 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 − 𝟏 ≤ 𝟎 𝒆𝒕 𝒆−𝒙 > 𝟎
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱) − 𝐲|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 ⇒ 𝐱(𝐱 − 𝟏)𝒆−𝒙 ≤ 𝟎 ⇒ 𝐟(𝐱) − 𝐱 ≤ 𝟎
𝟎
𝟐 Donc (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟎, 𝟏]
= ∫ 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 2)Monter que la fonction 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une
𝟎
𝟐
primitive de la fonction 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙
𝟐
= ∫ − (𝟏 − ) 𝐥𝐧(𝐱) . 𝐜𝐦𝟐 Soit 𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏]
𝐱
𝟎 𝐇 ′ (𝐱) = [(𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 ]′
𝟐
𝟐 = (𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 − (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙
= ∫ ( − 𝟏) 𝐥𝐧(𝐱)𝐝𝐱 . 𝐜𝐦𝟐
𝟎 𝐱 = −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 = 𝒉(𝒙)
= (𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝟐 𝐜𝐦𝟐 Donc 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une primitive de 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙
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𝟏 𝟐𝒆−𝟓 Exercice 11
3) Déduire que : ∫𝟎 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆 𝟏+𝒍𝒏 𝒙
On a 𝐇: 𝐱 → (𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞−𝒙 est une primitive de 𝐡: 𝐱 → −𝒙𝟐 𝐞−𝒙 Soit f une fonction définie sur]𝟎; +∞[ par : 𝒇(𝒙) = ; (𝑪𝒉 ) la
𝒙𝟐
𝟏 courbe de f dans un repère orthonormé (unité1 cm)
𝟐 −𝒙 𝟐 −𝒙 ]𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ∫ 𝒙 𝐞 𝒅𝒙 = −[(𝒙 + 𝟐𝒙 + 𝟐)𝐞 𝟎 Soient 𝐧 ∈ 𝐈𝐍 ∗ ; 𝒐𝒏 désigne par 𝑰𝒏 l’aire du domaine limité par la
𝟎 𝟏
𝟐𝒆 − 𝟓 −𝟏
courbe (𝑪𝒇 ) la droite (𝐎𝐱) et les droites ; 𝒙 = et 𝒙 = 𝒏
𝒆
= −𝟓𝐞 + 𝟐 =
𝒆 1) Montrer que la fonction 𝑭: 𝒙 →
−𝟐−𝒍𝒏𝒙
et une primitive de la
𝟏 𝒆−𝟐 𝒙
4) Par intégration par parties , montrer que ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙 =
𝒆 fonction f sur ]𝟎; +∞[
′ (𝐱)
𝐮(𝐱) = 𝐱 𝐮 =𝟏 2) Calculer 𝑰𝒏 en fonction de n
Posons { ′ −𝐱 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 {
𝐯 (𝐱) = 𝐞 𝐯(𝐱) = −𝐞−𝐱 3) Déterminer 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏
𝐧→+∞
Il s’ensuit donc :
𝟏 𝟏 Solution
∫ 𝐱𝐞 𝐝𝐱−𝐱
= [−𝐱𝐞−𝐱 ]𝟏𝟎 −𝐱
+ ∫ 𝐞 𝐝𝐱 1) Soit 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝟎 𝟎 𝟏
−𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 ′ − 𝒙 × 𝒙 + (𝟐 + 𝐥 𝐧 𝒙) 𝟏 + 𝒍𝒏 𝒙
= −𝐞 −𝟏
− [𝐞−𝐱 ]𝟏𝟎
= −𝐞 − 𝐞 + 𝟏 −𝟏 −𝟏
𝐅 ′ (𝐱)
=[ ] = = = 𝒇(𝒙)
𝒆−𝟐 𝒙 𝒙 𝒙𝟐
= −𝟐𝐞−𝟏 + 𝟏 = Donc 𝑭: 𝒙 →
−𝟐−𝒍𝒏𝒙
et une primitive de la fonction f sur ]𝟎; +∞[
𝒆 𝒙
5) Déduire l’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇), la droite (𝐃) et 𝟏 𝟏
𝟐) 𝒙 ≥ ⇒ 𝒍𝒏(𝒙) ≥ 𝒍𝒏 ( ) ⇒ 𝒍𝒏(𝒙) ≥ −𝟏
les droites d’équations x=0 et x=𝟏 𝒆 𝒆
On a (𝑪𝒇) est en dessous de (𝑫); 𝒚 = 𝒙 sur l’intervalle [𝟎, 𝟏] 𝟏 + 𝒍𝒏 𝒙
⇒ 𝒍𝒏(𝒙) + 𝟏 ≥ 𝟎 ⇒ ≥ 𝟎 ⇒ 𝒇(𝒙) ≥ 𝟎
Donc ∀𝒙 ∈ [𝟎, 𝟏𝟐]: |𝐟(𝐱) − 𝐲| = 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝒙𝟐
𝒏 𝒏 𝒏 𝟏+𝒍𝒏 𝒙
𝟏 𝟏 𝑰𝒏 = ∫𝟏 |𝐟(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫𝟏 𝐝𝐱 × 𝐜𝐦𝟐
𝒙𝟐
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱) − 𝐲|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 = ∫ 𝐲 − 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 𝒆
𝐧
𝒆 𝒆

𝟎 𝟎 −𝟐 − 𝒍𝒏𝒙
𝟏 =[ ]𝟏 × 𝐜𝐦𝟐
𝒙
= ∫ −(𝐱 𝟐 − 𝐱)𝒆−𝒙 𝒅𝒙 . 𝐜𝐦𝟐 𝒆

𝟎
𝟏 𝟏 −𝟐 − 𝒍𝒏 𝒏 −𝟐 + 𝟏 𝟐
𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( − 𝟏 ) × 𝐜𝐦 = (𝒆 − − ) × 𝐜𝐦𝟐
= (∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝐝𝐱 − ∫ 𝒙𝟐 𝐞−𝒙 𝒅𝒙) 𝐜𝐦𝟐 𝒏 𝒏 𝒏
𝒆
𝟎 𝟎
𝒆 − 𝟐 𝟐𝒆 − 𝟓 𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( − ) 𝐜𝐦𝟐 𝟑) 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝒆 − − =𝒆
𝒆 𝒆 𝐧→+∞ 𝐧→+∞ 𝒏 𝒏
𝟑−𝒆 𝟐 𝐥𝐧 𝐧
=( ) 𝐜𝐦𝟐 𝑪𝒂𝒓 ∶ 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝐧→+∞ 𝒏 𝐧→+∞ 𝒏
𝒆
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Exercice 12
L’espace est rapporté à R.O.N ( 𝑶, 𝒊, 𝒋 , ⃗𝒌) avec ‖𝐢‖ = 𝟏𝒄𝒎
Calculer en 𝒄𝒎𝟑 le volume de solide de révolution engendré par la
rotation de (𝑪𝒇) par rapport à (Ox) (tour complet) sur 𝐈
1) 𝒇(𝐱) = 𝐞𝒙 sur 𝑰 = [𝟎; 𝟏] ; 2) 𝒈(𝐱) = √𝟏 − 𝐱 𝟐 sur 𝑰 = [−𝟏; 𝟏]
Solution
3) Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la
fonction 𝐱 → 𝐞𝐱 sur [0,1]
Autour de l’axe des abscisses un tour complet est donné par :
𝟏
𝟐
𝐕 = 𝛑 ∫ (𝐟(𝐱)) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑
𝟎
𝟏 𝟏
𝛑 𝟐𝐱 𝟏 𝟑 𝛑(𝐞𝟐 − 𝟏)
= 𝛑 ∫ (𝐞𝐱 )𝟐 𝐝𝐱 = 𝛑 ∫ 𝐞𝟐𝐱 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑 = [𝐞 ]𝟎 𝒄𝒎 = 𝒄𝒎𝟑
𝟎 𝟎 𝟐 𝟐
4) Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la
fonction 𝐱 → √𝟏 − 𝐱 𝟐 sur [-1,1]
Autour de l’axe des abscisses un tour complet est donné par :
𝟏 𝟏 𝟐
𝟐
𝐕 = 𝛑 ∫ (𝐠(𝐱)) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑 = 𝛑 ∫ (√𝟏 − 𝐱 𝟐 ) 𝐝𝐱 𝒄𝒎𝟑
−𝟏 −𝟏
𝟏
𝛑 𝟒𝛑
= 𝛑 ∫ (𝟏 − 𝐱 𝟐 )𝟐 𝐝𝐱 = [𝟑𝐱 − 𝐱 𝟑 ]𝟏−𝟏 . 𝒄𝒎𝟑 = 𝒄𝒎𝟑
−𝟏 𝟑 𝟑
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I) Rappels Correction
L’espace est rapporté à un repère orthonormé directe (𝑶, 𝒊, 𝒋 , ⃗𝒌) 1) Dans chaque cas, vérifier si les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires.
1)Colinéarité de deux vecteurs 𝟏𝟎 −𝟏𝟓
∆𝒙 = | | = (𝟏𝟎) × (−𝟑) − (−𝟏𝟓) × 𝟏 = −𝟏𝟓 + 𝟏𝟓 = 𝟎
a) Déterminant extraites de deux vecteurs 𝟏 −𝟑
−𝟔 𝟗
Définition : ∆𝒚 = | | = (−𝟔) × (−𝟑) − 𝟏 × 𝟗 = 𝟗 − 𝟗 = 𝟎
𝟏 −𝟑
𝒙 𝒙′ −𝟔 𝟗
∆𝒛 = | | = (−𝟔) × (−𝟏𝟓) − 𝟏𝟎 × 𝟗 = 𝟗𝟎 − 𝟗𝟎 = 𝟎
Soit deux vecteurs 𝒖 ⃗ (𝒚′ ) dans l’espace
⃗ (𝒚) et 𝒗 𝟏𝟎 −𝟏𝟓
𝒛 𝒛′ Les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗 ⃗ sont donc colinéaires.
𝒚 𝒚′ 𝟗 𝟐𝟑
Les déterminants suivants : ∆𝒙 = | | = 𝒚𝒛’ − 𝒚’𝒛 b) ∆𝒙 = | | = 𝟗 × 𝟏 − 𝟐𝟑 × 𝟏 = 𝟗 − 𝟐𝟑 = −𝟏𝟔 ≠ 𝟎
𝒛 𝒛′ 𝟏 𝟏
𝒙 𝒙′ Les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗 ⃗ ne sont donc pas colinéaires.
et ∆𝒚 = |𝒙 𝒙′| = 𝒙𝒛’ − 𝒛𝒙’ et ∆𝒙 = | | = 𝒙𝒚’ − 𝒚𝒙’
𝒛 𝒛′ 𝒚 𝒚′ 𝟑 − (−𝟏) 𝟒 𝟔 − (−𝟐) 𝟖
S’appellent déterminant extraites des vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2)a) 𝑨𝑩 ( 𝟐 − 𝟏 ) = (𝟏) et 𝑪𝑫 (−𝟏 − (−𝟑)) = (𝟐).⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b) Critère de colinéarité 𝟑−𝟏 𝟐 𝟔−𝟐 𝟒
𝟏 𝟐
Propriété : ∆𝒙 = | |=𝟒×𝟏−𝟐×𝟐=𝟒−𝟒=𝟎
𝟐 𝟒
Les vecteurs 𝒖⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires équivaut à ∆𝒙 = ∆𝒚 = ∆𝒛 = 𝟎 𝟒 𝟖
∆𝒚 = | | = 𝟒 × 𝟒 − 𝟖 × 𝟐 = 𝟏𝟔 − 𝟏𝟔 = 𝟎
Résultat : 𝟐 𝟒
𝟒 𝟖
1) Dire que les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles revient à dire ∆𝒛 = | |=𝟒×𝟐−𝟖×𝟏 =𝟖−𝟖=𝟎
𝟏 𝟐
𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑪𝑫 sont colinéaires. Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑪𝑫 sont colinéaires.
2) Dire que les points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 sont alignés revient à dire que les Donc les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles.
𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 sont colinéaires. 𝟑−𝟓 −𝟐 𝟔−𝟓 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝟐 − 𝟎) = ( 𝟐 ) et 𝑬𝑫
b) 𝑬𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−𝟏 − 𝟎) = (−𝟏).
Exercice 01
𝟏−𝟎 𝟏 𝟐−𝟎 𝟐
⃗ et 𝒗
1) Dans chaque cas, vérifier si les vecteurs 𝒖 ⃗ sont colinéaires. −𝟐 −𝟏
−𝟔 𝟗 𝟒 𝟏𝟏 ∆𝒙 = | | = −𝟐 × (𝟐) − (−𝟏) × 𝟏 = −𝟑
𝟏 𝟐
⃗ ( 𝟏𝟎 ) et 𝒗
a) 𝒖 ⃗ (−𝟏𝟓) ⃗ (𝟗) et 𝒗
b) 𝒖 ⃗ (𝟐𝟑) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑬𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires.
Les vecteurs 𝑬𝑩
𝟏 −𝟑 𝟏 𝟏
−𝟏 𝟑 −𝟐 𝟔 Donc les points 𝑬, 𝑩 et 𝑫 ne sont pas alignés.
𝟓
2) On considère les points 𝑨 ( 𝟏 ), 𝑩 (𝟐), 𝑪 (−𝟑), 𝑫 (−𝟏) et 𝑬 ( )
𝟑 𝟏 𝟔 𝟐 𝟎
a) Démontrer que les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles.
b) Démontrer que les points 𝑬, 𝑩 et 𝑫 ne sont pas alignés.
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2) Trois vecteurs coplanaires Correction
a) Déterminant de trois vecteurs 𝟐𝒎 + 𝟏 −𝟏 − 𝟑
( ⃗ ⃗
𝟏) 𝒅𝒆𝒕 𝒖 ; 𝒗 ; 𝒘 )
⃗⃗⃗ = | 𝟑 𝟐 𝟏|
Définition :
−𝒎 𝟑 𝟐
𝒙 𝒙′ 𝒙′′ 𝟐 𝟏 −𝟏 −𝟑 −𝟏 −𝟑
Soit trois vecteurs 𝒖 ⃗ (𝒚) ; 𝒗 ⃗ (𝒚′ ) et 𝒘 ⃗⃗⃗ (𝒚′′ )dans l’espace = (𝟐𝒎 + 𝟏) | | − 𝟑| |−𝒎| |
𝟑 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟏
𝒛 𝒛′ 𝒛′′ = 𝟏 × (𝟐𝒎 + 𝟏) − 𝟑(−𝟐 + 𝟗) − 𝒎(−𝟏 + 𝟔)
′ 𝒙′′ 𝒙′′
𝒚′ 𝒚′′ 𝒙′ 𝒚′ = (𝟐𝒎 + 𝟏) − 𝟐𝟏 − 𝟓𝒎
Le nombre 𝒙 | | − 𝒚| |+ 𝒛| | est appelé
𝒛′ 𝒛′′ 𝒛′ 𝒛′ ′ 𝒚′ 𝒚′′
= −𝟑𝒎 − 𝟐𝟎
déterminant des vecteurs 𝒖 ⃗ ; 𝒗 ⃗⃗⃗ 𝒆𝒕 𝒘 ⃗⃗⃗⃗ dans cet ordre et on écrit :
′ ′′ 2) Les vecteurs 𝒖 ⃗ ;𝒗 ⃗ et 𝒘
⃗⃗⃗ sont coplanaires
𝒙 𝒙 𝒙
′ 𝒚′ 𝒚′′ 𝒙′ 𝒚′′ 𝒙′′ 𝒙′′ Donc 𝒅𝒆𝒕(⃗𝒖 ; ⃗𝒗 ; 𝒘⃗⃗⃗ ) = 𝟎
𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗⃗ ;𝒘⃗⃗⃗ ) = |𝒚 𝒚 𝒚′′ | = 𝒙 | |− 𝒚| |+ 𝒛| |.
′ 𝒛′ 𝒛′′ 𝒛′ 𝒛′ ′ 𝒚′ 𝒚′′ Donc −𝟑𝒎 − 𝟐𝟎 = 𝟎
𝒛 𝒛 𝒛′′
𝟐𝟎
Exemple : Donc 𝒎 = −
𝟑
𝟏 𝟎 𝟓 3) Droites dans l’espace
Calculons 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗⃗ ;𝒘 ⃗⃗⃗ ) tels que 𝒖 ⃗ (𝟐 ) ; 𝒗 ⃗ (−𝟏) et 𝒘 ⃗⃗⃗ ( 𝟒 )
a)Vecteur directeur et représentation paramétrique d’une droite
𝟑 −𝟐 −𝟓
𝟏 𝟎 𝟓 Définition : (D)
𝒅𝒆𝒕(𝒖⃗ ;𝒗 ⃗⃗⃗ ) = | 𝟐 −𝟏 𝟒 |
⃗ ;𝒘 (𝑫) est une droite dans l’espace
𝟑 −𝟐 −𝟓 On appelle vecteur directeur de (𝑫)
−𝟏 𝟒 𝟎 𝟓 𝟎 𝟓
=𝟏×| | − 𝟐| | + 𝟑| | tout vecteur non nul 𝒖 ⃗ qui
−𝟐 −𝟓 −𝟐 −𝟓 −𝟏 𝟒
= 𝟏 × (𝟓 + 𝟖) − 𝟐(𝟎 + 𝟏𝟎) + 𝟑(𝟎 + 𝟓) possède la même direction que la droite (𝑫).
=𝟖 a) Représentation paramétrique d’une droite
Critère de trois vecteurs coplanaires 𝑺𝒐𝒊𝒕 (𝑫) la droite qui passe par 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) et de vecteur
Propriété : directeur ⃗⃗⃗𝑼(𝜶; 𝜷; 𝜸)
Dire que les vecteurs 𝒖 ⃗ ; 𝒗 ⃗⃗⃗ 𝒆𝒕 𝒘 ⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) un point de (𝑫)
équivaut à 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗⃗ ;𝒘 ⃗⃗⃗ ) = 𝟎. 𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝜶𝒕
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹 )
Le système {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝜷𝒕 est appelé représentation
Exercice 02 𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝜸𝒕
Soient les vecteurs 𝒖 ⃗ (𝟐𝒎 + 𝟏; 𝟑; −𝒎) et 𝒗 ⃗ (−𝟏; 𝟐; 𝟑) et 𝒘 ⃗⃗⃗ (−𝟑; 𝟏; 𝟐) paramétrique de la droite (D) dans l’espace
1) Calculer 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗
⃗ ;𝒘⃗⃗⃗ ) en fonction de réel m
2) Déterminer le réel m pour que les vecteurs 𝒖 ⃗ ;𝒗
⃗ et 𝒘 ⃗⃗⃗ soient
coplanaires
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II) Produit scalaire dans l’espace 3) Définition par Projection orthogonale


1) Définition du produit scalaire dans l’espace Propriété :
Définition : ⃗ et 𝒗
𝒖 ⃗ deux vecteurs non nuls tels que 𝒖⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 et 𝒗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪
⃗ et 𝒗
Soit 𝒖 ⃗ deux vecteurs dans l’espace H est le projeté orthogonal du point C sur la droite (AB) on a
Alors il existe trois points A ; B et C
Si les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑯 ont le même sens alors :
tels que 𝒖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝒕 𝒗
⃗ = 𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑨𝑪
⃗ .𝒗
𝒖 ⃗ = 𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑨𝑩 × 𝑨𝑯
Le produit scalaire de 𝒖 ⃗ par 𝒗
⃗ , noté 𝒖
⃗ .𝒗
⃗ dans l’espace est le
Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑯 ont une sens opposée alors :
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗
produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 dans le plan donc il est défini par :
⃗ .𝒗
𝒖 𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑯 = −𝑨𝑩 × 𝑨𝑯
⃗ .𝒗
➢ 𝒖 ⃗ = 𝟎, si l'un des deux vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗⃗ est nul
⃗ = ‖𝒖
⃗ .𝒗
➢ 𝒖 ⃗ ‖ × ‖𝒗 ⃗ ‖ × 𝒄𝒐𝒔(𝒖 ⃗ ;𝒗 ⃗ ), dans le cas contraire.
Remarque :
⃗ .𝒗
➢ 𝒖 ⃗ = 𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ‖𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ × 𝐜𝐨𝐬 𝑩𝑨𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ × ‖𝑨𝑪 ̂
➢ Toutes les propriétés du produiit scalaire dans le plan se
prolongent dans l’espace
Exercice 3
Soit un triangle équilatéral ABC de côté a.
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗
Calculer, en fonction de a, le produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪. Exercice 4
Solution de l’exercice 1 Soit un carré ABCD de côté c.
⃗⃗⃗⃗⃗ = ‖𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑪
𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ × 𝐜𝐨𝐬 𝑩𝑨𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ × ‖𝑨𝑪 ̂ Calculer, en fonction de c, les produits scalaires :
𝝅 𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗
a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑫 𝑨𝑫. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑪𝑩
= 𝒂 × 𝒂 × 𝐜𝐨𝐬
𝟑 Solution de l’exercice 2
𝟏 a) Par projection, on a :
= 𝒂𝟐 ×
𝟐 𝟐
𝒂 𝟐 𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝒄𝟐
𝑨𝑩 = ‖𝑨𝑩
=
𝟐 b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑫 = 𝟎 car les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑫
2) Vecteurs orthogonaux sont orthogonaux.
Propriété : 𝟐
c) 𝑨𝑫 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑨𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑪𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑫𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −‖𝑨𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = −𝒄𝟐
Les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ sont orthogonaux ssi 𝒖
⃗ .𝒗
⃗ =𝟎
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2) Produit scalaire dans un repère orthonormé Solution
⃗ ).
L’espace est muni d'un repère orthonormé (𝑶 ; 𝒊 ; 𝒋; 𝒌 Soient 𝑨(𝟏; −𝟐; −𝟏) ;𝑩(𝟑; 𝟑; 𝟎) et 𝑪(𝟔; 𝟎; 𝟎) 𝒅𝒆𝒔 points
Propriété : 1) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas alignés
Soient 𝒖 ⃗ deux vecteurs de coordonnées respectives (𝒙 ; 𝒚; 𝒛) et
⃗ et 𝒗 Cordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑶 𝒆𝒔𝒕 (𝒙𝑶 − 𝒙𝑩 ; 𝒚𝑶 − 𝒚𝑩 ; 𝒛𝑶 − 𝒛𝑩 )
(𝒙′ ; 𝒚′; 𝒛′) Cordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑶 𝒆𝒔𝒕 (𝟎 − 𝟑 ; 𝟎 − 𝟑; 𝟎 − 𝟎)
𝒙 𝒙′ Cordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑶 𝒆𝒔𝒕 (−𝟑 ; −𝟑; 𝟎)
On a : 𝒖⃗ .𝒗⃗ = (𝒚) . (𝒚′ ) = 𝒙𝒙′ + 𝒚𝒚′ + 𝒛𝒛′
𝒛 Cordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑪 𝒆𝒔𝒕 (𝟑 ; −𝟑; 𝟎)
𝒛′ −𝟑 𝟑
Exemple : ∆𝒛 = | | = 𝟗 + 𝟗 = 𝟏𝟖 ≠ 𝟎
−𝟑 −𝟑
Soit 𝒖⃗ (𝟓 ; −𝟒; 𝟏) et 𝒗⃗ (−𝟑 ; 𝟕; 𝟏) deux vecteurs. Calculer 𝒖
⃗ .𝒗
⃗ Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐎 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐁𝐂 ne sont pas colinéaires
𝒖 ⃗ = 𝟓 × (−𝟑) + (−𝟒) × 𝟕 + 𝟏 × 𝟏
⃗ .𝒗 D’où les points 𝐎; 𝐁; 𝐂 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧é𝐬
= −𝟏𝟓 − 𝟐𝟖 + 𝟐 2) Montrer que le triangle OBC est rectangle est isocèle en B
= −𝟒𝟏
𝑩𝑶 = √(−𝟑)𝟐 + (−𝟑)𝟐 + 𝟎𝟐 = √𝟏𝟖
1) Norme d’un vecteur et distance entre deux points
Résultat : 𝑩𝑪 = √(𝟑)𝟐 + (−𝟑)𝟐 + 𝟎𝟐 = √𝟏𝟖
Donc le triangle OBC est isocèle en B
➢ Soit⃗⃗⃗⃗⃗𝑼(𝒙; 𝒚; 𝒛) un vecteur dans l’espace
−𝟑 𝟑
• La norme de vecteur 𝑼 ⃗⃗ est : ‖𝑼
⃗⃗ ‖ = √𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝟑) . (−𝟑) = 𝟑 × (−𝟑) + (−𝟐) × (−𝟑) + 𝟎 = 𝟎
𝑩𝑶. 𝑩𝑪
𝟎 𝟎
➢ Distance entre deux points : Donc les vecteurs 𝐁𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐞𝐭 𝐀𝐂
Soient 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; ; 𝒛𝑨 ) 𝒆𝒕 𝑩(𝒙𝑩 ; 𝒚𝑩 ; ; 𝒛𝑨 ) deux points Donc le triangle ABC est rectangle en B
• Cordonnées de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 𝒆𝒔𝒕 (𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 ; 𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 ) D’où le triangle ABC est isocèle est rectangle en B
• La distance AB est la norme de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 3) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √(𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 )𝟐 + (𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 )𝟐
𝑨𝑩 = ‖𝑨𝑩 𝟏 𝟑 𝟔
𝒅𝒆𝒕(𝑶𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑩 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑪) = |−𝟐 𝟑 𝟎|
Exercice 05 −𝟏 𝟎 𝟎
Soient 𝑨(𝟏; −𝟐; −𝟏) ;𝑩(𝟑; 𝟑; 𝟎) et 𝑪(𝟔; 𝟎; 𝟎) 𝒅𝒆𝒔 points dans l’espace 𝟑 𝟎 𝟑 𝟔 𝟑 𝟔
=𝟏×| | − (−𝟐) | | + (−𝟏) | |
1) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas alignés 𝟎 𝟎 𝟎 𝟎 𝟑 𝟎
2) Montrer que le triangle OBC est rectangle est isocèle en B = 𝟏 × (𝟎 − 𝟎) + 𝟐(𝟎 + 𝟎) − (−𝟏𝟖)
3) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires = 𝟏𝟖 ≠ 𝟎
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑶𝑨 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑪 ne sont pas coplanaires
D’où que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires
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III) Applications du produit scalaire c) Equation cartésienne d’un plan par un point et un vecteur
1) Plan dans l’espace : normal
a) Rappels Soit le plan (P) passant par A et de vecteur normale ⃗⃗⃗𝒏(𝒂; 𝒃; 𝒄)
Soit 𝑷(𝑨; ⃗⃗⃗𝑼; ⃗⃗⃗𝑽) le plan passant par le point A 𝒙 − 𝒙𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (P) si et seulement si 𝑨𝑴 ( 𝒚−𝒚𝑨 ) et
dirigé par les deux vecteurs ⃗⃗⃗𝑼 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗𝑽
𝒛 − 𝒛𝑨
Toute plan de l’espace admet une équation de la forme : 𝒂
𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 , avec (𝒂 ; 𝒃; 𝒄) ≠ (𝟎 ; 𝟎; 𝟎). ⃗ (𝒃) sont orthogonaux ; donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒏 𝑨𝑴. 𝒏⃗ =𝟎
𝒄
Cette équation est appelée équation cartésienne du plan (P)
Donc 𝒂(𝒙 − 𝒙𝑨 ) + 𝒃(𝒚−𝒚𝑨 ) + 𝒄(𝒛 − 𝒛𝑨 ) = 𝟎
Exercice 06
Donc 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 , avec 𝒅 = −(𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 )
Déterminer une équation cartésienne du plan (𝑷) passant par le
Une équation cartésienne de (P) est : 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎.
𝟑 −𝟏 𝟎
point 𝑨 (−𝟏) et de vecteurs directeurs 𝒖 ⃗ ( 𝟐 ) et 𝒗
⃗ (𝟏 ) Propriétés
𝟎 𝟏 𝟏 ➢ Le Vecteur ⃗⃗⃗𝒏(𝒂; 𝒃; 𝒄) est un vecteur normal au plan
Correction (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
1ère méthode en utilisant démonstration de l’activité : ➢ Soit A un point et 𝒏 ⃗ un vecteur de l’espace
Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) un point du plan (𝑷) L’ensemble des points M(𝒙; 𝒚; 𝒛)de l’espace tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴 . ⃗⃗⃗𝒏 = 𝟎
Les vecteurs 𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝒖
⃗ ;𝒗
⃗ sont coplanaires donc 𝒅𝒆𝒕(𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝒖
⃗ ;𝒗
⃗)=𝟎 est un plan (P) passant par A et de vecteur normale ⃗⃗⃗𝒏
𝒙 − 𝟑 −𝟏 𝟎 Exercice 07
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝒖
𝒅𝒆𝒕(𝑨𝑴 ⃗ ;𝒗
⃗ ) = 𝟎 ⇔ |𝒚 + 𝟏 𝟐 𝟏 | = 𝟎 Déterminer une équation cartésienne des plans suivants
𝒛−𝟎 𝟏 𝟏 𝟏) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷) passant par le point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎)est de vecteur
𝟐 𝟏 −𝟏 𝟎 −𝟏 𝟎 normale ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏)
⇔| | (𝒙 − 𝟑) − | | (𝒚 + 𝟏) + | |𝒛 = 𝟎
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑸) passant par le point 𝑶 est de vecteur normale⃗⃗⃗𝒌
⇔ (𝒙 − 𝟑 ) + (𝒚 + 𝟏 ) − 𝒛 = 𝟎 Solution
⇔𝒙+𝒚−𝒛−𝟐=𝟎 𝟏) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷) passant par la point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎)est de vecteur
b) Vecteur normal au plan normale ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏)
Définition : 1ère méthode :
Tout vecteur 𝒏 ⃗ non nul sa direction est perpendiculaire au plan Comme ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏) est un vecteur normal au (P), une équation
(𝑷)s’appelle vecteur normale au plan (𝑷) cartésienne de (P) est de la forme 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
Le point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎) appartient au plan, donc :
𝟑 × (𝟏) + 𝟐 × (−𝟏) − (𝟎) + 𝒅 = 𝟎 et donc : 𝒅 = −𝟏.
Une équation cartésienne de (P) est : 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎.
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2ème méthode : Exercice 08
𝒙−𝟏 Soient les plans ; (P) : 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (P) si et seulement si 𝑨𝑴 (𝒚 + 𝟏) et 𝟏 𝟏
(Q) : 𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟐 = 𝟎 𝐞𝐭 (R) : 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐳 + 𝟑 = 𝟎
𝒛−𝟎 𝟐 𝟐
𝟑 1) Montrer que (𝑷)//(𝑸)
⃗𝒏 ( 𝟐 ) sont orthogonaux. 2) Montrer que (𝑷) ⊥ (𝑹)
−𝟏 3) En déduire la position relative des plans (𝑸) 𝒆𝒕 (𝑹)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝒏
Donc 𝑨𝑴 ⃗ =𝟎 4) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (D)
Donc 𝟑(𝒙 − 𝟏) + 𝟐(𝒚 + 𝟏) − 𝒛 = 𝟎 l’intersection des plan (𝑷)𝐞𝐭 (𝑹)
Donc 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎 Correction
Une équation cartésienne de (P) est : 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎 1) Montrer que (𝑷)//(𝑸)
𝟐) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑸) passant par le point 𝑶(𝟎; 𝟎; 𝟎) est de vecteur
On a 𝒏⃗ (𝟐; 𝟏; −𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P)
normale⃗⃗⃗𝒌(𝟎; 𝟎; 𝟏) 𝟏 𝟏
𝒙−𝟎 𝟎 On a ⃗⃗⃗⃗
𝒏′ (𝟏; ; − ) est un vecteur normal au plan (Q)
𝟐 𝟐
M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (Q) si et seulement si 𝑨𝑴 (𝒚 − 𝟎) et ⃗𝒌 (𝟎)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
𝒛−𝟎 ∆𝒙 = | 𝟐
| = 𝟎 ; ∆ = | 𝟏| = 𝟎 et ∆𝒛 = | 𝟏| =𝟎
sont orthogonaux. −𝟏 −
𝟏 𝒚 −𝟏 − 𝟏
𝟐 𝟐
𝟐
𝑶𝑴. ⃗𝒌 = 𝟎
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc les vecteurs 𝒏 ⃗ et ⃗⃗⃗
𝒏′ sont colinéaire
Donc 𝒛 = 𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 (𝑷)//(𝑸)
d) Position relative de deux plans
2) Montrer que (𝑷) ⊥ (𝑹)
Soient (𝑷) Un plan de vecteur normale 𝒏 ⃗ et (𝑸) un plan de vecteur On a 𝒏 ⃗ (𝟐; 𝟏; −𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P)
normale ⃗⃗⃗
𝒏′
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝒏′′ (𝟏; −𝟑; −𝟏) est un vecteur normal au plan (R)
➢ (𝑷)//(𝑸) ssi 𝒏 ⃗ et ⃗⃗⃗
𝒏′ sont colinéaire 𝟐 𝟏
➢ (𝑷) ⊥ (𝑸) 𝒔𝒔𝒊 ⃗𝑼 ⃗ et ⃗𝑽 sont orthogonaux ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝒏′′ = ( 𝟏 ) . (−𝟑) = 𝟐 − 𝟑 + 𝟏 = 𝟎
𝒏
−𝟏 −𝟏
Donc 𝒏 ⃗ 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗
𝒏′ sont orthogonaux
Donc (𝑷) ⊥ (𝑹)
3) En déduire la position relative des plans (𝑸) 𝒆𝒕 (𝑹)
On a (𝑷)//(𝑸) et (𝑷) ⊥ (𝑹)
Donc (𝑸) ⊥ (𝑹)
4) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (D)
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(𝑷) 𝐞𝐭 (𝑹) sont sécantes suivant une droite (D) définit par les deux Exercice 09
(𝑷): 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 Soit le plan (P) : 4𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
équation des plans (P) et (R) donc : (𝑫) : {
(𝑹): 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐳 + 𝟑 = 𝟎 𝒙=𝟏−𝒕
𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐭 + 𝟏 = 𝟎 𝟏 ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒛 = 𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒄 { Et la droite (𝑫) : {𝒚 = −𝟏 + 𝒕 𝟐
𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐭 + 𝟑 = 𝟎 𝟏
𝟐𝒙 + 𝒚 = 𝐭 − 𝟏 𝒛=− 𝒕
𝟒
𝑫𝒐𝒏𝒄 {
𝒙 − 𝟑𝒚 = 𝐭 − 𝟑 1) Montrer que (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫) sont orthogonaux
On cherche à exprimer x et y en fonction de t 2) Déterminer les cordonnées de points H l’intersection de
J’ai choisit la méthode de déterminant de GRAMER (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫)
𝟐 𝟏 Correction
𝑫=| | = −𝟔 − 𝟏 = −𝟕 ≠ 𝟎
𝟏 −𝟑 ⃗ (𝟒; −𝟐; 𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P)
1) On a 𝒏
𝒕−𝟏 𝟏
𝑫𝒙 = | | = −𝟑(𝒕 − 𝟏) − (𝒕 − 𝟑) = −𝟐𝒕 + 𝟔 𝟏 𝟏
On a ⃗⃗⃗𝒖 (−𝟏; ; − ) est un vecteur directeur de la droite (D)
𝒕 − 𝟑 −𝟑 𝟐 𝟒
𝟐 𝒕−𝟏
𝑫𝒚 = | | = 𝟐 (𝒕 − 𝟑 ) − (𝒕 − 𝟏 ) = 𝒕 − 𝟓 −𝟐
𝟏
𝟒 −𝟏 𝟒 −𝟏
𝟏 𝒕−𝟑 𝟐
𝑫𝒙 −𝟐𝒕 + 𝟔 𝟔 𝟐 𝑫𝒚 𝒕 − 𝟓 𝟓 𝟏 ∆𝒙 = | 𝟏 | = 𝟎 ; ∆𝒚 = |
𝟏 −
𝟏| = 𝟎 et ∆𝒛 = |
−𝟐
𝟏 |=𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒙 = = = − + 𝒕 𝒆𝒕 𝒚 = = = − 𝒕 𝟏 − 𝟒 𝟐
𝟒
𝑫 −𝟕 𝟕 𝟕 𝑫 −𝟕 𝟕 𝟕
Donc une représentation paramétrique de la droite (D) Donc les vecteurs 𝒏 ⃗ et 𝐮⃗ sont colinéaire
𝟔 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 (𝑷)𝐞𝐭 (𝑸) sont orthogonaux
𝒙=− + 𝒕
𝟕 𝟕 2) (D) et (P) sont sécantes en H(x ;y ;z) alors les coordonnés
( )
l’intersection des plan (𝑷)𝐞𝐭 (𝑹) est (𝑫) : { 𝒚 = 𝟓 − 𝟏 𝒕 ; 𝒕 ∈ 𝑰𝑹
𝟕 𝟕
𝒙 =𝟏−𝒕
𝟏
𝒛=𝒕 𝒚 = −𝟏 + 𝒕
𝟐
Position relative d’un plan et une droite (x ;y ;z) vérifie le systèmes : 𝟏
⃗⃗ 𝒛=− 𝒕
𝑺𝒐𝒊𝒆𝒏𝒕 (𝑫) une droite de vecteur directeur 𝑼 𝟒
{𝟒𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
𝒆𝒕 (𝑷) Un plan de vecteur normale 𝒏 ⃗ 𝟏 𝟏
• (𝑷) ⊥ (𝑫) ssi ⃗⃗⃗𝐧 et ⃗⃗⃗𝐔 sont colinéaires Donc on remplace 𝒙 = 𝟏 − 𝒕 ; 𝒚 = −𝟏 + 𝒕 et 𝒛 = − 𝒕 dans
𝟐 𝟒
𝐧 et⃗⃗⃗𝐔 sont orthogonaux
• (𝑷)// (𝐃)𝒔𝒔𝒊 ⃗⃗⃗⃗ 𝟒𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
𝟏 𝟏
On trouve : 𝟒(𝟏 − 𝒕 ) − 𝟐 (−𝟏 + 𝒕) + (− 𝒕 ) + 𝟏 = 𝟎
𝟐 𝟒
𝟏
Donc 𝟒 − 𝟒𝒕 + 𝟐 − 𝒕 − 𝒕 + 𝟕 = 𝟎
𝟒
𝟒
Donc − 𝐭 = −𝟕
𝟐𝟏
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Donc 𝒕 = 𝟕 × ( )
𝟒 | 𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 − (𝒂𝒙𝑯 + 𝒃𝒚𝑯 + 𝒄𝒛𝑯 )|
𝟐𝟏 =
𝟒 √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
Donc 𝒕 = | 𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 + 𝒅|
𝟑
𝒙=𝟏−𝒕 =
𝟏 √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
On remplace 𝒕 = dans {𝒚 = −𝟏 + 𝟐 𝒕
𝟒
on trouve Propriété :
𝟑 𝟏
𝒛=− 𝒕 La distance de point A au plan(𝑷) est la distance AH noté par
𝟒
𝟒 𝒅(𝑨; (𝑷)) donc :
𝒙=𝟏−
𝟑 | 𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 + 𝒅|
𝒚 = −𝟏 + × ( )
𝟏 𝟒 𝒅(𝑨; (𝑷)) = 𝑨𝑯 =
𝟐 𝟑 √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
𝟏 𝟒
Exemple :
{ 𝒛 = − 𝟒 × (𝟑 )
𝟏 Soit (𝑷) : 𝟑𝒙 − 𝟒𝒚 + 𝟐𝒛 + 𝟏 = 𝟎 un plan et 𝐀(𝟐; 𝟓; 𝟏) un point
𝒙=−
𝟒
𝟑
𝟐 𝟏
dans l’espace
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒚 = −𝟏 + = − = − | (𝟑 × 𝟐) − (𝟒 × 𝟓) + (𝟐 × 𝟏) − 𝟏| |−𝟏𝟑| 𝟏𝟑
𝟔 𝟔 𝟑
𝟒 𝟏 𝐝(𝐀; (𝐏)) = = =
{ 𝒛=− =− √𝟑𝟐 + (−𝟒)𝟐 + (𝟏)𝟐 √𝟐𝟔 √𝟐𝟔
𝟏𝟐 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏
Donc (D) et (P) sont séantes en 𝑯(− ; − ; − ) Exercice 10
𝟑 𝟑 𝟑
Soit (𝑷) le plan défini par l’équation (𝑷) ∶ 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
3) DISTANCE D’UN POINT à UN PLAN 1) Calculer la distance de point 𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) au plan (𝑷)
Activité : et en déduire que le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷)
Soient (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 un plan et 2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite
A(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) un point de l’espace et H la (𝑫) passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷).
projection orthogonale de A sur le plan (P) 3) En déduire les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal
On a le point H (𝒙𝑯 ; 𝒚𝑯 ; 𝒛𝑯 ) appartient au du point 𝑨 sur le plan (𝑷).
plan (P) donc 𝒂𝒙𝑯 + 𝒃𝒚𝑯 + 𝒄𝒛𝑯 + 𝒅 = 𝟎 Correction
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒅 = −(𝒂𝒙𝑯 + 𝒃𝒚𝑯 + 𝒄𝒛𝑯 ) Soit (𝑷) le plan défini par l’équation (𝑷) ∶ 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
1) Calculer la distance de point 𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) au plan (𝑷)
Et on a : |𝒏. ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑯| = ‖𝒏 ⃗ ‖ × 𝑨𝑯 , car
et en déduire que le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷)
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒄𝒐𝒔(𝒏; 𝑨𝑯) = 𝟏 | (𝟐 × 𝟏) − (𝟑 × 𝟎) − (𝟏) + 𝟒| |𝟓| 𝟓
𝒂 𝒙𝑯 − 𝒙𝑨 𝐝(𝐀; (𝐏)) = = = ≠𝟎
|(𝒃) . (𝒚𝑯 − 𝒚𝑨 )| √𝟐𝟐 + (𝟑)𝟐 + (−𝟏)𝟐 √𝟏𝟐 √𝟏𝟐
|𝒏. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑨𝑯| 𝒄 𝒛𝑯 − 𝒛𝑨 Donc le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷)
𝐃𝐨𝐧𝐜 𝑨𝑯 = =
‖𝒏⃗‖ ‖𝒏
⃗‖
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2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑫) IV) Sphère dans l’espace
passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷). 1) Définition
La droite (𝑫) passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷). Une sphère de centre de centre 𝛀(𝒂; 𝒃; 𝒄)
𝟐 et de rayon r est l ’ensemble des points
⃗⃗⃗ ( 𝟑 ) le vecteur normal au (P) est un vecteur directeur de
Donc 𝒏. 𝑴(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) de l’espace tel que 𝛀𝑴 = 𝒓
−𝟏 Propriété :
la droite (D)
Donc une représentation paramétrique de la droite (D) est Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝒂; 𝒃; 𝒄) et de
𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 rayon r l’équation cartésienne de (S) est :
( )
(𝑫) : { 𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕 ; 𝒕 ∈ 𝑰𝑹 (𝒙 − 𝒂)𝟐 + (𝒚 − 𝒃)𝟐 + (𝐳 − 𝐜)𝟐 = 𝒓𝟐
𝒛=𝟏−𝒕 Démonstration :
3) En déduire les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal du Tout point 𝑴(𝒙 ; 𝒚) appartient au cercle de centre 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ) et
point 𝑨 sur le plan (𝑷). de rayon r si et seulement 𝛀𝑴 = 𝒓 donc 𝛀𝑴𝟐 = 𝒓𝟐 . 𝒅𝒐𝒏𝒄 (𝒙 −
Les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal du point 𝑨 sur le
𝒂)𝟐 + (𝒚 − 𝒃)𝟐 + (𝒛 − 𝒄)𝟐 = 𝒓𝟐
plan (𝑷) est l’intersection de (D) et (P)
Alors les coordonnés (x ;y ;z) de H vérifie le systèmes : Exercice 11
𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 Dans un repère orthonormé (𝑶; 𝒊, 𝒋; ⃗𝒌) , soit la sphère (S) de
;
𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕 centre 𝑨(𝟒 ; −𝟏; 𝟎) et passant par le point 𝑩(𝟑 ; 𝟓; 𝟏)
{
𝒛=𝟏−𝒕 Déterminer une équation de sphère (S)
𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
Donc on remplace 𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 ; 𝒚 = 𝟑𝒕 et 𝒛 = 𝟏 − 𝒕 dans Solution de l’exercice 08
𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎 Commençons par déterminer le carré du rayon du sphère (S)
𝟐
On trouve : 𝟐(𝟏 − 𝟐𝒕 ) + 𝟑(𝟑𝒕) − (𝟏 − 𝒕 ) + 𝟒 = 𝟎 𝒓𝟐 = 𝑨𝑩𝟐 = (𝟑 − 𝟒)𝟐 + (𝟓 − (−𝟏)) + (𝟏 − 𝟎)𝟐 = 𝟑𝟖
Donc 𝟐 − 𝟒𝒕 + 𝟗𝒕 − 𝟏 − 𝒕 + 𝟒 = 𝟎 Une équation cartésienne de la sphère (S) est
Donc 𝟒𝐭 = 𝟔 (𝒙 − 𝟒)𝟐 + (𝒚 + 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟎)𝟐 = 𝟑𝟖.
𝟔 𝟑
Donc 𝐭 = = Exercice 12
𝟒 𝟐
𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 Dans un repère orthonormé (𝑶; 𝒊, 𝒋; ⃗𝒌) , on considère l'ensemble
On remplace 𝒕 = dans { 𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕 ; on trouve
𝟐
𝟑  d'équation : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏𝟎𝒚 + 𝟏𝟕 = 𝟎.
𝒛=𝟏−𝒕 Montrer que l'ensemble  est une sphère dont on déterminera
𝟑
𝒙=𝟏−𝟐× 𝒙 = −𝟐
𝟐 𝟗 les caractéristiques (centre, rayon).
𝒚=𝟑×
𝟑 𝒚 = 𝟗 𝟏
𝟐
𝟐 donc 𝟏 donc 𝑯(−𝟐 ; ; − )
𝟐 𝟐
𝒛=𝟏−
𝟑 𝒛=−
𝟐
𝟐
{ {
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Solution Solution
𝟐 𝟐 𝟐 1ème méthode
𝒙 + 𝒚 + 𝒛 − 𝟐𝒙 − 𝟏𝟎𝒚 + 𝟏𝟕 = 𝟎
(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙) + (𝒚𝟐 − 𝟏𝟎𝒚) + 𝒛𝟐 + 𝟏𝟕 = 𝟎 Le milieu de segment [𝑨𝑩] est le centre de sphère donc
(𝒙 − 𝟏)𝟐 − 𝟏 + (𝒚 − 𝟓)𝟐 + +𝒛𝟐 − 𝟐𝟓 + 𝟏𝟕 = 𝟎 𝛀(
𝟏−𝟏
;
𝟐+𝟐 𝟏+𝟏
; ) c-t-dire 𝛀(𝟎 ; 𝟐; 𝟏)
𝟐 𝟐 𝟐
(𝒙 − 𝟏 )𝟐 + (𝒚 − 𝟓 )𝟐 + 𝒛𝟐 = 𝟗
Le rayon r de sphère est
(𝒙 − 𝟏 )𝟐 + (𝒚 − 𝟓 )𝟐 + 𝒛𝟐 = 𝟑 𝟐
𝑨𝑩 √(−𝟏 − 𝟏)𝟐 + (𝟐 − 𝟐)𝟐 + (𝟏 − 𝟏)𝟐
L'ensemble  est la sphère de centre le point de coordonnées (1 ; 𝒓= = =𝟏
𝟐 𝟐
5 ;0) et de rayon 3.
𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑺) ⇔ 𝒙𝟐 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟏
2) Equation cartésien d’une sphère définit par son diamètre
2ère méthode :
Propriété 1:
Un point M, distinct de A et B, 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑪) ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴.𝑩𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎
appartient au sphère de diamètre 𝒙−𝟏 𝒙+𝟏
[AB] si et seulement si le triangle ⇔ (𝒚 − 𝟐 ) . ( 𝒚 − 𝟐 ) = 𝟎
ABM est rectangle en M. 𝒛−𝟏 𝒛−𝟏
⇔ (𝒙 − 𝟏)(𝒙 + 𝟏) + (𝒚 − 𝟐)(𝒚 − 𝟐) + (𝒛 − 𝟏)(𝒛 − 𝟏) = 𝟎
Propriété 2: L’ensemble des points M
⇔ 𝒙𝟐 − 𝟏 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟎
vérifiant l’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑨. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑩 = 𝟎 est la sphère de diamètre [AB].
Equation cartésien de (C) définit par son diamètre [𝑨𝑩] ⇔ 𝒙𝟐 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟏
Soient 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) 𝒆𝒕 𝑩(𝒙𝑩 ; 𝒚𝑩 ; 𝒛𝑩 ) deux points 1) L’ensemble (𝑪) des points 𝐌(𝒙; 𝒚) tel que :
L’équation cartésien de (S) définit par le diamètre [𝑨𝑩] : (𝑪) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 ; 𝒂 ; 𝒃 ; 𝒄; 𝒅 ∈ ℝ
𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝐒) ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴.𝑩𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 Activité :
𝒙 − 𝒙𝑨 𝒙 − 𝒙𝑩 Déterminer l’ensemble des points 𝐌(𝒙; 𝒚) tel que :
⇔( 𝒚 − 𝒚 𝑨 ) . ( − 𝒚𝑩 ) = 𝟎
𝒚 (𝑪) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 ; 𝒂 ; 𝒃 ; 𝒄; 𝒅 ∈ ℝ
𝒛 − 𝒛𝑨 𝒛 − 𝒛𝑩 Propriétés :
⇔ (𝒙 − 𝒙𝑨 )(𝒚 − 𝒙𝑩 ) + (𝒚 − 𝒚𝑨 )(𝒚 − 𝒚𝑩 ) + (𝒛 − 𝒛𝑨 )(𝒛 − 𝒛𝑩 ) = 𝟎 ➢ L’ensemble des points 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) de l’espace tel que :
Exercice 13 (𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝐜𝐳 + 𝒅 = 𝟎 est un sphère
Déterminer un équation de sphère (S) de si 𝑫 = 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝐝 > 𝟎
Diamètre [𝑨𝑩] avec deux méthodes A(𝟏; −𝟐; 𝟏) et B(𝟏; −𝟐; 𝟏) 𝒂 𝒃 𝒄 √𝑫
Son centre est le point 𝛀 (− ; − ; − ) et son rayon est 𝒓 =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒂 𝒃 𝒄
➢ Si 𝑫 = 𝟎 alors (𝑺) est le point 𝛀(− ; − ; − )
𝟐 𝟐 𝟐
➢ Si 𝑫 < 𝟎 alors l’ensemble (𝑺) est vide
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Exercice 14 𝒙 = 𝟑 𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨𝐬(𝜽)
Montrer que(𝑺) est une sphère puis déterminer le centre et le 𝑫𝒐𝒏𝒄 (𝑺) : {𝒚 = 𝟑𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽) ; 𝝋; 𝜽 ∈ 𝑰𝑹
rayon de (𝑺) ; a) (𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎 𝒛 = 𝟑𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽)
b) (𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 + 𝟔𝒙 − 𝟒𝒚 + 𝟒 = 𝟎 3) Position relative d’une sphère et un plan
Solution de l’exercice Soit (S) une sphère de centre 𝛀 et de rayon R
𝟐 𝟐 𝟐
a) (𝑪) : 𝒙 + 𝒚 + 𝒛 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎 Et (P) un plan d’équations (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
On pose 𝒂 = −𝟐 ; 𝒃 = 𝟒 ; 𝒄 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒅 = −𝟏𝟏 Et d la distance entre le centre 𝛀 est le plan (P) : 𝒅 = 𝒅(𝜴; (𝑷))
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅 = (−𝟐)𝟐 + 𝟒𝟐 + 𝟒 × 𝟏𝟏 = 𝟔𝟒 > 𝟎 Cas 01 : Cas 02 Cas 03
𝒂 𝒃 𝒄
Donc l’ensemble (𝑺) est une sphère de centre 𝛀(− ; − ; − )
𝟐 𝟐 𝟐
√ 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝒅 √ 𝟔𝟒 𝟖
Donc 𝛀(𝟏; −𝟐; 𝟎) et de rayon 𝒓 = = = =𝟒
𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
b) (𝑪) : 𝒙 + 𝒚 + 𝒛 + 𝟔𝒙 − 𝟒𝒚 + 𝟒 = 𝟎
On pose 𝒂 = 𝟔 ; 𝒃 = −𝟒 ; 𝒄 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒅 = 𝟒
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅 = (𝟔)𝟐 + (−𝟒)𝟐 − 𝟒 × 𝟒 = 𝟑𝟔 > 𝟎
𝒂 𝒃 𝒄
Alors l’ensemble (𝑺) est une sphère de centre 𝛀(− ; − ; − ) Le plan (P) coupe
𝟐 𝟐 𝟐
√ 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝒅 √ 𝟑𝟔 𝟔 Le plan (P) ne Le plan (P) est (S) Suivant un
Donc 𝛀(−𝟑; 𝟐; 𝟎) et de rayon 𝒓 = = = =𝟑
𝟐 𝟐 𝟐
coupe pas la sphère tangente à la cercle (C) de centre
4) Représentation paramétrique d’une sphère
(S) sphère (S) en un H et de rayon r tel
Propriété :
point H que : 𝐫 = √𝑹𝟐 − 𝒅𝟐
Une représentation paramétrique de sphère de centre 𝛀(𝒂; 𝒃) et de
rayon r est le système suivant : Remarque :
𝒙 = 𝒂 + 𝒓 𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨𝐬(𝜽) Pour déterminer les cordonnées de H on résoudre le système
𝐌(𝒙; 𝒚) ∈ (𝑪 ) ⇔ {𝒚 = 𝒃 + 𝒓𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽) ; 𝝋; 𝜽 ∈ 𝑰𝑹 suivant
𝒙 = 𝒙𝛀 + 𝒂𝒕
𝒛 = 𝒄 + 𝒓𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽) ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
(𝛀𝐇): {𝒚 = 𝒚𝛀 + 𝒃𝒕
Exemple : { 𝒛 = 𝒛𝛀 + 𝒄𝒕
Déterminer une représentation paramétrique dE sphère de centre (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
𝐎(𝟎; 𝟎; 𝟎) et de rayon 𝒓 = 𝟑 𝒙 = 𝒙𝛀 + 𝒂𝒕
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝒙 = 𝟎 + 𝟑 𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨𝐬(𝜽) ( )
Ou 𝛀𝐇 : { = 𝒚𝛀 + 𝒃𝒕
𝒚 est une représentation
𝐌(𝒙; 𝒚) ∈ (𝑺) ⇔ {𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽) ; 𝝋; 𝜽 ∈ 𝑰𝑹 𝒛 = 𝒛𝛀 + 𝒄𝒕
𝒛 = 𝟎 + 𝟑𝒔𝒔𝒊𝒏(𝝋)𝐜𝐨 𝐬(𝜽) paramétrique de la droite (𝛀𝐇)
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Exercice 15 Exercice 16
Soit (S) la sphère d’équation (𝑺): 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟓 = 𝟎 Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝟏; 𝟏; −𝟏) est de rayon 𝑹 = 𝟑 et (P)
Et le plan(P) d’équation cartésienne : (𝑷): 𝟐𝒙 − 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 le plan (𝑷): 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
1) Déterminer 𝛀 le centre 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐩𝐡è𝐫𝐞 (S) et son rayon 𝑹. 1) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) coupe la
2) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) est tangente à sphère (S) suivant un cercle (C)
la sphère (S) en un point H 2) Déterminer les coordonnées du point H le centre du cercle
3) Déterminer les coordonnées du point de contact H (C) et son rayon r
Solution de l’exercice 3) a) Vérifier que le point 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒)
1) Déterminer 𝛀 le centre 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐩𝐡è𝐫𝐞 (S) et son rayon 𝑹. b) Déterminer l’équation du plan (Q) tangente au sphère (S) en A
On pose 𝒂 = −𝟒 ; 𝒃 = 𝟎 ; 𝒄 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒅 = −𝟓 Solution de l’exercice
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅 = (−𝟒)𝟐 + 𝟎𝟐 + 𝟒 × 𝟓 = 𝟑𝟔 > 𝟎 Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝟏; 𝟏; −𝟏) est de rayon 𝑹 = 𝟑 et (P)
Donc l’ensemble (𝑺) est une sphère de centre 𝛀(− ; − ; − )
𝒂 𝒃 𝒄 le plan (𝑷): 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
𝟐 𝟐 𝟐
√ 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝒅
1) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) coupe la
√ 𝟑𝟔 𝟔
Donc 𝛀(𝟐; 𝟎; 𝟎) et de rayon 𝒓 = = = =𝟑 sphère (S) suivant un cercle (C)
𝟐 𝟐 𝟐
2) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) est tangente à | (𝟏) + (𝟏) + (𝟏)| |𝟑|
𝐝(Ω; (𝐏)) = = = √𝟑
la sphère (S) en un point H √𝟏𝟐 + (𝟏)𝟐 + (−𝟏)𝟐 √𝟑
| (𝟐 × 𝟐 ) − (𝟎 ) − (𝟎 ) + 𝟓 | |𝟗| Donc 𝐝(Ω; (𝐏)) < 𝒓
𝐝(Ω; (𝐏)) = = =𝟑
√𝟐 + (−𝟏) + (−𝟐)
𝟐 𝟐 𝟐 √𝟗 Donc le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C)
Donc 𝐝(Ω; (𝐏)) = 𝒓 2) Déterminer les coordonnées du point H le centre du cercle
Donc le plan (P) est tangente à la sphère (S) en un point H (C) et son rayon r
3) Déterminer les coordonnées du point de contact H 𝟐
𝒙 = 𝟐 + 𝟐𝒕 le rayon r de cercle (C ) est 𝐫 = √𝑹𝟐 − 𝒅𝟐 = √𝟑𝟐 − √𝟑 = √𝟔
( )
(𝛀𝐇): { 𝒚 = 𝟎 − 𝒕 ; 𝒕 ∈ 𝑰𝑹 𝒙=𝟏+𝒕
(𝒙; 𝒚; 𝒛)𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑯 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆 { ( ) ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝒛 = 𝟎 − 𝟐𝒕 𝛀𝐇 : { 𝒚=𝟏+𝒕
(𝒙; 𝒚; 𝒛)𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑯 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆 {
(𝑷) : 𝟐𝒙 − 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 𝒛 = −𝟏 − 𝒕
Donc 𝟐(𝟐 + 𝟐𝒕) + 𝒕 + 𝟒𝒕 + 𝟓 = 𝟎 (𝑷) : 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
Donc 𝟗𝒕 + 𝟗 = 𝟎 Donc (𝟏 + 𝒕) + (𝟏 + 𝒕) + (𝟏 + 𝒕) = 𝟎 donc 𝟑𝒕 + 𝟑 = 𝟎
𝒙 = 𝟐 + 𝟐𝒕 𝒙=𝟎 𝒙=𝟏+𝒕 𝒙=𝟎
Donc 𝒕 = −𝟏 on remplace dans { 𝒚 = −𝒕 donc { 𝒚 = 𝟏 Donc 𝒕 = −𝟏 on remplace dans { 𝒚 = 𝟏 + 𝒕 donc { 𝒚 = 𝟎
𝒛 = −𝟐𝒕 𝒛=𝟐 𝒛 = −𝟏 − 𝒕 𝒛=𝟎
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3) a) Vérifier que le point 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒) Remarque :
𝛀𝐀 = √(𝟑 − 𝟏)𝟐 + (𝟑 − 𝟏)𝟐 + (𝟎 + 𝟏)𝟐 = √𝟗 = 𝟑 Pour déterminer les cordonnées des points d’intersections de
Donc 𝛀𝐀 = 𝐑 donc 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒) sphère (S) et la droite (∆)
b) Déterminer l’équation du plan (Q) tangente au sphère (S) en A On résoudre le système suivant :
Soit M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (Q) 𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝜶𝒕
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝒙−𝟑 (∆): {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝜷𝒕
𝟐 {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝟐) sont orthogonaux. (𝛀𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒚 − 𝟑) et 𝛀𝑨
Donc 𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est vecteur 𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝜸𝒕
𝒛−𝟎 𝟏 (𝑺) : (𝒙 − 𝒙𝛀 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝛀 )𝟐 + (𝐳 − 𝒛𝛀 )𝟐 = 𝑹𝟐
normal au plan (P) ) Exercice 17
𝒙=𝟏+𝒕
𝑨𝑴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝑨 = 𝟎 Soit la droite (D) définit par la droite (𝑫) : { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
Donc 𝟐(𝒙 − 𝟑) + 𝟐(𝒚 − 𝟑) + 𝒛 = 𝟎 𝒛 = −𝒕
Donc 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟏𝟐 = 𝟎 Déterminer l’intersection de la droite (𝑫) avec la sphère (S)
Une équation cartésienne de (Q) est : 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟏𝟐 = 𝟎 dans chaque cas : 𝒂) (𝐒) ∶ 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟏 = 𝟎
𝒃) (𝐒) ∶ 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟏 = 𝟎
4) Position relative d’une sphère et une droite
Solution de l’exercice
Soit (S) une sphère de centre 𝛀 et d rayon R a) On résoudre le système suivant :
𝒆𝒕 (∆) la droite passant par le point A et de vecteur 𝒙=𝟏+𝒕
(𝑫): { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
directeur⃗⃗⃗𝑼(𝜶; 𝜷; 𝜸) {
𝒛 = −𝒕
(𝑺) : 𝐱 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟑 = 𝟎
𝟐

Donc (𝟏 + 𝐭)𝟐 + (−𝟏 − 𝐭)𝟐 + (−𝐭)𝟐 + 𝟐(𝟏 + 𝐭) − 𝟑 = 𝟎


𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝐭 𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝐭 − 𝟏 = 𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟑 𝐭 𝟐 + 𝟔𝒕 + 𝟑 = 𝟎 donc 𝟑( 𝐭 𝟐 + 𝟐𝒕 + 𝟏) = 𝟎
Donc (𝐭 + 𝟏)𝟐 = 𝟎 donc 𝒕 = −𝟏
Donc la droite (D) est tangente à la sphère (S) en un point H
𝒙=𝟏+𝒕
On remplace 𝒕 = −𝟏 dans { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 pour trouver les
𝒛 = −𝒕
coordonnées de H
𝒙 =𝟏−𝟏=𝟎
Donc { 𝒚 = −𝟏 + 𝟏 = 𝟎 donc H(0 ;0 ;1)
𝒛=𝟏
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L’espace est rapporté à un repère orthonormé directe (𝑶, 𝒊, 𝒋 , ⃗𝒌) Exercice 06
Exercice 01 Soient les plans ; (P) : 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 et
𝟏 𝟏
1) Dans chaque cas, vérifier si les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires. (Q) : 𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟐 = 𝟎 𝐞𝐭 (R) : 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐳 + 𝟑 = 𝟎
−𝟔 𝟗 𝟒 𝟏𝟏 𝟐 𝟐
⃗ ( 𝟏𝟎 ) et 𝒗
a) 𝒖 ⃗ (−𝟏𝟓) ⃗ (𝟗) et 𝒗
b) 𝒖 ⃗ (𝟐𝟑) 1) Montrer que (𝑷)//(𝑸) et que (𝑷) ⊥ (𝑹)
𝟏 −𝟑 𝟏 𝟏 2) En déduire la position relative des plans (𝑸) 𝒆𝒕 (𝑹)
−𝟏 𝟑 −𝟐 𝟔
𝟓 3) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (D)
2) On considère les points 𝑨 ( 𝟏 ), 𝑩 (𝟐), 𝑪 (−𝟑), 𝑫 (−𝟏) et 𝑬 ( )
𝟑 𝟏 𝟔 𝟐 𝟎 l’intersection des plan (𝑷)𝐞𝐭 (𝑹)
a) Démontrer que les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles. Exercice 07
b) Démontrer que les points 𝑬, 𝑩 et 𝑫 ne sont pas alignés 𝒙=𝟏−𝒕
Exercice 02 𝒚 = −𝟏 +
𝟏
𝒕
Soit le plan(P) : 4𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 et la droite (𝑫) { 𝟐
Soient les vecteurs 𝒖 ⃗ (𝟐𝒎 + 𝟏; 𝟑; −𝒎) et 𝒗 ⃗ (−𝟏; 𝟐; 𝟑) et 𝒘 ⃗⃗⃗ (−𝟑; 𝟏; 𝟐) 𝟏
3) Calculer 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗 ⃗⃗⃗ ) en fonction de réel m
⃗ ;𝒘 𝒛=− 𝒕
𝟒
4) Déterminer le réel m pour que les vecteurs 𝒖 ⃗ ;𝒗
⃗ et 𝒘
⃗⃗⃗ soient 3) Montrer que (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫) sont orthogonaux
4) Déterminer les cordonnées de H l’intersection de (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫)
coplanaires
Exercice 08
Exercice 03
Soit (𝑷) le plan défini par l’équation (𝑷) ∶ 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
Soient 𝑨(−𝟏; −𝟑; −𝟐) ;𝑩(𝟎; 𝟒; 𝟐);𝑪(𝟐; 𝟐; −𝟏) et 𝑫(𝟏; 𝟏; 𝟏) des points
2) Calculer la distance de point 𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) au plan (𝑷)
1) Montrer que (𝑨𝑩) ⊥ (𝑪𝑫)
et en déduire que le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷)
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑨𝑪)
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite
3) Vérifier que le point 𝑩(𝟐 ; −𝟐 ; −𝟏) appartient (𝐀𝐂)
(𝑫) passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷).
4) Vérifier que le point 𝑬(𝟏 ; 𝟐 ; −𝟑) n’appartient pas (𝐀𝐂)
3) En déduire les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal
Exercice 04
du point 𝑨 sur le plan (𝑷).
Soient 𝑨(𝟏; −𝟐; −𝟏) ;𝑩(𝟑; 𝟑; 𝟎) et 𝑪(𝟔; 𝟎; 𝟎) 𝒅𝒆𝒔 points dans l’espace
Exercice 09
4) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas alignés 1) Déterminer l’équation cartésienne du sphère (S) de
5) Montrer que le triangle OBC est rectangle est isocèle en B centre 𝛀(𝟐; −𝟏; 𝟏) et de rayon R=5
6) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires 2) Déterminer une équation de sphère (S)de centre 𝑨(𝟒 ; −𝟏 ; 𝟎)
Exercice 05 et passant par le point 𝑩(𝟑 ; 𝟓 ; 𝟏)
Déterminer une équation cartésienne des plans suivants 3) Soit l'ensemble(S) d'équation 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎
𝟏) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷) passant par le point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎)est de vecteur Montrer que l'ensemble  est une sphère dont on déterminera
les caractéristiques (centre, rayon). avec deux méthodes
normale ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏)
4) Déterminer une équation de sphère (S) de diamètre [𝑨𝑩]
𝟐) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑸) passant par le point 𝑶 est de vecteur normale⃗⃗⃗𝒌 avec deux méthodes tel que A(𝟏; −𝟐; 𝟏) et B(𝟏; −𝟐; 𝟏)
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Exercice 10 Exercice 13
Soit (S) la sphère d’équation (𝑺): 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟓 = 𝟎 𝒙=𝟏+𝒕
Et le plan(P) d’équation cartésienne : (𝑷): 𝟐𝒙 − 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 Soit la droite (D) définit par la droite (𝑫) : { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
𝒛 = −𝒕
5) Déterminer 𝛀 le centre 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐩𝐡è𝐫𝐞 (S) et son rayon 𝑹.
Déterminer l’intersection de la droite (𝑫) avec la sphère (S) dans
6) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) est tangente
chaque cas : 𝒂) (𝐒) ∶ 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟏 = 𝟎
à la sphère (S) en un point H 𝒃) (𝐒) ∶ 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟏 = 𝟎
7) Déterminer les coordonnées du point de contact H
Exercice 14
Exercice 11 On considère dans l’espace les points 𝐀(𝟏; 𝟐; 𝟏), 𝐁(𝟏; 𝟑; 𝟏) et
Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝟏; 𝟏; −𝟏) est de rayon 𝑹 = 𝟑 et (P) le 𝐂(𝟏; 𝟎; 𝟏) et (𝐒) une sphère de centre 𝛀(−𝟑; 𝟎; 𝟏) et de rayon 𝟐√𝟐.
plan (𝑷): 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎 1)a) Montrer que 𝐔 ⃗ = −𝐢 + 𝐤 est vecteur normal au plan (𝐎𝐀𝐁).
4) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) coupe la b) Vérifier que : 𝐱 − 𝐳 = 𝟎 est une équation cartésienne à (𝐎𝐀𝐁).
sphère (S) suivant un cercle (C) c) Déterminer l’équation cartésienne de (𝐒)
5) Déterminer les coordonnées du point H le centre du cercle (C) 4) 2)a) Montrer que 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧 (𝐎𝐀𝐁) est tangente à la sphère (S) en
et son rayon r un point H
6) a) Vérifier que le point 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒) b) Déterminer une représentation de (𝐃) la droite passant par
b) Déterminer l’équation du plan (Q) tangente au sphère (S) en A le point 𝛀 et et orthogonale au plan (𝐎𝐀𝐁).
Exercice 12 c) Déterminer les coordonnées du point de contact H
On considère la sphère (𝑺) d’équation cartésienne : 3)Montrer que la droite (D’) passant par le point 𝐂 et de vecteur
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟔𝒚 + 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 directeur 𝐮 ⃗ (𝟐; 𝟎; −𝟐) est tangente à la sphère (𝐒) puis déterminer
Et soit (𝑷) le plan d’équation : 𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟏 = 𝟎 les coordonnées de point de contact
1) Montrer que le centre de la sphère (𝑺) est le point Exercice 15
𝑰(𝟐; 𝟑; −𝟏) et que son rayon 𝑹 est 3. Soit (𝐒) la sphère définie par l’équation cartésienne suivante :
2)a) Montrer que 𝒅(𝑰; (𝑷)) = √𝟔. (𝐒) ∶ 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 − 𝟐𝐱 − 𝟐𝐲 − 𝟐𝐳 − 𝟏 = 𝟎 et (𝐏) le plan défini par
b) En déduire que le plan (𝑷) coupe la sphère (𝑺) selon un cercle l’équation cartésienne suivante : (𝐏) ∶ 𝐲 − 𝐳 = 𝟎
(𝚪) de rayon √𝟑. 1)a) Déterminer le centre 𝛀 et le rayon 𝐑 de la sphère (𝐒).
3)a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑫) b) Montrer que (𝐏) coupe la sphère (𝐒) suivant un cercle (𝐂).
passant par 𝑰 et orthogonale au plan (𝑷) . c) Déterminer le centre et le rayon du cercle (𝐂).
b) Montrer que le centre de (𝚪) est 𝑯(𝟏; 𝟏; −𝟐). 2) Soit (𝐃) la droite passant par 𝐀(𝟏; −𝟐; 𝟐) et orthogonale à (𝐏).
4) Déterminer une équation cartésienne de chacun des deux a) Déterminer une représentation paramétrique de(𝐃)
plants tangents à (𝑺) et paralléle à (𝑷). b) Déterminer le triplet de coordonnées de chacun des points
d’intersection de la droite (𝐃) et la sphère (𝐒).
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Exercice 01 𝟑−𝟓 −𝟐 𝟔−𝟓 𝟏
1) Dans chaque cas, vérifier si les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires. b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑬𝑩 (𝟐 − 𝟎) = ( 𝟐 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑬𝑫 (−𝟏 − 𝟎) = (−𝟏).
𝟏−𝟎 𝟏 𝟐−𝟎 𝟐
−𝟔 𝟗 𝟒 𝟏𝟏
−𝟐 −𝟏
⃗ ( 𝟏𝟎 ) et 𝒗
a) 𝒖 ⃗ (−𝟏𝟓) b) 𝒖⃗ (𝟗) et 𝒗
⃗ (𝟐𝟑) ∆𝒙 = | | = −𝟐 × (𝟐) − (−𝟏) × 𝟏 = −𝟑
𝟏 −𝟑 𝟏 𝟏 𝟏 𝟐
−𝟏 𝟑 −𝟐 𝟔 Les vecteurs 𝑬𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑬𝑫 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires.
𝟓
2) On considère les points 𝑨 ( 𝟏 ), 𝑩 (𝟐), 𝑪 (−𝟑), 𝑫 (−𝟏) et 𝑬 ( ) Donc les points 𝑬, 𝑩 et 𝑫 ne sont pas alignés.
𝟑 𝟏 𝟔 𝟐 𝟎
Exercice 02
a) Démontrer que les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles.
Soient les vecteurs 𝒖 ⃗ (𝟐𝒎 + 𝟏; 𝟑; −𝒎) et 𝒗 ⃗ (−𝟏; 𝟐; 𝟑) et
b) Démontrer que les points 𝑬, 𝑩 et 𝑫 ne sont pas alignés
⃗⃗⃗ (−𝟑; 𝟏; 𝟐)
𝒘
Correction
5) Calculer 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗⃗ ;𝒘 ⃗⃗⃗ ) en fonction de réel m
1) Dans chaque cas, vérifier si les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires.
Déterminer le réel m pour que les vecteurs 𝒖 ⃗ ;𝒗
⃗ et 𝒘
⃗⃗⃗ soient
𝟏𝟎 −𝟏𝟓
∆𝒙 = | | = (𝟏𝟎) × (−𝟑) − (−𝟏𝟓) × 𝟏 = −𝟏𝟓 + 𝟏𝟓 = 𝟎 coplanaires
𝟏 −𝟑
−𝟔 𝟗 Correction
∆𝒚 = | | = (−𝟔) × (−𝟑) − 𝟏 × 𝟗 = 𝟗 − 𝟗 = 𝟎 𝟐𝒎 + 𝟏 −𝟏 − 𝟑
𝟏 −𝟑
−𝟔 𝟗 𝟏) 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗⃗ ;𝒘⃗⃗⃗ ) = | 𝟑 𝟐 𝟏|
∆𝒛 = | | = (−𝟔) × (−𝟏𝟓) − 𝟏𝟎 × 𝟗 = 𝟗𝟎 − 𝟗𝟎 = 𝟎 −𝒎 𝟑 𝟐
𝟏𝟎 −𝟏𝟓
Les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗 ⃗ sont donc colinéaires. 𝟐 𝟏 −𝟏 −𝟑 −𝟏 −𝟑
= (𝟐𝒎 + 𝟏) | | − 𝟑| |−𝒎| |
𝟗 𝟐𝟑 𝟑 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟏
b) ∆𝒙 = | | = 𝟗 × 𝟏 − 𝟐𝟑 × 𝟏 = 𝟗 − 𝟐𝟑 = −𝟏𝟔 ≠ 𝟎 = 𝟏 × (𝟐𝒎 + 𝟏) − 𝟑(−𝟐 + 𝟗) − 𝒎(−𝟏 + 𝟔)
𝟏 𝟏
Les vecteurs 𝒖 ⃗ et 𝒗⃗ ne sont donc pas colinéaires. = (𝟐𝒎 + 𝟏) − 𝟐𝟏 − 𝟓𝒎
𝟑 − (−𝟏) 𝟒 𝟔 − (−𝟐) 𝟖 = −𝟑𝒎 − 𝟐𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2)a) 𝑨𝑩 ( 𝟐 − 𝟏 ) = (𝟏) et 𝑪𝑫 (−𝟏 − (−𝟑)) = (𝟐). 2) Les vecteurs 𝒖 ⃗ ;𝒗 ⃗ et 𝒘 ⃗⃗⃗ sont coplanaires
𝟑−𝟏 𝟐 𝟔−𝟐 𝟒 Donc 𝒅𝒆𝒕(𝒖 ⃗ ;𝒗 ⃗ ;𝒘 ⃗⃗⃗ ) = 𝟎
𝟏 𝟐 Donc −𝟑𝒎 − 𝟐𝟎 = 𝟎
∆𝒙 = | |=𝟒×𝟏−𝟐×𝟐=𝟒−𝟒=𝟎
𝟐 𝟒 𝟐𝟎
𝟒 𝟖 Donc 𝒎 = −
∆𝒚 = | | = 𝟒 × 𝟒 − 𝟖 × 𝟐 = 𝟏𝟔 − 𝟏𝟔 = 𝟎 𝟑
𝟐 𝟒
𝟒 𝟖
∆𝒛 = | |=𝟒×𝟐−𝟖×𝟏=𝟖−𝟖=𝟎
𝟏 𝟐
𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑪𝑫 sont colinéaires.
Donc les droites (𝑨𝑩) et (𝑪𝑫) sont parallèles.
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Exercice 03 3) Vérifier que le point 𝑩(𝟐 ; −𝟐 ; −𝟏) appartient (𝐀𝐂)
Soient 𝑨(−𝟏; −𝟑; −𝟐) ;𝑩(𝟎; 𝟒; 𝟐);𝑪(𝟐; 𝟐; −𝟏) et 𝑫(𝟏; 𝟏; 𝟏) quatre 𝑩(𝟐 ; −𝟐 ; −𝟏) appartient (𝐀𝐂) alors il existe (𝒕 ∈ 𝑰𝑹 )tel que
points dans l’espace 𝟐 = −𝟏 + 𝟑𝒕
1) Montrer que (𝑨𝑩) ⊥ (𝑪𝑫) {−𝟐 = −𝟑 + 𝟓𝒕
−𝟏 = −𝟐 + 𝒕
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑨𝑪) 𝟑 = 𝟑𝒕
3) Vérifier que le point 𝑩(𝟐 ; −𝟐 ; −𝟏) appartient (𝐀𝐂) Donc {𝟓 = 𝟓𝒕
4) Vérifier que le point 𝑬(𝟏 ; 𝟐 ; −𝟑) n’appartient pas (𝐀𝐂) 𝟏=𝒕
Exercice 05 𝒕=𝟏
Donc {𝒕 = 𝟏
1) Montrer que (𝑨𝑩) ⊥ (𝑪𝑫) 𝒕=𝟏
𝟎 − (−𝟏) 𝟏 Donc le point 𝑩 appartient à la droite (𝐀𝐂)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La droite (AB) de vecteur directeur 𝑨𝑩 ( 𝟒 − (−𝟑) ) = (𝟕) 4°Vérifier que le point 𝑬(𝟏 ; 𝟐 ; −𝟑) n’appartient pas (𝐀𝐂)
(𝟐) − (−𝟐) 𝟒 Si 𝑬(𝟏 ; 𝟐 ; −𝟑) appartient (𝐀𝐂) alors il existe (𝒕 ∈ 𝑰𝑹 )tel que
𝟏 − (𝟐 ) −𝟏 𝟏 = −𝟏 + 𝟑𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La droite (CD) de vecteur directeur 𝑪𝑫 ( 𝟏 − (𝟐) ) = (−𝟏) {𝟐 = −𝟑 + 𝟓𝒕
𝟐 −𝟑 = −𝟐 + 𝒕
(𝟏) − (−𝟏) 𝟐 = 𝟑𝒕
𝟏 −𝟏 Donc {𝟓 = 𝟓𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩. 𝑪𝑫 = (𝟕) . (−𝟏) = −𝟏 − 𝟕 + 𝟖 = 𝟎 −𝟏 = 𝒕
𝟒 𝟐 𝟐
𝒕=
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ (𝑨𝑩) ⊥ (𝑪𝑫) Donc { 𝒕 = 𝟏
𝟑
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑨𝑪)
𝒕 = −𝟏
La droite (AC) passe par 𝑨(−𝟏; −𝟑; −𝟐) et de vecteur directeur
𝟐 − (−𝟏) 𝟑
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪 ( 𝟐 − (−𝟑) ) = ( 𝟓)
(−𝟏) − (−𝟐) 𝟏
Donc une représentation paramétrique de la droite (𝑨𝑪)
𝒙 = −𝟏 + 𝟑𝒕
( )
(𝑨𝑪) : {𝒚 = −𝟑 + 𝟓𝒕 ; 𝒕 ∈ 𝑰𝑹
𝒛 = −𝟐 + 𝒕
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Exercice 04 Exercice 05
Soient 𝑨(𝟏; −𝟐; −𝟏) ;𝑩(𝟑; 𝟑; 𝟎) et 𝑪(𝟔; 𝟎; 𝟎) 𝒅𝒆𝒔 points dans l’espace Déterminer une équation cartésienne des plans suivants
7) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas alignés 𝟏) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷) passant par le point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎)est de vecteur
normale ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏)
8) Montrer que le triangle OBC est rectangle est isocèle en B
𝟐) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑸) passant par le point 𝑶 est de vecteur normale⃗⃗⃗𝒌
9) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires
Solution Solution
𝟏) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷) passant par la point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎)est de vecteur
Soient 𝑨(𝟏; −𝟐; −𝟏) ;𝑩(𝟑; 𝟑; 𝟎) et 𝑪(𝟔; 𝟎; 𝟎) 𝒅𝒆𝒔 points
normale ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏)
4) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas alignés 1ère méthode :
Cordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑶 𝒆𝒔𝒕 (𝟎 − 𝟑 ; 𝟎 − 𝟑; 𝟎 − 𝟎) donc (−𝟑 ; −𝟑; 𝟎) Comme ⃗⃗⃗𝒏(𝟑; 𝟐; −𝟏) est un vecteur normal au (P), une équation
Cordonnées de 𝑩𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝒔𝒕 (𝟑 ; −𝟑; 𝟎) cartésienne de (P) est de la forme 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
−𝟑 𝟑 Le point 𝑨(𝟏; −𝟏; 𝟎) appartient au plan, donc :
∆𝒛 = | | = 𝟗 + 𝟗 = 𝟏𝟖 ≠ 𝟎
−𝟑 −𝟑 𝟑 × (𝟏) + 𝟐 × (−𝟏) − (𝟎) + 𝒅 = 𝟎 et donc : 𝒅 = −𝟏.
Donc les vecteurs 𝐁𝐎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐞𝐭 𝐁𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires
Une équation cartésienne de (P) est : 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎.
D’où les points 𝐎; 𝐁; 𝐂 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐥𝐢𝐠𝐧é𝐬 2 ème méthode :
5) Montrer que le triangle OBC est rectangle est isocèle en B 𝒙−𝟏
𝑩𝑶 = √(−𝟑)𝟐 + (−𝟑)𝟐 + 𝟎𝟐 = √𝟏𝟖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒚 + 𝟏) et
M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (P) si et seulement si 𝑨𝑴
𝒛−𝟎
𝑩𝑪 = √(𝟑)𝟐 + (−𝟑)𝟐 + 𝟎𝟐 = √𝟏𝟖 𝟑
Donc le triangle OBC est isocèle en B ⃗ ( 𝟐 ) sont orthogonaux.
𝒏
−𝟑 𝟑 −𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑶. 𝑩𝑪 = (−𝟑) . (−𝟑) = 𝟑 × (−𝟑) + (−𝟐) × (−𝟑) + 𝟎 = 𝟎 Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴. 𝒏 ⃗ =𝟎
𝟎 𝟎 Donc 𝟑(𝒙 − 𝟏) + 𝟐(𝒚 + 𝟏) − 𝒛 = 𝟎
𝐁𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂 sont orthogonaux Donc 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎
Donc le triangle ABC est rectangle en B Une équation cartésienne de (P) est : 𝟑𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝒛 − 𝟏 = 𝟎
D’où le triangle ABC est isocèle est rectangle en B 𝟐) 𝑳𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑸) passant par le point 𝑶(𝟎; 𝟎; 𝟎) est de vecteur
6) Vérifier que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires normale⃗⃗⃗𝒌(𝟎; 𝟎; 𝟏)
𝟏 𝟑 𝟔 𝟑 𝟎 𝟑 𝟔 𝟑 𝟔 𝒙−𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑶𝑩
𝒅𝒆𝒕(𝑶𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑶𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = |−𝟐 𝟑 𝟎 | = 𝟏 × |𝟎 𝟎| − (−𝟐) |𝟎 𝟎| + (−𝟏) |𝟑 𝟎| ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒚 − 𝟎) et
M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (Q) si et seulement si 𝑨𝑴
−𝟏 𝟎 𝟎
𝒛−𝟎
= 𝟏 × (𝟎 − 𝟎) + 𝟐(𝟎 + 𝟎) − (−𝟏𝟖) = 𝟏𝟖 ≠ 𝟎 𝟎
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑪 ne sont pas coplanaires ⃗𝒌 (𝟎) sont orthogonaux. donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴. ⃗𝒌 = 𝟎 donc 𝒛 = 𝟎
D’où que les points 𝑶 ; 𝑨; 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 ne sont pas coplanaires 𝟏
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Exercice 06 (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑹) sont sécantes suivant une droite (D) définit par les
Soient les plans ; (P) : 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 et deux équation des plans (P) et (R) donc :
𝟏 𝟏
(Q) : 𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟐 = 𝟎 𝐞𝐭 (R) : 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐳 + 𝟑 = 𝟎 (𝑷): 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
𝟐 𝟐 (𝑫) : {
(𝑹): 𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐳 + 𝟑 = 𝟎
1) Montrer que (𝑷)//(𝑸)
𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝐭 + 𝟏 = 𝟎
2) Montrer que (𝑷) ⊥ (𝑹) 𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒆𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒛 = 𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒄 {
𝒙 − 𝟑𝒚 − 𝐭 + 𝟑 = 𝟎
3) En déduire la position relative des plans (𝑸) 𝒆𝒕 (𝑹) 𝟐𝒙 + 𝒚 = 𝐭 − 𝟏
4) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (D) 𝑫𝒐𝒏𝒄 {
𝒙 − 𝟑𝒚 = 𝐭 − 𝟑
l’intersection des plan (𝑷)𝐞𝐭 (𝑹) On cherche à exprimer x et y en fonction de t
Correction J’ai choisit la méthode de déterminant de GRAMER
1) Montrer que (𝑷)//(𝑸) 𝟐 𝟏
𝑫=| | = −𝟔 − 𝟏 = −𝟕 ≠ 𝟎
On a 𝒏⃗ (𝟐; 𝟏; −𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P) 𝟏 −𝟑
𝟏 𝟏 𝒕−𝟏 𝟏
On a ⃗⃗⃗⃗
𝒏′ (𝟏; ; − ) est un vecteur normal au plan (Q) 𝑫𝒙 = | | = −𝟑(𝒕 − 𝟏) − (𝒕 − 𝟑) = −𝟐𝒕 + 𝟔
𝟐 𝟐 𝒕 − 𝟑 −𝟑
𝟏 𝟐 𝒕−𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 𝑫𝒚 = | | = 𝟐 (𝒕 − 𝟑 ) − (𝒕 − 𝟏 ) = 𝒕 − 𝟓
∆𝒙 = | 𝟐
| = 𝟎 ; ∆ = | 𝟏| = 𝟎 et ∆𝒛 = | 𝟏| =𝟎 𝟏 𝒕−𝟑
−𝟏 −
𝟏 𝒚 −𝟏 − 𝟏 𝑫𝒙 −𝟐𝒕 + 𝟔 𝟔 𝟐 𝑫𝒚 𝒕 − 𝟓 𝟓 𝟏
𝟐 𝟐
𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒙 = = = − + 𝒕 𝒆𝒕 𝒚 = = = − 𝒕
𝑫 −𝟕 𝟕 𝟕 𝑫 −𝟕 𝟕 𝟕
Donc les vecteurs 𝒏 ⃗ et ⃗⃗⃗
𝒏′ sont colinéaire Donc une représentation paramétrique de la droite (D)
𝑫𝒐𝒏𝒄 (𝑷)//(𝑸) l’intersection des plan (𝑷)𝐞𝐭 (𝑹) est
3) Montrer que (𝑷) ⊥ (𝑹) 𝟔 𝟐
𝒙=− + 𝒕
On a 𝒏 ⃗ (𝟐; 𝟏; −𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P) 𝟕 𝟕
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹 )
(𝑫) : { 𝟓 𝟏
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝒏′′ (𝟏; −𝟑; −𝟏) est un vecteur normal au plan (R) 𝒚= − 𝒕
𝟕 𝟕
𝟐 𝟏 𝒛=𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝒏′′ = ( 𝟏 ) . (−𝟑) = 𝟐 − 𝟑 + 𝟏 = 𝟎
𝒏
−𝟏 −𝟏
Donc 𝒏 ⃗ 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗
𝒏′ sont orthogonaux
Donc (𝑷) ⊥ (𝑹)
3) En déduire la position relative des plans (𝑸) 𝒆𝒕 (𝑹)
On a (𝑷)//(𝑸) et (𝑷) ⊥ (𝑹)
Donc (𝑸) ⊥ (𝑹)
4) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (D)
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Exercice 07 On trouve : 𝟒(𝟏 − 𝒕 ) − 𝟐 (−𝟏 + 𝒕) + (− 𝒕 ) + 𝟏 = 𝟎
𝟏 𝟏
𝟐 𝟒
Soit le plan (P) : 4𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 𝟏
Donc 𝟒 − 𝟒𝒕 + 𝟐 − 𝒕 − 𝒕 + 𝟕 = 𝟎
𝒙=𝟏−𝒕 𝟒
𝟏 ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹) 𝟒
Et la droite (𝑫) : {𝒚 = −𝟏 + 𝟐 𝒕 Donc −
𝟐𝟏
𝐭 = −𝟕
𝟏
𝒛=− 𝒕
𝟒

5) Montrer que (𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫) sont orthogonaux Donc 𝒕 = 𝟕 × ( )


𝟒
𝟐𝟏
6) Déterminer les cordonnées de points H l’intersection de 𝟒
Donc 𝒕 =
𝟑
(𝑷) 𝐞𝐭 (𝑫)
𝒙=𝟏−𝒕
Correction 𝟏
On remplace 𝒕 = dans {𝒚 = −𝟏 + 𝟐 𝒕
𝟒
on trouve
⃗ (𝟒; −𝟐; 𝟏) 𝒆 est un vecteur normal au plan (P)
4) On a 𝒏 𝟑 𝟏
𝒛=− 𝒕
𝟏 𝟏 𝟒
On a ⃗⃗⃗𝒖 (−𝟏; ; − ) est un vecteur directeur de la droite (D) 𝟒
𝟐 𝟒
𝒙=𝟏−
𝟑
𝟏
−𝟐 𝟒 −𝟏 𝟒 −𝟏 𝒚 = −𝟏 + × ( )
𝟏 𝟒
𝟐
∆𝒙 = | 𝟏 | = 𝟎 ; ∆𝒚 = |𝟏 −
𝟏| = 𝟎 et ∆𝒛 = |
−𝟐
𝟏 |=𝟎 𝟐 𝟑
𝟏 − 𝟒 𝟐 𝟏 𝟒
𝟒
{ 𝒛 = − 𝟒 × (𝟑 )
⃗ et 𝐮
Donc les vecteurs 𝒏 ⃗ sont colinéaire 𝟏
𝒙=−
𝟑
𝑫𝒐𝒏𝒄 (𝑷)𝐞𝐭 (𝑸) sont orthogonaux 𝟒 𝟐 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒚 = −𝟏 + = − = −
𝟔 𝟔 𝟑
5) (D) et (P) sont sécantes en H(x ;y ;z) alors les coordonnés 𝟒 𝟏
{ 𝒛=− =−
𝒙 =𝟏−𝒕 𝟏𝟐 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒚 = −𝟏 + 𝒕 Donc (D) et (P) sont séantes en 𝑯(− ; − ; − )
𝟐 𝟑 𝟑 𝟑
(x ;y ;z) vérifie le systèmes : 𝟏
𝒛=− 𝒕
𝟒
{𝟒𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
𝟏 𝟏
Donc on remplace 𝒙 = 𝟏 − 𝒕 ; 𝒚 = −𝟏 + 𝒕 et 𝒛 = − 𝒕 dans
𝟐 𝟒

𝟒𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
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Exercice 08 Alors les coordonnés (x ;y ;z) de H vérifie le systèmes :
Soit (𝑷) le plan défini par l’équation (𝑷) ∶ 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎 𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕
3) Calculer la distance de point 𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) au plan (𝑷) ;
𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕
{
et en déduire que le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷) 𝒛=𝟏−𝒕
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑫) 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷). Donc on remplace 𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 ; 𝒚 = 𝟑𝒕 et 𝒛 = 𝟏 − 𝒕 dans
3) En déduire les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal du 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎
point 𝑨 sur le plan (𝑷).
Correction On trouve : 𝟐(𝟏 − 𝟐𝒕 ) + 𝟑(𝟑𝒕) − (𝟏 − 𝒕 ) + 𝟒 = 𝟎
Soit (𝑷) le plan défini par l’équation (𝑷) ∶ 𝟐𝒙 + 𝟑𝒚 − 𝒛 + 𝟒 = 𝟎 Donc 𝟐 − 𝟒𝒕 + 𝟗𝒕 − 𝟏 − 𝒕 + 𝟒 = 𝟎
2) Calculer la distance de point 𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) au plan (𝑷) Donc 𝟒𝐭 = 𝟔
et en déduire que le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷) 𝟔 𝟑
| (𝟐 × 𝟏) − (𝟑 × 𝟎) − (𝟏) + 𝟒| |𝟓| 𝟓 Donc 𝐭 = =
𝟒 𝟐
𝐝(𝐀; (𝐏)) = = = ≠𝟎
√𝟐𝟐 + (𝟑)𝟐 + (−𝟏)𝟐 √𝟏𝟐 √𝟏𝟐 𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕
𝟐
On remplace 𝒕 = dans { 𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕 ;
Donc le point 𝑨 n’appartient pas au plan (𝑷) 𝟑
𝒛=𝟏−𝒕
2) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑫)
𝟑
passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷). 𝒙=𝟏−𝟐×
𝟐
La droite (𝑫) passant par le point 𝑨, et orthogonale au plan (𝑷). 𝒚=𝟑×
𝟑

𝟐 On trouve 𝟐
𝟑
⃗⃗⃗ ( 𝟑 ) le vecteur normal au (P) est un vecteur directeur de
Donc 𝒏. 𝒛=𝟏−
𝟐
−𝟏 {
la droite (D) 𝒙 = −𝟐
Donc une représentation paramétrique de la droite (D) est 𝒚=
𝟗
𝒙 = 𝟏 − 𝟐𝒕 Donc 𝟐
(𝑫) : { 𝒚 = 𝟎 + 𝟑𝒕 ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝟏
𝒛=−
𝟐
𝒛=𝟏−𝒕 {
3) En déduire les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal du 𝟗 𝟏
Donc 𝑯(−𝟐 ; ; − )
point 𝑨 sur le plan (𝑷). 𝟐 𝟐
Les coordonnées du point 𝑯 le projeté orthogonal du point 𝑨 sur le
plan (𝑷) est l’intersection de (D) et (P)
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Exercice 09 2ère méthode :
5) Déterminer l’équation cartésienne du sphère (S) de (𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎
centre 𝛀(𝟐; −𝟏; 𝟏) et de rayon R=5 On pose 𝒂 = −𝟐 ; 𝒃 = 𝟒 ; 𝒄 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒅 = −𝟏𝟏
6) Déterminer une équation de sphère (S)de centre 𝑨(𝟒 ; −𝟏 ; 𝟎) et 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅 = (−𝟐)𝟐 + 𝟒𝟐 + 𝟒 × 𝟏𝟏 = 𝟔𝟒 > 𝟎
passant par le point 𝑩(𝟑 ; 𝟓 ; 𝟏) 𝒂 𝒃 𝒄
7) Soit l'ensemble(S) d'équation 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎 Donc l’ensemble (𝑺) est une sphère de centre 𝛀(− ; − ; − )
𝟐 𝟐 𝟐
Montrer que l'ensemble  est une sphère dont on déterminera les √ 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝒅 √ 𝟔𝟒 𝟖
Donc 𝛀(𝟏; −𝟐; 𝟎) et de rayon 𝒓 = = = =𝟒
caractéristiques (centre, rayon). avec deux méthodes 𝟐 𝟐 𝟐

8) Déterminer une équation de sphère (S) de diamètre [𝑨𝑩] avec 4)Déterminer une équation de sphère (S) de diamètre [𝑨𝑩] avec
deux méthodes tel que A(𝟏; −𝟐; 𝟏) et B(𝟏; −𝟐; 𝟏) deux méthodes tel que A(𝟏; −𝟐; 𝟏) et B(𝟏; −𝟐; 𝟏)
Solution de l’exercice 1ème méthode
1)Déterminer l’équation cartésienne du sphère (S) de Le milieu de segment [𝑨𝑩] est le centre de sphère donc
𝟏−𝟏 𝟐+𝟐 𝟏+𝟏
centre 𝛀(𝟐; −𝟏; 𝟏) et de rayon R=5 𝛀( ; ; ) c-t-dire 𝛀(𝟎 ; 𝟐; 𝟏)
𝟐 𝟐 𝟐
Une équation cartésienne de la sphère (S) est
Le rayon r de sphère est
(𝒙 − 𝟐)𝟐 + (𝒚 + 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟐𝟓.
𝑨𝑩 √(−𝟏 − 𝟏)𝟐 + (𝟐 − 𝟐)𝟐 + (𝟏 − 𝟏)𝟐
2)Commençons par déterminer le carré du rayon du sphère (S) 𝒓= = =𝟏
𝟐 𝟐 𝟐
𝒓𝟐 = 𝑨𝑩𝟐 = (𝟑 − 𝟒)𝟐 + (𝟓 − (−𝟏)) + (𝟏 − 𝟎)𝟐 = 𝟑𝟖 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑺) ⇔ 𝒙𝟐 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟏
Une équation cartésienne de la sphère (S) est
2ère méthode :
(𝒙 − 𝟒)𝟐 + (𝒚 + 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟎)𝟐 = 𝟑𝟖.
𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑪) ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴.𝑩𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎
2)Soit l'ensemble  d'équation : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟏𝟎𝒚 + 𝟏𝟕 = 𝟎.
Montrer que l'ensemble  est une sphère dont on déterminera les 𝒙−𝟏 𝒙+𝟏
⇔ (𝒚 − 𝟐 ) . ( 𝒚 − 𝟐 ) = 𝟎
caractéristiques (centre, rayon). avec deux méthodes
𝒛−𝟏 𝒛−𝟏
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟏𝟏 = 𝟎 ⇔ 𝒙 − 𝟏 𝒙 + 𝟏 + 𝒚 − 𝟐 𝒚 − 𝟐) + (𝒛 − 𝟏)(𝒛 − 𝟏) = 𝟎
( )( ) ( )(
(𝒙𝟐 − 𝟐𝒙) + (𝒚𝟐 + 𝟒𝒚) + 𝒛𝟐 + 𝟏𝟕 = 𝟎
⇔ 𝒙𝟐 − 𝟏 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟎
(𝒙 − 𝟏)𝟐 − 𝟏 + (𝒚 + 𝟐)𝟐 − 𝟒 + 𝒛𝟐 − 𝟏𝟏 = 𝟎
(𝒙 − 𝟏)𝟐 + (𝒚 + 𝟐)𝟐 + 𝒛𝟐 = 𝟏𝟏 + 𝟒 + 𝟏 ⇔ 𝒙𝟐 + (𝒚 − 𝟐)𝟐 + (𝒛 − 𝟏)𝟐 = 𝟏
(𝒙 − 𝟏 )𝟐 + (𝒚 + 𝟐 )𝟐 + 𝒛𝟐 = 𝟒 𝟐
L'ensemble (S) est la sphère de centre le point de coordonnées
(1 ; -2 ;0) et de rayon 4.
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Exercice 10 Exercice 11
Soit (S) la sphère d’équation (𝑺): 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟒𝒙 − 𝟓 = 𝟎 Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝟏; 𝟏; −𝟏) est de rayon 𝑹 = 𝟑 et (P)
Et le plan(P) d’équation cartésienne : (𝑷): 𝟐𝒙 − 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 le plan (𝑷): 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
8) Déterminer 𝛀 le centre 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐩𝐡è𝐫𝐞 (S) et son rayon 𝑹. 7) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) coupe la
9) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) est tangente à sphère (S) suivant un cercle (C)
la sphère (S) en un point H 8) Déterminer les coordonnées du point H le centre du cercle
10) Déterminer les coordonnées du point de contact H (C) et son rayon r
Solution de l’exercice 9) a) Vérifier que le point 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒)
4) Déterminer 𝛀 le centre 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐩𝐡è𝐫𝐞 (S) et son rayon 𝑹. b) Déterminer l’équation du plan (Q) tangente au sphère (S) en A
On pose 𝒂 = −𝟒 ; 𝒃 = 𝟎 ; 𝒄 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒅 = −𝟓 Solution de l’exercice
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅 = (−𝟒)𝟐 + 𝟎𝟐 + 𝟒 × 𝟓 = 𝟑𝟔 > 𝟎 Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝟏; 𝟏; −𝟏) est de rayon 𝑹 = 𝟑 et (P)
Donc l’ensemble (𝑺) est une sphère de centre 𝛀(− ; − ; − )
𝒂 𝒃 𝒄 le plan (𝑷): 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
𝟐 𝟐 𝟐
√ 𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝒅
4) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) coupe la
√ 𝟑𝟔 𝟔
Donc 𝛀(𝟐; 𝟎; 𝟎) et de rayon 𝒓 = = = =𝟑 sphère (S) suivant un cercle (C)
𝟐 𝟐 𝟐
5) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) puis en déduire que le plan (P) est tangente à | (𝟏) + (𝟏) + (𝟏)| |𝟑|
𝐝(Ω; (𝐏)) = = = √𝟑
la sphère (S) en un point H √𝟏𝟐 + (𝟏)𝟐 + (−𝟏)𝟐 √𝟑
| (𝟐 × 𝟐 ) − (𝟎 ) − (𝟎 ) + 𝟓 | |𝟗| Donc 𝐝(Ω; (𝐏)) < 𝒓
𝐝(Ω; (𝐏)) = = =𝟑
√𝟐 + (−𝟏) + (−𝟐)
𝟐 𝟐 𝟐 √𝟗 Donc le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C)
Donc 𝐝(Ω; (𝐏)) = 𝒓 5) Déterminer les coordonnées du point H le centre du cercle
Donc le plan (P) est tangente à la sphère (S) en un point H (C) et son rayon r
6) Déterminer les coordonnées du point de contact H 𝟐
𝒙 = 𝟐 + 𝟐𝒕 le rayon r de cercle (C ) est 𝐫 = √𝑹𝟐 − 𝒅𝟐 = √𝟑𝟐 − √𝟑 = √𝟔
( )
(𝛀𝐇): { 𝒚 = 𝟎 − 𝒕 ; 𝒕 ∈ 𝑰𝑹 𝒙=𝟏+𝒕
(𝒙; 𝒚; 𝒛)𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑯 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆 { ( ) ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
𝒛 = 𝟎 − 𝟐𝒕 𝛀𝐇 : { 𝒚=𝟏+𝒕
(𝒙; 𝒚; 𝒛)𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑯 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆 {
(𝑷) : 𝟐𝒙 − 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟓 = 𝟎 𝒛 = −𝟏 − 𝒕
Donc 𝟐(𝟐 + 𝟐𝒕) + 𝒕 + 𝟒𝒕 + 𝟓 = 𝟎 (𝑷) : 𝒙 + 𝒚 − 𝒛 = 𝟎
Donc 𝟗𝒕 + 𝟗 = 𝟎 Donc (𝟏 + 𝒕) + (𝟏 + 𝒕) + (𝟏 + 𝒕) = 𝟎 donc 𝟑𝒕 + 𝟑 = 𝟎
𝒙 = 𝟐 + 𝟐𝒕 𝒙=𝟎 𝒙=𝟏+𝒕 𝒙=𝟎
Donc 𝒕 = −𝟏 on remplace dans { 𝒚 = −𝒕 donc { 𝒚 = 𝟏 Donc 𝒕 = −𝟏 on remplace dans { 𝒚 = 𝟏 + 𝒕 donc { 𝒚 = 𝟎
𝒛 = −𝟐𝒕 𝒛=𝟐 𝒛 = −𝟏 − 𝒕 𝒛=𝟎
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6) a) Vérifier que le point 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒) b) On résoudre le système suivant :
𝛀𝐀 = √(𝟑 − 𝟏)𝟐 + (𝟑 − 𝟏)𝟐 + (𝟎 + 𝟏)𝟐 = √𝟗 = 𝟑 𝒙=𝟏+𝒕
(𝑫): { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
Donc 𝛀𝐀 = 𝐑 donc 𝐀( 𝟑, 𝟑; 𝟎 ) ∈ (𝐒) {
𝒛 = −𝒕
b) Déterminer l’équation du plan (Q) tangente au sphère (S) en A (𝑺) : 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟑 = 𝟎
Soit M(𝒙 ; 𝒚; 𝒛) est un point de (Q) Donc (𝟏 + 𝐭)𝟐 + (−𝟏 − 𝐭)𝟐 + (−𝐭)𝟐 + 𝟐(𝟏 + 𝐭) − 𝟑 = 𝟎
𝒙−𝟑 𝟐
Donc 𝑨𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒚 − 𝟑) et 𝛀𝑨⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝟐) sont orthogonaux. (𝛀𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est vecteur 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝐭 𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝐭 − 𝟏 = 𝟎
𝒛−𝟎 𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟑 𝐭 𝟐 + 𝟔𝒕 + 𝟑 = 𝟎 donc 𝟑( 𝐭 𝟐 + 𝟐𝒕 + 𝟏) = 𝟎
normal au plan (P) ) Donc (𝐭 + 𝟏)𝟐 = 𝟎 donc 𝒕 = −𝟏
𝑨𝑴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝑨 = 𝟎 Donc la droite (D) est tangente à la sphère (S) en un point H
Donc 𝟐(𝒙 − 𝟑) + 𝟐(𝒚 − 𝟑) + 𝒛 = 𝟎 𝒙=𝟏+𝒕
On remplace 𝒕 = −𝟏 dans { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 pour trouver H
Donc 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟏𝟐 = 𝟎
𝒛 = −𝒕
Une équation cartésienne de (Q) est : 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟏𝟐 = 𝟎 𝒙 =𝟏−𝟏=𝟎
Rappels Donc { 𝒚 = −𝟏 + 𝟏 = 𝟎 donc H(0 ;0 ;1)
Pour déterminer les cordonnées des points d’intersections de 𝒛=𝟏
sphère (S) et la droite (∆) c) On résoudre le système suivant :
𝒙=𝟏+𝒕
On résoudre le système suivant : (𝑫): { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝜶𝒕 {
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹) 𝒛 = −𝒕
(∆): {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝜷𝒕 (𝑺) : 𝒙 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟏 = 𝟎
𝟐
{ 𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝜸𝒕
(𝑺) : (𝒙 − 𝒙𝛀 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝛀 )𝟐 + (𝐳 − 𝒛𝛀 )𝟐 = 𝑹𝟐
Donc (𝟏 + 𝐭)𝟐 + (−𝟏 − 𝐭)𝟐 + (−𝐭)𝟐 − 𝟐(𝟏 + 𝐭) + 𝟐(−𝟏 − 𝐭) − 𝟏 = 𝟎
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝟏 + 𝟐𝒕 + 𝐭 𝟐 + 𝐭 𝟐 − 𝟐 − 𝟐𝐭 − 𝟐 − 𝟐𝐭 − 𝟏 = 𝟎
Exercice 13
𝒙=𝟏+𝒕 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝟑 𝐭 𝟐 − 𝟑 = 𝟎 donc 𝟑( 𝐭 𝟐 − 𝟏) = 𝟎
Soit la droite (D) définit par la droite (𝑫) : { 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ) Donc (𝒕 − 𝟏)(𝒕 + 𝟏) = 𝟎 donc 𝒕 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒕 = −𝟏
𝒛 = −𝒕 Donc la droite (D) coupe la sphère (S) en deux point A et B
Déterminer l’intersection de la droite (𝑫) avec la sphère (S) dans 𝒙=𝟏−𝟏=𝟎
chaque cas : 𝒂) (𝐒) ∶ 𝐱 𝟐 + 𝐲 𝟐 + 𝐳 𝟐 + 𝟐𝐱 − 𝟏 = 𝟎 Donc pour 𝒕 = −𝟏 on a { 𝒚 = −𝟏 + 𝟏 = 𝟎 donc A(0 ;0 ;1)
𝒃) (𝐒) ∶ 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟏 = 𝟎 𝒛=𝟏
𝒙=𝟏+𝟏=𝟐
Solution de l’exercice
pour 𝒕 = 𝟏 on a {𝒚 = −𝟏 − 𝟏 = −𝟐 donc B(2 ;-2 ;-1)
𝒛 = −𝟏
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Exercice 01 Exercice 03 ( Rattrapage 2013)
On considère les points : 𝑨(𝟎; −𝟐; −𝟐) ; 𝑩(𝟏; −𝟐; −𝟒) ; 𝑪(−𝟑; −𝟏; 𝟐) Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct
𝑨𝑪 = 𝟐𝒊 + 𝟐𝒋 + ⃗𝒌.
𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
1) a) Montrer que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑶; 𝒊; 𝒋; ⃗𝒌) ,on considère les points :
b) En déduire 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒛 + 𝟔 = 𝟎 est une équation cartésienne 𝑨(𝟎; 𝟎; 𝟏) ; 𝑩(𝟏; 𝟏; 𝟏) ; 𝑪(𝟐; 𝟏; 𝟐). Et la sphère (𝑺) de centre
du plan (𝑨𝑩𝑪). Ω(𝟏; −𝟏; 𝟎) et de rayon égale à √𝟑.
2) Soit (𝑺) la sphère d’équation : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟐𝒛 − 𝟐𝟑 = 𝟎 1) Montrer que: 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟏 = 𝟎 est une équation
Montrer que le centre de la sphère (𝑺) est le point cartésienne de la sphère (𝑺) et vérifier que 𝑨 ∈ (𝑺).
Ω(𝟏; 𝟎; 𝟏) et que son rayon est 𝑹 = 𝟓. 𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
2)a) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = 𝒊 − 𝒋 − 𝒌 ⃗ . Et en déduire
3) a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite 𝒙 − 𝒚 − 𝒛 + 𝟏 = 𝟎 est une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪).
(∆)passant par Ω et orthogonale à (𝑨𝑩𝑪)
b) Calculer la distance 𝒅(𝛀; (𝑨𝑩𝑪)) et en déduire que
b) Déterminer les coordonnées du point 𝑯 intersection
le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangente à la sphère (𝑺) en 𝑨.
de la droite (∆) et du plan (𝑨𝑩𝑪).
3) Soit (∆) la droite passant par le point Ω et perpendiculaire au
4) Vérifier que 𝒅(Ω; (𝑨𝑩𝑪)) = 𝟑 puis montrer que (𝑨𝑩𝑪) coupe la
plan (𝑨𝑩𝑪).
sphère (𝑺) selon un cercle et on déterminera le centre et le rayon 𝒙=𝟏+𝒕
Exercice 02 a) Montrer que :{ 𝒚 = −𝟏 − 𝒕 (𝒕 ∈ ℝ)
On considère dans l’espace les points : 𝒛 = −𝒕
𝑨(𝟏; 𝟎; 𝟏) ; 𝑩(𝟎; −𝟒; 𝟒) ; 𝑪(𝟑; −𝟒; 𝟓) Est une représentation paramétrique de (∆).
Et la sphère (𝑺) dont une équation cartésienne: b)En déduire les coordonnées du point d’intersection de (∆) et (𝑺)
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟒𝒙 + 𝟒𝒚 − 𝟔𝒛 + 𝟖 = 𝟎 Exercice 04 (Normale 2009 )
1)a) Montrer que le centre de (𝑺) est Ω(𝟐; −𝟐; 𝟑) et que son rayon 𝟑 Soient les points 𝑨(−𝟐; 𝟐; 𝟖) ; 𝑩(𝟔; 𝟔; 𝟎) ; 𝑪(𝟐; −𝟏; 𝟎) ; 𝑫(𝟎; 𝟏; −𝟏)
b) Vérifier que 𝑨 ∈ (𝑺) puis écrire une équation cartésienne du Et l’ensemble (𝑺) des points 𝑴 de l’espace vérifiant:
plan (𝑷) tangente à (𝑺) en 𝑨. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑨. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑩 = 𝟎 .
𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
2) a) Montrer que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = −𝟒𝒊 + 𝟏𝟎𝒋 + 𝟏𝟐𝒌⃗. 1) Déterminer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑪 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑫 et en déduire
b) En déduire 𝟐𝒙 − 𝟓𝒚 − 𝟔𝒛 + 𝟒 = 𝟎 est une équation cartésienne que 𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝟐𝒛 = 𝟎 est une equation cartésienne du plan (𝑶𝑪𝑫).
du plan (𝑨𝑩𝑪). 2) Vérifier que (𝑺) est la sphère de centre Ω(𝟐; 𝟒; 𝟒) et de rayon
c) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) coupe la sphère (𝑺) suivant un égale à 6.
cercle (𝚪) dont on déterminera le centre et le rayon. 3)a) Calculer la distance du point 𝛀 au plan (𝑶𝑪𝑫).
𝑨𝑩. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3)a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑩𝑪 puis en déduire la nature du triangle 𝑨𝑩𝑪. b) En déduire que le plan (𝑶𝑪𝑫) est tangente à (𝑺).
b) Montrer que (𝚪) est le cercle circonscrit à 𝑨𝑩𝑪. c) Vérifier que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑩 = 𝟎 puis en déduire que le point 𝑶 est le
point d’intersection de (𝑶𝑪𝑫) et (𝑺).
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Exercice 06 ( Rattrapage 2017 ) Exercice 07 (Rattrapage 2019 )
On considère la sphère (𝑺) d’équation cartésienne: Soient les points𝑨(𝟎; 𝟎; 𝟏) ; 𝑩(𝟏; 𝟏; 𝟏) ; 𝑪(𝟐; 𝟏; 𝟐).
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 − 𝟐𝒛 − 𝟏 = 𝟎 𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
1) a) Vérifier que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = 𝒊 − 𝟐𝒋 − 𝟐𝒌 ⃗.
Et le plan (𝑷) d’équation cartésienne : 𝒚 − 𝒛 = 𝟎. b) En déduire 𝒙 − 𝟐𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟕 = 𝟎 est une équation
1)a) Montrer que le centre de (𝑺) est Ω(𝟏; 𝟏; 𝟏) et que son rayon cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪).
𝑹 = 𝟐. 2) Soient les points 𝑬(𝟓; 𝟏; 𝟒) et 𝑭(−𝟏; 𝟏; 𝟏𝟐) et (𝑺) l’ensemble des
b) Calculer 𝒅(Ω; (𝑷)) et en déduire le plan (𝑷) coupe ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑭
points 𝑴 vérifiant: 𝑴𝑬 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎.
la sphère (𝑺) selon un cercle (𝑪). Montrer que (𝑺) est la sphère de centre 𝛀(𝟐; 𝟏; 𝟖) et de rayon 𝟓.
c) Déterminer le centre et le rayon du cercle (𝑪). 3)a) Calculer 𝒅(𝛀; (𝑨𝑩𝑪)) distance du point 𝛀 aun plan
2) Soit (∆) la droite passant par 𝑨(𝟏; −𝟐; 𝟐) et orthogonal au (𝑷) (𝑨𝑩𝑪).
a) Montrer que 𝒖 ⃗ (𝟎; 𝟏; −𝟏) est un vecteur directeur de la droite (∆) b) En déduire que le plan (𝑨𝑩𝑪) coupe la sphère (𝑺) suivant un
b) Montrer que: ‖𝛀𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝒖
⃗ ‖ = √𝟐‖𝒖
⃗ ‖ et en déduire que cercle (𝚪) de rayon 𝒓 = 𝟒.
la droite (∆) coupe la sphère (𝑺) en deux points. Exercice 08
b) Déterminer le triple des coordonnées de chacun des points On considère les points : 𝑨(𝟏; 𝟏; 𝟎) ; 𝑩(𝟎; 𝟐; 𝟎) ; 𝑪(𝟎; 𝟎; 𝟑).
d’intersection de la droite (∆) et la sphère (𝑺)
1) a) Déterminer les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪.
Exercice 18
b) Calculer l’aire du triangle 𝑨𝑩𝑪.
Soit (𝑺) l’ensemble des points 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) de l’espace tels que:
𝟏 c) Calculer la distance du point 𝑩 à la droite (𝑨𝑪).
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 + 𝒙 − = 𝟎 et (𝑷) le plan d’équation : 𝒚 + 𝒛 − 𝟏 = 𝟎.
𝟒 d) Déterminer une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪)
1) Montrer que (𝑺) est une sphère dont on déterminera le centre 𝛀 2) Soit (𝑫) la droite passant par 𝑪 de vecteur directeur 𝒖⃗ (𝟏; 𝟏; −𝟑)
et le rayon 𝑹 Montrer que : (𝑫) ⊥ (𝑩𝑪)
2) Montrer que le plan (𝑷) est tangente à la sphère (𝑺) et
3) Soit (𝑷) d’équation cartésienne : 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟏 = 𝟎
déterminer leur point d’intersection.
Et (𝑺𝜶 ) la sphère d’équation cartésienne :
3) Soit (𝑸) le plan d’équation: 𝟐𝒙 − 𝒚 + 𝒛 + 𝟏 = 𝟎.
𝟓
Montrer que : (𝑷) ⊥ (𝑸) 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝒙 − 𝟐𝒚 + − 𝜶 = 𝟎
𝟒
4) Soit la droite (𝑫) 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒂𝒏𝒔 (𝑷) 𝒆𝒕 (𝑸) Avec 𝜶 est unreel strictement positif.
Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝑫) a) Déterminer en fonction de 𝜶,le centre 𝛀 et le rayon 𝑹
5) a) Montrer que la droite (𝑫) est tangente à la sphère de la sphère (𝑺𝜶 ).
(𝑺) en un point à déterminer. b) Déterminer la valeur de 𝜶 pour la quelle le plan (𝑷)
b) Montrer que le plan (𝑸) coupe la sphère (𝑺) selon un cercle est tangente à la sphère (𝑺𝜶 ) puis déterminer les
dont on précisera le centre et le rayon
coordonnées du point de contact.
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I) Dénombrement. Définition.
1) Cardinal d’un ensemble fini Soit 𝐄 une expérience dont les résultats nécessitent 𝐤 choix,
Définition : Si le premier choix se fait de 𝐧𝟏 façons différentes
Le deuxième choix se fait de 𝐧𝟐 façons différentes, …,
Soit E un ensemble fini de n éléments distincts 𝐄 = {𝐱 𝟏 ; 𝐱 𝟐 ; … ; 𝐱 𝐧 }
…….
On appelle cardinal de E son nombre d’éléments n et on Le 𝐤 𝐢è𝐦𝐞 choix se fait de 𝐧𝐤 façons différentes,
écrit 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐄) = 𝐧 Alors le nombre de résultats possibles est donné par le produit :
Exemples : 𝐧𝟏 × 𝐧𝟐 × … × 𝐧𝐤 .
Considérons les deux ensembles A = {𝟏; 𝟐; 𝟐} et 𝐁 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝} Exemple 1
On a 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐀) = 𝟑 et 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐁) = 𝟒 Un code comporte deux lettres distincts suivies d’un chiffre non
L’ensemble vide ne contient aucun élément, donc 𝐂𝐚𝐫𝐝(⊘) = 𝟎 nul
2) Principe fondamental de l’analyse combinatoire. Combien peut-on former de codes distincts ?
Activité : Les trois étapes : choix de la première lettre : 26 possibilité, de la
On se propose de déterminer le deuxième 25 possibilités, puis du chiffre de 9 possibilités
nombre de nombres à deux chiffres, Le nombre cherché est donc : 𝟐𝟔 × 𝟐𝟓 × 𝟗 = 𝟓𝟖𝟓𝟎
que l’on peut écrire avec les chiffres Exemple 2
𝟑, 𝟓 et 𝟕. Un restaurant propose à ses clients un menu qui se compose :
Sans répétition d’un même élément
Une entrée à choisir parmi 𝟑 entrées possibles notée 𝐄𝟏 , 𝐄𝟐 ;𝐄𝟑
Le nombre des issues pour choisir le
chiffre des dizaines est 𝟑. Un plat à choisir parmi 𝟒 plats possibles notés 𝐏𝟏 , 𝐏𝟐 , 𝐏𝟑 et 𝐏𝟒 .
Le nombre des issues pour choisir le Un dessert à choisir parmi 𝟓 desserts possibles notés 𝐃𝟏 , 𝐃𝟐 ,
chiffre des unités est 𝟐. 𝐃𝟑 , 𝐃𝟒 et 𝐃𝟓 .
Donc le nombre de nombres à 𝟐 chiffres que l’on peux écrire avec Combien un client peut-il compose de menus différents ? Sachant
les chiffres 𝟑, 𝟓 et 𝟕 est 𝟔 = 𝟑 × 𝟐. qu’un menu contient une entrée, un plat et un dessert.
Le nombre de possibilités pour choisir l’entrée est 𝟑.
Avec répétition d’un même élément. Le nombre de possibilités pour choisir le plat est 𝟒.
Le nombre des issues pour choisir le Le nombre de possibilités pour choisir le dessert est 𝟓.
chiffre des dizaines est 𝟑. Donc d’après le principe fondamental de l’analyse combinatoire
Le nombre des issues pour choisir le le nombre des résultats possibles est 𝟑 × 𝟒 × 𝟓 = 𝟔𝟎.
chiffre des unités est 𝟑. D’où un client peut composer de 𝟔𝟎 menus différents.
Donc le nombre de nombres à 𝟐 Exercice 01.
chiffres que l’on peut écrire avec les 1) Combien peut-on former de codes de téléphone à 𝟒 chiffres ?
chiffres 𝟑, 𝟓 et 𝟕 est 2) Combien peut-on former de codes de téléphone à 𝟒 chiffres ne
𝟗 = 𝟑 × 𝟑 = 𝟑𝟐 . comportant pas le chiffre 𝟎.
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3) Arrangements. b) Arrangements avec répétition.
a) Arrangements sans répétition. Activité.
Activité. On lance 𝟑 fois de suite une pièce de monnaie. Le coté face est
Dans une course de semi-marathon, formée de 𝟏𝟎 participants. noté 𝐅, et le coté pile est noté 𝐏.
On suppose que la course est sans ex-æquo. Déterminer le nombre d’issues
On s’intéresse aux 𝟒 premiers rangs. possibles.
Déterminer le nombre de résultats possibles. Le 𝟏𝐢è𝐫 lancer : 𝟐 issues.
La 𝟏𝐢è𝐫𝐞 place : 𝟏𝟎 possibilités. Le 𝟐𝐢è𝐦𝐞 lancer : 𝟐 issues.
La 𝟐𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟗 possibilités. Le 𝟑𝐢è𝐦𝐞 lancer: 𝟐 issues.
La 𝟑𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟖 possibilités. Donc d’après le principe
La 𝟒𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟕 possibilités. fondamental de l’analyse
Donc d’après le principe fondamental de l’analyse combinatoire le combinatoire le nombre des
nombre des résultats possibles est 𝟏𝟎 × 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 = 𝟓𝟎𝟒𝟎. résultats possibles est
Chaque résultat est appelé un arrangement sans répétition de 𝟒 𝟐 × 𝟐 × 𝟐 = 𝟐𝟑 .
éléments pris par 𝟏𝟎. Chaque résultat est appelé un
Le nombre de résultats est noté 𝐀𝟒𝟏𝟎 , et on a : arrangement avec répétition de 𝟑 éléments pris par 𝟐.
𝐀𝟒𝟏𝟎 = 𝟏𝟎 × 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 = 𝟓𝟎𝟒𝟎. Définition.
Définition. Soient 𝐧 et 𝐩 deux entiers naturels non nuls.
Soient 𝐧 et 𝐩 deux entiers naturels non nuls. ✓ Tout rangement de 𝐩 éléments choisis parmi par 𝐧 éléments
✓ Tout rangement de 𝐩 éléments choisis parmi 𝐧 éléments (sans (avec possibilité de répétition d’un même élément) est appelé
possibilité de répétition d’un même élément) est appelé arrangement avec répétition de 𝐩 éléments parmi 𝐧.
arrangement sans répétition de 𝐩 éléments parmi n (𝟏 ≤ 𝐩 ≤ 𝐧) ✓ Le nombre d’arrangements avec répétition de 𝐩 éléments pris
✓ Le nombre d’arrangements sans répétition de 𝐩 éléments pris parmi par 𝐧 est noté 𝐧𝐩 .
parmi par 𝐧 est noté 𝐀𝐧𝐩 , et on a : Exemple.
𝐀𝐧𝐩 = 𝐧 × (𝐧 − 𝟏) × (𝐧 − 𝟐) × … × (𝐧 − 𝐩 + 𝟏). On lance 𝟐 fois de suite un dé cubique dont les faces sont
Exemples. numérotées de 𝟏 à 𝟔 ,on s’intéresse au numéro porté par la face
Calculons 𝐀𝟐𝟔 , 𝐀𝟐𝟓 et 𝐀𝟑𝟓 . supérieure du dé (à la position d’équilibre).
Déterminons le nombre d’issues possibles.
𝐀𝟐𝟔 = 𝟔 × 𝟓 = 𝟑𝟎,
Le dé contient 𝟔 faces numérotées de 𝟏 à 𝟔. Chaque résultat est un
𝐀𝟐𝟓 = 𝟓 × 𝟒 = 𝟐𝟎,
arrangement avec répétition de 𝟐 éléments pris parmi 𝟔, donc le
𝐀𝟑𝟓 = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝐀𝟐𝟓 × 𝟑 = 𝟐𝟎 × 𝟑 = 𝟔𝟎.
nombre de résultats possibles est 𝟔𝟐 = 𝟑𝟔.
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c) Permutations. 𝟕! 𝟕! 𝟕×𝟔×𝟓×𝟒×𝟑×𝟐!
(𝟕−𝟓)!
= = = 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟐𝟓𝟐𝟎.
𝟐! 𝟐!
Activité. 𝟕!
De combien de façons 𝟓 enfants peuvent-ils s’asseoir sur un siège On remarque que : 𝐀𝟓𝟕 = (𝟕−𝟓)!
à 𝟓 places. Remarques.
La 𝟏𝐢è𝐫𝐞 place : 𝟓 possibilités. ✓ On pose par convention 𝟎! = 𝟏.
La 𝟐𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟒 possibilités. ✓ Soient 𝐧 et 𝐩 deux entiers naturels non nuls tels que : 𝐩 ≤ 𝐧,
𝐩 𝐧!
La 𝟑𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟑 possibilités. 𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝐀𝐧 =
(𝐧 − 𝐩)!
La 𝟒𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟐 possibilités. 𝐧
𝐀𝐧 = 𝐧!.
La 𝟓𝐢è𝐦𝐞 place : 𝟏 possibilité.
𝐀𝟏𝐧 = 𝐧 .
Donc d’après le principe fondamental de l’analyse combinatoire le
Exercice 02
nombre des résultats possibles est 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟐 = 𝟏𝟐𝟎.
I) Une urne contient 𝟔 jetons : 𝟑 rouges, 𝟐 blancs
Chaque résultat est un arrangement sans répétition de 𝟓 éléments R R B
et 𝟏 noir.
pris parmi 𝟓.
On tire au hasard successivement et sans remise 𝟐
Dans ce cas chaque résultat et appelé une permutation de 𝟓 jetons de l’urne (c’est-à-dire on tire un jeton, on R N B
éléments. note sa couleur, sans le remettre dans l’urne. On n
Le nombre des permutations de 𝟓 éléments est noté 𝟓!, et on a : répète 𝟐 fois de suite cette opération).
𝟓! = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟐 = 𝟏𝟐𝟎. 1 Déterminer le nombre de tirages possibles.
Définition. 2 Déterminer le nombre de tirages permettant d’avoir :
Soit 𝐧 un entier naturel non nul. a. 𝟐 jetons rouges.
✓ Tout arrangement sans répétition de 𝐧 éléments est appelé b. 𝟐 jetons blancs.
permutation 𝐧 éléments. c. 𝟐 jetons de même couleur.
✓ Le nombre permutations de 𝐧 éléments est noté 𝐧!, se lit d. 𝟐 jetons de couleurs différentes
factorielle 𝐧, et on a : 𝐧! = 𝐧 × (𝐧 − 𝟏) × … × 𝟐 × 𝟏. e. 𝟏 jeton rouge et 𝟏 jeton noir.
Exemples. f. Au moins 𝟏 jeton blanc.
𝟕! g. Le premier jeton blanc.
Calculons ce qui suit : 𝟒!, 𝟓!, 𝟔!, 𝐀𝟓𝟕 et (𝟕−𝟓)!.
II) On tire au hasard successivement et avec remise 𝟐 jetons de
On a : 𝟒! = 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 = 𝟐𝟒,
l’urne (c’est-à-dire on tire un jeton, on note sa couleur, puis on le
𝟓! = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 = 𝟓 × 𝟒! = 𝟓 × 𝟐𝟒 = 𝟏𝟐𝟎,
remet dans l’urne. On répète 𝟐 fois de suite cette opération).
𝟔! = 𝟔 × 𝟓! = 𝟔 × 𝟏𝟐𝟎 = 𝟕𝟐𝟎,
Répondre aux questions précédentes.
𝐀𝟓𝟕 = 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟐𝟓𝟐𝟎, et
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4) Combinaisons. 2) Déterminons le nombre de sous-ensembles à 𝟑 éléments de
Activité. l’ensemble 𝐄 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝; 𝐞; 𝐟; 𝐠}.
On veut choisir deux délégués d’une classe de 𝟐𝐢è𝐦𝐞 année du Chaque sous-ensemble de 𝟑 éléments de 𝐄 est une combinaison
baccalauréat, parmi les quatre élèves Ahmed (𝐀), Laila (𝐋), Hanan de 𝟑 éléments pris parmi 𝟕.
(𝐇), et Soufiane (𝐒). Exemple : si on choisit Ahmed, Laila, on Alors le nombre de combinaisons de 𝟑 éléments de 𝐄 est :
représente ce choix par {𝐀; 𝐋}. 𝟕! 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒! 𝟕 × 𝟔 × 𝟓
𝐂𝟕𝟑 = = = = 𝟕 × 𝟓 = 𝟑𝟓
L’ensemble {𝐀; 𝐋} est appelé combinaison de 𝟐 éléments choisis 𝟑! (𝟕 − 𝟑)! 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 × 𝟒! 𝟑 × 𝟐 × 𝟏
parmi 𝟒. Exercice 03
Donner, dans ce cas toutes les combinaisons de de 𝟐 éléments Un sac contient 𝟗 boules : 𝟒 blanches, 𝟑 rouges, et 𝟐 noirs.
parmi 𝟒. Quel est leur nombre ? On tire simultanément et au hasard 𝟑 boules du sac
Le nombre de combinaisons de 𝟐 éléments choisis parmi 𝟒 est 1) Déterminer le nombre de résultats possibles.
noté 𝐂𝟒𝟐 2) Déterminer le nombre de tirages permettant d’avoir :
Définition. a) Les Boules sont de même couleur.
R R R
Soit 𝐧 un entier naturel, et soit 𝐄 un ensemble contenant 𝐧 b) 𝐔𝐧𝐞 boule de chaque couleur.
éléments. c) Au moins 𝟏 boule rouge.
B B B
✓ Toute partie de 𝐄 formée de 𝐩 éléments de 𝐄 (𝟎 ≤ 𝐩 ≤ 𝐧) est d) Au plus 2 boules rouges
appelée combinaison de 𝐩 éléments de 𝐄. 5) Importance de l’ordre.
B N N
✓ Le nombre de combinaison de 𝐩 éléments de 𝐄 pris parmi 𝐧 Type de Nombre de Importance
𝐩
éléments est noté 𝐂𝐧 , et on a : tirage tirages de l’ordre
𝐩 possibles
𝐩 𝐀𝐧 𝐧!
𝐂𝐧 = = Avec 𝐧𝐩 Important
𝐩! 𝐩! × (𝐧 − 𝐩)! remise
Exemples. Sans 𝐩
𝐀𝐧 Important
1) Calculons : 𝐂𝟓𝟑 , 𝐂𝟔𝟒 , et 𝐂𝟗𝟓 . remise
𝐩
𝟓! 𝟓 × 𝟒 × 𝟑! Simultané 𝐂𝐧 Sans
𝐂𝟓𝟑 = = = 𝟏𝟎 importance
𝟑! (𝟓 − 𝟑)! 𝟑! × 𝟐!
𝟔! 𝟔 × 𝟓 × 𝟒! Propriété.
𝐂𝟔𝟒 = = = 𝟏𝟓 Si 𝐩 est le nombre de boules tirées tel que : 𝐩𝟏 est le nombre de
𝟒! (𝟔 − 𝟒)! 𝟒! × 𝟐!
𝟗! 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 × 𝟔 × 𝟓! 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 × 𝟔 boules de 𝟏𝐢è𝐫 type, 𝐩𝟐 est le nombre de boules de 𝟐𝐢è𝐦𝐞 type et 𝐩𝟑
𝐂𝟗𝟓 = = = est le nombre de boules de 𝟑𝐢è𝐦𝐞 type, alors le coefficient d’ordre
𝟓! (𝟗 − 𝟓)! 𝟓! × 𝟒! 𝟒×𝟑×𝟐×𝟏
= 𝟗 × 𝟕 × 𝟐 = 𝟏𝟐𝟔 𝐩!
𝒆𝒔𝒕:
𝐩𝟏 ! × 𝐩𝟐 ! × 𝐩𝟑 !
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II. Expériences aléatoires-Probabilité d’un évènement. Exercice 04
1) Expériences aléatoires. On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 𝟏 à 𝟔
Activité. (chaque face porte un seul chiffre).
✓ Si on lance une pièce de monnaie, 1) Déterminer l’univers des éventualités 𝛀.
On ne peut pas prévoir le résultat. On 2) Déterminer les événements 𝐀 et 𝐁 tels que 𝐀 «obtenir un
dit que le lancer d’une pièce de nombre paire», et 𝐁 « obtenir un nombre supérieur
monnaie est une expérience aléatoire. strictement à 𝟑».
3) Déterminer les événements 𝐀 ∪ 𝐁, 𝐀 ∩ 𝐁, 𝐀̅, 𝐁
̅, 𝐀
̅̅̅̅̅̅̅̅
∪ 𝐁 et ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐀 ∩ 𝐁.
✓ Chaque résultat d’une expérience aléatoire est dit éventualité.
2) Stabilité de la fréquence d’un événement-Probabilité d’un
✓ L’ensemble de toutes les éventualités d’une expérience événement.
aléatoire est dit l’univers des éventualités (ou simplement
Activité.
l’univers), et noté généralement 𝛀 (le lancer d’une pièce de
monnaie, on a : 𝛀 = {𝐏; 𝐅}). On lance 𝟏𝟎𝟎𝟎 fois de suite un dé cubique dont les faces sont
✓ Chaque sous-ensemble de l’univers 𝛀 (formé d’une ou numérotées de 𝟏 à 𝟔.
plusieurs éventualités) est appelé un événement (obtenir le Les fréquences obtenues sont données par le tableau suivant :
coté 𝐏 est un événement, on écrit 𝐀 = {𝐏}). Numéro de 𝟏 𝟐 𝟑 𝟒 𝟓 𝟔
✓ Un événement élémentaire est un événement formé d’une la face
seule éventualité. Fréquence 𝟎. 𝟏𝟔 𝟎. 𝟏𝟔𝟐 𝟎. 𝟏𝟕𝟏𝟎. 𝟏𝟔𝟔 𝟎. 𝟏𝟔𝟕 𝟎. 𝟏𝟕𝟒
✓ L’intersection 𝐀 ∩ 𝐁 de deux événements 𝐀 et 𝐁 est
𝟏𝟔𝟔
l’événement ‘’ 𝐀 et 𝐁’’ formé des éventualités communes à 𝐀 et La fréquence du numéro 𝟒 est 𝟎. 𝟏𝟔𝟔 = , cela veut dire que l’on
𝟏𝟎𝟎𝟎
à 𝐁. a obtenir 𝟏𝟔𝟔 fois la face numérotée 𝟒 au cours des 𝟏𝟎𝟎𝟎 lancers.
✓ L’union 𝐀 ∪ 𝐁 de deux événements 𝐀 et 𝐁 est l’événement ‘’ 𝐀 ou 𝟏
On a : 𝟎. 𝟏𝟔𝟔 … ≈ , et on répétant plusieurs fois cette expérience
𝐁’’ formé des éventualités de l’un au moins des événements 𝐀 𝟔

et 𝐁. de 𝟏𝟎𝟎𝟎 lancers, on remarque que la fréquence du numéro 𝟒 se


𝟏
✓ L’événement contraire d’un événement 𝐀 noté 𝐀 ̅ est stabilise autour de la valeur , on dit que la probabilité du
𝟔
l’événement constitué des résultats de l’univers 𝛀 qui ne sont 𝟏
numéro 𝟒 est , et on écrit 𝐏({𝟒}) = .
𝟏

̅ se réalise si et seulement si 𝐀 ne réalise pas). 𝟔 𝟔


pas dans 𝐀 (𝐀
✓ L’événement impossible ∅ est l’événement qui ne contient On remarque que les fréquences des autres numéros sont aussi
𝟏
aucune éventualité (il est impossible à réaliser). proches de .
𝟔
✓ L’événement certain 𝛀 (se réalise toujours).
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Soit 𝐀 l’événement « obtenir un nombre impair», c’est-à-dire que : On a l’univers des éventualités 𝛀 = {𝟏; 𝟐; 𝟑; 𝟒; 𝟓; 𝟔}.
𝐀 = {𝟏; 𝟑; 𝟓}. On considère les événements suivants :
La fréquence de l’événement 𝐀 est la somme des fréquences des 𝐀 «obtenir un chiffre pair divisible par 𝟑».
numéros 𝟏, 𝟑 et 𝟓, c’est-à-dire que : 𝐁 «obtenir un chiffre premier».
𝟏 𝟏 𝟏
𝟎. 𝟏𝟔 + 𝟎. 𝟏𝟕𝟏 + 𝟎. 𝟏𝟔𝟕 = 𝟎. 𝟒𝟗𝟖 ≈ 𝟎. 𝟓, et on a : + + = 𝟎. 𝟓, On a : 𝐀 = {𝟔} et 𝐁 = {𝟐; 𝟑; 𝟓},
𝟔 𝟔 𝟔
𝟏
Donc 𝐏(𝐀) = 𝟎. 𝟓, ce qui justifie la stabilité de la fréquence de Donc 𝐏(𝐀) = 𝐏({𝟔}) = ,
𝟔
l’événement 𝐀. Et 𝐏(𝐁) = 𝐏({𝟐; 𝟑; 𝟓}) = 𝐏({𝟐}) + 𝐏({𝟑}) +
𝟏
Définition. 𝐏({𝟓}) =
𝟐
Soit 𝛀 l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire. Car 𝐏({𝟐}) = 𝐏({𝟑}) = 𝐏({𝟓}) = .
𝟏
𝟔
✓ Lorsque la fréquence d’une événement élémentaire {𝐰𝐢 } se
3) Hypothèse d’équiprobabilité.
stabilise à une valeur 𝐩𝐢 , on dit que la probabilité de événement
{𝐰𝐢 } est 𝐩𝐢 , et on écrit 𝐏({𝐰𝐢 }) = 𝐩𝐢 . Activité.
✓ Pour tout événement 𝐀 = {𝐰𝟏 ; 𝐰𝟐 ; … ; 𝐰𝐧 } de 𝛀, la probabilité 𝐀 ✓ Si on lance une pièce de monnaie non truquée, alors
est la somme des probabilités des éventualités qui le 𝐏(𝐅) = 𝐏(𝐏), on dit que l’hypothèse d’équiprobabilité est réalisée.
composent
✓ Si on lance un dé cubique non truqué dont les faces sont
𝐏(𝐀) = 𝐏({𝐰𝟏 }) + 𝐏({𝐰𝟐 }) + ⋯ + 𝐏({𝐰𝐧 }).
numérotées de 𝟏 à 𝟔, l’hypothèse d’équiprobabilité est
Propriété. réalisée.
Soit 𝛀 l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire, on a : ✓ Si on tire des boules d’une urne (les boules sont indiscernables
au toucher), l’hypothèse d’équiprobabilité est réalisée.
✓ 𝐏(𝛀) = 𝟏 et 𝐏(∅) = 𝟎.
✓ Pour tout événement 𝐀 de 𝛀, on a : 𝟎 ≤ 𝐏(𝐀) ≤ 𝟏. Définition.
✓ Pour tout événement 𝐀 de 𝛀, on a : 𝐏(𝐀̅ ) = 𝟏 − 𝐏(𝐀) Si tous les événements élémentaires ont la même probabilité, on
✓ Si 𝐀 et 𝐁 deux événements de 𝛀, on a : dit que l’hypothèse d’équiprobabilité est réalisée.
𝐏(𝐀 ∪ 𝐁) = 𝐏(𝐀) + 𝐏(𝐁) − 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁)
Propriété.
✓ Si 𝐀 et 𝐁 deux événements incompatibles de 𝛀 (𝐀 ∩ 𝐁 = ∅),
alors 𝐏(𝐀 ∪ 𝐁) = 𝐏(𝐀) + 𝐏(𝐁). Soit 𝛀 l’univers des éventualités d’une expérience aléatoire, la
probabilité de l’événement 𝐀 de 𝛀 est :
Exemple.
𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′ é𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐀 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐀)
On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 𝟏 à 𝟔. 𝐏(𝐀) = =
𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′ é𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝛀 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀)
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Exercice 05 𝐁 : « Obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro ».
Un sac contient 𝟗 boules : L’événement B est réalisé lorsqu’on tire trois boules qui portent
Quatre boules jaunes numérotées 1,1,1,2 le numéro 1 ou trois boules qui portent le numéro 2
Trois boules rouges numérotées 1,1, et 𝟐 (𝟏 ; 𝟏 ; 𝟏) 𝒐𝒖 (𝟐 ; 𝟐 ; 𝟐), 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑪𝟑𝟔 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟐𝟏
Deux boules vertes numérotées 1,2. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐𝟏 𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐁) = = =
Toutes les boules sont indiscernables au 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟒
toucher. 𝐂 : « Obtenir une boule exactement verte ».
On tire au hasard simultanément trois L’événement C est réalisé lorsqu’on tire une boule verte et deux
boules du sac. ̅; 𝑽
boules non vertes (𝑽 ; 𝑽 ̅)
1) Déterminer le nombre de résultats possibles. 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) = 𝑪𝟏𝟐 × 𝑪𝟐𝟕 = 𝟑𝟓
2) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝟑𝟓 𝟓
𝐀 : « Obtenir 𝟑 boules de même couleur ». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐂) = = =
𝐁 : « Obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro ». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟏𝟐
𝐂 : « Obtenir une boule exactement verte ». 𝐃 : « Obtenir un moins une boule verte ».
𝐃 : « Obtenir un moins une boule verte ». L’événement complémentaire de D est :
3) Calculer 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) 𝑫̅ « Aucune boule tirée n’est verte »
Solution 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑫 ̅ ) = 𝑪𝟑𝟕 = 𝟑𝟓
1) Déterminer le nombre de résultats possibles. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑫 ̅ ) 𝟑𝟓 𝟓
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑫 ̅) = = =
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟏𝟐
combinaisons de trois boules parmi neuf boules contenues dans le 𝟓 𝟕
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐃) = 𝟏 − 𝒑(𝑫 ̅) = 𝟏 − =
sac 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟑
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑪𝟗 = 𝟖𝟒 3) Calculer 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩)
2) Déterminer la probabilité de chacun des événements : L’événement 𝑨 ∩ 𝑩 est réalisé lorsqu’on tire trois boules jaunes
𝐀 : « Obtenir 𝟑 boules de même couleur ». qui portent le numéro 1, 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩 ) = 𝑪𝟑𝟑 = 𝟏
L’événement A est réalisé lorsqu’on tire trois boules jaunes ou 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩 ) 𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩 ) = =
trois boules rouges (𝑱 ; 𝑱 ; 𝑱) 𝒐𝒖 (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹) 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑪𝟑𝟒 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟓 Calculer 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩), On sait que 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝒑(𝑨) + 𝒑(𝑩) − 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩 )
𝟓 𝟐𝟏 𝟏 𝟐𝟓
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟓 Donc 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) = + − =
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟖𝟒
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒
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Exercice 06 𝐁 : « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».(𝑱 ; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹)
Un sac contient 𝟏𝟏 boules : R 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑨𝟐𝟕 + 𝑨𝟐𝟒 = 𝟓𝟒
Sept boules jaunes J J R R R 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟓𝟒 𝟐𝟕
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐁) = = =
Quatre boules rouges 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓
Toutes les boules sont indiscernables au J J J J J 𝐂 : « Obtenir 𝟐 boules de couleurs différents ».
n
toucher. L’événement complémentaire de C est :
On tire au hasard successivement et sans remise deux boules du ̅ = 𝑩 « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».(𝑱 ; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹)
𝑪
sac.
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐𝟕
1) Déterminer le nombre de résultats possibles. ̅) = 𝒑(𝐁) =
𝑬𝒕 𝒐𝒏 𝒂: 𝒑(𝑪 =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟓𝟓
2) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
𝟐𝟕 𝟐𝟖
𝐀 : « Obtenir 2 boules jaunes ». 𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐂) = 𝟏 − 𝒑(𝑩) = 𝟏 − =
𝟓𝟓 𝟓𝟓
𝐁 : « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».
𝐂 : « Obtenir 𝟐 boules de couleurs différents ». 𝐃 : « La première boule tirée de couleur jaune ». (𝑹 ; 𝑿)
𝐃 : « La première boule tirée de couleur jaune ». 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) = 𝑨𝟏𝟕 × 𝑨𝟏𝟏𝟎 = 𝟕𝟎
𝐄 : « Obtenir un moins une boule jaune ». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) 𝟕𝟎 𝟕
3) Calculer 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑬) 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐃) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟏𝟏
Solution 𝐄 : « Obtenir un moins une boule jaune ».
1) Déterminer le nombre de résultats possibles. L’événement complémentaire de E est :
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des 𝑬
̅ « Aucune boule tirée n’est jaune » , d𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬
̅ ) = 𝑨𝟐𝟒 = 𝟏𝟐
arrangements sans répétitions de deux boules parmi onze boules
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬 ̅) 𝟏𝟐
contenues dans le sac 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑬 ̅) = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟏 = 𝟏𝟏𝟎
𝟏𝟐 𝟒𝟗
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑( 𝐄 ) = 𝟏 − 𝒑( ̅) = 𝟏 −
𝑬 =
2) Déterminer la probabilité de chacun des événements : 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓
𝐀 : « Obtenir 2 boules jaunes ». (𝑱 ; 𝑱) 𝟐𝟏
3) Calculer 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬) 𝒆𝒕 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬), 𝒐𝒏 𝒂 ∶ 𝑷(𝑩 ∩ 𝑬 ) = 𝒑(𝑨) =
𝟓𝟓
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟐𝟕 = 𝟒𝟐
Calculer 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬), On sait que 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬) = 𝒑(𝑩) + 𝒑(𝑬) − 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬 )
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟒𝟐 𝟐𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = = 𝟐𝟕
Donc 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬) = + − = 𝟏
𝟒𝟗 𝟐𝟏
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓
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Exercice 07 𝐂 «obtenir 𝟑 boules de même couleur» (𝑱 ; 𝑱; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹)
Une urne contient 𝟏𝟎 boules : 𝟑 jaunes, 𝟐 vertes et 𝟓 rouges. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝑨𝟑𝟑 + 𝑨𝟑𝟓 𝟔𝟔 𝟏𝟏
Les boules sont indiscernables au toucher 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒑(𝐂) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎
On tire au hasard successivement et sans R R
R R R 𝐃 «obtenir 𝟐 boules jaunes et 𝟏 boule verte». (𝑱 ; 𝑱 ; 𝑽)
remise 𝟑 boules de l’urne.
𝟑!
1) Déterminer le nombre de tirages Le coefficient d’ordre est =𝟑
𝟐!×𝟏!
J J J V V
possibles. n 𝟑!
2) Déterminer la probabilité de chacun 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) = (𝑨𝟐 × 𝑨𝟏𝟐 ) = 𝟑𝟔
𝟐! × 𝟏! 𝟑
des événements : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) 𝟑𝟔 𝟏
𝐀 «obtenir 𝟑 boules rouges». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐃) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝐁 «obtenir 𝟑 boules jaunes». 𝐄 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».(𝑱 ; 𝑹 ; 𝑽)
𝐂 «obtenir 𝟑 boules de même couleur» 𝟑!
Le coefficient d’ordre est =𝟔
𝐃 «obtenir 𝟐 boules jaunes et 𝟏 boule verte». 𝟏!×𝟏!×𝟏!

𝐄 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur». 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐄) = 𝟔(𝑨𝟏𝟑 × 𝑨𝟏𝟐 × 𝑨𝟏𝟓 ) = 𝟏𝟖𝟎
𝐅 «obtenir au moins 𝟏 boule jaune». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐄) 𝟏𝟖𝟎 𝟏
𝐆 «obtenir exactement 𝟐 couleurs». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐄) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟒
Solution 𝐅 «obtenir au moins 𝟏 boule jaune».
1) Déterminer le nombre de tirages possibles.
L’événement complémentaire de E est :
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des ̅ ̅ ) = 𝑨𝟑𝟕 = 𝟐𝟏𝟎
𝑭 « Aucune boule tirée n’est jaune » , d𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭
arrangements sans répétitions de trois boules parmi dix boules
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭̅ ) 𝟐𝟏𝟎 𝟕
contenues dans le sac ̅) =
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑭 = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟐𝟒
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟎 = 𝟕𝟐𝟎
Donc 𝒑 ̅ ) = 𝟏 − 𝟕 = 𝟏𝟕
(𝐅) = 𝟏 − 𝒑(𝑭
2) Déterminer la probabilité de chacun des événements : 𝟐𝟒 𝟐𝟒
𝐀 « Obtenir 𝟑 boules rouges». 𝐆 «obtenir exactement 𝟐 couleurs». ».
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟑𝟓 = 𝟔𝟎 L’événement complémentaire de G est :
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟔𝟎 𝟏 ̅ « Obtenir un couleurs ou obtenir 3 couleurs » ,
𝑮
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐 𝟏𝟏 𝟏 𝟒𝟏
̅ ) = 𝑷(𝑪 ∪ 𝑬) =
D𝒐𝒏𝒄 𝑷(𝑮 + =
𝐁 «obtenir 𝟑 boules jaunes» ; 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑨𝟑𝟑 = 𝟔 𝟏𝟐𝟎 𝟒 𝟏𝟐𝟎
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟔 𝟏 𝟒𝟏 𝟓𝟗
Par suite 𝒑(𝐁) = = = ̅) = 𝟏 −
Donc 𝒑(𝐆) = 𝟏 − 𝒑(𝑮 =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎
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III) Probabilité conditionnelle. Définition.
1) Probabilité conditionnelle. Soient 𝐀 et 𝐁 deux événements associés à une même expérience
Activité. aléatoire tes que : 𝐏(𝐀) ≠ 𝟎.

Dans un lycée, il y a 𝟑𝟖 élèves du baccalauréat Biof répartis La probabilité de l’événement 𝐁 sachant que de l’événement 𝐀 est
comme suit : réalisé est le nombre noté 𝐏𝐀 (𝐁) ou 𝐏(𝐁/𝐀) défini par :
𝐏(𝐀 ∩ 𝐁)
𝟐 BAC 𝟐 BAC Total 𝐏𝐀 (𝐁) =
PCF SVTF 𝐏(𝐀)

Garçons 𝟖 𝟓 𝟏𝟑 Exercice 08
On lance un dé à 6 faces puis une pièce de monnaie
Filles 𝟏𝟖 𝟕 𝟐𝟓
Considérons les deux événements suivants
Total 𝟐𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟖 A ‘’ La pièce a donné face ‘’ et B ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’
On choisit un élève au hasard, calculer la probabilité de chacun 1) Calculer 𝒑(𝑨) ; 𝒑(𝑩) 𝒆𝒕 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
des événements suivants : 2) Calculer 𝐏𝐀 (𝐁) et 𝐏𝐁 (𝐀)
𝟏𝟑
Solution
𝐆 «L’élève choisi est un garçon». Donc 𝐏(𝐆) = 1) Calculer 𝒑(𝑨) ; 𝒑(𝑩)𝒆𝒕 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
𝟑𝟖
𝟐𝟓 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝟔 × 𝟐 = 𝟏𝟐
𝐅 «L’élève choisi est une fille». Donc 𝐏(𝐅) =
𝟑𝟖 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟔 𝟏
𝟐𝟔 𝑷(𝑨) = = =
𝐏𝐂 «L’élève choisi est un élève de 𝟐 BAC PCF» donc 𝐏(𝐏𝐂) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟐
𝟑𝟖
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐 + 𝟐 𝟏
𝐒𝐕𝐓 « L’élève choisi est un élève de 𝟐 BAC SVTF» ;donc 𝐏(𝐒𝐕𝐓) =
𝟏𝟐 𝑷(𝑩) = = =
𝟑𝟖 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟑
𝐆 ∩ 𝐏𝐂 « L’élève choisi est un garçon de 𝟐 BAC PCF ». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟐 𝟏
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟔
𝟖
𝐏(𝐏𝐂) = 2) Calculer 𝐏𝐀 (𝐁) et 𝐏𝐁 (𝐀)
𝟑𝟖 𝟏
Si l’élève choisi est une fille, calculer la probabilité qu’il soit un 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟔 𝟏
𝐏𝐀 (𝐁) = = 𝟏 =
élève de 𝟐 BAC PCF. 𝒑(𝑨) 𝟑
𝟐
𝟏
La probabilité que l’élève soit un élève de 𝟐 BAC PCF, sachant 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟏
𝟔
𝟏𝟖 𝐏𝐁 (𝐀) = = =
qu’ille est une fille se note 𝐏𝐅 (𝐏𝐂) et est égale à 𝐏𝐅 (𝐏𝐂) = , On 𝒑(𝑩) 𝟏 𝟐
𝟐𝟓
𝟑
regarde uniquement la ligne des filles.
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Conséquences. Exercice 09

Soit 𝛀 l’univers associé à une expérience aléatoire. Un sac contient 𝟏𝟏 boules : 𝟓 blanches numérotées 1,1,1,0,0 ;
𝟒 rouges numérotées 1,1,0,0 et 𝟐 vertes numérotées 1,0.
✓ Si 𝐀 et 𝐁 deux événements de 𝛀 tels que : 𝐏(𝐀) ≠ 𝟎 et 𝐏(𝐁) ≠ 𝟎,
alors 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁) = 𝐏(𝐀) × 𝐏𝐀 (𝐁) et 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁) = 𝐏(𝐁) × 𝐏𝐁 (𝐀). Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
✓ Si 𝛀 est l’univers de deux événements 𝐀𝟏 et 𝐀𝟐 non vides et On tire au hasard successivement et sans remise 𝟑 boules du sac.
incompatible, (c’est-à-dire que : 𝐀𝟏 ∪ 𝐀𝟐 = 𝛀 et 𝐀𝟏 ∩ 𝐀𝟐 = ∅ 1) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
avec 𝐀𝟏 = ∅ et 𝐀𝟐 = ∅), 𝐀 «obtenir 𝟑 boules de même couleur».
Alors pour tout événement 𝐁 de 𝛀, on a : 𝐁 = (𝐁 ∩ 𝐀𝟏 ) ∪ (𝐁 ∩ 𝐀𝟐 ), 𝐁 «obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro».
et comme les événements (𝐁 ∩ 𝐀𝟏 ) et (𝐁 ∩ 𝐀𝟐 ) sont incompatibles 𝐂 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».
car (𝐁 ∩ 𝐀𝟏 ) ⊂ 𝐀𝟏 et (𝐁 ∩ 𝐀𝟐 ) ⊂ 𝐀𝟐 , 2) Calculer la probabilité d’obtenir 𝟑 boules qui portent le même
numéro sachant qu’elles sont de même couleur.
Alors 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀𝟏 ) + 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀𝟐 ),
Solution
Donc 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐀𝟏 ) × 𝐏𝐀𝟏 (𝐁) + 𝐏(𝐀𝟐 ) × 𝐏𝐀𝟐 (𝐁).
1) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
Remarques.
𝐀 «obtenir 𝟑 boules de même couleur». (𝑩 ; 𝑩; 𝑩) ou (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹)
̅ ),
On a : 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀) + 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀
Le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟏 = 𝟗𝟗𝟎
̅ ) × 𝐏𝐀̅ (𝐁).
Donc 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐀) × 𝐏𝐀 (𝐁) + 𝐏(𝐀
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝑨𝟑𝟒 + 𝑨𝟑𝟓 𝟐𝟒 + 𝟔𝟎 𝟖𝟒
Cette relation est appelée loi des probabilités totales. 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒑(𝐀) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎
𝐁 «𝟑 boules qui portent le même numéro». (𝟏 ; 𝟏; 𝟏) ou (𝟎 ; 𝟎 ; 𝟎)
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝑨𝟑𝟔 + 𝑨𝟑𝟓 𝟏𝟐𝟎 + 𝟔𝟎 𝟏𝟖𝟎 𝟐
𝒑(𝐁) = = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟏𝟏
𝐂 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».(𝑱 ; 𝑹 ; 𝑽)
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝟔(𝑨𝟏𝟒 × 𝑨𝟏𝟓 × 𝑨𝟏𝟐 ) 𝟐𝟒𝟎 𝟐𝟒
𝒑(𝐂) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗
2) Calculer la probabilité d’obtenir 𝟑 boules qui portent le même
numéro sachant qu’elles sont de même couleur.
𝑨𝟑
𝟑
𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟗𝟗𝟎 𝟑 𝟏
𝐏𝐀 (𝐁) = = = =
𝒑(𝑨) 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟐𝟖
𝟗𝟗𝟎
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IV. Indépendance de deux épreuves.- Epreuves répétées 1) Indépendance de deux événements.
Activité-Exemple. Définition.
On considère deux urnes 𝐔𝟏 et 𝐔𝟐 . L’urne 𝐔𝟏 contient 𝟕 boules : 𝟑 Soient 𝐀 et 𝐁 deux événements associés à une même expérience
blanches et 𝟒 rouges. aléatoire. On dit que les événements 𝐀 et 𝐁 sont indépendants si
L’urne 𝐔𝟐 contient 𝟏𝟎 boules : 𝟔 blanches et 𝟒 rouges. 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁) = 𝐏(𝐀) × 𝐏(𝐁).
Touts les boules sont indiscernables au toucher. Propriété.
L’urne 𝐔𝟏 L’urne 𝐔𝟐 Soient 𝐀 et 𝐁 deux événements associés à une même expérience
R R aléatoire tels que : 𝐏(𝐀) ≠ 𝟎. Les événements 𝐀 et 𝐁 sont
B R R R R
R
B indépendants si et seulement 𝐏𝐀 (𝐁) = 𝐏(𝐁).
n
R B B Remarques.
B B B B B n Soient 𝐀 et 𝐁 deux événements associés à une même expérience
n
aléatoire tels que : 𝐏(𝐀) ≠ 𝟎 et 𝐏(𝐁) ≠ 𝟎, on a :
On tire une boule de l’urne 𝐔𝟏 , et une boule de l’urne 𝐔𝟐 .
𝐏𝐀 (𝐁) = 𝐏(𝐁) ⟺ 𝐏𝐁 (𝐀) = 𝐏(𝐀).
On considère l’événement 𝐄 «obtenir 𝟏 boule blanche de l’urne
Dire que les événements 𝐀 et 𝐁 sont indépendants signifie que la
𝐔𝟏 , et 𝟏 boule rouge de l’urne 𝐔𝟐 ».
réalisation de l’un s’influe par sur celle de l’autre.
Cette expérience est formée de deux épreuves, l’une consiste à
Exercice 10
tirer une boule de l’urne 𝐔𝟏 et l’autre à tirer une boule de l’urne 𝐔𝟐
Un sac contient 𝟕 jetons : 𝟑 blancs et 𝟒 rouges.
Le résultat d’une épreuve est indépendant du résultat de l’autre.
Touts les jetons sont indiscernables au toucher. R
On dit dans ce cas que cette expérience est formée de deux
épreuves indépendantes. On tire au hasard successivement et avec remise
On considère les événements suivants : 𝟐 boules du sac.
R R R
𝐄𝟏 «obtenir 𝟏 boule blanche de l’urne 𝐔𝟏 ». 1) Déterminer le nombre de tirages n
𝐄𝟐 «obtenir 𝟏 boule rouge de l’urne 𝐔𝟐 ».
B B B
La probabilité de l’événement 𝐄 est le produit des probabilités des n
événements 𝐄𝟏 et 𝐄𝟐 . 2) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
Or 𝐏(𝐄𝟏 ) = 𝟑⁄𝟕 et 𝐏(𝐄𝟏 ) = 𝟐⁄𝟓, 𝐀 «le premier jeton tiré est rouge», et 𝐁 «le deuxième jeton tiré
est blanc».
Alors 𝐏(𝐄) = 𝟔⁄𝟑𝟓
3) a. Calculer la probabilité de l’événement 𝐀 ∩ 𝐁.
b. les événements 𝐀 et 𝐁 sont-ils independants ?
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2) Epreuves répétées. Exercice 12
Propriété. Une urne contient 10 boules portant les numéros :
Soit 𝐀 un événement associé à une expérience aléatoire de 1 ;2 ;2 ;3 ;3 ;3 ;4 ;4 ;4 ;4. Ces boules
probabilité 𝐩. sont indiscernables au toucher.
La probabilité de réaliser exactement 𝐤 fois l’événement 𝐀 est : On tire au hasard, successivement et
𝐂𝐧𝐤 𝐩𝐤 (𝟏 − 𝐩)𝐧−𝐤 sans remise deux boules de l’urne.
Pour tout 𝐤 ∈ {𝟎, 𝟏, 𝟐, … , 𝐧} où 𝐧 est le nombre de répétition de 1) Soit l’événement :
l’épreuve dans les mêmes conditions. 𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs »
𝟏
Exemple. Montrer que : 𝑷(𝑨) =
𝟑
Si on lance une pièce de monnaie 𝟓 fois de suite, alors la 2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite en
probabilité de l’événement 𝐀 «obtenir le coté 𝐅 𝟐 fois exactement remettant chaque fois les deux boules tirées dans l’urne.
𝟏 𝟐 𝟏 𝟓−𝟐
𝐏(𝐀) = 𝐂𝟓𝟐 ( ) (𝟏 − ) . Quelle est la probabilité pour que l’événement A soit réalisé un
𝟐 𝟐
Exercice 11 fois exactement ?
On lance un dé à 6 faces Solution
Considérons l’événements suivant : 1) Soit l’événement :
A ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’ 𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs »
𝟏
1) Calculer 𝒑(𝑨) Montrer que : 𝑷(𝑨) =
𝟑
2) On répète cette expérience 5 fois de suite
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble
Quelle est la probabilité pour que l’événement A soit réalisé
des arrangements sans répétitions de deux boules parmi dix
trois fois exactement ?
boules contenues dans le sac
Solution
3) Calculer 𝒑(𝑨) Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟎
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟐 𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟐𝟔
𝑷(𝑨) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟔 𝟑
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝑨𝟐𝟔 𝟏
4) On répète cette expérience 5 fois de suite 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = 𝟐 =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝑨𝟏𝟎 𝟑
Quelle est la probabilité pour que l’événement sois réalisé trois
2) Quelle est la probabilité pour que l’événement A soit réalisé
fois exactement ?
𝟐 𝟓−𝟐 𝟐 𝟑
un fois exactement ?
𝟏 𝟏 𝟓! 𝟏 𝟐
𝐩(𝐀) = 𝐂𝟓𝟐 ( ) (𝟏 − ) = ( ) ( ) 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑−𝟏 𝟑! 𝟏 𝟐 𝟐 𝟒
𝟑 𝟑 𝟐! 𝟑! 𝟑 𝟑 𝟏
𝑷(𝑨) = 𝐂𝟑 ( ) (𝟏 − ) = ( ) ( ) =
𝟑 𝟑 𝟏! 𝟐! 𝟑 𝟑 𝟗
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V) Variables aléatoires. ✓ On résume souvent la loi de probabilité de la variable
1) Variable aléatoire-Loi de probabilité d’une variable aléatoire 𝐗 par le tableau suivant :
aléatoire.
Activité. 𝐱𝐢 𝐱𝟏 𝐱𝟐 … 𝐱𝐧
Un sac contient 𝟕 jetons portant les numéros 𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝐩𝟏 𝐩𝟐 … 𝐩𝐧
suivants 𝟎, 𝟎, 𝟏, 𝟏, 𝟐, 𝟐 et 𝟐 (chaque jeton porte un
0
seul numéro). Exercice 13
Touts les jetons sont indiscernables au toucher. 1 0 1 On lance 𝟑 fois de suite une pièce de monnaie.
On tire simultanément et au hasard 𝟐 jetons du n
Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de fois dont le coté 𝐅
sac. 2 2 2
n apparait.
On pose 𝐗 la somme des numéros portés par les
deux jetons tirés. 1) Déterminons les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 :
1) Déterminer toutes les issues possibles, puis toutes les valeurs 2) Déterminons la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
prises par 𝐗. Solution
2) Que représente chacun des événements suivants (𝐗 = 𝟏) et 1) Déterminons les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 :
(𝐗 = 𝟐 ). (𝐗 = 𝟎) : Obtenir le coté 𝐏 𝟑 fois.
3) Vérifier que : 𝐏(𝐗 = 𝟏) =
𝟒
. (𝐗 = 𝟏) : Obtenir le coté 𝐅 𝟏 seule fois.
𝟐𝟏
(𝐗 = 𝟐) : Obtenir le coté 𝐅 𝟐 fois.
4) Remplir le tableau suivant :
(𝐗 = 𝟑) : Obtenir le coté 𝐅 𝟑 fois.
𝐱𝐢 0 1 2 3 4
D’où 𝐗(𝛀) = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑}.
𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝟒
3) Déterminons la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
𝟐𝟏 On a : 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) = 𝟐𝟑 = 𝟖.
Définition. 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟎) 𝟏𝟑 𝟏
𝐏(𝐗 = 𝟎 ) = = = .
Soit 𝛀 l’univers associé à une expérience aléatoire. 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐𝟑 𝟖
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟏) 𝟑! 𝟏𝟏 ×𝟏𝟐 𝟑
✓ Toute fonction définie sur l’univers 𝛀 à valeur dans ℝ ast 𝐏(𝐗 = 𝟏 ) = = × = .
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟏!×𝟐! 𝟐𝟑 𝟖
appelée variable aléatoire, notée 𝐗 ou 𝐘 ou 𝐙…. 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟐) 𝟑! 𝟏𝟐 ×𝟏𝟏 𝟑
𝐏(𝐗 = 𝟐 ) = = × = .
✓ Les valeurs prises par la variable aléatoire 𝐗 notées 𝛀(𝐗). 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐!×𝟏! 𝟐𝟑 𝟖
✓ Soit 𝐗 une variable aléatoire définie sur un univers 𝛀 associé à 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟑) 𝟏𝟑 𝟑
𝐏(𝐗 = 𝟑 ) = = = .
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐𝟑 𝟖
une expérience aléatoire telle que : 𝐗(𝛀) = {𝐱 𝟏 , 𝐱 𝟐 , … , 𝐱 𝐧 }.
4) D’où le tableau de la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire 𝐗,
C’est calculer la probabilité de chacun des événements {𝐗 = 𝐱 𝐢 } où 𝐱𝐢 0 1 2 3
𝐢 ∈ {𝟏, 𝟐, … , 𝐧}. 𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝟏 𝟑 𝟑 𝟏
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
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Exercice 14 La plus grande des deux valeurs est 6, si on obtient les
On lance simultanément deux dés à 6 faces et on note les valeurs combinaisons : (1 ; 6), (6 ; 1) (2 ; 6),
obtenues. (6 ; 2), (3 ; 6), (6 ; 3), (4 ; 6), (6 ; 4), (5 ; 6), (6 ; 5) ou (6 ; 6).
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale à la plus grande des deux valeurs. 𝟏𝟏
𝑷( 𝑿 = 𝟔 ) =
Établir la loi de probabilité de 𝑿. 𝟑𝟔
Solution On peut résumer les résultats dans le tableau de la loi de
La variable aléatoire 𝑿 peut prendre les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et 6. probabilité de 𝑿 :
Par exemple, si on obtient la combinaison (2 ; 5), la plus grande 𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6
valeur est 5 et on a : 𝑿 = 𝟓. 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
𝑷(𝑿 = 𝒙𝒊 )
● La plus grande des deux valeurs est 1, si on obtient la 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
combinaison : (1 ; 1). Remarque :
𝟏 On vérifie que la somme des probabilités est égale à 1 :
𝑷 (𝑿 = 𝟏 ) = 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
𝟑𝟔
+ + + + + =𝟏
● La plus grande des deux valeurs est 2, si on obtient les 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
combinaisons : (1 ; 2), (2 ; 1) ou (2 ; 2).
𝟑 𝟏 Exercice 15
𝑷(𝑿 = 𝟐) = =
𝟑𝟔 𝟏𝟐 Une urne contient 𝟔 boules :
● La plus grande des deux valeurs est 3, si on obtient les 𝟒 blanches et 𝟐 noires.
combinaisons : (1 ; 3), (3 ; 1), (2 ; 3), (3 ; 2) ou (3 ; 3). Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
R N B
𝟓 Un joueur tire au hasard simultanément 𝟐 boules
𝑷 (𝑿 = 𝟑 ) =
𝟑𝟔 de l’urne, il gagne 𝟏 Dh s’il tire une boule blanche,
● La plus grande des deux valeurs est 4, si on obtient les B N B
dans le cas contraire il perd 𝟏 Dh. n
combinaisons : (1 ; 4), (4 ; 1) (2 ; 4),
(4 ; 2), (3 ; 4), (4 ; 3) ou (4 ; 4). Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de dirham obtenu par
𝟕
𝑷 (𝑿 = 𝟒 ) = le joueur.
𝟑𝟔
● La plus grande des deux valeurs est 5, si on obtient les
1) Déterminer les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗.
combinaisons : (1 ; 5), (5 ; 1) (2 ; 5),
2) Déterminer la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
(5 ; 2), (3 ; 5), (5 ; 3), (4 ; 5), (5 ; 4) ou (5 ; 5).
𝟗 𝟏
𝑷(𝑿 = 𝟓) = =
𝟑𝟔 𝟒
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2) Espérance mathématique-Variance et écart-type. 1) Déterminer les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗.
Définitions. 2) Déterminer la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
Soit 𝐗 une variable aléatoire définie sur un univers 𝛀 associé à une Calculer l’espérance mathématique 𝐄(𝐗), la variance 𝐕(𝐗) et
expérience aléatoire. l’écart-type 𝛔(𝐗).
On note 𝐗(𝛀) = {𝐱 𝟏 , 𝐱 𝟐 , … , 𝐱 𝐧 } et 𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) = 𝐩𝐢
3) Loi binomiale.
Pour tout 𝐢 ∈ {𝟏, 𝟐, … , 𝐧}. Définition.
✓ L’espérance mathématique de la variable aléatoire 𝐗 est le On considère une expérience aléatoire formée d’une répétition 𝐧
nombre réel noté 𝐄(𝐗) définie par : fois de manière indépendante d’une même épreuve à deux
𝐢=𝐧
issues : 𝐀 succès de probabilité 𝐩, et 𝐀 ̅ échec de probabilité
𝐄(𝐗) = ∑ 𝐱 𝐢 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧 𝐩𝐧
𝐪 = 𝟏 − 𝐩.
𝐢=𝟏
✓ La variance de la variable aléatoire 𝐗 est le nombre réel noté Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de fois que le
𝐕(𝐗) définie par : succès se réalise au cours de cette expérience.
𝐢=𝐧 ✓ On dit que la variable aléatoire 𝐗 suit la loi binomiale de
𝟐
𝐕(𝐗) = ∑(𝐱 𝐢 − 𝐄(𝐗)) 𝐩𝐢 paramètres 𝐧 et 𝐩, notée 𝐗 → 𝐁(𝐧; 𝐩).
𝐢=𝟏 ✓ La loi de probabilité de la variable aléatoire 𝐗 est appelée loi
𝟐 𝟐 𝟐
= (𝐱 𝟏 − 𝐄(𝐗)) 𝐩𝟏 + (𝐱 𝟐 − 𝐄(𝐗)) 𝐩𝟐 + ⋯ + (𝐱 𝐧 − 𝐄(𝐗)) 𝐩𝐧 binomiale de paramètres 𝐧 et 𝐩.
✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗 est le nombre réel positif Propriété.
noté 𝛔(𝐗) définie par : 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗) Soit 𝐗 une variable aléatoire suit une loi binomiale de
Propriété. paramètres 𝐧 et 𝐩, on a :
𝟐 ✓ Les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 sont :
𝐕(𝐗) = 𝐄(𝐗 𝟐 ) − (𝐄(𝐗))
𝐢=𝐧 {𝟎, 𝟏, 𝟐, … , 𝐧} ; 𝐗(𝛀) = {𝟎, 𝟏, 𝟐, … , 𝐧}.
𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐄(𝐗 𝟐 ) = ∑ 𝐱 𝐢𝟐 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏𝟐 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧𝟐 𝐩𝐧 ✓ (∀𝐤 ∈ {𝟎, 𝟏, 𝟐, … , 𝐧} ) ∶ 𝐏(𝐗 = 𝐤) = 𝐂𝐧𝐤 𝐩𝐤 (𝟏 − 𝐩)𝐧−𝐤 .
𝐢=𝟏 ✓ L’espérance mathématique de la variable aléatoire 𝐗 est :
Exercice 16 𝐄(𝐗) = 𝐧𝐩.
Une urne contient 𝟗 boules : 𝟓 blanches et 𝟒 noires. ✓ La variance de la variable aléatoire 𝐗 est :
B N N
Toutes les boules sont indiscernables au toucher. 𝐕(𝐗) = 𝐧𝐩𝐪 = 𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩) = 𝐄(𝐗). (𝟏 − 𝐩)
On tire simultanément et au hasard 𝟑 boules de ✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗 est :
B B B
l’urne 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗) = √𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩)
Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de
boules blanches tirées. B N N
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Exercice 17 3) La variable aléatoire 𝐗 suit la loi binomiale de paramètres
𝟏 𝟏
Une urne contient 10 boules portant les numéros : 𝒏 = 𝟑 et 𝒑 = , notée 𝐗 → 𝐁 (𝟑; )
𝟑 𝟑
1 ;2 ;2 ;3 ;3 ;3 ;4 ;4 ;4 ;4. Ces boules (∀𝐤 ∈ {𝟎, 𝟏, 𝟐, 𝟑} ) ∶ 𝐏(𝐗 = 𝐤) = 𝐂𝐧𝐤 𝐩𝐤 (𝟏 − 𝐩)𝐧−𝐤
sont indiscernables au toucher. 𝟒
a) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) =
On tire au hasard, successivement et 𝟗
𝟏 𝟑−𝟏
sans remise deux boules de l’urne. 𝟏
𝟏 𝟏 𝟑! 𝟏 𝟐 𝟐 𝟒
( )
𝑷 𝑿 = 𝟏 = 𝐂𝟑 ( ) (𝟏 − ) = ( ) ( ) =
2) Soit l’événement : 𝟑 𝟑 𝟏! 𝟐! 𝟑 𝟑 𝟗
𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs » b) Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿.
Montrer que : 𝑷(𝑨) =
𝟏
𝟎
𝟏 𝟎 𝟐 𝟑 𝟖
𝟑 𝑷(𝑿 = 𝟎) = 𝐂𝟑 ( ) ( ) =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕
2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite en 𝟐 𝟏
𝟏 𝟐 𝟔 𝟐
remettant chaque fois les deux boules tirées dans l’urne. 𝑷(𝑿 = 𝟐) = 𝐂𝟑𝟐 ( ) ( ) = =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕 𝟗
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de réalisation de 𝟏 𝟑
𝟐 𝟎
𝟏
l’événement 𝑨. 𝑷(𝑿 = 𝟑) = 𝐂𝟑𝟑 ( ) ( ) =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕
𝟒
a) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) =
𝟗
b) Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿. 𝐱𝐢 0 1 2 3
c) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance 𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝟖 𝟏𝟐 𝟔 𝟏
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿). 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟐𝟕
Solution c) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
3) Soit l’événement : 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs » ✓ L’espérance mathématique de la variable aléatoire 𝐗 est :
𝟏 𝟏
Montrer que : 𝑷(𝑨) = 𝐄(𝐗) = 𝐧𝐩 = 𝟑 × = 𝟏.
𝟑 𝟑
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des ✓ La variance de la variable aléatoire 𝐗 est :
arrangements sans répétitions de deux boules parmi dix boules 𝟏 𝟐
𝐕(𝐗) = 𝐧𝐩𝐪 = 𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩) = 𝐄(𝐗). (𝟏 − 𝐩) = 𝟏 × (𝟏 − ) =
contenues dans le sac 𝟑 𝟑

Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟎 ✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗 est :
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟐𝟔
𝟐
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝑨𝟐𝟔 𝟏 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗) = √𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩) = √
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = = 𝟑
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝑨𝟐𝟏𝟎 𝟑
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Exercice 01 Exercice 04
1) Calculer 𝐀𝟐𝟔 , 𝐀𝟐𝟓 et 𝐀𝟑𝟓 . 1) Combien de de comités de 3 personnes que l’on peut élire dans
2) Calculer : 𝐂𝟓𝟑 , 𝐂𝟔𝟒 , et 𝐂𝟗𝟓 . une assemblée de 20 personnes
Exercice 02 2) Déterminons le nombre de sous-ensembles à 𝟑 éléments de
1) Combien de numéros de téléphone à 8 chiffres peut-on former l’ensemble 𝐄 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝; 𝐞; 𝐟; 𝐠}.
3) Le loto : On tire on même temps au hasard 6 boules parmi 49
2) Une course de chevaux comporte 20 partants
Combien peut-il y avoir de résultats possibles
Combien de résultats possibles de tiercés dans l’ordre 4) Le poker : Dans un jeu de 32 cartes, on choisit 5 cartes au
3) Quel est le nombre de mots comportant 5 lettres distinctes ( hasard (Ces 5 cartes s’appellent une «main»)
Porte un sens ou non) a) Déterminer le nombre total des mains
4) Combien un client peut-il compose de menus différents ? b) Déterminer le nombre des mains qui contiennent
Sachant qu’un menu contient une entrée, un plat et un dessert. exactement 3 as
5) On lance 𝟐 fois de suite un dé cubique dont les faces sont c) Déterminer le nombre des mains qui contiennent
numérotées de 𝟏 à 𝟔 , exactement au moins 3 as
Déterminer le nombre d’issues possibles. Exercice 05
Exercice 03 Un sac contient 𝟗 boules :
1) De combien de façons pouvez-vous ranger 10 livres sur une Quatre boules jaunes numérotées 1,1,1,2
étagères de 10 étages Trois boules rouges numérotées 1,1, et 𝟐
2) De combien de façons peut-on mélanger un jeu de 36 cartes ? Deux boules vertes numérotées 1,2.
3) Combien de de comités de 3 personnes que l’on peut élire dans les boules sont indiscernables au toucher.
une assemblée de 20 personnes On tire au hasard simultanément trois
4) Déterminons le nombre de sous-ensembles à 𝟑 éléments de boules du sac.
l’ensemble 𝐄 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝; 𝐞; 𝐟; 𝐠}. 4) Déterminer le nombre de résultats possibles.
5) Le loto : On tire on même temps au hasard 6 boules parmi 49 5) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
Combien peut-il y avoir de résultats possibles 𝐀 : « Obtenir 𝟑 boules de même couleur ».
6) Le poker : Dans un jeu de 32 cartes, on choisit 5 cartes au 𝐁 : « Obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro ».
hasard (Ces 5 cartes s’appellent une «main») 𝐂 : « Obtenir une boule exactement verte ».
d) Déterminer le nombre total des mains 𝐃 : « Obtenir un moins une boule verte ».
e) Combien des mains qui contiennent exactement 3 as 6) Calculer 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩)
f) Déterminer le nombre des mains qui contiennent exactement
au moins 3 as
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Exercice 06 Exercice 09
Un sac contient 𝟏𝟏 boules , Sept boules jaunes Quatre boules rouge Un sac contient 𝟏𝟏 boules : 𝟓 blanches numérotées 1,1,1,0,0 ;
les boules sont indiscernables au toucher R 𝟒 rouges numérotées 1,1,0,0 et 𝟐 vertes numérotées 1,0.
On tire au hasard successivement et sans J J R R Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
remise deux boules du sac. R
On tire au hasard successivement et sans remise 𝟑 boules du sac.
4) Déterminer le nombre de résultats J J J J J
5) Déterminer la probabilité de chacun 3) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
n
des événements : 𝐀 «obtenir 𝟑 boules de même couleur».
𝐀 : « Obtenir 2 boules jaunes ». 𝐁 «obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro».
𝐁 : « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ». 𝐂 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».
𝐂 : « Obtenir 𝟐 boules de couleurs différents ». 4) Calculer la probabilité d’obtenir 𝟑 boules qui portent le même
𝐃 : « La première boule tirée de couleur jaune ». numéro sachant qu’elles sont de même couleurs
𝐄 : « Obtenir un moins une boule jaune ». Exercice 10
6) Calculer 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑬) On lance un dé à 6 faces , et considérons l’événements suivant : A
Exercice 07 ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’
Une urne contient 𝟏𝟎 boules : 𝟑 jaunes, 𝟐 vertes et 𝟓 rouges. 1) Calculer 𝒑(𝑨)
Les boules sont indiscernables au toucher 2) On répète cette expérience 5 fois de suite
R R R R R
On tire au hasard successivement et sans
Quelle est la probabilité pour que l’événement A soit réalisé trois
remise 𝟑 boules de l’urne.
J J J V V fois exactement ?
3) Déterminer le nombre de tirages
n Exercice 11
4) Déterminer la probabilité de chacun
des événements : On lance 𝟑 fois de suite une pièce de monnaie.
𝐀 «obtenir 𝟑 boules rouges». ; 𝐁 «obtenir 𝟑 boules jaunes». Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de fois dont le coté 𝐅
𝐂 «obtenir 𝟑 boules de même couleur» apparait.
𝐃 «obtenir 𝟐 boules jaunes et 𝟏 boule verte». 5) Déterminons les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 :
𝐄 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur». 6) Déterminons la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
𝐅 «obtenir au moins 𝟏 boule jaune». 7) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
𝐆 «obtenir exactement 𝟐 couleurs». 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
Exercice 08 Exercice 12
On lance un dé à 6 faces puis une pièce de monnaie On lance simultanément deux dés à 6 faces
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale à la plus grande des deux
Considérons les deux événements suivants
valeurs.
A ‘’ La pièce a donné face ‘’ et B ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’ 1) Établir la loi de probabilité de 𝑿.
1) Calculer 𝒑(𝑨) ; 𝒑(𝑩) 𝒆𝒕 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝐏𝐀 (𝐁) et 𝐏𝐁 (𝐀) 2) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
2) Les événements 𝐀 et 𝐁 sont-ils independants ? 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
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Exercice 13 Exercice 15
Une urne contient 10 boules portant les numéros : Une urne contient : 4 boules blanches et 3 boules noires
1 ;2 ;2 ;3 ;3 ;3 ;4 ;4 ;4 ;4. Ces boules indiscernables au toucher.
sont indiscernables au toucher. 1) On tire au hasard et simultanément 3 boules de l’urne.
On tire au hasard, successivement et a) Calculer les probabilités des deux évènements :
sans remise deux boules de l’urne. 𝑨 : « Les trois boules tirées ont le même couleur»
3) Soit l’événement : 𝑩 : « Obtenir au moins une boule blanche»
𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs » 𝟐
b) Montrer que :𝑷𝑩 (𝑨) =
𝟏 𝟏𝟕
Montrer que : 𝑷(𝑨) = Les évènements 𝑨 et 𝑩 sont-ils indépendants ?
𝟑
2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite en 2) On tire maintenant une boule de l’urne. Si cette boule est
remettant chaque fois les deux boules tirées dans l’urne. blanche, on la met de côté puis on tire une deuxième boule de
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de réalisation de l’urne .Si elle est noire, on la remet dans l’urne puis on tire une
l’événement 𝑨. deuxième boule de l’urne.
𝟒 Soit 𝑿 la variable aléatoire qui ,à chaque tirage(des deux boules)
d) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) =
𝟗
associe le nombre de boules noires restantes dans l’urne.
e) Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿.
a) Déterminer les valeurs prises par la variable 𝑿.
Calculer 𝑬(𝑿) et la variance 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿). 𝟐𝟑
Exercice 14 b) Montrer que :𝑷(𝑿 = 𝟐) =
𝟒𝟗
Un sac contient 6 jetons indiscernables au toucher et c) Déterminer la loi de probabilité de 𝑿.
numérotés :1 ;1 ;1 ;1 ;2 ;2. Exercice 16
On tire au hasard, successivement et sans remise 3 jetons du sac. Une urne contient 12 boules portant les numéros :
On considère les évènements suivants : 1 ;2 ;2 ;3 ;3 ;3 ;4 ;4 ;4 ;4 ;4 ;4. indiscernables au toucher.
𝑨 : « La somme des numéros obtenus est égale à 3» On tire au hasard, successivement et sans remise Trois boules
𝑩 : « Le premier jetons porte le numéro 2» 1) Soit 𝑨 : « Obtenir deux boules portant trois numéros pairs »
𝟏 𝟏
1) a)Montrer que :𝑷(𝑨) = 𝒆𝒕 𝑷(𝑩) = Calculer 𝑷(𝑨)
𝟓 𝟑
2) On répète l’expérience précédente cinq fois de suite en
b)Calculer 𝑷𝑩 (𝑨). Les évènements 𝑨 et 𝑩 sont-ils indépendants ?
remettant chaque fois les trois boules tirées dans l’urne.
Justifier la réponse.
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de réalisation de
2) Soit 𝑿 la variable aléatoire associe à la somme des numéros
l’événement 𝑨
portés par les trois jetons tirés.
Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿.
a)Déterminer la loi de de probabilité de la variable 𝑿.
b)Calculer 𝑬(𝑿) et la variance 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
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Exercice 17 Exercice 19 (Normale 2018)
Un sac contient: 5 boules rouges numérotées :0;1;1;1;2 ; et 4 Une urne contient 9 boules indiscernables au toucher :
boules vertes numérotées :0;1;1;2, sont indiscernables au toucher. 5 boules rouges numérotées :2 ;2 ;2 ;1 ;1.
On tire simultanément 3 boules de ce sac. 4 boules blanches numérotées :2 ;2 ;2 ;1.
1) On considère les événements suivants: On considère l’expérience suivante :
𝑨: " Obtenir 3 boules portant des numéros pairs” On tire au hasard et simultanément 3 boules de l’urne.
𝑩 “Obtenir 3 boules don’t la somme des numéros est égale à 3” Soit les évènements suivants :
𝑪 “Obtenir 3 boules vertes” 𝑨 : « Les trois boules tirées ont le même couleur»
𝟏 𝟓 𝑩 : « Les trois boules tirées portent le même numéro»
a) Montrer que: 𝑷(𝑨) = 𝒆𝒕 𝑷(𝑩) =
𝟐𝟏 𝟏𝟒
𝟏 𝟏 𝑪 : « Les trois boules tirées portent le même numéro et ont le
b) Montrer que : 𝑷(𝑩 ∩ 𝑪) = 𝒆𝒕 𝒆𝒏 𝒅é𝒅𝒖𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑷𝑩 (𝑪) =
𝟒𝟐 𝟏𝟓 même couleur
2) Soit 𝑿 la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le 𝟏 𝟏 𝟏
1) Montrer que : 𝑷(𝑨) = 𝒆𝒕 𝑷(𝑩) = 𝒆𝒕 𝑷(𝑪) =
produit des numéros obtenus. 𝟔 𝟒 𝟒𝟐
2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite en
a) Justifier que 𝑿(𝛀) = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟒}.
𝟕 remettant les boules tirées dans l’urne après chaque tirage.
b) Montrer que:𝑷(𝑿 = 𝟎) =
𝟏𝟐 Soit 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de fois de la
c) Calculer 𝑷(𝑿 = 𝟏), puis déterminer la loi de probabilité 𝑿. réalisation de l’événement 𝑨.
Exercice 18 (Normale 2017) a-Déterminer les paramètres de la variable aléatoire binomiale 𝑿
Une urne contient 8 boules Indiscernables au toucher , Portant 𝟐𝟓
b-Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) = , puis calculer 𝑷(𝑿 = 𝟐).
chacune un numéro, comme indiqué sur la figure Ci-contre. 𝟕𝟐
On tire simultanément 3 boules de cet urne. Exercice 20
1) Soient 𝑨 et 𝑩 les événements suivants : Une urne contient 8 boules: 4 boules rouges numérotées:1;1;2;2.
𝑨 : « Parmi les trois boules tirées, aucun et 4 boules vertes numérotées: 1;1;2;2.
boule ne porte le numéro 0» On tire simultanément au hasard 2 boules de l’urne.
𝑩 : « Le produit des nombres portés par les trois boules tirées est 1) Déterminer le nombre de tirages possibles.
égale à 8» 2) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants:
𝟓 𝟏 𝑹:” Obtenir deux boules rouges”
Montrer que :𝑷(𝑨) = 𝒆𝒕 𝑷(𝑩) =
𝟏𝟒 𝟕
𝑹𝟏 :” Obtenir deux boules rouges sachant que l’une d’elles porte le
2) Soit 𝑿 la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le
numéro 2”
produit des nombres portés par les trois boules tirées .
𝟑 𝑽𝟏 :” Obtenir deux boules vertes sachant que l’une d’elles est
a) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏𝟔) =
𝟐𝟖 verte et porte le numéro 1”
b) Déterminer la loi de probabilité 𝑿.
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Exercice 01 Solution
3) Calculer 𝐀𝟐𝟔 , 𝐀𝟐𝟓 et 𝐀𝟑𝟓 . 1) Combien de numéros de téléphone à 8 chiffres peut-on former
4) Calculer : 𝐂𝟓𝟑 , 𝐂𝟔𝟒 , et 𝐂𝟗𝟓 .
Il s’agit d’une situation d’arrangement avec répétitions puisque
Solution
l’ordre des chiffres importe et qu’un numéro de téléphone peut
1) Calculons 𝐀𝟐𝟔 , 𝐀𝟐𝟓 et 𝐀𝟑𝟓 . comporter plusieurs fois le même chiffre
𝐀𝟐𝟔 = 𝟔 × 𝟓 = 𝟑𝟎,
Soit 𝑬 = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; 𝟒; 𝟓; 𝟔; 𝟕; 𝟖; 𝟗} l’ensemble des chiffres
𝐀𝟐𝟓 = 𝟓 × 𝟒 = 𝟐𝟎,
Donc 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝟏𝟎
𝐀𝟑𝟓 = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝐀𝟐𝟓 × 𝟑 = 𝟐𝟎 × 𝟑 = 𝟔𝟎.
𝟕! 𝟕! 𝟕×𝟔×𝟓×𝟒×𝟑×𝟐! Donc le nombre de numéro de téléphone est 𝟏𝟎𝟖
(𝟕−𝟓)!
= = = 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟐𝟓𝟐𝟎.
𝟐! 𝟐! 2) Une course de chevaux comporte 20 partants
𝟑 𝟓
2) Calculons : 𝐂𝟓 , 𝐂𝟔𝟒 , et 𝐂𝟗 .
Combien de résultats possibles de tiercés dans l’ordre ?
𝟓! 𝟓 × 𝟒 × 𝟑!
𝐂𝟓𝟑
= = = 𝟏𝟎 Soit 𝑬 l’ensemble des numéros des chevaux
𝟑! (𝟓 − 𝟑)! 𝟑! × 𝟐!
𝟔! 𝟔 × 𝟓 × 𝟒! Donc 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝟐𝟎
𝐂𝟔𝟒 = = = 𝟏𝟓
𝟒! (𝟔 − 𝟒)! 𝟒! × 𝟐! Un tiercé est un arrangement de 3 éléments de E
𝟗! 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 × 𝟔 × 𝟓! 𝟗 × 𝟖 × 𝟕 × 𝟔 Donc il y a 𝑨𝟑𝟐𝟎 = 𝟐𝟎 × 𝟏𝟗 × 𝟏𝟖 = 𝟔𝟖𝟒𝟎 résultats
𝐂𝟗𝟓 = = =
𝟓! (𝟗 − 𝟓)! 𝟓! × 𝟒! 𝟒×𝟑×𝟐×𝟏
3) Quel est le nombre de mots comportant 5 lettres distinctes (
= 𝟗 × 𝟕 × 𝟐 = 𝟏𝟐𝟔 Porte un sens ou non)
Exercice 02
Il s’agit d’une situation d’arrangement sans répétitions puisque
6) Combien de numéros de téléphone à 8 chiffres peut-on former l’ordre des lettres importe
7) Une course de chevaux comporte 20 partants Soit 𝑬 l’ensemble des lettres
Combien peut-il y avoir de résultats possibles de tiercés dans Donc 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝟐𝟔
l’ordre ?
Donc c’est un arrangement de 5 éléments de E
8) Quel est le nombre de mots comportant 5 lettres distinctes (
Porte un sens ou non) Donc il y a 𝑨𝟓𝟐𝟔 = 𝟐𝟔 × 𝟐𝟓 × 𝟐𝟒 × 𝟐𝟑 × 𝟐𝟐 = 𝟕 𝟖𝟗𝟑 𝟔𝟎𝟎 résultats
9) Combien un client peut-il compose de menus différents ? 4) Combien un client peut-il compose de menus différents ?
Sachant qu’un menu contient une entrée, un plat et un dessert. Sachant qu’un menu contient une entrée, un plat et un dessert.
Le nombre des résultats possibles est 𝑨𝟑𝟓 = 𝟑 × 𝟒 × 𝟓 = 𝟔𝟎.
10) On lance 𝟐 fois de suite un dé cubique dont les faces sont
D’où un client peut composer de 𝟔𝟎 menus différents
numérotées de 𝟏 à 𝟔 ,on s’intéresse au numéro porté par la face
5) On lance 𝟐 fois de suite un dé cubique dont les faces sont
supérieure du dé (à la position d’équilibre). numérotées de 𝟏 à 𝟔
Déterminons le nombre d’issues possibles.
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Déterminons le nombre d’issues possibles. Solution
Le dé contient 𝟔 faces numérotées de 𝟏 à 𝟔. Chaque résultat est un
1) Le nombre de comités de 3 personnes que l’on peut élire dans
arrangement avec répétition de 𝟐 éléments pris parmi 𝟔, donc le
une assemblée de 20 personnes est :
nombre de résultats possibles est 𝟔𝟐 = 𝟑𝟔.
Exercice 03 𝑨𝟑𝟐𝟎
𝑪𝟑𝟐𝟎= = 𝟏𝟏𝟒𝟎
𝟑!
7) De combien de façons pouvez-vous ranger 10 livres sur une
étagères de 10 étages 2) Déterminons le nombre de sous-ensembles à 𝟑 éléments de
8) De combien de façons peut-on mélanger un jeu de 36 cartes ? l’ensemble 𝐄 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝; 𝐞; 𝐟; 𝐠}.
Chaque sous-ensemble de 𝟑 éléments de 𝐄 est une combinaison
Solution
de 𝟑 éléments pris parmi 𝟕.
1) De combien de façons pouvez-vous ranger 10 livres sur une Alors le nombre de combinaisons de 𝟑 éléments de 𝐄 est :
étagères de 10 étages 𝟕! 𝟕 × 𝟔 × 𝟓 × 𝟒! 𝟕 × 𝟔 × 𝟓
Il s’agit des permutations d’un ensemble de 10 éléments 𝐂𝟕𝟑 = = = = 𝟕 × 𝟓 = 𝟑𝟓
𝟑! (𝟕 − 𝟑)! 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 × 𝟒! 𝟑 × 𝟐 × 𝟏
Il y a donc : 𝟏𝟎 ! = 𝟑 𝟔𝟐𝟖 𝟖𝟎𝟎 rangements possibles Le loto : On tire on même temps au hasard 6 boules parmi 49
2) De combien de façons peut-on mélanger un jeu de 36 cartes ? Combien peut-il y avoir de résultats possibles
Il s’agit des permutations d’un ensemble de 36 éléments 𝑨𝟔𝟒𝟗
Il y a donc : 𝟑𝟔 ! façons possibles 𝑪𝟔𝟒𝟗 = = 𝟏𝟑 𝟗𝟖𝟑 𝟖𝟏𝟔
𝟔!
Exercice 04 3) Le poker : Dans un jeu de 32 cartes, on choisit 5 cartes au
5) Combien de de comités de 3 personnes que l’on peut élire dans hasard (Ces 5 cartes s’appellent une «main»)
une assemblée de 20 personnes a) Déterminer le nombre total des mains
6) Déterminons le nombre de sous-ensembles à 𝟑 éléments de 𝟔
𝑨𝟓𝟑𝟐
l’ensemble 𝐄 = {𝐚; 𝐛; 𝐜; 𝐝; 𝐞; 𝐟; 𝐠}. 𝑪𝟒𝟗 = = 𝟐𝟎𝟏 𝟑𝟕𝟔
𝟓!
7) Le loto : On tire on même temps au hasard 6 boules parmi 49
b) Le nombre des mains qui contiennent exactement 3 as
Combien peut-il y avoir de résultats possibles
8) Le poker : Dans un jeu de 32 cartes, on choisit 5 cartes au Le nombre de choisir 3 as parmi 4 est 𝑪𝟑𝟒
hasard (Ces 5 cartes s’appellent une «main») Le nombre de façons de choisir 2 cartes parmi 28 ‘ non as ‘ est 𝑪𝟐𝟐𝟖
g) Déterminer le nombre total des mains
Donc d’après le principe multiplicatif, ce qui donne
h) Déterminer le nombre des mains qui contiennent
exactement 3 as 𝑪𝟑𝟒 × 𝑪𝟐𝟐𝟖 = 𝟏 𝟓𝟏𝟐
i) Déterminer le nombre des mains qui contiennent c) Le nombre des mains qui contiennent exactement au moins
exactement au moins 3 as 3 as
𝑪𝟑𝟒 × 𝑪𝟐𝟐𝟖 + 𝑪𝟒𝟒 × 𝑪𝟏𝟐𝟖 = 𝟏 𝟓𝟒𝟎
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Exercice 05 𝐁 : « Obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro ».
Un sac contient 𝟗 boules : L’événement B est réalisé lorsqu’on tire trois boules qui portent
Quatre boules jaunes numérotées 1,1,1,2 le numéro 1 ou trois boules qui portent le numéro 2
Trois boules rouges numérotées 1,1, et 𝟐 (𝟏 ; 𝟏 ; 𝟏) 𝒐𝒖 (𝟐 ; 𝟐 ; 𝟐), 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑪𝟑𝟔 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟐𝟏
Deux boules vertes numérotées 1,2. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐𝟏 𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐁) = = =
Toutes les boules sont indiscernables au 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟒
toucher. 𝐂 : « Obtenir une boule exactement verte ».
On tire au hasard simultanément trois L’événement C est réalisé lorsqu’on tire une boule verte et deux
boules du sac. ̅; 𝑽
boules non vertes (𝑽 ; 𝑽 ̅)
7) Déterminer le nombre de résultats possibles. 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) = 𝑪𝟏𝟐 × 𝑪𝟐𝟕 = 𝟑𝟓
8) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝟑𝟓 𝟓
𝐀 : « Obtenir 𝟑 boules de même couleur ». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐂) = = =
𝐁 : « Obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro ». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟏𝟐
𝐂 : « Obtenir une boule exactement verte ». 𝐃 : « Obtenir un moins une boule verte ».
𝐃 : « Obtenir un moins une boule verte ». L’événement complémentaire de D est :
9) Calculer 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) 𝑫̅ « Aucune boule tirée n’est verte »
Solution 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑫 ̅ ) = 𝑪𝟑𝟕 = 𝟑𝟓
3) Déterminer le nombre de résultats possibles. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑫 ̅ ) 𝟑𝟓 𝟓
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑫 ̅) = = =
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒 𝟏𝟐
combinaisons de trois boules parmi neuf boules contenues dans le 𝟓 𝟕
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐃) = 𝟏 − 𝒑(𝑫 ̅) = 𝟏 − =
sac 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟑
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑪𝟗 = 𝟖𝟒 3) Calculer 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩)
4) Déterminer la probabilité de chacun des événements : L’événement 𝑨 ∩ 𝑩 est réalisé lorsqu’on tire trois boules jaunes
𝐀 : « Obtenir 𝟑 boules de même couleur ». qui portent le numéro 1, 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩 ) = 𝑪𝟑𝟑 = 𝟏
L’événement A est réalisé lorsqu’on tire trois boules jaunes ou 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩 ) 𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩 ) = =
trois boules rouges (𝑱 ; 𝑱 ; 𝑱) 𝒐𝒖 (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹) 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑪𝟑𝟒 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟓 Calculer 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩), On sait que 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝒑(𝑨) + 𝒑(𝑩) − 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩 )
𝟓 𝟐𝟏 𝟏 𝟐𝟓
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟓 Donc 𝒑(𝑨 ∪ 𝑩) = + − =
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟖𝟒
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟖𝟒
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Exercice 06 𝐁 : « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».(𝑱 ; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹)
Un sac contient 𝟏𝟏 boules : R 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑨𝟐𝟕 + 𝑨𝟐𝟒 = 𝟓𝟒
Sept boules jaunes J J R R R 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟓𝟒 𝟐𝟕
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐁) = = =
Quatre boules rouges 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓
Toutes les boules sont indiscernables au J J J J J 𝐂 : « Obtenir 𝟐 boules de couleurs différents ».
n
toucher. L’événement complémentaire de C est :
On tire au hasard successivement et sans remise deux boules du ̅ = 𝑩 « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».(𝑱 ; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹)
𝑪
sac.
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐𝟕
7) Déterminer le nombre de résultats possibles. ̅) = 𝒑(𝐁) =
𝑬𝒕 𝒐𝒏 𝒂: 𝒑(𝑪 =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟓𝟓
8) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
𝟐𝟕 𝟐𝟖
𝐀 : « Obtenir 2 boules jaunes ». 𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐂) = 𝟏 − 𝒑(𝑩) = 𝟏 − =
𝟓𝟓 𝟓𝟓
𝐁 : « Obtenir 𝟐 boules de même couleur ».
𝐂 : « Obtenir 𝟐 boules de couleurs différents ». 𝐃 : « La première boule tirée de couleur jaune ». (𝑹 ; 𝑿)
𝐃 : « La première boule tirée de couleur jaune ». 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) = 𝑨𝟏𝟕 × 𝑨𝟏𝟏𝟎 = 𝟕𝟎
𝐄 : « Obtenir un moins une boule jaune ». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) 𝟕𝟎 𝟕
9) Calculer 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬) 𝒆𝒕 𝒑(𝑨 ∪ 𝑬) 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐃) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟏𝟏
Solution 𝐄 : « Obtenir un moins une boule jaune ».
3) Déterminer le nombre de résultats possibles. L’événement complémentaire de E est :
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des 𝑬
̅ « Aucune boule tirée n’est jaune » , d𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬
̅ ) = 𝑨𝟐𝟒 = 𝟏𝟐
arrangements sans répétitions de deux boules parmi onze boules
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬̅) 𝟏𝟐
contenues dans le sac 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑬 ̅) = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟐𝟏𝟏 = 𝟏𝟏𝟎
𝟏𝟐 𝟒𝟗
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐄) = 𝟏 − 𝒑(𝑬 ̅) = 𝟏 − =
4) Déterminer la probabilité de chacun des événements : 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓
𝐀 : « Obtenir 2 boules jaunes ». (𝑱 ; 𝑱) 𝟐𝟏
3) Calculer 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬) 𝒆𝒕 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬), 𝒐𝒏 𝒂 ∶ 𝑷(𝑩 ∩ 𝑬 ) = 𝒑(𝑨) =
𝟓𝟓
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟐𝟕 = 𝟒𝟐
Calculer 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬), On sait que 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬) = 𝒑(𝑩) + 𝒑(𝑬) − 𝒑(𝑩 ∩ 𝑬 )
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟒𝟐 𝟐𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = = 𝟐𝟕 𝟒𝟗
Donc 𝒑(𝑩 ∪ 𝑬) = + − = 𝟏
𝟐𝟏
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟏𝟎 𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓
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Exercice 07 𝐂 «obtenir 𝟑 boules de même couleur» (𝑱 ; 𝑱; 𝑱) ou (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹)
Une urne contient 𝟏𝟎 boules : 𝟑 jaunes, 𝟐 vertes et 𝟓 rouges. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝑨𝟑𝟑 + 𝑨𝟑𝟓 𝟔𝟔 𝟏𝟏
Les boules sont indiscernables au toucher 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒑(𝐂) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎
On tire au hasard successivement et sans R R
R R R 𝐃 «obtenir 𝟐 boules jaunes et 𝟏 boule verte». (𝑱 ; 𝑱 ; 𝑽)
remise 𝟑 boules de l’urne.
𝟑!
5) Déterminer le nombre de tirages Le coefficient d’ordre est =𝟑
𝟐!×𝟏!
J J J V V
possibles. n 𝟑!
6) Déterminer la probabilité de chacun 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) = (𝑨𝟐 × 𝑨𝟏𝟐 ) = 𝟑𝟔
𝟐! × 𝟏! 𝟑
des événements : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐃) 𝟑𝟔 𝟏
𝐀 «obtenir 𝟑 boules rouges». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐃) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝐁 «obtenir 𝟑 boules jaunes». 𝐄 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».(𝑱 ; 𝑹 ; 𝑽)
𝐂 «obtenir 𝟑 boules de même couleur» 𝟑!
Le coefficient d’ordre est =𝟔
𝐃 «obtenir 𝟐 boules jaunes et 𝟏 boule verte». 𝟏!×𝟏!×𝟏!

𝐄 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur». 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐄) = 𝟔(𝑨𝟏𝟑 × 𝑨𝟏𝟐 × 𝑨𝟏𝟓 ) = 𝟏𝟖𝟎
𝐅 «obtenir au moins 𝟏 boule jaune». 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐄) 𝟏𝟖𝟎 𝟏
𝐆 «obtenir exactement 𝟐 couleurs». 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐄) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟒
Solution 𝐅 «obtenir au moins 𝟏 boule jaune».
3) Déterminer le nombre de tirages possibles.
L’événement complémentaire de E est :
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des ̅ ̅ ) = 𝑨𝟑𝟕 = 𝟐𝟏𝟎
𝑭 « Aucune boule tirée n’est jaune » , d𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭
arrangements sans répétitions de trois boules parmi dix boules
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭̅ ) 𝟐𝟏𝟎 𝟕
contenues dans le sac ̅) =
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑭 = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟐𝟒
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟎 = 𝟕𝟐𝟎
Donc 𝒑 ̅ ) = 𝟏 − 𝟕 = 𝟏𝟕
(𝐅) = 𝟏 − 𝒑(𝑭
4) Déterminer la probabilité de chacun des événements : 𝟐𝟒 𝟐𝟒
𝐀 « Obtenir 𝟑 boules rouges». 𝐆 «obtenir exactement 𝟐 couleurs». ».
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟑𝟓 = 𝟔𝟎 L’événement complémentaire de G est :
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟔𝟎 𝟏 ̅ « Obtenir un couleurs ou obtenir 3 couleurs » ,
𝑮
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐 𝟏𝟏 𝟏 𝟐𝟏
̅ ) = 𝑷(𝑪 ∪ 𝑫) =
D𝒐𝒏𝒄 𝑷(𝑮 + =
𝐁 «obtenir 𝟑 boules jaunes» ; 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) = 𝑨𝟑𝟑 = 𝟔 𝟏𝟐𝟎 𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟔 𝟏 𝟐𝟏 𝟗𝟗
Par suite 𝒑(𝐁) = = = ̅) = 𝟏 −
Donc 𝒑(𝐆) = 𝟏 − 𝒑(𝑮 =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟕𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎 𝟏𝟐𝟎
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Exercice 08 Solution
On lance un dé à 6 faces puis une pièce de monnaie 3) Déterminer la probabilité de chacun des événements :
Considérons les deux événements suivants
𝐀 «obtenir 𝟑 boules de même couleur». (𝑩 ; 𝑩; 𝑩) ou (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹)
A ‘’ La pièce a donné face ‘’ et B ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’
3) Calculer 𝒑(𝑨) ; 𝒑(𝑩) 𝒆𝒕 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒕 𝐏𝐀 (𝐁) et 𝐏𝐁 (𝐀) Le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟏 = 𝟗𝟗𝟎
4) Les événements 𝐀 et 𝐁 sont-ils independants ? 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝑨𝟑𝟒 + 𝑨𝟑𝟓 𝟐𝟒 + 𝟔𝟎 𝟖𝟒
Solution 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒑(𝐀) = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟔 𝟏
𝟏) 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝟔 × 𝟐 = 𝟏𝟐 donc 𝑷(𝑨) = = = 𝐁 «𝟑 boules qui portent le même numéro». (𝟏 ; 𝟏; 𝟏) ou (𝟎 ; 𝟎 ; 𝟎)
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟐
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝟐 + 𝟐 𝟏 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐁) 𝑨𝟑𝟔 + 𝑨𝟑𝟓 𝟏𝟐𝟎 + 𝟔𝟎 𝟏𝟖𝟎 𝟐
𝑷(𝑩) = = = 𝒑(𝐁) = = = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟑 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟏𝟏
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟐 𝟏
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = = = 𝐂 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur».(𝑱 ; 𝑹 ; 𝑽)
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟐 𝟔
𝒑(𝑨∩𝑩)
𝟏
𝟏 𝒑(𝑨∩𝑩)
𝟏
𝟏
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐂) 𝟔(𝑨𝟏𝟒 × 𝑨𝟏𝟓 × 𝑨𝟏𝟐 ) 𝟐𝟒𝟎 𝟐𝟒
𝐏𝐀 (𝐁) = = 𝟔
= et 𝐏𝐁 (𝐀) = = 𝟔
= 𝒑(𝐂) = = = =
𝒑(𝑨) 𝟏
𝟐
𝟑 𝒑(𝑩) 𝟏
𝟑
𝟐 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗𝟎 𝟗𝟗
23)Les événements 𝐀 et 𝐁 sont-ils independants ? 4) Calculer la probabilité d’obtenir 𝟑 boules qui portent le même
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝐏𝐀 (𝐁) =
𝟏 𝟏
𝐞𝐭 𝐏(𝐁) = Donc 𝐏𝐀 (𝐁) = 𝐏(𝐁). numéro sachant qu’elles sont de même couleur.
𝟑 𝟑
𝑨𝟑
𝟑
Donc Les événements 𝐀 et 𝐁 sont indépendants 𝒑(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟗𝟗𝟎 𝟑 𝟏
𝐏𝐀 (𝐁) = = = =
Exercice 09 𝒑(𝑨) 𝟖𝟒 𝟖𝟒 𝟐𝟖
𝟗𝟗𝟎
Un sac contient 𝟏𝟏 boules : 𝟓 blanches numérotées 1,1,1,0,0 ; Exercice 10
𝟒 rouges numérotées 1,1,0,0 et 𝟐 vertes numérotées 1,0. On lance un dé à 6 faces
Considérons l’événements suivant : A ‘’ Le dé a donné 3 ou 5 ‘’
Toutes les boules sont indiscernables au toucher. 1) Calculer 𝒑(𝑨)
On tire au hasard successivement et sans remise 𝟑 boules du sac. 2) On répète cette expérience 5 fois de suite
5) Déterminer la probabilité de chacun des événements : Quelle est la probabilité pour que l’événement A soit réalisé
𝐀 «obtenir 𝟑 boules de même couleur». trois fois exactement ?
Solution
𝐁 «obtenir 𝟑 boules qui portent le même numéro».
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝟐 𝟏
𝐂 «obtenir 𝟏 boule de chaque couleur». 5) Calculer 𝒑(𝑨) ; 𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝑷(𝑨) = = =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟔 𝟑
6) Calculer la probabilité d’obtenir 𝟑 boules qui portent le même 𝟏𝟐
𝟏 𝟓−𝟐
𝟓! 𝟏 𝟐
𝟐 𝟑

numéro sachant qu’elles sont de même couleurs 𝟐) 𝐩(𝐀) = 𝐂𝟓𝟐 ( ) (𝟏 − ) = ( ) ( )


𝟑 𝟑 𝟐! 𝟑! 𝟑 𝟑
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Exercice 11 3) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
On lance 𝟑 fois de suite une pièce de monnaie. 𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
𝐢=𝟒
Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de fois dont le coté 𝐅
apparait. 𝐄(𝐗) = ∑ 𝐱 𝐢 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧 𝐩𝐧
𝐢=𝟏
8) Déterminons les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 : 𝟏 𝟑 𝟑 𝟏
9) Déterminons la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗. =𝟎× +𝟏× +𝟐× +𝟑×
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
10) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance 𝟏𝟐 𝟑
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿). = =
𝟖 𝟐
𝐢=𝟔
Solution
On lance 𝟑 fois de suite une pièce de monnaie. 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐄(𝐗 𝟐)
= ∑ 𝐱 𝐢𝟐 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏𝟐 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧𝟐 𝐩𝐧
Soit 𝐗 la variable aléatoire égale au nombre de fois dont le coté 𝐅 𝐢=𝟏
𝟏 𝟑 𝟑 𝟏 𝟏𝟗
apparait. 𝐄( 𝐗 𝟐 ) = 𝟎 𝟐 × + 𝟏 𝟐 × + 𝟐 𝟐 × + 𝟑 𝟐 × =
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
1) Déterminons les valeurs prise par la variable aléatoire 𝐗 :
(𝐗 = 𝟎) : Obtenir le coté 𝐏 𝟑 fois. 𝟐
(𝐗 = 𝟏) : Obtenir le coté 𝐅 𝟏 seule fois. 𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐕(𝐗) = 𝐄(𝐗 𝟐 ) − (𝐄(𝐗))
(𝐗 = 𝟐) : Obtenir le coté 𝐅 𝟐 fois. 𝟏𝟗 𝟑 𝟐
= −( )
(𝐗 = 𝟑) : Obtenir le coté 𝐅 𝟑 fois. 𝟖 𝟐
D’où 𝐗(𝛀) = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑}. 𝟏𝟗 𝟗
= −
2) Déterminons la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗. 𝟖 𝟒
𝟏
On a : 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) = 𝟐𝟑 = 𝟖. =
𝟖
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟎) 𝟏𝟑 𝟏
𝐏(𝐗 = 𝟎 ) = = = .
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐𝟑 𝟖
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟏) 𝟑! 𝟏𝟏 ×𝟏𝟐 𝟑 ✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗
𝐏(𝐗 = 𝟏 ) = = × = .
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟏!×𝟐! 𝟐𝟑 𝟖 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗)
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟐) 𝟑! 𝟏𝟐 ×𝟏𝟏 𝟑
𝐏(𝐗 = 𝟐 ) = = × = .
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐!×𝟏! 𝟐𝟑 𝟖 𝟏
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐗=𝟑) 𝟏𝟑 𝟏 =√
𝐏(𝐗 = 𝟑 ) = = = . 𝟖
𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀) 𝟐𝟑 𝟖
D’où le tableau de la loi de probabilité de variable aléatoire 𝐗.
𝐱𝐢 0 1 2 3
𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝟏 𝟑 𝟑 𝟏
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
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Exercice 12 ● La plus grande des deux valeurs est 6, si on obtient les
On lance simultanément deux dés à 6 faces et on note les valeurs combinaisons : (1 ; 6), (6 ; 1) (2 ; 6),
obtenues. (6 ; 2), (3 ; 6), (6 ; 3), (4 ; 6), (6 ; 4), (5 ; 6), (6 ; 5) ou (6 ; 6).
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale à la plus grande des deux valeurs. 𝟏𝟏
𝑷( 𝑿 = 𝟔 ) =
3) Établir la loi de probabilité de 𝑿. 𝟑𝟔
4) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿). On peut résumer les résultats dans le tableau de la loi de
Solution probabilité de 𝑿 :
1) Établir la loi de probabilité de 𝑿. 𝒙𝒊 1 2 3 4 5 6
La variable aléatoire 𝑿 peut prendre les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et 6. 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
Par exemple, si on obtient la combinaison (2 ; 5), la plus grande 𝑷(𝑿 = 𝒙𝒊 )
𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
valeur est 5 et on a : 𝑿 = 𝟓. Remarque :
● La plus grande des deux valeurs est 1, si on obtient la On vérifie que la somme des probabilités est égale à 1 :
𝟏
combinaison : (1 ; 1) ; donc 𝑷(𝑿 = 𝟏) = 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
𝟑𝟔 + + + + + =𝟏
● La plus grande des deux valeurs est 2, si on obtient les 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
2) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
combinaisons : (1 ; 2), (2 ; 1) ou (2 ; 2).
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
𝟑 𝟏 𝐢=𝟔
𝑷(𝑿 = 𝟐) = =
𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝐄(𝐗) = ∑ 𝐱 𝐢 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧 𝐩𝐧
● La plus grande des deux valeurs est 3, si on obtient les
𝐢=𝟏
combinaisons : (1 ; 3), (3 ; 1), (2 ; 3), (3 ; 2) ou (3 ; 3). 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
𝟓 =𝟏× +𝟐× +𝟑× +𝟒× +𝟓× +𝟔×
𝑷 (𝑿 = 𝟑 ) = 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
𝐢=𝟔
𝟑𝟔
● La plus grande des deux valeurs est 4, si on obtient les 𝐎𝐧 𝐚 ∶ 𝐄(𝐗 𝟐 ) = ∑ 𝐱 𝐢𝟐 𝐩𝐢 = 𝐱 𝟏𝟐 𝐩𝟏 + 𝐱 𝟐𝟐 𝐩𝟐 + ⋯ + 𝐱 𝐧𝟐 𝐩𝐧
combinaisons : (1 ; 4), (4 ; 1) (2 ; 4),(4 ; 2), (3 ; 4), (4 ; 3) ou (4 ; 4). 𝐢=𝟏
𝟕 𝟏 𝟏 𝟓 𝟕 𝟏 𝟏𝟏
𝑷 (𝑿 = 𝟒 ) = 𝐄( 𝐗 𝟐 ) = 𝟏 𝟐 ×+ 𝟐𝟐 × + 𝟑𝟐 × + 𝟒𝟐 × + 𝟓𝟐 × + 𝟔𝟐 ×
𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟏𝟐 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 𝟑𝟔
𝟐
● La plus grande des deux valeurs est 5, si on obtient les 𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐕(𝐗) = 𝐄(𝐗 𝟐 ) − (𝐄(𝐗))
combinaisons : (1 ; 5), (5 ; 1) (2 ; 5), ✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗
(5 ; 2), (3 ; 5), (5 ; 3), (4 ; 5), (5 ; 4) ou (5 ; 5). 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗)
𝟗 𝟏
𝑷 (𝑿 = 𝟓 ) = =
𝟑𝟔 𝟒
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Exercice 13 4) La variable aléatoire 𝐗 suit la loi binomiale de paramètres
𝟏 𝟏
Une urne contient 10 boules portant les numéros : 𝒏 = 𝟑 et 𝒑 = , notée 𝐗 → 𝐁 (𝟑; )
𝟑 𝟑
1 ;2 ;2 ;3 ;3 ;3 ;4 ;4 ;4 ;4. Ces boules (∀𝐤 ∈ {𝟎, 𝟏, 𝟐, 𝟑} ) ∶ 𝐏(𝐗 = 𝐤) = 𝐂𝐧𝐤 𝐩𝐤 (𝟏 − 𝐩)𝐧−𝐤
sont indiscernables au toucher. 𝟒
d) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) =
On tire au hasard, successivement et 𝟗
𝟏 𝟑−𝟏
sans remise deux boules de l’urne. 𝟏
𝟏 𝟏 𝟑! 𝟏 𝟐 𝟐 𝟒
( )
𝑷 𝑿 = 𝟏 = 𝐂𝟑 ( ) (𝟏 − ) = ( ) ( ) =
4) Soit l’événement : 𝟑 𝟑 𝟏! 𝟐! 𝟑 𝟑 𝟗
𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs » e) Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿.
Montrer que : 𝑷(𝑨) =
𝟏
𝟎
𝟏 𝟎 𝟐 𝟑 𝟖
𝟑 𝑷(𝑿 = 𝟎) = 𝐂𝟑 ( ) ( ) =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕
2) On répète l’expérience précédente trois fois de suite en 𝟐 𝟏
𝟏 𝟐 𝟔 𝟐
remettant chaque fois les deux boules tirées dans l’urne. 𝑷(𝑿 = 𝟐) = 𝐂𝟑𝟐 ( ) ( ) = =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕 𝟗
Soit 𝑿 la variable aléatoire égale au nombre de réalisation de 𝟏 𝟑
𝟐 𝟎
𝟏
l’événement 𝑨. 𝑷(𝑿 = 𝟑) = 𝐂𝟑𝟑 ( ) ( ) =
𝟑 𝟑 𝟐𝟕
𝟒
f) Montrer que : 𝑷(𝑿 = 𝟏) =
𝟗
g) Déterminer la loi de probabilité de la variable 𝑿. 𝐱𝐢 0 1 2 3
h) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance 𝐏(𝐗 = 𝐱 𝐢 ) 𝟖 𝟏𝟐 𝟔 𝟏
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿). 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟐𝟕 𝟐𝟕
Solution
f) Calculer l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) et la variance
4) Soit l’événement :
𝑽(𝑿) puis l’écart type 𝝈(𝑿).
𝑨 : « Obtenir deux boules portant deux numéros pairs »
𝟏 ✓ L’espérance mathématique de la variable aléatoire 𝐗 est :
Montrer que : 𝑷(𝑨) = 𝟏
𝟑
𝐄(𝐗) = 𝐧𝐩 = 𝟑 × = 𝟏.
L’univers 𝛀 associé à cette expérience aléatoire est l’ensemble des 𝟑

arrangements sans répétitions de deux boules parmi dix boules ✓ La variance de la variable aléatoire 𝐗 est :
contenues dans le sac 𝟏 𝟐
𝐕(𝐗) = 𝐧𝐩𝐪 = 𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩) = 𝐄(𝐗). (𝟏 − 𝐩) = 𝟏 × (𝟏 − ) =
Donc le nombre des possibilités est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑨𝟑𝟏𝟎 𝟑 𝟑

𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) = 𝑨𝟐𝟔 ✓ L’écart-type de la variable aléatoire 𝐗 est :


𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀) 𝑨𝟐𝟔 𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝐀) = = = 𝟐
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝑨𝟐𝟏𝟎 𝟑 𝛔(𝐗) = √𝐕(𝐗) = √𝐧𝐩(𝟏 − 𝐩) = √
𝟑

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