Vous êtes sur la page 1sur 8

SOLFÈGE

Résumé/Synthèse/Approfondissement
Bien que la musique traditionnelle n'a point besoin du solfège, car basée sur une transmission orale
essentiellement, je me suis permis de vous mettre les bases du solfège.

Allant de l'initiation et base au début de la page, jusqu'à l'explication des gammes, intervalles et
autres complexités musicales.

C'est plutôt un référentiel de solfège allant des notions jusqu'à des explications plus complexes,
mais allant chronologiquement et pédagogiquement du plus simple au plus complexe.

En effet, je me suis posé la question de ce chapitre, mais comme nous travaillerons autant des
morceaux anciens que modernes, pour ne pas stopper les connaissances des personnes (lecture de
partition du musette, classique, jazz, rock....), j'ai préféré aller jusqu'au bout de la démarche.

Conseil pour ceux qui ne connaissent pas le solfège, prenez le temps, chapitre par chapitre.
Lisez tranquillement, avancez méthodiquement et sans précipitations (cad ne commencez pas
par la fin, sinon décrochage assuré au bout de 2 secondes).

Partition

Partition autographe de la Symphonie n° 9 en ré mineur, op. 125 (4e mvt.), de Ludwig van
Beethoven.

Une partition de musique est un document (en papier, en parchemin, ou en format électronique)
qui porte la transcription d'une œuvre musicale. Cette transcription peut être faite avec plusieurs
sortes de notations (notation neumatique, notation mesurée, notations plus modernes adaptées à la
musique contemporaine, etc.) et sert à traduire les quatre caractéristiques du son musical :

 la hauteur ;
 la durée ;
 l'intensité ;
 le timbre.
ainsi que de leurs combinaisons appelées à former l'ossature de l'œuvre musicale dans son
déroulement temporel, à la fois

 diachronique (succession des instants, ce qui constitue en musique la mélodie)


 et synchronique (simultanéité des sons, c'est-à-dire l'harmonie).

Le terme est devenu au fil du temps par métonymie, le synonyme de l'œuvre musicale elle-même.

La portée
Dans le solfège, la portée est un ensemble de cinq lignes horizontales permettant de représenter les
hauteurs. Elle est destinée à recevoir les figures de notes et de silences, les clés, les altérations, et
quelques autres symboles annexes.

Un système de portées
Un ensemble de deux portées ou plus, liées par des accolades, s'appelle un système.
Dans le solfège, la représentation des hauteurs utilise six types de signes : la portée, les lignes
supplémentaires, les figures de note, les clés, les signes d'octaviation et les altérations.
Les cinq lignes de la portée sont également espacées et forment entre elles quatre interlignes. Les
lignes et les interlignes sont numérotés du bas vers le haut :

Les figures de note (dont la forme permet d'indiquer les durées) sont placées soit sur les lignes, soit
dans les interlignes. La hauteur est indiquée par la position de la tête de la note : la présence
éventuelle d'une hampe n'entre pas en ligne de compte.
Lignes et interlignes supplémentaires
En deçà et au-delà de la portée, on dispose de lignes et d'interlignes supplémentaires, dont la
fonction est d'agrandir ponctuellement la portée. Le nombre de lignes et d'interlignes
supplémentaires pouvant être utilisés est en principe illimité :

Ces lignes supplémentaires évitent des changements de clef pour les registres aigus et graves des
instruments. Certains d'entre eux, afin d'éviter un excès de lignes supplémentaires peu lisible,
utilisent toujours ce changements de clef. Par exemple, le basson, le trombone et le violoncelle,
habituellement en clé de fa, utilisent la clé d'ut 4e pour leur registre aigu, voire la clef de sol pour le
suraigu du violoncelle.

Barres de mesure
Dans le solfège, les barres de mesure sont des traits verticaux qui matérialisent sur la partition, les
cycles de temps que sont les mesures. En conséquence, une mesure est la période comprise entre
deux barres consécutives, et le « temps fort » — ou premier temps de la mesure — est celui se
trouvant immédiatement à droite de chaque barre.
Barres de mesure
a : simple
b : double
c : fin
d : début reprise
e: fin reprise

Les clefs
En solfège, une clef (ou clé) est un signe graphique placé au début de la portée qui indique la
hauteur des notes associées à chaque ligne.
La clef se trouve nécessairement au début de toute portée, mais peut aussi se rencontrer plus loin
pour indiquer un changement de clef.

Il existe trois figures de clefs : la clef de sol, qui indique le sol no 3, proche du la du diapason, et qui
concerne les sons aigus, la clef d’ut qui indique le do no 3 — ut est l’ancien nom de la note do — et
qui concerne les sons du médium, enfin, la clef de fa, qui indique le fa no 2 et qui concerne les sons
graves.

clef de sol

clef de fa

clef d'ut

Notes de musique

Dans le solfège, la note de musique est littéralement « notée » sur une partition afin d'être lue par le
musicien interprète. On lui attribue quatre caractéristiques principales : durée, hauteur, intensité et
timbre.
La note représente par sa forme une durée (dimension horizontale du solfège). De par sa position
sur la portée, elle représente une hauteur (dimension verticale).

En musique, une note désigne soit un symbole permettant de représenter la hauteur et la durée
relative d'un son, soit la hauteur elle-même d'un son.

Une croche "LA"

Noms des notes à l'étrangers


Système Dénomination de la gamme
Anglais C D E F G A B
Allemand C D E F G A H

Français Do ré mi fa sol la si
Figures de note
 Valeur relative des figures de notes :

Les figures de note se présentent sous la forme d'un ovale, appelé « tête de note », dont la position
sur la portée indique la hauteur de la note. La tête de note est de couleur blanche en ce qui concerne
la blanche ainsi que toutes les valeurs qui lui sont supérieures — ronde et carrée, principalement —,
et de couleur noire en ce qui concerne la noire ainsi que toutes les valeurs qui lui sont inférieures —
croche, double croche, etc. La blanche ainsi que toutes les valeurs qui lui sont inférieures possèdent
en outre une hampe (ou queue). Enfin, la croche ainsi que toutes les valeurs qui lui sont inférieures,
sont dotées d'un ou plusieurs crochets.

 La carrée est la figure de note dont la durée vaut le double de la ronde. Elle est un souvenir
de la « notation carrée » de la fin du Moyen Âge. Cette figure est peu utilisée depuis le
XVIIe siècle. Elle vaut huit temps lorsque l'unité de temps est égale à la noire.

 La ronde est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la carrée et le double de la
blanche. Elle vaut quatre temps lorsque l'unité de temps est égale à la noire.

 La blanche est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la ronde et le double de la
noire. Elle est dotée d'une hampe, et toutes les figures qui lui sont inférieures le sont
également. Sa partie arrondie — sa « tête de note » — est de couleur blanche, ainsi que les
figures qui lui sont supérieures — ronde et carrée. Elle vaut deux temps lorsque l'unité de
temps est égale à la noire

 La noire est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la blanche et le double de la
croche. Sa partie arrondie — sa « tête de note » — est de couleur noire, ainsi que les figures
qui lui sont inférieures — croche, double croche, etc. Elle vaut un temps lorsque l'unité de
temps est égale à la noire.

 La croche est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la noire et le double de la
double croche.

Comme son nom l'indique, la croche est normalement dotée d'un crochet ; toutes les figures
qui lui sont inférieures comportent un nombre de crochets équivalant au nombre exprimé par
leur nom : « double croche » : deux crochets, « triple croche » : trois crochets, etc. Lorsque
plusieurs croches se suivent, les crochets peuvent être remplacés par des liens. La croche vaut
un demi-temps lorsque l'unité de temps est égale à la noire.

 La double croche est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la croche et le double
de la triple croche. Une double croche vaut un quart de temps lorsque l'unité de temps est
égale à la noire.

 La triple croche est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la double croche et le
double de la quadruple croche. La triple croche vaut un huitième de temps lorsque l'unité de
temps est égale à la noire.

 La quadruple croche est la figure de note dont la durée vaut la moitié de la triple croche.
Cette figure, de création plus récente, est très peu utilisée. Elle vaut un seizième de temps
lorsque l'unité de temps est égale à la noire.

 Certains compositeurs vont même plus loin en insérant des quintuples, voire des sextuples
croches

Figures de silence
 Valeur relative de figures de silences :
 Le bâton de pause est le silence qui correspond à la carrée. Il peut également être utilisé de
manière spéciale : placé au centre d'une mesure, et surmonté d'un nombre, le bâton de pause
indique un nombre égal de mesures en silence consécutives à compter.

 La pause signifie, quand elle est placée seule au centre d'une mesure, que celle-ci ne se
compose que de silence, peu importe la durée de la mesure. Dans le cas où on se trouve dans
une mesure de plus de 4 noires, alors la pause, si elle n'est pas seule, dure forcément 4 noires
(soit une ronde).

 La demi-pause est le silence qui correspond à la blanche.

 Le soupir est le silence qui correspond à la noire.

 Le demi-soupir est le silence qui correspond à la croche.

 Le quart de soupir est le silence qui correspond à la double croche.

 Le huitième de soupir est le silence qui correspond à la triple croche.

 Le seizième de soupir est le silence qui correspond à la quadruple croche. Cette figure, de
création plus récente, est également peu utilisée.

Vous aimerez peut-être aussi