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SOMMAIRE : RESEAUX

1. GENERALITES SUR LES RESEAUX

2. CONDUITE DES RESEAUX
3. PRODUCTION
4. CONSOMMATION
5. DIAGRAMME DE CHARGE
6. REGLAGES DU RESEAU
7. ARTICHITECTURES DE RESEAUX

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RESEAUX

1. Généralités sur les réseaux

Les réseaux d’électricité ont été conçus dans le but de veiller à :

 la fiabilité de la fourniture de l’énergie électrique.

Les réseaux relient entre elles toutes les unités de production et visent à assurer
une fonction de secours en cas de pannes et / ou de défaillances.

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RESEAUX

 L’optimalisation de la disponibilité de l’énergie électrique aux consommateurs, ainsi

les réseaux :

 permettent d’acheminer l’énergie produite par des sources délocalisées

vers les points de consummation.

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RESEAUX

 visent à assurer l’acheminement de l’énergie produite en masse à un endroit

défini par des machines raccordées en grande partie aux niveaux de tension
supérieurs vers des consommateurs en général disséminés sur un territoire
donné et raccordés à des niveaux de tension inférieurs.

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RESEAUX

 permettent de créer des synergies, voire à terme, profiter d’une gestion

coordonnée des faisceaux horaires, etc… entre systèmes de production
différents.

Hydraulique , solaire et éolien renouvelables qui dépendent de la disponibilité

de la source primaire

Le thermique (classique, nucléaire, géothermal) qui assure la base et la relève

des précédents

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RESEAUX

 Suite à la libéralisation du secteur électrique, le réseau vise également à remplir un

rôle dans la facilitation du marché de l’électricité et à faire en sorte qu’un maximum
de transactions commerciales puisse s’exécuter.

Dans ce contexte, le réseau doit permettre toute transaction entre différents nœuds
du réseau et au-delà de la frontière des états.

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RESEAUX

L’objectif est en effet de permettre à tout utilisateur de choisir librement son

fournisseur d’électricité et le type de production sur base de critères qui lui sont
propres (prix, qualité du service, électricité verte, …)

Le but premier d'un réseau d'énergie est de pouvoir alimenter la demande

des consommateurs.

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RESEAUX

Comme on ne peut encore stocker économiquement et en grande quantité

l'énergie électrique il faut pouvoir maintenir en permanence l'égalité :

Production = Consommation + pertes (1)

C’est le problème de la CONDUITE du réseau.

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RESEAUX

De plus la qualité du service est un souci majeur de l’exploitant :

 Maintien de la tension et de la fréquence dans les plages

contractuelles càd problème de REGLAGE du réseau)

 Prise en compte du couplage dynamique entre production et

consommation via le réseau càd STABILITE

 Assurer l’intégrité des ouvrages càd DIMENSIONNEMENT approprié

et PROTECTION

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RESEAUX

2. La CONDUITE du réseau

 Le principe de l'égalité (1) est assuré par une prévision statistique de

l'évolution de la charge.

 Seule une gestion rigoureuse et continue permet d'éviter une

instabilité, c'est le rôle du dispatching national.

 Dans la plupart des pays, ce travail se fait la veille pour le lendemain.

 La préparation de l’exploitation est contractualisée entre les acteurs.

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RESEAUX

La CONDUITE du réseau

 C’est lors de la préparation journalière :

 que sont figées les demandes de chacun,

 que l’accès au réseau de transport est accepté ou refusé,

 et que sont définies précisément les conditions techniques et

économiques de la production électrique et des services de
transport de l’énergie.

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RESEAUX

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RESEAUX

Un réseau électrique bien géré est un réseau électrique équilibré entre :

Production = Consommation

L’offre et le demande varient sans cesse et il faut à chaque instant assurer le

juste équilibre et la juste fréquence.

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RESEAUX

Or, plus la part des énergies renouvelables est grande, plus cet équilibre est
fragile.

Leur introduction sur le réseau est donc un vrai challenge que le gestionnaire
de réseau doit relever.

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RESEAUX

Actuellement, les centrales de production classiques jouent un rôle clé dans

le système électrique.

Elles fonctionnent grâce à un rotor - une machine tournante – qui génère la

fréquence et en assure la stabilité.

Comment ?

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RESEAUX

Prenons l’exemple d’un vélo.

Quand un cycliste lancé à bonne vitesse cesse un instant de pédaler, il

poursuit sa course grâce à l’énergie stockée dans les roues.

Quand il perd une charge, son accélération est contenue par le poids de son
vélo.

C’est le principe de l’inertie

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GENERATEUR ET CHARGE

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GENERATEUR ET CHARGE

Analogie avec Bicyclette Système puissance équivalent

Cyclistes pédalant Générateurs

Cyclistes freinant Charges

Le vélo doit rouler à vitesse constante Les échanges puissance doivent être équilibrés
Tavail des cyclistes pédalant = Tavail des cyclises freinant Puissance générée = Puissance consommée

Vérification vitesse des cyclistes Générateurs contribuent à la régulation de

 Quelques cyclistes regardent la vitesse du vélo en continue
et régulent leurs puissance pour maintenir la vitesse constante
fréquence

Cyclistes irréguliers
 Pédale seulement quand il vente
Turbines éoliennes
 Autres cyclistes peuvent rester quand des cyclistes
irréguliers travaillent

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RESEAUX

Avec des machines tournantes, le scénario est le même.

Quand la production ou la consommation varient l’inertie des rotors leur

permet de poursuivre leur rotation, assurant ainsi une vraie stabilité du
réseau.

La fréquence est stable

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RESEAUX

Avec les énergies renouvelables, le scénario est bien différent.

Elles ne sont pas reliées aux réseaux par des machines tournantes, mais par
de l’électronique de puissance.

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RESEAUX

Cette électronique fonctionne un peu à la manière d’un musicien, qui lirait sa

partition avant de se joindre au reste de l’orchestre

Elle observe la fréquence sur le réseau, pour ensuite y injecter la puissance

désirée.

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RESEAUX

Elle n’offre donc aucune inertie naturelles qui permettrait de conserver la

stabilité du système.

Que faire alors si la part des énergies renouvelables sur le réseau augmente ?

Deux solutions s’offrent aujourd’hui à nous.

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RESEAUX

 La première est de conserver un minimum de machines tournantes pour

fournir l’inertie nécessaire en cas de déséquilibre en utilisant notamment
des rotors qui fonctionne à vide et ne produisent pas de puissance sur le
réseau :

des compensateurs synchrones

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RESEAUX

 La seconde consiste à se servir des énergies renouvelables pour produire

un boost de puissance, un réglage très rapide de la fréquence qui permet
de ralentir sa chute, le temps que les réserves de secours interviennent.

Un peu comme si on créait de l’inertie synthétique, en quelque sorte.

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RESEAUX

Cette solution fonctionne bien, à la condition que la part des énergies

renouvelables ne soit pas trop importante.

Car le temps d’analyse qu’exige l’électronique de puissance, crée une chute

de fréquence que les énergies renouvelables seules ne peuvent pas
supporter.

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RESEAUX

Que faire alors sur un réseau avec plus d’énergies renouvelables ?

Ou même avec 100% d’énergies renouvelables.

Là encore deux solutions sont envisageables :

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RESEAUX

 La premières consiste à conserver les rotors des centrales classiques pour

les faire fonctionner comme des compensateurs synchrones.

Ils puissent alors leurs énergies sur le réseau et se chargent de produire la

fréquence et d’en garantir la stabilité.

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RESEAUX

 La seconde solution est d’utiliser les capacités de l’électronique de

puissance via des énergies renouvelables ou des batteries, pour créer la
fréquence et en assurer la stabilité, même avec des machines tournantes
en fonctionnement.

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RESEAUX

A la manière des rotors d’aujourd’hui, ces équipement deviendraient les chefs

d’orchestre du réseau, dont les autres énergies renouvelables n’auraient plus
qu’à suivre les partitions.

Cette solution s’appelle le Grid Forming.

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RESEAUX

Elle est aujourd’hui en cours de développement et de test à échelle réduite

dans le projet européen Migrate et sera bientôt expérimentée sur le réseau
RTE à taille réelle dans le cadre du projet européen Osmose.

C’est peut-être une solution d’avenir.

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SMART GRIDS : RESEAUX INTELLIGENTS

 Depuis la libéralisation du marché, on a défini des « zones de

réglage ».

 A tout moment dans ces entités, les flux entrants et sortants doivent
être équivalent.

 Actuellement ces zones de réglages sont généralement les pays.

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SMART GRIDS : RESEAUX INTELLIGENTS

 La prévision statistique est en grande partie aidée par les

diagrammes de charge.

 Le mécanisme de correction classique est basé sur les données des

consommations à l’heure de pointe durant les mois d’hiver.

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GENERALITES RESEAUX

 La correction est faite par régression linéaire de la consommation

locale à l’heure de la pointe du jour en fonction de la température
minimale observée la veille.

Regression linéaire : technique d’analyse de données qui prédit la

valeur de données inconnues en utilisant une autre valeur de données
connue. Elle modélise la variable inconnue sous forme d’equation
linéaire

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GENERALITES RESEAUX

 Ce modèle peut être sophistiqué par la prise en compte :

 des consommations horaires des deux dernières années

 l’extraction d’impact cyclique saisonniers, journalier et horaire

 ainsi que de l’évolution tendancielle de la consommation (base

mensuelle)

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GENERALITES RESEAUX

 Ces aspects sont gérés de manière quart horaire.

 En dessous de 15 minutes cette égalité doit évidemment également

être vérifiée.

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GENERALITES RESEAUX

 C’est vraiment à ce niveau que la conduite du réseau est délicate, car

elle peut être perturbée à tout instant par des défauts, des pertes non
prévues de liaisons ou de centrales.

 La correction doit être rapide et efficace, faute de dérive (instabilité,

blackout).

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GENERALITES RESEAUX

3. La Production

La production doit en tout instant être capable de satisfaire la demande

(consommation + pertes).

Elle doit donc prévoir des moyens de production pour couvrir l’extrême
pointe de la demande, même si cette dernière n’existe que quelques
minutes par an.

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GENERALITES RESEAUX

Toutefois il ne faut pas se limiter à cette disponibilité.

Suite à la libéralisation du marché la puissance peut aujourd’hui provenir de

n’importe où dans les réseaux interconnectés.

Cette notion devrait donc à l’avenir être définie au niveau des réseaux
interconnectés, en supposant que le réseau est dimensionné pour permettre
ces transits.

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GENERALITES RESEAUX

Les centres de production sont répartis relativement uniformément dans

l’ensemble du réseau interconnecté, évidemment dépendant de source froide
pour les productions thermiques et de localisation adéquate pour les sources
hydrauliques et plus récemment éoliennes ou solaires, marémotrice,
géothermale, …

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GENERALITES RESEAUX

4. Consommation

La consommation d'énergie électrique s'établit chaque année par pays.

De nos jours la prévision statistique de la consommation se fait sur base du

diagramme de charge.

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GENERALITES RESEAUX

5. Diagramme de charge

Le diagramme de charge est un des éléments essentiels utilisés par le

dispatching national en vue de la gestion optimisée du parc des centrales de
production.

Il y a plusieurs types de diagramme de charge, la plupart donnent la

puissance quart-horaire appelée ou l'énergie consommée en fonction soit de
l'heure, soit du jour soit du mois.

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GENERALITES RESEAUX

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GENERALITES RESEAUX

5. Le réglage du réseau

 Pour ce qui concerne la tension, nous verrons qu’il s’agit d’un

problème essentiellement local (compensation réactive).

Il faut limiter les transits de réactif dans le réseau.

On admet des plages de variations de l’ordre de 5 à 10% selon le

niveau de tension et le type de clientèle.

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GENERALITES RESEAUX

 Par contre la fréquence (liée à la vitesse de rotation des alternateurs)

est un problème intéressant l’ensemble d’un système électrique
interconnecté.

Tout déséquilibre entre la production et la consommation entraîne une

variation de vitesse (déséquilibre entre le couple moteur fourni par la
turbine et le couple résistant correspondant à la charge du réseau) et
donc de fréquence.

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

La fréquence doit être tenue dans une plage de +/- 1 Hz.

Risque pour les pompes, pertes transformateurs, synchronisation horloges,

stabilité des machines, …)

Ce réglage concerne des « zones de réglage ».

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GENERALITES RESEAUX

C'est-à-dire la plus petite partie du réseau dotée d’un système réglage

fréquence puissance, une zone de réglage coïncide aujourd’hui
généralement avec un pays.

Une zone de réglage doit être capable de maintenir l’échange de puissance

à la valeur programmée.

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GENERALITES RESEAUX

 Une réserve tournante (spinning reserve en anglais) (machine

tournant à vide ou à charge réduite) est la base de la philosophie du
contrôle de la fréquence.

 Les centrales de pompage et les turbines à gaz (à réponse très

rapide) sont également utilisées pour prévenir la perte d'une unité de
production.

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GENERALITES RESEAUX

Réglage primaire (les premières secondes après perturbation) :

 Sans disposition particulière, si le couple résistant (consommation)

augmente (diminue), la fréquence chute (augmente) pour trouver un
nouvel équilibre.

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GENERALITES RESEAUX

 Ce n’est pas admissible, il faut donc une action automatique (menée

par les régulateurs de vitesse de chaque centrale) sur les organes
d’admission du fluide moteur des turbines pour maintenir la fréquence.

 Cette action (réglage primaire) peut varier dans de grandes

proportions suivant la nature des charges et des turbines.

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GENERALITES RESEAUX

 C’est une action décentralisée.

 Ce réglage est automatique.

 Il peut à lui seul faire dériver la fréquence.

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

 Le réglage primaire répartit les fluctuations de charge au prorata des

capacités nominales du groupe en pondérant par un gain (notion de
statisme « s » compris entre 2 et 6%) :

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GENERALITES RESEAUX

On définit l’énergie réglante primaire d’un réseau comme le rapport entre la

pointe de charge du réseau et la fréquence nominale, divisé par le statisme.

On obtient une valeur en MW / Hz.

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GENERALITES RESEAUX

Par exemple : si pour le réseau cette valeur est de 35 000 MW / Hz

Cela veut dire que sans réglage primaire il faut une perte de 35 000 MW pour
provoquer un écart permanent de fréquence de 1 Hz.

53 04/04/2023

GENERALITES RESEAUX

En cas de perturbation, le réseau interconnecté synchrone participe pendant

15 minutes au sauvetage de la situation.

Pendant cette période le régime reste perturbé (la fréquence est écartée de
sa valeur de consigne) :

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

 Les flux de puissance entre zone ne sont plus conformes aux flux
programmés.

 Il y a risque de dépasser des charges permanentes admissibles

(d’où la durée de 15 minutes qui est pratiquement une constante de
temps thermique d’échauffement des conducteurs aériens).

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GENERALITES RESEAUX

En cas de chute de la fréquence en dessous de 49.8 Hz une politique de

délestage de charge et un démarrage automatique de turbines à gaz est
enclenché.

Plus bas on commence à délester certains clients industriels et la clientèle

domestique.

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

Réglage secondaire (dans les 15 minutes après perturbation) :

Ce réglage, également automatique, agit après le réglage primaire (càd

après environ une minute).

Il a pour but de rétablir la fréquence de référence.

57 04/04/2023

GENERALITES RESEAUX

C’est important notamment pour le contrôle des puissances échangées sur

les liaisons d’interconnexion entre réseaux à gestion séparée.

En effet les transits évolueraient au prorata des inerties des réseaux pour se
stabiliser à une nouvelle valeur fonction des énergies réglantes primaires de
chacun des réseaux interconnectés.

58 04/04/2023

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

Il est centralisé (émis par un centre de conduite), agissant sur plusieurs

groupes internes à la zone perturbatrice.

On définit cette fois l’énergie réglante secondaire.

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GENERALITES RESEAUX

Réglage tertiaire (dans les 15 à 30 minutes après perturbation) :

Il faut procéder à un réajustement des programmes de fonctionnement des

centrales (en prenant en compte les coûts de production marginaux) pour
rétablir un optimum économique.

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 19/10/2023

GENERALITES RESEAUX

Ce réglage est également centralisé au sein de la zone initialement en

défaut.

Ce réglage a pour but de rétablir l’optimum économique et aide à

reconstituer la réserve secondaire.

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OBJECTIFS DE PLANIFICATION DES RESEAUX

 Recherche de la meilleure configuration du réseau permettant de :

 Minimiser les investissements et les pertes

 Evacuer la production des centrales

 Assurer l’équilibre régional Offre-Demande

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 19/10/2023

OBJECTIFS DE PLANIFICATION DES RESEAUX

 Garantir les conditions requises de sécurité et de qualité de service à

la clientèle

 Optimiser les capacités d’échange avec les réseaux voisins

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OBJECTIFS DE PLANIFICATION DES RESEAUX

 On se place à l’horizon cible (15 à 20 années) et ce en vue de

coordonner les actions de développement du réseau de manière à
éviter d’investir dans des renforcements qui ne seraient plus utiles à
des stades ultérieurs.

64 04/04/2023

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 19/10/2023

OBJECTIFS DE PLANIFICATION DES RESEAUX

 Les études de planification du réseau se font en deux étapes.

 Etude technico-économique de développement

 Etudes de fonctionnement

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 Définition des stratégies :

Il s’agit de définir les différentes stratégies à examiner, et en particulier les

hypothèses de raccordement des futures centrales importantes de
production.

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 Elaboration des réseaux cibles et développement des stratégies pour

un horizon de 15 années pour le réseau transport et 10 années pour
le réseau de répartition :

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Pour chacune des stratégies définies, on définit les renforcement nécessaires

du réseau qui permettent de :

 Alimenter la totalité des charges sans défaillance

 Evacuer tous les moyens de production

 Satisfaire la règle du N et du (N-1)

68 04/04/2023

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Le critère du N-1

Le critère du N-1 stipule que tout système de production-transport d’électricité

doit pouvoir à tout moment faire face à la perte d’un élément du système sans
que cela ait un impact sur le consommateur final.

On peut caractériser ce critère différemment pour le réseau et pour le parc de

production.

69 04/04/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Le parc de production

Le critère du N-1 appliqué au producteur d’électricité consiste à exiger de lui

que son parc de production puisse répondre à tout instant à la perte de sa plus
grosse unité de production.

70 04/04/2023

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Ainsi, le producteur est légalement tenu de mettre en place des mécanismes

de réserve de production rapidement activable, appelée « réserve tournante »,
la somme des réserves de chaque centrale couvrant la puissance perdue.

71 04/04/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Le système de transmission

La règle du N-1 consiste à :

 prévoir qu’une ligne, un poste transformateur ou n’importe quel

autre élément du système de transmission peut à tout moment se
trouver hors tension

 et que le système électrique doit être en mesure de poursuivre

son fonctionnement sans engendrer de situation non maîtrisée
pouvant conduire à un incident de grande ampleur, voire à un "
black-out ".
72 04/04/2023

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Les flux électriques traversant la ligne soudainement mise hors tension (par
fonctionnement de protections automatiques, par exemple) doivent pouvoir
être repris et supportés par le réseau électrique environnant.

Il s’agit d’une des règles de conduite essentielle des réseaux électriques,

reconnue par l’ensemble des gestionnaires de réseau.

73 04/04/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Les deux indicateurs permettant d’apprécier l’intérêt d’un renforcement sont :

 Fréquence des contraintes nécessitant une modification du plan

de production

 Gain marginal d’un renforcement

74 04/04/2023

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 Elaboration des réseaux des stades intermédiaires :

Le développement des stratégies associées aux stades intermédiaires est

effectué depuis l’année d’étude jusqu’à l’année cible.

On utilise pour chacun des stades la même approche que celle utilisée pour
le stade cible

75 04/04/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 Elaboration des réseaux cibles et développement des stratégies pour

un horizon de 15 années pour le réseau transport et 10 années pour
le réseau de répartition :

Une fois définie la consistance physique de chaque stratégie à l’issue de

l’étude électrique, on procède à la comparaison économique des différentes
stratégies par la méthodes du bilan actualisé des investissements et des
pertes sur la période d’étude.

76 04/04/2023

38
 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 L’évaluation de chaque stratégie est effectué à partir des renforcements

additionnels en se basant sur les coûts unitaires des infrastructures du
réseaux ( ligne, transformateurs, jeux de barres…etc)

77 04/04/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

Le calcul de l’annuité de l’investissement An pour une année n donnée est

évalué par la formule suivante :

.
𝐴𝑛 =
( )

• Vn : montant investi au cours de l’année n

• T : durée de vie du matériel
• i : taux d’actualisation
• n : numéro de l’année

78 04/04/2023

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 19/10/2023

ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE

 Les pertes annuelles Pn sont calculées par simulation du réseau pour

différentes heures de la journée.

Le coût de la stratégie j est donné par :

CSj = (𝐴𝑛 + 𝑃𝑛)/ 1 + 𝑖 𝑛

La stratégie j retenue est celle qui présente le coût CSj minimal

79 04/04/2023

ETUDES DE FONCTIONNEMENT

Pour la stratégie, les études suivantes sont menées :

1. Etude statique :

 Simulation de load flow pour déterminer les transits actifs et passifs

ainsi que le plan de tension en situation N et (N-1).

 Optimisation de la capacité et l’emplacement géographique des

moyens de compensation à équiper au niveau du réseau.

80 04/04/2023

40
 19/10/2023

ETUDES DE FONCTIONNEMENT

2. Etude dynamique :

Il s’agit de tester l’aptitude du réseau à fonctionner correctement dans les cas

suivants :

 En régime normal lorsque le réseau n’est soumis qu’à son « bruit de

fond ».

 En régime perturbé lorsque le réseau est le siège de perturbations

( court-circuit, déclenchement d’ouvrages…etc

81 04/04/2023

ETUDES DE FONCTIONNEMENT

 Etude statique

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 19/10/2023

ETUDE DE FONCTIONNEMENT

 Etude dynamique :

83 Fréquences 04/04/2023

PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

La libéralisation repose sur le principe de libre choix des consommateurs

pour acheter bilatéralement aux producteurs de leur choix, afin de minimiser
leurs dépenses.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Elle s’appuie sur cinq changements majeurs :

1. Suppression du monopole de fourniture

2. Dé-verticalisation de la filière avec à la fois suppression du monopole

de fourniture et celle du monopole de production, dans une zone
couverte autrefois par une entreprise de service public.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

3. La mise en place de bourses d’échanges pour faciliter les transactions

commerciales entre producteurs et intermédiaires.

4. Séparation juridique ou patrimoniale des réseaux physique des activités

proprement concurrentes qui sont production et fourniture commerciale de
l’électricité.

5. L’attribution au gestionnaire du réseau de transport de la responsabilité

d’assurer l’équilibre physique su système.

86 04/04/2023

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Le prix horaire reflète le coût variable de la dernière unité de production, soit

le coût marginal de court terme.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Incertitude sur les investissements

• Le secteur de l’électricité nécessite la construction de surcapacités pour

pouvoir satisfaire la demande à tout instant, et notamment pendant les
périodes de pointe.

• Les surcapacités coûtent cher à l’entreprise en situation de concurrence.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

• Les investissement pourraient préférer le risque d’une défaillance et donc

une situation de sous-investissement et de sous capacité, pour garantir un
taux de rentabilité minimum du capital ou exercer un pouvoir de marché
pour augmenter ses profits.

Nécessité d’une régulation adaptée

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Incertitude sur le prix

Le secteur de l’électricité étant en surcapacité, la déréglementation agit sur

les prix à la baisse.

Mais, la difficulté des opérateurs à prévoir leurs investissements risque de

jouer contre ces surcapacités, nécessaires, qui vont disparaitre petit à petit
car leur gestion coûte cher.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Disparation des surcapacités augmentation des prix

Les investissement réalisés se tournent de plus en plus vers des structures

dont le coût de construction est le plus faible, pour un amortissement rapide.

Centrales au gaz naturel Forte volatilité des prix

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

La déréglementation entraine pour l’entreprise un changement dans la

perception et la façon de gérer les risques liés à une incertitude sur la
demande et sur le prix dont la volatilité.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Incertitude sur le Demande

• La déréglementation a changé la vision des systèmes électriques.

• L’opérateur historique n’est plus le seul sur le marché.

• La concurrence a été introduite aussi bien dans le secteur de la

production que de la distribution.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

• Certains clients, ceux qui sont dits « éligibles » peuvent se tourner vers
d’autres fournisseurs.

• Exemple de Angleterre où tous agents économiques, de l’entreprise

jusqu’aux ménages peuvent choisir leur fournisseur d’électricité et de gaz.

Difficultés de prévoir les investissements

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

En conclusion :

Le régime de marché n’a pas du tout donné les résultats escomptés en

matière d’investissement.

Il s’agit en principe d’aboutir au niveau de capacité et au bouquet optimaux,

ce que le planificateur visait à partir de son programme d’optimisation.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

Ce programme visait à satisfaire une demande annuelle dont le niveau

croissant et la structure horo-saisonnière pouvaient être prévus de façon la
plus fiable possible, puisque le planificateur était le seul à vendre sur ce
marché.

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PLANIFICATION DANS UN MARCHE DEREGLEMENTE

A l’inverse ce sont les décisions d’acteurs décentralisés soumis au risque de

marché, et sans prévision fiable sur leur part de marché à long terme, qui
déterminent le développement du parc électrique.

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QUESTIONS - REPONSES ?

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