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Pour assurer le développement nous avons besoins de l’énergie, mais pour assurer le développement,

faire reculer les frontières de la pauvreté et laisser en héritage un environnement viable aux générations
futures, nous avons besoins de promouvoir les énergies renouvelables.

Ce travail, portant sur étude de solutions d’énergies renouvelables solaire-éolienne en fonction des
classes de puissance dans cinq sites du Sénégal et de leur impact environnemental, contribue à la
protection de l’environnement pour lutter contre le changement climatique. Elle permettra aussi aux
localités éloignées du réseau électrique d’être bien indépendantes en matière d’énergie électrique, ce
qui facilitera leur développement socioéconomique

Identification des minima environnementaux des réseaux ERD

Projet 1  : Identification des minima environnementaux des ERD


« Le transport d’électricité consiste en l’acheminement, à haute ou très haute tension, du courant depuis les
points de production aux zones de distribution. Il est réalisé au moyen de lignes électriques qui peuvent être,
aériennes, souterraines et sous-marines. Le transport d’électricité est une activité nécessaire au bon
fonctionnement du service public de l’électricité. Il est un acteur de la sécurité énergétique du pays et ne doit
donc, à ce titre, pas être interrompu. Toutefois, son principal outil, un immense réseau de plus de 100 000
kilomètres de ligne, ne peut pas éviter la confrontation avec certains intérêts. Depuis son origine, il est admis
que le transport d’électricité porte atteinte au droit de propriété. Son régime a donc été, dès l’origine, déterminé
en fonction de cette interaction. Néanmoins, il est aujourd’hui admis que le transport d’électricité porte
également atteinte à l’environnement. Or, son régime, déjà déterminé en fonction du caractère nécessaire et
des atteintes portées à la propriété, n’est pas du tout adapté à l’appréhension des problématiques
environnementales. Il en ressort que les dommages générés par l’activité de transport d’électricité à l’homme et
à l’environnement sont difficiles à réparer (partie I). Il convient donc de les éviter. C’est avec les outils proposés
par le droit de l’environnement que l’activité de transport d’électricité a essayé, d’abord contrainte puis
volontaire, de modifier son fonctionnement et de l’adapter aux intérêts environnementaux. Néanmoins, ces
mesures sont encore bien insuffisantes. Même si l’environnement apparaît dans toutes les phases de l’activité
(de la conception à la dépose du projet sans omettre le fonctionnement de l’ouvrage et ses modifications), les
mesures consacrées à sa protection demeurent superficielles. Leur efficacité est relative. La conciliation n’est,
dès lors, pas effective (partie II). Or, dans l’optique d’un accroissement annoncé du réseau de transport
d’électricité, il y a lieu de s’interroger sur la nécessité de changer de paradigme et de placer, aux fins d’une
conciliation effective, l’environnement au coeur de l’activité. » 

Résumé de la thèse de Doctorat de Lucrezia Mothere « Le transport d’électricité et la protection de


l’environnement . Aspects juridiques »

II- REPONSES AUX QUESTIONS


1) Documentation
L'électricité circule depuis le lieu où elle est fabriquée jusqu'à l'endroit où elle est consommée, par
l'intermédiaire d'un réseau de lignes électriques aériennes ou souterraines. 
Dans un pays, le Transport et la Distribution Publique assurent le transport de l’énergie électrique entre les
points de production et les points de consommation. Les points de production sont les centrales qui génèrent
l’énergie électrique à partir de différentes énergies primaires (nucléaire, hydraulique, charbon, ...). Les points de
consommation, en MT - Moyenne Tension -, sont des postes ou des ouvrages, à partir desquels l’énergie est
livrée aux clients (abonnés), ceci par l’intermédiaire de la "distribution MT". Le terme MT désigne toute tension
comprise entre quelques kV et 40 kV.

Guide de l'Installation Electrique 2017 Schneider Electric France


Distribution de l'énergie PATRICK JACOB avril 2014 GUIDE PUISSANCE 2014 / livre 13
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/fr/
Le transport d’électricité et la protection de l’environnement. Aspects juridiques Lucrezia Mothere GREDEG UMR
7321 – CNRS UCA
Le transport et la distribution dans l’installation GUIDE PUISSANCE 2014 / livre 13 LEGRAND
Solutions de Distribution et de Livraison MT/BT Edition 2017 – 2018 Réseau
Commercial CAHORS MEDIUM VOLTAGE DIVISION
Les réseaux de distribution publique MT dans le monde Christian Puret Ingénieur diplômé de l’E.N.S.E.R.G.
(Institut National Polytechnique de Grenoble) et de l’I.A.E. de Paris,
 La distribution de l’énergie électrique source: www.sbee.bj
Principales exigences pour l'alimentation en moyenne tension et architectures typiques source: Wiki
installation électrique

2) Identifions en termes de nombre de villages à partir de laquelle, il est necessaire d’effectuer une EIES ou
une Evaluation Strategique Environnementale.

Introduction
Le Sénégal est considéré comme un pays à très fort potentiel énergétique avec un ensoleillement annuel de
près de 3000 heures pour une irradiation solaire quotidienne moyenne de 5,8 kWh/m2/jour. Cette ressource
solaire est donc favorable à l'utilisation active de l'énergie solaire de manière à atteindre l'accès universel à
l'électricité sur l'ensemble du territoire.

I. PRESENTATION DU PROJET
1. Justification et Description du projet
1.1 Justification de projet
Le Sénégal s’est engagé à atteindre l’accès universel à l’électricité en 2025 pour adresser les objectifs socio-
économiques définis par le Plan Sénégal Emergent à l’horizon 2035.
Le Plan Sénégal Emergent (PSE), cadre de référence de toutes les interventions sectorielles, a consacré
l'accès universel à l'énergie comme une priorité.
Il vise à relever des défis majeurs : réduire la dépendance aux importations d’énergies fossiles, garantir la
baisse des coûts, élargir l’accès à l’électricité, principalement dans les zones rurales se reposant sur des
concessionnaires d’électrification rurale mais également sur les projets d’Electrisation Rurale Décentralisée
(ERD) tel que défini par le nouveau code de l’électricité (Loi N°2021-31 portant code de l’électricité).
Il se décline suivant les objectifs spécifiques ci-après : accroître la pénétration du réseau Moyenne Tension (MT) dans les
zones rurales par la construction de nouvelles dorsales ; électrifier les localités proches des réseaux MT ; réduire les
disparités de taux d’électrification observées entre les départements ; étendre les réseaux Basse Tension (BT) dans les
villages déjà électrifiés.
Toutefois, certains sous-projets pourraient impacter négativement l’environnement et le milieu socioéconomique. De ce
fait, l’un des principaux défis du secteur de l’électrification rurale est de définir les meilleurs spécifications
techniques servant de cadre de référence environnemental pour la réalisation de tous les ouvrages électriques
identifiés.
Le présent travail a pour objectif d’identifier et d’améliorer les minima environnementaux, en s’appuyant sur les
documents existants sur les réseaux d’électrification rurale et les mini centrales solaires.

1.2 Description du projet


Le “Programme National d’Urgence d’Electrification Rurale” - PNUER – est un programme d’urgence ambitieux
établi pour la période 2015-2017 et structuré en 4 composantes :
– Composante 1 : créer des dorsales MT pour renforcer la portée du réseau dans les zones moins denses et
ainsi combattre la disparité entre régions en termes d’électrification. Ces lignes deviendront des points de
départ pour une extension ultérieure du réseau. Les lignes en cours d’implémentation par le PUDC y sont
comprises.
– Composante 2 : Connecter tous les villages dans un rayon de 1 km de distance à partir du réseau
MT et ce indépendamment de la taille de la population. L’électrification de ces villages peut être divisée en trois
phases:
– Phase 1 : électrification des villages distancés de 1 km des lignes MT existantes
– Phase 2 : électrification des villages compris dans une distance de 1 km des lignes MT résultantes de
programmes et projets en cours d’implémentation
– Phase 3 : électrification des villages jusqu’à 1 km des dorsales construites lors de la Composante 1
Cette composante devrait permettre la connexion de 80.000 ménages. Il est important de noter que certains
villages actuellement électrifiés par des solutions décentralisées seront également connectés au réseau pour
assurer une meilleure qualité de service.
– Composante 3 : densification du réseau basse tension pour améliorer le taux d’électrification des villages déjà
connectés. Au total, 560 villages bénéficieront de cette composante, avec une moyenne de 1,5 km de réseau
BT et 45 ménages supplémentaires électrifiés par village, soit un total de
25.200 ménages qui bénéficieraient ainsi d’accès à l’électricité.
– Composante 4 : création de mini-réseaux décentralisés, soit diesel, solaire ou hybride solaire-diesel pour
l’électrification des villages. Dans ce contexte, un total de 392 villages sera électrifié, permettant ainsi l’accès à
l’électricité à 17.936 ménages supplémentaires non connectés au réseau.
En plus, 100.000 lampes solaires portables ont été distribuées.
Dans son ensemble, le PNUER permettra l’électrification de 3.196 villages distribués à travers le territoire.
Le nombre total de ménages qui seront électrifiés s’élèvera à plus de 12.000. En additionnant les projets en
cours, cela permettra au Sénégal d’atteindre un total de 470.000 ménages électrifiés, soit 60% de la population.

Objectifs PNUER [Source : ASER]


2. L'organisation de l'électrification au Sénégal
La SENELEC, opérateur historique, a un rôle fondamental à jouer dans la stratégie de développement du
réseau de distribution dans la mesure où le maillage du réseau de transport sur lequel va s’adosser les réseaux
urbains et ruraux de distribution, est un impératif, dans l’option prise par le gouvernement du Sénégal pour le
développement du réseau électrique par son extension, à travers tout le périmètre de sa concession.
S
chéma descriptif de l'organisation de l'électrification au Sénégal par Tony Blair Insitute (TBI)

La ferme solaire de Guelakh dans le département de Saint-Louis (Sénégal)


Accès universel à l’électricité en 2025

Schéma descriptif de l'organisation de l'électrification au Sénégal par Tony Blair Insitute


(TBI)
Le plan opérationnel pour l'électrification universelle en 2025 décline les solutions qui
seront privilégiées pour atteindre cet objectif, faisant la part belle aux solutions
décentralisées : 7 % des localités restant à électrifier le seront par mini-réseau
photovoltaïque et 32 % par système photovoltaïque individuel [4] , représentant au total près
de 500 000 habitants.

Les thématiques de travail que la sous-commission coordonnée sont orientées vers la


réalisation de cet objectif d'accès universel. Les priorités sont déterminées chaque année
par le Ministère du Pétrole et des Energies ou proposées par les membres eux-mêmes. Le
plan d'action en résultat est validé par le MPE.

Depuis 2018, de nombreux champs d'actions ont été couverts, que l'on peut répartir en 4
catégories principales :

 Fiscalité et compétitivité de la filière des systèmes solaires domestiques


 Cadre qualité et normatif pour la filière des systèmes solaires domestiques
 Création d'un environnement favorable au déploiement des mini réseaux
 Intégration de la problématique de la gestion des déchets dans le développement de la filière
hors réseau

1.1. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX


NÉGATIFS
Les principaux impacts négatifs potentiels des sous-projets du PNER sont identifiés lors de la préparation, la
construction, l’installation et l’exploitation des installations prévues dans les quatre composantes  :
Réalisation des dorsales MT ; Électrification des villages proches du réseau MT ; Extension des réseaux BT
des villages déjà électrifiés et Électrification décentralisée par mini-réseau solaire ou hybride. De manière
globale, les impacts négatifs du PNER peuvent être ci-dessous résumés.

1.1.1. Impacts négatifs des dorsales MT, réseau MT et BT


Phase de travaux  :

 Perte de végétation (petits arbres, habitats naturel terrestres)


L’ouverture et l’entretien d’emprises des lignes de transport, plus précisément celles qui traversent
les zones boisées, peuvent occasionner l’altération et la perturbation de l’habitat naturel terrestre et
accroître le risque d’incendie de forêts.

 Pollution de l’air, des sols et des eaux


Les impacts potentiels concernent surtout (i) la pollution de l’air due aux opérations de déblais,
fouilles, terrassement ; aux extractions des matériaux, aux transports de matériel et à leur gestion ;
(ii) la pollution du sol due aux déchets provenant du chantier (en cas de rejet anarchique) et (iii) la
pollution des eaux en cas de rejet de de polluants (huiles de vidange, produits d’hydrocarbures, etc.)
dans les cours d’eau ou dans la nappe.

 Nuisances sur le milieu humain (poussière, bruit et vibration) dues aux engins de travaux  
Sur le milieu humain, les mouvements des véhicules et engins de travaux risqueront de causer
certaines nuisances en termes de poussière lors des fouilles, de bruits et de vibration des engins
auxquelles les populations seront exposées.

 Risques d’accidents : Pendant les travaux de construction, les risques d’accidents de chantier sont à
redouter, en particulier au niveau des villages riverains qui seront traversés par le réseau, lors des
travaux.

 Risques de pertes de terres, de biens ou de sources de revenus socioéconomiques  :


Le choix du tracé des lignes pourrait occasionner une acquisition de terres et nécessiter une
réinstallation involontaire en cas de pertes de biens et de sources de revenus. Pour ces cas de figure,
un Cadre de Politique de Réinstallation a été élaboré en document séparé pour prendre en compte
ces différents aspects.

 Risques de frustration sociale en cas de non utilisation de la main d’œuvre locale:


La non-utilisation de la main d’œuvre résidente lors des travaux pourrait susciter des frustrations (et
même des conflits au niveau local) qui peuvent se traduire par des actes de vandalismes, de
sabotage, de pillage ou de dégradation des infrastructures et équipement.

 Risques de dégradation de vestiges culturels en cas de découvertes fortuite lors des fouilles   : Il est
possible que certains villages dans la zone du projet disposent de patrimoines culturels, de bois
sacrés ou de monuments historiques de valeur. Aussi, l’affluence des populations dans la zone du
projet au moment des travaux pourra constituer des risques éventuels se traduisant par des
profanations de sites, créant ainsi des conflits sociaux avec les populations riveraines.

 Risque de frustration pour les villages non retenus


On pourrait aussi craindre des risques de conflits sociaux en cas de discrimination sur le choix des
sites si les critères retenus ne sont pas partagés et bien expliqués à travers des campagnes
d’information et de sensibilisation.

Phase d’exploitation  :

 Pollution des sols et du sous-sol  : En phase d’exploitation, les postes de transformateurs pourront
générer des huiles isolantes et des liquides de refroidissement qui pourront constituer une source
potentielle d’impacts pour le sol et la nappe, mais ces effets seront très négligeables et circonscrits.

 Bruit et autres nuisances  : Les effets sonores concernent le bruit issu des bobinages des
transformateurs ou des ventilateurs installés sur les radiateurs d'huile.

 Risques d’accidents de travail et d’électrocution


Les sources des risques liés à l’hygiène et à la sécurité au travail qui sont propres aux installations de
transport et de distribution d’électricité sont principalement les suivantes : les lignes électriques
sous tension ; le travail en hauteur ; les champs électromagnétiques ; etc.

1.1.2. Impacts négatifs des mini-réseaux solaires ou hybrides


Phase de travaux  :

 Les impacts liés à l’implantation d’une centrale solaire sont limités et concernent l’occupation des
sols pour installation, ce qui peut nécessiter une expropriation.
 Pour les groupes électrogènes, leur mise en place ne génère pas d’effets négatifs significatifs.
 Quant à l’extension des mini-réseaux électriques, on pourrait juste craindre l’élagage des arbres et
autres plantations d’alignement situées sur le tracé. Pendant les travaux de construction, les risques
d’accidents de chantier et de circulation (fouilles) sont à redouter, en particulier au niveau des
villages riverains qui seront traversés par le réseau.

Phase d’exploitation  :

Les problèmes potentiels sont liés à la génération de l’électricité (stockage de carburant, bruit de générateur
et sécurité de l'installation) et aux installations de distribution, aux problèmes de déchets générés par les
piles photovoltaïques usagers et les huiles de vidange des groupes électrogènes, à la proximité de zones
habitées (pollution sonore des groupes) et aux considérations de sécurité.

Impacts négatifs des centrales solaires  :

 Les systèmes solaires photovoltaïques sont considérés comme étant l’une des options énergétiques
les moins nuisibles au plan environnemental. Par conséquent, on prévoit peu d’effets sur
l’environnement du fait de la mise en œuvre de ce système. Le principal impact potentiel est le
risque de pollution en cas de mauvaise conservation ou de rejets anarchique des batteries usagées
(fuites de plomb et d’acide pouvant polluer les sols et les eaux) et pouvant constituer des sources
d’accidents surtout pour les enfants.

 Lors de l’exploitation, le risque sur le milieu naturel serait d’une part provoqué par un déversement
accidentel d’acide sulfurique lors des opérations de maintenance et lors du conditionnement des
batteries défectueuses ou en fin de vie. L’ASER, en partenariat avec les Concessionnaires, devra
faciliter la mise en place d’une filière de récupération des batteries.

 Les centrales solaires sont inspectées par des techniciens de maintenance. Les risques encourus par
ces derniers sont ceux liés à la manipulation de l’acide et à l’explosion des batteries si les batteries
utilisées sont à électrolyte liquide. Par ailleurs, il existe des risques associés à la présence d’une
batterie dans une pièce habitée (intoxication et explosion) si un certain nombre de consignes ne sont
pas respectées.

 Il existe aussi des risques de vols et autres dégradations volontaires des plaques solaires, en
l’absence de gardiennage
Impacts négatifs des groupes électrogènes :

 En fonctionnement, on pourrait craindre les nuisances sonores de ces groupes. À l’entretien, un


déversement accidentel des produits de maintenance pourrait polluer les sols et les eaux près du
local de stockage des produits de maintenance.

 Au total, les risques sont principalement causés par : l’absence de dispositif de réduction du bruit ; la
mauvaise gestion des huiles (stockage dans des futs à l’intérieur du bâtiment) ; l’absence et/ou le
non-respect du port des équipements de sécurité par les techniciens operateurs ; l’absence de filtres
anti-polluants ; l’absence de dispositif de lutte contre les incendies (extincteurs et bacs de sable) ;
l’insécurisassions des sites et absence de clôture.

Impacts négatifs des extensions de réseaux électriques  :

 En phase d’exploitation, le personnel pourrait être exposé aux risques d’incendie, d’explosions, de
brûlures ou d’électrocution ou d’accidents professionnels.

Tableau 1 Synthèse des impacts négatifs spécifiques aux sous-projets


Phase Sous-projets Impacts négatifs

 Reduction du couvert végétal


 Pertes de terres, de biens et d’activités socioéconomiques
Tous les sous-  Accident de travail avec les engins
projets  Conflits sociaux en cas de non-utilisation de la main d’œuvre locale
Construction/
 Perturbation des activités riveraines
installation  Pollution du milieu en cas de rejet anarchiques des déchets
 Risques de frustrations sur le choix des villages
Réseau MT et BT  Risques d’accidents lors des travaux

Lignes de
distribution

Centrale solaire  Risque d’expropriation et de pertes d’actifs socioéconomiques


photovoltaïque

Réseau MT et BT  Risque d’accident (électrocution)


 Risques d’électrocutions des oiseaux (pylônes et lignes électriques)
Exploitation Lignes de  Pollution visuelle
distribution

 Risque de pollution en cas de mauvais conditionnement ou de rejets


anarchique des batteries usagées (fuites de plomb et d’acide pour
Centrale solaire polluer les sols et les eaux)
photovoltaïque  Risques d’accidents en cas d’explosion des batteries lors de l’entretien
 Risques de vols et de vandalismes des plaques solaires
Groupe  Nuisances sonores
électrogène  Pollution des eaux et des sols par les fuites d’huiles et de carburant et
les produits de vidanges
 Risque d’accident pour les opérateurs et les populations en cas de non-
respect du port des équipements de sécurité et d’insécurisassions des
sites (absence de clôture)
 Pollution de l’air par les fumées en cas d’absence de filtres anti-
polluants
 Risque d’incendie en l’absence de dispositif de lutte (extincteurs et
bacs de sable) ;
1.2. MESURES D’ATTÉNUATION DES IMPACTS
NÉGATIFS POTENTIELS
1.2.1. Liste des mesures génériques d’atténuation
Une liste demesures génériques d’atténuation des impacts négatifs potentiels est proposée en Annexe 9 du
présent rapport.

1.2.2. Clauses environnementales et sociales


Les clauses environnementales et sociales sont destinées à aider les personnes en charge de la rédaction de
dossiers d’appels d’offres et des marchés d’exécution des travaux (cahiers des prescriptions techniques), afin
qu’elles puissent intégrer dans ces documents des prescriptions permettant d’atténuer les impacts et les
effets du programme sur l’environnement et sur les milieux humains. Les clauses sont spécifiques à toutes
les activités de chantier pouvant être sources de nuisances environnementales et sociales. Elles devront
constituer une partie intégrante des dossiers d’appels d’offres ou de marchés d’exécution des travaux. Les
clauses environnementales et sociales sont détaillées en Annexe du présent CGES.

1.2.3. Recommandation en phase d’exploitation


Pour éviter que les batteries défectueuses ou en fin de vie se retrouvent dans le milieu naturel, il est préconisé
de : s’assurer du bon fonctionnement des batteries par une maintenance régulière et budgétée ; budgéter le
changement et la récupération des batteries usagées dès la mise en place des installations ; de contraindre
l’opérateur à mettre en place un circuit de recyclage des batteries.
Pour pallier au risque de déversement accidentel des produits de maintenance, il est suggéré de stocker l’acide
sulfurique dans un bac de rétention et dans un lieu sec et fermé et de former le technicien de maintenance à la
conduite à tenir en cas de déversement accidentel.

1.2.4. Recommandations en matière de santé et sécurité


Pour pallier aux risques liés à la manipulation de produits chimiques tel que l’acide sulfurique, il convient de  :
S’assurer qu’une formation santé et sécurité ait été effectuée au début du chantier aux ouvriers (formation à la
manipulation de produits dangereux) ; Fournir des protections individuelles adaptées pour la manipulation de
l’acide sulfurique ou le remplissage des batteries avec de l’eau distillée (lunettes, gants et chaussures à
semelles caoutchouc) ; Choisir des batteries « fermées » où le remplissage s’effectue grâce à un entonnoir ;
Installer des coffres ventilés ou de bacs de rétention d’acide pour recevoir les batteries ; Ne donner l’accès
direct aux batteries qu’à des intervenants formés ; Former à la reconnaissance des symboles de danger ;
Sensibiliser les communautés locales.

Acronymes :
ACE-TAFLa Facilité d'assistance technique pour les énergies propres en Afrique
ANERAgence Nationale pour les Energies Renouvelables
ASERAgence Sénégalaise d'Electrification Rurale
ASNAssociation Sénégalaise de Normalisation
BOADBanque ouest-africaine de développement
CEDEAOCommunauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CRSECommission de Régulation du Secteur de l'Electricité
CEREECCentre pour les Energies Renouvelables et l'Efficacité Energétique de la
CEDEAO
DREElectrification Rurale Décentralisée (successeur des ERIL)
ÉRILÉlectrification rurale d'initiative locale
MEDDMinistère de l'Environnement et du Développement Durable
MPEMinistère du Pétrole et des Energies
ROGEPProjet Régional d'Électrification Hors Réseau (ECREEE, BOAD)
SHSSystèmes solaires domestiques

7. MESURES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ................................................................................ 96


7.1. Mesures de bonification des impacts positifs ............................................................................................ 97
7.2. Mesures d’atténuation des impacts négatifs ............................................................................................. 97
7.3. Matrices des mesures de protection de l’environnement ....................................................................... 102

8. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ........................................................................... 112


8.1. Objectifs du PGES ..................................................................................................................................... 113
8.2. Organisation et responsabilités du PGES ................................................................................................. 113
8.3. Principales procédures de gestion environnementale et sociale ............................................................ 115
8.4. Plan Hygiène Santé Sécurité et Environnement....................................................................................... 117
8.5. Plan de gestion des risques et accidents .................................................................................................. 119
8.6. Plan de gestion des déchets ..................................................................................................................... 125
8.7. Plan de gestion des plaintes ..................................................................................................................... 126
8.8. Gestion des violences basées sur le genre ............................................................................................... 126
8.9. Gestion du flux des travailleurs et du travail des enfants ........................................................................ 127
8.10. Plan de surveillance et de suivi environnemental et social ..................................................................... 128
8.11. Capacités institutionnelles disponibles .................................................................................................... 129
8.12. Plan de renforcement des capacités, d’information et de communication ............................................. 130
8.13. Assistance de la DGEPN au sous-projet ASBRC ........................................................................................ 131
8.14. Engagement citoyen ................................................................................................................................. 131
8.15. Diffusion de l’information ........................................................................................................................ 133
8.16. Matrice du PGES ....................................................................................................................................... 134

VI. EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX ................ 47


VI.1. Méthodologie et limites de l’évaluation des impacts .................................................... 47
VI.1.1. Présentation des composantes environnementales ............................................... 47
VI.1.2. Identification des sources d’impact ....................................................................... 47
VI.1.3. Evaluation des mesures de bonification des impacts positifs................................ 50
VI.1.4. Evaluation des mesures d’atténuation des impacts négatifs ................................. 50
VI.2. Évaluation des impacts environnementaux et sociaux positifs ..................................... 51
VI.2.1. En phase de travaux .............................................................................................. 51
VI.2.2. En phase de mise en service (exploitation) ........................................................... 52
VI.3. Impacts environnementaux et sociaux négatifs ............................................................. 52
VI.3.1. Impacts négatifs sur la qualité de l’air ................................................................. 52
VI.3.2. Impacts négatifs sur les sols et les ressources en eau ........................................... 53
VI.3.3. Impacts négatifs sur la faune et la flore ................................................................ 54
VI.3.4. Cadre de vie des usagers et des riverains ............................................................. 55
VI.3.5. Hygiène, santé et sécurité ...................................................................................... 56
VI.3.6. Activités socioéconomiques et culturelles ............................................................. 57
VI.3.7. Réseaux concessionnaires ..................................................................................... 58
VI.3.8. Exploitation de la nouvelle ligne ........................................................................... 59
VI.3.9. Risques d’inondation ............................................................................................. 59
VI.3.10. Synthèse des impacts environnementaux et sociaux négatifs ................................ 60

9. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE .................................. 188


9.1. Préambule ..................................................................................................................................... 189
9.2. Objectifs et résultats attendus du PGES ......................................................................................... 189
9.3. Les actions proposées .................................................................................................................... 190
9.4. . Surveillance et suivi Environnementaux ..................................................................................... 196
9.4.1. .Surveillance Environnementale ................................................................................................ 196
9.4.2. Suivi Environnemental .............................................................................................................. 198
9.5. Mesures d’accompagnement ......................................................................................................... 200
9.5.1. Sensibilisation ........................................................................................................................... 200
9.5.2. Renforcement des capacités techniques pour la mise en oeuvre du PGES ................................... 201
9.5.3. . Ressources humaines nécessaires à la mise en oeuvre du PGES ............................................... 201
9.5.4. Capacitation des acteurs impliqués à la mise en oeuvre du PGES ............................................... 201
9.5.5. Accompagnement social du projet ............................................................................................. 201

9.5.6. Coûts des mesures environnementales et sociales ...................................................................... 202

Le Sénégal est considéré comme un pays à très fort potentiel énergétique avec un
ensoleillement annuel de près de 3000 heures pour une irradiation solaire quotidienne
moyenne de 5,8 kWh/m2/jour. Cette ressource solaire est donc favorable à l'utilisation active de
l'énergie solaire de manière à atteindre l'accès universel à l'électricité sur l'ensemble du
territoire.

Cependant, force est de constater que l'utilisation de cette énergie reste très faible à ce jour. En
effet, en 2018, la Banque mondiale estime à près de 67% le taux d'électrification au Sénégal
avec moins de 8% provenant des énergies renouvelables. Il faut dire que cet accès limité à
l'énergie solaire s'explique par le faible dynamisme du marché solaire. En effet une étude
diagnostique a permis de constater, entre autres, que la croissance du marché des systèmes
solaires autonomes est freinée par la forte présence sur le marché des systèmes solaires de
mauvaise qualité, impactant la confiance du consommateur, et par les prix élevé des
équipements solaires, souvent liés aux barrières fiscales existantes.

Cette énergie est pressentie par les Nations Unies comme l'outil adapté pour atteindre l'Objectif
de Développement Durable n°7 des Nations Unies à savoir « garantir l'accès de tous à des
services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ». Au Sénégal, elle a
le droit d'alimenter les zones rurales en électricité à hauteur de près de 40 % grâce à l'Agence
sénégalaise d'électrification rurale.
Ce Guide d'Importation et d'Exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée des Produits et
Systèmes Solaires Hors Réseau au Sénégal entre dans la perspective de matérialiser la
volonté manifestée par le gouvernement du Sénégal d'accélérer l'accès universel à l'électricité
et de créer les conditions propices à l'essor d'un marché du solaire hors réseau au Sénégal.

De manière spécifique, ce guide aura pour rôle de :

 Clarifier les procédures d'importation des Produits et Systèmes Solaires Hors Réseau


(PSSHR) concernés ;
 Présenter, pour les acteurs impliqués, la procédure d'exonération de TVA sur les PSSHR
importés ou produits localement ;
 Obtenir, pour développer le secteur, une adhésion plus inclusive des parties concernées
notamment le Ministère chargé des Finances, le Ministère chargé du Pétrole et des
Energies, le ministère du commerce, l'Association Sénégalaise de Normalisation (ASN), les
associations de consommateurs, les ONG et le secteur privé dans les activités visées ;
 Fournir, par le biais des informations recueillies lors des importations ou de la production
locale, des instruments pertinents pour le gouvernement dans la mise en place d'un
mécanisme de collecte et de remontée des données du marché. Ceci permettra d'informer
et surtout d'élaborer des politiques et règlements plus efficaces pour le solaire hors réseau
au Sénégal.

2.2 Description du projet


Le projet, objet de cette étude, porte sur « Identification des minima environnementaux des réseaux ERD ». Il
est scindé en 03 composantes que sont :
• Composante 1 : Infrastructures électriques
• Composante 2 : Appui institutionnel
• Composante 3 : Gestion du Projet

2. Expansion MT – majoritairement à travers les ramifications des dorsales MT du PNUER.


3. Distribution – pour atteindre des nouveaux villages et densifier ceux déjà électrifiés.
4. Installations Internes – amener des compteurs prépayés à tous les clients et promouvoir l’adhésion à travers le
financement des connections au réseau et installations internes.
5. Genre – offrir un soutien particulier à l’électrification des femmes et à la promotion de l’égalité d’opportunités entre
hommes et femmes comme un résultat du programme d’électrification rurale.
6. Capacitation, Coordination et Ingénierie – un niveau de préparation élevé sera nécessaire pour un programme de cette
taille

3.2. Cadre politique sectoriel de l’environnement


▪La Stratégie Nationale de Développement Durable (version mars 2005) : La Stratégie nationale de
développement durable (SNDD) dont l’objectif visé est plutôt de mettre en cohérence les politiques, stratégies
et programmes en cours d’exécution d’une part, et d’autre part, de favoriser une meilleure synergie entre les
diverses actions conduites en tentant d’identifier et de faire prendre en charge les interfaces ou espaces de
compétition
▪La Stratégie Nationale de Mise en OEuvre de la convention sur les changements climatiques : La stratégie
nationale de mise en oeuvre de la convention sur les changements climatiques vise à intégrer la dimension
changement climatique dans la politique de développement économique et social. La SNMO est un outil devant
répondre au besoin de développement du pays tout en intégrant la dimension changement climatique.
▪Le Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification : La désertification et la dégradation des
ressources naturelles constituent, dans plusieurs zones du Sénégal, les problèmes environnementaux les plus
aigus. Le PAN/LCD qui est une composante majeure du Plan National d’Action pour l’Environnement (PNAE),
met l’accent sur des actions de restauration, de reboisement, de renforcement de capacité et de sensibilisation
sur la gestion des ressources naturelles.
▪Lettre de Politique du Secteur de L’Environnement et du développement durable (2016-2020) : Elle s’inscrit
en droite ligne dans la recherche des conditions de durabilité du développement économique et social
compatibles avec une gestion/exploitation écologiquement rationnelle des ressources naturelles et de
l’environnement.
▪La Politique forestière du Sénégal (2005-2025) : La Politique forestière du Sénégal fait suite au Plan d’Action
Forestier (PAF) qui lui-même est un prolongement du Plan directeur de développement forestier de 1982. Il
prévoit plusieurs actions, parmi lesquelles, la création d’un cadre de coordination pour la gestion des
ressources naturelles, la rationalisation de l’exploitation forestière et la responsabilisation des communautés
locales en matière de gestion des ressources forestières locales.

▪La stratégie et le plan d’action pour la conservation de la biodiversité : Dans le cadre de la mise en oeuvre de
la convention internationale sur la conservation de la biodiversité, le Sénégal a élaboré une stratégie et un plan
d’action pour la conservation de la biodiversité. La stratégie souligne avec force la nécessité de préserver les
sites de biodiversité en réduisant les risques de destruction des habitats naturels et les perturbations
d’écosystèmes.
▪Le Programme d’Action National aux fins de l’Adaptation (PANA) : Est un ensemble d’activités prioritaires
définies et qui devront permettre de faire face aux Changements Climatiques. Le document PANA donne un
aperçu sur le contenu des activités à entreprendre pour faire face aux besoins et préoccupations urgents et
immédiats aux fins de l’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. Aussi, les interventions du
Projet devront être en cohérence avec les axes définis dans le PANA.
▪Plan d'action environnemental régional (PAER) : Au Sénégal, la gestion des ressources naturelles et la
protection de l’environnement, en tant que compétences transférées, confèrent aux collectivités locales des
prérogatives dans la planification et la gestion des ressources de leurs terroirs. C’est sur cette base que le
Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (aujourd’hui Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable) a initié en 2006 l’élaboration des Plans d’Action Environnementaux Régionaux
(PAER) qui doivent concourir à une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs des régions
dans la planification environnementale. La planification des interventions du Projet devra prendre en compte les
orientations définies dans les PAER.

Textes législatifs et réglementaires nationaux applicables au projet


Les principaux textes législatifs et réglementaires en relation avec le projet, sont principalement :
• • la loi n° 83-05 du 28 Janvier 1983 portant Code de l’environnement
• • la loi N° 81-13 du 4 Mars 1981 portant Code de l’Eau
• • loi N° 8371 du 5 juillet 1983 portant code de l’hygiène
• • la loi N°64-46 relative au domaine national
• • la loi n° 76-67 du 02 Juillet 1976
• • la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités locales qui transfert des
compétences aux Collectivités locales Transfert des compétences vers les collectivités décentralisées,
notamment en matière d'environnement et gestion des ressources naturelles.
• • la loi n° 98-03 du 08 Janvier 1998 portant Code forestier
• • la loi n° 71-12 du 25 septembre 1971 fixant le régime des monuments historiques et celui des fouilles
et découvertes et du décret n° 73-746 du 8 août 1973 portant application de la loi n° 71-12 du 25 janvier 1971
détermine la politique de préservation desdits sites
• • la loi n° 86 - 04 portant code de la chasse et de la protection de la faune
• • la Loi n° 97-17 du 1er décembre 1997 portant Code du Travail
• • la loi n° 2008-43 du 20 août 2008 portant Code de l’Urbanisme
• • la loi n° 65-59 du 19 juillet 1965 relative à la production ou au captage, au transport et à la distribution
de l’eau et de l’énergie électrique ;
• • la loi n°83-04 du 28 janvier 1983 portant sur l'utilisation rationnelle de l'énergie ;
• • la loi n°98-29 du 14 avril 1998 relative au secteur de l’électricité, modifiée par la loi n° 2002-01 du 10
janvier 2002;
• • la loi n° 2016 -32 du 08 novembre 2016 portant Code minier et son Décret n° 2017- 459
• • le décret n° 84-1128 du 4 octobre 1984 portant réglementation de la production, du transport et de la
distribution de l’énergie électrique
• • le décret n° 2011-160 du 28janvier 2011 portant interdiction de l’importation et de la production au
Sénégal de lampes à incandescence et promotion des lampes à économie d’énergie
• • le décret n° 2002-746 du 19 juillet 2002 relatif à la normalisation et au système de certification de la
conformité aux normes ;
• • le décret n°2011-91 du 24 janvier 2011 instituant un Conseil National de l’Energie (CNE).
• • l’arrêté ministériel n°60 MIETTMI-DTT en date du 11 janvier 2005 fixant les limites de la hauteur du
chargement des véhicules de transport routier public a fixé le nombre de places admises en fonction du type de
véhicule et a précisé la manière dont le chargement des véhicules doit être réparti.

5. Principales composantes environnementales et sociales

5.1. Les impacts environnementaux d’un projet sont identifiés en analysant les interactions entre chacun des
équipements à implanter ou des activités à réaliser et les composantes environnementales du milieu.
Il est confronté les composantes du milieu récepteur aux activités de chaque phase du projet.

Il en ressort la description à toutes les phases du projet les sources d’impacts directes sur le sol, l’air et l’eau,
d’en déduire les impacts sur les milieux biologique et humain découlant des modifications appréhendées sur le
milieu physique. Le volet environnemental et social comprend, entre autres, les travaux de protection de
l’environnement, le suivi général de la mise en oeuvre des mesures environnementales et sociales, la
sensibilisation à la protection de l’environnement, aux IST/SIDA, à la sécurité ; aussi pendant la phase de
construction que de celle de l’exploitation des ouvrages.

5.2. Pendant la phase de planification et de construction, l’attention sera portée sur l’environnement terrestre et
l’emplacement adéquat des installations ainsi que les bonnes pratiques de chantier incluant les risques
d’accidents du travail et la sensibilisation des populations locales aux risques électriques. Pendant la phase
d’exploitation, la mise en oeuvre du plan de gestion environnementale et sociale permettra une gestion
raisonnée des déchets et des nuisances et le suivi de procédures en vue d’assurer la sécurité des personnes.
5.3. L’identification, l’analyse et l’évaluation des impacts potentiels du projet montrent que les impacts négatifs
du projet sur l’environnement sont limités et d’importance mineure et que des mesures d’atténuation pourront
facilement minimiser ces impacts potentiels. Parallèlement, le projet présente de nombreux avantages
environnementaux et sociaux.

6. Principaux impacts potentiels environnementaux et sociaux

6.1. Impacts positifs

6.1.1. L’électrification joue un rôle primordial dans le développement socio-économique du pays en général et
du monde rural en particulier. D’après les résultats de l’enquête socioéconomique réalisée dans le cadre de
l’évaluation environnementale, les abonnés potentiels utilisent actuellement des énergies de substitution à
l’électricité pour l’éclairage telles que les torches chinoises, pétrole, gaz, bougies et des piles ou batteries pour
faire fonctionner les appareils audio-vidéo dont ils disposent. Les plus fortunés utilisent des groupes
électrogènes. Le résultat des enquêtes menées, indique qu’environ 60 à 80% de la population, souhaiterait
s’équiper d’une radio et/ou d’une télévision, d’un fer à repasser, d’un frigidaire, d’un ventilateur après
électrification de la localité. Les domaines d’utilisation de l’énergie électrique sont divers et portent sur : le
secteur domestique relatif à l’énergie consommée pour l’éclairage des maisons, le fonctionnement des
appareils domestiques et divers. Le secteur de l’éclairage public concerne les consommations nécessaires à
l’éclairage des localités, donc plus de sécurité. Le secteur adduction d’eau concerne l’énergie consommée dans
les stations de pompage pour l’alimentation en eau des localités et des habitants ainsi que pour des besoins
d’irrigation agricole
; et les petites et moyennes entreprises (PME) ou encore le secteur industriel pour la consommation de
l’énergie des industries locales qui sont actuellement autoproductrices.
6.1.2. Sur le plan économique et social du projet, des avantages directs s'accroîtront aux abonnés à travers la
réduction du nombre et de la durée des coupures, résultant d’un meilleur service d’électricité. Ainsi, les
ménages pourront être incités à investir dans de nouveaux équipements électroménagers et par conséquent
améliorer leur qualité de vie. En plus, grâce au projet, de nouveaux investissements pourront être réalisés dans
les secteurs économiques et notamment dans l’industrie, offrant une opportunité de création d’emplois
supplémentaires, générateurs de revenus au profit des couches sociales les moins favorisées, particulièrement
les femmes.
6.1.3. Les avantages sociaux induits par la réalisation du projet concernent à la fois l’éducation et la santé, les
activités dévolues essentiellement aux femmes et aux jeunes ainsi que les centres sociaux et de loisirs.
Au niveau des communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi, les établissements scolaires et universitaires qui
sont présents, travaillent sans nul doute dans des conditions difficiles et précaires. Le projet va permettre une
fourniture régulière de l’électricité qui contribuera à améliorer les conditions de travail dans ces établissements.
Il en résultera une nette amélioration des résultats scolaires ainsi qu’une sensible appréciation des taux de
fréquentation, dans l’enseignement de base. Outre ces avantages, la fourniture d’électricité pourra se traduire
dans les communes couvertes par le projet par l’ouverture de nouveaux horizons, tant pour les enseignants, les
étudiants que pour les écoliers, dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Par
ailleurs, la disponibilité du courant électrique et la réhabilitation et l’extension de l’éclairage public vont
permettre de réduire l’insécurité qui caractérise généralement quartiers périphériques des villes et favoriser les
conditions d’un épanouissement durable des populations.

6.1.4. Le projet et le genre : Le projet proposé contribuera à améliorer la


productivité et la compétitivité dans les secteurs des services commerciaux où les

6. Principaux impacts potentiels environnementaux et sociaux

6.1. Impacts positifs


6.1.1. L’électrification joue un rôle primordial dans le développement socio-économique du pays en général et
du monde rural en particulier.
D’après les résultats de l’enquête socioéconomique réalisée dans le cadre de l’évaluation environnementale,
les abonnés potentiels utilisent actuellement des énergies de substitution à l’électricité pour l’éclairage telles
que les torches chinoises, pétrole, gaz, bougies et des piles ou batteries pour faire fonctionner les appareils
audio-vidéo dont ils disposent. Les plus fortunés utilisent des groupes électrogènes. Le résultat des enquêtes
menées, indique qu’environ 60 à 80% de la population, souhaiterait s’équiper d’une radio et/ou d’une télévision,
d’un fer à repasser, d’un frigidaire, d’un ventilateur après électrification de la localité. Les domaines d’utilisation
de l’énergie électrique sont divers et portent sur : le secteur domestique relatif à l’énergie consommée pour
l’éclairage des maisons, le fonctionnement des appareils domestiques et divers. Le secteur de l’éclairage public
concerne les consommations nécessaires à l’éclairage des localités, donc plus de sécurité. Le secteur
adduction d’eau concerne l’énergie consommée dans les stations de pompage pour l’alimentation en eau des
localités et des habitants ainsi que pour des besoins d’irrigation agricole
; et les petites et moyennes entreprises (PME) ou encore le secteur industriel pour la consommation de
l’énergie des industries locales qui sont actuellement autoproductrices.

6.1.2. Sur le plan économique et social du projet, des avantages directs s'accroîtront aux abonnés à la
réduction du nombre et de la durée des coupures, résultant d’un meilleur service d’électricité. Ainsi, les
ménages pourront être incités à investir dans de nouveaux équipements électroménagers et par conséquent
améliorer leur qualité de vie. En plus, grâce au projet, de nouveaux investissements pourront être réalisés dans
les secteurs économiques et notamment dans l’industrie, offrant une opportunité de création d’emplois
supplémentaires, générateurs de revenus au profit des couches sociales les moins favorisées, particulièrement
les femmes.

6.2. Impacts négatifs


6.2.1. Les réseaux de transport HT et MT ont la particularité d’être des ouvrages linéaires qui parcourent des
distances plus ou moins longues et peuvent traverser des zones écologiques sensibles. La mise en souterrain
d’une ligne électrique suppose des travaux de terrassements et de génie civil. La réalisation des travaux par la
mise en place de plateforme pour les poteaux des lignes MT/BT et des tronçons souterrains entraîneront
l’ouverture de tranchées, et fondations pour les poteaux donc des impacts d’importance moyenne au regard de
l’envergure des travaux. En effet, les bordures des rues concernées par le projet sont occupées souvent tout le
long par des commerçants de petites et moyennes entreprises. Pour la plus grande partie, les travaux seront
réalisés sur la bande (rue) pavée ou sur les emprises des routes dans le milieu semi-urbain et rural. Afin que
les chantiers puissent se dérouler de manière correcte tout en respectant des règles de sécurité évidentes, les
rues devront être dégagées de tout encombrant et de toute occupation. Toutes ces entreprises ne débordent
pas sur la rue mais pourraient subir des impacts temporaires (baisse de la clientèle) suite au déroulement du
chantier. Afin que ces impacts soient minimisés, le maître d’oeuvre pourrait utiliser la technique de pose en
fourreaux en P.V.C. sur tout le tracé de la liaison souterraine.
Cette technique permet de réaliser le chantier par tronçons successifs de 100 mètres et de refermer la fouille
consécutivement, ceci afin de réduire l’emprise du chantier sur la chaussée et de limiter dans le temps les
travaux de génie civil. Ainsi, l’accès aux différentes entreprises sera rapidement rendu possible. Dans tous les
cas, dès que cela s’avérera possible, des passerelles pour la libre circulation des piétons devront être mises en
place.

6.2.2. Dans le cas des différents tronçons de la ligne 63 kV, les travaux concernant l’enfouissement des lignes
auront lieu en zone urbanisée le long des rues. De ce fait, le chantier interviendra dans un secteur remanié où
aucun horizon pédologique ou géologique n’a été préservé. Par conséquent, aucun impact temporaire réel ne
sera révélé sur le milieu physique.
6.2.3. D’importants travaux sont nécessaires pour l’enfouissement des câbles. L’impact sur le sol et le sous-sol
est important, et les tracés doivent être dégagés de racines.
L’accès aux câbles doit en outre être garanti. L’enfouissement des lignes limite aussi la constructibilité des
terrains concernés, dont l’accès doit être garanti à tout moment en cas de perturbation. Les atteintes aux droits
de propriété des propriétaires fonciers sont plus importantes que pour les lignes aériennes, ce qui recèle un
potentiel de conflit supplémentaire pouvant freiner les procédures.
6.2.4. Que ce soit en saison sèche ou durant la saison des pluies, les entreprises travaillant pour le compte de
la SBEE devront faire en sorte qu’aucun rejet dans le milieu, issu des engins (huile de vidange) ou des camps
de travailleurs (pollution organique) ne soit observé. Les produits dangereux et contaminants seront stockés
dans des cuves étanches et confinées. Les huiles de vidanges ainsi que les autres substances seront
récupérées.
6.2.5. En milieu urbain, pour assurer la sécurité des piétons, la tranchée sera protégée par des barrières de
sécurité jointives de 1 m de hauteur sur toute la longueur du chantier. La zone du chantier est, de plus, interdite
au public. Tous les matériaux tels que graviers, ciment, sable, bois de coffrage, fer à béton, etc. seront stockés
à des endroits du chantier bien déterminés à l’avance afin que les alentours du chantier soient nets de tout
objet pouvant provoquer des accidents. Les déblais provenant de la tranchée seront évacués au fur et à
mesure par camions.
Le chantier employant de nombreux engins et du personnel parfois non-qualifié devra veiller aux règles de
sécurité. Chaque chef d’équipe, qualifié et ayant de l’expérience, encadrera le personnel mis à sa disposition.
Chaque ouvrier respectera les normes de sécurité fixées par l’entrepreneur comme le port des équipements de
protection individuelle (EPI). Le règlement intérieur du chantier sera rappelé à toutes les recrues avant le
démarrage des travaux. Il sera également visible par voie d’affiche notamment à la base-vie. Le matériel devra
faire l’objet d’une révision approfondie et sera régulièrement entretenu.
Les engins seront pourvus d’avertisseurs sonores ou visuels pour prévenir de leurs déplacements. L’ensemble
du chantier sera balisé afin qu’aucune personne étrangère au chantier puisse accéder à la zone de travaux. Ce
balisage permettra également aux engins de ne pas divaguer en dehors de cette zone pour ne pas
endommager les composantes environnementales aux alentours. Lors du transport de marchandises, les
camionneurs respecteront les règles de sécurité routière mises en place dans les secteurs usités (limitation de
vitesse, interdiction de doubler, …).
Le tirage des câbles au niveau des grands axes routiers nécessitera l’arrêt de la circulation pendant quelques
heures. L’entrepreneur aura à charge l’obligation d’information les usagers et le respect des règles de sécurité,
avec l’aide notamment des autorités policières locales.
En zone urbaine, l’emprise du chantier pourra à certains endroits bloquer la circulation automobile. Afin que ces
perturbations soient limitées, l’ensemble du chantier sera balisé par des panneaux indicateurs voire des feux
clignotants et protégé par un balisage de sécurité. De plus, une signalisation complète sera mise en place :
- des jeux de panneaux routiers pour tous les travaux effectués au voisinage des voies de circulation, et de
fanions pour les ralentissements et les arrêts temporaires de la circulation ;
- des bandes réflectorisées, des catadioptres ou des panneaux pour tout matériel mis en dépôt sur les trottoirs
des chemins et routes ;
- des dispositifs de délimitation de zone pour tout emplacement dangereux (proximité de lignes sous tension,
fouilles, etc. …).
Toutes les dispositions seront également prises pour livrer à la circulation la plus grande largeur possible de la
chaussée, les nuits, les week-ends et les jours fériés. Pour réduire la période de perturbations sur la circulation
automobile, des passerelles devront être également installées par demi voie pour franchir la tranchée. Après
les travaux, toutes les chaussées, tous les trottoirs endommagés seront remis en état suivant les règles de l’art.
6.2.6. L’existence des tronçons souterrains implique la mise en place d’une zone interdite de reboisement ou
non-sylvandi où sont interdites formellement les plantations arborescentes à fort développement racinaire et ce
sur une bande de 2 m de part et d’autre des tronçons.
6.2.7. Les impacts négatifs liés aux postes électriques : Les différents postes électriques comportent des
transformateurs contenant plusieurs tonnes d’huile neutre isolante.
Afin d’éviter toute contamination via notamment les eaux de pluies et de ruissellements, une fosse étanche de
grande capacité devra être placée sous chaque transformateur. D’une manière générale, quel que soit
l’équipement entretenu, modifié ou réparé, les équipes techniques veilleront à ce qu’aucune fuite de produits
contaminants ou dangereux ne se produise. En cas d’accident, ces produits seront récupérés et stockés dans
des cuves imperméables en vue de leur traitement. Les surfaces neutralisées pour l’aménagement des postes
ne présentent pas une imperméabilisation plus importante. Ces surfaces étaient, avant les travaux, déjà
fortement indurées.
6.2.8. L’existence de la ligne en milieu souterrain a quelques effets limités mais permanents
:
- occupation du domaine public avec constitution d’une zone non-ædificandi sur le tracé de la canalisation qu’il
est nécessaire de laisser vierge de toute construction,
- nécessité de garder une voie d’accès disponible pour une éventuelle réparation,
- la réalisation occasionnelle de travaux dans le temps pour réparer les avaries (cas rares). Les câbles
souterrains qui sont posés dans le sol en terrain public sont soumis à des risques d’accrochage (terrassements,
mouvements de terrain, ouvertures de tranchées à proximité de la ligne existante). Malgré leur signalisation
(grillage avertisseur) et leur protection (béton), ils sont vulnérables.
S’il y a détérioration des câbles, leur accessibilité et leur dégagement sont à prévoir ; pour ce faire, des travaux
de génie civil seront nécessaires. Des opérations d’entretien et de contrôle, bien que limitées peuvent
nécessiter l’installation d’un chantier.
6.2.9. Les transformateurs et autres équipements ne contiendraient pas du polychlorobiphényles (PCB) ou des
huiles contaminées par du PCB. Néanmoins, les postes existant qui sont par contre susceptibles d’en contenir,
devraient être traités avec toutes les mesures de précaution nécessaires pour éviter des fuites ou des
déversements. En outre, toutes procédures, équipements et systèmes de refroidissements pouvant libérer des
chlorofluorocarbones (CFC), ne seraient pas utilisés dans le cadre du projet. Par ailleurs, les sous-stations de
transformation seront encloses et sécurisées, et fermées au public.

VIII. EVALUATION DES RISQUES


8.1. Analyse des risques environnementaux
L’analyse repose principalement sur l’identification des dangers et des risques qui en découlent. En plus
d’identifier les risques, l’évaluation identifie aussi les causes principales, les conséquences et les mesures
de contrôle. L’objectif du maître d’oeuvre en matière de gestion des dangers et risques consiste à réduire
les risques et dangers au plus bas niveau économiquement et techniquement raisonnable d’obtenir.
8.1.1. Méthodologie d’évaluation des dangers et des risques
La méthodologie utilisée pour l’évaluation des dangers et des risques dans le cadre du présent projet est
l’Analyse Préliminaire des Risques (APR) qui repose sur l’identification des dangers et l’estimation des
risques (Hazard Identification – HAZID, en anglais).
L’APR nécessite dans un premier temps l’identification des éléments dangereux des installations qui
concernent :
- des produits ou des substances dangereuses, que ce soit sous forme liquide, solide ou gazeuse ;
- des équipements potentiellement dangereux, comme par exemple les engins, les installations;
- des opérations dangereuses associées aux procédés ou aux produits en cause.

A partir de ces éléments, l’APR vise à identifier les différentes situations de danger. Il s’agit donc de
déterminer les causes et les conséquences de chacune de ces situations, puis d’identifier les mesures de
sécurité existantes ou qui seront mises en place (préventives et d’urgence).
Les critères qui sont utilisés pour l’évaluation des risques prennent en compte la sévérité des événements,
la gravité des conséquences et la probabilité d’occurrence.
La sévérité est en relation avec « l’ampleur » des conséquences qui peut être minimale, faible, moyenne,
haute ou très haute.
Les conséquences sont les effets possibles en fonction des différents milieux dans lesquels on pourrait se
retrouver notamment celui des travailleurs, des installations, de l’environnement et de impact global
(négligeable, mineur, sur le plan régional, sur le plan national et sur le plan international).
Quant à la probabilité d’occurrence, elle se définie de la façon suivante :
- minimale : situation qui ne s’est jamais produite ou qui semble peu probable ;
- faible : situation qui s’est déjà produite ;
- moyenne : situation qui se produit à l’occasion ;
- forte : situation qui se produit sur une base régulière ;
- très forte : situation qui se produit plusieurs fois par année.

La détermination du niveau de risque repose donc sur le jugement que l’expert pose pour chacun de ces
critères, en considérant les conséquences sur une base globale et non sectorielle. Le niveau de risque est
lié à la combinaison du niveau de sévérité et de la probabilité que l’événement se produise. Plus un
évènement est susceptible d’avoir des conséquences sévères et que la probabilité qu’il survienne est
élevée, plus le risque apparaît comme inacceptable et nécessitera par conséquent la mise en place de
procédures de réduction des risques et/ou la modification des installations pour en atténuer les effets
potentiels.
Les risques potentiels et dangers liés au projet sont identifiés et évalués dans le tableau suivant:
7.1. Renforcement de capacités pour la gestion environnementale et sociale du projet
Les besoins nécessaires pour une gestion environnementale adéquate du projet ont été

3.2 MÉCANISMES INSTITUTIONNELS


En vertu de la loi électricité de 1998, le ministre de l’énergie est chargé de la préparation et de la mise en
œuvre des politiques sectorielles, de la définition des plans d’électrification nationale et des normes applicables
au secteur. Le ministre octroie des licences et des concessions selon les conditions visées dans la loi électricité
et signe les contrats y afférents. Sous l’égide du ministre de l’énergie, les principaux acteurs du secteur de
l’électricité sont les suivants : La Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE) déjà mentionnée,
est une autorité de régulation indépendante dont le rôle et les responsabilités comprennent notamment : —
L’examen des demandes de licences de production et des concessions pour le transport et la distribution de
l’électricité ; — La garantie du respect des conditions et modalités des licences et concessions octroyées ; —
L’évolution générale du contenu des licences, concessions ou des cahiers des charges associés ; — La
garantie du respect des normes techniques applicables aux sociétés du secteur ; — La garantie du respect des
règles de concurrence dans le secteur de l’électricité ; — La définition de la structure et de la composition des
tarifs appliqués par les sociétés titulaires de licences ou de concessions, conformément aux dispositions de la
loi. La société nationale d’électricité, Senelec, a été instituée par la loi 83-72 du 5 juillet 1983. Jusqu’en 1998, la
Senelec détenait un monopole public sur la production, le transport et la distribution d’électricité. La loi
électricité de 1998 a mis fin au monopole de la production et de la distribution d’électricité. La Senelec a
toutefois conservé l’exclusivité du transport, de l’achat et de la vente en gros d’électricité. La Senelec est
également responsable du développement de la capacité de production, soit en déployant de nouvelles
installations, soit en ayant recours aux PIE.

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