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Résumé 5 Maths 1 ST L1

Dr. Ilhem Kadri


kadri.ilhem@univ-oran1.dz

Université Oran 1 Ahmed Ben Bella ”IGMO”

Déc, 2022

1 Les Structures algébriques


a) Les Vecteurs :

• R2 = R × R := {(x, y)|x, y ∈ R}.


• K = R ou C.
• La somme de deux vecteurs →

u = (x, y) et →

v = (x , y ) est : →

u +→

0 0 0 0
v = (x + x , y + y ).
• La multiplication par un nombre λ est : λ · →

u = (λx, λy).

− →

• λ·→

u = 0 ⇒ λ = 0 ou →

u = 0.

b) Les lois de Composition:

• Loi de composition interne : ”Addition vectorielle +”.


∀u, v ∈ E alors u + v ∈ E.
• Loi de composition externe : ”Multiplication par un scalaire · ”
∀λ ∈ K, ∀u ∈ E alors λ · u ∈ E.

c) Groupe:

(E, +) est un groupe commutatif si :


• L’addition est commutative : ∀x, y ∈ E, x + y = y + x.
• L’addition est associative : ∀x, y, z ∈ E, (x + y) + z = x + (y + z).
• Il existe un élément neutre 0E ∈ E tq ∀x ∈ E, x + 0E = x.
0 0 0 0 0
• Il existe un élément symetrique x ∈ E tq ∀x ∈ E, ∃!x ∈ E tq x + x = x + x = 0E , (x = −x).

2 Espaces Vectoriels
a) Espace Vectoriel (e.v):

(E, +, ·) est un espace vectoriel si :


• (E, +) est un groupe commutatif.


 ∀λ ∈ K, ∀x, y ∈ E : λ · (x + y) = λ · x + λ · y.


 ∀λ1 , λ2 ∈ K, ∀x ∈ E : (λ1 + λ2 ) · x = λ1 · x + λ2 · x.

• La loi externe doit vérifier :


 ∀λ1 , λ2 ∈ K, ∀x ∈ E : λ1 · (λ2 · x) = (λ1 · λ2 ) · x.


∀x ∈ E, 1K · x = x.

b) Sous espace vectoriel (s.e.v):

Soit E un K-ev et F ⊂ E. F est un s.e.v de E si :


• F 6= ∅ ⇔ 0E ∈ F.
• ∀u, v ∈ F, u + v ∈ F. (i.e: la loi interne ” + ” est stable dans F )

• ∀u ∈ F, ∀λ ∈ K, (λ · u) ∈ F. (i.e: La loi externe ” · ” est stable dans F)

c) Somme de deux s.e.v :

Soient F et G deux s.e.v de E.

• F + G = {u + v, u ∈ F et v ∈ G}.

d) Somme directe de s.e.v :

On dit que F et G sont en somme direct et on note F ⊕ G si :


• F ∩ G = {0}.

e) Sous espace supplémentaires :

On dit que F est le supplémentaire de G si :



E =F +G
• E =F ⊕G⇔
F ∩ G = {0}

3 Familles libres, familles génératrices et bases


a) Famille libre :

Soit E un e.v et e1 , e2 , ..., en des éléments de E. On dit que la familles {e1 , e2 , ..., en } est libre ou
linéairement indépendents (L.I) si :
Pn
• ∀λ1 , λ2 , ..., λn ∈ K : i=1 λi ei = 0E ⇒ λi = 0K .

Dans le contraire, on dit que cette famille est liée.


b) Famille génératrice:
Pn
• ∀x ∈ E, ∃λ1 , λ2 , ..., λn ∈ K tq x = i=1 λi ei .

c) Base:

• On dit que la famille {e1 , e2 , ..., en } est une base de E si elle est libre et génératrice.

d) Dimension:
(
dim(E) : est la dimension de E.
• dim(E) = Card(B) ou :
Card(B) : est le cardinal de la base B.
4 Application Linéaire
a) Application linéaire :

Soient E et F deux K-e.v et f une application de E dans F , on dit que f est linéaire si :

• ∀u, v ∈ E, ∀λ1 , λ2 ∈ K : f (λ1 u + λ2 v) = λ1 f (u) + λ2 f (v).

b) Image :

On appelle image de f et on note Im(f ) l’ensemble défini comme suit :

• Im(f ) = {y ∈ F / ∃ x ∈ E : y = f (x)} = {f (x) / x ∈ E}.

c) Noyau:

On appelle noyau de f et on note Ker(f ) l’ensemble défini comme suit :

• Ker(f ) = {x ∈ E, f (x) = 0F }.

d) Rang:

On appelle rang d’une application linéaire et on note rg(f ) de E ds F tq dim(Im(f )) = n < +∞ alors :

• rg(f ) = dim(Im(f )).


• f est injective ⇔ Ker(f ) = {0E }.
• f est surjective ⇔ Im(f ) = F .

e) Théorème fondamental:

Soit f une application linéaire de E dans F avec dimension de E est finie, on a :

• dim(E) = dim(Ker(f )) + dim(Im(f )).

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