Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cahier Dhistoire Ge PDF
Cahier Dhistoire Ge PDF
Histoire Géographie
Ce document qui sert de support aux cours d’Histoire et Géographie a été conçu pour
l’enseignant et l’élève de terminale. C’est un
résumé des cours du programme révisé au Séminaire multidimensionnel de 2012. Du
même auteur, vous trouverez Pageun
1 sur 101
support
méthodologique puis une gamme des exercices de type bac.
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Avant propos
Mon Cahier d’Histoire Géographie est destiné principalement aux élèves des
classes de terminale de
toutes les séries qui doivent passer le Bac. Il peut aussi servir aux enseignants
dans le cadre des leçons
dictées.
Comment juger ?
Le procès de Nuremberg fut intenté contre 24 des principaux responsables
du Troisième Reich, accusés de complot, crime contre la
paix, crime de guerre et crime contre l'humanité. Il se tint à Nuremberg, alors en
zone d'occupation américaine, du 20 novembre 1945
au 1er octobre 1946. Ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunal militaire
international de Nuremberg, créé en exécution de l'accord signé le
8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des
républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la
République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich.
Sentences à Nuremberg : Il aboutit à la condamnation à mort par
pendaison de douze condamnés : Martin
Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick,Hermann Göring (qui se suicide
juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst
Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz
Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de
prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl Dönitz, Walther
Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur
von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar
Schacht sont acquittés.
Le Tribunal international pour l'extrême Orient (Tribunal de Tokyo) a
été crée par une déclaration du Commandant suprême des
Forces Alliées le 19 janvier 1946. Le Tribunal de Tokyo a rendu son verdict le 12
novembre 1948 : huit des vingt cinq accusés ont été condamnés à
mort, la plupart des autres à la détention à perpétuité. Ces procès ont une valeur
exemplaire devant l'histoire, ils sont essentiels dans le combat
contre l'oubli et le négationnisme. Bien qu'étant une "justice rétroactive
appliquée par les vainqueurs" le Tribunal de Nuremberg a dessiné les
fondements du droit pénal international moderne.
2. L’exception de l’URSS
L’URSS, bien que ruinée et affaiblie démographiquement, constitue une
exception en Europe de par sa grandeur territoriale, sa force militaire
et son influence idéologique.
L’Union soviétique forme une puissance territoriale et militaire. Grace
à ces accords avec l’Allemagne et les Alliés, le territoire
russe s’est agrandi. L’Union soviétique étend largement ses frontières en Finlande
et dans les Etats baltes. Elle reprend les régions peuplées de la
Biélorussie, de l’Ukraine ; la Ruthénie, la Bessarabie et la Bucovine enlevées à la
Hongrie et à la Roumanie. L’armée rouge est une grande force
militaire présente en Europe et en Asie où elle a vaincu l’Allemagne. Son armée
compte plus de 11 millions de soldats. Et cette armée est présente
dans toute l’Europe centrale, orientale puis en Asie. Mais les effets de la guerre
laissent le vaste territoire en ruine et en déficit économique.
Au plan idéologique : Depuis la fin de la guerre, Staline bénéficie
d’une grande popularité avec le communisme ; il est le chef vénéré
dans son pays et dans sa zone d’influence. En France, en Italie, en Grèce, en
Tchécoslovaquie et en Yougoslavie le parti communiste est la
principale formation politique ; en Pologne, Roumanie, Bulgarie et Hongrie la
popularité des communistes est moindre mais les pays sont occupés
par l’URSS. Staline entend profiter de cette présence militaire et des atouts dont
il dispose pour atteindre trois objectifs vitaux : la reconstruction,
la sécurité de l’URSS et l’expansion du communisme. Pour relever son économie, il
compte sur les réparations allemandes et pour éviter un
nouveau risque d’invasion, il tient à ce qu’on lui reconnaisse un glacis défensif
en Europe orientale.
Page 7 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. La conférence de Téhéran
Acteurs et objectifs : La conférence de Téhéran fut une réunion entre le
président américain Franklin D. Roosevelt, le chef
d'État soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston
Churchill. Elle se tint du 28 novembre au 2 décembre
1943 à Téhéran (Iran), au cours de laquelle les trois grands alliés de la Seconde
Guerre mondiale se concertèrent sur les termes de la conduite
de la guerre (décidant les débarquements de Provence et de Normandie) et de
l'après-guerre en Europe. L'atmosphère y fut assez tendue, et
Churchill put mesurer son relatif isolement face au dialogue instauré entre les USA
et l’URSS.
Résolutions : l'ouverture d'un second front en Europe fut adoptée par
les trois puissances : les débarquements en Provence et en
Normandie. L'occupation de l'Allemagne, au sortir de la guerre, fut envisagée, sans
qu'un accord sur son démembrement soit conclu. Il fut aussi
décidé de garantir l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Iran, à qui
était également promise une aide économique après le conflit.
2. La conférence de Yalta
Date et acteurs : La conférence de Yalta se tint du 4 au 11 février
1945, entre le président des États-Unis, Franklin
Roosevelt, le Premier ministre du Royaume-Uni, Winston Churchill et Joseph Staline,
le dirigeant de l'Union des Républiques
socialistes soviétiques (URSS). Elle eut lieu dans une atmosphère cordiale, à
Yalta, sur la côte de Crimée, en Ukraine à un moment où les Alliés
avaient largement pris l'avantage sur l'Allemagne.
Grandes résolutions : La conférence de Yalta porta sur les conditions de
la capitulation allemande accompagnées d'une réorganisation
de son territoire, À Yalta fut proclamée une Déclaration sur l'Europe libérée, qui
prévoyait une participation tripartite aux conseils de contrôle et à
l'administration des États européens, avant la mise en place, sur tout le
continent, de gouvernements démocratiques, par la voie d'élections libres.
Enfin, Roosevelt persuada les Alliés d'adhérer au projet de l'Organisation des
Nations unies, dont les bases avaient été posées à la conférence de
Dumbarton Oaks, en octobre 1944. Lors de la conférence de Yalta, ce fut bien l'idée
de coordination entre les Grands qui domina — et non celle
d'un partage du monde. Cependant, elle fut également le point de départ de
malentendus, en particulier entre les États-Unis et l'URSS. Roosevelt
meurt sur ces entrefaites le 12 avril 1945.
La portée de la Conférence de Yalta : Mais pour certains, cette
conférence a été celle du partage de l’Europe. Le Général de Gaulle
dans ses mémoires de guerre (1959) parle de l’ « Enorme morceau de l’Europe que les
accords de Yalta abandonnaient par avance aux Soviets se
trouvait maintenant dans leurs mains » et « la soviétisation s’y développait-elle
rapidement ». Arthur Conte a même écrit un ouvrage célèbre en
1964 « Yalta ou le Partage du monde ».
Conclusion :
En 1945, les vainqueurs de la Seconde Guerre, à travers les conférences
tripartites, ont jeté les bases d’un nouvel ordre mondial. Le
nouvel ordre mondial est fondé sur la paix, le développement, la coopération, les
droits et les libertés de l’Homme. Mais l’Alliance entre les
démocraties capitalistes et les communistes ne sera que de courte durée et les
bases du nouvel ordre mondial remises en cause.
Page 11 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Jdanov, Andreï
(1880-1959), général et
Aleksandrovitch (1896-
homme politique américain,
socialiste » et de la
Secrétaire d'État entre 1947
acteurs du raidissement
redressement de l'économie
idéologique de l’URSS
de l'Europe occidentale après
1947-1953.
Prix Nobel de la paix.
Fiche 10 : La guerre de
Corée
Fiche 11 : La guerre
d’Indochine
1. Les causes de la guerre
La guerre d’Indochine serait le fait de trois raisons principales.
La naissance d’un mouvement nationaliste conduit par Hô Chi Minh entre
les deux-guerres : malgré les apports positifs,
l’Indochine (Cambodge, Laos, Tonkin, Annan, Cochinchine) reste misérable ; paysans
sans terres, industrie faible. En 1930, Hô Chi Minh fonde le
parti communiste indochinois. En 1941, le parti communiste devient un Front
Nationaliste.
La déclaration d’indépendance le 2 septembre 1945 : D’abord pendant la
Deuxième Guerre mondiale, le Japon occupa l’Indochine
et en 1945 les japonais accordent l’indépendance aux territoires indochinois :
Vietnam, Cambodge et Laos. Dès la capitalisation du Japon, le
Vietminh contraint l’empereur Bao Daï du Vietnam à abdiquer en proclamant
l’indépendance du pays.
La reconquête française en novembre 1946 : La France en créant l’Union
française repris la Cochinchine et reconnaît la RDV comme
membre de l’Union française en attendant les négociations de la conférence de
Fontainebleau. Mais l’amiral Thierry d’Argenlieu proclame la
République de Cochinchine et bombarde Haiphong en tuant 6.000 vietnamiens ; la RDV
massacre les français à Hanoï le 19 décembre 1946.
La défaite
française
2. Les manifestations
1
Commandant en chef des forces alliées, chef d’état-major, commandant suprême de
l’OTAN, « IKE » est élu président comme républicain en 1952 et réélu en
1956
2. Nommé par Staline Premier Secrétaire du PC d’Ukraine, puis Moscou ; il succède à
Staline en 1953. Il est l’auteur de la politique de déstalinisation, de
l’insurrection hongroise de 1956. Il a été destitué en 1964 par la nomenklatura
Le mur de Berlin
3
Chef de la France libre de 1940 à 1944 ; Chef du gouvernement provisoire de
1944 à 1946 ; Président de 1959 à 1969 ; mort en novembre 1970
Fiche 17 : La guerre du
Vietnam
2. Le déroulement de la guerre
L’engagement américain de 1961 à 1968. D’abord ce fut Kennedy qui
s’engagea à aider le gouvernement sud-vietnamien, en lui
fournissant de l’argent et des conseillers militaires : en décembre 1961, 400
Américains débarquent au Viêt Nam ; ils sont plus de 11 000 l’année
suivante. En suite en août 1964, le président américain Lyndon Johnson4, sous le
prétexte d’une attaque de deux navires américains postés dans le
golfe du Tonkin, au large des côtes vietnamiennes obtient le vote de
l’intensification de l’engagement américain au Viêt Nam. À la fin de
l’année 1965, 200 000 soldats sont déployés dans le Viêt Nam-du-Sud ; au plus fort
de l’engagement américain (en 1969), ils sont 541 000.
Les pratiques de guerre au Vietnam : Malgré leur nombre et leur
équipement technologique, les soldats américains ne parviennent
pas à s’imposer au Viêt Nam. L’ennemi est invisible ; les Viêt-Cong dominent la
jungle et les villages, ils reçoivent leur ravitaillement du Viêt Nam-
du-Nord par un réseau de sentiers, appelé la piste Hô Chi Minh. Les Américains
entament alors une stratégie de terreur : ils fouillent avec violence
les villages à la recherche de combattants Viêt-Cong et d’armes, bombardent les
pistes et les villes nord-vietnamiennes, larguent du napalm (une
essence épaisse qui provoque des malformations) dans les zones rurales, etc. Au
début de l’année 1968, les troupes nord-vietnamiennes et Viêt-
Cong lancent une offensive surprise sur plus d’une centaine de villes sud-
vietnamiennes ; cette opération est appelée l’offensive du Têt. Ils
prennent le contrôle des bâtiments militaires et administratifs, où ils se
retranchent.
La vietnamisation du conflit suite aux protestations contre cette
aventure américaine . En effet, parallèlement à l’enlisement
des soldats américains au Viêt Nam, aux États-Unis, la population découvre à la
télévision l’ampleur de la souffrance que son armée inflige au
peuple vietnamien. Un mouvement pacifiste se développe et, bientôt, des milliers de
personnes se mettent à manifester contre cette guerre
honteuse, aux États-Unis et dans le monde entier. Face à cette opposition
grandissante, le président Johnson décide de ne pas se représenter aux
élections. La contestation s’amplifie encore après l’arrivée au pouvoir de Richard
Nixon5, en 1969. Le monde apprend avec horreur que 500 civils
désarmés du village de My Lai ont été massacrés par les soldats américains l’année
précédente. Pourtant, le nouveau président durcit encore la
stratégie américaine au Viêt Nam : en 1970, il étend les bombardements au Cambodge,
pays frontalier servant de base aux combattants nord-
vietnamiens. Tout en intensifiant les bombardements sur le Viêt Nam-du-Nord, le
président Nixon décide de « vietnamiser » le conflit : il commence
à rapatrier ses troupes et laisse les forces sud-vietnamiennes jouer un rôle
croissant sur le terrain. Privé du soutien américain à partir de 1973, le
Viêt Nam-du-Sud ne peut rien faire face à l’offensive ennemie. Les troupes du nord
envahissent le sud en 1974 et obtiennent la victoire définitive
en avril 1975.
Le Vietnam dans la
guerre froide
4
36ème Président des USA de 1963 à 1968 ; sa principale victoire législative fut
d'obtenir en 1964 le vote d'un texte condamnant la ségrégation raciale dans les
lieux publics mais la politique étrangère de Johnson fut davantage contestée. Il
envoya plus de 500.000 soldats. Il faut attendre 1969 sous Nixon
5
Président des USA de 1968 à 1974, année de démission à cause du Watergate. Il se
rapproche de Mao en 1971 et négocie le retrait américain au Vietnam en
1973
2. La guerre du Kippour
2.1. Les causes de la guerre
L’influence de l’OLP : l’Organisation de libération de la Palestine
(OLP), créée en 1964, étend largement son audience chez les
Palestiniens des Territoires occupés par Israël, sous l’influence du mouvement de
Yasser Arafat. En 1973, la tension qui règne au Proche-Orient
depuis 1967 s’accroît.
La libération des territoires occupés. À l’ONU, les demandes
d’évacuation des Territoires occupés, réitérées par les pays arabes
depuis 1967, se heurtent à des refus successifs. Or, depuis cette époque, tandis
qu’en Égypte Anouar al-Sadate a succédé à Nasser, dans de
nombreux pays arabes, des gouvernements forts ont pris le pouvoir : le colonel
Kadhafi en Libye, le général Hafez al-Assad en Syrie. En septembre
1973, des négociations permettent une grande réconciliation de tous les pays
arabes, y compris la Jordanie du roi Hussein, qui a pourtant, deux
ans auparavant, chassé les combattants palestiniens du pays.
La menace sur Israël. En Israël, Golda Meir est devenue Premier ministre
dans un État qui, de nouveau, semble assiégé : fortement
soutenu par les États-Unis (en particulier sur la question des Territoires
occupés), Israël est pourtant très menacé par une coalition que soutient,
avec une discrétion toute relative, l’URSS.
2.2. Le déroulement de la guerre
Les combats au Nord : Le 6 octobre 1973, l’Égypte et la Syrie lancent
conjointement une attaque-surprise contre l’État hébreu — la
Syrie sur le plateau du Golan et l’Égypte dans le Sinaï — qui plonge alors l’armée
israélienne dans un état critique. Les Syriens, aidés par des
troupes jordaniennes et irakiennes, prennent tout d’abord l’avantage au nord mais,
le 8 octobre, ils sont stoppés. À partir du 11 octobre, les soldats
israéliens avancent en Syrie jusqu’à 30 km de Damas.
Les combats au Sud : les Égyptiens traversent le canal de Suez et
progressent d’environ 10 km dans le Sinaï occupé par Israël, avant
d’être freinés à leur tour. Après l’une des plus grandes batailles de blindés
jamais connues dans la région et au cours de laquelle se distingue le
général israélien Ariel Sharon, le 16 octobre, les Israéliens contre-attaquent
puis, par une manœuvre audacieuse (le passage entre deux armées
égyptiennes), franchissent le canal de Suez et envahissent l’Égypte.
Le cessez-le-feu : Immédiatement, l’URSS fait pression sur Sadate pour
qu’il signe un cessez-le-feu, tandis que le secrétaire d’État
américain Henry Kissinger est invité à Moscou par Leonid Brejnev. Un cessez-le-feu,
négocié par l’entremise de l’Organisation des Nations unies
(ONU), est conclu avec la Syrie le 22 octobre, et avec l’Égypte deux jours plus
tard. Au cours de ces négociations, la pression des deux « super-
grands » est prépondérante : Israël, ayant poursuivi les opérations, était aux
portes du Caire et l’URSS menaçait d’intervenir directement dans le
conflit le 22 octobre ; les États-Unis mettent alors leurs troupes en état
d’alerte. L’ONU décide l’envoi de Casques bleus (2 300 hommes). Les
négociations se poursuivent jusqu’au 11 novembre, et l’« accord du km 101 » rend le
cessez-le-feu enfin effectif.
2.3. Les conséquences de la guerre
Bien que cette guerre ait été gagnée par Israël, l’Égypte, grâce à son succès
initial, parvient à en faire une victoire psychologique, ayant
prouvé que ses armées pouvaient infliger de lourdes pertes aux Israéliens. En
Israël, le Premier ministre Golda Meir, rendue responsable du
manque de préparation de l’armée israélienne, est contrainte de démissionner. C’est
au cours de la guerre du Kippour que le pétrole est utilisé pour
la première fois comme « arme » dans le conflit israélo-arabe.
D’octobre 1973 à mars 1974, les pays arabes imposent en effet un embargo sur
les ventes de pétrole aux nations occidentales amies d’Israël
(voir pétroliers, chocs). En Israël même, cette guerre confirme le statut des
Territoires occupés où la population palestinienne, considérée avec une
méfiance croissante par l’État hébreu, allait s’enfoncer de plus en plus dans la
misère et dans le désir d’indépendance.
6
La fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et
reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance
politique
de chaque État de la région et de leur droit de vivre en paix dans des frontières
sûres et reconnues, dégagées de toute menace ou tout acte de violence. D'apporter
une juste solution au problème des réfugiés. De garantir l'inviolabilité
territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région, à travers
diverses
mesures telles que, notamment l'établissement de zones démilitarisées.
Fiche 19 : La guerre
fraîche
OS1 : Caractériser la guerre fraîche/ OS2 : Décrire
la période de la détente
La guerre fraîche est l’expression qui sert à désigner une nouvelle période de
guerre froide, un retour des tensions entre l’Est et l’Ouest de
1975 à 1985
7
(Carter, Jimmy (1924- ), homme d'État américain, 39e président des États-Unis
d'Amérique (1977-1981), lauréat du prix Nobel de la paix en 2002. En novembre
1976, il est élu avec 51 p. 100 des voix face au président sortant, le républicain
Gerald Rudolph Ford. Jimmy Carter remporte néanmoins plusieurs succès sur le
plan diplomatique. Il participe surtout de manière décisive à la conclusion des
accords de Camp David, signés le 17 septembre 1978 par le président égyptien,
Anouar al-Sadate et par le Premier ministre israélien, Menahem Begin, prélude au
traité de paix signé entre l'Égypte et Israël le 26 mars 1979 à Washington. En
1979, il rétablit les relations diplomatiques avec la Chine, et signe avec Leonid
Brejnev le traité Salt II (Négociation sur la limitation des armes stratégiques.
Mais la politique étrangère de Jimmy Carter, marquée par une volonté moralisatrice,
trouve ses limites sur les questions afghane et iranienne.
8
Reagan, Ronald (1911-2004, homme d’État américain, 40e président des États-Unis
(1981-1989), qui s’est affirmé comme l’initiateur d’une « révolution
conservatrice », exaltant la fierté nationale et les valeurs traditionnelles.
Candidat républicain en 1980, il bat le président démocrate sortant Jimmy Carter.
Il fait
voter une diminution des dépenses publiques et un allègement de la fiscalité, tout
en étendant considérablement le budget de la défense. Plusieurs années de
croissance suivent la récession de 1982. Son deuxième mandat est marqué par des
rencontres successives avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, avec
qui il signe un traité sur les missiles à moyenne portée (INF Treaty, Intermediate-
Range Nuclear Forces Treaty) en 1988. En 1987, la popularité de Ronald
Reagan est affectée par le scandale de la vente secrète d’armes à l’Iran liée au
soutien de la révolution au Nicaragua. Malade, il se retire de la vie politique
après les élections de 1988, qui sont remportées par le vice-président George
Bush.)
9
Élu au Soviet suprême en 1970, il entre au Comité central, pour
l'agriculture (1978), et devient le protégé d’Iouri Andropov. Lorsque, en 1982,
Andropov
succède à Leonid Brejnev à la tête du PCUS, Gorbatchev est son second. En 1984, à
la mort d'Andropov, il s'affirme comme le deuxième personnage politique
d'Union soviétique, derrière Konstantin Tchernenko. Lorsque ce dernier meurt, en
1985, Gorbatchev devient secrétaire général du parti le 11 mars.
Conclusion :
Après la seconde guerre mondiale, le monde avait été réduit à deux
puissances les USA et l’URSS. Les deux formèrent la grande alliance
de 1945 à 1947. Mais les intentions nées en 1946 et les manœuvres entreprises en
1947 débouchèrent sur la guerre froide. La guerre froide se
résume en une phase de vives tensions 1947-1953 ; une coexistence pacifique de 1953
à 1962 ; une détente de 1963 à 1975 ; une guerre fraiche
de 1975 à 1985 et une nouvelle détente de 1985 à 1990. Les reformes initiées dès
1985 par Mikhaïl Gorbatchev précipitèrent la fin des démocrates
populaires en Europe de l’Est, l’unification de l’Allemagne et l’éclatement de
l’URSS en communautés des Etats indépendants de 1990 à 1991.
Les USA sortent de 47 ans de conflits directs, victorieux et demeurent
avec l’ONU le « gendarme » du monde. Mais les USA héritent des
menaces qui pèsent sur le monde : la prolifération nucléaire-horizontale, la
balkanisation et les inégalités sociales.
CHAPITRE4 : LA DECOLONISATION
OG : Comprendre le processus d’émancipation des peuples colonisés
Page 27 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. La décolonisation en Inde
1. La conférence de Brazzaville
Dates et acteurs : La conférence de Brazzaville a été organisée, du 30
janvier au 08 février 1944, par le général de Gaulle, chef de la
France libre, à Brazzaville au Congo. Cette conférence fut présidée par le
Commissaire du Comité Français de Libération Nationale (CFLN), René
PLAVEN en présence du Général de Gaulle. Aucun délégué africain ne prit part à
cette conférence mais des notables furent appelés à présenter des
rapports joints au procès-verbal.
Les décisions de la conférence : La Conférence de Brazzaville préconisa
plutôt l'assimilation, sous la forme de l'accession par degrés
des indigènes à la citoyenneté, plutôt que l'autonomie des colonies ou leur
indépendance. Mais si l'on considère que cette conférence réunissait
essentiellement des gouverneurs des colonies, il faut admettre qu'elle a tout de
même été émancipatrice. En outre, il faut savoir que le Général de
Gaulle promit aux africains de les faire participer davantage aux décisions sur
leurs affaires internes par la créations des assemblées locales
librement élues et l’envoi des députés au Parlement français, au Conseil de la
république et à l’Assemblée de l’Union française.
Fiche 26 : La décolonisation au
Congo Belge
Conclusion :
De 1945 jusqu’au début des années 80, les anciennes colonies européennes d’Asie et
d’Afrique ont accédé à leur souveraineté. Ce
processus, tant souhaité par les colonies mais souvent imposée aux métropoles,
s’est déroulé dans un contexte marqué par
l’opposition idéologique grandissante entre l’Est et l’Ouest. De ce fait, certaines
décolonisations ont été négociées tandis que
d’autres ont été arrachées par les armes et le sang.
Page 33 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
2. La réalité du non-alignement
Les objectifs : Les pays non-alignés ne prétendent pas créer un nouveau
bloc à côté de ceux existants déjà. Pour eux, le retrait du Tiers
dans la logique des blocs peut constituer un fait pour arrêter l’extension de la
guerre froide. Nasser, Nehru, Josip Broz dit Tito et Castro soutiennent
que le non-alignement est l’expression de l’affirmation de la présence du Tiers
Monde et de sa diplomatie dans la politique mondiale. Ils invitent
les Deux Grands à poursuivre les négociations pour éviter au monde une troisième
guerre à caractère nucléaire.
Les actions économiques : A partir des années 1960, le Tiers Monde
demande un nouvel ordre économique international. Des
décisions sont prises à l’échelle internationale : la création de l’OPEP en 1960
(L'OPEP compte aujourd'hui onze membres : Arabie saoudite, Algérie,
Émirats arabes unis, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar et
Venezuela (l'Équateur et le Gabon ont respectivement rejoint l'OPEP en
1973 et 1975, mais l'ont quittée en 1992 et 1996). Le siège de l'OPEP se trouve à
Vienne, en Autriche. La charte de l'OPEP élaborée à Caracas en
1961 prévoit d'augmenter les revenus pétroliers des pays membres pour assurer leur
développement, d'assurer progressivement leur contrôle sur
leur production et d'unifier les politiques de production notamment par le biais de
quotas.); de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et
le Développement (CNUCED) pour remédier à la faiblesse de l’économie des pays du
Tiers Monde en 1964 (La Cnuced a pour mission de favoriser
le commerce international entre les pays aux systèmes économiques et sociaux
différents et aux divers stades de développement, d’encourager les
négociations et les accords de commerce multilatéraux et, enfin, de fournir un
forum pour harmoniser les politiques des gouvernements et des
regroupements économiques tels que l’Association d’intégration latino-américaine en
matière de commerce et de développement.); en 1975, la CEE
et les pays d’Afrique et des Caraïbes signèrent les Accords de Lomé (importation
hors taxe des produits agricoles et miniers dans la CEE ;
accès préférentiel aux produits concurrentiels de la CEE ; aide à l’investissement
de 3milliards d’écu : 5 entre 81-85 Lomé II ; 8,5
entre 85-90 Lomé III, Lomé IV en 89). En 1973, à la conférence d’Alger, les pays du
Tiers Monde défendent la Déclaration sur « le nouvel
ordre économique mondial. En réalité, ils revendiquent le droit de nationaliser
leurs ressources naturelles et les activités économiques situées sur
leur territoire et la revalorisation des prix des matières premières dont ils sont
producteurs et exportateurs.
Sur le plan politique, des organisations régionales furent créés. Au
Moyen-Orient, le panarabisme de la Ligue Arabe crée en 1945 est
rattrapée par la Conférence Islamique en 1960. En Afrique le panafricanisme est
remplacé par l’OUA en 1963. En Amérique, l’Organisation des Etats
américains créée en 1948 est en opposition totale avec l’Organisation latino-
américaine de Solidarité créée en 1966 à la Havane. En Asie, c’est
l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN).
Introduction : De 1945 à 1973, le monde connaît une croissance sans égale. Cette
période est connue sous l’expression « Trente Glorieuses ». Mais en 1973, la
période de forte croissance s’achève ; le monde entre dans une phase de
récession : c’est la crise économique.
Page 36 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. La Conférence de Brettons-Wood
La conférence, qui réunit 44 nations, a pour objet de poser les bases d’un
nouveau système monétaire international plus stable reposant sur :
Deux organismes financiers: le Fonds monétaire international ou FMI et la
Banque internationale pour la reconstruction
et le développement ou la BIRD. Ces organismes sont chargés respectivement
d’accorder des crédits à court et à long termes pour financer la
reconstruction des économies ruinées par le second conflit mondial. Le FMI, financé
par ses Etats membres en fonction de son poids économique,
vient en aide aux pays qui souffrent de déficit de leur balance de payement ;
apporte son expertise dans le règlement des problèmes financiers :
politique de redressement, dévaluation, ajustement structurel, etc. La BIRD vient
compléter l’œuvre du FMI par le financement des projets de
développement surtout dans les pays du Tiers Monde.
La monnaie des échanges internationaux. Le plan Keynes soutenu par
l’Angleterre prévoie la création d’un institut international
d’émission monétaire chargé de créer une monnaie de réserve gagée sur la richesse
des pays membres. Le plan White, qui a la faveur des
américains, sera finalement adopté. Ce plan propose que la valeur des monnaies soit
déterminée en référence au cours de l’or, et que le
paiement des transactions internationales puisse être assuré en dollar , monnaie
dont la valeur est elle-même fixée par rapport à l’or.
Introduction : Dans les années 1960, la croissance atteint son apogée et une
crise éclate en 1973. Cette crise, qui se traduit par des conséquences multiples en
Occident et dans les PVD, pousse les économistes à élaborer des théories pour
solutionner la grande récession.
Page 39 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. L’essoufflement de la croissance
Pour plusieurs spécialistes, la crise est liée aux phénomènes sociaux et
technologiques.
Sur le plan social : la fin du baby-boom des années 1960 a préparé la
crise par la baisse de la demande. Cette demande était déjà
arrivée à saturation : les ménages ayant été suffisamment équipés en biens durables
(tv, voiture, etc.).
Sur le plan technologique : Dans le même registre, les trente glorieuses
ont débouché dans les années 1970 sur un ralentissement
des innovations technologiques, un alourdissement des coûts salariaux, les
délocalisations et la robotisation dans les usines.
2. L’affaiblissement du dollar
La fièvre du dollar. Les investissements massifs, les dépenses
militaires et la hausse des prix aux USA dans les années 50-60 entrainent
plusieurs conséquences : le déficit de la balance des paiements, la perte de la
compétitivité et une dégradation de la balance commerciale.
Les eurodollars : Dans le même temps, plusieurs banques européennes
commencent à convertir leur dollars en or. Par conséquent la
valeur de l’or augmente et la masse des eurodollars augmente.
La naissance du SME :Pour freiner la dépréciation du dollar, les USA
décident en 1968 de supprimer la convertibilité de dollar en or
pour les particuliers et en août 1971 pour les banques centrales. Cette mesure sera
accompagnée de deux dévaluations du dollar en 1971 (7,9%)
et 1973(10%). Les européens décident à leur tour de fixer les parités entre leur
monnaie : c’est le serpent monétaire. En mars 1979, les pays de la
CEE créent le système monétaire européen (SME) et l’ECU devient leur étalon de
valeur.
Conclusion :
La crise qui éclate dans la première moitié des années 70 a plusieurs
origines : chocs pétroliers, saturation du marché,
l’échec du système monétaire de Brettons Wood. Devant l’ampleur des dégâts,
chômage, inflation, baisse de la croissance
économique et des échanges, plusieurs solutions ont été envisagées. Certains pays
ont opté pour les solutions keynésiennes,
d’autres ont choisi les mesures libérales.
Page 42 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
La démocratie russe
Conclusion :
En définitive, le retour au multipartisme en Afrique noire francophone est
intervenu dans un double contexte : celui de la
dictature des régimes à partis uniques et celui du vent de l’Europe de l’Est. Mais
c’est la France qui l’a imposé à ses anciennes
colonies. Dans ce contexte, les africains le perçoivent comme un « luxe » et non
comme un processus qui devait aboutir à une
meilleur gestion de leurs affaires pour assurer à leur populations les meilleures
conditions de vie et à leur Etat une place au sein
des puissances économiques.
Introduction : La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme
« le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui
rendre
un culte. » En modernité, une religion se comprend le plus souvent comme un ordre
dans lequel est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire. Depuis le
XVIe siècle, la religion a souvent été définie et contestée comme étant un ensemble
de croyances et de pratiques pour un groupe ou une communauté. De nos jours le
monde compte : Chrétiens (2,31 milliards), dont : Catholiques (1,16 milliards) ;
Protestants (426 millions) ; Chrétiens indépendants (378 millions) ; Orthodoxes,
(271 millions) ; Anglicans, (88 millions) et Autres chrétiens, (36 millions) ;
Musulmans, (1,58 milliards) dont environ 75 % de sunnites115 ; entre 10 et 20 %
de Chiites115 ; Hindous (952 millions) ; Non-religieux (658 millions) ;
Bouddhistes (468 millions) ; Religions chinoises (458 millions) ; Religions
tribales (269 millions) ; Athées (137 millions) ; Nouvelles religions (NMR) (63
millions) ; Sikhs (25 millions ; Juifs (15 millions)
Page 47
sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Présenter les nouveaux courants religieux dans le monde/ OS2 : Dégager les
conséquences de l’engagement de certains
courants religieux
1. Les nouveaux courants
Conclusion :
Depuis le début du XIXème, le monde est devenu de plus en plus religieux du
fait de la multiplication des religions
anciennes et nouvelles et de l’attitude de l’homme tournée plus vers la croyance.
Dans les pays du Sud, l’incapacité de l’Etat à
subvenir aux besoins de la population, la quête du gain ou la dîme constituent les
facteurs premiers du renouveau religieux. Ce
renouveau se traduit aussi par l’émergence des sectes.
Page 50
sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
Conclusion :
Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, le monde est accroché à la
coopération internationale et à l’ONU pour faire face aux défis
multiples d’ordre politique, économique, social et environnemental. Plus de
soixante après, le bilan de la coopération internationale et de l’ONU
apparaît difficile à dresser. Une analyse approfondie montre que la coopération
internationale et l’ONU ont pris des au cours de l’histoire des
orientations contraires à leurs objectifs mais plusieurs point de succès sont à
signaler. En matière de coopération, l’accent devrait mis sur les
rapports plus intenses et réciproques entre les pays du Sud ; quant à l’ONU, elle
doit adapter ses structures et son fonctionnement avec les réalités
du moment.
Cours de Géographie
1. Définition du développement
Page 58 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
(million
m3)
rose et tendre
l’Okoumé
1,5
dur 0,8
2. La situation de l’agriculture
Les faiblesses de l’agriculture :
- Le Gabon n’arrive pas à satisfaire la demande nationale en produit
alimentaire : on dit qu’il n’arrive pas à atteindre l’autosuffisance
alimentaire.
- Avec sa production, le Gabon ne couvre que 20% de ses besoins. Pour
satisfaire les besoins alimentaires, le pays exporte les 80% de sa
consommation des pays voisins (Cameroun) et des pays européens puis asiatiques.
- La facture des importations alimentaires s’élèvent à plus de 150 milliards
de FCFA en raison de la forte demande et de la hausse des prix.
Si rien n’est fait, les importations vont atteindre 291 milliards de FCFA et 447
milliards en 2015.
- Elle ne contribue qu’à moins de 5% du PIB.
Cette faiblesse de l’agriculture tire ses origines dans les causes
diverses :
- un vieillissement des plantations de café et de cacao ;
- une main d’œuvre insuffisante frappée par l’exode rural et l’attrait
vers les activités industrielles ;
- une faible utilisation des nouvelles techniques et des machines mieux
une prédominance de stratégies agricoles traditionnelles
- un réseau de transport vétuste et impraticable en toute saison.
Pour relancer l’agriculture, le Gouvernement gabonais a initié depuis
près de dix ans une série des mesures.
- La privatisation : Les sociétés HEVEGAB et AGROGABON ont été privatisés
et rachetées par le groupe SIAT Gabon (Société
d’Investissement pour l’Agriculture Tropicale) en 2004. Cette société regroupe les
activités d’élevage de bovin, du palmier à huile et de
l’hévéaculture.
- La politique de coopération soutenue par la Chine et la FAO (Fonds des
nations unies pour l’alimentation) ; le FIDA (Fonds
d’investissement pour le développement agricole), l’IGAD (Institut gabonais d’appui
au développement), FIDAFRIQUE et FRAO (fondation rurale
pour l’Afrique de l’Ouest).
- Les nouveaux programmes : le Programme Agricole de Sécurité Alimentaire
de Croissance (PASAC) dont les objectifs sont: mettre en
œuvre un programme national de sécurité alimentaire (PNSA) ; soutenir la
réhabilitation des exportations agricoles en difficulté (PREA) puis initier
et conduire un programme agricole de production intensive (PAPI).
L’objectif du Gouvernement depuis 2011 est de porter le PIB de l’agriculture
à 20%. Pour cela, le secteur a été doté d’un budget de 90,5
milliards de FCFA pour 5ans.
1. La population gabonaise
Depuis 1960, le Gabon a déjà organisé six recensements de la population :
en 1960/1961, en 1970, en 1980,
en 1993, en 2003 et en 2013. Certains chercheurs ne prennent pas en considération
le recensement de 1980. Le
tableau ci-dessous retrace l’évolution de la population gabonaise.
Document1 : L’évolution de la population gabonaise de
1960 à 2003.
Années 1960 1970 1980
1993 2003
Chiffres 630.000 950.000 1.232.000
1.014.500 1.500.000
Densités 1,7 3,5 4,6
3,8 5,6
Quelques NPI
OS1 : Indiquer les atouts de l’économie chinoise/ OS2 : Présenter les réussites et
les limites de l’économie chinoise)
Conclusion :
Le Gabon présente des potentialités économiques énormes qui peuvent faire
de lui un pays émergent d’ici 2025.
Seulement le pays doit mettre en place des projets économiques et sociaux visant à
soutenir la croissance économique et à
satisfaire les besoins de population. Dans le même temps, plusieurs pays émergents
sont inscrits résolument sur la voie du
développement pour se hisser au rang des pays industrialisés.
Page 65
sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Présenter l’immensité du territoire des USA/ OS2 : Situer à l’aide d’une
carte les ressources naturelles des USA
1. L’immensité du territoire des Etats-Unis
Un Etat très vaste : République fédérale formée de cinquante États et
d’un district fédéral, les USA s’étendent sur 9 629 048 km²,
dont 1 717 854 km² en Alaska. Les États-Unis forment un « État-continent », le
quatrième au monde par la superficie, doté de deux façades
océaniques : le Pacifique et l’Atlantique. Le pays s’étire sur 4 517 km d’est en
ouest et sur 2 572 km du nord au sud.
Une grande variété de reliefs, de climats et de paysages.
- Les EUA offrent trois types de relief de l’Ouest vers l’Est : les
montagnes rocheuses avec les plateaux de la Columbia et du Colorado, les
Hautes et Grandes Plaines et les Appalaches. Les rocheuses s’étendent sur plus de
2000km avec le mont Whitney (4418m) et en Alaska le mont
McKinley (6194m).
- Sur la façade du Pacifique nous avons au nord le climat océanique et au
Sud le climat de type méditerranéen. Dans les rocheuses, nous
retrouvons au Nord le climat continental sec et au Sud le climat aride. Dans les
Grandes Plaines, nous rencontrons au Nord le climat tempéré
humide et au Sud le climat subtropical. Cette diversité est favorable aux activités
agricoles et à l’élevage. Cette diversité est favorable aux activités
agricoles et à l’élevage.
Un réseau hydrographique très dense : Le plus grand fleuve des USA est le
Mississippi (3770 km et 3,2 millions de km2) qui traverse
le pays du Nord au Sud. Ces affluents arrosent les plaines centrales et les
Appalaches. Cite les autres fleuves. Les autres fleuves sont : le Colorado
(2300km), le Rio Grande (3100km), la Columbia (2000 km), le Saint Laurent et la
Snake river (1670km). Dans le Nord des USA à la frontière avec
le Canada, apparaissent les Grands Lacs. Le lac Supérieur est le plus étendu (82
100 km²), le lac Huron (59 600 km²), le lac Michigan
(57 800 km²), le lac Érié (25 700 km²), lac Ontario (19 010 km²). Ces cours d’eau
sont indispensables pour la pêche, la navigation et la production
de l’énergie.
2. L’abondance des ressources des Etats-Unis
Les Etats-Unis sont un pays riche en ressources naturelles. Les matières
premières sont abondantes, variées et réparties sur
l’ensemble du territoire :
Le fer (8% des réserves mondiales) dont les gisements se trouvent en
Alabama et dans les Grands Lacs ;
Les métaux non ferreux : cuivre, plomb, or dans les Rocheuses
L’uranium (29% des réserves prouvées) dont les gisements se localisent
dans les Rocheuses
Les produits énergétiques sont aussi immenses, diversifiées et réparties d’Est en
Ouest :
Le pétrole (4% des réserves mondiales) et le gaz naturel (6% des
réserves mondiales) se trouvent dans le Sud (Golfe du Mexique,
Californie), en Alaska, Oklahoma, Texas) et dans les Rocheuses
Le charbon (28% des réserves mondiales) dont les gisements se situent
dans les Rocheuses, les plaines centrales et les Appalaches
(90%)
Les barrages hydroélectriques, Saint Laurent, Tennessee, Colorado, Snake
river, etc.)
Malgré cette extraordinaire richesse minérale, les États-Unis ne
produisent aujourd’hui que 65 p. 100 de leurs besoins en pétrole et
importent 80 p. 100 de leurs besoins en aluminium, chrome, cobalt, magnésium,
amiante, étain et tungstène.
Les ressources agricoles et d’élevage sont nombreuses au regard de la diversité des
climats, des sols et l’immensité des terres arables :
Les produits tropicaux : coton, canne à sucre, tabac, maïs, coton,
arachide, riz
Les produits tempérés : blé, soja, vigne
Les produits méditerranéens : fruits, légumes
Les produits d’élevage : bovins, ovins, chevaux, avicoles
2. La puissance industrielle
2.1. Les régions industrielles et leur mutation aux USA
L’espace industriel des Etats-Unis se structure autour de trois zones
industrielles : le Nord-est ou la Manufacturing belt
(43%), la Sun belt divisée en deux sous-régions (Croissant périphérique 31% et Zone
Pacifique 16%) puis la Zone du Nord-
central (10%). Entre ces zones s’opèrent depuis la fin des années 70 deux formes de
mutations : une mutation géographique ou
délocalisation des industries du Nord-est vers la Sun belt puis une mutation
structurelle ou restructuration et reconversion des
industries.
Dans ces régions industrielles, on distingue plusieurs types d’industrie :
- Les industries traditionnelles ou anciennes industries : la sidérurgie en
déplacement des Grands lacs vers l’Ouest ;
la mécanique lourde (construction ferroviaire, chantiers navals), l’automobile
concentrée à Détroit et en mutation vers la Californie
et la Mégalopole et le Vieux Sud, le textile et la confection partis de la Nouvelle
Angleterre vers le Nord-est et le Vieux Sud.
- Les industries nouvelles ou industries de pointe (électronique,
informatique, aéronautique, aérospatiale, armement,
nucléaire civil et militaire, etc.) installées dans la Sun belt à la recherche
d’une main d’œuvre qualifiée), l’agroalimentaire occupe
les zones urbaines.
2.2. Facteurs de la puissance industrielle
La place prépondérante des USA dans l’industrie mondiale est le fait d’une
série des facteurs :
- Les facteurs économiques : La pratique du système capitaliste fondée sur
l’action des grandes FMN ou FTN. Ces
sociétés implantées partout dans le monde grâce aux concentrations, rachats et
fusions ou encore des IDE. Elles assurent pour les
dix premières 13,5% du PNB. Le système des alliances : les USA ont mis en place des
zones de libre échange : l’ALENA en 1994, la
ZLEA en 2005 ; le forum de coopération Asie-Pacifique ou APEC. Elles permettent aux
industries des USA d’étendre leur influence
en Asie, dans le Pacifique et en Amérique du Sud. Ils exercent aussi une grande
influence au sein de l’OMC, du FMI, etc
- Les facteurs politiques : Le rôle croissant de l’Etat fédéral : c’est le
gouvernement fédéral qui négocie les partenaires
commerciaux, finance les recherches et Développement et a taillé une législation
favorable au développement industriel (quotas
d’embauche des minorités, lois antitrust, etc. L’Etat représente aussi un client
énorme pour son industrie : matériel de bureau,
armement, etc.
- Les facteurs naturels : L’abondance des ressources naturelles : les
mines et les hydrocarbures.
Les États-Unis ont la plus forte production industrielle mondiale. Ils
assurent encore 20 p. 100 de la production industrielle
mondiale (contre plus de 30 p. 100 en 1960), 30% du PNB et 25% des actifs. Ses
points forts sont sa grande diversité, une
capacité d’innovation remarquable, et son avance technologique.
2.3. Performances industrielles des USA
- Secteur de l’énergie : 2ème producteur mondial d’énergie nucléaire (27%)
Chevron Texaco, Exxon Mobil) ; 3ème producteur
mondial de pétrole (8,3%) et 2ème producteur mondial de gaz naturel (21%)
- Secteur des industries traditionnelles : 3ème producteur d’acier (10%),
2ème producteur des textiles (12%), 1er producteur
d’automobile (21%) avec General Motors, Ford Motors et Chrysler ; 4ème rang pour le
coton filé (7,7%)
- Secteur des industries nouvelles : 25% du marché des NTIC, 25% du textile
synthétique, 1er rang productif pour
l’informatique (IBM, Apple, Microsoft), l’agroalimentaire (Coca-Cola, Macdonald),
pharmacie, 1er exportateur d’armement (30%),
60% du marché de l’aérospatial, 22% de la production d’aluminium.
Conclusion :
Les USA sont certes une hyper puissance mais elle est sans faiblesse. Avec
la montée en puissance de la Chine, de l’Iran,
de la Corée du Nord, la puissance économique et militaire est menacée. Mais l’hyper
puissance est-elle à son apogée ?
CHAPITRE2 : LE JAPON
Document1 : Le territoire
japonais
1. Le facteur démographique
Une population nombreuse : Le premier aspect de la population japonaise est
sa taille et sa composition. Après la Seconde
Guerre mondiale, le « baby-boom » a amené la population japonaise à 84 millions en
1965; elle a atteint les 127 millions depuis
2006 malgré la politique antinataliste. La politique antinataliste a provoqué par
contre le vieillissement de la population. Les moins
de 15 ans représentent 14,2% alors que les plus de 65 ans sont 18,5%. Les actifs
représentent 67,3% soit un important marché
de main d’œuvre. Cette main d’œuvre présente des caractéristiques particulières
d’éthique du travail : un souci de la perfection,
l’attachement au labeur, la patience, indifférence au temps requis, faible
absentéisme, l’appartenance à l’entreprise, etc.
Une concentration urbaine : Le second aspect est sa concentration urbaine.
Trois aires métropolitaines concentrent 44%
de la population et occupent 6% du territoire : Tokyo, Osaka-Kobe, Nagoya. Ces
aires s’étendent de la plaine de Kantô au Nord à
Fukuoka au Sud. La région de Tokyo regroupe plus de 32 millions d’habitants et la
ville de Tokyo 8,2 millions. C’est la première
zone industrielle du pays qui assure 30% de la production industrielle. Le Kinki
est le second noyau de peuplement avec Osaka-
Kobe et Kyoto. Il compte plus de 20 millions d’habitants et contribue à hauteur de
20% du PIB industriel.
Une population riche : Le troisième aspect de la population japonaise est
son niveau d’épargne très élevé. L’épargne des
ménage représente une part importante dans les ressources financières des banques :
près de 20%. Les japonais épargnent
beaucoup pour le logement, les études et la formation puis l’assurance maladie.
2. Un espace attrayant
A 29, l’UE dispose des atouts géographiques énormes et d’un espace
maîtrisé.
Les atouts géographiques et démographiques: l’ouverture à l’océan Atlantique,
la mer Méditerranée et la mer du
Nord indispensable pour le commerce et le tourisme ; un climat tempéré diversifié
pour l’agriculture et l’élevage ; un relief des
plaines et des montagnes utiles pour l’implantation humaine, l’agriculture et le
tourisme. L’UE constitue un grand marché de plus
de 500 millions d’habitants. Cette population nombreuse a surtout un niveau de vie
très élevé : le PIB moyen au sein de l’UE est
environ 23.000$ contre 34.000 et 25.100 aux USA et au Japon.
L’espace de l’UE constitue une ancienne région industrialisée. L’Europe a
une tradition commerciale qui date du
Moyen-âge et de l’époque de domination du monde par l’Europe. Cette tradition a
favorisé l’essor des techniques et des finances.
Le continent connaît une mise en valeur agricole et industrielle qui date du début
du XVIIIème siècle. La révolution agricole et
industrielle sont nées en Europe. L’Europe a aussi connu très tôt la révolution des
transports qui a aboutit aujourd’hui à plusieurs
réseaux de transports denses et de plus en plus connectés entre eux : tunnel,
viaduc.
Enfin l’espace est caractérisé par un réseau de métropoles notamment dans la
dorsale européenne (mégapole) de
Londres à Milan et des régions des villes intégrées d'Helsinki à Madrid. L’UE a mis
en place un réseau de transports modernes,
rapides et diversifiés qui lui assurent accessibilité : le port de Rotterdam, les
aéroports internationaux de Londres et Paris.
Conclusion :
En définitive, l’Union Européenne est, comme pôle de la Triade, l’une des
premières puissances mondiales. Les facteurs de
cette puissance sont à rechercher au niveau de sa population, sa géographie et son
appareil productif. Ainsi, l’UE est très avancée
dans le commerce, l’industrie, l’agriculture et les finances. Mais elle est comme
le Japon en retard sur le plan politique, sur la
production de l’énergie et rencontre quelques difficultés économiques notamment
dans la R&D et l’agriculture.
Page 80
sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Présenter à l’aide d’une carte les ressources naturelles de la Russie/ OS2 :
Indiquer les faiblesses
de ce pays
1. La démographie de la Russie
La structure démographique de la Russie a connu de profonds
bouleversements au cours de la décennie 1990-2000, liés
en partie aux mutations politiques, sociales et économiques en cours depuis la
dissolution de l’URSS, en 1991.
Un déclin de la population : la Russie connaît depuis les années 1990 un
net déclin de sa population (147 millions en
1989 contre 144 millions depuis 2002) à cause de la hausse de la mortalité 15,65
pour mille et une chute de la mortalité ;
espérance de vie : 69,25 années contre 77 ans en moyenne dans les pays d’Europe.
Un vieillissement de la population : une augmentation du nombre des
personnes âgées de plus de 60 ans et une
diminution des personnes en âge de procréer. Cette crise démographique résulte des
dysfonctionnements des systèmes sanitaire
et médical en voie de privatisation.
Un malaise social profond : le niveau social déjà médiocre a accru les
inégalités : les 10% les plus riches possèdent les
35% des richesses du pays alors que les 10% les plus pauvres devaient se contenter
de 2,4%. Pour les fonctionnaires et les
retraités, le niveau de vie baisse lourdement ; le chômage touche 8,9 millions de
russes provoquant la mendicité (8,1% en 2009),
l’insécurité et la violence. Les seuls qui profitent du capitalisme en Russie sont
les hommes d’affaires et les fortunés dans les
premiers temps des privatisations.
2. L’occupation de l’espace
Conclusion :
Le fonctionnement de l’économie russe a subi des transformations radicales
après les réformes entamées par Gorbatchev
dans la 2e moitié des années 1980 (perestroïka), caractérisées par le passage d’une
économie planifiée (dont l’ensemble des
moyens de production étaient contrôlés par l’État) à un mode de fonctionnement basé
sur l’économie de marché. La répartition du
PIB (secteur primaire 7 % - secondaire 37 % - tertiaire 56 %) reflète la montée en
puissance des services.
Page 84 sur
101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
1. Le marché du blé
Le blé est une plante céréalière de la famille des graminées qui répond à
diverses formes d’utilisation : pâtes alimentaires,
production d’alcools, produit du bétail et industrie du textile. En plus de son
utilité multiforme, le blé constitue un produit du
commerce mondial. Des études menées entre 2002 et 2003 nous permettent de classer
les grands pays producteurs, exportateurs
et importateurs de blé.
- Les cinq premiers producteurs de blé sont : la Chine (86 millions de
tonnes), l’Inde (65M de tonnes), les Etats-Unis
(63,5), la Russie (34) et la France (30,5) ; en Afrique, le premier producteur est
l’Egypte (6 millions et 18 ème rang mondial).
- Les cinq premiers exportateurs de blé : les USA (24,4M de tonnes) est le
premier exportateur mondial suivis de
l’Australie (14,6), la France (13,6M), le Canada (12M) et la Russie (10,2M).
- Les cinq premiers importateurs de cette céréale sont : l’Italie (7,7M de
tonnes), le Brésil (6,5), l’Espagne (6,3),
l’Algérie et le Japon (5,8 et 5,9M de tonnes).
Entre 1990 et 2004, le commerce mondial du blé a connu plusieurs
transformations. La première concerne la
production qui est passée de 590 millions de tonnes à 627 millions de tonnes soit
une croissance de 6,2%. La seconde porte sur la
hiérarchie des producteurs : l’URSS géant du blé a laissé sa place à la Chine et se
classe 4 ème derrière les USA. La troisième qui ne
renvoie pas à une transformation est une constante : la marginalisation de
l’Afrique dans le commerce du blé. Le premier pays
africain producteur du blé occupe la 19ème place ; les pays importateurs sont
nombreux (Algérie 4ème mondial, l’Egypte 6ème, le
Maroc et le Nigeria 12ème et 15ème rangs mondiaux).
Fiche 27 : Le marché du
pétrole
Conclusion :
La mondialisation des échanges est soutenue par les progrès dans les
transports et les télécommunication puis les accords commerciaux.
Mais depuis 1945, la mondialisation demeure un fait inégal qui occupe au premier
rang les pays de la Triade ; même si la place de l’Afrique est
marginale, le continent reste une zone stratégique. Deux produits dominent cette
mondialisation : le blé et le pétrole. L’étude de ces deux marchés
permet d’analyser les échanges et les prix dont les effets sont à la fois positifs
et désastreux.
Page 90
sur 101
Mon cahier d’Histoire et Géographie
OS1 : Présenter les causes des changements climatiques/ OS2 : Montrer l’impact
des changements
climatiques dans le monde/ OS3 : Analyser les solutions
envisagées.
2. L’impact économique
Les pandémies qui frappent le monde engendrent des conséquences dans
l’économie.
- D’abord, elles réduisent la main d’œuvre surtout dans les pays du Sud et
en zones rurales. Si le paludisme tue plus les
enfants et les femmes enceintes, le sida frappe plus la tranche de 15 à 49 ans.
L’une des maladies touche les actifs (sida), l’autre
la tranche chargée de renouveler les actifs.
- Ensuite, les pandémies freinent la croissance économique en réduisant le
PIB et la production agricole. Selon J.A
hors-série n°5, le paludisme a causé une perte de 12 milliards de dollars à
l’Afrique, 60% de la production agricole des familles
infectées en zones rurales, soit 1,3% de croissance en baisse.
- Enfin, le sida, le paludisme ou la tuberculose alourdissent les dépenses
des Etats et des familles. Le paludisme
nécessite 40% des dépenses de santé en Afrique. En Afrique, 30 à 50% des
consultations des familles concernent le paludisme.
Les coûts des consultations, des médicaments et des hospitalisations explosent les
dépenses des familles.
3. La lutte contre les pandémies
La lutte contre les pandémies combine :
- la recherche : La deuxième solution renvoie à la recherche scientifique
sur les médicaments nécessaires pour le
traitement des pandémies. La recherche sur un vaccin contre le paludisme, par
exemple, s’est poursuivie jusqu’en 2009 et un essai
international sur 16.000 enfants et nourrisson s’est déroulé dans quelques pays
africains comme le Gabon, le Ghana, le Kenya, le
Malawi et le Mozambique. Pour le sida, il s’agit des antirétroviraux.
- les actions : En 2009, à Oslo, le Fonds mondial de lutte contre le sida,
la tuberculose et le paludisme a adopté un
montant de 225 millions de dollars pour permettre l’accès des médicaments en
Afrique et en Asie. Cette solution devrait impliquer
les grandes banques qui partagent des primes colossales; les plus fortunés dont le
chiffre a atteint 1011 milliardaires accumulant
une fortune de 3.500 milliards de dollars ; les grandes firmes multinationales qui
gagnent des milliards en exploitant les ressources
puis l’augmentation des aides des pays riches aux pays pauvres.
- la sensibilisation : C’est le moyen le plus courant et le moins coûteux
pour les pays du Sud. Pour le paludisme, la
sensibilisation portera sur l’assainissement de l’environnement, l’utilisation des
moustiquaires imprégnées ou non. Pour le sida, on
parle de plus de l’utilisation du préservatif, la pratique de dépistage et la
stérilisation des objets coupants. Pour la tuberculose,
l’accent doit être mis sur la lutte contre le tabac et la vaccination.
Conclusion : Les pays du Sud sont pénalisés par les pandémies du sida, du paludisme
et de tuberculose qui tuent chaque
seconde. Malgré l’état de la recherche médicale, les fonds de l’OMS et autres sous
institutions et les campagnes, les pandémies se
propagent à grande vitesse. Elles constituent un obstacle pour le développement et
témoignent des manœuvres capitalistes des
pays du Nord.
Méthodologie
I. LE CHOIX DU SUJET
Trois conditions préalables pour choisir un sujet
Lire et comprendre la consigne du sujet
Avoir des connaissances suffisantes sur le sujet
Distinguer le sujet de type1 (avec plan) et le sujet de type3 (sans
plan)
II. CONSTRUCTION DU PLAN
Trois à quatre éléments sont indispensables dans le plan d’une dissertation :
Lister les grandes idées (2 au moins et 3 au plus)
Trouver à chaque idée des arguments pour l’étayer (2 ou 3)
Choisir des illustrations (chiffres, date, événements, personnages,
citations, personnages historiques, théories,
éléments de géographie, etc.)
Réaliser une carte (titre, légende, représentations)
Sujet de type3 : Pourquoi les Etats-Unis ont-ils lancé le Plan Marshall en 1947?
I. Les raisons économiques du plan Marshall
1. La reconstruction de l’Europe après la guerre
2. La lutte contre la crise de surproduction aux Etats-Unis
Transition : En 1947, les USA lancent le plan Marshall pour sauver l’Europe ruinée
par la guerre et éviter aux USA une crise économique ; mais ce
plan avait aussi des visées politiques et idéologiques dans le contexte de
l’avènement du monde bipolaire.
II. Les raisons politiques du plan Marshall
1. L’endiguement du communisme en Europe
2. L’expansion du capitalisme en Europe
A éviter !
- Numéroter les réponses ;
- Recopier les termes du document sans indiquer les guillemets
- Présenter l’introduction et la conclusion en bloc
- Indiquer la source des documents
- Commencer l’introduction par la nature des documents
- Des réponses kilométriques
- La même structure des phrases de transition
- Donner vaguement la nature des documents
A éviter !
- Numéroter les réponses ;
- Recopier les termes du document sans indiquer les guillemets
- Présenter l’introduction et la conclusion en bloc
- Indiquer la source des documents correspondant aux manuels ou journaux
- Commencer l’introduction par la présentation du thème
- Des réponses kilométriques
- La même structure des phrases de transition
- Donner vaguement la nature des documents
militaires
Corée du
Sud 147. 000 210. 000
Corée du
Nord 300. 000 220. 000
2. 000. 000
Etats-
Unis 23. 000 130. 000
Introduction :
Quatre documents sont proposés à notre étude. Les documents1 et 2 sont
des extraits des souvenirs et mémoires de Khrouchtchev et
Truman : l’un membre du parti communiste de l’URSS et l’autre président des Etats-
Unis. Le document3 est une carte et le document4 un tableau
statistique.
Les documents présentent la guerre de Corée qui a opposé la Corée du
Nord à la Corée du Sud. Le conflit se déroule de juin 1950 à juillet
1953 en pleine guerre froide.
L’ensemble des documents traitent de l’initiative nord-coréenne, de
l’engagement des Etats-Unis et la Chine dans la guerre de Corée et le
bilan des combats en 1953.
Développement :
Conclusion :
En résumé, la guerre de Corée tient sur plusieurs causes notamment la
division de la Corée, la cohabitation difficile entre les deux Etats
puis l’initiative d’unification nord-coréenne. Les Etats-Unis interviennent pour
garantir la paix en Asie et affirmer leur endiguement du communiste.
La guerre qui a vu l’intervention chinoise en 1951 entraina en 1953 un bilan très
lourd mais sans unification territoriale.
2. Les affiches
Présentez l’affiche : précisez l’auteur et le destinataire, la date et le contexte
puis l’idée principale.
Analyser l’affiche : étudiez : le sens de l’affiche (le ou les thèmes, les scènes
évoquées), la composition de l’affiche (la
place du texte et des images, l’importance des caractères, les couleurs), l’affiche
dans son époque (le sens de l’époque).
3. Les textes
Les questions qui accompagnent le texte ont pur but de vous aider à organiser
l’explication. Avant d’y répondre, il faut : lire
attentivement le texte ; souligner les passages et les mots clés ou difficiles ;
numéroter les lignes de 5 en 5.
Présentez le texte : on donne la nature : document officiel (loi, traité, etc.),
public (discours, lettre), à chaud (article,
mémoire), témoignage ; l’auteur et le destinataire.
Précisez le contexte : repérer la date du document et relater les événements en
rapport avec le texte.
Indiquez l’idée ou les idées du texte : trouver les paragraphes, les mots
importants. Souvent chaque paragraphe
correspond à une idée ou argument soutenu par ces mots clés.
4. Les cartes
Identifiez la carte : le titre, l’espace étudié, la date des phénomènes
représentés, le type de carte (descriptive,
thématique, topographique, synthèse).
Observez la carte : la signification de la légende (couleurs, figurés, etc.) ; les
grands ensembles, la répartition, les
contrastes, les évolutions éventuelles)
Expliquez les observations : formuler des hypothèses à partir des connaissances
historiques, géographiques,
économiques), envisager des conséquences des phénomènes étudiés.
5. Les caricatures
Présentez la caricature : évoquer la nature, son auteur, le destinataire, le
contexte et l’idée principale.
Décrivez la caricature : étudier le personnage principal ou les personnages;
l’action (les faits, gestes) et la composition
(couleurs, traits).
Interprétez la caricature : énoncer le message de la caricature, montrer l’intérêt
du message et sa portée.
6. La photographie
Présentez la photographie : évoquer la nature, son auteur, la date, le lieu et le
contexte.
Décrivez la composition de la photographie : étudier le personnage principal ou les
personnages (en précisant leur
relation); l’action (les faits, gestes), les plans
Interprétez la photographie : énoncer le thème de la photographie, montrer
l’intérêt de ce thème et sa portée.
Méthodes :
Le choix de la rédaction : le contenu des titres, la mise en page (ordre des
informations), la taille et la forme des
caractères, la largeur d’un titre (nombre de colonnes), la provenance des articles
(reportage, communiqué)
L’explication des allusions : utilisez ses connaissances personnelles et faire
preuve d’esprit critique.
Mon cahier de d’Histoire et Géographie
persistantes
La France était- I. Une opposition
I. Des ressources naturelles
Le sujet elle contre les Le Gabon peut-il manifestée
immenses
dialectique indépendances ? devenir un pays II. Des reformes
II. Des handicaps multiples
émergent ? proposées
III. Les choix prioritaires pour
III. Une
émerger
décolonisation
accompagnée
Les formes de L’agriculture des I. Les formes de
I. Une agriculture
Le sujet décolonisation Etats-Unis décolonisation
développée
typologique dans les violente
II. Une agriculture diversifiée
ou anciennes II. Les formes de
III. Une agriculture fortement
thématique colonies décolonisation
concurrencée
françaises pacifique
La Seconde I. Les causes de la
I. Les facteurs de la
Le sujet Guerre La guerre
mondialisation
analytique Mondiale : mondialisation : II. Les grandes
II. Les acteurs de la
causes, facteurs, acteurs phases du conflit
mondialisation
déroulement et et impacts III. Les
III. Les impacts de la
bilans conséquences de
mondialisation
la guerre
L’Europe en L’économie I. Un continent
I. Une économie de rente
Le sujet 1945 gabonaise en détruit
II. Des reformes engagées
tableau 2010 II. Des puissances
III. Des difficultés au quotidien
économiques en
déclin
III. Une URSS en
essor
Khrouchtchev I. Une carrière politique
influente
Le sujet II. Le champion de la
déstalinisation et de la
biographique coexistence pacifique
III. Un homme contesté par
les Alliés
Les USA et la I. Une entrée
I. Révolution des transports
Le sujet avec Seconde Guerre Transport et provoquée
comme facteur de la
« et » mondiale mondialisation II. Un appui
mondialisation
des échanges incroyable pour
II. Mondialisation comme
les Alliés
motrice de l’essor du
III. Les artisans de la
transport
victoire