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CONSIDERATIONS GENERALES

La géographie est une science de l’organisation de l’espace a-t-on l’habitude de dire. Et à ce titre elle étudie l’homme, ses relations avec
les éléments de la nature, les différentes composantes de l’espace géographique et leurs interactions. Dans ses relations, l’homme occupe une
place centrale puisqu’il imprime ses marques sur l’ensemble des sphères de la terre au point que ses actions déterminent, actuellement, les
grands équilibres du système Terre Atmosphère.
Ainsi, la géographie, en tant que discipline scientifique ne saurait mieux décrire et expliquer les réalités physiques, humaines et
économiques sans recourir à des données statistiques fiables. Alors, à l’image du statisticien, après dépouillement des données chiffrées
recueillies, le géographe a pour mission principale de présenter sous une forme plus simple la série statistique obtenue par un texte, un tableau
ou un graphique.

La méthode graphique, objet de cette étude, peut être définie comme l’ensemble des méthodes de présentation dans lesquelles les
observations statistiques sont représentées par des grandeurs géométriques ou des figures géométriques.

REMARQUE : Les données statistiques récoltées sont des VARIABLES qui ont un caractère qualitatif ou quantitatif.
Un caractère est qualitatif lorsque ses diverses modalités ne sont pas mesurables ou repérables. On ne peut pas, ainsi, lui attribuer un nombre.
C’est le cas du sexe, de la situation matrimoniale, de la profession, de la qualification, etc.
Un caractère quantitatif s’exprime par une variable discrète ou une variable continue :
- Une valeur est discrète si ses seules valeurs possibles sont des valeurs isolées (nombres entiers) : nombres d’élèves par classe, nombre
d’enfants par ménage,…
- Une variable est continue si ses valeurs possibles sont en nombre infini et a priori quelconque dans un intervalle de valeurs. Ce sont
ainsi des grandeurs liées à l’espace, au temps, à la masse, etc. Donc ce sont des variables dont les modalités correspondent à des
classes de valeurs possibles définies par des extrémités de classe.

Ainsi, c’est selon la nature du caractère que l’on doit choisir le type de graphiques par lequel on représente les données statistiques. Ces
graphiques sont très nombreux ; ceux qui rendent mieux les réalités géographiques, facilitent la lecture et la compréhension de l’information
géographique véhiculée par une série statistique sont les plus utilisés.
D’ailleurs, ces graphiques, à l’image des données chiffrées, peuvent être répartis en deux grands groupes (graphiques de répartition et
graphiques d’évolution) voire en trois catégories (graphiques de répartition, graphiques d’évolution et graphiques de dispersion).

Dès lors, notre étude consistera à exposer, tout d’abord, les principes généraux du commentaire des graphiques pour ensuite examiner, en
détail, les règles de construction et d’interprétation spécifiques à certains graphiques de répartition, d’évolution ou de corrélation.

I-) PRINCIPES GENERAUX DE COMMENTAIRE DE GRAPHIQUES EN GEOGRAPHIE

Certes la construction des graphiques obéit quasiment aux mêmes règles pour toutes les disciplines utilisant ce mode d’expression, mais le
commentaire va impérativement varier selon la démarche et le discours géographiques.
Et en substance, la démarche originale de la géographie consiste à d’abord décrire les faits observés, ensuite à les expliquer par
l’évocation des causes qui peuvent être physiques, historiques, économiques, culturelles, politiques (à l’échelle locale, régionale ou
mondiale) et à analyser les conséquences des faits décrits. Généralement, plusieurs facteurs se combinent pour expliquer un fait mais il existe
toujours un ou des facteur(s) déterminant(s).

1°) Commentaire de graphiques de répartition.


Il s’agit, pour l’élève, en priorité de :
- repérer l’année, la situer dans un contexte, dans une évolution ;
- repérer le ou les critères (s) de classement ou entrée (s) ;
- repérer les données extrêmes et les écarts ;
- faire des regroupements (classification) géographiques (ou autres) entre les différents pays, régions ou autres.

2°) Commentaire de graphiques d’évolution.


Il est essentiellement question de :
- repérer les dates limites en prenant conscience de la durée ;
- repérer la tendance générale ;
- repérer les données les plus élevées et les plus faibles ; mesurer l’écart ;
- identifier les ruptures, les dates clés et les différentes phases de l’évolution.
Remarque :
- Les différentes situations décrites (dans la répartition comme dans l’évolution) doivent être expliquées clairement par une
analyse claire des facteurs qui débouche sur un exposé sommaire des conséquences qui découlent d’une telle répartition ou
d’une telle évolution.
- L’élève ne doit pas perdre de vue que chaque graphique a sa particularité. Ainsi, la manière de décrire une courbe sera
différente de celle d’un histogramme, de celle d’un cercle, d’un graphique en barres, etc.
D’où l’importance de maîtriser la construction, la description et l’interprétation des graphiques les plus couramment utilisés dans les
enseignements géographiques aux cycles moyen et secondaire.
II) La courbe d’évolution
La courbe d’évolution est un graphique qui met en évidence l’évolution d’un phénomène dans le temps.
a– Construction.
- Tracer deux axes perpendiculaires ;
- A l’extrémité de l’axe horizontal, porter les années et à l’extrémité de l’axe vertical porter les effectifs (en valeur
absolue ou en valeur relative) ;

2
- Choisir une échelle pour le temps et les effectifs ;
- faire coïncider l’origine de chacun des axes au point d’intersection des deux droites ;
- pour placer un point M de coordonnée x (années) et y (effectifs), on respecte le principe de représentation dans un
repère ortho normal ou cartésien. On trace à partir de l’année une droite parallèlement à l’axe des ordonnées et une
autre à partir de l’effectif parallèlement à l’axe des abscisses. Le point d’intersection est matérialisé par un point ;
- Relier, à main levée, l’ensemble des points obtenus pour obtenir la courbe.
NB : Indiquer les échelles, le titre et la légende si nécessaire. La source étant précisée depuis la présentation du
tableau (dans l’introduction), il est inutile de la répéter.
Veiller aussi à ce que toutes les informations relatives au graphique (échelle, légende, titre figurent sur la même
page et près du diagramme.

3 Exemple.

Exemple 1 : Evolution de la population de la Chine de 1850 à 1997

Années 1850 1950 1975 1985 1996


Population 300 556 928 1070 1236
(en millions
d’hab.)
Sources : Diverses

Courbe d'évolution de la population de la Chine de 1850 à


1997
1400
1200
population en milliers

1000
800
600 Population de la Chine
400 de 1850 à 1997
200
0
1850 1881 1909 1940 1970
Années

Courbe d’évolution de la population de la Chine de 1850 à 1997

Exemple2 : Evolution de la population française de 1954 à 2006

Recensements 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006


Populations 42777 46520 49778 52656 54335 56615 58519 61400
totales en
milliers
http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/france/structure_population/recensement_1846/

3
Courbe d'évolution de la population française de 1954 à
2006
70000

Populations totales en milliers


60000
50000
40000
30000
Population
20000
10000
0
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
ANNEES

Courbe d’évolution de la population française de 1954 à 2006

NB :
Au cas où le phénomène étudié a des valeurs négatives, il faut simplement porter sur l’axe des unités statistiques (ou
ordonnées) les valeurs positives et négatives de part et d’autre du point d’origine (0).
B) Commentaire
- Présenter la courbe à l’aide du titre ;
- Faire la description du graphique en précisant l’allure générale de la courbe qui peut être régulière
ascendante, descendante ou stationnaire ou irrégulière (et parfois en dents de scie).
- Distinguer les différentes parties, les délimiter (à l’aide des années), décrire la forme de chaque partie (pente
forte, moyenne, faible, nulle), illustrer la nature de l’évolution dégagée par la pente par le résultat du taux de
variation (TV à calculer) entre les deux années délimitant la partie ;
- Expliquer, à chaque fois, chacune des formes décrites par l’évocation des causes (historiques politiques,
économiques, physiques …
- Evoquer, brièvement, les conséquences d’une telle situation.
III) Les diagrammes en barres
a) Considérations
Ils permettent :
- de comparer un même phénomène entre des lieux différents,
- de saisir une évolution en mettant en rapport des graphiques à des dates différentes.
b) Construction
Barres simples
- Tracer deux (02) axes perpendiculaires
- indiquer à l’extrémité de chaque axe la variable représentée (caractères pour l’axe des abscisses et unités statistiques
pour l’axe des ordonnées.)
- Choisir une échelle appropriée pour l’axe des ordonnées c'est-à-dire des unités statistiques.
- Pour représenter une part, on élève une barre parallèlement à l’axe des ordonnées jusqu’à la hauteur de l’effectif de
la part à représenter.
- Donner un titre au graphique et si nécessaire une légende
N. B
1 Le diagramme en barre peut se présenter sous la forme de barres horizontales.
Dans ce cas, L’axe horizontal devient celui des ordonnées et l’axe vertical celui des abscisses.
2 Si le libellé parle de diagramme en barres tout court, il faut toujours considérer les barres verticales. Chaque fois
qu’il doit s’agir de barres horizontales, la forme des barres est précisée.

3 Exemple
Exemple 1 : Evolution de la population indienne de 1941 à 1985 (en millions d’hab.)
Années 1941 1951 1961 1971 1981 1984 1985
Effectifs 318 361 435 547 686 732 935

4
1000
900
800
700
600
500
935
400
686 732
300
547
200 435
318 361
100
0
1941 1951 1961 1971 1981 1984 1985

Diagramme en barres de la croissance démographique de l'Inde de 1941 à 1985

Exemple 2 : Evolution de la population active des Etats-Unis de 1930 à 1994 (en %)

Sources : Diverses

70

60

50

40
Primaires
30
secondaire
20 tertiaire
10
0
1930
1950
1980
1994

Diagramme en barres de l’évolution de la population active des Etats Unis de 1930 à 1994

5
Exemple 3 : PNB global de certains pays industriels développés (PID) en 1998

Pays U. S. A Japon Allemagne France Chine Brésil Russie


PNB en milliards de dollars 8128,91 3837,34 2120,40 1429,58 942,39 758,87 264,61
Source : Atlas Eco 2001

PNB en milliards de dollars


9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
U. S. A Japon Allemagne France Chine Brésil Russie

Diagramme en barres de P. N. B global de pays industrialisés en 1998

Exemple 4 : Construction du digramme en barres horizontales de l’évolution de la structure socioprofessionnelle en %

6
1994

1980

tertiaire
1950 secondaire
Primaires

1930

0 10 20 30
40
50
60
70

b- Barres complexes
Les données à représenter sont de nature différente (exemple IDH et TAN). Ainsi, il faut tracer deux axes pour les
ordonnées et choisir une échelle appropriée pour chaque axe.
4 Commentaire
Le commentaire s’effectue sur la base des hauteurs des barres et obéit aux principes de commentaire des
graphiques de répartition ou d’évolution.
Il faut procéder par groupage c'est-à-dire grouper les plus grands effectifs, les plus petits, et les moyens, voir si
la taille des barres augmentent, baissent etc. il faut voir s’il y a de forte croissances, des baisse ou, une stagnation et
expliquer chacune de ces situations.
IV) Le diagramme en bâtonnets
1 Considérations et principes de construction
Appelé aussi diagramme en bâtons, il est une variété du diagramme en barres.
Il est utilisé pour les variables qualitatifs c'est-à-dire qu’on ne peut pas quantifier et les variables quantitatives
discrètes c'est-à-dire qui ne sont pas dans des intervalles
Ils obéissent aux mêmes principes de construction sauf que les barres sont remplacées par des bâtonnets.
2 Exemple
Exemple 1
Diagramme en bâtonnets du nombre d’émigrés par an au Sénégal
(Variable quantitative discrète)

Année 1993 1994 1995 1996 1997


Nombre d’émigrés 6650 7340 5060 11424 16335
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Exemple 2 : diagrammes à bâtonnets de la répartition des minorités raciales dans la population des Etats-Unis en 1997

Noirs Amérindiens Asiatiques Hispanique


36800 1870 11750 27510

NB il n’y a pas comme avec les nombres (les années par exemples) un ordre à respecter. On peut placer les critères en
fonction des résultats obtenus
IV Diagramme en banderoles.
1 Considérations
Les banderoles sont des surfaces superposées dont la largeur est proportionnelle à la valeur ou à l’effectif représenté.
Le diagramme à banderole permet de voir l’évolution d’un phénomène dans ses différentes composantes
2 Construction.
- tracer deux axes perpendiculaires.
- Sur l’axe horizontal placer les dates à partir d’une échelle appropriée.
- Sur l’axe vertical mettre les effectifs (différemment avec la courbe d’évolution du fait que la valeur total ; 100% est
partagée entre les différentes composantes. Alors, graduer à partir d’une échelle appropriée de 0 à 100%)
- Tracer les banderoles de façon à les superposer dans un ordre logique.
- Donner un titre au graphique et une légende si nécessaire.
8
3 Exemples
Evolution de la structure socio – professionnelle au Brésil
Années
Secteurs 1975 1985 1998

Primaire 38% 30% 26%


Secondaire 24% 23% 20%
Tertiaire 38% 47% 54%
Total 100% 100% 100%

120%

100%

80%
Tertiaire
60%
Secondaire

40% Primaire

20%

0%
1975 1985 1998

V- Les diagrammes en tiroirs d'orgue (ou en rectangles empilés ou emboîtés)


1 Considérations
Ils sont généralement utilisés pour la représentation combinée de la part des différentes composantes d’un phénomène
et de son évolution générale dans le temps. Les données peuvent être en valeur relative ou en valeur absolue.
2 Construction
- tracer deux axes ;
- Choisir une échelle pour l’axe des effectifs ;
- Indiquer la variable à l’extrémité de chaque axe. S’il s’agit de valeurs relatives, toutes les barres ont la même
hauteur (100%) et la même largeur. S’il s’agit de valeurs absolues, la hauteur de chaque barre est proportionnelle à
l’effectif à représenter mais la largeur des barres est la même.
- Donner un titre et une légende.

3) Exemples
Exemple 1 : Evolution des secteurs d'activités de 1930 à 1994 aux Etats Unis.

9
100%
90%
80%
70%
60%
tertiaire
50%
secondaire
40%
Primaires
30%
20%
10%
0%
1930 1950 1980 1994

Exemple 2 : Evolution de la part des femmes dans la population active japonaise (en millions d’actifs)
Années 1965 1975 1985 2000 2005
Femmes 9,13 11,63 15,48 21,40 21,40
Total 28,76 36,47 43,13 53,56 53,93
Source : Ministère des Affaires Intérieures et des communications : Quatrième Etude sur le Travail.

VI) LES GRAPHIQUES CIRCULAIRES ET SEMI-CIRCULAIRES.

Ils sont également appelés diagrammes à secteurs, en « camemberts » ou diagrammes concentriques. Ils représentent
la composition en pourcentages d’une grandeur.
Le cercle étant une figure géométrique correspondant à un angle de 360° et le demi-cercle à 180°, on doit alors,
nécessairement, procéder à un traitement statistique. Pour ce faire, on pose :
- Pour le cercle : Sachant que 100% = 360°
Alors, 1% = 3,6°
On multiplie ainsi, chaque part en pourcentage par 3,6° pour obtenir la valeur en degrés du secteur que doit occuper
chaque élément de la population ou ensemble statistique.
- Pour le demi-cercle : Sachant que 100% = 180°
Alors, 1% = 1,8°
Les différentes parts en % sont ensuite successivement multipliées par 1,8°
a)- Principes de construction :
- Tracer un cercle (ou un demi-cercle) dont il faut indiquer le rayon (pour le premier) au crayon ;

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- Pour représenter une part, on pose le rapporteur sur le rayon de sorte que son centre de gravité coïncide avec
celui du cercle ; ensuite, on repère sur le rapporteur la valeur à représenter qu’on matérialise par un point ;
- Relier, à l’aide d’une droite, le centre de gravité et le point matérialisé : le secteur ainsi dégagé constitue la
part de l’effectif à représenter et qu’il faut faire distinguer par une couleur, un signe quelconque ou le nom de
l’élément représenté ;
- La ligne tracée pour représenter une part devient le nouveau rayon à utiliser pour représenter la part suivante ;
- Indiquer le titre (souligné) du graphique et, si nécessaire, une légende bien ordonnée et bien soignée.
b)- Commentaire :
- Présenter le graphique, à l’aide du titre ;
- Dire comment est la répartition (inégale ; très inégale), à l’aide de l’extension des différents secteurs ;
- Distinguer des classes (groupe dominant, celui à parts moyennes et celui à parts faibles) ;
- Pour chaque classe, préciser la part en degrés des secteurs qui le composent, leur équivalence en %, pour
mesurer son importance ;
- Fournir des explications pour chaque cas de figure.

Exemple : Répartition des populations nord-américaines entre les pays en 2009

Pays CANADA ETATS-UNIS MEXIQUE


Population (en hab.) 33.646.800 306.830.00 107.420.400
Source : Atlas éco 2011

DIAGRAMME CIRCULAIRE DE LA REPARTITION DES POPULATIONS DES


PAYS DE L'AMERIQUE DU NORD

CANADA
USA
Mexique

Exemple 2 Diagramme semi circulaire la répartition des IDE aux Etats Unis

Les investissements étrangers aux Etats Unis;

Pays Royaume Pays Bas Autres Canada Japon Arabie Autres


Uni pays de l’ Saoudite
UE
Pourcentage 24,6 20,5 13,6 8,7 11,2 2 19,4

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Diagramme semi-circulaire des investissements
étrangers aux USA (en %).
13,6 8,7
11,2 Royaume Uni
20,5 2 Pays Bas
Autres pays UE
24,6 19,14
Canada
Japon
Arabie Saoudite
Autres

VII L’HISTOGRAMME
1) Considérations
C’est un graphique composé de rectangles accolés. Il représente des variables quantitatives continues c’est-à-dire
réparties en classes d’amplitudes égales ou inégales.
2)Construction.
- Tracer deux axes perpendiculaires ;
- Porter le nom des variables à l’extrémité de chaque axe ;
- Chaque classe est représentée par un rectangle dont la base correspond à l’étendue (amplitude c'est-à-dire la
différence entre la borne supérieure et la borne inférieure) de la classe et la hauteur correspond à l’effectif de la
classe sauf si les classes sont d’amplitudes inégales. Dans ce cas, on procède à la correction des effectifs.
2 exemples.
Exemple 1 : avec classes d’amplitudes égales.
Répartition des exploitations agricoles d’un pays A selon la taille.

Taille en ha 0 – 10 10 – 20 20 – 30 30 – 40 40 – 50
Exploitations 44 38 26 15 08
en milliers

Histogramme de la répartition des


exploitations agricoles
50
45
40
Effectifs en millions

35
30
25
20 Exploitation agricole
15
10
5
0
0 -10 0 -20 20 -30 30 -40 40 -50
Tailles en hectares

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Exemple 2 : Evolution du taux de croissance économique du pays B de 1980 à 2000

NB : Les classes sont de mêmes amplitudes mais il faut considérer 1985 au lieu de 1984, 1990 au lieu de 1989, 1995
au lieu de 1194 et 2000 au lieu de 1999 comme bornes supérieures de classes.
Années 1980 – 1984 1985 – 1989 1990 – 1994 1995 - 1999
TC en % 2 3,5 7 10

Histogramme des taux de croissance


économique du pays B de 1980 à
2000.
12
Taux de croissance en %

10

6
Taux de croissance
4 économique
2

0
1980-1984 1985-1989 1990-194 1995-1999
Années

Exemple 3 : (classe d’amplitudes différentes)

Répartition des entreprises d’un pays selon le chiffre d’affaires en milliards de dollars

Chiffre 0–5 5 – 10 10 – 20 20 – 50 50 – 100


d’affaires en
milliards de
dollars
Nbre 68 52 38 24 8
d’entreprises
en milliers

NB : Le graphique se construit avec les effectifs corrigés et non avec les effectifs initiaux.

Comment corriger les effectifs pour des données où les classes sont d’amplitudes inégales ?

Soient :
- Ai (amplitude initiale) = amplitudes de classe ;
- Au = amplitude unité c'est-à-dire la plus fréquente ou la plus petite (s’il y a des amplitudes qui se répètent le
même nombre de fois, prendre de préférence la plus petite d’entre elles).
Si toutes les amplitudes sont différentes, Au = la plus petite amplitude ;
- K = Au / Ai. Alors,
Effectif corrigé = effectif initial x k ou effectif initial X au/ ai

Déterminons les effectifs corrigés :


- pour [0 - 5[ : sachant que ai= 5, k = 5/5 = 1 => effectifs corrigés = 1 x 68 = 68
- pour [5 - 10[ : sachant que ai= 5, k = 5/5 = 1 => effectifs corrigés = 1 x 52 = 52
- Pour [10 - 20[ : sachant que ai= 10, k = 5/10= 1/2 => effectifs corrigés = ½ x 38 = 19
- pour [20 - 50[ : sachant que ai= 30,k=5/3=1/6 => effectifs corrigés =1/6 x 24= 4
13
- pour [50 - 100[ : sachant que ai= 50, k= 5/50= 1/10 => effectifs corrigés= 1/10 x 8 = 0,8

A la suite de la correction des effectifs, nous obtenons le tableau ci – dessous. Les classes sont restées les mêmes mais
les effectifs ont changé. Pour tracer l’histogramme, il faut maintenir les classes de départ et utiliser les effectifs
corrigés des classes.

Chiffre 0–5 5 – 10 10 – 2 20 – 50 50 – 100


d’affaires en
milliards de
dollars
Effectifs 68x 1 = 68 52 x 1 = 52 38 x ½ = 19 24 x 1/6 = 4 8x 1/10 = 0,8
corrigés

Histogramme de la répartition des entreprises d'un pays


selon les chiffres d'affaires .
80
70
Entreprises en milliers

60
50
40
30 Entreprises
20
10
0
0-5 5-10 10-20 20-50 50-100
Chiffres d'affaires en milliards de dollars

4 Commentaire
Le commentaire est basé sur la surface des rectangles (base * hauteur). Le rectangle qui a la plus grande surface est le
plus fourni même si sa hauteur est moins élevée.
Si les classes sont de même amplitude, la plus haute est la plus représentative.
VIII) LA PYRAMIDE DES AGES
1- Considérations
C’est un ensemble de rectangles superposés représentant l’histoire démographique d’un groupe humain au cours d’une
période.
C’est aussi la représentation graphique de la répartition par âge et par sexe permettant de voir d’un coup d’œil si une
population est vielle ou jeune selon la forme de la pyramide..
La pyramide des âges se construit avec des valeurs absolues ou relatives.
NB : Pour comparer deux pyramides il faut impérativement utiliser des valeurs relatives et des échelles égales.
2 -Construction
- Tracer deux axes verticaux parallèles distants de 5mm environ ;
- Porter entre les deux axes les limites inférieures de chaque groupe ; celles-ci correspondent aussi aux bornes
supérieures des classes précédentes ; faire en sorte qu’une année soit égale à un mm ;
- A droite des axes verticaux, placer les femmes et à gauche les hommes ;
- Tracer un axe horizontal à la base des deux axes verticaux ;
- Choisir une échelle (commune aux hommes et aux femmes) pour les axes horizontaux ;
- Pour représenter la part d’une tranche d’âge, on élève parallèlement aux axes verticaux un rectangle à partir
de l’effectif jusqu’ à la hauteur de la borne supérieure ;
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- Affecter un titre complet au graphique.
NB : Il est recommandé d’élever, à l’extrémité de l’un des axes horizontaux, une droite sur laquelle on repère les
années de naissance des différentes classes d’âge
3- Exemples

Exemple1 : Structure par âge de la population mondiale en 2000 (en millions d’habitants)
Source : Nations Unies

Ages Hommes Femmes Ages Hommes femmes


0 -04 300 317 45 – 49 164 166
5–9 295 311 50 – 54 133 132
10 – 14 294 311 55 – 59 107 104
15 – 19 271 285 60 – 64 97 90
20 – 24 249 260 65- 69 81 72
25 – 29 245 255 70 – 74 66 53
30 – 34 233 240 75 – 79 46 32
35 – 39 209 215 80 et + 45 24
40 – 44 182 187

Pyramide des âges de la population mondiale en 2000


Ans
80 +
70 74
60 64
50 54
40 44
30 34 Hommes
20 24
10 14
0 4
400 300 200 100 0
Millions d'habitants

Exemple 2 Construire la pyramide des âges du Sénégal à partir des donnés ci-dessous

Ages Hommes Femmes


0–9 30,4% 28,6%
10 – 19 25,3% 25,4%
20 – 29 16,6% 17,2%
30 – 39 10,4% 11,5%
40 – 49 7,3% 7,5%
50 – 59 4,6% 4,5%
60 – 69 3% 2,9%
70 – 79 1,7% 1,7%
80 – 89 0,5% 0,5%
90 et plus 0,1% 0,2%

Source. http://www.tpsnet.org/popnatio.htm: Enquête Sénégalaise Auprès des Ménage


Population totale selon le sexe et l’Age (Recensement 2002)

15
Hommes Femmes
8080– –8989
60
60––69
69

Hommes 4040– –4949 Femmes


2020– –2929
0 – 90 – 9
40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00%

Pyramides des âges du Sénégal en 2000.

Exemple 3 Construire la pyramide des âges de l’Alsace en 2009 à partir des données ci –dessous

Ages Hommes Femmes Ages Hommes Femmes


10 – 14 56887 54147 55 – 59 60302 58859
15 – 19 61065 59429 60 – 64 40713 40449
20 – 24 59038 59819 65 – 69 35534 38302
25 – 29 59200 59468 70 -74 31103 38466
30 – 34 61671 61634 75 – 79 24217 35963
35 – 39 68343 67708 80 – 84 14031 28653
40 – 44 69896 69582 85 – 89 5390 14400
45 – 49 66396 67493 90 – 94 1735 5632
50 – 54 63716 64257 95 et plus 362 1961

Source : Source : Insee - Estimations de population Janvier 2011

Hommes Femmes
la pyramide des âges de90l’Alsace
– 94
en 2009
4-Le commentaire
75 – 79
Il comprend quatre parties : la présentation du graphique, la description, l’explication et la conclusion.
► La présentation : c’est une présentation sommaire du graphique 60 – 64 et du pays en question qui précise la taille
démographique
Hommes obtenue par une addition des colonnes, la 45 – 49
localisation du pays et en insistant sur la précision des
Femmes
données (fiabilité des sources, leur utilité), calculer le sex ratio30(S– 34
R) ou indice de masculinité et le taux de masculinité
(T M). 15 – 19
0–4
S R = population masculine x 100 = …. Comme tout indice, il n(a pas d’unité.
80000féminine
60000 40000 20000 0 0 20000 40000 60000 80000
Population

T M = hommes x 100 = …. En %
Population totale
►La description : il s’agit de dégager l’aspect général, ensuite les dissymétries et enfin les saillants et les rentrants.
Concernant l’aspect général, il faut dégager la forme :
- de la base (0- 15 ans) ; elle peut être large ou rétrécie ;
- De la partie médiane c'est-à-dire du milieu (15 - 65 ans) : elle peut être large, étranglée (rentrante) ou rétrécie.
- Du sommet (65 ans et plus) : il peut être pointu, plus ou moins élargi ou assez large.

16
A propos des dissymétries, il faut relever les tranches d’âge présentant des déséquilibres entre homme et
femmes.
A propos des saillants et des rentrants, il faut dégager les classes fournies (parties convexes) et les classes
creuses ou parties concaves (rentrants, creuses, ou encochées).
►L’explication : elle consiste à préciser :
- Le type de pyramide (parasol, en toit de pagode, en ogive, en feuilles de chêne, en as de pic etc.).
- Le type de population : en faisant appel à l’évolution naturelle (TA N ) et à la politique démographique du
pays il faut préciser s’i s’agit d’une population jeune ou vieille.
- Le type de pays, (PID ou P E D ) en précisant s’il s’agit d’une démographie mure (TAN nul ou faible) ou
d’une situation en transition démographique.
- Expliquer les dissymétries en se basant sur le sex – ratio qui peut être différent à la naissance, et marqué par le
rôle des guerres, des épidémies et de l’émigration surtout masculine.
- Expliquer les saillants et les rentrants.
Pour les premiers, ils peuvent résulter d’une natalité élevée, d’une politique pro – nataliste. Pour les
seconds, ils peuvent être dus à une mortalité forte, une chute de la natalité, à une politique anti –
nataliste ou à des comportements volontaires comme dans les pays développés.
► La conclusion: elle consiste à dégager le bilan (population jeune ou vieille, type de pays), et pour ensuite évoquer
les conséquences liées au type de population dans les territoires concernés.

IX LES DIAGRAMMES TRIANGULAIRES.


1 Considération
Ils sont aussi appelés diagrammes à trois variables car ils permettent de représenter la répartition d'une grandeur
réparties en trois composantes comme la structure par âge, la structure socioprofessionnelle, la répartition du PIB par
secteur ou la situation matrimoniale.
2 Construction
-Tracer un triangle équilatéral, de préférence de 10 cm de coté (soit 1mm = 1%) ;
- Indiquer à l’aide d’une flèche le sens de l’orientation ;
- Affecter à chaque coté une composante en suivant l’ordre naturel des trois composantes à représenter ;
- Graduer, par dizaines, chaque face de 0 à 100% ;
- Pour placer un point M de coordonnées x, y et z, on trace à partir de x (du pourcentage représenté) une droite
parallèlement au côté précédent. Procéder de la même façon pour les coordonnées y et z. Les trois lignes se recoupent en
un point. Ce point d’intersection indique le point M. En principe, les deux premières droites tracées suffisent pour obtenir
M qu’il faut matérialiser par son nom ou un symbole à l’emplacement de son point ;
- Tracer le triangle intérieur en joignant par une droite les 50% des trois côtés ; ce triangle facilite la localisation des
points par rapports aux différents angles ;
- Proposer un titre et si nécessaire une légende.

3 Exemples

Exemple 1 les secteurs d'activités aux Etats Unis, en Chine et au japon en 2009 en %

Pays EU Chine Japon

Secteurs
0Primaire 1,3 39,5 4,2
Secondaire 20,4 27,3 26,9
Tertiaire 78,3 33,2 68,9
Source : ATLASECO 2009

17
Exemple 2
Evolution des secteurs d’activités des Etats Unis de 1945 à 2009 (en %)

années

1945 1966 1980 1992 2009


secteurs

Primaire 14 5 3 3 1,3
Secondaire 41 37 31 25 20,4
tertiaire 45 58 66 72 78,3

Sources : Géographie Terminales, collection A. Frémont et Atlas éco 2011

18
3 Commentaire.
 S’il s’agit d’une répartition.
- Préciser le thème (à l’aide du titre)
- Faire la description en indiquant la localisation des différents points représentés. Si ces points sont dispersés,
préciser l’emplacement de chaque groupe en se basant sur les angles d’origine et au sommet. Caractériser
chaque groupe localisé en illustrant par des chiffres ;
- Expliquer les différentes situations, indiquer, brièvement, les conséquences éventuelles et déboucher sur une
conclusion partielle.
 S’il s’agit d’une évolution.
- définir le thème ;
- Décrire le mouvement des points au fil des années ;
- Indiquer la signification de ce mouvement (tertiairisation de la population active ou de l’économie,
vieillissement d’une population ou autre) ;
- Fournir des explications à la situation décrite aussi bien pour la composante en hausse que pour les autres ;
- Evoquer, brièvement, les éventuelles conséquences.

X DIAGRAMME CLIMATIQUE OU OMBROTHERMIQUE


1 Considérations
C’est un graphique destiné à corréler des données thermiques et des données pluviométriques.
Il permet d’analyser un climat et d’en déduire ses principales caractéristiques, les types de paysages végétaux qu’il
autorise et les contraintes qui lui sont associées.
2 Construction
■ Tracer un axe horizontal subdivisé en douze (12) intervalles correspondant chacun à un mois ;

19
■ A gauche, tracer un axe vertical gradué en degré et à droite un axe vertical gradué en mm pour les précipitations en
respectant la loi de Gaussen P = 2 T ou exceptionnellement pour les précipitations très élevées P = 3 T ;
■ Représenter le température par des points à la bonne hauteur au centre de chaque intervalle.
Relier les points par une ligne rouge ;
■ Représenter les précipitations mensuelles par des barres coloriées en bleu et placées à la bonne hauteur.
N B : Si la hauteur des barres est inférieure à celle de la courbe, coloriez l’espace sous la ligne rouge en jaune et
inscrivez « sécheresse ». S’il y a des températures inférieures à zéro (o) degrés coloriez en violet l’espace entre la
ligne rouge et l’axe horizontal et inscrivez « gel » ■ ■Indiquer le titre avec le nom de la station, la latitude et l’altitude.
3 Exemples
4 Lecture et interprétation
■ Présenter le diagramme en disant de quoi il s’agit (données thermique et pluviométriques de la station….) où est
située la station (voir titre). En général il n’y a pas de date car il s’agit généralement de longue durée : s’il y a une date,
c’est une année exceptionnelle.
■ Analyser le diagramme.
● calculer et apprécier la T M A (Température Moyenne Annuelle)
T M A = somme des températures mensuelles
12
Si T M A est supérieure à 15° C, elle est chaude.
Si T M A est comprise entre 5 et 15° C, elle est tiède.
Si T M A est inférieur à 5° C, elle est froide.
●Donner la température du mois le plus chaud et celle du mois le plus froid.
● Calculer et apprécier l’A. T. A (Amplitude Thermique Annuelle)
A T A = température maximale - température minimale.
Si A T A est supérieure à 15 °, elle est élevée.
Si A T A est comprise entre 5 et 15 ° C, elle est moyenne.
Si A T A est inférieure à 5 ° C elle est faible.
● Dire comment sont réparties les températures dans l’année (température toujours chaudes, toujours froide, ou il y a
des variations ; des saisons thermiques marquées.
● Donner ou calculer les précipitations totales annuelles en additionnant les précipitations mensuelles et les apprécier :
- Si précipitations annuelles supérieures 1500 mm ; elles sont élevées (Si P=1800 mm ou plus, elles sont très
élevées) ;
- Si précipitations annuelles comprises entre 800 et 1500 mm, elles sont moyennes.
- Si précipitations annuelles comprises entre 250 et 800 mm, elles sont faibles.
- Si précipitations annuelles inférieures à 250 mm, elles sont très faibles.
● indiquer le mois le plus pluvieux et le mois le moins pluvieux et dire s’il existe des saisons pluviométriques
marquées (saison sèche, saison humide ou une seule saison)
Décrire les saisons du climat : hiver froid température inférieure à 5 ° C et pluvieux . Eté chaud T° supérieure à 15 ° C
et sec.
●Définir le type de climat (voir tableau)

Type Tropicaux Tempérés polaire


de Equatorial Tropical Semi désertique Océanique Continental Méditerra
climat rial Humide aride néen
TMA ≈ 18° C >15° C >15° C 5 à 15°C 5 à 15° C 5 à 15° C 5 à 15 °C <5° C
ATA <5° C 5 à 15° C 5 à 15° >15° C 5 à 15° C 5 à 15° C 5 à 15 °C <5° C
C
PTA >1500mm 800à 800à <250 mm >800 mm 300 à <300 mm <300
1500mm 250mm 800 mm mm

XI) DIAGRAMMES POLAIRES


1 Considérations
Ils représentent généralement des séries chronologiques c'est-à-dire des phénomènes qui se répètent dans le temps.
2 Construction.
Il s’agit de faire correspondre à des périodes successives des angles successifs égaux ; la grandeur du phénomène
étudié étant représentée par la longueur du rayon directeur correspondant.
Ainsi :
- à l’aide d’un cercle, la période est représentée par un tour complet (360°) et on considère dans le plan (le
cercle) une direction (O x) dite direction d’origine et un point fixe O de cet axe appelé pôle ;
20
- Diviser le cercle en autant de rayons équidistants que d’années ou de mois ;
- Inscrire les mois ou années dans le sens contraire des aiguilles d’une montre ;
- Faire correspondre la valeur maximale au rayon du cercle (en déduire l’échelle qu’il faut indiquer près du
graphique) ;
- Porter sur les rayons des longueurs proportionnelles à la valeur à représenter ;
- Joindre par une ligne les différents points ;
- Proposer un titre et une légende (si nécessaire).

3 Exemple : évolution des montants des ventes d’une entreprises pendant deux (02) ans (en millions de Francs C F A)

J Fèv. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Dec.
2006 27 24 19 21 17 32 18 24 28 28 35 40
2007 25 21 16 25 29 29 17 29 24 24 30 35

Graphique
4) Commentaire :
Il obéit aux principes de commentaire des graphiques d’évolution.
L’élève présente alors le graphique à l’aide du titre, décrit les allures générales, les principales phases de l’évolution,
examine les points de rupture, les variations inter mensuelles ou inter annuelles et fournit des explications et si
nécessaires des remarques à toutes les situations décrites.

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