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SUJET I : DISSERTATION

Prétexte : « De 1990 à 2015, la contribution des pays du G7 au PIB mondial est passée de
68,8 % à 47,2 %, en raison du poids croissant des pays émergents, en tête la Chine, dans les
affaires du monde ».
Frank Tétart (dir.): Grand Atlas 2020, Courrier International, Franceinfo, p. 130

Consigne : Analyser, à travers le propos ci-dessus, la réalité et les limites de l’affirmation de


la Chine dans le système-Monde.

SUJET II : Commentaire de documents


Thème : L’Afrique, un continent en marge de la mondialisation
Document 1 : Stock de la dette extérieure par régions de 2014 à 2017 en milliards de dollars
Années 2014 2015 2016 2017
Afrique subsaharienne 415 432 463,9 518,8
Afrique du Nord et Moyen-Orient 189,9 199,1 224,7 255,8
Amérique latine et Caraïbes 1 868,90 1 897,30 1 934,90 2 022,20
Europe et Asie Centrale 1 571,40 1 446,70 1 520,40 1 610,90
Asie de l'Est et Pacifique 2 615,10 2 186,20 2 308,40 2 550,50
Asie du Sud 606,3 636,9 626,7 677,2
Source: UNCTAD calculations based on World Bank Group, International Debt
Statistics 2018 (online database).
Document 2 : Exportations et importations de marchandises de l’Afrique de 2014 à 2018 (milliards
de dollars)

Années 2014 2015 2016 2017 2018


Exportations 561,808 388,406 356,104 421,344 478,640
Importations 642,917 554,549 488,973 516,685 573,914
World Trade Statistical Review 2019
Document 3: La Zone de libre-échange continentale (ZLEC) ratifiée
Sur les 55 pays membres de l’organisation continentale, 44 se sont engagés à rejoindre la
Zlecaf en mars 2018 à Kigali (ils sont aujourd’hui 52). La moitié a depuis ratifié le traité, le
seuil requis pour déclencher sa mise en œuvre. (…) Les économistes des Nations-unies,
optimistes, prévoient que la phase de transition vers la ZLECAF générera « à elle seule » 16
milliards de dollars « de gains en bien-être » et un accroissement de 33 % du commerce intra-
africain. Le marché continental est actuellement l’un des moins intégrés au monde. En 2017,
la part des exportations africaines destinées à l’Afrique n’était que de 16 % (contre 68 % pour
les exportations intra-européennes, 59 % en Asie, 55 % en Amérique). Les défenseurs de la
ZLECAF rêvent donc de « libérer le potentiel » de l’Afrique en provoquant un « boom des
échanges ». [...]
Célian Macé, liberation.fr, 4 juillet 2019
Consignes

1. Sur la base de l’indice 100 de 2014, calculer l’évolution du stock de la dette extérieure de
l’Afrique subsaharienne (document 1). (06 points)
2. A partir du document 2, construire puis interpréter le diagramme approprié du commerce
extérieur de l’Afrique entre 2014 et 2018. (07 points)
3. Relever, à partir de l’ensemble documentaire et des connaissances, trois obstacles à
l’intégration effective de l’Afrique dans la globalisation des échanges puis proposer, pour un
obstacle au choix, deux pistes de solutions. (07 points)

SUJET II : Commentaire de documents


Thème : Vers un nouvel ordre économique mondial ?
Document 1 : Commerce mondial de marchandises par région et pour certaines économies en 2017
(en milliards de $)
Régions Exportations Importations
Amérique du Nord 2377 3285
États-Unis 1547 2251
Canada 421 442
Mexique 409 432
Amérique du Sud et Centrale et Caraïbes 583 579
Brésil 218 157
Europe 6501 6521
UE (28) 5904 5878
Allemagne 1448 1167
France 535 625
Asie 5842 5541
Chine 2263 1842
Japon 698 672
Communauté des États indépendants (CEI) 518 402
Afrique 417 534
Moyen-Orient 961 712
MONDE 17 199 17 574
Source : OMC et CNUCED, avril 2018
Document 2:
De 1990 à2015, la contribution des pays du G7 au PIB mondial est passée de 68,8 % à 47,2 %, en
raison du poids croissant des pays émergents, en tête la Chine, dans les affaires du monde.
Politiquement, cela s’est traduit par la constitution du groupe des 20 plus grandes économies
mondiales (G20), lors d’une réunion ad hoc des ministres des Finances en 1999. Ce forum de
coopération entre les 20 États les plus riches du monde qui représentent 90 % du PIB mondial,
rassemble, outre les membres du G7, l’Union européenne, première puissance commerciale du monde
et un aréopage de puissances économiques très diverses, dont les fameux BRICS. Ce concept mis en
avant en 2003 par la banque d’affaires Goldman Sachs désigne les pays émergents ayant un certain
poids démographique et territorial, d’abondantes ressources naturelles et, surtout, de forts taux de
croissance économique : à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde et Chine, auxquels s’est adjointe
diplomatiquement l’Afrique du Sud.
Désormais, l’économie mondiale ne dépend donc plus seulement des trois pôles de la Triade (États-
Unis, Japon et Europe occidentale), mais de plus en plus des pays émergents avec à leur tête la Chine,
devenue en 2014 selon le FMI, qui s’appuie sur le PIB calculé en parité de pouvoir d’achat, la
première puissance économique mondiale. L’empire du Milieu représente en effet 17,3 % de
l’économie mondiale en 2016, devançant de peu les États-Unis (15,8 %).
Frank Tétart (dir.): Grand Atlas 2020, Courrier International, Franceinfo, pp. 130-131

Document 3 : Les échanges commerciaux de la Chine avec les Etats-Unis (milliards d’euros)
Années 1985 2000 2008 2018
Exportations 3,5 89,6 265,5 483,2
Importations 3,5 14,5 62,2 107,7
Solde 00 75,1 203,3 375,5
Source: US Census Bureau 2019 cité dans AFP/N. Asfouri - Reuters/J. Ernst

Consignes
1. Calculer, à partir du document 1, la part (valeur relative) totale du groupe composé des Etats-Unis,
du Japon et de l’Europe dans le commerce mondial de marchandises en 2017. (06 points)
2. Représenter, par un graphique pertinent, les échanges commerciaux de la Chine avec les Etats-Unis
(document 3). Commenter le diagramme réalisé. (07 points)
3. Relever, à partir de l’ensemble documentaire, trois raisons qui militent en faveur de la remise en
cause de l’ordre économique mondial par la Chine puis analyser une raison de votre choix. (07
points)

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