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Lycée : les printemps Année scolaire : 2022 /2023

Matière : Economie générale-Statistique Durée : 2 heures


Professeur : souhail RADDANE Nombre de pages : 4 pages
Niveau : 2ème SE

Contrôle n°1 du 1er semestre

DOCUMENT 1 : Le marché du beurre


Pénurie, forte demande et baisse de l’offre, autant de variables qui marquent le marché international du
beurre avec une flambée du prix de la tonne qui a grimpé de 2 500 Euros à 6 500 Euros en à peine dix-
huit mois. Quant au Maroc, le prix du kilogramme est passé de 37 dirhams en 2016 à 100 dirhams en
2017. Le marché marocain est ainsi tributaire des grands pays producteurs et exportateurs mondiaux,
notamment l’Irlande, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande.
La production nationale du beurre est dominée par quelques opérateurs laitiers (Centrale Danone,
COPAG, Jibal, Chergui…). Le beurre local ne permet pas de couvrir les besoins des ménages et des
industries agroalimentaires.
Sources : www.albayane au 08/11/2017 et www.Telquel.ma au 04/11/2017(Texte adapté)

DOCUMENT 2 : Croissance économique au Maroc, perspectives et handicaps

En 2017, sous l'effet d’une bonne campagne agricole, la croissance économique au Maroc devrait s’améliorer
pour s’établir à 4% contre seulement 1,2% en 2016, traduisant ainsi de meilleures perspectives de croissance.
Toutefois, certains facteurs handicapent encore le potentiel de l’économie marocaine. D’une part, la croissance
économique est très fragile et reste déterminée par les aléas climatiques. Cette dépendance réduit, par ses
effets, les opportunités d'emploi et de revenu et alourdit les importations du Maroc. D’autre part, le secteur
secondaire reste faible, ce qui constitue encore un frein à la croissance économique.
Par ailleurs, malgré des investissements structurants ayant coûté des milliards de dirhams au Maroc, leur
impact sur l’évolution du PIB reste faible. Ces investissements ont été mal ciblés et canalisés principalement
vers les infrastructures, l’immobilier ou encore les services, tout en négligeant l’industrie et l’agriculture. Aussi, les
grands chantiers d’investissement public, qui ont contribué au creusement du déficit budgétaire, n’ont pas
généré suffisamment de richesses pouvant être réinvesties.

Taux de croissance économique et taux d’investissement en % au Maroc

40 32,2 33,1 33,5 33,1


30,8
30

20

10 2,6 4,5 4 2,9


1,2
0
2014 2015 2016 2017* 2018**
Taux d’investissement (x) Taux de croissance économique (y)

* Estimation Sources : www.telquel.ma au 30/05/2016, www.afrique.latribune.fr au 06/07/2017


** Prévision et HCP, budget économique exploratoire 2018 (Texte adapté)

1
DOCUMENT 3 : Maroc, données de la comptabilité nationale aux prix courants
ELEMENTS (en milliards de DH et ratios en %) 2015 2016
Produit intérieur brut (PIB) 988,0 1016,1
Demande extérieure nette (DEN) -124,0 -107,3
Taux d’épargne (TE) 28,8 28,8
Taux d’investissement (TI) 30,8 33,1
Capacité ou besoin de financement en % du PIB -2 - 4 ,3
Source : HCP, budget économique exploratoire, 2018

DOCUMENT 4: Riches, mais de quoi ?

Riches, mais de quoi ?

D'une manière générale, tout ce qui peut se produire et se vendre avec une valeur ajoutée
monétaire va gonfler le PIB et la croissance, indépendamment du fait que cela ajoute ou non
au bien-être individuel et collectif. La destruction organisée des forêts tropicales pour y planter
du soja transgénique ou des végétaux destinés aux agro-carburants est bonne pour le PIB
des pays concernés et pour le PIB mondial. Peu importe que ce soit une catastrophe
écologique. Car militari, le PIB est indifférent à la nature de l'activité génératrice de revenus.

Ce qui compte pour nous, mais qui n'est pas compté

De nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB. Elles
n'intègrent le PIB que lorsqu'elles sont réalisées par d'autres unités économiques et qu'elles-
mêmes ou les facteurs de production mobilisés peuvent faire l'objet d'un échange monétaire.
Pourtant, ces activités sont considérées comme improductives, sont ignorés par le PIB.

Le PIB est par ailleurs indifférent à la répartition des richesses comptabilisées, aux inégalités,
à la pauvreté, à la sécurité économique, etc. De fait, cet indicateur n'est pas en mesure de
donner des signaux sur d'éventuels facteurs de décohésion sociale.

Enfin, les services non marchands dispensés par l'Etat sont très mal comptés.
Source : Alternatives Economiques n°097

ANNEXE n°1 : (Référence : Document n°1) (6,25 pts)


a- Calculez et lisez l’indice d’évolution du prix du beurre au Maroc en 2017 base 100 en 2016. (3 pts)
Formule Calcul Résultat Lecture

b- Caractérisez les composantes du marché ; (une caractéristique par composante) (2,25 pts)
Offre Demande Prix

b- Vérifiez si le marché international du beurre respecte la loi de l’offre et de la demande. (1 pt)

2
ANNEXE N° 2 : (Référence : Document 2) (3,5 pts)
a1 - Lisez la donnée encadrée du graphe : (1,5 pt)

a3 - Expliquez le passage souligné ; (2 pst)

ANNEXE N° 3 : (Référence : Document 3) (7,75 pts)


a- Calculez pour 2016 ; (3,5 pts)
Application
Elément Formule Résultat Lecture
numérique

Demande
intérieure
(DI)

Epargne
nationale
brute
(ENB)

b-Calculer et lire l'indice d'évolution de la demande extérieure nette ; (1,75 pt)

Elément Formule Application Résultat Lecture


numérique

DEN2016/2015

c- Expliquez en illustrant l’évolution du besoin de financement au Maroc entre 2015 et 2016 ; (1,5 pt)

3
d- Précisez un effet éventuel de cette évolution du besoin de financement sur l’économie marocaine. (1 pt)

ANNEXE N° 4 : (Référence : Document 4) (2,5 pts)

a- Expliquez la phrase soulignée en illustrant ; (1pt)

b- Identifiez deux limites du PIB ; (1,5pt)


-

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