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Dissertation/Commentaire
Calculs statistiques/graphiques
Exercices corrigés (Bac, Composition, Devoirs)
AIDE AU TRAVAIL
PERSONNEL
Document réalisé par
Adama Ndoye et Moussa Diallo
Professeurs d’Histoire et Géographie
au Lycée Djignabo de Ziguinchor
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
▪ « L’entrée en matière » ou « préambule » (l’introduction de l’introduction) ; c’est notamment
l’occasion de définir l’espace étudié. C’est ce qu’on appelle communément amener le sujet.
▪ « L’analyse du sujet » (exposé de la problématique) ;
▪ « L’annonce du plan » (indication des thèmes principaux du devoir).
* Rédiger la conclusion au brouillon : Elle est l’aboutissement du raisonnement. Ce n’est pas un
résumé de la dissertation, mais celui des résultats. C’est donc un « bilan », qui apporte une réponse à
la problématique définie dans l’introduction. Elle peut ensuite ouvrir sur des perspectives plus
grandes : c’est « l’élargissement du sujet ».
* Recopier l’introduction au propre.
* Rédiger directement le développement du devoir sur la copie : Si le plan au brouillon est
suffisamment détaillé, on peut en effet rédiger directement « au propre » les 2 ou 3 grandes parties
qui constituent habituellement le développement. C’est ce qui permet de travailler plus vite, quand
on doit disserter en temps limité. Il est conseillé de faire des phrases courtes et simples afin d’éviter
les fautes.
Terminer chacune des grandes parties par une conclusion partielle, appelée transition, qui résume les
résultats de l’argumentation de chaque partie et annonce la suivante.
Recopier la conclusion au propre.
* Relire l’ensemble et corriger les fautes : Penser particulièrement à l’orthographe des noms propres
et aux fautes d’accord.
3) Les particularités de la dissertation en géographie
a) La carte
Très souvent, il est demandé aux élèves de réaliser un croquis pour illustrer la dissertation. En
principe, le fond de la carte est fourni. Mais c’est à chacun de déterminer ce qu’on doit y présenter en
tenant compte du sujet proposé.
Aussi, dès le début de la réflexion, il faut considérer que la carte et la partie rédigée ne sont pas deux
ensembles rigoureusement séparés. Au contraire, l’un et l’autre doivent s’éclairer mutuellement.
Ainsi la carte est une partie intégrante du devoir. Elle peut illustrer une des parties ou la totalité du
développement (carte de synthèse).
Comme la dissertation, elle doit montrer des connaissances et des qualités de raisonnement. On a
tout intérêt à présenter un travail propre et clair ; la légende doit être ordonnée.
b) La démarche géographique
Le devoir doit traiter le problème posé par le sujet sans perdre de vue la dimension spatiale des faits
étudiés. En général, on suit la démarche suivante : faits – causes – conséquences. Cela signifie :
- Décrire, observer et donc analyser en précisant systématiquement l’échelle considérée (mondiale,
nationale, régionale, locale…) ;
- Puis expliquer et répondre aux questions soulevées par la partie descriptive ;
- Enfin, étudier les résultats et dessiner les perspectives (bilan de l’évolution et étude de ses
conséquences spatiales).
C- Applications de la démarche
* A un sujet « analytique »
Exemple : L’évolution démographique des pays industrialisés.
Plan possible :
I. Une croissance lente (fait) ;
II. Une natalité et une mortalité basse (causes) ;
III- Les problèmes posés par le vieillissement (conséquences).
* A un sujet « comparatif »
Exemple : Comparer l’industrie aux Etats-Unis et au Japon.
Le plan interdit est l’étude successive des deux termes de la comparaison (I. L’industrie aux Etats-
Unis ; II. L’industrie au Japon).
Plan possible :
Un point commun : la puissance (faits) ;
Les bases de la puissance : ressemblances et différences (causes) ;
Des évolutions très différentes (conséquences).
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B- Statistiques et graphiques
La statistique est une science dont l’objet est de collecter des informations dans le passé et dans le
présent afin de les traiter et de les analyser pour en déduire des significations précises ou des
prévisions pour l’avenir.
Le traitement des données permet aussi une représentation graphique qui peut servir à apprendre
l’évolution des phénomènes économiques et sociaux complexes.
I- Calculs et statistiques
1) Calculer une proportion
a) Calculer une répartition :
Il s’agit d’exprimer ce que représente un élément par rapport à un ensemble.
Tableau 1 : Evolution de la composition de la population des USA (en millions d’habits).
Année
1970 1980 1997
Ethnie
Noirs 22.581 26.488 36.800
Amérindiens 793 1.418 1.870
Asiatiques 2.090 3.261 11.750
Hispaniques 9.123 11.421 27.510
Population
204.900 227.700 270.000
totale
Source : Les Etats-Unis contemporains de Truman à Reagan, de 1945 à nos jours.
Edition Bread, Paris, 1999.
Que représente la part de la population noire par rapport à la population totale américaine ?
Trois cas peuvent se présenter :
Population totale américaine
- Le rapport de grandeur : Formule :
Population noire
270.000
Exemple en 1997 : 7,33
36.800
Cela veut dire que la population totale américaine est 7,33 fois plus importante que la population
noire en 1997.
Population noire 36.800
- La proportion : Formule : 0,13
Population totale 270.000
Cela veut dire qu’en 1997, nous trouvons 0,13 noir dans une population américaine d’une personne.
Cela est difficile à imaginer ; cette fraction ne nous permet pas une représentation mentale aisée des
deux nombres et de leur rapport car la proportion est comprise entre 0 et 1. Ainsi, est-il préférable de
calculer le pourcentage à partir de la proportion.
Remarque : Toutefois, il est possible à partir des valeurs relatives (%) de calculer les parts en
valeurs absolues.
Exemple :
Tableau 2 : Le poids des pays de la Triade (Usa, U E et Japon) et des différents espaces
économiques dans les espaces globaux (extrait du bac 2002).
Importations 5225
Exportations 5410
Source : Atlas éco ,2000.
Tableau2-b- Part des différentes régions dans les échanges mondiaux en 1998 (en %).
(1) Les pays en transition désignent les pays européens de l’ancien bloc de l’Est.
Sources : Banque Mondiale, OMC, CEP.II, courrier ACP –U.E. n° 179 Février Mars 2000.
Calculons la part en valeur absolue des différentes régions dans le commerce mondial :
6,3 5225
- Amérique Latine : 329,17 milliards de $
100
44,7 5410
-Europe Occidentale : 2418,27 milliards de $
100
24,7 5410
- Asie : : 1336,27 milliards de $
100
Années
2004 2005 2006
Pays
USA 11636,90 12358,70 13195,67
JAPON 4694,85 4656,61 4490,96
FRANCE 2077,66 2153,29 2265,61
CHINE 1928,12 2254,49 2656,44
Source : Atlas éco, 2009.
▪ L’évolution peut être une augmentation :
- Calcul de l’augmentation en valeur absolue : Formule : Valeur d’arrivée – Valeur de départ.
Exemple : USA : 13195,67 – 11636,90 = 1558,77 milliards de $. Le PNB des USA a augmenté de
1558,77 milliards de$ entre 2004 et 2006.
- Calcul de l’augmentation en pourcentage (%): On peut l’appeler aussi le Taux de Croissance
ou Taux d’Evolution ou Taux d’Accroissement Moyen (TAM). Il permet des comparaisons plus
fines que celles permises par les valeurs absolues.
x1 x0 x1 valeur d ' arrivée
Formule du TAM : 100 où
x0 x 0 valeur de départ
13195,67 11636,90
Exemple : USA : 100 13,39 %. Cela veut dire que le PNB des USA a
11636,90
augmenté de 13,39 % entre 2004 et 2006.
x1 x0 TAM
Formule du TAMA : 100 : nombre d ' années :
x0 Nombre d ' années
13,39
Exemple : Entre 2004 et 2006, le TAMA du PNB des USA est de : 6,69 %.
2
Attention : Un pourcentage peut être plus grand que 100%.
Exemple :
Tableau 4 : Evolution des exportations de marchandises de la Chine ((n milliards de $)
Année PNB
2004 593,39
2007 1217
Source : Atlas éco ; 2009.
1217 593,39
TAM : 2004-2006 : 100 105,09%.
593,39
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L’augmentation est de 105,09 %.
4490,96 4656,61
- Calcul en valeur relative : 100 = - 3,5% .Cela veut dire que le PNB du Japon a
4656,61
diminué de 3,5% entre 2005 et 2006.
Exemple :
Tableau 5 : Evolution des échanges de marchandises du Brésil de 2004 à 2007 en milliards de
dollars.
Exemple : Calculons l’indice des exportations du Brésil à partir de l’indice 100 de l’année
2004.
118,30
Indice de 2005 : 100 122,62.
97,47
137,8
Indice de 2006 : 100 142,84
96,47
160,40
Indice de 2007 : 100 166,51
96,47
Interprétation : Dire que l’indice des exportations au Brésil atteint 122,62 en 2005 par rapport à
l’indice de 2004 signifie que les exportations ont augmenté de 22,62 % entre 2004 et 2005. Ce
résultat s’obtient en faisant :
122,62 – 100 (indice de l’année demandée – indice de référence).
3) Calcul du solde :
On peut distinguer le solde (ou bilan) migratoire, le solde (ou bilan) commercial et le solde (ou bilan)
énergétique.
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* Le solde migratoire : C’est la différence entre les entrées (immigrés) et les sorties (émigrés) de
populations sur un territoire pendant une période donnée.
Si les entrées sont supérieures aux sorties (E > S), le solde migratoire est positif.
Si les entrées sont inférieures aux sorties (E < S), le solde migratoire est négatif.
Si les entrées sont égales aux sorties (E = S), le solde migratoire est nul.
Formule solde migratoire : Nombre d’immigrés – Nombre d’émigrés.
NB : Il ne faut pas tenir compte dans le calcul des signes (-) et (+) figurant dès fois respectivement
devant les importations et les exportations.
Exemples :
Tableau 6 : Commerce extérieur de l’Allemagne en milliards de dollars.
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Vous pouvez continuer les calculs des exportations des services de 2005 et de 2006.
Exportations
Formule : TC = 100
Im portations
On distingue trois cas :
Si TC > 100%, la balance commerciale (ou le bilan) est excédentaire ;
Si TC < 100%, la balance commerciale (ou le bilan) est déficitaire ;
Si TC = 100%, la balance commerciale (ou le bilan) est équilibrée.
Pr oduction
Formule : TC = 100
Consommation
On distingue aussi trois cas :
Si TC > 100%, le bilan (énergétique, alimentaire, agricole…) est excédentaire ;
Si TC < 100%, le bilan (énergétique, alimentaire, agricole…) est déficitaire;
Si TC = 100%, le bilan (énergétique, alimentaire, agricole…) est équilibré.
Exemple :
Tableau 7 : Bilan énergétique de la France entre 2003 et 2006 (en milliards de TEP).
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production consommati on
* La deuxième formule : TD = 100
consommati on
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Enfin, indiquer obligatoirement dans la même page du graphique les échelles choisies, faire une
légende si nécessaire et donner le titre souligné en dessous du graphique.
Remarque : Deux cas peuvent se présenter :
1er cas : La variable étudiée est constituée uniquement de valeurs positives.
Exemple 1 :
Tableau 8 : Evolution de la population de la Chine de 1950 à 2004 (en millions d’habitants).
Population de la Chine
1400
personnes
1200
1000
800
600
400
200
0 Années
1950 1960 1970 1980 1990 1995 2004 2007
TAN en %
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0 Anné e s
1983
-0,2 1985 1987 1989 1991 1993 1996
-0,4
-0,6
-0,8
Courbe d'é volution du TAN e n % de 1983 à 1996
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Europe 408 547 729 628
Source : Courrier international, Novembre 2005, p.113
Europe
Population en millions de 10000
Amériques
personnes 8000 Asie et Océanie
Afrique
6000
4000
2000
0 Années
1900 1950 1998 2050
COURBES
Tableau 11 : Evolution en % de la population active par secteur aux USA de 1992 à 2007.
Secteur
Agriculture Industrie Services
Année
1992 2,8 25,1 72,1
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1998 1,8 26,8 71,4
2000 1,7 26,3 72
2007 1,6 20,4 78
Sources : Atlas éco 1993 ; 2000 et 2008.
Secteurs d'activité
100
90
80
70
60 Services
50 Industrie
40 Agriculture
30
20
10
0
Années
1992 1998 2000 2007
FORMES
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Type « parasol » : pays jeunes – très forte natalité – peu de gens âgés – faible espérance de vie.
Type « pagode » : pays jeune qui a entamé une politique de contrôle des naissances.
Type « feuille de chêne » : diminution de la natalité – accidents démographiques importants –
population vieillissante.
Type « as de pique » : population vieillissante – forte espérance de vie - effets d’une politique
nataliste avec reprise de la natalité.
Type « ogive » : population vieille – faible natalité – très forte espérance de vie – solde naturel
négatif.
Type « champignon » : population vieillie – très faible natalité. Cas rare des villes qui attirent les
retraités (Exemple : Miami Beach : population blanche).
- Par sa symétrie : La comparaison des deux (2) parties de la pyramide aux différentes classes d’âge
fait apparaître le rapport hommes/femmes.
D’une manière générale, l’effectif des hommes est supérieur à l’effectif des femmes à la naissance.
C’est la loi naturelle; il naît 105 garçons pour 100 filles ; alors qu’après 60 ans, l’effectif des femmes
devient supérieur à celui des hommes. Aujourd’hui, l’espérance de vie des femmes est supérieure à
celle des hommes dans les pays développés. Cette inversion est liée au risque de surmortalité
masculine plus important que celui des femmes à cause des travaux pénibles et dangereux, les effets
néfastes des accidents de la route, de l’alcoolisme, du tabagisme…
D’une manière particulière, en cas de guerre très meurtrière ou de guerre civile, le nombre de
femmes entre 20 et 60 ans peut être anormalement élevé par rapport à celui des hommes.
- Par regroupement des grandes tranches d’âges : Le partage en trois tranches 0 – 20ans, 20 –
60ans et + 60ans permet d’apprécier :
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Exemple :
Tableau 12 : Répartition de la population française par groupe d’âges au 1er janvier 1991.
Tranches d'âges Hommes Femmes Total
0-5 1 892 840 1 792 850 3 685 690
5 - 10 1 965 465 1 878 555 3 844 020
10 - 15 1 785 695 1 764 270 3 549 965
15 - 20 2 257 120 2 057 120 4 314 240
20 - 25 2 278 550 2 149 980 4 428 530
25 - 30 2 257 120 2 221 405 4 478 525
30 - 35 2 228 550 2 192 835 4 421 385
35 - 40 2 264 265 2 092 835 4 357 100
40 - 45 2 228 550 2 014 165 4 242 715
45 - 50 1 485 695 1 414 250 2 899 945
50 - 55 1 471 410 1 471 410 2 942 820
55 - 60 1 492 840 1 621 610 3 114 450
60 - 65 1 371 415 1 535 700 2 907 115
65 - 70 1 192 845 1 499 985 2 692 830
70 - 75 585 705 795 805 1 381 510
75 - 80 685 705 1 092 845 1 778 550
80 - 85 457 135 857 130 1 314 265
85 - 90 317 850 514 280 832 130
90 - 95 196 425 207 135 403 560
95 - 100 117 855 33 565 151 420
Total 28 533 035 29 207 730 57 740 765
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3) Le diagramme à bâtons
Il est utilisé pour les variables qualitatives, c’est à dire qu’on ne peut pas quantifier, et les variables
quantitatives discrètes, c’est à dire qui ne sont pas dans des intervalles. C’est une variante du
diagramme en barres. Le principe de construction est le même que celui du diagramme en barres
mais ici les barres sont remplacées par des bâtonnets.
60 Composition religieuse
50
40
30
20
10
0 Grou pe s re l i gi e u x
protestants Catholiques Juifs Autres
NB : On peut ne pas respecter l’ordre s’il s’agit de variables qualitatives. Aussi peut-on placer les
critères en fonction des résultats obtenus.
Exemple 2 : Cas de variables quantitatives discrètes (sans intervalles).
Dans ce cas, il faut nécessairement une échelle pour l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées.
Tableau 14 : Evolution du PNB/H en $ de la Chine de 2004 à 2007.
PNB/H
3000
2500
2000
1500
1000
500
0 Années
2004 2005 2006 2007
4) Le diagramme en barres
▪ Principe de construction : Il est de construction rapide et facile à interpréter lorsque les individus
de la série statistique ne sont pas nombreux.
La représentation se fait avec des barres dans un repère orthogonal. Chaque individu est représenté
par un rectangle dont la surface est proportionnelle à l’effectif ou la fréquence de la variable.
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En abscisses, on représente le critère d’observation. Il n’y a pas d’échelle particulière à respecter
puisque le critère est qualitatif. Seules l’efficacité et la clarté, c’est à dire les exigences d’une bonne
visualisation permettent de décider de l’ordre à adopter pour la représentation.
En ordonnées, on représente le phénomène observé (effectif ou fréquence en %). Ici le respect strict
d’une échelle est indispensable.
Remarque : Entre deux données portées sur l’axe des abscisses, on doit laisser toujours un vide,
c’est à dire les barres ne doivent pas être collées. On peut distinguer trois cas :
* Le premier cas permet de comparer un phénomène entre des lieux ou des dates différentes.
Exemple
Tableau 15 : PNB global de quelques pays en 2007 (en milliards de dollars).
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0 Pays
ne
e
e
ce
SA
l
si
d
n
po
ré
ag
an
In
hi
U
Ja
B
C
m
Fr
lle
A
* Le 2e cas permet de montrer une évolution en mettant en rapport des graphiques à des dates
différentes.
Exemple :
Tableau 16 : Evolution des échanges extérieurs du Brésil de 2004 à 2007 (en milliards de$).
Exportations
Importations
800
milliards de $
700
600
500
400
300
200
100
0
Années
2004 2005 2006 2007
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Le 3° cas permet de montrer une évolution ou une répartition de deux variables dont
les unités de mesure sont différentes.
Pour construire ce type de diagramme, l’axe des ordonnées est dédoublé de part et d’autre de l’axe
des abscisses. Le premier axe des ordonnées porte la première variable et le deuxième porte la
deuxième variable. Chaque axe est gradué à partir d’une échelle particulière.
Exemple (Epreuve Géographie BAC 2007, 1er tour).
Espérance de vie
PNB/H
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0 Pays
CANADA ETATS UNIS MEXIQUE
REMARQUE : Sil y a des valeurs négatives, une réadaptation doit s’opérer dans la graduation de
l’axe vertical. On portera sur cet axe la graduation des valeurs positives et des valeurs négatives de
part et d’autre d’un point central 0.
Exemple :
Tableau 18 : Evolution des soldes de marchandises et de services des USA de 2004 à 2007 (en
milliards de $).
2004 2005 2006 2007
Soldes de marchandises - 666,11 - 783,35 - 834,55 - 811,33
Soldes de services 54,03 68,98 76,03 102,82
Source : Atlas éco, 2009.
200
0 Années
2004 2005 2006 2007
-200
-400
-600
-800
-1000
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NB : La représentation du diagramme en barres peut également se faire par des barres
horizontales.
Exemple :
Tableau 19 : Evolution des exportations de l’Allemagne de 2004 à 2007 (en milliards de$)
2007
2006
2005
2004
Exportations en milliards de $
0 500 1000 1500 2000
5) L’histogramme
Malgré leurs apparences, l’histogramme et le diagramme en barres sont différents.
Dans le diagramme en barres, c’est la hauteur de la barre qui exprime l’importance du phénomène
alors que dans l’histogramme, c’est la surface de la colonne qui est représentative de la valeur : ainsi,
une colonne haute et étroite peut représenter un phénomène aussi important qu’une colonne basse et
large.
L’histogramme représente donc une série à caractère continu, c’est à dire qu’entre deux bornes
toutes les valeurs peuvent être prises par la variable. Le critère sur lequel se fonde le classement est
donc une « classe » limité par deux valeurs.
Dans l’histogramme, on peut distinguer deux cas:
1er cas : Lorsque les classes sont d’amplitudes égales :
L’histogramme est facile à construire. A chaque segment significatif de l’axe des abscisses (critères)
correspond une surface significative (valeur) dans le graphique.
Exemple 1:
Tableau 20 : Répartition des occupants par étage dans un immeuble de Dakar.
Classes 0 - 5 5 - 10 10 - 15 15 - 20 20 - 25
occupants 20 35 15 10 18
Classe
Nombre d'occupants
40
35
30
25
20
15
10
5
0 Classes
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2e cas : Lorsque les classes sont d’amplitudes inégales :
La construction de l’histogramme devient plus complexe. En effet, pour garantir la proportionnalité
entre l’aire (surface) et les effectifs, l’élève doit choisir une unité d’amplitude (appelée amplitude de
référence) et de porter comme hauteur des rectangles non pas les fréquences ou les effectifs réels,
mais les effectifs réels par unité d’amplitude. Cela veut dire que l’élève doit obligatoirement, avant
de construire l’histogramme, procéder à la correction des effectifs grâce à l’amplitude de référence
délibérément choisie. Cependant, pour plus de facilité, il est préférable de choisir la classe qui a la
plus petite amplitude comme référence.
Exemple 2:
Tableau 21 : Répartition des notes d’une classe du lycée Djignabo de 0 à 20
Classes 0 - 4 4 - 10 10 - 17 17 - 20
Effectifs 20 18 28 15
DIAGRAMME ICI
Remarque : Dans le premier exemple, nous avons construit l’histogramme avec des effectifs. Mais
nous pouvons avoir aussi des fréquences (%) pour construire l’histogramme.
………………………………………………………………………………………………………………………....... 20
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
Tableau 22 : Nombre d’exploitations agricoles (France) en fonction de leur surface.
Superficie %d’exploitation
De 0 à 10ha 38
De 10 à 35ha 34
De 35 à 50ha 13
De 50 à 100ha 11
Dans cet exemple, les classes ont des amplitudes inégales :
1ère classe : amplitude = 10 – 0 = 10
2e classe : amplitude = 35 – 10 = 25
3e classe : amplitude = 50 – 35 = 15
4e classe : amplitude = 100 – 50 = 50
Donc nous devons corriger les effectifs avant de construire l’histogramme.
Correction des effectifs : classe de référence = 1ère classe 0 – 10
10 10
1ère classe : 38% 38% 2e classe : 34% 13,6%
10 25
10 10
3e classe : 13% 8,66% 4e classe : 11% 2,2%
15 50
DIAGRAMME ICI
Produits
Produits Acide Produits
Produits de la Engrais phosphates coton
pétroliers phosphorique arachidiers
mer
pourcentage 48 16 12 9 7 5 3
Source : Atlas de l’Afrique – Sénégal, Ed. JA, 2000, p. 75.
Convertissons les % en degrés :
Produits de la mer :
100% 360 360 48
3,6 48 172,8
48% ? D’où 100
Produits pétroliers : 3,6 16 57,6
Produits phosphoriques : 3,6 12 43,2
Produits arachidiers : 3,6 9 32,4
Engrais : 3,6 7 25,2
Phosphates : 3,6 5 18
Coton : 3,6 3 10,8
Après les calculs, vérifier toujours si le total des résultats en degrés fait 360° pour un diagramme
circulaire et 180° pour un diagramme semi-circulaire.
Ici : 57,6° + 43,2° + 32,4° + 25,2° + 18° + 10,8° =360°
Principe de construction : La méthode de construction est la suivante :
- Tracer un cercle à l’aide d’un compas et matérialiser son centre de gravité par un point ;
- Tracer légèrement au crayon le rayon (horizontal) du cercle ;
-Poser la base du rapporteur sur l’axe horizontal (rayon) de sorte que le centre de gravité du rapporteur
coïncide avec celui du cercle et le trait du rayon et le trait du rayon coïncide avec les 0 du rapporteur ;
- A l’aide de la graduation du rapporteur, repérer la valeur (en degré) à représenter, matérialiser un point
à partir duquel vous joignez par une droite le centre de gravité du cercle ;
- Ensuite, la ligne tracée doit désormais servir de base pour le rapporteur afin de pouvoir lire la valeur
suivante ; vous faites la même chose pour les autres valeurs restantes ;
- Pour chaque position obtenue, il faut la matérialiser par une couleur ou par un signe, et reporter dans
chaque portion le pourcentage correspondant.
Produits de la mer
Produits pétroliers
Acide phosphorique
Produits arachidiers
5% 3%
Engrais
7%
phosphates
9% coton
48%
12%
16%
Diagramme circulaire de s principaux produits e xporté s du Sé né gal e n 1997
………………………………………………………………………………………………………………………....... 22
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
Exemple 2 : (diagramme semi-circulaire)
Tableau 24: Répartition de la population par tranches d’âges en Chine (en %).
180
20,59 37,05
100
► Le diagramme rectangulaire :
Il permet de représenter à la fois un phénomène géographique particulier dans un phénomène
général et son évolution dans le temps.
La construction se fait à l’aide d’un repère orthogonal en portant en abscisses le temps et en
ordonnées la variable étudiée. La représentation peut se calquer sur le modèle du diagramme en
barres mais en procédant au cumul du phénomène étudié de chaque année.
Tableau 26 : Evolution en % de la population active par secteur aux USA de 1992 à 2007.
Secteur
Agriculture Industrie Services
Année
1992 2,8 25,1 72,1
1998 1,8 26,8 71,4
2000 1,7 26,3 72
2007 1,6 20,4 78
Sources : Atlas éco 1993 ; 2000 et 2008
Secteurs en %
100% Services
Industrie
80%
Agriculture
60%
40%
20%
Années
0%
7) Le diagramme triangulaire :
Le diagramme triangulaire permet une comparaison entre des populations de divers pays, entre des
groupes humains divers ou des secteurs d’activité de différents pays.
Pour sa construction, le diagramme triangulaire utilise une propriété du triangle équilatéral (c’est à
dire dont les trois côtés sont égaux) : les parallèles à chacun des côtés tracés à partir d’un point
quelconque à l’intérieur du triangle déterminent sur ceux-ci des segments de droites dont la somme
est constante et égale à la longueur du côté. On peut donc transformer les trois côtés en échelle de
fréquences graduées de 0 à 100% dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
………………………………………………………………………………………………………………………....... 24
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
- Ensuite, à partir de la base (côté 1), repérer la valeur à représenter et projeter sur le côté 2 pour
aboutir au point (100 – valeur de départ), de sorte que la ligne obtenue sera parallèle au côté 3 ;
À partir du côté 2, repérer la valeur à représenter (point de départ) et projeter sur le côté 3 pour
aboutir au point (100 – valeur de départ),, de sorte que la ligne obtenue sera parallèle au côté 1 ;
À partir du côté 3, repérer la valeur à représenter (point de départ) et projeter sur le côté 1 pour
aboutir au point (100 – valeur de départ), de sorte que la ligne obtenue sera parallèle au côté 2 ;
- Enfin, marquer par un point l’intersection, c’est à dire la rencontre des trois lignes.
* Lorsque c’est un seul pays représenté dans le diagramme, on doit faire apparaître les trois espaces
en effaçant une partie des lignes et en laissant une autre partie.
* Lorsque ce sont plusieurs pays représentés, on doit tracer un triangle central à partir de 50% de
chaque côté. De manière générale, la place des pays riches diffère de celui des pays pauvres et
émergents dans le triangle.
Exemple 1 :
Tableau 27 : Représentation par groupe d’âge de la population du Sénégal et de la France.(en %).
Sénégal France
………………………………………………………………………………………………………………………....... 25
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
Exemple 2 : EPREUVE DE GEOGRAPHIE, BAC 2006, second groupe.
Tableau 28 : Indicateurs socio économiques de l’Allemagne.
DIAGRAMME TRIANGULAIRE
………………………………………………………………………………………………………………………....... 26
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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EXERCICES
EXERCICE 1
Commentaire : Le Japon : forces et limites d’une puissance.
………………………………………………………………………………………………………………………....... 27
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Exercice 2 :
Commentaire : Epreuve de géographie BAC 2006, 1er groupe
Document 3 :
Les Asiatiques, banquiers de Etats-Unis
« Japonais, chinois et autres asiatiques (comme les sud coréens) sont devenus collectivement les plus
grands détenteurs de titres américains, dépassant les Européens à la fin de l’année dernière en termes
de capitaux nets nouvellement placés en actions et en obligations américaines. L’année 2002, ils ont
généré 40% des flux d’investissement aux Etats-Unis, doublant le montant de leurs apports en
seulement dix ans. »
C. KARM, « Le sort du dollar se joue désormais en Asie ». The wall street journal, Janvier 2003.
Document 4
« Un nouveau ‘’ made in Japon’’ arrive sur les marchés mondiaux. Il ne s’agit plus
systématiquement de produits industriels classiques ou de haute technologie. Désormais le pays du
Soleil Levant exporte du contenu et de l’immatériel. Ainsi, le secteur du dessin animé, qui exporte
plus de 60% des programmes mondiaux. Les studios nippons ont atteint un chiffre d’affaire de près
de 2,6 milliards de dollars.
L’art de vivre japonais fait des émules et on ne compte plus les symboles de la vie japonaise dans les
capitales occidentales. Le monde de la mode regarde désormais vers Tokyo et non plus vers New
York. La culture japonaise s’exporte comme tout autre produit nippon. Le chiffre d’affaires des
produits culturels à l’international a triplé en dix ans (…) »
Le Nouvel Observateur, N Hors série, cité par Atlas éco 2006, p.114.
Questions
1/ Sur la carte (document 1), localiser par des couleurs ou des figurés, le pays leader, les dragons et
les tiges asiatiques. (05points).
2/ a partir du document 2, construire et interpréter le diagramme à barres des différents pays
(05points).
3/ analyser le rôle du Japon et de l’Asie orientale dans l’économie mondiale à partir notamment des
différents documents. (08points).
4/ Rédiger une introduction et une conclusion. (02points).
………………………………………………………………………………………………………………………....... 28
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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EXERCICE 3
Classes d’âges 0 – 20 20 – 60 60 – 90
Années ans ans ans
1976 54 42 4
1988 57,7 37,3 5
1999 45 50 5
Sources : R.G.P.H, 1988 ; Atlas du Sénégal – JA. 2000.
Document 2 : Structure des populations actives du Sénégal, des USA et de l’Afrique du Sud en 1999
en (%).
Secteurs
Agriculture Industrie Services
Pays
Sénégal 70 15 15
USA 1,7 26,3 72
Afrique du Sud 3,6 46 50,4
Sources : Atlas éco – 2001.
Document 3 : La dénatalité.
« A l’inverse des pays en voie de développement, les pays industrialisés d’Occident risquent de
manquer bientôt d’hommes. Le taux de fécondité est devenu dans presque tous les pays inférieur au
chiffre de 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. La population ne s’accroît plus guère,
en général, que par l’effet de la baisse de la mortalité : baisse de la mortalité infantile (passé en 30
ans de 36 à 19 pour mille naissances vivantes), allongement de la durée de vie, l’espérance de vie
dépasse 70 ans en Europe, contre 65 ans en Amérique Latine et 60 en Afrique. Aussi, démographes
et économistes, s’inquiètent-ils des effets de la natalité sur le dynamisme économique et sur la
charge entraînée (retraites, soins médicaux) pour la population active par la présence d’un nombre
important de personnes âgées : d’ici à l’an 2000, la proportion des plus de 60 ans passera de 15% à
18% de la population. » G. Herzlich, Le Monde,
15 juin 1984.
QUESTIONS
a- A l’aide du document 1, construire l’histogramme de la répartition par âge de la population du
Sénégal en 1988.
b- A l’aide du document 2, construire le diagramme triangulaire de la répartition par secteurs
d’activité de la population du Sénégal en 1999.
A l’aide du document 2, établir le diagramme en barres des structures des populations actives du
Sénégal, des USA et de l’Afrique du Sud.
En corrélant les trois documents, comparer les situations démographiques et économiques des pays
développés et des pays sous développés.
………………………………………………………………………………………………………………………....... 29
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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Exercice 4 : Commentaire ; Epreuve composition second semestre, 2007 lycée Djignabo.
Document 1: Nombre des exploitations agricoles en milliers et Taille moyenne des exploitations en
hectares.
Document 2: Valeur de la production agricole de l'UE à 25. 68,1 % répartis entre 5 grands pays
(en 2000). 100% = 319,3 milliards d’euros
Questions
………………………………………………………………………………………………………………………....... 30
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
Correction des exercices
Correction de l’exercice 1
Introduction
Notre commentaire porte sur quatre documents qui sont deux textes et deux tableaux statistiques
dont le thème général est : « Le Japon : forces et limites d’une puissance. »
Le document 1 est un texte intitulé « Le capital humain du Japon ». Il montre l’importance des
ressources humaines dans l’économie japonaise. Ce texte est tiré de l’espace mondial, géographie
Terminale, édition Magnard, 1998, page 185.
Le document 2 est un tableau statistique portant sur l’évolution des exportations et des importations
du Japon de 1995 à 2001. Les données exprimées en milliards de dollars sont tirées de l’Atlas éco
1995-1999-2000 et 2001.
Le document 3 est aussi un tableau statistique tiré de la même source que le document 1 portant sur
la répartition des exportations du Japon par type de marchandise en 1996. Les données sont
exprimées en milliards de dollars.
Le document 4 est un texte intitulé « Le rôle du Japon dans le monde ». Il montre les faiblesses
politiques et diplomatiques du Japon dans les relations internationales. C’est un texte paru dans « Le
monde » du 29 septembre 1994.
L’étude des taux de couverture et des soldes commerciaux en vue de leur représentation graphique
ainsi que l’analyse de l’orientation du commerce extérieur du Japon nous permettrons de montrer les
forces et les limites de la puissance économique nipponne.
1) Calculons les taux de couverture du Japon :
428,72
TC 100 144,39%
En 1995 : 296,9
374,04
TC 100 148,63%
En 1998 : 251,65
403,69
TC 100 143,88%
En 1999 : 280,36
459,51
TC 100 134,05%
En 2000 : 342,79
383,79
TC 100 122,23%
En 2001 : 313,97
Analysons les résultats: On constate globalement une balance commerciale excédentaire de 1995 à
2001. Le Japon arrive dans l’ensemble à couvrir ses besoins commerciaux. Cependant, on note une
diminution régulière de cette couverture au lendemain de la crise financière asiatique de 1997. Celle-
ci a touché de plein fouet les économies de l’Asie, diminué les capacités d’exportation du Japon et
accru sa dépendance financière et commerciale. Le taux de couverture a ainsi chuté au Japon de plus
de 17 points entre 1998 et 2001.
Représentons les résultats dans un diagramme à bâtons :
TC en %
TC en %
160
140
120
100
80
60
40
20
0 Années
1995 1998 1999 2000
………………………………………………………………………………………………………………………....... 31
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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- Calculons les soldes commerciaux des différents types de marchandises.
Pour les produits alimentaires : SC = 2 – 50 = – 48 milliards de dollars.
Pour les matières premières : SC = 5 – 98 = –93 milliards de dollars.
Pour les industries textiles : SC = 9 – 24 = –15 milliards de dollars.
Pour les industries chimiques : SC = 28 – 23 = 5 milliards de dollars.
Pour les industries métallurgiques: SC = 25 – 18 = 7 milliards de dollars.
Pour les biens d’équipement : SC = 252 – 80 = 172 milliards de dollars.
Pour les biens de consommation : SC = 70 – 30 = 40 milliards de dollars.
Taux de couverture
200
150
100
50
0
-50
xt
l
im
om
im
ip
al
te
u
ét
re
ch
al
ns
éq
m
ip
-100
ts
du
co
d'
du
s
at
ui
in
du
s
od
de
in
Produits
en
-150
in
pr
bi
s
en
bi
………………………………………………………………………………………………………………………....... 32
Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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produits manufacturiers mais la prépondérance des biens de consommation et d’équipement est
aujourd’hui incontestable. La balance commerciale japonaise est excédentaire depuis 1985 avec les
autres pays de la Triade. A titre d’exemple, la balance commerciale fut excédentaire de 70,2
milliards de dollars en 2001. Cet excédent commercial constitue une grande source de devises qui
fait du Japon une puissance financière symbolisée par la bourse de Tokyo. Cette puissance a permis
au Japon de réaliser des investissements étrangers de plus en plus importantes. En 1995, les
investissements directs étrangers du Japon ont atteint 50 milliards de dollars.
En dépit de réelles performances, l’économie japonaise connaît des faiblesses liées à la «question de
dépendance » et à la concurrence extérieure.
- Le Japon connaît une dépendance alimentaire car il importe l’essentiel de sa consommation. Le
manque d’espace cultivable et de fertilité des sols, l’abondance des montagnes (80% de l’espace
japonais) ainsi que le développement d’une activité sismique expliquent entre autre la faiblesse de la
production agricole.
- Le Japon connaît aussi une dépendance énergétique liée à la faiblesse des ressources d’énergie. Le
taux de dépendance énergétique du Japon a atteint près de 80% en 1999.
Ces dépendances agricoles et énergétiques favorisent une dépendance financière et commerciale. A
cela s’ajoute une perte de compétitivité face à la concurrence internationale. Le Japon est certes le
premier créancier du Monde avec 1100 millions de dollars placés à l’étranger mais traverse
actuellement un endettement public et une baisse de son budget de 6% en 2002-2003.
Enfin, même si le Japon est un géant économique, c’est malheureusement un nain politique qui
exerce une faible influence diplomatique dans le monde.
Conclusion
L’étude de ces documents nous a permis de comprendre le dynamisme et les faiblesses de
l’économie nipponne. Malgré ses performances économiques, le Japon est confronté à la question
des dépendances. Il doit œuvrer à diminuer cette dépendance vis à vis de l’extérieur pour amortir les
chocs économique.
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1/ Localisation sur le fond de carte (cf. carte)
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2/ Construisons le diagramme en barres
PNB/H
PNB/H
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
Pays
0
Hong
Japon
Malaisie
Rép Pop
de Chine
Corée du
Indonésie
Philippines
Kong
Singapour
(Taiwan)
Rép de
Chine
Sud
3/ Si l’économie mondiale est dominée par la Triade, l’Asie orientale et le Japon y occupent une
place plus en plus importante.
A travers le document 1, les pays de l’Asie orientale constituent de grands marchés de
consommation avec non seulement de fortes populations mais aussi des niveaux de vie relativement
élevés surtout pour le Japon. Ainsi, les pays de l’Asie orientale sont – ils bien intégrés dans
l’économie mondiale car ils profitent des délocalisations et des IDE des pays de la Triade. Mais en
même temps, ils sont de plus en plus des pays émetteurs d’investissement dans le monde notamment
aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs ce que le document 3 montre en parlant des pays asiatiques,
banquiers des Etats Unis. Pour la seule année 2002, les pays asiatiques ont généré 40% des flux
d’investissement Etrangers aux Etats-Unis, doublant le montant de leurs apports en seulement 10
ans. Ces pays sont de véritables créanciers pour les Etats-Unis.
Les rôles des pays de l’Asie orientale ne se limitent pas à des aspects financiers mais intègrent de
réelles capacités commerciales. L’augmentation de la capacité de production industrielle et la
diversité des productions stimulent les exportations des pays de l’Asie orientale. Le document 4
montre ainsi la diversification des produits exportés par le Japon qui sont passés des produits
industriels classiques ou de haute technologie à l’immatériel. Aujourd’hui le Japon fait partie des
pays qui inondent le marché mondial de produits divers « made in Japan » : les marques de voitures
japonaises (Toyota, Mitsubishi…) s’imposent dans les principales rallyes automobiles au niveau
mondial ; D’ailleurs 30% des voitures qui circulent dans les villes américaines sont de marques
nippones. En plus de la production industrielle, les produits culturels japonais sont de plus en plus
prisés dans les ménages des pays riches : le document 4 montre que le secteur du dessin animé
exporte près de 60% des programmes mondiaux : Les Mangas occupent de plus en plus une place
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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importante dans les programmes des chaînes de télévisions mondiales. C’est pourquoi le chiffre
d’affaire des produits culturels à l’international a triplé en dix ans.
Conclusion
L’étude de ces documents nous a permis de comprendre la place de l’Asie orientale dans l’économie
mondiale. L’Asie orientale, un des piliers de la Triade devient de plus en plus une puissance
financière qui participe aux IDE dans le monde ; une puissance industrielle qui stimule les
exportations massives vers le marché mondial. Les documents en plus de leur variété, sont complets
et récents. Cependant les documents ne montrent pas les véritables disparités économiques entre les
pays riches et les pays moins intégrés dans l’économie asiatique comme la Corée du Nord. Une
meilleure intégration de tous les pays asiatiques peut permettre à l’Asie orientale de jouer un plus
grand rôle sur la scène mondiale.
Correction de l’exercice 3
Introduction
Notre commentaire porte sur trois documents dont le thème général est « Un développement
inégal ».
Le document 1 est un tableau statistique intitulé l’évolution de la répartition par âge de la population
du Sénégal. Les données sont exprimées en pourcentage et sont tirées des sources R.G.P.H
(recensement général de la population et de l’habitat) de 1976 et 1988 et de Atlas du Sénégal, édition
Jeune Afrique 2000 pour les données de 1999.
Le document 2 est aussi un tableau statistique qui a pour titre structure de populations actives du
Sénégal, des USA et de l’Afrique du Sud en 1999. Les valeurs sont exprimées en pourcentage. La
répartition porte sur les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services. Il est tiré de Atlaseco
2001.
Le document 3 est un texte qui a pour titre la dénatalité. C’est un article écrit par G. Herzlich paru
dans Le Monde du 15 juin 1984.
Pour mieux mesurer l’inégal développement entre pays développés et pays sous développés, nous
allons d’abord construire l’histogramme et le diagramme triangulaire de la répartition par âge du
Sénégal aux années demandées, ensuite établir le diagramme en barre des structures des populations
actives du Sénégal, des USA et de l’Afrique du Sud avant de comparer enfin les situations
démographiques et économiques des pays développés et sous développés.
1)
a) Corrigeons les effectifs : classe de référence : 0 – 20ans (amplitude = 20) = 57,7%.
20
Correction classe 20 – 60ans : 37,3 = 18,65%.
40
20
Correction classe 60 – 90ans : x 5 = 3,3% .
30
%
Population
70
60
50
40
30
20
10
0 Classes
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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b) Construction du diagramme triangulaire.
Agriculture
Population en %
Industrie
80
Services
60
40
20
0
Pays
Sénégal USA Afrique du Sud
3) Il apparaît un contraste démographique et économique réel entre pays développés et pays sous
développés.
Au niveau démographique, les pays développés ont achevé leur transition démographique (3e phase)
marquée par de faibles taux de natalité et de mortalité d’où une croissance démographique lente.
L’espérance de vie est élevée et le vieillissement progressif des pays développés un « asile de vieilles
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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et de vieillards » (J. Vallin). Ce vieillissement a des incidences sociales et économiques très
importantes.
Par contre, les pays sous développés se trouvent pour l’essentiel dans la seconde phase de la
transition démographique marquée par des taux de natalité élevés et des taux de mortalité en baisse,
ce qui traduit une croissance démographique forte. Une espérance de vie faible (inférieure à 60 ans)
combinée à une forte natalité traduit une importante proportion de jeunes (0 – 20 ans). Cette jeunesse
pose aux économies encore faibles des pays sous développés des difficultés de satisfaction de la
demande sociale.
Au niveau économique, la prédominance des services (le tertiaire) dans la population active des
pays développés traduit une situation de développement. En effet, ces pays se trouvent dans l’ère
postindustrielle marquée par la diminution du poids des activités primaires (agriculture, élevage,
pêche etc.) au profit de nouvelles activités du tertiaire (commerce, transport, communication,
banques, assurances etc.). Ces secteurs sont créateurs de richesses et de développement. En 1999, les
services concentrent 72% de la population active américaine contre 1,7% pour l’agriculture et 26,3%
pour l’industrie.
Au même moment, dans les pays sous développés comme le Sénégal où l’agriculture concentre 70%
de la population active contre seulement 15% pour les services, l’évolution vers l’ère postindustrielle
est encore très faible. Or, le secteur primaire, prédominant n’a pas les moyens techniques et
financiers pour créer des richesses afin d’assurer la satisfaction d’une forte demande sociale (jeunes,
retraités, adultes au chômage etc.). Cette importante demande sociale sur des économies encore
faibles traduit dans une certaine mesure la situation de sous développement de ces pays.
Cependant, entre les pays développés et les pays sous développés, on distingue des pays émergents
qui ont des taux de croissance assez élevés. C’est le cas de l’Afrique du Sud où on note les prémices
d’un décollage économique marqué par une diminution du primaire au profit du secondaire et du
tertiaire.
Conclusion
L’étude de ces documents nous a permis de saisir les inégalités de développement entre les pays
pauvres et les pays riches. Ces inégalités économiques ont un réel soubassement démographique.
C’est pourquoi, aussi bien dans les pays développés que sous développés, la mise en place de
politiques démographiques adéquates est nécessaire pour atteindre l’optimum de population.
Correction de l’exercice 4
Introduction
Notre commentaire porte sur trois documents dont le thème général est Agriculture et question
énergétique en France.
Le document 1 est un tableau statistique qui porte sur le nombre des exploitations agricoles en
milliers et la taille moyenne des exploitations en hectares. Il est tiré de la source du ministère de
l’agriculture et de la pêche, scees.
Le document 2 est aussi un tableau statistique portant sur la valeur de la production agricole de l’UE
à 25. Le tableau porte exactement sur la répartition en % des 5 grands pays en 2000. La source est
Eurostat 2004.
Le document trois est un texte qui est extrait de la déclaration du gouvernement relative à l’énergie
faite par Nicolas Sarkozy, Ministre d’Etat, Ministre de l’économie , des Finances et de l’Industrie à
l’Assemblée Nationale française le 15/04/2004.
Ces documents révèlent l’état de l’agriculture française dans l’économie et la diversification
énergétique. Pour montrer la place de l’agriculture dans l’économie française ainsi que la politique
énergétique de la France, nous allons d’abord construire le diagramme en barres du nombre
d’exploitations agricoles et de la taille moyenne des exploitations, ensuite calculer la part en valeur
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
Ziguinchor
absolue de quelques pays dans la production totale de l’UE et enfin justifier le choix de la France
pour le nucléaire, ses avantages et ses faiblesses.
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
Années
0
1955 1970 1988 2000
20 217,44
- France : 43,48 milliards de $
100
13,5 217,44
- Allemagne : 29,35 milliards de $
100
14 217,44
- Italie : 30,44 milliards de $
100
13,1 217,44
- Espagne : 28,48 milliards de $
100
7,5 217,44
- Royaume Uni : 16,30 milliards de $
100
Analyse : L’observation de ces résultats nous permet de constater que la France, l’Italie,
l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume Uni sont les grands pays producteurs agricoles de l’UE. Ces
pays développent des productions de plus en plus importante dans le cadre de la PAC (politique
agricole commune). Les subventions de la PAC permettent aux agriculteurs européens de devenir
plus productifs.
Cependant, la France reste la première puissance agricole de l’UE car son agriculture bénéficie de
conditions naturelles et économiques favorables. L’agriculture française occupe 3,60% de la
population active et réalise 2,05% du PIB de la France.
3) La question énergétique a toujours suscité le débat en France. Depuis le premier choc pétrolier de
1973, à la suite du quadruplement du prix du pétrole (de 3$ à 12 $), la France a développé une
politique de réduction de sa dépendance énergétique à l’égard de du pétrole arabe. Pour amoindrir sa
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dépendance énergétique, la France diversifie ses sources d’approvisionnement en mettant l’accent
sur le nucléaire. La dispose de 59 réacteurs nucléaires d’un coût de 17 milliards d’Euro et qui
fournissent 78% de l’électricité et 17% de l’énergie produites en France entraînant une baisse de
10% du prix de l’électricité pour les ménages et la réduction des émissions de CO2 comparée à
l’Allemagne et au Royaume Uni.
Le choix stratégique de l’énergie nucléaire a permis d’abaisser régulièrement la facture énergétique
française. Le taux de couverture (taux d’indépendance) énergétique est passé de 26% en 1973 à
50% depuis 1980. En plus, la facture pétrolière est passée de 38 milliards d’Euro en 2003 à 25
milliards d’Euro en 2004.
L’industrie nucléaire génère à l’exportation de 3 à 4,5 milliards d’Euro / an par les ventes
d’équipements et de services nucléaires.
Secteur vital dans l’économie française, l’industrie nucléaire emploie plus de 100000 personnes.
Cependant, le nucléaire présente beaucoup de dangers pour l’environnement et la santé. Par ailleurs,
on note un vieillissement du parc nucléaire français. La première centrale nucléaire, celle de
Fessenheim a plus de 30 ans en 2009.
Conclusion
L’étude de ces documents nous a permis de comprendre la place de l’agriculture de la France dans
l’UE et dans le monde mais aussi la diversification de la politique énergétique de la France. Les
documents présente une certaine variété, un caractère récent et les tableaux statistiques sont
complets. La diversification des sources d’énergie a permis à la France d’assurer progressivement
son indépendance énergétique.
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Document réalisé par M Adama Ndoye et M Moussa Diallo professeurs d’Histoire Géographie au lycée Djignabo de
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