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Physique

Statistique II

Professeur MAAROUFI
Décembre 2022
Table des matières

Objectifs 3

I - Statistique des gaz quantiques 4

1. Gaz quantiques ........................................................................................................................................................... 5

1.1. Symétrisation ......................................................................................................................................................................... 5

1.2. Formalisme de la seconde quantification .............................................................................................................................. 6

1.3. Espace de Fock .................................................................................................................................................................... 7

2. Statistique de Fermi Dirac .......................................................................................................................................... 8

2.1. Fonction de partition d'un gaz de Fermi ................................................................................................................................. 8

2.2. Facteur de Fermi ................................................................................................................................................................... 8

2.3. Grandeurs thermodynamiques .............................................................................................................................................. 9

2.4. Thermodynamique des gaz de fermions à basses températures ........................................................................................ 10

3. Statistique de Bose-Einstein .................................................................................................................................... 12

3.1. Facteur de Bose-Einstein .................................................................................................................................................... 12

3.2. Grandeurs thermodynamiques d'un gaz de boson .............................................................................................................. 13

3.3. Bosons en nombre non conservé ........................................................................................................................................ 14

3.4. Cas des bosons dégénérés ................................................................................................................................................. 14

3.5. Cas des températures élevées ............................................................................................................................................ 15


Objectifs

Découvrir les propriétés des gaz quantiques.

3
Statistique des gaz quantiques

I Statistique des gaz


quantiques

Pour traiter les degrés de liberté de translations des molécules d'un gaz ou d'un liquide ou d'un solide,
l'approximation classique est suffisante.

Si la température diminue, les divers degrés de libertés gèlent progressivement et doivent être traités
quantiquement, si on continue à les traiter classiquement on aurait une entropie négative.

Le formalisme quantique intervient pour étudier la structure interne des molécules.

C'est le cas des solides, des gaz et des liquides à basses températures.

4
Symétrisation

1. Gaz quantiques
1.1. Symétrisation
L'indiscernabilité signifie que l'on ne change pas l'état d'un système à N particules si on permute la position de deux
particules situées en deux positions, en effet on ne change pas l'information contenue dans la fonction d'onde Ψ.

La densité de probabilité est alors invariante pour toute permutation des indices (1,..., N):

|Ψ(1,2,...,i,....,j,...N)|2=|Ψ(1,2,...,j,....,i,...N)|2

Soit: Ψ(1,2,...,i,....,j,...N)=eiα Ψ(1,2,...,j,....,i,...N)

α=0 ou π en accord avec le principe de symétrisation

 Définition : Postulat de symétrisation

Pour un système de N particules identiques, les seuls états physiques sont soit symétriques (pairs, α=0), soit
antisymétriques (impairs, α=π) dans l'échange de deux quelconques de ses particules.

- Les états symétriques tels que: Ψ(1,2,...,i,....,j,...N)=Ψ(1,2,...,j,....,i,...N)=ΨS , appartiennent à un sous-espace ζS

de l'espace des états ζ.


- Les états antisymétriques tels que: Ψ(1,2,...,i,....,j,...N)=-Ψ(1,2,...,j,....,i,...N)=Ψ A , appartiennent à un sous-
espace ζA de l'espace des états ζ.

- Les systèmes de particules pour lesquels les fonctions d'ondes sont symétriques sont appelés les bosons (spin
entier).
- Les systèmes de particules pour lesquels les fonctions d'onde sont antisymétriques sont appelés les fermions
(Spin demi entier).
- la matière est faite de fermions, tandis que les bosons se chargent de médier les interactions.

Deux Statistiques: Statistique de Fermi-Dirac, Statistique Bose-Eisntein

 Exemple

1. Bosons : photon (s=1), phonon (s=1)


2. Fermions : électron (s=1/2), proton (s=1/2)

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Formalisme de la seconde quantification

Exemple de bosons et de fermions

1.2. Formalisme de la seconde quantification


On considère un système de N particules identiques, leurs interactions sont négligées.

Si les φi désignent les fonctions d'onde i (i=1,...,N), on peut construire des fonctions d'onde du système à N particules

Ψ de la façon suivante :

Pour les fermions :

C'est le déterminant de Slater


-

Pour les bosons :

 Exemple : Système à deux particules à deux états différents

- Cas de bosons:

Ψ(x1, x2,t)=+1/√2 (φ1(x1,t) φ2(x2,t)+φ1(x2,t) φ2(x1,t))

En permutant x1 et x2 on a:

Ψ(x1, x2,t)= Ψ(x2, x1,t), Ψ est symétrique

- Cas des fermions :

Ψ(x1, x2,t)=+1/√2 (φ1(x1,t) φ2(x2,t)-φ1(x2,t) φ2(x1,t))

En permutant x1 et x2 on a:

Ψ(x1, x2,t)= -Ψ(x2, x1,t), Ψ antisymétrique

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Espace de Fock

 Exemple : Système à deux particules au même état

- Cas de bosons: Ψ(x1, x2,t)=+2/√2 (φ1(x1,t) φ2(x2,t)

- Cas des fermions: Ψ(x1, x2,t)=0

 Fondamental : Principe d'exclusion de Pauli

Deux fermions ou plus ne peuvent se trouver dans le même état physique.

 Remarque

La fonction d'onde change lorsqu'on passe de N à N+1 particules. Pour éviter ce problème au lieu de numéroter les
particules on numérote les états q auxquels on associe des nombres d'occupations nq.

L'état du système est représenté par une suite de nombres.

1.3. Espace de Fock


Fock a introduit une base orthonormée {|n1, n2,...., nq ⟩} bien commode dans l'espace de Fock qui permet d'éviter les

complications d'écriture dues à la symétrie ou à antisymétrie des fonctions d'onde.

L'espace de Fock est la somme directe des espaces de Hilbert: ζ 1,........., ζN correspondant à des systèmes ayant

respectivement 1, 2,......, N particules.

Un état dans l'espace de Fock est défini par une suite de nombres: |n 1, n2,...., nq⟩, ni est un nombre entier qui désigne

le nombre d'occupation du niveau d'énergie i.

On passe d'un état à un autre dans l'espace de Fock en utilisant les opérateurs de création a q+ et d'annihilation aq.

 Définition : Seconde quantification

La construction de la base de Fock à partir des états à une particule est appelée « la seconde quantification ».

 Exemple : Cas des fermions et bosons

Pour un système de fermions, les nombres nq ne peuvent prendre que les valeurs 0 et 1.

- État à une particule: |0,0,....,1,0,0,...,c'est le même pour les bosons et les fermions.
- États à deux particules: |0,0,....,1,0,0,...,1,0,.... pour les fermions et |0,0,....,1,0,0,...,1,0,.... et |0,0,....,2,0,0,...
pour les bosons.
- États à N particules: les deux systèmes bosons et fermions sont représentés par les kets |n1,n2,...., nq tel que nq
Ɛ {0, 1} pour les fermions et nq Ɛ ℕ pour les bosons.

Avec les conditions :N ̅=∑qnq et U=∑q εqnq

 Remarque : Fonction de partition

Pour étudier un gaz quantique, il est plus simple d'utiliser le formalisme de l'ensemble grand canonique que celui
canonique.

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Statistique de Fermi Dirac

Les opérateurs N et H s'expriment en fonction des opérateurs nombres particules (n q ) ̂.

Les états à une particules se remplissent indépendamment des autres. H est une somme de facteurs indépendants
d'où la factorisation de la fonction de partition:

Z=Πq Zq avec :

Dans l'espace de Fock: Tr=∑qpermis avec nqƐ {0, 1} pour les fermions et nqƐ {0, 1, 2, 3,....} ..... pour les bosons.

2. Statistique de Fermi Dirac


Objectifs

Déterminer les propriétés d'un gaz de Fermi en fonction de la température.

2.1. Fonction de partition d'un gaz de Fermi

Expression de la grande fonction de partition

ZG=Tr(e-βH+αN)=

Avec Xi = exp[-βεq+α]

L’indépendance des différents termes de H permet d’écrire:

2.2. Facteur de Fermi

 Définition

On appelle facteur de Fermi fq le nombre moyen d'occupation de l'état q.

Calcul de fq

- f =<n >=Tr(Dn ^ )=X /Z


q q q q q
- fq = -∂logZG /β∂εq

 Définition : Facteur de Fermi

Le facteur de Fermi est défini par : fq =1/[e-β(εq-μ) +1]

Puisqu'un état ne peut être occupé que par un seul fermion au plus on doit avoir: 0≤fq≤1

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Grandeurs thermodynamiques

fq décroît avec l'énergie.

Facteur de Fermi à températures non nulles

La région dans laquelle fq varie beaucoup a une largeur ≈ 4kT autour de μ.

μ pour lequel fq=1/2 est le niveau ou potentiel ou énergie de Fermi à la température T.

Lorsque la température augmente, les niveaux de basses énergies se dépeuplent au profit des niveaux de hautes
énergies. On dit qu'il y a création de trous dans les niveaux de basses énergies.

Facteur de Fermi à températures nulles

Les états quantiques εq<μ0 , sont occupés par une particule et les niveaux supérieurs sont vides.

μ0 est le niveau (ou énergie) de Fermi à 0K.

θF=μ0/k est la température de Fermi.

2.3. Grandeurs thermodynamiques

Grand potentiel thermodynamique

A=-kTlogZG

Nombre de particule

N=∑qfq

Énergie interne

U=∑qεqfq

Entropie

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Thermodynamique des gaz de fermions à basses températures

 Remarque

L'entropie peut s'écrire S=−k∑lPl logPl où les Pl sont remplacés par fq.

fq : probabilité pour qu'une particule occupe un niveau.

1- fq: probabilité pour qu'un trou occupe un niveau.

Il y a symétrie entre les particules et les trous.

 Complément : Cas des grands volumes

∑q (V→∞)⇒ ∫dεD(ε)=gV/h3 ∫d3p, g est le degré de dégénérescence des niveaux.

 Remarque : Énergie de Fermi

μ0 peut être calculé à partir de la densité du gaz en utilisant la relation: N/V=2/h 3 ∫0∞ fpd3p , 2 est le degré de

dégénérescence pour les électrons.

Avec :

fp=1 pour ε<μ0

fp=0 pour ε>μ0

On parle d'un gaz complétement dégénéré à T=0°K et d'un gaz dégénéré pour T<< θF

Pour T>>θF on se retrouve dans la limite classique.

2.4. Thermodynamique des gaz de fermions à basses températures

On doit faire un développement du facteur de Fermi fq en fonction de T sachant que: ℇq=P2/2m=ℇp

A, T=0 , fp(ℇp)=θ(μ−ℇp): fonction échelon

Le calcul de fp(ℇp) se fait en utilisant une fonction test φ(ℇ) et les propriétés de la fonction de Dirac δ(ℇ) et en

calculant l'intégrale:

I=∫−∞∞ fp(ℇp)φ(ℇp)dℇp −∫−∞∞ φ(ℇp)θ(μ−ℇp)dℇp

On aboutit au 2ème ordre en T à : fp(ℇp)=θ(μ−ℇp)−(π2/6) (kT)2δ′ (ℇp- μ)+θ(T2)

Fonctions thermodynamiques à basse température: cas des électrons

L'expression de fp(ℇp) permet l'étude des propriétés des grandeurs thermodynamiques d'un gaz de Fermi à basse

température.

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Thermodynamique des gaz de fermions à basses températures

Nombre de particules

N=2V/h3 ∫fp(ℇp) d3p

Potentiel chimique

A T=OK on a N=(8πV/3h3)(2mμ0)3/2

Comme le nombre de particules est le même quelque soit la température T, le calcul de μ(T) se fait en égalisant les
deux expressions de N ce qui donne :

Grand potentiel thermodynamique

Entropie

Énergie interne

Capacité calorifique

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Statistique de Bose-Einstein

On obtient une contribution linéaire en T, c'est le cas des métaux.

 Remarque : Limite classique

La limite classique est atteinte quand le facteur de Fermi devient petit avec toutes les énergies.

fp(ℇp)≈eβμexp(-βP2/2m ), cette condition est réalisable quand le potentiel chimique tend vers -∞ (grand et négatif).

3. Statistique de Bose-Einstein

En 1924, le physicien Bengali Satyendra Nath Bose qui travaillait à l'Université de Dhaka au Bangladesh,
envoya une lettre à Einstein, accompagnée d'un manuscrit. Bose lui demandait son avis et son aide pour publier
son travail .

Le manuscrit de Bose proposait une nouvelle dérivation de la formule du rayonnement du corps noir de Planck .

Pour Einstein, le point important du travail de Bose était la proposition d'une nouvelle manière pour compter les
modes du champ électromagnétique, en divisant l'espace des phases en cellules de taille h 3 et en évaluant le
nombre de façons de placer les quanta de lumière dans ces cellules.

3.1. Facteur de Bose-Einstein

Fonction de partition

Nous reprenons la formule de la grande fonction de partition calculée dans le cas d'un gaz quantique :

ZG=Πq Zq avec :

Comme nq Ɛ {0, 1, 2, 3,....} ..... pour les bosons, on a :

et

Facteur de Bose-Einstein

fq (εq)= -∂logZG /β∂εq

fq =1/[eβ(εq-μ) -1]

 Remarque : Propriétés du facteur de Bose-Einstein

Contrairement au facteur de Fermi, le facteur de Bose n'est pas borné puisque le nombre d'occupation n q ne l'est

pas. Quand εq→ μ, fq→ ∞ et ZG diverge.

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Grandeurs thermodynamiques d'un gaz de boson

Donc le potentiel chimique n'est pas arbitraire, il faut que fq(εq) reste positif ce qui se traduit par la condition: eβ(εq-μ)
>0 càd εq>μ ∀q.

 Fondamental : Caractéristiques du gaz de Bose

- Le potentiel chimique prend toutes les valeurs de -∞ jusqu'à εqmin qui est le niveau fondamental de l'énergie.
Pour un potentiel chimique au delà de cette valeur, la population de ce niveau fondamental deviendrait
négative, ce qui n'a aucun sens physique.

- Comme pour le gaz de Fermi, les valeurs grandes et négatives de µ correspondent à un gaz bien décrit par la
physique classique (distribution de Boltzmann).

 Remarque : Potentiel chimique

Pour un gaz de Bose le potentiel chimique est négatif donc apporter une particule supplémentaire au système fait
décroître l'énergie. Par contre, pour un gaz de Fermi l'apport d'une particule fait croître l'énergie, un gaz de Fermi a
tendance à céder des particules (Principe d'exclusion de Pauli).

Tout se passe comme si les fermions se repoussent et les bosons s'attirent.

3.2. Grandeurs thermodynamiques d'un gaz de boson

Grand potentiel thermodynamique

Comme ZG = Πq [1+fq(εq)] on a :

Nombre de particule

N=∑qfq

Énergie interne

U=∑qεqfq

Entropie

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Cas des bosons dégénérés

3.3. Bosons en nombre non conservé


C'est le cas des photons (s=1) dans une enceinte, ils peuvent être absorbés ou crées par les oscillations du champs
électromagnétique intérieur.

Le nombre de particule n'est plus une constante de mouvement, il n'est pas conservé même en moyenne. Le
paramètre de Lagrange qui lui est associé doit être nul.

α=βμ=0 → μ=0 ∀β

fq =1/[eβεq -1]

Il revient donc de travailler dans l'ensemble canonique:

U=∑qεq/[eβεq -1] , F=−kT∑qlog(1−eβεq), N=∑q1/[eβεq -1]

3.4. Cas des bosons dégénérés

Problématique

Lorsque la température tend vers 0 tous les niveaux se vident à l'exception du niveau fondamental εq=0. N est
maximal à température nulle. Ce phénomène s'appelle la condensation de Bose-Einstein.

Or mathématiquement quand T→ 0, fq → 0 ∀q ce qui se traduit par un nombre de particule nul : N=0. Ce qui est
contradictoire au phénomène physique observé N est maximale à température nulle.

Température critique

Einstein a découvert la théorie suivante ; pour un gaz de bosons donné, il existe une température critique TC en
dessous de laquelle un nombre macroscopique des particules quantiques peuple l'état de moindre énergie, formant
un "condensat de Bose-Einstein".

Nombre moyen

Quand εp=P2 /2m et pour les grands volumes :

N=g2πV/h3 ∫0∞f(εp)d3p

N=∫0∞f(ε)D(ε)dε=g2πV(2m)3/2/h3 ∫0∞ { ε1/2/[eβ(ε-μ) -1]}dε

Si on refroidit le gaz de bosons en maintenant constante sa densité N/V, le potentiel chimique augmentera (diminuera
en valeur absolue) et atteindra la valeur 0 à une température T0.

La température T0 est calculée à partir de la densité du gaz : N/V=g2π(2m) 3/2/h3 ∫0∞ { ε1/2/[eβ0ε -1]}dε

N/V=g2π(2mkT0)3/2/h3 ∫0∞ { z1/2/[ez -1]}dz=[g(2πmkT0)3/2/h3 ]Г(3/2)ζ(3/2)

Avec : Г(x)ζ(x)=∫0∞ { z1/2/[ez -1]}dz et Г(3/2)=√π/2 et ζ(3/2)=2,612

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Cas des températures élevées

On trouve :

Et T0 =[N/(2,612.gV)]2/3h2/2πmk

 Fondamental

Pour T<T0, il semble qu'il n'y ait pas solutions négatives pour le potentiel chimique en contradiction avec la

propriétés des bosons qui doivent avoir μ négatif. Cette contradiction provient du passage de la sommation discrète
à celle continue. L'intégrale diverge quand ε=0.

 Méthode

On doit séparer les particules ayant ε=0 et celles avec ε≠0 avec μ=0.

N(ε>0)=g2πV(2m)3/2/h3 ∫0∞ { ε1/2/[eβ0ε -1]}dε=gV(2πmkT/h2)3/2 2,612

On a en ε=0, le nombre de particules est: N(ε=0)=N-N(ε>0)=N(1−(T/T0 )3/2)

Énergie interne

Pour T<T0, seules les particules ayant Ɛ>0 contribuent à l'énergie interne.

U=g2πV(2m)3/2/h3 ∫0∞ { ε3/2/[eβ0ε -1]}dε

U=g2πV(2mkT0)3/2/h3 ∫0∞ { z3/2/[ez -1]}dz=[g(2πmkT0)3/2/h3 ]Г(5/2)ζ(5/2)

Avec Г(5/2)=3√π/4 et ζ(5/2)=1,41

ce qui donne : U=0,770NkT(T/T0 )3/2

Chaleur spécifique à volume constant

CV = 1,925NK(T/T0 )3/2

3.5. Cas des températures élevées

Nombre de particules

Pour des températures suffisamment élevées T>T0 , le potentiel chimique du gaz de Bose est négatif μ<0 et vérifie la
condition |μ|/kT≪1.

N=g2πV(2m)3/2/h3 ∫0∞ { ε1/2/[eβ(ε-μ) -1]}dε

À T=T0 , μ =0, N=[g2πV(2mT)3/2/h3 ]√π

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Cas des températures élevées

Comme la densité du gaz est la même quelque soit la température nous avons:

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