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Saliou et Othman

Un monde d’esclaves

La septième planète était vraiment plus étrange que les six dernières. Elle était

plus grande cette fois-ci et beaucoup plus proche du Soleil, ce qui rendait la

température plus chaude.

Selon le Petit Prince, elle était habitée par des personnes brûlées et des hommes

avec un chapeau blanc et pointu. J’ai compris, quelques années plus tard, la véritable

signification de sa parole. Lorsque le Petit Prince atterrit sur la planète. Il resta

abasourdi. Un groupe d’esclave noire était en train de construire une pyramide

colossale. Il resta une longue heure sur place à voire les pierres s’empiler les unes sur

les autres.

Le Petit Prince constata que cinq hommes avec des chapeau pointu blanc les

surveillaient avec un fouet dans la main. Après avoir posé la dernière pierre, les

esclaves déconstruisirent la pyramide pierre par pierre jusqu'à la dernière. Et ainsi, le

cycle reprit. Il pensa alors : « Pourquoi ces jeunes hommes avec la peau étrangement

foncée construisent-ils et déconstruisent-ils cette si jolie pyramide? Et pourquoi ces

hommes avec le costume ridicule ne font-ils qu’agiter cette étrange corde? Peut-être

qu’il y a une idée derrière cela. »


Ces hommes ne remarquèrent même pas le Petit Prince malgré sa longue

présence.

 Bonjour. Je puis savoir pourquoi vous venez d’ordonner à ces étranges jeunes

hommes de déconstruire cette si splendide pyramide, posa-t-il en se recoiffant

la chevelure.

 Hé Médrano! héla-t-il son ami pour qu’il vienne rencontrer le Petit Prince, ce

petit jeune homme a reçu une éducation de qualité. Il trouve que les nègres

sont étranges. Dis-moi, jeune garçon, d’où viens-tu?

 Qui-sont les nègres? Et pourquoi doivent-ils déconstruire cette pyramide?

interrogea le Petit Prince en essayant de replacer une mèche

 Mais dis-nous ton nom d’abord, insista Fratellini, impatient.

 Cela n’a pas d’importance. Ce qui importe, ce sont mes questions. Qui-sont

les nègres? Et pourquoi doivent-ils déconstruire cette pyramide? persista le

Petit Prince, stoïque.

 Tu ne vas pas lâcher l’affaire pas vrai. Ces nègres sont des personnes ou

plutôt des biens qui nous appartienne, ils n’ont pas de droits mais un seul

devoir: nous obéir. Ce sont des erreurs de la nature donc nous devons en

profiter. Ils travaillent pour nous, affirma Fratellini fièrement.

 Reçoivent-ils quelque chose en échange?

 Oui, des coups.


Et les deux blancs se mirent à rire. Le Petit Prince avait chaud, très chaud. Des

grains de sables restaient collé à sa peau humide de sueur. Cela le rendait encore plus

insistant sur ses questions.

 Mais pourquoi vous ne travaillez pas avec eux ? demanda le Petit Prince alors

que ces vêtements commençaient à s’humidifier de sa sueur.

 Nous travaillons. C’est du travail ce que nous faisons depuis plusieurs

années. Endurer de regarder et de côtoyer ces énergumènes, rectifia Médrano

en pointant ces pauvres hommes qui n’avait probablement pas gouter une

goutte d’eau depuis plusieurs heures, ce qui était de la torture sous cette

chaleur.

 Il fait vraiment chaud dans votre planète. Y aurait-il une source d’eau pour

pouvoir m’abreuver ? réclama le Petit Prince, qui commençait à se

déshydrater.

 Mouais derrière la colline. N’en bois pas beaucoup, l’eau est comptée ici,

grogna Médrano .

Le Petit Prince parti s’abreuver en trottinant. En passant près du chantier, il

apercevait une dame noire en train d’allaitais son jeune enfant. La pauvre dame avait

les lèvres très sèches. En s’abreuvant, le Petit Prince pensa à elle et lui ramenait un

verre d’eau. Elle discuta avec lui et elle lui conta la véritable histoire de son peuple.
 Mon jeune garçon, merci pour le verre d’eau je t’en suis reconnaissante,

remercia la dame qui finit le verre mais en garda quelques millilitres pour son

enfant.

 Il n’y a pas de quoi Madame.

 Mon jeune garçon les deux hommes là-bas. Qu'est -ce qu’il-t-on dit à propos de

nous? marmonna la jeune femme, intriguée de la réponse du jeune garçon.

 Franchement, je n’ai pas trop compris ce qu’ils m’ont dit. Leurs paroles étaient

vraiment contre nature. Ils m’ont dit que vous étiez des biens; cette façon de voir

son semblable est très étrange.

 Ils sont venus il y a plusieurs années et ont réquisitionné notre planète. Ils

avaient comme plan de construire plusieurs pyramides, mais malheureusement

ou heureusement, une seule cargaison de pierre est arrivée. Ces espèces de

sadiques auraient pu nous donner la liberté vu que le plan n'a pas fonctionné, se

lamenta la femme alors que le soleil commençait à se coucher. Jeune homme,

échappe-toi tant qu’ils n’ont pas remarqué que ton cœur est pur.

 Je vous remercie, Madame, pour votre histoire; cela m’a réjoui de voir qu’il y a

de grandes personnes avec une pensé sensé, confia le Petit Prince, qui ne savait

pas trop comment réagir.

Il s’apprêtait à quitter lorsque la jeune dame noire lui donna son foulard vert

amande en guise de remerciement pour l’eau.


Et comme il était venu, le Petit Prince quitta la planète en songeant : « Très

étrange comme planète, comme ces deux hommes d’ailleurs. Leur façon de penser est

irrationnelle. Ils jugent les personnes selon leur couleur de peau même si, je l’avoue, je

la trouve très étrange, et non selon leurs actions ou leur cœur. Les grandes personnes

sont vraiment bizarres mais, pour une fois durant toute cette aventure, peuvent aussi

avoir un très bon cœur. La vie des grandes personnes est très étrange. »

La guerre perpétuelle

Le Petit Prince arriva sur la huitième planète et, dès son arrivée, il entendit des

cris fort pas très loin d’où il était; sa curiosité le piqua. En voyageant à travers la

planète, il réalisa que beaucoup de chose était détruites et abimé d’un côté mais pas de

l’autre. Puis, il vit deux hommes en train de se battre, ils avaient l’air d’être au bout de

leurs forces mais il n’arrêtait pas.

 Salut. Je souhaiterais savoir pourquoi êtes-vous en train de vous battre,

questionna-t-il.

 Bonjour, on se bat parce qu’il essaye de réquisitionner mon côté de la planète

quand on s'était mis d’accord qu’on allait se la partager, répliqua l’homme en

noir, blanc, vert et rouge.


Le Petit Prince eut l’intuition que l’homme vêtit en bleu et blanc était coupable;

cependant, il n’avait pas entendu sa version.

 Mon petit, n’écoute pas ce qu’il te dit : ce sont que des mensonges. C’était à

moi, ce côté, il me l’a chipé, riposta-t-il en se combattant.

 Avant qu’on continu, c’est quoi vos noms?

 Philistin, rétorqua l’homme habiller en noir, blanc, vert et rouge en le saluant.

 Et moi Amayou Pine, confessa-t-il en essuyant le peu de poussière sur ses

épaules.

C’est à ce moment-là que le Petit Prince réalisa que Philistin n’attaquait pas

Amayou Pine, mais plutôt qu’il se défendait.

 Alors, Amayou, pourquoi ton côté est-il si propre? répliqua le Petit Prince en se

grattant la tête, lui qui ne savait plus quoi penser de cette histoire.

Le silence était fastidieux et il semblait qu’Amayou Pine réfléchissait durement

à sa réponse, et Philistin et le Petit Prince le scrutait longuement.

 C’est parce que... je suis juste... plus beau, magnifique, autonome, attentionné.

Plein d’autre qualité qui prendrait plusieurs heures à énumérer dégoisa-t-il en

plaçant sa chevelure vers l’arrière, avant que Philistin l’interrompît.


 Bien sûr, c’est ça, il craint juste de dire que c’est moi qui l’avais accueilli quand

il n’avait pas de planète où vivre. Amayou Pine ne contesta pas ce que Philistin

venait de dire, et cela le Petit Prince l’avait constaté.

 Il ne croira point tes mensonges car ce jeune est plus intelligent que toi; je vivais

dans cette planète bien avant toi. Juste que j’avais des ... hum des... oui, des

imprévus qui m’ont obligé de quitter la planète, bredouilla Amayou Pine en

essayant de cacher son rougissement.

Selon le Petit Prince, l’histoire de Amayou Pine ne tenais pas debout;

néanmoins, c’était son point de vue. Philistin était convaincu de son histoire et

n’avait pas de geste louche qui laisserait du doute. Il était stoïque, il ne laissait

paraitre aucune réaction. Lorsque le Petit Prince me raconta cette partie, je me

rappelai un célèbre proverbe marocain qui disait : « Si tu ne l’as pas fait, n’aie pas

peur. »

 Ton histoire à l’aire louche, Amayou, lança le Petit Prince, assuré. Si jamais tu

dis vrai, pourquoi rougis-tu?

 Hum… juste que j’ai très chaud, je suis habitué à des … hum oui des planètes

plus froides que ma planète natale, éclaircit Pine indécis.

 Je peux ajouter quelque chose, proposa Philistin en s’adressant au Petit Prince,

comme si ce dernier était un juge.


Le Petit Prince remarqua le respect et l’éducation évidente de Philistin. Cela

assura son choix principal.

 Évidemment, renchérit le Petit Prince, ébahi.

 J’étais venu avec ma famille sur cette planète pour y habiter. Nous savions

qu’elle a été habiter donc nous avons aménager seulement la moitié pour

pouvoir accueillir les anciens habitants. Cependant, lorsqu’il est revenu, toute

seule, il a revendiqué les partit aménager. Nous n’avions rien dit jusque-là, ma

famille et moi avions aménager l’autre moitié. Un jour, j’avais quitté la planète

et laisser ma femme et mes cinq enfants. Lorsque j’était revenue, il n’y avait

personne, sauf lui, assis sur mon divan. Il m’expliqua qu’il les avait renvoyés

chez eux. Le hic, c’est que notre planète avait explosé, dit Philistin, au bord des

larmes

 C’est vrai? interrogea le Petit Prince en s’adressant à Amayou

 Non, jamais, moi rejeter une pauvre femme avec 5 enfants. Jamais

Le Petit Prince pris une dizaine de minutes pour réfléchir à une solution équitable

malgré les nombreux mensonges de Amayou et le fait qu’il ait nié tout ce qu’il avait dit

contre Philistin. Nonobstant cela, le Petit Prince n’avait pas envie de choisir tant qu’il

n’était pas certain et assuré du véritable coupable.

« J’espère vraiment pour vous que ce conflit se règlera, espéra le Petit Prince ».
Il quitta ainsi la planète pendant qu’ils continuaient à se battre sans même prêter

attention au fait que le Petit Prince était parti. « Je ne penserais jamais voir deux

grandes personnes se battre aussi longtemps sans se fatiguer, en plus ils sont

inarrêtable et au bout de leur force, cependant, je me sens plus empathique envers

Philistin, on lui vole une partie de sa planète et il se fait attaquer par Amayou Pine tous

les jours quand c’était lui qui l’avait accueilli sur ça planète. J’avais jugé trop vite la

situation sans même m’en informer, et cela vient prouver encore une fois que les

apparences peuvent être plus que trompeuse. Les grandes personnes font souvent cela,

juger une situation selon le visuel et ceux qu’ils les arrangent. Suis-je en train d’en

devenir une? »

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