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INTRODUCTION..............................................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE........................................................................................................3
DEUXIÈME PARTIE........................................................................................................5
TROISIÈME PARTIE......................................................................................................8
QUATRIÈME PARTIE..................................................................................................10
RECOMMANDATIONS.................................................................................................11
BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................13
INTRODUCTION
20XX, à la suite du constat suivant : la clientèle de la cuisine collective semble très peu
informée de l’apport nutritionnel des aliments et, de ce fait, donne peu d’importance à la
qualité des aliments qu’elle achète. Puisque notre qualité de vie dépend en grande partie
de ce que nous mangeons, madame Tousignant a jugé bon de faire appel aux services
monoparentale à faible revenu, le facteur dominant dans l’achat de nourriture est souvent
en énumérant brièvement dans les pages qui suivent les qualités ou les défauts des divers
groupes d’aliments, le bien-fondé d’une alimentation saine et simple, et ce, à un coût tout
à fait abordable.
1
Désormais, on utilisera le sigle MFEM.
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équilibrée et simple
PREMIÈRE PARTIE
Les sucres raffinés sont, sans contredit, des aliments pervers et sournois, parce
qu’ils se cachent dans presque tous les aliments transformés et aussi parce que ce sont,
avant les gras saturés, les aliments qui causent le plus de dommages à notre santé. De
plus, les méthodes de raffinement du sucre le débarrassent de tous les éléments nutritifs
(on trouve dans la canne à sucre divers minéraux importants pour le maintien d’une bonne
Pour la petite histoire, mentionnons que les sucres raffinés font leurs apparitions
À une certaine époque, on les utilise comme agents de conservation dans presque tout ce
qui est empaqueté, embouteillé, mis en conserve, etc. Puis, à la suite de plusieurs études
qui démontrent l’inutilité, voire les dangers d’une telle pratique, l’industrie alimentaire
réduit l’apport des sucres raffinés dans la transformation des aliments. Dans le paragraphe
qui suit, nous verrons brièvement les méfaits des sucres raffinés.
Plus personne n’ignore que l’apport de sucre raffiné dans l’alimentation est une
des causes d’un certain type de diabète. Mais combien d’entre nous savent que la
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consommation de sucre raffiné est un facteur aggravant chez les femmes souffrant du
bannir la consommation d’aliments dans lesquels on retrouve des sucres raffinés, afin
d’atténuer le SPM. Certaines études sont plus alarmantes encore et relient directement
l’ingestion du sucre raffiné à des états dépressifs graves, et même à des actes de violence,
comme des tentatives de suicide et des agressions physiques. William Dufty soutient,
quant à lui que « comme l’opium, la morphine et l’héroïne, le sucre est une drogue
destructrice, créant l’accoutumance, alors même que l’on en consomme chaque jour dans
tout – depuis les cigarettes jusqu’au pain1 ». Cette énumération des méfaits du sucre
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William Dufty, Sugar Blues, Paris, Éditions de la Maisnie, 1985, p. 154.
DEUXIÈME PARTIE
manger quotidiennement de trois à cinq portions de légumes, une portion équivalant à une
tasse. Ce n’est pas le choix qui manque, car il y a sur le marché de plus en plus de
légumes produits ici ou venus d’ailleurs, aux formes et aux couleurs toutes plus
attrayantes les unes que les autres. Cependant, qui peut se vanter de suivre ces
recommandations à la lettre? Il va sans dire que cette quantité semble énorme à priori. À
cause de la vie trépidante que nous menons, qui d’entre nous a le temps d’apprêter, jour
après jour, entre trois et cinq tasses de légumes? Puisque le temps nous manque et que
nous avons souvent un budget restreint, nous tentons de maximiser notre apport de
légumes. Allons-y pour les légumes colorés (céleri, épinards, laitue, carottes, tomates,
betteraves, courges, etc.); ce sont ceux qui contiennent le plus grand nombre de vitamines
et de minéraux. De plus, si nous achetons les légumes lorsqu’ils sont en saison, nous les
paierons moins cher. La plupart des légumes peuvent être mangés crus, mais ils peuvent
aussi être cuits à la vapeur (dans une marguerite), bouillis, ou encore frits (quoique ces
deux dernières méthodes soient moins recommandées, puisque la première élimine une
trop grande quantité de vitamines et de minéraux et la seconde ajoute une grande quantité
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de calories au repas). Les experts dans le domaine de la santé sont formels : un apport
mental. Et, surprise, la plupart des légumes contiennent du sucre naturel qui est, lui,
recommande de trois à cinq portions de fruits par jour. Cette recommandation est
plupart des fruits se mangent sans préparation spéciale. Ils peuvent nous suivre
partout sans problème : bananes, pommes, raisins s’accommodent fort bien d’un
sac à dos ou d’une boîte à lunch. On trouve aussi sur le marché des fruits secs ou
en conserve. Il vaut mieux ne pas abuser des premiers, puisque leur concentration
en sucre naturel est très élevée et, si on consomme les seconds, il est préférable de
les rincer, puisqu’ils baignent inévitablement dans un liquide trop sucré, même
lorsqu’il s’agit de leur jus naturel. Il est évidemment préférable d’acheter les fruits
en saison. Autrement, les prix demandés seront certainement élevés. Les fruits
contiennent les mêmes nutriments que les légumes, mais dans des quantités
Tableau I
Les protéines sont sans doute les aliments qui sont perçus comme étant les plus
importants de tous. Cela explique peut-être que de nombreuses personnes préfèrent voir
dans leur assiette une bonne quantité de viande à la place d’une bonne portion de légumes.
Un repas équilibré devrait être conçu inversement. Pour un adulte dont les besoins sont
dans la moyenne, six onces de protéines par repas devraient suffire à la tâche; il ne faut
donc pas croire qu’on est à l’article de la mort si on ne retrouve pas dans son assiette un
steak de douze onces au moins une fois par jour. On trouve les protéines sous plusieurs
viandes, des volailles, des poissons et des produits laitiers. De récentes études démontrent
qu’il est préférable de réduire notre apport de protéines animales, car elles contiennent
toutes, à des degrés divers, des gras saturés qui jouent un rôle négatif sur le taux de
cholestérol.
Dans la seconde catégorie, il y a les protéines végétales qui contiennent des gras
qui n’ont pas la même incidence nocive sur notre organisme. Dans cette catégorie, on
retrouve les noix, les légumineuses et le tofu qui a, soit dit en passant, le meilleur rapport
qualité/prix. Hélas, ces protéines ne sont pas complètes en elles-mêmes. Il faut donc les «
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et des tissus. Il est donc important de bien choisir nos protéines. Néanmoins, lorsqu’on
doit faire cuire les aliments, il faut porter une attention particulière au mode de cuisson
Les céréales complètes, les noix et les légumineuses sont souvent négligées. Et
pourtant, elles sont très importantes dans notre alimentation : elles fournissent à
Puisque les céréales, les noix et les légumineuses se font plus rares que les autres
denrées alimentaires dans notre panier d’épicerie, nous devrons trouver des moyens
Tableau II
saine auprès de la clientèle de MFEM. Mais quels moyens prendrons-nous pour y arriver?
Voici donc quelques recommandations qui nous permettront de nous rapprocher de notre
but. Puisque le premier point est consacré au sucre raffiné et à ses effets ravageurs, il est
important de trouver une façon d’en limiter le plus possible la consommation. Un des
moyens envisagés est le suivant : remplacer dans les recettes de la cuisine collective, les
sucres raffinés par des jus de fruits naturels ou des fruits séchés, et ce, de façon graduelle;
informer la clientèle de la cuisine collective de ces changements afin qu’elle puisse faire
des choix éclairés, et imprimer et distribuer gratuitement ces nouvelles recettes à celles
qui en feront la demande. Inciter cette même clientèle à lire la liste des ingrédients inscrits
sur les denrées alimentaires. Certaines inscriptions soulèveront sûrement des questions.
Planifier régulièrement des conférences sur l’alimentation avec des intervenants qui
pourront répondre, entre autres, à ces questions. Afin d’y aller d’un effort plus soutenu,
mettre sur pied des cours de nutrition s’adressant à la clientèle de la cuisine collective de
MFEM. À partir de ces cours, imprimer de petit aide-mémoire qui seront distribués à qui
cuisine collective. Suggérer des lectures sur le sujet de l’alimentation saine et équilibrée.
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Et puisqu’il n’est jamais trop tôt pour commencer son éducation au sujet d’une saine
prévoir à intervalles plus ou moins réguliers, une sortie collective dans une épicerie. En
effet, un groupe de quatre ou cinq personnes pourrait se rendre dans une épicerie qui offre
permettra au groupe de s’informer des bons et des mauvais achats à faire, des valeurs
nutritionnelles des aliments, etc., indépendamment du prix d’achat de ces derniers. Ces
offrent des pistes pouvant servir de point de départ pour une réflexion plus vaste sur les
Arlette Côté
Consultante en nutrition
BIBLIOGRAPHIE