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Vitesses de réaction et temps de vie

Vitesse de production/consommation des espèces :


La vitesse de production/consommation des espèces (cm-3.s-1) est directement
proportionnelle à la concentration des réactifs CX (cm-3) pour les réaction élémentaires :
Exemple:
dC dC dC
A → B + C ⇒ v=- A = B = C = kCA où Ci est la concentration de l 'espèce i
dt dt dt
1 dCA dCB
A + A → B ⇒ v=- = = kCACA où Ci est la concentration de l 'espèce i
2 dt dt
A + B → C ⇒ v=- dCA =- dCB = dCC = kCACB où Ci est la concentration de l 'espèce i
dt dt dt
La constante de proportionnalite k est appelée constante cinétique de la transformation.
k est une fonction de T (loi d’Arrhenius) :
k=Aexp(−Ea /RT) où Ea est l’énergie d’activation.

Attention les unités de k varient en fonction de l’ordre de réaction (s-1, cm3.s-1, cm6.s-1)

Temps de vie :
Le temps de vie (τ) d’une espèce A par rapport à un processus de consommation donné
est :
CA CA 1 1 1
τ= = = ou ou selon l 'ordre de la réaction
v ! - dCA $ k kC A kC A M
# &
" dt %
Réactions globales
Réaction globale :
Réaction résultant du bilan de plusieurs réactions élémentaires :
A+B→C
C+D→E+F
-------------------------
A+B+D→E+F
La vitesse de réaction n’est en général pas proportionnelle à la concentration des réactifs
C’est la réaction la plus lente qui impose sa vitesse. Elle est le facteur limitant.
Exemple :
(1) NO2 + hν → NO + O v1=k1CNO2 (lent)
(2) O + O2 → O3 v2=k2COCO2 (rapide)
---------------------------------------------------------------------------
NO2 + hν + O2 → NO + O3 v=v1=k1CNO2

Application (20 min) :


La concentration de dioxyde d’azote dans la troposphère terrestre est de 10 ppb (10.10-9).
La constante de photolyse de NO2 (source de O) est de k1=JNO2=8.10-3 s-1.
1- Quel est le temps de vie de NO2 ?
2- Sachant que la constante cinétique de la réaction d’addition de O sur O2 qui produit
O3 est de k2=1,5.10-14 cm3.s-1. Calculer le temps de vie de O et commenter.
3- Calculer la concentration de O dans l’air.
Réponse : 125 s, 1.2.10-5 s << 125 s => état stationnaire=> production=perte,
k1CNO2= k2COCO2 => CO= k1CNO2 / k2CO2 = (8.10-3 * 10-8)/(1,5.10-14 *0,2)=2.5.104 cm-3
Photolyse
Les réactions photochimiques, induites par le rayonnement solaire, jouent un rôle
central en chimie atmosphérique : elles représentent la principale source de radicaux
dans les atmosphères et permettent ainsi d'initier les transformations en phase gazeuse.

La photolyse d'une molécule n'est possible que si l'énergie du photon absorbé Ephoton est
supérieure ou égale à l'énergie de la liaison Eliaison de la molécule (NB: mais ce n’est pas
suffisant).

Pour les transformations chimiques, les énergies sont exprimées en grandeur molaire.
L'énergie d'une mole de photon est donc : E = NA hc/λ ≈ 0.12/λ (J.mol-1) ; λ en m
NA=6,02.1023 mol-1 ; h=6,62.10-34 J.s ; c=3.108 m.s-1

Exercice (20 min) :


Calculer les énergies de photon pour des longueurs d’ondes 100, 200, 300, 400 et 500 nm.
Comparer aux énergies de liaison des molécules et conclure :
Energies de liaison : Réponse :
O-NO : E=300 kJ.mol-1 l (nm) E (kJ.mol-1)
H-CH3 : E=435 kJ.mol-1 100 1200
H-OH : E=492 kJ.mol-1 200 600
N2 : E=945 kJ.mol-1 300 400
400 300
500 240
Photolyse
Mécanisme des réactions photochimiques
L'absorption d'un photon par une molécule amène celle-ci dans un état électronique
excité, plus propice à une transformation chimique que l'état fondamental. La première
étape d'un processus photochimique peut donc être représentée selon :

AB + hν → AB* où AB* : Etat électronique excité

Une fois excitée, la molécule peut évoluer selon différents processus physiques et
chimiques :
• dissociation : AB* → A• + B•
• réaction directe : AB* → produits
• fluorescence : AB* → AB + hν
• désactivation (collision) : AB* → AB + M
• ionisation : AB* → AB+ + e
On définit le rendement quantique primaire φi (molécule.photon-1) du processus i
selon:
φi = nombre de AB* évoluant selon le processus i /nombre de photons absorbés

On doit avoir Sφi = 1


I( ) : le flux de photons dans le domaine de longueurs d'onde allant de à +d

Constante de photolyse
(photon.cm-2.s-1.nm-1 si d est exprimé en nm)

Nombre de photons absorbés entre et +d (par unité de temps et de volume)


( ) d ( ) [AB] => (photon.cm-3.s-1)
On définit la constante de photolyse (constante cinétique de la réaction de photolyse) :
photon.cm-2.s-1.nm-1 molécule.cm-3
nm cm2.molécule-1
J= ∫ I(λ )σ (λ )φ (λ )d λ
Nombre de dissociations entre et +d
I est le flux actinique I( ) x ((en
) x ( W.cm
) x d x [AB] .nm
-2 -1 ) :
=> (molécule.cm .s ) -3 -1

C’est l’intensité du rayonnement


constante de vitesse (s ) disponible là où a lieu la photolyse. Il va donc -1

dépendre du transfert radiatif qui inclut les processus d’absorption et de diffusion dans
soit sur l’ensemble du spectre
les atmosphères. 2
J I ( ) ( ) ( )d
1

s est la section efficace d’absorption (en cm2): 14


Elle est spécifique à chaque molécule et dépend des conditions de température.

f est le rendement quantique de photolyse


10-16 8

Section efficace d’absorption


σ (×10-19 cm2.moléculee-1)

10-17
σ (ccm2.molécule-1)

O3 6 NO2
10-18
10-19

10-20
20
4
σ, rendement quantique φ
de photodissociation pour la
2
10-21
10-22 0

photolyse de O3 et NO2 et
1,0 1,0
O3 O2 + O(1D) NO2 NO + O
08
0,8 0,8

intensité du flux solaire I


0,6 0,6
φ

0,4 0,4

02
0,2

0
O3 O2 + O(3P)
0,2
02

0
représentatif d’un angle
(photon.cm-2.s-1.nm-1)

zénithal (angle que fait le


(photon.cm-2..s-1.nm-1)

1014
1014
1013

1012
1013

1012
soleil avec la verticale) de
1011

40°.
F
F

1010 1011
240 260 280 300 320 340 360 280 300 320 340 360 380 400 420
λ(nm) λ(nm)
Modèles photochimiques
Les modèles photochimiques à une dimension consistent à découper l’atmosphère en
couches et à résoudre le système d’équations couplées où dans chaque couche et chaque
espéce i, on a l’équation de continuité :

Production-Pertes=Divergence du Flux
1 d 2
Pi − ni Li = 2
r dr
r φi( )
Pi : production de l’espèce i
ni : la densité
Li : le terme de perte de l’espèce i
fi : le flux de l’espèce i à travers la couche dû au processus de diffusion

Ce type de modèle fait appel à un réseau chimique de réactions qui peut inclure
plusieurs centaines de réactions primaires. Il est très non-linéaire et donc sensible à
l’ensemble des incertitudes présentes dans les constantes cinétiques.

Il est aussi nécessaire pour résoudre le système, de fixer des conditions aux limites. Il
s’agit de faire un inventaire des émissions (évaporation/condensation, émission
volcaniques, émission anthropiques,…) pour la limite basse et des phénomènes
d’échappement atmosphérique, de couplage ionosphérique, d’apport météoritique,...
pour la limite haute.
Les différentes phases et leurs interactions
La plupart des atmosphères sont constituées de gaz et d’aérosols. Une des grosses
difficultés de la modélisation de la chimie atmosphérique va être de rendre compte des
phases présentent, de leurs évolutions et de leurs interactions.

Le problème atteint son plus grand degré de complexité dans le cas de la Terre où les
activités anthropiques influence
Les phasesde manièreetimportante
de l’atmosphère leurs interactionsle système.
la masse de i par unité de volume GAZ
ire sont reliées par la relation : émissions
NUAGES
e molaire du composé
p i ((kg.mol
g -1)
Composés
C é gazeux
NOx, SO2
nant la contribution de tous les NH3, HC
AEROSOLS
M Ar
oxydation
Suies absorption

é
évaporation
i réactions
H2SO4 nucléation condensation
coagulation en phase
HNO3 activation aqueuse
COVO
(oxydation)
ormales de température (298 K) et condensation

: Cm,air = 1,2 kg.m-3 réactions hétérogènes précipitation


dépôt
re est 370 ppm
ppm. Quelle est la sels
l dde mer sédimentation
édi t ti
aérosols désertiques
: CCO2 = 9,9.1015 molécule.cm-3
phase aérosols aérosols fins aérosols fins aérosols gouttelettes
d’eau. Quelle est la masse molaire gazeuse ultrafins (Aitkens) (accumulation) grossiers de nuage
9 10
ponse : Mair = 28,6.10-3 kg.mol-1 0.1 nm 1 nm 10 nm 0.1 m 1 m 10 m

L’étude des autres planètes du système solaire et maintenant aussi des planètes
extrasolaires, est un moyen d’étudier
Pression de vapeur des systèmes abiotiques pour en comprendre les
saturante
La p
pression de vapeur
p saturante ((P ) d’un composé
sat p représente
p la p
pression à laquelle
q
é i mécanismes
si toutes les autres espèces d’évolution. ce
C’est
composé le domaine
équilibre avec sa de
phasela planétologie comparée.
pression totale P est définie
est en condensée (liquide ou solide) pure.

Soit un récipient,
récipient renfermant de ll’eau
eau, exposé à
PlanèteStructure
Terre verticale d’une atmosphère

Exosphère|Hétérosphère|
Caractéristiques orbitales TERRE
Demi-grand axe 149.6 106 km 1 ua

| Ionosphère |

conduction
Excentricité 0.0167 Thermosphère

Limite ETL
Période de révolution 365.257 jours Mésopause
Satellites 1, La Lune Mésosphère
Stratopause
Caractéristiques Physiques
Rayon équatorial 6378 km 1 RT

Masse 5.97 1024 kg 1 MT Stratosphère

radiation
Homosphère
Masse volumique 5.52 103 kg.m-3
Gravité à la surface 9.78 m.s-2 1g
Période de rotation 23 h 56 min 4 s
Tropopause
Min = 184 K = -89 °C
Température de
Moy = 288 K = 15 °C
surface
Max = 333 K = 60 °C

convection
Caractéristiques de l’atmosphère
Troposphère
Pression atmosphérique 101 325 Pa
Constituants majeurs N2, O2,…
Composition atmosphérique
ort de mélange pour de l’air sec

Gaz Fraction molaire


Azote ((N2) 78 %
Oxygène (O2) 21 %
Argon (Ar) 0.93 %
Dioxyde de carbone (CO2) 390 ppm
Neon (Ne) 18 ppm
Ozone (O3) 0.01 – 10 ppm
Helium (He) 5.2 ppm
Mé h
Méthane (CH4) 1 ppm
1.7
Krypton (Kr) 1.1 ppm
Hydrogène (H2) 500 ppb
P t
Protoxyde
d d’azote
d’ t (N2O) 310 ppbb

Tinetti, G., Meadows, V. S., Crisp, D., et al. 2005,


vapeur d’eau
d eau présente une forte variabilité dans le temps et l’espace
l espace. Le
Figure 3: Astrobiology,
Examples of temperature-pressure (fig. 5, 461
on the left) and gas-mixing ratios profiles
port de mélange est de l’ordre de 4% en zone océanique tropicale et de 0.1
(Hpole
m au 2 O, sud
O2 , O3 , CH4 , CO2 , CO, N2 O, fig. on the right) used for our model

6
vibration-rotation bands of gases, and UV and visible cross-sections of gases associ-
Distribution verticale d’ozone
e l’ozone Formation d’ozone str
Concentration d’ozone mesurée (printemps 1985) au dessus du Brésil
L’ozone est un gaz présent
Chapman (en 1930) a proposé
naturellement d’ozone
dans l’atmosphè re.
résulte de la photodiss
Approximativement (R1) 10
O2 +%h de
( <240 nm)
l’ozone se situe dans la
troposphère, 90Les % atomes
dans laO s’additionnent ra
l’oxygène moléculaire pour form
stratosphère. La zone présentant
(R2) O + O2 (+ M)
une concentration d’ozone élevée O3
où M représente un tiers corp
(autour de 20- 30 km) est appelée
Concentration (1012 molecule.cm
molecule cm-33) Temperature (K)
la «couche d’ozone».
Au voisinage du sol, la présence d'ozone en
Au voisinage du sol,
concentration la pré
élevée estsnocive
ence pourd'ozone
la santéen concentration élevée est nocive pour la
V
santé humaine
humaine (irritation)
(notamment par etirritation
également pour les plantes (réduction significative des
des voies
giquesrendements aériennes supérieures).
des cultures L'ozone a également
agricoles). Dans la stratosphère, la couche d’ozone joue un
des effets phyto-toxiques, altérant les principaux
s, ne rôle central dans pphysiologiques
processus
p l’absorption
y gq desdesp UV-B
plantes et et UV-C, ces derniers étant particulièrement
de «brûlure».
brûl re
nocifs (effets mutagè
susceptibles nes). significativement la
de réduire
e des «coups
Rayonnement productivité des cultures
ultraviolet : agricoles.
ncers.
UV-A : 320 Dans->la400 nm
stratosphère,
p , la Peu
couchenocifs
d’ozone joue
j
cifs. Ces un ->
rôle320
central
UV-B : 280
ont totalement nmdans l’absorption
Nocifsdes UV-B et
provoquent des brulures, cancérigène
UV-C, ces derniers étant particulièrement19 nocifs
couche UV-C
d’ozone: 200 -> 280 nm
(effets mutagènes). Nocifs, effet mutagène
Stratosphère et cycle de Chapman
Dans la startosphère La production d’ozone provient de la dissociation du dioxygène
qui produit de l’oxygène atomique, suivi de la recombinaison en présence d’un tiers
corps :
O2 + hν(λ<240nm) → O + O (1)
O + O2 (+ M) → O3 (+ M) (2)
L’ozone est lui même photodissocié en oxygène atomique et en dioxygène :
O3 + hν(λ<320nm) → O(1D) + O2
Suivi de la désexcitation de O(1D) par collision :
O(1D) (+M) → O(3P), qui donne :
O3 + hν(λ<320nm) → O + O2 (3)
Le bilan du cycle de réactions (2)+(3) est nul.
Mais, O peut réagir avec O3 pour redonner O2 :
O + O3 → 2 O2 (4)
Le bilan du cylce de réactions (1)+(2)+(4) est alors nul.
Ces cycles ont un bilan nul en masse mais libère de l’énergie par la désexcitation O(1D)
dans (3) qui explique l’augmentation du profil de température. (1) O
O2 (2) (3)
Les réaction (2) et (3) sont rapides alors que (1) et (4) sont lentes :
(4) O3
Cycle de Chapman
(1) O
O2 + hν(λ<240nm) → O + O (1) J1
O + O2 (+ M) → O3 (+ M) (2) k2 O2 (2) (3)
O3 + hν(λ<320nm) → O + O2 (3) J3
(4) O3
O + O3 → 2 O2 (4) k4
Ox
Il est pratique dans ce genre de cycle de définir des familles de composés.
Ox= O + O3
Ainsi, les réaction (2) et (3) n’entraine pas de variation dans la famille des Ox, alors que
la réaction (1) augment de 2 Ox la famille et la réaction (4) diminue de 2 Ox la famille.
De plus, O ayant un temps de vie très cours, on peut considérer qu’il est à l’état
stationnaire : dCO/dt = 0
Application (15 min) :
Sachant que les vitesses de (1) et (4) sont lentes, écrire le bilan de production et perte de
O et en déduire le rapport CO/CO3. Sachant que J3=10-5 s-1 et k2=6*10-34 cm6.s-1, que peut
on dire de ce rapport et de COx dans la startosphère ?
Réponse :
dCO
= J1CO2 − k2COCO2CM + J3CO3 − k4COCO3 = 0 A 30 km, CM=5*1017 cm-3 et CO2=1017 cm-3
dt
C J3
Þ k2CMCO2=30 s-1 => CO/CO3=3*10-7<<1
⇒ J3CO3 = k2COCO2CM ⇒ O =
CO3 k2CO2CM
Þ COx=CO3
4 = 2J1CO2 + J3CO3 - k2COCO2Cair - k4CO
dt
Représentation schématique des réactions 2v1 v3 v2 v
(R1)-(R4) du cycle de Chapman.
v1 et v4 étant négligeables devant v2 et v3 :

Cycle de Chapman
Les vitesses v des réactions (R2) et
CO J3 J3
(R3) sont grandes devant celles des 2
1
réactions (R1) et (R4). Afin d’examiner CO 3 k2CO 2Cair k2 xO 2Cair
le rôle des réactions du cycle de CO3 est ainsi la principale composante des Ox (C
Chapman il est pratique de définir une R1 et R4 peuvent donc être assimilées à la prod
Chapman,
Les réactions (1) et (4) controlent l’évolution
famille des
chimique, notée Ox,Ox,
telle on
que :peut donc écrire
la consommation de 2l’évolution
molécules de O3.
Ox=O3+O. Concentration de O3 (molécule.cm-3)
de Ox :
dCOx
= 2J1CO2 − 2k4COCO3 Les réactions (R2) et (R3) sont sans M
dt influence sur le bilan des Ox: sim
(R2) O + O2 (+ M) O3 (+ M) Ox=0 O
dCOx
A l’état stationnaire : = 0 ⇒(R3)
J1CO2O=+k4hCOCO3O + O Ox=0
str
(Te
dt 3 2

J CO2 réactions
J C k2CO2C
⇒ CO3 = 1Les = 1 O2 (R1) etM(R4) sont la
k4source
CO et lek4puits
J3CO3des Ox:
(R1)J kOC +h O+O Ox=+2
1 22 M
⇒ CO3 = CO2
Interprétation qualitative
(R4) JOk+ du
3 4
O3 profil vertical
2 O2 de O3
Ox=-2
Concentration de O (atome.cm-3)

L’équation
La concentration ded’évolution
O3 est donc chimique des Ox est
proportionnelle à celle Altitude (km)
Profil vertical de
d
donnée
é par (R1) ett (R4) :
de O2. Donc dans dCOxla haute stratosphère il y a peu de O3 de
concentration
O3 calculé à
car peu de O2. dt 2 J1CO 2 2k4COCycle CO 3
catalytiquepartir desduoxydes
cycle de d’azote
Quand on descend dans l’atmosphère
Le temps de vie des Ox dans la O2 augmente
troposphère Ch
Chapman et ett
Les concentrations d’ozone calculées à l’aide du
est donné par : profil moyen
O3 apparaît entrainantCOxla diminution cycleCde Chapman
Ox
de O.
1 Mais
sont O3 dd’un
surestimées
observé
un facteur
2 en regard des concentrations observées (cf.
absorbe le rayonnement.
O3 Ox
dCOx / L’absorption
dt perte figure O CO 3 devient
2k4Cprécédente). 2k4CD’autres
O telle que
réactions, J1
devient nulL’application
et il n’y anumérique
plus deconduit production
à un tempset
conduisant à
deO3 diminue.
l’élimination de O3, doivent donc
être considérées.
considérées
On explique vieainsi endetraitant
de l’ordre quelquesle problème
heures numériquement
dans la haute
CO3
stratosphère à ~1 Vers la fin des
1 an dans la basse stratosphère années 60, des études ont été
le profil d’O3 observé.
(ce temps est du même ordre réalisées afin d’évaluer
de grandeur que l’impact de l’aviation
Mais on surévalue
le temps dud’un facteur
transport strato 2tropo).la quantité
En d’ozone
supersonique sur la couche d’ozone
d ozone. Ces
études ont montré que les NOx (NO+NO ),
1012 molecule cm-3
Cycle catalytique NOx et ClOx
Les études ont montré que certains composés présent dans l’atmosphère sont
susceptible de catalyser la destruction d’ozone.
C’est le cas des oxydes d’azotes NOx = NO + NO2
NO + O3 → NO2 + O2 (5) lent O3
NO2 + O → NO + O2 (6) rapide NO NO2
-------------------------------
Bilan : O3 + O → 2 O2 O
La réaction bilan diminue de 2 Ox la famille. Et les NOx servent de catalyseur de
destruction. L’origine des NO est l’oxydation des N2O provenant de la dénitrification
(naturelle).
O3
C’est le cas des oxydes de chlore ClOx = Cl + ClO Cl ClO
Cl + O3 → ClO + O2 (7) lent O
ClO + O → Cl + O2 (8) rapide
-------------------------------
Bilan : O3 + O → 2 O2
Là encore, la réaction bilan diminue de 2 Ox la famille. Et les ClOx servent de catalyseur
de destruction. La principale source de chlore est la photolyse des CFC
(Chlorofluorocarbone ou fréon) provenant de l’activité industrielle (anthropique).

Le brome (anthropique) et les OH (naturel) sont susceptible d’avoir les mêmes cycles.
Le trou d’ozone
Au début des année 80, les
scientifiques observent de
sévères réductions de la
couche d’ozone au dessus de
l’antarctique. Cette réduction
est saisonnière. Elle apparaît
au printemps polaire
(septembre - novembre) et
constitue ce qui est
communément appelé le trou
d’ozone.

Les émissions anthropique ont rapidement été suspectées (CFC). Mais, les
mécanismes catalytiques de destruction de O3 présentés précédemment ne
permettent pas d’expliquer la réduction de O3 observée au dessus de l’antarctique : la
concentration des atomes O est très faible en raison du faible éclairement au début du
printemps polaire, la réaction ClO + O → Cl + O2 n’a pas lieu ne créant pas de Cl.
On observe néanmoins de fortes concentrations de ClO associé au trou d’ozone.
Nouveau mécanisme, chimie hétérogène
et vortex polaire
ène dans la formation du trou d’ozone Chronologie du trou d’ozon
Un nouveau cycle a pu être trouvé qui n’implique pas O mais seulement ClO.
A très basse température, les espèces «réservoirs» sont très La circulation dans la stratosphère hivern
la rapidement ClO +
converties ClO
en →
chlore ClOOCl
actif par réaction hétérogène (9) lent assimilée
i ilé à un gigantesque
i t ttourbillon,
bill app
à la surface ClOOCl
des aérosols + : hn → Cl + ClOO (10) rapide polaire. Ce vortex limite le transport mérid
aérosols
(R26) ClONO2 + HCl Cl + HNO
ClOO → Cl + PSC O2 2 3
(11) rapide l’atmosphère antarctique est efficacemen
((R27)) Cl2 + h 2 Cl ((+ O3 ClO)) y
latitudes moyennes. Le vortex s’installe a
n 2( Cl + O3 → ClO + O2) (12) rapide (mai) et n’est rompu qu’au début du printe
ur
La stratosphère-------------------------------
est très sèche (xH2O = 2-5 ppm); l’eau ne
condense pour former des nuages glacées que pour T<190 K.
stBilan :
Ces températures 2 ne
O3sont→jamais
3 O2atteintes, à l’exception des
ueLasituations
trou source d’ozone de ClO
hivernales vient de
antarctiques la Polar
chimie
(PSC=Polar
(PSC
de Clouds). En fait, la formation de PSC est observée à partir de
Chronologie hétérogène
Stratospheric du trou à basse
d’ozone température à la surface de
es nuages T=197K,polaires
«réservoirs» très de stratosphérique.
en raison
sont la formation d’une phase ClONO2
solide
La circulation dans et HCl sonthivernale
la stratosphère les deux peut espèce
être constituant le
réservoir
renfermant
par réaction
de
H2O chlore
hétérogène et HNO3 (NAT qui= vaHNOformer
3.3Hassimilée
2O)i ilé deàgrande t quantité
un gigantesque
i bill de appelé
ttourbillon, Cl2lé(et HNO3)
lle vortex
t qui lui même se
N
Nuagepolaire. Ce
stratosphérique
t t vortex
hé i limite le transport méridional et
ls
dissocie
Cl2 + HNO
Chronologie en
3
2Cl duqui trouréagissent
d’ozone avec
l’atmosphère
polaire (PSC)
O3 pour former de grandes quantités de ClO.
antarctique est efficacement isolée des
O3OnClO) explique
) aussi ainsi la variation photographié saisonnière
en
latitudes moyennes. y à cause
Le vortex de
s’installe aula formation
début de l’hiver des nuages dans
= La2-5circulation
ppm); l’eau dansne la stratosphère hivernale Suède, peut
(mai) 70°Nêtre
et en janvier
n’est rompu qu’au début du printemps (octobre).
le i vortex
assimilée ilé à
acées que pour T<190 K.un polaire
gigantesque
i t quit isole
tourbillon,
bill l’air
2000
2000.
appelélé arctique.
L
Les
l
le particules
vortext ti l En septembre, le rayonnement augmente
permettant
polaire.
eintes, Ce vortex
à l’exception des(10) ettransport
limite le supprimant nuageuses
méridional les
et nuages
sont : O3 peut être détruit en grande quantité. Puis
Représentation schématique
SC=Polar
SC Polar Stratospheric
l’atmosphère antarctique est efficacement isolée des suffisamment grandes
estleobservée
vortex
latitudes
disparaît
àypartir
moyennes. de Le vortex ets’installe
la concentration
et nombreuses
au début de l’hiver
d’ozone remonte.
pour
du vortex polaire antarctique.
une phase solide êt observées
être b (octobre).
é à l’œil
l’ il
(mai) et n’est rompu qu’au début du printemps
O3.3H2O) nu, lorsque le soleil est
Nuage stratosphérique
N t t hé i bas sur l’horizon. Les En juin, T est suffisamment faible pour permettre
polaire (PSC) PSCReprésentation
permettent la schématique
formation de PSC. La réaction R26 (et R27) con
photographié en f du vortex
formation
ti de polaire
ClO antarctique.
d ClO. et ClONO2 en ClO. La destruction de O3 reste tou
Suède, 70°N en janvier
29 limitée durant la p
période hivernale car ClOOCl (p
2000 L
2000. Les particules
ti l
R18) ne se photodissocie pas facilement. La réd
nuageuses sont
hère Chronologie du trou d’ozone antarctique
3 débute en septembre, lorsque le rayonnemen
En juin, T est suffisamment faible pour permettreOla
suffisamment grandes

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