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Troposphère et NOx

Les activités anthropiques sont des sources majeures de NOx (NO+NO2).

Estimation des sources de NOx à l'échelle globale (en TgN/an). D'après IPCC 2001.
Combustion de fuel fossile 33,0 (65%)
Aviation 0,7
Combustion de biomasse 7,1 (14%)
Emission des sols 5,6 (11%)
Eclairs 5,0 (10%)
Transport depuis la stratosphère <0,5

Cycle photochimique NO, NO2, O3


Les NOx sont principalement émis sous la forme de NO, mais sont rapidement
convertis en NO2 par réaction avec O3 (1). NO2 est alors photolysé produisant de O
qui se recombinent pour former O3 (2).
NO2 + hν → NO + O (lent)
NO + O → NO + O (1) O + O2 → O3 (rapide)
3 2 2 _________________________________________________________________

Avec une constante k2 =1,8.10-14 cm3.s-1, NO2 + hν (+O2) → NO +O3 (2)


et CO3=30 ppb, le temps de vie de NO : Avec une constante de photolyse J1=7,3.10-3 s-1
tNO= 69 s. (pour 30°), le temps de vie de NO2 :
tNO2= 137 s.
Equilibre NOx et O3
Un équilibre s’établit en situation diurne entre NO, NO2 et O3 par le système de
réactions (1) + (2).
On peut alors écrire l’état stationnaire pour la production et la destruction de O3 :

dCO3 C C J (1)
= J1CNO2 − k2CNOCO3 = 0 ⇒ NO O3 = 1 = 4.1011cm-3 NO2
dt CNO2 k2 NO + O3
(2)
Application (20 min) :
Si à l’état initial la concentration de NO2 est C0=2,7.1012 cm-3 (100 ppb), et si x est la
concentration de O3 (ou NO) à l’équilibre, quelle est la concentration de NO2 à
l’équilibre ? En déduire, l’équation du second ordre en x et la résoudre pour trouver x
à l’équilibre.
Réponse :
Si la concentration initiale de NO2 est C0, à l’équilibre elle sera de C0-x.
On peut donc écrire : x2 11 2
= 4.10 = γ ⇒ x + γ x − γ C0 = 0
C0 − x
qui a comme solution :
−γ + γ 2 + 4γ C0 γ # C0 & # 2, 7.1012 &(
11
x= = % 1+ 4 %
−1( = 2.10 % 1+ 4 11
−1( = 8, 6.1011 cm −3
2 2$ γ ' $ 4.10 '
soit 32 ppb
Le radical OH et oxydation de CO
Les oxydants les plus abondants dans l’atmosphère sont O2 et O3. Toutefois, les
énergies de liaison de ces oxydants sont élevées ; ils sont donc peu réactifs. A
quelques exceptions près, l’oxydation par O2 et O3 d’espèces non radicalaire peut
être ignorée.

Le radical OH a éte identifié dans les années 50 comme un oxydant fort de la


stratosphère. OH réagit rapidement avec la plupart des espèces réduites. L’origine
de OH dans la stratosphère est liée aux réactions :
O3 + hν → O2 + O(1D)
O(1D)+H2O → 2 OH
-----------------------------------
Bilan : O3 + hν (+H2O) → 2 OH (3)
La photolyse de l’ozone dans la troposphère est faible mais permet quand même de
produire une concentration de OH ~106 cm-3.

CO est un gaz « inerte » et son seul puits notable est la réaction avec OH :
CO+OH→CO2 +H (lent)
H + O2 → HO2 (rapide)
-------------------------------------------------------
Bilan : CO + OH (+O2) → CO2 + HO2 (4)
Milieux riche en NOx
Dans les milieux riches en NOx, l’oxydation va se poursuivre avec les équations :
CO + OH (+O2) → CO2 + HO2
HO2 + NO → NO2 + OH (1)
NO2 +hν(+OInterprétation
2 )→NO+O 3
qualitative du bilan NO2
------------------------------------------- La conversion de NO en NO2 par HO NO2 + O3
Bilan : CO + 2 Orapide
1 conduit à « perturber » (2)
l’équilibre en
2 → CO22 + O (5)+ O3
NO (+ O2) NO
3 2 consommant NO (qui devient alors en déficit)
et en produisant NO2 (qui devient alors en
excès) La position d’équilibre
excès). d équilibre est rétablie par
L’oxydation du CO en préOHsence de NOx
HO2
conduit donc à lade«l’équilibre
déplacement production » dele O3.
chimique dans
sens 1, donc dans le sens de la production
La conversion de NO en NO2 par l’intermédiaire d’ozone.
lent
de HOLe2 système
va donc perturber
NO, NO2, O3 reste donc
l’équilibre entre NO2, NO et O3, en consommant dudansNOun étatet en produisant
proche de l’état d’équilibredu NO2
CO CO malgré une production nette de O3
(sens (2)). L’équilibre va donc être rétabli 2
par un déplacement de l’équilibre
chimique dans le sens opposé, ce» des
« Caractéristiques quidifférents
crée de l’ozone. On a donc un nouvel équilibre
chaînons
mais qui crée de l’O3. CO CO2
Remarque : il ne peut y avoir O3+ h (+H2O)
L’initiation est faitequantité
par laproduite
accumulation photolyse
de O 3 que si la
(par conversion initiation
cycle catalytique
de O3 (qui produit OH).
de NO en LaNO2) est supérieure à OH HO2 des HOx -
la quantité consommée (par
terminaison se fait par la production
photolyse) pour l’initiation de la HNO3
propagation
p p g

de HNO3 (à partir de NO2+OH).


chaîne radicalaire. Dans un terminaison cycle catalytique
intervalle de temps donné, le NO2 NO
Si le nombre de cycle créant
nombre O3effectués
de cycles est doit des NOx

41 supérieur au nombre
êtred’initiation
supérieur au nombre
d’initiations. 42
=> O3 s’accumule !! O3
41 d’initiations.
O3

Milieux pauvre en NOx


Oxydation en milieu « pauvre » en NOx
Dans les milieux pauvres en NOx, l’oxydation va se poursuivre avec les
équations :
effectués Equation bilan (a) CO + OH (+O2) CO2 + HO2
tions (e) HO2 + O3 O2 + OH
CO + OH (+O2) → CO2 + HO2 L’oxydation du CO
nt au fait que les espèces CO + O3 CO2 + O2 absence de NOx c
HO
si stationnaire. La vitesse2
si-stationnaire + O 3 → 2 O 2 + OH une « consommati
Remarque
ctions d’initiation. ------------------------------------------- :
Pour les milieux pauvres en NOx, la principale réaction de terminaison e
Bilan : CO + O3 → CO2 + O2 (6) (f) HO + HO H O +O
2 2 2 2 2

L’oxydation du CO conduit donc à« la « destruction


Caractéristiques » de Ochaînons
» des différents 3.

ka [OH ][CO ] 0 initiation propagation terminaison


CO2
kd [OH L’initiation est faite par la photolyse CO
][ NO2 ]
NO ] de O][3.CO
k a [OH La] terminaison par la
production de H2O2 (HO2+HO2). O3+ h (+H2O) OH HO2 H 2O 2

O2 O3
0-11 cm3.molecule-1.s-1

43
Transition entre production et
consommation de O3
On a une production net de O3 si la production > à la consommation :
Production : HO2 + NO → NO2 + OH lent (7)
(NO2 +hν(+O2)→NO+O3) rapide
Perte : HO2 + O3 → 2 O2 + OH (8)
-------------------------------------------
Application 30 min :
Ecrire la vitesse de production et de perte de O3 et en déduire la concentration de
NOx à partir de laquelle se fait la transition vers une production net de O3.
Sachant que k7 = 8,3.10-12 cm3.s-1 et k8 =2,0.10-15 cm3.s-1 calculer à partir de quel
concentration en NOx cette transition a lieu (utiliser les données du pécédent exo)

Réponse :
La transition se produit donc quand : v prod > v perte ⇒ k7CHO2CNO > k8CHO2CO3
v perte = k8CHO2CO3 kC
⇒ CNO > 8 O3
v prod = k7CHO2CNO k7
=> CNO > 2,4.10 -4 C
O3
Soit, pour un CO3=40 ppb => CNO > 10 ppt. Ce qui correspond à une
concentration de NOx, de : CNOCO3 11 CNOCO3 2, 7.108 ∗1.1012
= 4.10 ⇒ CNO2 = 11
= 11
= 6,8.108 cm −3
CNO2 4.10 4.10
⇒ CNOX = CNO2 + CNO = 9, 5.108 cm −3 soit 35ppt
Ozone troposphérique
Colonne troposphérique moyenne en O3 pour les mois de juin,
juillet et août (observations satellitales)

Le bilan global de l’ozo


49

Le temps de vie de l'ozone


l ozone dans l
à quelques mois. Ce temps carac
mélanger les espèces dans la tro
l'échelle hémisphérique, l'ozone e
Les observations montrent que les concentrations d'ozone
doit troposphérique
être du même ontordre
augmenté au co
de grand
du XXème siècle. Cet accroissement résulte essentiellement des émissions massives d'oxyde
d'azote ((NOx)) associées aux p
processus de combustion ((biomasse et combustible fossile).
)
Bilan global de l'ozone (Tg.an-1)
C t
Crutzen, 1995 ett Warneck,
W k 2000

Sources
apport stratosphérique
HO2+NO 1
CH3O2+NO
total 2

puits
Colonne troposphé
Colonne riquemoyenne
troposphérique moyenne en O3 en
pourOles
3 mois de juin, dépôt 1
juillet et août (observations satellitales)
pour juillet et août (observations satellitales) O3+h 2 OH
((HO2, OH)) + O3
total 2
49

51

Les observations montrent que les concentrations d'ozone troposphérique ont


augmenté au cours du XXème siècle. Cet accroissement résulte essentiellement
Les observations montrent que les concentrations d'ozone troposphérique ont augmenté au cours
du XXèmedes siècle.éCet
missions massives
accroissement d'oxyde
résulte essentiellement d'azote
des émissions (NOx)
massives associées aux processus de
d'oxyde
combustionprocessus
d'azote ((NOx)) associées aux p
(biomasse et combustible fossile).)
de combustion ((biomasse et combustible fossile).
Vénus
Planète Vénus Terre

Distance au Soleil ( u.a.) 0.72 1

Rayon (RT=6378 km) 0.95 1

Masse (MT=6e24 kg) 0.81 1

Densité (rT=5.5e3 kg/m3) 0.94 1

Température moyenne 737 288


(K)

Période de révolution 0.62 1


(an)

Période de rotation (jour) -247 1


Vénus La Terre
Planètes tellurique :
• Proche du Soleil
• Petite
• Surface dense
• Faites de roches et de fer
Vénus

UV : HST (1995) Visible : Mariner 10 (1975) Radar : Magellan (1990)

— Atmosphère très dense et opaque dans l’ultraviolet, le visible et jusqu’à l’infrarouge

• L’imagerie radar permet de sonder la surface : Surface peu cratérisée, volcans, plaines,
montagnes,…
Atmosphère de Vénus
Température et pression

Profils de température et pression sur Vénus mesurés par la sonde Magellan. A 40 km la


pression est de 3,5 bars et la température de 400 K. A 60 km la température est de 250 K et la
pression de 200 mbar. Il y a un changement de gradient de température à partir de 60 km.
Application :
Sur Vénus, pour l’air sec, dans des conditions normale de température et de pression, Cp=48,5
J/K/mol, M=43,5 g/mol et g=8.9 m/s2. Calculer le gradient adiabatique et comparer avec la
mesure.
Réponse : G= -43,5*8.9/48,5e-3=-8 K/km . Mesure en dessous de 60 km : DT/Dz=-7,5K/km. On
est donc très proche du gradient adiabatique. Plus vrai au dessus=> nuages entre 60 et 70 km
Atmosphère de Vénus
Température de brillance :

L’altitude du haut du nuage est


donné par t=1 au nombre
d’onde 1218 cm-1

Spectres infrarouge provenant de différente région de Vénus. Les principaux


absorbants sont CO2, SO2, H2O et H2SO4 liquide. On voit en dehors des bandes
d’absorption (flèches noirs) une température de brillance qui varie entre 220 et 250
K. Cela va correspondre à l’altitude où t=1, soit l’altitude du nuage (autour de 60
km).
Au-dessus des nuages
A haute altitude, CO2 qui est le composé majoritaire va se dissocier pour donner CO et
O (1). L’oxygène se recombine avec le dioxyde de souffre SO2 pour donner SO3 (2) qui
E00B23 VANDAELE ET AL.: VENUS MESOSPHERE COMPOSITION BY SOIR E00B23
en réagissant avec H2O va former de l’acide sulfurique H2SO4 (3) selon les réactions :

CO2 +hν→ CO+O (1)


SO2 + O → SO3 (2)
SO3 + H2O → H2SO4 (3) CO
--------------------------------------------
Bilan : CO2 + SO2 + H2O → H2SO4 +CO

L’acide sulfurique et l’eau condensent


et former des nuages opaques. H2SO4
gazeux n’a pour le moment pas été
détecté sur Venus.

SO2 proviendrait de la dissociation de


H2SO4 et on s’attend à de très faible Abondance
Figure 10. Vertical profilesdeof the
SO2 (et (left) and volume
CO density Augmentation duobtained
mixing ratio in ppm (right) CO du
during the three occultations 341 (solid line, 28 March 2007; distance to the limb at 65 km tangent height
quantités. SO)
is 3346 km; mesuré en line,
82!N), 356 (dotted 2007/2008
12 April 2007; distanceàtola
the photolyse de CO2
limb is 3298 km; 84!N), and 366 (20
(dashed line 22 April 2007; distance to the limb is 3898 km; ppm 73!N). Forjuste au dessuswith
comparison, the solid line des
dots corresponds to the CO in the VENUSREF model. Error bars correspond to the fitting error on the
nuages)
single fitted parameter, i.e., the density (vmr) in the corresponding layer, and does not take into account
the errors on the densities (vmr) in the upper layers.
L’eau et le rapport D/H
Profils verticaux dans la haute atmosphère : E00B23 VANDAELE ET AL.: VENUS MESOSPHERE COMPOSITION BY SOIR
E00B23
E00B23
VANDAELE ET AL.: VENUS MESOSPHERE COMPOSITION BY SOIR E00B2

HCl HF

Figure 7. Vertical profiles of the HCl density (left) and volume


Figure 9. mixing
Vertical ratio in ppm
profiles of the(right) obtained(left) and volume mixing ratio in ppb (right) obtained
HF density
during the three occultations 341 (solid line, 28 March 2007;
duringdistance to the limb357
the occultations at 65 km line,
(solid tangent
13 height
April 2007; distance to the limb at 65 km tangent height is

La quantité d’H2O sur Venus est très faible au dessus des nuages de l’ordre de 1
is 3346 km; 82!N), 356 (dotted line, 12 April 2007; distance
3325 km; to83!N),
the limb462is(dotted
3298 km; line,84!N),
27 Julyand 366distance to the limb is 1864 km; 88!N), and 484 (dashed
2007;
(dashed line, 22 April 2007; distance to the limb is 3898line,
km;1873!N).
August 2007; distance to the limb iswith
For comparison, the solid line 2670 km; 70!N). For comparison, the solid line with dots
dots corresponds to a profile of constant volume mixing ratio (vmr)
corresponds to a(0.5 ppm).
profile The vmrvmr
of constant in this plot Error bars correspond to the fitting error on the single
(5 ppb).
ppm. L’eau deutérée est par contre étonnamment abondante. Le rapport D/H est
correspond to the ratios of the HCl densities to the totalfitted
pressures of the VENUSREF model. Error bars correspond
air densities
parameter, i.e., the density (vmr) in theand
errors ontothe
obtained
thedensities
from
fitting error
the temperatures
(vmr)onin the
corresponding layer, and does not take into account the
the single-fitted
upper layers. The following values from the literature are also
parameter, i.e., the density in the corresponding layer, indicated:
and does not take into account the errors on the
150 fois plus élevé que sur Terre où il est de 1,5e-4. ceci est du à l’échappement
Connes et al. [1967] (circles) and Bjoraker et al. [1992] (inverted triangles).
densities in the upper layers.

préférentiel d’H qui a region


conduit a assécher la planète et enrichir l’atmosphère en D.
(order 171) originate from the main isotopologue of water [ ] Similarly, it is also possible to determine the uppe
39
of minimum vmr. However, their altitudes Hare variations
O and CO . Such[Clancy and Muhleman,
simultaneous 1991;
measurements
2 have
2
Clancy
been etlimit
al., of other trace gases. In the case of SO , the procedur 2
different: 90 km for HCl, and 80 km for HF. 2003;
performed onGurwell basis1995].
et al.,
a regular Ground-based
and are observations
described in more is of somewhat more complex since the SO signature 2
theFedorova
detail by night side et of
al. Venus
[2008].[Marcq et al., 2005; Marcq etoverlapped
al., by a band of CO2, as explained and discusse
4.3. CO 2006] have reported that the CO abundances in the lower by Belayev et al. [2008], who found a positive detection o
[34] The primary source of CO in the atmosphere4.5. of Other Minor Constituents
atmosphere (below the clouds) showed a pronounced0.3 lati-to 3 ppmv in some occultation profiles.

On observe aussi d’autres molécules comme HCl (0.1 ppm) et HF qui participent à
Venus is the photodissociation of CO2 by solar UV [at
altitudes higher than 120 km. The mixing ratio of CO where
measured by the Pioneer Venus gas chromatograph [Oyama
38] Spectra
was some
were recordedofinmore
tudinal enhancement
key constituents
the poles.
atmosphere
Observations
different
for the
than spectral
10% when
by chemistry
the VIRTIS-M
intervals
going toward
of the instrument
Venus 4.6.on Error Analysis
Venushave prominent
Express [Irwinabsorption features.
et al., 2008] have However,
shown that there[40] The most critical parameters influencing the retriev
la chimie dans la haute atmosphère. et al., 1980] at different altitudes in the lower atmosphere
some of
(between 22 and 62 ppm at 52 km, 30 ± 18 ppm at 42atmosphere
wasthose
little gases
km (approximately
spatialaredistribution
and only upper
only present
65– 70limits
of COas traces in the
just above
km) atofmidlatitudes,
detection could
are related to the definition of the AOTF function: i
the cloud
be
with!1 formulation, the position of its maximum, and its extensio
abundan-
and 20 ± 3 ppm at 22 km). The gas chromatographderived. on ces As of
an the
example,
order OCS
of 40absorbs in the with
± 10 ppm, 2900–2950 values atinthe
higher cm wave numbers (number of orders taken into account i
Venera 12 [Gel’man et al., 1980] confirmed the low valuerange, corresponding
poles, consistent to the
withorder
rapid130, but spectrabringing
downwelling recordedCO-rich
the forward model). To test the sensitivity of our retriev
Dynamique atmosphérique sur Venus

Coté jour (UV)

La sonde spatiale
Venus Express a
permis de faire de
observations couplées
IR/UV. Ceci permet
de suivre la
dynamique
atmosphérique du
coté jour où la lumière
est diffusée par les
nuages et du coté nuit
par son émission dans
l’infrarouge.

Coté nuit (IR)


Super-rotation sur Vénus

Vénus à la particularité d’avoir une période de révolution de 224.70 jours et une période
de rotation de -247 jours. La rotation est donc extrême . Cette planète possède d’autre
part une couche nuageuse entre 60 et 70 km qui recouvre toute la surface et absorbe la
majeur partie du rayonnement solaire. Il se crée alors sur Venus un système de
circulation très particulier qui est différent en dessous et au dessus des nuages. En
dessous des nuages on observe des cellules de Hadley avec des vents à plus de 300
km/h. C’est la super-rotation de l’atmosphère. Au dessus des nuages, on a une
circulation du coté jour vers le coté nuit.
OH et O2 sur Venus
Fig. 2. Latitude-local time distribution of the limb observations of the O2 ða1 DÞ (in black) and OH Meine

Fig. 4. Distribution of the max


Fig. 3. Distribution of the peak altitudes along the line of sight of the of sight of the nightside OH

Spectre de VIRTIS sur Venus Express 2006 -> 2014 nightside OH Meinel (a) and O2 ða1 DÞ (b) emissions observed at the limb
with VIRTIS-M. The vertical dotted line shows the mean value of the
distribution.
observed at the limb with VIRT
mean value of the distribution.

Autour de 95 km d’altitude, on observe sur Vénus du coté


referred to as thenuit desas thepics
antisolar angle) natural d’émissions
variable for tions in the Venus atmo

dans le domaine infrarouge proche associés à O2 et OH. O2 est du à la recombinaison


the study of the limb peak brightness and altitude varia- brightness along the lin

des atomes d’O, créés du coté jour par dissociation de CO2 et transportés du coté nuit :
2 (CO2 + hν(<200 nm) → CO + O )
O + O (+M) → O2*
O2* (+M)→ O2 + hν(1.3 et 1.6 µm)
Couplage chimie-transport
Sondage sous les nuages
En dessous des
Author's personal copy nuages

Composition
Chemical model for lower atmosphere of Venus 31
Surface :
Composés
upper boundary Abondances
conditions for these species in our model
CO2. Here K is the eddy diffusion
city V = K/2H 96,5 %coefficient
) and H is the
N2scale height. To balance3,4
the %
oxidation state
2 and SO2 , the following relationships between fluxes at
per boundarySO 2
hold: 130 ppm
H212O 3012ppm
4 = −2.2 × 10
OCS , Φ SO2 = 2.2 × 10 ppm
27 + fs,
= 2.2 × 1012CO− [H2 S]47 km V , 15 ppm
−fs − [OCS] 47 km V − [H2 S]47 km V ,0,5 ppm
HCl
12
= −2.2 × 10HF + 2fs − [OCS]47 km V − 5 [Hppb
2 S]47 km V ,
= 2.2 × 1012 NO− 2fs + [H2 S]47 km V . 5.5 ppb
xes are in cm−2 s−1 . Here fs is the photochemical pro-
n of free sulfur from SO2 in the middle atmosphere. We
s = 5 × 1011 cm−2 s−1 for our basic model, and the lim-
Etant données les températures et les pressions
ases fs = 0 and 1.1 × 1012 cm−2 s−1 will be considered Fig. 2.qui règnent
Profiles dansinla
of major species the basse atmosphère,
model. The HCl mixing ratio les
is constant
espèces vont être soumises à un équilibre
l. CO2 is the major constituent, and its flux is too small thermochimique.
−7
at 5 × 10 and not shown. Au dessus de 35 km H 2SO 4 issu du
ct the nuage vadistribution
hydrostatic se décomposer en SOZero
of this species. 3 et H 2O. SO3 réagit alors avec OCS pour former CO, SO2 et S2 :
fluxes
H2SO4at+the
ther species are assumed 2OCS→ H2O + SO2 + S2 +CO + CO2
upper boundary.
l species are given by their fluxes at the upper boundary,
he number of parent species given by their densities at
Chimie sur Vénus
Volcanisme sur Vénus
Volcans de Vénus

Sapas Mons, hauteur :1,5 Km ; base :


400 Km
Ancien fleuve de lave
200 km de long, 2 km de
Maat Mons, hauteur : 3km large

L’imagerie Radar a permis d’identifier :


• De nombreux volcans pouvant atteindre des hauteurs de plusieurs kilomètres
• De nombreux fleuves de lave dans les plaines de Vénus. Ils ressemblent au rivières
terrestres mêmes s’ils sont souvent moins sinueux.
• Une surface très peu cratérisées

=> Une surface jeune (< 500 millions d’années), qui a subit une forte tectonique
Volcanisme sur Vénus
NATURE GEOSCIENCE DOI: 10.1038/NGEO1650 LETTE
800 shown in Supplementary Fig. S2. SO2 column densities in excess of 10 µm-at
found to be quite robust with respect to any miscalculation of the mean ultra
brightness factor, as expected from the distinctive spectral shape of SO2 abso
SO2 abundance at 70 km (ppbv)

provided there is enough SO2 . Below 10 µm-atm, this remains valid only fro
600 statistical point of view.

Simple model of SO2 abundance above the clouds. To strengthen our qual
interpretation of SO2 latitudinal profiles, we developed a crude model to est
400 the typical timescales for the destruction process with respect to supply fro
the lower atmosphere. A single hemisphere from the equator to the pole w
divided into 32 zonal cells extending along parallels—only meridional and v
? circulation are considered.
200
A single underlying cell represents the atmosphere below the clouds, act
a source and/or sink for SO2 . SO2 abundance is considered uniform within a
cell, and kept constant below the clouds at 2 ppmv (representative of its me
mixing just below the upper clouds). An ideal, day-side average circulation i
0
prescribed
Deux imagesto account for SOà2 advection.
prises 2=jours Meridional wind speed v is assume
1 d’intervalle
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Year vary with latitude ⌦ following v 12 m s · sin(2⌦ ), picturing the mean Had
montrent
circulation atune variation
cloud-top de l’intensité
level25 . Vertical wind speed w isinfrarouge.
then computed assu
Variations
Figure dethirty
3 | More than l’abondance de SO2 au dessus
years of SO2 measurements at Venus’sdescloud Laatempérature
null divergence of thedu wind vector chaud
point field (conservation
a augmentéof mass within
de cells)
yields upwards winds below 45 in latitude and downwards winds above 45
nuages.
top. Est-ce
Black stands du a des
for previously épisodes
published volcaniques
measurements 26 ? for 300SOK.in Serait-ce
. Red stands une
each of the cells irruption
is assumed volcanique
to be depleted ? solar flux
by the ultraviolet
2
the 8-month moving average of the retrievals also shown in Fig. 1. Solid red subsequent chemical reactions, following a exponential decrease with a lifet
error bars represent 1 random uncertainty, and dotted red error bars ⌧ = 5 ⇥ 104 s/cos(⌦), where ⌦ should be understood as a proxy for the mean
represent measurement dispersion in each temporal bin. zenithal angle—for optically thin layers, we expect the dissociation rate to b
proportional to the ultraviolet flux.
Results are shown in Supplementary Movies S3 and S4. Assuming no S
originates from intrinsic dynamical variability in the ascending above the clouds at the start of the first simulation, a steady state with qualit
sub-solar branch of the global circulation at cloud-top level on correct abundances and latitudinal gradient is established in less than 12 Eart
Les preuves semblent s’accumuler en faveur d’un volcanisme encore actif
a decennial timescale rather than from an external forcing such (see Supplementary Movie S1). The fair agreement with observations (comp
as extra buoyancy caused by volcanic eruptions, but we cannot with Fig. 2) indicates that the main processes governing the SO2 distributio
dismiss a volcanic forcing through our study alone. Observations during the SO2 -rich episodes are identified. Furthermore, the short timesca
involved allows for relatively fast changes (at least at lower latitudes) at the
Mars
Planète Terre Mars

Distance au Soleil ( u.a.) 1 1.52


Excentricité 0.015 0.095
Rayon (RT=6378 km) 1 0.52

Masse (MT=6e24 kg) 1 0.11

Densité (rT=5.5e3 kg/m3) 1 0.71

Température moyenne (K) 288 210

Période de révolution (an) 1 1.88

Période de rotation (jour) 1 1.025


La Terre Mars

Planètes tellurique :
• Proche du Soleil
• Petite
• Surface dense
• Faites de roches et de fer
Atmosphère de Mars
Composition :
Atmosphère de Mars
Température et pression

Les profils de température de Mars ont pour la première fois été mesurés in situ par les sonde
Viking 1 et 2 (1976). Mais celui ci est très variable en fonction du jour, de la latitude et de la
saison.
Température la nuit

Refroidissement nocturne et couche


d’inversion de surface. La ligne pointillé
Variabilité de la température de surface.
est la courbe de gradient adiabatique.
(Mesures MGS 1999). Les températures les plus basses sont au
Application : pole sud et les plus chaudes au pole nord.
Et à l’équateur on observe de fortes
Calculer le gradient adiabatique pour
Cp=32,5 J/K/mol, M=43,5 g/mol et variations dues à la nature du sol et son
inertie thermique : les poussières fines se
g=3.7 m/s2.
refroidissent plus vite que les gros cailloux
Réponse : -5 K/km (Mesures MGS 1999)
L’évaporation du pole sud

Variabilité de la température de surface au


pôle sud sur une période de 4 mois. La
variation observée est du à la disparition
de la glace au pôle sud. La première image
(Ls=190) se situe au début du printemps
(équivalent de la fin mars à nos latitude sur
Terre) et la dernière image (Ls=260) est la
fin du printemps (équivalent de la mi-juin
à nos latitudes sur Terre).
Les variations de pression au sol
Variabilité de la pression de surface mesurés
par les sondes Viking 1 et 2 à deux latitude
différentes (25 et 50° N respectivement),
montrent un cycle annuel :
• Augmentation de pression à la sortie de
l’hiver nord jusqu’à un maximum au
milieu du printemps nord par évaporation
Printemps
de la calotte polaire nord.
Nord
• Arrive l’hiver sud et condensation sur la
calotte polaire sud qui entraine une forte
chute de pression.
• Réaugmentation de pression à la sortie de
l’hiver sud puis une augmentation jusqu’à
atteindre un maximum au milieu du
printemps sud.
L’asymétrie (pression plus basse à l’hiver sud
qu’à l’hiver nord) provient de l’excentricité
de l’orbite qui rapproche plus Mars du Soleil
à l’été Nord qu’à l’été Sud.
Les variations dans la haute atmosphère
La température dans la haute atmosphère va varier en réaction à la
température et la pression de la basse atmosphère qui varient selon les
E01004 saisons comme
FORGET on UPPER
ET AL.: MARS l’a vu précédemment.
ATMOSPHERE OBSERVED BY SPICAM E01004
E01004 FORGET ET AL.: MARS UPPER ATMO

Figure 3. Examples of (top) three typical SPICAM CO density profiles and (bottom)the corresponding
Les variations saisonnières de l’eau
Variabilité de la quantité d’eau dans l’atmosphère en fonction des saisons
(début en mars 2005). L’eau s’évapore du pôle nord à la fin du printemps et
condense au pôle sud. Puis, c’est le phénomène inverse qui se produit. La
quantité d’eau dans l’atmosphère varie donc beaucoup en fonction des
saisons et de la latitude : maximale aux pôles à l’été.

Printemps Eté Automne Hiver Printemps

Automne Hiver Printemps Eté Automne


être supérieur au nombre
41 d’initiations.
O3

Les variations saisonnières de O3


Sur Terre, O3 est obtenu à partir de laOxydation en milieu « pauvre » en NOx
recombinaison d’O provenant de la
clesdissociation de O2, mais sur Mars, O provient de la photolyse de2)COCO 2 :2 + HO2
effectués Equation bilan (a) CO + OH (+O
initiations
CO2 + hν→ CO + O (e) HO2 + O3 O2 + OH L’oxydation du
s tient au fait que les espèces absence de N
Suivi de
quasi-stationnaire
quasi stationnaire. La vitesse
CO + O3 CO2 + O2
une « consom
O + Od’initiation.
s réactions (+M) → O2 Remarque :
Pour les milieux pauvres en NOx, la principale réaction de terminai
Une fois créé, O2 va conduire à produire O3 par le cycle de Chapman
(f) HO2 + HO2 H 2O 2 + O 2
O2 + hν → O + O
O2 + O (+M) → O3 « Caractéristiques » des différents chaînons
O3+hν→ O(1D) + O2
O ] ka [OH ][CO ] 0 initiation propagation terminaison
Et lorsqu’il y a de l’eau :
CO CO2
3 ] O(
k d [
1D) + H O → 2 OH
OH ][ NO 2 ] 2
O2 ][Ce
NO ]qui initie
k a [OH ][COla
] destruction de O3 par le cycle :
CO + OH (+O2) → CO2 + HO2 O3+ h (+H2O) OH HO2 H 2O 2

HO2 + O3 → 2 O2 + OH
------------------------------------------- O2 O3
1,4.10 cm .molecule-1.s-1
-11 3
Bilan : CO + O3 → CO2 + O2
43

On consomme donc du O3 et l’on produit du H2O2. Ce dernier a été détecté sur


Mars. La quantité de O3 va donc être être lié à la présence ou non d’H2O.
Les variations saisonnières de O3

Variabilité de la quantité
d’ozone dans
l’atmosphère est fonction
des saisons et de
l’altitude. L’ozone est
anticorrélé avec la vapeur
d ‘eau dans l’atmosphère.
et les maxima de
concentration sont obtenu
proche de la surface et
autour de 30 km.
Tempête de poussières

Photomontage de la planète Mars avant (à gauche) et pendant (à droite) la


tempête de septembre 2001.
Tempête de poussières

Les tempêtes de poussière se développent principalement lorsque Mars est au plus près du
Soleil. A cette époque de l'année, il existe alors un fort contraste entre la température de la
calotte (150 K) et les zones environnantes chauffées par le soleil. Ce phénomène va donner
naissance à des vents violents qui injectent dans l'atmosphère de grandes quantités de
poussières. Les particules de poussière absorbent la lumière solaire et provoqueraient un
réchauffement local. Le contraste de température augmente entretenant les vents violents, qui
soulèveraient encore plus de poussière, ce qui, en retour, réchaufferait un peu plus
l'atmosphère. L'augmentation de la pression atmosphérique par sublimation du CO2
contribue également à une amplification du phénomène, car l'air peut supporter plus de
particules. Grâce à ces mécanismes de rétroaction positive, la petite tempête locale prend de
plus en plus d'ampleur, et finit par recouvrir la planète toute entière.
Une fois la planète entièrement couverte, les gradients de température diminuent faisant
tomber le vent et les poussière sédimentent.
Nuages de haute altitude
406 F. Montmessin et al. / Icarus 183 (2006) 403–410

La température peut baisser énormément à haute altitude (100 K), CO2 peut alors
condenser pour former des nuages. A plus basse altitude (15-20 km) la vapeur d’eau
peu aussi condenser, la nucléation étant favorisée par la présence de poussières qui
jouent le rôle de noyaux de condensation.
Topographie de Mars

Topographie de Mars mesuré par MOLA sur MGS : altimètre laser. On peut y voir de
grandes plaines au Nord et une région volcanique proche de l’équateur avec un grand
canyon. Un terrain très cratérisé donc ancien au sud. C’est la planète rêvée pour les
géologues.
Google Mars
Olympus Mons
Le plus grand volcan du
système solaire :
26 km d'altitude
Caldeira de ~ 70 km de
diamètre
et 3 km de profondeur
Valles Marineris
Le plus grand canyon du système solaire :
4000 km de long, 700 km de large,
profondeur jusqu’à 7 km.

Pour comparaison :
Le grand Canyon s'étend sur environ 450
km de long.
Sa largeur varie de 5,5 km à 30 km.
Sa profondeur moyenne est de 1.3 km avec
un maximum de plus de 2 km.

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