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SAMADI Weam
BERTHELOT Tom N3 Chimie
TP1
Depuis des décennies, le plomb et ses dérivés ont trouvé leur place dans une multitude
d'applications industrielles, allant des peintures aux tuyauteries, en passant par d'autres
utilisations diverses. Cependant, cette utilisation prolifique a été entravée par les risques
inhérents à la toxicité du plomb. En effet, une exposition excessive à ce métal peut
engendrer le saturnisme, une forme d'intoxication grave qui présente des conséquences
dévastatrices, notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Les dommages se
manifestent principalement au niveau du système nerveux, de la moelle osseuse et des
reins. De plus, la contamination potentielle de l'eau du robinet par le plomb provenant des
tuyauteries constitue une préoccupation majeure pour la santé publique.
Dans ce contexte, ce rapport se focalise sur l'étude approfondie des oxydes de plomb. Notre
objectif principal est d'explorer les différentes variétés de ces composés, en mettant en
œuvre une démarche expérimentale rigoureuse. Pour cela, nous avons entrepris une série
d'analyses, débutant par le dosage précis du plomb et du cuivre dans un alliage de laiton par
électrogravimétrie.
Cette première partie présente une étude approfondie de l’oxyde de plomb (IV), composé
largement utilisé dans diverses applications industrielles et commerciales, par un dosage du
plomb dans un laiton par électrolyse.
Les laitons sont des alliages principalement composés de cuivre et de zinc, présentant une
teinte jaune, une malléabilité et une ductilité élevées, ainsi qu'une couleur dorée ou
argentée. Ils sont classés parmi les métaux non ferreux.
Aujourd'hui, le laiton est largement employé dans l'industrie, principalement pour la
production en série de pièces usinées. Les laitons contenant du plomb (habituellement entre
1 et 3 %) sont favorisés pour leur facilité d'usinabilité et la réduction des copeaux lors de
l'usinage. L'ajout de plomb améliore donc la capacité à être usiné, ce qui en fait un choix
privilégié dans diverses applications, Les applications des laitons sont diverses, incluant la
bijouterie, la décoration, la plomberie, la serrurerie, la ferronnerie, la fabrication
d'instruments de musique.Il est sensible à la corrosion atmosphérique en raison de sa
concentration en cuivre, développant rapidement une patine vert-de-gris en surface.
Manipulation
Une quantité de laiton subit une corrosion totale dans une solution d'acide nitrique concentré
(HNO3). On observe l’apparition d’un gaz brun tout au long de la corrosion, correspondant
aux vapeurs d'oxyde d'azote (NO2) les vapeurs de NO sont instantanément oxydés en NO2
de par le dioxygène de l’air et la chaleur dégagé Voici le bilan de cette réaction :
La masse finalement déposée de cuivre est de 0,6263 g pour une masse de laiton de 1,000
g
Soit un pourcentage massique de cuivre :
𝑚(𝑐𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒) 0,6263
𝑚(𝑙𝑎𝑖𝑡𝑜𝑛)
x100= %mcu 1,000
x100= 62,63%
Totalement en accord avec les %mass qu’on retrouve dans la plupart des laitons.
Pour le dioxyde de plomb la masse déposée est de 0,0701 g, soit une masse de plomb :
𝑀(𝑝𝑙𝑜𝑚𝑏)
m(plomb)= m(dioxyde de plomb)x 𝑀(𝑑𝑖𝑜𝑥𝑦𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑜𝑚𝑏)
(facteur de conversion)
Le pourcentage en plomb obtenu semble légèrement supérieur au %mass du laiton mis sur
le marché
Partie 2
Sans surprise, l'analyse des pics de diffraction de rayons X confirme que le produit identifié
est effectivement PbO2.
La fiche cristallographique de PbO2 indique qu'il cristallise dans un système quadratique,
avec des paramètres de maille a = b =/= c et des angles égaux à 90°. Le nombre de motifs
par maille, noté Z, est de 2.
Pour déterminer les valeurs des paramètres de maille, nous pouvons consulter la base de
données cristallographique Christallography Open Database. Les valeurs trouvées
sont a = b = 4,9578 Å et c = 3,3878 Å. Ce qui est en accord avec les valeurs calculées
Avec ces informations, nous pouvons calculer la masse volumique de PbO2.
Le volume de la maille, noté V, est égal à a^2 * c = (4,9578 * 10^-10)^2 * 3,3878 * 10^-10 =
8,327 * 10^-29 m^3.
La masse volumique de PbO2 peut alors être calculée comme suit : ρ = (M * Z) / (NA * V) =
(239,2 * 2) / (6,022 * 10^23 * 8,327 * 10^-29) = 9,54 * 10^6 g/m^3 = 9,54 g/cm^3.
Dans la littérature, on trouve une masse volumique pour le dioxyde de plomb égale à 9,38
g/cm^3, ce qui est proche de celle déterminée par calcul. Ainsi, nous pouvons valider ce
dernier.
Le thermogravimétrie est un instrument utilisé pour mesurer les changements de masse d'un
échantillon en fonction de la température. Dans le cas de la décomposition de PbO2 en
Pb3O4 puis en PbO, cette technique peut être très informative pour comprendre les réactions
chimiques impliquées et les températures auxquelles elles se produisent.
- Cette réaction se produira à une température plus élevée que la première décomposition,
et elle se manifestera également par une perte de masse dans le thermogravimètre.
Il est intéressant de noter que malgré des intensités différentes, les diffractogrammes des
composés D et E correspondent au même composé, confirmé comme étant Pb(NO3)2 grâce
aux fiches cristallographiques, ces différences d’intensités de pics dans les diffractogramme
D correspondes à la présence des pics de PbO2 qui se superposant aux autres pics de
Pb(NO3)2
Dans le tableau ci-dessous, plusieurs caractéristiques des oxydes de plomb sont
répertoriées :
Pour conclure, outre les domaines industriels qui utilisent ces procédés électrolytiques à des
fins de production, la recherche en termes de dépollution est également en avance. Les
oxydes de plomb et leurs équilibres dans l'eau ont été étudiés dans le cadre de ce rapport
sur le développement d'un procédé électrochimique innovant pour la dépollution des eaux
chargées en métaux lourds.
Les résultats obtenus démontrent l'efficacité de ce procédé électrochimique pour éliminer les
métaux lourds tels que le plomb, le cuivre et le nickel dissous en solution. En effet, ce
procédé permet d'obtenir des taux d'élimination allant jusqu'à 99,99 % pour le plomb,
ouvrant ainsi la voie à des concentrations acceptables pour l'environnement et l'eau potable.
De plus, cette méthode permet de séparer facilement plusieurs métaux lourds contenus
dans une même solution, ce qui en fait une approche prometteuse pour le traitement des
complexes.
En résumé, ce procédé électrochimique innovant offre une solution efficace, respectueuse
de l'environnement et économiquement viable pour la dépollution des eaux chargées en
métaux lourds. Ces travaux ouvrent la voie à de futures applications dans le domaine de la
gestion environnementale et de la protection de la santé publique.
TP2
Le but de ce TP est de nous familiariser avec le logiciel CES EDUPACK de Granta et de
comparer la corrosion des métaux mis à notre disposition dans des milieux alcalins et
acides. En effet, ce logiciel répertorie tous les matériaux et est utilisé afin de comparer les
propriétés et caractéristiques des matériaux.
Exercice 1 :
Cette première étapes nous permet d’obtenir fiches produits sur différents matériaux (ici
l’acier inoxydable) elle nous informe des caractéristiques techniques de résistances, de
propriétés de celle-ci en fonction de leur utilisation industriel.
Exercice 2 et 3 :
La deuxième étape elle nous permet de directement accéder aux méthodes de productions
industriels, par une description détaillés du composés ainsi que les matériaux pouvant être
obtenu, tout en décrivant les aspect utiles pour l’industriel tel que le cout, les propriétés
obtenus, les dimensions surfaces, les avantages et qualités de tel procédés etc…
Exercice 7:
Exercice 8 :
Nous avons identifié sept matériaux répondant aux critères suivants :
● Ils ont une masse volumique inférieure à 2000 kg/m³.
● Leur limite élastique est supérieure à 60 MPa.
● Leur conductivité thermique est inférieure à 10 W/m.°C.
● Ils sont aptes au moulage.
Il est à noter que le polyétheréthercétone (PEEK) se distingue par un prix au kilogramme
nettement plus élevé que celui de tous les autres matériaux répertoriés. Parmi ces
matériaux, qui sont principalement des polymères thermoplastiques à l'exception des
époxydes qui sont des thermodurcissables, le PEEK se distingue en tant que
thermoplastique haute performance. Cette caractéristique explique son coût plus élevé,
puisque le PEEK offre une rigidité ainsi que des résistances thermique et mécanique
exceptionnellement élevées par rapport aux autres thermoplastiques.
Exercice 9:
La fiche nous donne un apercu des propriétés du polyéthylène téréphtalate, ou PET, qui
est un polymère thermoplastique couramment employé, notamment dans la fabrication
des bouteilles de boissons gazeuses. Sa popularité dans ce domaine s'explique par sa
capacité à résister à la pression interne, sa légèreté par rapport au verre, ainsi que par
sa recyclabilité.
Exercice 10:
Nous avons identifié 4 procédés de mise en forme qui respectent les critères suivants :
Partie 2:
En milieu basique avec NaOH, après une immersion de 45 minutes, un dégagement gazeux
est rapidement observé pour l'aluminium, tandis qu'aucun changement visible n'est constaté
pour les autres métaux utilisés [voir Figure 1]. La réaction qui se produit entre l'aluminium et
la solution aqueuse concentrée de soude est la suivante :
Le dégagement gazeux observé est donc du dihydrogène, et on obtient une perte de masse
de 15,23 % de notre échantillon.
Pour le reste des matériaux on peut tout de meme noter une perte de masse, de 4,5% pour
le cuivre, 7,3% pour le Nickel, et enfin seulement de 0,34% pour l’inox
En milieu acide avec HNO₃, après une immersion de 39 minutes, on observe une disparition
instantanée du cuivre à l'état solide. La solution incolore devient bleu-verte, et un bref
dégagement gazeux roux est également remarqué. La réaction qui se produit est la suivante
:
8𝐻𝑁𝑂3 (𝑙) + 3𝐶𝑢(𝑠)→3𝐶𝑢(𝑁𝑂3)2 (𝑙) +4𝐻2𝑂(𝑙)+2𝑁𝑂(𝑔)
En présence d'acide nitrique, le cuivre se transforme, formant ainsi le nitrate de cuivre II qui
donne sa couleur verte à la solution. De plus, la réaction produit également du monoxyde
d'azote (un gaz incolore) et de l'eau.
Le monoxyde d'azote s'oxyde rapidement au contact du dioxygène présent dans l'air, ce qui
génère les vapeurs rousses observées :
2𝑁𝑂(𝑔)+𝑂2(𝑔)→2𝑁𝑂2(𝑔) + 2NO(g)+O2(g)→2NO2(g)
Concernant l'aluminium et l'inox, aucun changement n'est observé. En revanche, la solution
contenant du nickel prend une teinte jaune pâle.
Ni + 4HNO3 → Ni(NO3)2 + 2H2O + 2NO2
On obtient alors une perte de masse de 4,5%.
Pour le reste des matériaux on peut tout de même noter une perte de masse, de 0,2% pour
l’inox, et enfin seulement de 0,01% pour L’Al.
On va diluer notre solution à 0,01 mol/L pour créer une nouvelle solution à 0,001 mol/L. On a
un facteur de dilution de 10, ce qui fait que l’on va prélever 10ml de la solution mère que l’on
met dans une fiole de 100ml pour créer notre solution à 0,001 mol/L.
On mesure σkcl = 2,87 mS/cm et on nous donne L : la conductivité spécifique de KCL à 0,02
mol/L qui vaut 0,002768 Ω-1. On cherche à connaître la valeur du facteur géométrique K :
K = Lkcl/σkc = 0,002768/ 0,00287 = 0,964 cm/S.
On nous donne la relation pour trouver la conductivité équivalente : Λ = 1000L / M avec M la
concentration molaire de la solution soit 0,001 mol/L.
et on a L = K.σ , On à mesuré σ de notre solution qui vaut σ = 0,48 mS/cm.
c) Questions à traiter
Question 1 : Le cobalt central est lié à 4 ligands NH3 et 2 ligands donneur de chlore, On a
donc une structure octaédrique pour le cobalt selon AX6E0.
Concernant l’isomérie, il existe effectivement deux types d’isomères un isomeres cis ou les
chlore sont du même coté et un isomère trans ou les 2 chlores sont opposés.
Question 2 :
il existe deux types de ligands en solution, les ions Cl- et les ions OH-, ils peuvent tous les
deux se complexer avec notre complexe.
Question 3 :
On peut doser le cobalt de manière quantitative par iodométrie. Cette méthode consiste à
réduire l'ion cobalt III en ion cobalt II par des ions iodure en milieu acide.
On a le réaction suivante : 2 I- = I2 + 2e- , la couleur du diiode est jaune, c’est un indicateur qui
va nous permettre de savoir quand notre complexe aure réagit.
On pourra ensuite titrer l’iode libéré par une solution de thiosulfate de sodium, on pourra par
la suite à l’aide d’un tableau d’avancement remonter à la concentration de diiode.
La gravimétrie est également une technique qui permet de doser les ions cl et caractériser le
complexe. Elle permet de séparer les ions d’une solution grâce au phénomène de
précipitation. Dans notre cas si on met en présence notre complexe avec des ions chlorures
on aura une précipitation. A partir de la masse du précipité ainsi que que l'équation de
réaction on pourra remonter à la concentration des ions chlorure dans le complexe.
Question 4 :
Question 6 :
Question 8 :
TP4 : Traitement électrolytiques des métaux
Le but de cette partie va être de déposer une couche de nickel sur une surface métallique,
souvent utilisé pour des raisons de résistance à la corrosion.
a) Manipulation
Dans 100ml d’eau nous avons mis 6,2g de H3BO3 , 6,04g de NiCl2 et 29,93g de NiSO4. Nous
avons effectué une électrolyse à 50°C et à 2V. Notre montage est composé d’une cathode en
aluminium et une anode en nickel.
Afin de lancer l'électrolyse nous avons poncé notre électrode d’aluminium afin d'éliminer tout
type de dépôt notamment l'alumine car nos plaques d’aluminium peuvent s’oxyder en
présence d’air.
b) Résultat et interprétations
Les tailles de dépôts ont été effectuées par microscopies. Pour trouver la vitesse de dépôts,
on sait que V = D/t avec D la distance et T le temps.
On remarque que nos résultats sont plutôt cohérent en effet on obtient un dépôt plus
important à t= 30 min par rapport à t = 15 min, cependant si on double le temps on s’attend à
avoir un dépôt 2 fois plus important, or ce n’est pas notre cas, on s’est rendu compte en
analysant nos électrodes qu’il y avait la présence de bulles pour notre électrodes laissé 30
minutes, ceci peut s'expliquer par un manque d’agitation de notre solution ce qui fait que nos
électrolytes avaient du mal à trouver la surface de notre électrode.
Image au microscope de notre dépôt à 15 min
c ) questions
Le but de cette partie va être de former une couche d'oxyde d'aluminium (Al2O3) plus
épaisse, qui est importante pour la protection contre la corrosion.
a) Manipulation
Dans un premier temps on à décaper votre lame pour éliminer les impuretés et les couches
de surface.
Ensuite on à dégraisser la lame avec de l’acétone, c’est pour enlever toutes traces de
graisses. On a plongé la lame dans une solution d’hydroxyde de sodium concentrée pour
éliminer les traces d’acides ou d’oxydes. Et enfin on a plonger la lame dans une solution
d’acide nitrique pour éliminer les oxydes et donc avoir une surface métallique propre et
réactive.
On avait un courant I = 1,5 A/dm² , une largeur d’électrode de 3 cm et une hauteur de 1.5 cm :
S = h.L = 3X 1.5 = 4.5 cm² = 0.045dm²
On a 1.5 A pour 1dm² , en faisant un produit en croix on trouve que l’on doit appliquer un
courant de 0.0675 A.
On avait un courant I = 1,5 A/dm² , une largeur d’électrode de 3 cm et une hauteur de 1.5 cm :
S = h.L = 3X 1.5 = 4.5 cm² = 0.045dm²
On a 1.5 A pour 1dm² , en faisant un produit en croix on trouve que l’on doit appliquer un
courant de 0.0675 A.
1) L’eau est une molécule polaire alors que les graisses sont non polaires. Les graisses
vont repousser l’eau ce qui provoque l’incapacité des graisses de se dissoudre dans
l’eau.
L’acétone est un composé non polaire, elle va entourer les graisses en affaiblissant
leurs liaisons.
Les graisses vont se dissoudre dans l'acétone, ce qui va faciliter par la suite le lavage
à l'eau.
Q = 0.0675*1800 = 121.5 C
9)
Dans les données, on nous dit qu’on peut atteindre une épaisseur jusqu’à 25 μm,
nous obtenons une épaisseur un peu plus importante.
11) En frottant la lame avec un chiffon on se rend compte que la couleur rouge est
impossible à enlever.
12) L'aluminium anodisé peut présenter plusieurs avantages, elle peut offrir une
résistance à la corrosion grâce à la couche d'oxyde que l'on va former. L’anodisation
de l'aluminium permet également d'augmenter la durée de vie de la surface
d'aluminium en la rendant plus résistante. Ce phénomène est utilisé dans l'ingénierie
mécanique. En effet, les ingénieurs vont créer les poignées des portières en
aluminium, pour qu'elles soient esthétique et résistante à l'usure quotidienne et aux
conditions météo.
TP5 : Spectrophotométrie infra-rouge
Dans le tp il est dit que le complexe tetrachlorocuprate II, peut prendre deux formes
géométriques une structure plan carré ou une structure tétraédrique et différentes couleurs
en fonction de la température à laquelle est chauffée le complexe.
a) spectre uv-visible
La couleur des complexes s’explique par une transition électronique type d-d au cours duquel un
électron passe d’un niveau e a t2 pour une symétrie tétraédrique.
b) Spectre IR
On remarque que pour le composé froid il y a deux bandes caractéristiques de la liaison N-H
alors que pour le composé à chaud on observe qu’un seul pic d'élongation de la liaison NH. Cela
peut se traduire par une possible création de liaison Hydrogène entre le N-H et le composé
CuCl4. En fonction de la température, les liaisons hydrogènes peuvent être faibles ou fortes.
Le but de cette partie va être de montrer les différentes couleurs des ions complexes du cuivre II
et des différents ligands.
Et enfin nous allons déterminer la constante globale de formation de l’ion tetraamine cuivre II par
potentiométrie.
Nous avons commencé par effectuer le dosage d’une solution concentrée en ammoniaque par
de l’acide chloridrique à 0.100 mol/L.
Pour ce faire nous avons préparé une solution concentrée d'ammoniaque (100mL)
en diluant 10 fois la solution commerciale. En parallèle nous avons préparé une deuxième
solution.
On a par la suite mesurer la différence de potentiel d’une solution contenant du sulfate de cuivre
et de l’eau ainsi qu' une solution avec du sulfate de cuivre et une solution d'ammoniaque. On
mesure respectivement : ∆E1 = 83,7 mv et ∆E2 = 23,4 mv. Les ions cuivres en solutions peuvent
créer des complexes avec la molécule d'eau dans un premier temps puis avec de l'ammoniac
pour la deuxième solution. On remarque que lorsque les ions cuivres créés un complexes avec
les molécules d'eau on observe une ddp de 83,7mv contre 23,4 mv pour le cuivre complexé avec
de l'ammoniac. On peut donc en déduire que le complexe avec les ligands d'eau est moins
stable que celui avec les ligands d'ammoniac car il possède une ddp plus importante. Car un
complexe plus stable nécessite moins d'énergie pour être dissocier.
L’objectif de cette partie va être de mettre en évidence la formation des complexes en fonction
du milieu, notamment la concentration des ions chlorure et la température sur l’équilibre de
complexation.
a) influence de la température
L’équilibre étudié est celui réalise entre le complexe co(H2O)2+6 (rose) et le CoCl42- de couleur
bleu.
La première va être mise dans un bain un de glace , la seconde restera à température ambiante
et la dernière sera mise sur une plaque chauffante.
On peut voir que la solution qui à été mise dans le bain de glace passe d’une couleur bleu à
rose. La solution placée à température ambiante vire vers le violet. Et aucun changement n’est
observé pour la solution positionner sur la plaque chauffante.
A basse température on a une couleur rose , on en déduit donc qu’à basse température c’est le
complexe co(H2O)2+6 qui est plus stable. La variation d'enthalpie est négative .À température
ambiante la solution est violette au bout d'un temps T on à donc un équilibre des deux
complexes. La variation d’enthalpie est donc nulle.
On verse de l’acide chloridrique dans la solution de de nitrate. On obtient une solution bleu
foncé.
Dans une premier temps on prend la solution que l’on a crée et on ajoute de l’eau on observe
une solution de couleur rose pêche, l’équilibre est déplacé vers la gauche avec la formation du
complexe co(H2O)2+6 .
Ensuite dans un autre bécher on a mélangé la solution de nitrate et d’acide chlorhydrique avec
du nitrate d’argent on obtient une solution trouble rose saumon.