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Température de brillance

• Dans le cas d’un milieu en équilibre thermodynamique local, la loi de


Kirchhoff permet de faire l’approximation que la fonction source est la
fonction de Planck :
ε λ' ε λ Bλ (T ) 2hc 2
Sλ = = = Bλ (T ) =
κλ κλ 5
! ! hc $ $
λ # exp # & −1&
" " λ kT % %
En multipliant l’équation (1) par exp(-tl), montrer en intégrant que
l’intensité sortant de l’atmosphère Il(0) peut s’écrire sous la forme :
z In (0)

I λ (0) = ∫ B (T ) exp(−τ
λ λ )d τ λ 0
t=1
0
Attention T varie avec l’altitude et donc dépend de t.
On a donc une décroissance exponentielle sur le trajet optique.
On peut montrer que les couches pour lesquelles t<<1 et t>>1,
contribuent peu. On a alors :
Iν (0) = Bν (TB pour τ = 1)
L’intensité In peut alors être assimilée à la température TB appelée
température de brillance
Température de brillance
La température TB appelée température de brillance, se détermine à
partir de l’intensité I :
hc
TB ( λ ) =
! hc 2 $
k λ ln ## 5 +1&&
" λ I λ( )
0 %
Spectre thermique
terrestre observé par
l'instrument depuis
l’espace. Les courbes en
pointillé représentent les
O3 spectres des corps noirs
aux températures
indiquées en Kelvin. Ceci
permet une lecture directe
de ce spectre en
H2O
température de brillance :
un minimum situé autour
CO2 de 215 K vers 15 µm
(bande du CO2), et un
maximum de 295 K.
Relation entre spectre observé et gradient thermique
La température de brillance est la température au niveau de pression
z
où t=1. Or, τ λ = ∫ 0 kλ n(l)dl = kλ p(z)
Supposons, un gradient de température négatif (troposphère) dT/dz<0 et
dp/dz<0 => dT/dP>0. Pour une bande d’absorption : kl0 au centre de la
bande est plus grand que kl1 dans les ailes. Pour que le produit kl.p(z) soit
constant, il faut que p(z0)<p(z1) et par conséquent T(z0)<T(z1) => on observe la
bande en absorption. k T TB

l0 l1 l p(z0) p(z1) p l0 l1 l
Inversement, pour un gradient de température positif (stratosphère) dT/dz>0
et dp/dz<0 => dT/dP<0. Pour le même bande, il faut que p(z0)<p(z1) et par
conséquent T(z0)>T(z1) => on observe la bande en émission.
k T TB

l0 l1 l p(z0) p(z1) p l0 l1 l
Relation entre spectre observé et gradient thermique

Application (30 min en groupe 3/4):

A partir de l’analyse des différents


spectres d’émission thermique
exprimés en température de
brillance de la Terre, Mars, Jupiter
Saturne et Titan, que pouvez-vous
déduire en terme de caractéristiques
physico-chimiques pour ces
planètes.
Milieu diffusif
Pour un milieu diffusif :
Lorsqu'un rayon lumineux se propage dans un milieu diffusif, l'intensité spécifique Il
subit en plus de l'absorption, de la diffusion. Cette diffusion est caractérisée par un
coefficient de diffusion sl. La somme de l’absorption et de la diffusion est appelée
extinction et la profondeur optique est alors définie comme la somme de la
profondeur optique d’absorption et de diffusion.
τ eλ = τ aλ + τ dλ avec τ aλ = ∫ −kλ n(x)dx et τ dλ = ∫ −σ λ n'(x)dx
Avec cette définition de la profondeur optique, l’équation générale du transfert
radiatif dans le cas de plans parallèles s’écrit comme dans le cas du milieu non diffusif
:
dI λ
= I λ − Sλ
dτ λ
Mais, il faut aussi tenir compte dans la fonction source du rayonnement diffusé :
ω 2π 1
Sλ = (1− ω 0 ) Bλ + 0

∫ ∫
0 −1 λ
I (µ ', φ ') p (µ, φ, µ ', φ ') d µ 'dφ '

On introduit alors l’albedo de simple diffusion w0 qui est le rapport entre diffusion et
extinction (importance relative de la diffusion par rapport à l’absorption) :
σλ σλ kλ
ω0 = ⇔1− ω 0 = 1− =
σ λ + kλ σ λ + kλ σ λ + kλ
Diffusion Rayleigh
Pour un milieu diffusif : Sλ = (1− ω 0 ) Bλ + ω 0 ∫ 0 ∫ −1 I λ (µ ', φ ') p (µ, φ, µ ', φ ') dµ 'dφ '
2π 1


Dans la fonction source apparaît un terme d’émission (1-w0)Bl et un terme de
diffusion. Ce dernier comprend l’indicatrice de diffusion p(µ,f,µ’,f’) qui décrit la
répartition de l’intensité dans l’espace.

Gaz atomique ou moléculaire


!" :!"diffusion Rayleigh
• Le moment dipolaire p = α E , a = polarisabilité de la molécule = n −1
où n = indice réel de réfraction du milieu, et N = densité du gaz 2π N

8π $ 2π & 4 2
• Section efficace : σ R = % '
α varie comme l-4
3 λ
3
• Fonction de phase : p ( cosθ ) =
4
(1 + cos
2
θ)
Diffusion de Mie
Aérosols : diffusion de Mie
• On définit le paramètre de taille pour une particule : χ = 2π r
λ
Ø Si c<<1 (r << l), on est dans le cas de la diffusion Rayleigh
Ø Si c>>1 (r >> l), on est dans le cas de l’optique géométrique
Ø Si c proche de 1 => diffusion de Mie

σ diff
Qdiff =
π r2
Diffusion de Mie
Aérosols : diffusion de Mie

• On définit l’efficacité de diffusion à partir de la section efficace de diffusion :


σ diff
Qdiff =
π r2

• L’efficacité de diffusion peut être déterminée


à partir d’un calcul multipolaire (développement
en série)
On retrouve la diffusion Rayleigh pour un dipole
On trouve des codes numériques sur internet
qui permettent de calculer l’efficacité de diffusion
Et la fonction de phase.
• Fonction de phase : la diffusion a lieu Qdiff correspondant à une sphère
d'eau dans l'air.
préférentiellement vers l’avant

Rayleigh Mie
Albedo
Application (20 min) :
On rappelle que l’albedo est le rapport entre l’intensité réfléchie sur l’intensité incidente.
Comparer les différents albedo des planètes géantes et de Titan.
Quelles informations peut on en tirer ?

A lb ed o d es pla n ètes gé an tes et d e T itan

0 .7

Ju pite r N e ptune
S aturn T itan
0 .6 Uranus

0 .5

0 .4
Albedo

0 .3

0 .2

0 .1

0
30 0 40 0 50 0 60 0 70 0 80 0 90 0 1000 1100

Longueur d'onde (nm )


Karkoschka, ICARUS, 1998
Bilan d’énergie
Le rayonnement solaire arrivant au sommet de l’atmosphère va subir différents
processus d’absorption et de diffusion. Seule une fraction arrive à la surface

Spectres du rayonnement solaire moyen incident au sommet de l’atmosphère (courbe


rouge) et à la surface de la Terre (jaune). La fraction du rayonnement absorbée dans
l’atmosphère est en bleu, celle qui est rétrodiffusée (renvoyée vers l’espace) en violet.
Bilan d’énergie
Comme on l’a déjà vu les rayonnement stellaire et planétaire sont dans des domaines de
longueur différents : le visible pour le Soleil et l’infrarouge pour les planètes.
Exemple de la Terre :
L’absorption du rayonnement
solaire dans l’UV est quasi- totale
(absorbé dans la stratosphère par
O2 et O3).
L’atmosphère est presque
transparente dans le visible
L’atmosphère absorbe le
rayonnement IR (solaire et
tellurique) avec une efficacité
proche de 100% (absorption par
les gaz à effet de serre). Il existe
toutefois une fenêtre entre 8 et 13
µm où l’absorption atmosphérique
est faible. Une fraction de l’énergie
rayonnée par la terre est transmise
vers l’espace sans être absorbée
par l’atmosphère.
Bilan d’énergie
Modélisation conceptuelle de l’effet de serre
Onrconsidère
On considè que l’atmosphère
e que l’atmosphè re peutpeutêtêtre
re Rayonnement solaire Rayonnement tellurique
et atmosphérique
assimiléeassimilée à une couche isotherme (de
à une couche isotherme (de
température Ta invariante) placée au dessus
température
de la Ta) placé
surface (deetemp.
au dessus
TT). de la FS a FS
4 Ta4
surface (de température TT). que l’atmosphère :
On suppose par ailleurs
4
On suppose- estpar ailleursaux
transparente querayonnements
l’atmosphèsolaires
re :
Ta Atmosphère
- est transparente
(une fraction aux
a durayonnements
rayonnement solairesolaires
incident
n’est
n est pasa.absorbée mais réfléchie vers
avec un albedo
l’espace, cf. albédo planétaire). FS (1 a ) Ta4
- est opaque aux rayonnements telluriques.
- est opaque aux rayonnements telluriques (la 4 TT
4

On suppose enfin
totalité que la surface
du rayonnement émis terrestre
par la terreetest
l’atmosphè re rayonnent
absorbée une énergie
par l’atmosphère). TT surface
correspondant
On supposeà celle deque
enfin corps noirsterrestre et
la surface
respectivement à TTrayonnent
l’atmosphère et Ta. une énergie Le calcul illustre l’origine
l origine de l’effet
l effet de
correspondant
d t à celle
ll de
d corps noirs
i
Application 20 min : à TT et Ta. serre : l’atmosphère réchauffe la
respectivement
surface en absorbant le
Ecrire le système d’équation
Bilan d’énergie : et le résoudre pour trouver la température
rayonnement TT
IR provenant de la
Résolution du surface
f ett en réémettant
éé tt t l’énergie
l’é i
Réponse : Atmosphère : TT4 2 Ta4 1 système : aussi bien vers l’espace 1 que vers la
Atmosphère : σ TT4 = 2σ T 4
FSa (1⇒ aT)T = 2 4Ta = 1,19T
4
surface. Le F " calcul %
n’est4 toutefois
Terre : Ta TT4
a
T
1 a
= 255 K T = 1,19 $# et( surestime
S
1− a )' = 1,19Teq
4 guère
T
réaliste
4σ & TT (la
FS # FS &4 T = =>
(1− a) + σ Ta := σFST(1T ⇒a )Ta =T%$4 (1− a)(' T 303 K température
Terre : Terre+atmosphère 4 4
T = 1,19 *
moyenne de surface est
255 = 304K 18
4 a 4σ deT 15°C, à comparer à TT = 30°C
4
calculée ci-contre)
Bilan d’énergie
DansDans le calcul
le calcul préprécédent, l’approximation
cédent, l’approximation Rayonnement solaire Rayonnement tellurique
et atmosphérique
d’une atmosphère absorbant 100% du
d’une atmosphère absorbant 100% du
rayonnement tellurique n’est pas pleinement
rayonnement FS
justifiée (cf.tellurique surestime dans
fenêtre atmosphérique cettel’IR). a FS (1 f ) TT4
4 f Ta4
valeur.
UneUne fraction
fraction du rayonnement
du rayonnement tellurique 4
tellurique
franchiefranchie
l’atmosphère l’atmosphè
sans êtrereabsorbée.
sans être
absorbé e en :dehors
Remarque de bandes
La loi de Kirchhoff d’absorption
stipule qu’un
qu un corps Ta Atmosphère
n’absorbant qu’une fraction du rayonnement incident de
de CO 2 et H
longueur 2O principalement.
d’onde émet également à un On a donc une
rayonnement
FS (1 a ) f Ta4
fraction
atténuéf seulement
du même facteur quipar est absorbée
rapport à celui d’unetcorps noir
T 4
(à la température de l’objet).
l objet). En vertu de cette loi, si 4 T
rayonnée (loi de Kirchhoff). Cela conduit
l’atmosphère n’absorbe qu’une fraction f de l’énergie IR
à
une incidente,
température : une énergie atténuée de f.
elle rayonne
T surface
T
Atmosphre :
Bilan
4
d
d’énergie
énergie
4
: 4
Pour1TT=288
288 K K, on trouve ff=0
0,77.
77 Il est ainsi possible de «reproduire» la
σ TT = 2 f σ Ta + (1− f )σ TT ⇒ TT température
= 2 Ta = 1,19T
4
de surface
a en supposant que la «couche» atmosphérique
TerreAtmosphère
: 4
: absorbe 77% du rayonnement tellurique. En fixant 1TT=288K, on obtient
f TT 2 f Ta4
FS FS Ta=241 K ce qui n’est pas incohérent
# 1 &)avec FS T observée
,4 à une hauteur d’échelle
(1− a ) + f σ Ta4 = σ TT4 ⇒ ( ) (
1−Ha( 7= km) ) 4
2 − L’augmentation
km). Lf augmentation
σ Ta ⇒ Ta =des ( )
% concentrations
(+ 1− de
a .gaz à effet de serre
4Terre+atmosphère:
T t hè 4 augmente f, donc TT. $ 2 − f ' 4σ
* -
F (1 a ) 1
D’où S f" T1a
4
%((1 FS f ) TT4 +Ce
4 modèle peut être grandement amélioré en assimilant l’atmosphère à un
T4T = 1,19 $ '* ( 1− a )-,milieu absorbant continu, dont l’absorption entre l’altitude z et z+dz dépend de
# 2 − f &) 4σ l concentration
la t ti d des espèces
è absorbantes
b b t à z. De
D plus,
l lle ttransfert
f t radiatif
di tif
Pour Résolution
TT=288 K, duon système
trouve f=0,77.
: doit Il est
être (1)ainsi
résolu possible
par bande dedelongueur
«reproduire» lacomplété
d’onde et (2) tempérde ature
termes
de surface en supposant que laénergétiques
«couche»représentant
atmosphélertransport
ique absorbe 77%
vertical des du d’air. Enfin,
masses
TT 4 2Ta
rayonnement tellurique. L’augmentation
1
l’inhomogénéitédes concentrations
spatiale et temporelle desde gaz à effetdoit
concentrations deêtre
serre
prise en
considération Ce système
considération. s stème est extrêmement
e trêmement complexe;
comple e il est «résolu»
résol dans
augmente f,T doncFsT(1T. a ) 4 les modèles climatiques de circulation générale (GCM). En pratique, les GCM
120 36 Après perturbation (étape 2), l’efficacité d’absorption de l’atmosphère est modifiée de f
22200 32400 suite à l’ajout
j de mx. Le rayonnement
y émis par
p le système
y «terre+atmosphère
p » vers

ent un PEG élevé car ils


Bilan d’énergie
l’espace est alors:
F2out
aFs / 4 (1 ( f f ) / 2 ) TT4

f
(A)
Par définition du forçage radiatif F: F F1out F2out TT4
sphérique.
p q Le PEG des 2
des CFC car ces derniers
Le modèle peut être grandement
ns l’atmosphère plus élevé. amélioré en assimilant l’atmosphè re à un milieu
Avant perturbation (étape 1), l’équilibre radiatif impose (cf. précédemment) :
F (1 a ) f
CO2 est le moins efficace s
1 T 4 (B)
constutué d’une superposition de couches, dont l’absorption
ncentration dans 4 2 entre l’altitude z et z+dz
T

ses bandes d’absorption


dépend de la concentration des
éduire de 1 kg l’émission
Si laespè ces absorbantes
perturbation à z. «De
f est maintenue, le système plus, le transfert
terre+atmosphère
d’équilibre radiatif, dans lequel la température varie de T à T + T :
radiatif
» atteint un nouvel état doit
T T T
être (1) résolu par bande de longueurF d’onde
efficace q
que la réduction
on de 100 ans. (1 a )
et
f
(2)
f
complété de f
termes
f
énergétiques
4 4 (C)
3
représentant 25 le transport vertical des masses d’air. Enfin, l’inhomogé n4éT ité spatiale 26 et
s
1 (T T ) T 1 T T T T T T
4 2 2

temporelle des concentrations doit être prise en considération. Ce système est


extrêmement complexe; il est traité par des modèles climatiques de circulation générale
(GCM).
Le même type de modèle peut Bilan radiatif
être appliquéde la terre aux autres planètes du système, voire aux
planètes extrasolaires.
F

Bilan radiatif pour la Terre


depuis 1750 (ère
modèle développé ci-
2,5=0,8 K (à comparer
de climat fournissent des
elon le modèle
ifié à 1 couche, de retro-
u système
y climatique.
q
également la teneur en
serre. Ce processus (et
ignoré dans le modèle
Chimie de l’atmosphère
Les transformations physico-chimiques jouent un rôle essentiel sur la composition de
l'atmosphère en constituants traces. La grande majorité des espèces émises dans
l'atmosphère est en effet produites et détruites par des réactions chimiques. Ces
processus contrôlent donc le temps de vie de ces espèces dans le réservoir
atmosphérique.

L'atmosphère est un milieu oxydant pour les planètes telluriques ou réducteur pour les
planètes géantes et Titan. Les transformations conduisent donc, pour l'essentiel, à une
oxydation ou à la réduction progressive des éléments.

Mileu oxydant : Milieu réducteur :


H -> H2O H -> H2
C -> CO2 C -> CH4
N -> NO2 N -> NH3

Du point de vue des mécanismes réactionnels, l’oxydation ou la réduction


atmosphérique suit des chemins complexes, passant par de nombreuses étapes,
notamment de catalyse, et impliquant une multitude d'espèces.
En phase gazeuse, les principaux acteurs des transformations chimiques sont des
espèces radicalaires (espèces possédant un électron non apparié dans leur couche de
valence), en raison de leur électron «célibataire».
Réactions en chaînes – processus radicalaires
Identification des espèces radicalaires : si la somme des électrons de chaque atome
constituant une molécule donnée est impaire (électron non apparié), alors la molécule
est un radical. Exemple :

Mileu oxydant : Milieu réducteur :


OH : 8 + 1 = 9 e -> radical H2 : 2 e -> non-radical
H2O : 2 + 8 = 10 e -> non-radical CH3 : 6 + 3 = 9 e -> radical
CO : 6 + 8 = 14 e -> non-radical CH4 : 6 + 4 = 10 e -> non-radical
CO2 : 6 + 16 = 22 e -> non-radical NH2 : 7 + 2 = 9 -> radical
Attention aux contre-exemples : NH (7+1=8), CH2 (6+2=8) sont des radicaux

Initiation : la formation d’espèces radicalaires :


L’énergie libre des espèces radicalaire étant élevée, leur formation nécessite une source
externe d’énergie. Dans l’atmosphère, cette source est le rayonnement solaire :
Non-radical + hn -> radical + radical
AB + hn -> A. + B.

Exemple :
H2O + hn -> H + OH
CH4 + hn -> H + CH3 ou CH + H2 + H ou CH2 + H2 ou …
N2+ hn -> N + N
Réactions en chaînes – processus radicalaires
Propagation : réactions en chaînes
Transformation des espèces stables par réaction avec les espèces radicalaires selon un
mécanisme en chaîne :
radical + non_radical → radical + non_radical
A. + BC → AB + C.

Exemples :
OH + O3 → HO2 + O2
HO2 + O3 → OH + 2 O2
CH + CH4 → C2H4 +H
C2H + CH4 -> C2H2 + CH3

Terminaison : arrêt des chaînes radicalaires


L’arrêt des chaînes radicalaires implique la réaction de deux radicaux afin de ne
produire que des espèces non radicalaires :
radical + radical → non_radical
A.+B. →AB
A. + B. → C + D

Exemples :
CH3 + CH3 -> C2H6
Réactions élémentaires
Réaction élémentaire :
Réaction qui ne peut pas être décomposée en deux (ou plusieurs) réactions plus
«simples». Les réactions élémentaires n’impliquent généralement qu’un nombre très
limité de réactifs (typiquement 1 ou 2, parfois 3, jamais plus).
C+D→E+F
A+B+D→E+F

• réactions à 1 réactif : réactions unimoléculaires


Exemple :
CH3CH(O•)CH3 → CH3CHO + CH3•

• réactions à 2 réactifs : réactions bimoléculaires


Exemple :
NO + O3 →NO2 + O2

• réactions à 3 réactifs : réactions trimoléculaires;


La troisième espèce est généralement le gaz majoritaire de l’atmosphère qui joue le rôle
d’un tiers corps pour absorber l’excédent d’énergie de la réaction.
Exemple :
O(3P) + O2 + M → O3 + M(= N2)
Vitesses de réaction et temps de vie
Vitesse de production/consommation des espèces :
La vitesse de production/consommation des espèces (cm-3.s-1) est directement
proportionnelle à la concentration des réactifs CX (cm-3) pour les réaction élémentaires :
Exemple:
dC dC dC
A → B + C ⇒ v=- A = B = C = kCA où Ci est la concentration de l 'espèce i
dt dt dt
1 dCA dCB
A + A → B ⇒ v=- = = kCACA où Ci est la concentration de l 'espèce i
2 dt dt
A + B → C ⇒ v=- dCA =- dCB = dCC = kCACB où Ci est la concentration de l 'espèce i
dt dt dt
La constante de proportionnalite k est appelée constante cinétique de la transformation.
k est une fonction de T (loi d’Arrhenius) :
k=Aexp(−Ea /RT) où Ea est l’énergie d’activation.

Attention les unités de k varient en fonction de l’ordre de réaction (s-1, cm3.s-1, cm6.s-1)

Temps de vie :
Le temps de vie (τ) d’une espèce par rapport à un processus de consommation donné est
:
CA CA 1 1 1
τ= = = ou ou selon l 'ordre de la réaction
v ! - dCA $ k kC A kC A M
# &
" dt %

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