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CORRECTION DEVOIR MAISON N°2 DE

PHYSIQUE
MERCREDI 7 FÉVRIER 2024

CALCULATRICES AUTORISÉES

Les 5 exercices ont été entièrement rédigés suivant les attendus du concours.
Utilisez cette correction dans un but de travail en autonomie productif afin de progres-
ser. Faites les exercices du sujet dans les conditions, puis aidez-vous de la correction pour
obtenir des indications sur les questions que vous n’avez pas réussies, sans la lire inté-
gralement, mais en cherchant à vous servir des indications pour faire le reste de la question
seul.
Enfin, et seulement après avoir effectué tout ce travail, corrigez-vous en lisant la cor-
rection et en comparant vos résultat et surtout la rédaction avec celle de la correction,
afin de vous rapprocher de la rédaction idéale.

Exercice 1 : Record de vitesse en ski au KL


1. (a) Le Document 1 montre un son parfaitement sinusoïdal, sans variation de période,
donc a fortiori sans variation de fréquence. On en déduit que le son est pur .
(b) On détermine graphiquement la période T , on en déduit alors f = T1 .
On trouve f = 881, 95 Hz .
(c) Il suffit d’utiliser le Document 2. On trouve que la note associée à ce son est un La5 .
(d) Le son est pur, donc le spectre de fréquence du signal ne contient qu’un seul pic
(le fondamental) :

1
(e) La hauteur d’un son est la fréquence fondamentale du signal sonore associé.
Le timbre d’un son est lié à sa composition spectrale : il désigne les caractéristiques
spécifiques à un son (nombre et amplitude des harmoniques).

2. Le domaine du visible comprend des longueurs d’onde entre 400 et 800 nm. Comme λ >
800 nm, alors ces ondes électromagnétiques appartiennent au domaine infrarouge .

3. La diffraction de l’un des faiseaux a lieu lorsque le faiseau en question passe dans une
ouverture de rayon a tel que λ ≈ a. Donc en réduisant au maximum la longueur d’onde,
on s’assure au mieux que les faiseaux ne rencontrent pas d’ouverture de taille de l’ordre
de leur longueur d’onde.

4. (a) Il s’agit de l’effet Doppler (comme en témoigne le Document 3).


(b) L’onde a moins de chemin à parcourir, puisqu’elle se réfléchit sur le skieur. Elle
revient donc plus vite au récepteur, la période TR est plus petite puis la fréquence
fR est plus grande : fR > fE . Cela est cohérent avec la définition du décalage
Doppler au Document 3 : fD = fR − fE .
(c) D’une part, [fD ] = [Hz]
 =T .
−1

2f0 vr [f0 ][vr ] T −1 LT −1


D’autre part, = = = T −1 .
c [c] LT −1
Donc la relation du Document 3 est homogène .
(d) On utilise la relation du Document 3 pour calculer la vitesse vr du skieur :

fD c
vr =
2f0

AN vr = 70, 819 m · s−1 , soit une vitesse vr = 254, 95 km · h−1 .

Exercice 2 : Mesure de la taille d’un cheveu


1. On observe une figure de diffraction de ce type :

2
2. Le laser possède une fréquence ν bien définie, donc comme c = Tλ = λν, alors le laser
possède une unique longueur d’onde bien définie. Donc le laser est monochromatique .
3. Il est beaucoup plus facile d’obtenir les cohérences spatiale et temporelle nécessaires
pour réaliser des interférences lorsque l’on a une lumière monochromatique. En effet,
une lumière polychromatique multiplie les possibilités de brouillages.
4. Le domaine visible comprend les longueurs d’onde entre 400 et 800 nm.
5. D’après la relation,
c = λν
Puis on en déduit :
c
λ=
ν
AN λ = 532 nm.
Il s’agit d’une longueur d’onde du visible , qui correspond à la couleur verte.

6. (a) En applicant les formules de trigonométrie dans le triangle rectangle avec θ comme
angle au sommet, on trouve :
L
2 L
tan(θ) = =
D 2D
Or θ est petit, donc on peut faire l’approximation tan(θ) ≃ θ, ce qui donne :
L
θ=
2D
Enfin, la relation fondamentale de la diffraction (à connaître absolument par
cœur) donne :
λ
θ=
d
On en conclut :
2λD
d=
L
(b) AN d = 82 µm.
(c) D’après la relation fondamentale de la diffraction,
λ
θ=
d
Donc une augmentation de λ entraîne une augmentation de θ. On en déduit que
les taches de diffraction vont s’écarter .

Exercice 3 : La molécule d’eau


1. D’après la relation,
λ
c= = λν
T
On en déduit :
c
λ=
ν

3
2. D’après la relation,
hc
∆E = hν =
λ

3. On utilise la relation précédente :

hc
λ3 =
∆E3

Rappel : 1 eV = 1, 60 · 10−19 J.
Erreur dans le sujet : h = 6, 63 · 10−34 J · s.

AN λ3 = 2, 6 µm.

4. En faisant les calculs idoines, on trouve λ1 = 6200 nm, λ2 = 2800 nm et λ3 = 2600 nm.
Ces trois longueurs d’ondes appartiennent au domaine de l’infrarouge .

5. Lorsqu’il y a désexcitation de la molécule, par exemple passage de l’état E3 au fonda-


mental, il y a émission d’un photon de longueur d’onde λ3 , qui est une longueur d’onde
du domaine infrarouge. Donc la molécule d’eau émet des rayonnements infrarouges .

6. L’effet de serre est un phénomène naturel d’absorption d’une partie du rayonnement


infrarouge - émis par la surface de la Terre qui elle-même reçoit le rayonnement du
Soleil - par des gaz présents dans la partie inférieure de l’atmosphère (CO2 , H2 O, etc.).
En effet, ces gaz captent le rayonnement infrarouge émis par la Terre et le renvoient
en grande partie (environ 95%) vers la Terre, ce qui crée un « effet ping-pong » de
réchauffement terrestre.
La vapeur d’eau est considérée comme un gaz à effet de serre car comme le montrent
les questions précédentes, ses modes de vibration se trouvent dans le domaine infra-
rouge, donc cette molécule à la capacité d’absorber et de réémettre des rayonnements
infrarouges.

Exercice 4 : L’expérience de Joule


1. L’axe (Oz) est vertical ascendant, et l’origine z = 0 se situe au niveau du sol sur lequel
est posé l’enceinte calorifugée.
On en déduit l’expression de Ep :

Ep = +M gz

2. En considérant les frottements nuls, l’expression du travail fourni par le poids W est
donnée par :
W = +M g∆z
Où ∆z = zf − zi = h. On en conclut :

W = M gh

3. Les énergies mises en jeu sont le travail W et l’énergie cinétique des molécules d’éther.
Au niveau macroscopique, l’énoncé déclare que tout le travail mécanique est converti

4
en chaleur, donc tout le travail est converti en énergie cinétique des molécules du gaz.
Au niveau microscopique, l’augmentation de l’énergie cinétique des molécules du gaz
entraîne une augmentation des chocs intermoléculaires, ce qui est la définition micro-
scopique de l’augmentation de la température.
4. Bilan d’énergie du système {éther} :
• Le système reçoit un travail mécanique W converti en chaleur
• Il n’y a aucun transfert thermique Qth entre le système et l’extérieur, car l’enceinte
est parfaitement calorifugée.
On applique le Premier Pincipe de la thermodynamique :
∆U = W + Qth = W
On en conclut :
∆U = M gh
5. D’après l’énoncé, on a Q = W car tout le travail mécanique est transformé en chaleur.
On en déduit Q = ∆U , or l’éther est un fluide qui est incompressible et indilatable,
donc ∆U = mC∆T = mC(Tf − Ti ), où m = ρV est la masse d’éther. On en conclut :

Q = ρV C(Tf − Ti )

6. De la question précédente, on tire :


M gh = W = ρV C(Tf − Ti )
D’où :
M gh
Tf = Ti +
ρV C
AN Tf = 21, 6°C.
7. La valeur finale de température est en réalité plus basse que celle calculée précédemment
car l’énoncé à fait l’hypothèse d’absence de frottements dans la chute de la masse, donc
a surestimé W . Puis l’hypothèse de conversion totale de W en Q est aussi fausse dans
la réalité, ce qui a conduit à surestimer deux fois la valeur de Q. Comme Tf dépend de
Q, alors la valeur de Tf a été surestimée .

Exercice 5 : Golf et accident de drone


1. La balle a été frappée dans la direction du drone, cependant en l’absence de frottements,
la balle effectue une chute libre, donc sa trajectoire est une parabole. Ainsi, la balle passe
en-dessous du drone si ce dernier reste immobile. Le drone n’est pas touché par la balle .

2. (a) Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, on applique la Deuxième loi de


Newton au système {balle}, qui n’est soumis qu’à son poids car les frottements
sont négligés. On note m la masse de la balle :
m⃗a = P⃗ = m⃗g
On en déduit :
⃗a = ⃗g

5
(b) On projette la relation vectorielle de la question précéndente sur (Ox) et (Oy) :

ax = 0
ay = −g

(c) La vitesse ⃗v est l’intégrale par rapport au temps de l’accélération ⃗a :



vx = v0 cos(ψ)
vy = −gt + v0 sin(ψ)

(d) La position est l’intégrale par rapport au temps de la vitesse, donc on intègre les
équations précédentes avec les conditions initiales x(0) = 0 et y(0) = 0 :

x(t) = v0 cos(ψ)t
y(t) = − 21 gt2 + v0 sin(ψ)t

3. (a) D(30 ;25,2).


(b) Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, on applique la Deuxième loi de
Newton au système {drone}, qui n’est soumis qu’à son poids (chute libre) car les
frottements de l’air sont négligés. On note M sa masse :
M⃗a = P⃗ = M⃗g
On en déduit :
⃗a = ⃗g
(c) On projette la relation vectorielle de la question précéndente sur (Ox) et (Oy) :

ax = 0
ay = −g

(d) La vitesse ⃗v est l’intégrale par rapport au temps de l’accélération ⃗a :



vx = 0
vy = −gt

(e) La position est l’intégrale par rapport au temps de la vitesse, donc on intègre les
équations précédentes avec les conditions initiales x(0) = xD et y(0) = h :

x(t) = xD
y(t) = − 12 gt2 + h

4. (a) On cherche t tel que l’ont ait les égalités suivantes :



v0 cos(ψ)t = xD
− 21 gt2 + h = − 21 gt2 + v0 sin(ψ)t
On obtient alors le système suivant :
 xD
 t=

v0 cos(ψ)
h
 t=

v0 sin(ψ)
On trouve t = 1, 1 s qui vérifie les deux relations. Donc un tel t existe, ce qui
signifie que le drone sera touché par la balle à la date t = 1, 1 s .

6
(b) On trouve : 
xR = 30, 03 m
yR = 19, 04 m

FIN DU SUJET

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