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Les ondes sont qualifiées de courtes si λ < 0,5.h et de longues si λ > 10.h
Au large h1 = 4000 m et λ de l'ordre de 100 m, on a donc λ < 0,5.h. On parlera d'ondes courtes.
g.λ 1 10 × 80
Dans le cas proposé , v1 = soit v1 = = 11 m.s–1
2π 2π
λ1
On a λ1 = v1.T donc T = soit T = 7,1 s (on peut aussi exprimer T littéralement avant de faire l’AN)
V1
T ne varie pas. Il s'agit désormais d'ondes "longues" donc on a v2 = g.h2 soit v2= 10 × 3 = 5,5 m.s–1
λ2 = v2.T soit λ2 = 2π × 3,0 × 80 λ2 = 39 m (on peut ici aussi exprimer T littéralement avant de faire l’AN)
3. Après la digue
λ2 est légèrement supérieure à l'ouverture a du chenal, on aura donc diffraction des ondes lors du passage de la
digue. L’ouverture est du même ordre que la longueur d’onde aussi la diffraction sera marquée : derrière la digue,
coté terre, on va donc observer des vagues de forme circulaire centrées sur l'ouverture du chenal.
On peut également observer ce phénomène des ondes lumineuses lorsqu'elles rencontrent un obstacle ou une
ouverture.
figure A
Veiller en schématisant à ce
que λ ne soit pas modifiée λ
par la diffraction
λ
Baie
0,14
t(s) Le tracé de la courbe impose de
0,13 l’utiliser pour déterminer v.
∆x
v= mais vu le tracé ..
0,12 ∆t
∆x
0,147 − 0,098
v= = 0.24 m.s-1
0,11 0,40 − 0,20
0,10
∆t
0,09
0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 0,36 0,38 0,40
II. Etude à un instant t
1.b) Le sommet de la ride 1 et le sommet de la ride 4 sont séparés par une distance d = 3λ
λ = d/3 = 0,029 m
V V
On a doit avoir λ = soit f = .
f λ
0,24
Expérimentalement, d ‘après les déterminations précédentes, on obtient fexp = = 8,3 Hz
0,029
Ce résultat est en accord avec la fréquence déterminée avec stroboscope puisque 8 Hz < fexp < 9 Hz.
II.2.b) Mouvement de M
Le tableau précédent établi pour x = xm , reste vrai à tout x. On a donc x = nCO2 , quantité de matière de CO2 à la
date t.
CO2 vérifie l’équation des gaz parfaits Patm VCO2 = nCO2 R.T où P est la pression de CO2 , T sa température absolue
et VCO2, le volume qu’il occupe.
Patm VCO 2
x= nCO2 =
R.T
DS 1 de Sciences physiques-Durée 2H TS-JPII-2010/2011
T = 298 K et P = Patm = 1,020. 105 Pa et à t = 20 s VCO2 = 29 mL = 29.10-6 m3 puisque dans l’équation des gaz
parfaits, toutes les valeurs sont en unités S.I
AN x = 1,194. 10 –3 mol
RTx m
Vm =
On aura VCO2 = Vm quand x = xm . On a alors Patm d’après la relation précédente.
AN Vm = 121.10-6 m 3 = 121 mL .
Les résultats expérimentaux fournis indiquent qu’à une date supérieure à 400 s, le volume de dioxyde de carbone
atteint la valeur maximale. On peut donc considérer que la réaction est arrivée à son terme.
La vitesse volumique de réaction vr est le quotient de la dérivée de l’avancement de la réaction par rapport au
temps sur le volume Vs supposé constant du milieu réactionnel.
1 dx
vr = .
Vs dt
dx
est représenté par la tangente à la courbe x = f(t) à la date t .
dt
dx
Vs est constant et positif aussi vr varie comme .
dt
Sur le document fourni, on a tracé quelques tangentes. On remarque qu’au cours du temps la pente de la tangente
diminue donc vr évolue de la même façon.
Le temps de demi-réaction t1/2 est la date à laquelle l’avancement x1/2 est la moitié de l’avancement maximal xm
soit x1/2 = 2,5.10 –3 mol.
Graphiquement (compléter le document en indiquant x1/2 et t1/2) , t1/2 ≈ 65 s
La détermination doit être précise = prendre une échelle des dates (longueur correspondant à 500 s puis en
utilisant l’échelle, déterminer la date t1/2 avec un maximum de précision, à partir de la mesure faite)
6-Abaissement de la température
Enoncé
12/10/09-Durée 2H
Dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire sur le thème de la spéléologie, des élèves de terminale doivent faire l’exploration
d’une grotte où ils risquent de rencontrer des nappes de dioxyde de carbone CO2. A teneur élevée, ce gaz peut entraîner des
évanouissements et même la mort. Le dioxyde de carbone est formé par action des eaux de ruissellement acides sur le
carbonate de calcium CaCO3 présent dans les roches calcaires. Le professeur de chimie leur propose d’étudier cette réaction.
Données :
- température du laboratoire au moment de l’expérience : 25°C soit T = 298 K
5
- pression atmosphérique : Patm = 1,020.10 Pa
- loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T
- constante des gaz parfaits : R = 8,31 SI
-1
- masses molaires atomiques, en g.mol :M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16 ; M(Ca) = 40
M
- densité d’un gaz par rapport à l’air : d= , où M est la masse molaire du gaz.
29
+ –
Dans un ballon, on réalise la réaction entre le carbonate de calcium CaCO3(s) et l’acide chlorhydrique (H3O (aq) + Cl (aq)). Le
dioxyde de carbone formé est recueilli par déplacement d’eau, dans une éprouvette graduée.
-1
Un élève verse dans le ballon, un volume VS = 100 mL d’acide chlorhydrique à 0,1 mol.L . A la date t = 0 s, il introduit
rapidement dans le ballon 2,0 g de carbonate de calcium CaCO3(s) tandis qu’un camarade déclenche un chronomètre. Les
élèves relèvent les valeurs du volume VCO2 de dioxyde de carbone dégagé en fonction du temps. Elles sont reportées dans le
tableau ci-dessous. La pression du gaz est égale à la pression atmosphérique.
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t (s) 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440
VCO2 (mL) 106 109 111 113 115 117 118 119 120 120 121
+ 2+
CaCO3(s) + 2 H3O (aq) Ca (aq) + CO2(g) + 3H2O(l)
1. Calculer la densité par rapport à l’air du dioxyde de carbone CO2(g). Dans quelles parties de la grotte ce gaz est-il susceptible
de s’accumuler ?
4. a) Exprimer l’avancement x de la réaction à une date t en fonction de VCO2, T, Patm et R. Calculer sa valeur
numérique à la date t = 20 s.
b) Calculer le volume maximum de gaz susceptible d’être recueilli dans les conditions de l’expérience. La
transformation est-elle totale ?
5. Les élèves ont calculé les valeurs de l’avancement x et reporté les résultats sur le graphe donné en annexe (à rendre avec la
copie).
a) Donner l’expression de la vitesse volumique de réaction en fonction de l’avancement x et du volume VS de solution.
Comment varie la vitesse volumique au cours du temps ? Justifier à l’aide du graphe.
b) Définir le temps de demi réaction t1/2. Déterminer graphiquement sa valeur sur l’annexe.
6. La température de la grotte qui doit être explorée par les élèves est inférieure à 25°C.
a) Quel est l’effet de cet abaissement de température sur la vitesse volumique de réaction à la date t = 0 s ?
b) Tracer, sur l’annexe, l’allure de l’évolution de l’avancement en fonction du temps dans ce cas.
En océanographie, les ondes de surface se matérialisent par une déformation de l'interface entre l'océan et l'atmosphère. Les
particules d'eau mises en mouvement au passage d'une onde se déplacent avec un petit mouvement qui leur est propre, mais
restent en moyenne à la même position.
La houle est formée par le vent : c'est un phénomène périodique, se présentant sous l'aspect de vagues parallèles avec une
longueur d'onde λ de l'ordre de 100 m au large, où la profondeur moyenne de l'océan est d'environ 4000 m.
On peut classer les ondes de surface, en fonction de leurs caractéristiques et de celles du milieu de propagation, en "ondes
courtes" et en "ondes longues" :
- Ondes courtes: lorsque la longueur d'onde λ est faible par rapport à la profondeur locale h de l'océan (au moins λ <
0,5.h ).
g.λ
Leur célérité v est définie par : v = .
2π
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- Ondes longues: lorsque la longueur d'onde λ est très grande par rapport à la profondeur h de l'océan (λ >10.h), les ondes
sont appelées ondes longues.
Leur célérité v est définie par: v = g.h .
A propos de la houle.
1. Au large (avec h1 = 4000 m), la houle est-elle classée en ondes courtes ou longues?
Évaluer la célérité v1 d'une houle de longueur d'onde λ1 = 80 m, ainsi que la période T de ses vagues.
2. En arrivant près d'une côte sablonneuse (profondeur d'eau h2 = 3,0 m), la longueur d'onde de la houle devient grande par
rapport à la profondeur, elle rentre donc dans la catégorie des ondes longues. Sachant que sa période T ne varie pas, évaluer
alors sa nouvelle célérité v2, ainsi que sa nouvelle longueur d'onde λ2.
3. Sur ces fonds (h2 = 3,0 m), les vagues de houle arrivent parallèlement à une digue rectiligne, coupée par un chenal de 30 m
de large, et qui ferme une assez vaste baie.
Le vent local étant nul, que peut-on observer sur une vue aérienne de ce site, derrière la digue, coté terre ?
Dessiner l'aspect de la surface de l'eau (vagues), sur le document A (annexe à rendre avec la copie), de façon réaliste.
Avec quelles autres ondes, non mécaniques, peut-on observer le même phénomène?
II – Au laboratoire du lycée, on veut compléter l'étude d'ondes analogues à la houle (en eaux peu profondes). On utilise une
"cuve à ondes". Avec une webcam, on enregistre des vidéos de l'aspect de la surface de l'eau (en projection sur le verre dépoli
vertical de la cuve). On traite ces vidéos à l'aide d'un logiciel adapté.
Dans un plan vertical, un vibreur anime d'un mouvement périodique (de période T), une réglette qui génère des vagues
rectilignes parallèles, se propageant (sans réflexion) sur l'eau de la cuve, à la célérité v.
La profondeur h de l'eau est faible et constante. La webcam prend des images à des instants t, successifs séparés par Θ= 1 / 30
s = 0,033 s.
1. Selon la direction de propagation des ondes (axe xx'), on pointe sur des vues successives un même sommet de ride (ligne
brillante sur le dépoli). On obtient, après étalonnage des distances, le tableau de mesures: document B en annexe.
a) Tracer sur le papier millimétré du document C (annexe à rendre avec la copie) le graphe x en fonction de t. En
déduire la célérité v de cette onde.
b) Sur l'une des vues du film, on pointe (selon xx') les sommets de la ride n°1 et de la ride n°4. La distance entre ces
deux sommets est d = 0,088 m. D'autre part, une étude en lumière stroboscopique a permis de déterminer la fréquence f du
vibreur: 8 Hz < f < 9 Hz.
- Évaluer la longueur d'onde λ de ces ondes.
- Les valeurs calculées de v et λ sont-elles en accord avec f donnée par le stroboscope?
2. Les ondes émises par le vibreur sont transversales, pratiquement sinusoïdales. On néglige le phénomène de dispersion. A un
instant t, une vue en coupe (dans un plan vertical) de la surface de l'eau présente l'aspect reproduit sur le document D
(annexe à rendre avec la copie).
S est le point source, M est le front de l'onde.
a) Exprimer, en fonction de la célérité v et de la longueur d’onde λ, le retard τ que présente le mouvement du point
M, par rapport au mouvement de S.
En déduire la relation entre la période T des ondes et le retard τ .
b) A l'instant suivant, le point M se déplace-t-il :
- Verticalement vers le haut?
- Verticalement vers le bas?
- Horizontalement vers la gauche?
- Horizontalement vers la droite?
Justifier votre réponse.
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3. Sans rien modifier d'autre, on règle la fréquence du vibreur à f ' = 19 Hz. La mesure de la célérité des ondes donne alors : v '
–1
= 0,263 m.s . Comparer cette célérité à celle trouvée au 1.a). De quel phénomène, négligé jusqu'ici, la différence entre v et v '
est-elle la manifestation? Ce phénomène se produit-il avec des ondes non mécaniques? Lesquelles? Citer une application.