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Physique et Chimie D.S. n°1 – Correction


Exercice n°1 : La houle d’après bac Afrique juin 2006 (20 points)
1.
1.1. (0,5+0,5)
1.2. Le terme « longueur » est relatif à la longueur d’onde (0,5). Il s’agit de la plus petite distance séparant deux points
du milieu dans le même état vibratoire (c’est-à-dire deux points du milieu vibrant en phase) (1).
1.3. La grandeur temporelle caractéristique d’une onde mécanique est la période T de l’onde (0,5). Il s’agit de la plus
petite durée nécessaire pour qu’un point du milieu retrouve le même état vibratoire que précédemment (1).
2.
h
2.1. D’après la définition donnée dans le texte : Ca = (1).
L
2.2. La longueur des vagues est donc L = h = 7×h. Ca étant donné sous forme fractionnaire (et non 0,142857…) on doit
Ca
le considérer comme un nombre exact. Il ne limite pas la précision. Réponse en bleue (0,5+0,5+0,5+0,5).
3.
3.1. La longueur L parcourue par l’onde pendant une période T est liée à la célérité v par la relation : L = v.T (1).
3.2. La période représente l’inverse de la fréquence, donc l’expression reliant la longueur L, la célérité v et la fréquence f
v
de l’onde associée est : L = (1).
f
L
3.3. D’après l’expression établie en 3.2. v = Réponse en vert (0,5+0,5)
T
4.
4.1. La courbe v2 = f(L) est une droite passant par l’origine (fonction linéaire) (0,5). Par conséquent le carré de la célérité
de l’onde est proportionnel à la longueur d’onde L : v2 = k.L avec k coefficient de proportionnalité (0,5).
4.2. Pour calculer le coefficient k caractéristique de cette relation, on choisit deux points : l’origine (0 ; 0) et le point de
coordonnée (L = 96 m ; v2 = 300 m2.s–2).

k = v =  –  = 3,1 m.s–2 (1,5 valeur et 1 unité)
L  – 
5.
5.1. Un milieu est dit dispersif lorsque la célérité des ondes qui s’y propagent dépend de la fréquence de ces ondes (1).
k
5.2. D’après les expressions v2 = k.L et L = v, on en déduit : v2 = k.v et après simplification : v = (1,5)
f f f
5.3. L’eau est donc un milieu dispersif car la célérité de la houle est inversement proportionnelle à sa fréquence (1).
6.
6.1. La longueur d’onde est proche de 30 m, c’est-à-dire de l’ordre de grandeur de la largeur du chenal : la condition
d’une diffraction est remplie ! (0,5) On peut observer des ondes circulaires de centre, le centre du chenal, espacées
entre elles d’une distance égale à la longueur d’onde L () (0,5).
6.2. (1,5)
6.3. Le phénomène observé est une diffraction (0,5).

Exercice n°2 : Corrosion des gouttières d’après bac France juin 2006 (20 points)
1. Suivi cinétique de la transformation
1.1. Tableau d’évolution du système Réponse en bleue. (2)
1.2. Calcul de xmax : Une quantité de matière est toujours positive ou nulle.
 nZni – x    x  nZni 
    x  nHO i
 nHO i – .x  
 
Or n(Zn)i = mZn i
= , = 7,6.10–3 mol soit 7,6 mmol (1).
MZn ,
Et n(H3O+)i = [H3O+]i.Vsol = 0,40×75.10–3 = 3,0.10–2 mol soit 30 mmol (1).
 x  7,6 mmol
Le système d’inéquation peut s’écrire :  x  15 mmol .

Pour que les deux inéquations soient simultanément vérifiées, il faut que xmax = 7,6 mmol (1,5).
Le réactif limitant est donc le zinc (0,5).
La méthode présentée ici, pour la détermination de l’avancement maximal, n’est pas impérative.
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1.3.
1.3.1. D’après le tableau d’avancement x = n(H2) par conséquent x = P – Pi.Vgaz (1)
R.T
P – Pi.Vgaz
1.3.2. Si l’avancement est maximal, la relation écrite précédemment devient : xmax = max (0,5)
R.T
P – Pi 
En divisant l’expression de la question 1.3.1. et celle établie précédemment, il vient : x = 
xmax  max – Pi 
P
P – Pi 
Et finalement : x = xmax. (1,5)
 Pmax – Pi 
1.3.3. L’échelle verticale de la figure est 1 cm  1 mmol. Pour t > 200 min, x = cte = xmax ; on mesure pour xmax, 7,6 cm
soit xmax = 7,6 mmol. (1)
P – Pi 
1.3.4. A la date t = 50,0 min, P(50,0 min) = 1452 hPa. Or x = xmax. .
 Pmax – Pi 
Ainsi en remplaçant chaque grandeur par sa valeur : x = 7,6. –  = 4,5 mmol (1).
 – 
Sur la courbe on trouve que le point d’abscisse t = 50,0 min est située à 4,5 cm de l’axe horizontal, ce qui
représente bien une ordonnée x = 4,5 mmol puisque l’échelle est 1 cm  1 mmol.
1.4. Le zinc cède 2 électrons : il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction puisque la particule échangée est l’électron (0,5).
Les couples mis en jeu sont les couples H3O+/H2 et Zn2+/Zn (0,5+0,5).
Les demi-équations électroniques sont donc : 2 H3O+ + 2e– = H2 + 2 H2O(l) (0,5) et Zn2+ + 2e– = Zn (0,5)
L’espèce oxydante est l’ion oxonium H3O+ (0,5). L’espèce réductrice est le zinc Zn (0,5).
2. Facteurs cinétiques
2.1. La concentration initiale en ions oxonium, l’un des réactifs, est un facteur cinétique : plus la concentration initiale est
élevée, plus la fréquence des chocs est importante, et donc plus la probabilité de choc efficace est grande : la vitesse
de la réaction est plus élevée, donc l’avancement augmente plus rapidement. La courbe (a) correspond à l’expérience
1, la courbe (b) correspond à l’expérience 3 et la courbe (c) correspond à l’expérience 2 (1,5 justification impérative).
2.2.
2.2.1. Lorsque le zinc est réduit en poudre la réaction est plus rapide que lorsque le zinc est en grenaille : un état
finement divisé augmente la surface de contact entre réactifs et accélère donc la réaction (1 attention justification).
2.2.2. La couche de carbonate de zinc diminue très sensiblement la vitesse de réaction : elle empêche le contact entre
réactifs (1). Il s’agit d’un phénomène de passivation.
3. Pluies acides et gouttières
3.1. Cette réaction n’est pas une réaction d’oxydoréduction car la particule échangée n’est pas l’électron (0,5). Il s’agit en
fait d’une réaction acido-basique, la particule échangée est un proton H+ !
3.2. – Les eaux de pluie sont peu concentrées en ion oxonium H3O+ (peu acides), la réaction est donc fortement ralentie.
– L’état de surface n’est pas fortement divisé, comme dans le cas du zinc en poudre : la réaction est donc ralentie.
– Pour finir, la couche de carbonate de zinc qui se crée ralentie encore plus la réaction.
Ainsi la réaction devient infiniment lente, ce qui explique la longévité des gouttières en zinc (1,5 attention
justification).
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NOM : ................................................ Prénom : ................................................
ANNEXE – FEUILLE-REPONSE
Exercice n°1 : La houle
Schéma de la houle relatif à la question 1.

Tableau de valeurs relatif aux questions 2.2 et 2.3


Échelle de
5 6 7 8 9 10 11 12
Beaufort
Hauteur h de
2,00 3,00 4,00 5,50 7,00 9,00 11,5 14,0
la houle (en m)
Longueur L
14,0 21,0 28,0 38,5 49,0 63,0 80,5 98,0
(en m)
Période T
2,10 2,60 3,00 3,50 4,00 4,50 5,10 5,60
(en s)
Célérité v
6,67 8,08 9,33 11,0 12,3 14,0 15,8 17,5
(en m.s-1)
Les cases blanches sont à compléter par le candidat
Graphe relatif à la question 4.1

Document relatif à la question 6.2.

 (L)

 (L)
 (L)
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Exercice n°2 : Corrosion des gouttières
Figure 1
t (min) 0 1,0 3,0 5,0 7,0 9,0 11,0 15,0
Solution d’acide P (hPa) 1020 1030 1060 1082 1101 1120 1138 1172
sulfurique
t (min) 20,0 25,0 30,0 35,0 45,0 50,0 60,0 70,0
Erlenmeyer
P (hPa) 1215 1259 1296 1335 1413 1452 1513 1565
t (min) 80,0 90,0 110,0 140,0 160,0 190,0 240,0 300,0
Poudre de zinc
P (hPa) 1608 1641 1697 1744 1749 1757 1757 1757
Bain Tableau des valeurs relevées
thermostaté

Document relatif à la question 1.1.


Équation chimique Zn(s) + 2 H3O+ = Zn
aq + H2(g) + 2 H2O(l)
Avancement
État du système Quantités de matière (mol)
(mol)
État initial 0 n(Zn)i n(H3O+)i 0 0 en excès
État en cours de
x n(Zn)i – x n(H3O+)i – 2.x x x en excès
transformation
n(H3O+)i –
État final xmax n(Zn)i – xmax xmax xmax en excès
2.xmax
Document relatif à la question 1.3.
x (mmol)

Figure 2

Document relatif à la question 2.1. Document relatif à la question 2.2.


x (mmol)

t (min)

Figure 4

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