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MINISTÈRE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE,

TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Route de l’aéroport


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TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DU LITTORAL

Inspection Pédagogique Déléguée du Littoral

PREPARATION DES CANDIDATS A


L’EXAMEN DU BAC 2023
DISCIPLINE : PCT Durée : 4 h EPREUVE TLE D

CLE DE CORRECTION

Partie 1 : Mobilisation des ressources


1.
1.1. Définition du facteur cinétique.
Un facteur cinétique est un paramètre sur lequel on peut agir pour accélérer ou ralentir une réaction chimique  ; ou
c’est un facteur dont dépend la vitesse d’un corps.
Exemples : la température, la concentration et un catalyseur.
1.2. Explication sur l’utilisation du mélange du suif et de la cendre de régimes de palme pour le lavage du linge.
Le mélange de suif et de la cendre de régime de palme constitue un mélange de base forte (KOH) et d’un corps
gras (stéarine). Il se produit alors dans un tel mélange, la saponification d’un triester (stéarine) conduisant à un
savon. D’où l’utilisation de ce mélange pour le lavage du linge.
1.3. Exposer en quatre étapes et sans développement, la démarche de synthèse d’un dipeptide (voir cours).

Partie 2 : Evaluation des ressources.

1
2.
2.1. Détermination graphique du temps de demi-réaction ሾOH−ሿ( en 10−3 mol/L)
Graphe ¿ = f(t)
(Voir papier millimétré)
Le temps de demi-réaction étant le temps nécessaire à la disparition de
la moitié de la quantité du réactif limitant, alors t 1 correspond à ¿ .
2

Graphiquement t 1 =¿4,4 min.


2

t (en min)

2.2. Détermination de la vitesse de disparition des ions OH −¿¿ à la date t 1


V 1 (¿) = −¿ ¿ ¿ = 1,35x10−3
V 1 (¿) = 1,35x10−3 mol . L−1 .min−1
Explication de l’évolution de la vitesse de disparition relative au facteur cinétique mis en jeu
En tenant compte de l’allure de la courbe de disparition des ions hydroxyde, on peut déduire que la vitesse
de disparition des ions hydroxyde diminue au cours du temps à cause de la diminution de la concentration des
réactifs (éthanoate d’éthyle et d’hydroxyde de sodium).
2.3. Tracé de l’allure du graphe ¿ = f(t) (Voir papier millimétré)
Equation-bilan de la réaction de saponification
CH 3 COO C 2 H 5 + OH −¿¿ → CH 3 COO−¿¿ + C 2 H 5 OH
D’après la RCM, on a : ¿ ¿ = ¿ ¿ or ¿ ¿
Donc ¿ = ¿ ¿
AN : A la date t 0=0 min , ¿
A la date t 1 = 4 ,4 min ; ¿
2
A la date t 2=¿40 min ; ¿
3.
3.1. Equation de la réaction de conduisant à la formation de la stéarine

2
3 C17 H 35−COOH + CH 2 OH −CHOH −CH 2 OH ⇆ + 3H 2 O

 Caractéristiques de la réaction : Elle est lente, limitée et athermique.


 Détermination de la masse du savon obtenu à l’issue de la réaction entre le suif et la cendre.
Equation globale de la réaction de saponification de la stéarine par une solution d’hydroxyde de potassium

+ 3¿

ns
r= × 100(1)
n th (s)
nth (s)
D’après l’équation précédente on a : =nstéa soit nth ( s )=3 n stéa (2)
3
ns m s . M stéa ×100 3 r M s .m stéa 3 ×70 ×322 × 89
(2) dans (1) donne r = × 100 soit r = d’où m s = ; ms =
3 n stéa 3 M s ×m stéa 100. M stéa 100 × 890
ms =67,62 g

3.2. Justifions que l’acideα −¿ aminé A possède 5atomes de carbone.


La formule générale d’un dipeptide P est C n H 2 n O 3 N 2 soit M(P)=14n+76 et %O de P est 25,53 ce qui conduit à écrire :
M (P) 16 ×3 14 n+76 48 1 4800
=  ; = d’où n= ( −76); n=8
100 %O 100 %o 14 %o
Le dipeptide (P) possède 8 atomes de carbone, l’acide 2-amino propanoïque de formule CH 3-CH(NH2)-COOH, possède 3
atomes de carbone d’où l’acide α -aminé A possède 5 atomes de carbone.

3.3. Identification des composés A, B et P par leurs formules semi-développées et leurs noms.

3
-La décarboxylation de l’acide α -aminé A conduit au composé organique B donc B est une amine primaire de formule R’-NH 2
La réaction de B avec un chlorure d’acyle R-COCl conduit au N-2-méthylpropyl-2-méthylpropanamide de formule :
CH3-CH(CH3)-CONH-CH2-CH(CH3)2 ; par identification on a : B est le 2-méthylpropan-1-amine de formule :
CH3-CH(CH3)-CH2-NH2
A est l’acide α -aminé dont est issu B d’où A de formule CH 3-CH(CH3)-CH(NH2)-COOH : Acide-2-amino-3-méthyl butanoique
ou valine.
-P est un dipeptide dont A est N-terminal d’où (P)  de formule CH3-CH(CH3)-CH(NH2)-CONH-CH(CH3)-COOH et dont le nom est
VAL-ALA

B / PHYSIQUE ET TECHNOLOGIE


Partie 1 : Mobilisation des ressources.
1.
1.1. Montrons que dans un champ magnétique uniforme ⃗B le mouvement d’une particule chargée
est plan, uniforme et circulaire. (Voir Cours)
1.2. Les conditions de Gauss.
C’est l’ensemble des conditions à respecter pour que la lentille donne d’un objet, une image nette.
- La lentille doit être diaphragmé c’est-à-dire que les rayons lumineux issus de l’objet lui
parviennent par une petite ouverture.
- Les rayons incidents doivent frapper la lentille au voisinage du centre optique.
- Les rayons doivent être faiblement inclinés sur l’axe optique c’est-à-dire que l’objet situé au
voisinage de l’axe optique principal est vue du centre de la lentille sous un angle faible appelé
diamètre apparent.
- L’objet est proche de l’axe principal de la lentille.
1.3. Citer quatre appareils qui utilisent les lentilles.
- la lunette astronomique
- le microscope
- la caméra
- l’appareil photocopieur

Partie 2 : Evaluation des ressources


2.

4
2.1. Expression de la norme B du champ magnétique en fonction de m , v 0 , e et R .
m .V 0 m. V 0
D’après ce qui précède : R= or q=-e d’où B=
|q| . B e. R
2.2. Etablissons, dans le repère (O , ⃗i , ⃗j ) les équations horaires du mouvement des électrons dans
la région 2 et en déduire l’équation cartésienne de la trajectoire.
Système d’étude : électron de masse m et de charge q=-e
Référentiel : Terrestre supposé galiléen
Repère : (O , ⃗i , ⃗j)
Bilan des forces : le poids ⃗ P de l’électron (négligeable) ; la force électrostatique ⃗
Fe
D’après le théorème du centre d’inertie on a : ⃗ F e =m a⃗
q
q⃗ E =m ⃗a ⇒ a⃗ = ⃗ E
m
Par projection dans le repère ( O , ⃗i , ⃗j )

{ {
q
ax= E x −e
m a x= E
a⃗ : a⃗ : m
q
a y= E y a y =0
m
A t 0=0 s

{
V 0 : V 0 x =0
V 0 y =V 0

{
OA ' : x A ' =R
y A ' =0
A t≠0

{ ( )
−e 2

OM : x = E t + R (1)
2m : Equations horaires du mouvement
y =V 0 t (2)
y
(2)⇒ t= ( 3)
V0
−eE 2
(3) dans (1) donnent : x= 2
y + R : Equation cartésienne.
2 mV 0
2.3. Détermination de la norme E du champ électrostatique pour que les électrons sortent par le
trou A’’.

5
- Les coordonnées du point A’’.
A ' ' (x A '' =0 ; y A ' ' =R)
−eE 2 2
Le point A’’ appartient à la trajectoire ::0= 2
R + R d’où E= 2 mV 0
2 mV 0 e.R
E=2× 9,1.10
−31
× ¿¿ E=9,7.104V

3.
3.1. Calcul de la distance d entre les deux lentilles de la caméra
Pour un objet AB situé à l’infini, l’image intermédiaire A 1B1 se forme dans le plan focal image de L1 et l’image définitive
A’B’ se forme à l’infini.
Ainsi, on a :
1 1 1 1
= −  ; objet à l’infini donc =0 , soit O1 A 1=f '1
'
f1 O A
1 1 O 1 A O 1 A
'
1 1 1 f 2 .O2 A '
= −  ; ⟹ O 2 A 1= ' ,
'
f2 O 2 A ' O A
2 1 f 2−O2 A '
' '
' f 2 . O2 A ' ' f 2 . O2 A '
Par ailleurs, O 1 O 2 =O 1 A1−O 2 A1=f − 1 '
, alors d=O 1 O 2=f −
1 '
f 2−O 2 A ' f 2−O 2 A '
AN : d =30 mm
3.2. Caractéristiques de l’image définitive A’B’
Graphiquement l’image A’B’ est :réelle ; renversée ;
située à 60 mm après L2;
'
' A' B' O 2 A ' ' O2 A ' '
Taille : A1 B 1=f . tan α or γ 2=
1 = d’où A B = f tan α
A 1 B1 O 2 A1 O2 A 1 1
' ' 60
AN : A B = ×50 × tan 4 °=¿ 10,49 mm ¿
20
' '
A B =10 ,5 mm

3.3.
- Détermination de la distance focale image f’ 3

6
A ’ B ’ A1 B1 f '3 A ’ B’ O2 A' ' ' O A
'
tan α= ' = ' ≤¿ ' = = donc f 3=f 1 × 2  ;
f3 f1 f 1 A 1 B1 O 2 A1 O2 A 1
'
AN : f 3=150 mm
Position de la lentille
' '
L’objet étant à l’infini alors l’image est formée dans le plan focal image de la lentille d’où O3 A =f 3
'
A.N. O 3 A =150 mm

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