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Physique - chimie 2eme année Sc.

Ex- Sciences Physiques


Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat
Session de rattrapage : 2017
KACHICHE MUSTAPHA - Madariss Maria - Temara page 1

- Exercice1-
Partie I : Argenture par électrolyse
1- Au cours de l’argenture par électrolyse :
La lame du cuivre représente la cathode liée au pôle négatif du générateur G.
2- La réaction au niveau de l’électrode de graphite :

6 H 2O ( l ) ← O2 ( g ) + 4 H 3O + ( aq ) + 4.e −
3- La masse m(Ag) de l’argent déposée sur la lame de cuivre : est de 1,9g
m( Ag ) I .∆t I .∆t 0,4 × 70 × 60
n ( Ag ) = 4.x = = n(e − ) = ⇒ m ( Ag ) = .M ( Ag ) A.N : m ( Ag ) = × 108 ≈ 1,9 g
M ( Ag ) F F 96500

Partie II : Réaction d’estérification


1- Rôle de l’eau glacée :
Son rôle c’est diminuer la température du système chimique, et par conséquent arrêter la
réaction d’estérification.
2- Les noms des constituants :
(1) : Burette ; (2) : Mélange réactionnel ; (3) : Moteur pour l’agitateur magnétique
3- Le milieu réactionnel est équimolaire à l’état initial :
* La quantité de matière initiale de l’acide éthanoïque dans le tube : n0 (CH 3COOH )= 0,6 mol
* La quantité de matière initiale de l’éthanol dans le tube :
m ρ .V 0,8 × 34,5
n0 (C2 H 5OH ) = = A.N : n0 (C2 H 5OH ) = = 0,6mol
M (C2 H 5OH ) M (C 2 H 5OH ) 46
On a bien : n0 (CH 3COOH ) = n0 (C2 H 5OH ) = 0,6 mol ; donc le mélange initial est équimolaire.
4– Equation de la réaction :

n0 (CH 3COOH ) = 0,6 mol n0 (C2 H 5OH ) = 0,6mol 0 0


0,6 − x f 0,6 − x f xf xf
5- La composition du mélange à l’équilibre :
A l’équilibre, la quantité de matière de l’acide éthanoïque restant dans le tube est : n f = 0,6 − x f
Et d’après le graphe de la figure, on trouve : n f = 0,2mol alors x f = 0,4mol :
A l’équilibre chimique, la composition du mélange est :
n f (acide) = 0,2mol ; n f (alcool ) = 0,2mol ; n f (ester ) = 0,4mol et n f (eau ) = 0,4mol
6- Montrons que K = 4 :
[ester ]éq × [eau ]éq
avec [X ] =
n( X )
On par définition : K = , en simplifiant par V, on aura :
[acide]éq × [alcool ]éq Vsol
n f (ester ) × n f (eau ) 0,4 × 0,4
K= A.N : K= =4
n f (acide) × n f (alcool ) 0,2 × 0,2

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7- Le rendement r :
nexp ( Ester )
- Par définition : r =
nthé ( Ester )
- Déterminons les deux quantités nexp ( Ester ) et nthé (Ester ) :
* D’après le tableau d’avancement de la réaction : nexp ( Ester ) = x f
n f (ester ) × n f (eau ) xf × xf
De plus : K = = =4
n f (acide) × n f (alcool ) (0,1 − x f ) × (0,4 − x f )
On aboutit à l’équation : 3.x f 2 − 2.x f + 0,16 = 0 avec x f < 0,1mol ; donne la solution x f ≈ 9,3.10 −2 mol
* D’autre part, si la réaction est supposée totale alors nthé ( Ester ) = xmax = 0,1mol
0,093
Finalement : r = = 0,93 = 93%
0,1
8- Equation de la réaction :

- Exercice2-
Partie I : La diffraction d’une onde lumineuse
1- Détermination de la longueur d’onde :
λ L/2 L
On a d’une part θ = et d’autre part θ ≈ tan(θ ) = =
d D 2 .D
−3 −3
L.d 56.10 × 0,1.10
D’où : λ = A.N : λ = = 8.10 −7 m = 0,8µm
2 .D 2 × 3,5
2- Comment varie la largeur de la tache centrale ? :
La longueur d’onde de l’onde lumineuse violette est inférieure à celle de l’onde lumineuse
étudiée, et puisque la largeur de la tache centrale est proportionnelle à la longueur d’onde
2.D
(L= × λ ) ; alors on obtient une nouvelle tache lumineuse plus étroite.
d
Partie II : Le noyau du Cobalt 60
1- Détermination de la particule X, et le type de désintégration :
60
* L’équation de désintégration : 27 Co → 28
60
Ni + −01e
* Le type de radioactivité est β −
2- Calcul de l’énergie libérée en MeV :
(
Elib = ∆E = m( 28
60
Ni ) + m(e − ) − m( 27
60
Co) × c 2 )
= 59,91543 + 0,00055 − 59,91901 × u.c 2
= 3,03.10 −3 × 931,5 MeV
≈ 2,82 MeV

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60
3- * Détermination de l’énergie de liaison par nucléon du noyau 28 Ni :

- Par définition : Ε=
(28.m p + 32.mn − m( 60 )
28 Ni ) . c
2

60

A.N : E =
(28 × 1,00728 + 32 × 1,0866 − 59,91543) × u.c 2
60
=
(28 × 1,00728 + 32 × 1,00866 − 59,91543) × 931,5
60
≈ 8,78MeV / nucléon
60 56
* Conclure sur la stabilité des deux noyaux 28 Ni et 28 Ni :
E( 60 56
28 Ni ) = 8,78MeV/nucléon > E( 28 Ni ) = 8,64 MeV/nucléon, ce qui montre que le noyau
60
28 Ni
est plus stable que le noyau 56
28 Ni .

- Exercice3-
1- Etude du dipôle RC :
1-1- Comment visualiser la tension uC(t) ? :

1-2- Equation différentielle que vérifie uC(t) :


D’après la figure1, la d’additivité des tensions est : u R + uC = E (1)
q dq du
En respectant les conventions : uC = et u R = R.i = R. = RC. c
C dt dt
duc
La relation (1) devient : RC. + uc = E
dt
1-3- Expression des deux constantes A et τ :
( )
On porte la solution uC (t ) = A. 1 − e − t / τ dans l’expression de l’équation différentielle :
RC.
d
dt
[( )] ( )
A. 1 − e − t / τ + A. 1 − e − t / τ = E ou bien A . (
RC
τ
(
− 1) . e − t / τ + ( 1 )
−3
A2 E) = 0
123 =0
=0

ce qui donne : A= E et τ = R.C


1-4- Valeurs des deux constantes C et R2 :
τ1 2.10 −3
* D’après la courbe (1) ; on trouve τ 1 = 2ms = 2.10 −3 s donc C = = = 10 − 4 F = 100µF
R1 20
τ2 6.10 −3
* D’après la courbe (2) ; on trouve τ 2 = 6ms = 6.10 −3 s donc R2 = = = 60Ω
C 10 − 4

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1-5- Influence de la résistance sur la constante du temps :


On remarque que la constante du temps augmente avec la résistance. ( si R ↑ alors τ ↑ )
2- Etude du dipôle RLC non amorti:
2-1- Equation différentielle que vérifie q(t) :
- Loi d’additivité des tensions : uc + u L = 0 (1)
q di d 2q dq
- En convention récepteur : uc = (2) ; u L = L. = L. 2 (3) avec i =
C dt dt dt
- Des trois relations ; on écrit :
q d 2q d 2q 1
+ L. 2 = 0 ou bien 2
+ .q = 0
C dt dt L.C
2-2- Expression de la période T0 :
2.π d 2q 2.π 2 2.π
La solution de l’équation différentielle est : q (t ) = Qm cos(.t ) et 2
=−( ) Qm cos( .t )
T0 dt T0 T0
2.π 2 2.π 1 2.π
On remplace dans l’équation différentielle : − ( ) .Qm cos( .t ) + .Qm cos( .t ) = 0
T0 T0 LC T0
2.π 2 1 
 2.π 2.π 2 1
Alors  − ( ) +  × Qm cos( .t ) = 0 ; on en déduit que − ( ) + =0
 T 0 LC  14424043 T T0 LC
≠0
Finalement on trouve : T0 = 2.π LC
2-3- Vérification de L ≈ 0,91H :
- D’après la courbe de la figure3 ; on trouve : T0 = 60ms
T0 2
- De la relation (*), on déduit l’expression : L =
4.π 2 .C
(60.10 −3 ) 2
- A.N : L = −4
≈ 0,91H ( π 2 ≈ 10)
4 × 10 × 10
2-4- * Calcul de l’énergie totale du circuit :
On sait que : E = Eéle + Emag
1 2 1 2π L L dq (t ) 2 2.π 2 L 2.π
Eélc = q = Qm 2 cos 2 ( .t ) et Emag = .i(t ) 2 = .( ) = 2
.Qm 2 sin 2 ( .t )
2C 2C T0 2 2 dt T0 T0
1 2π 2.π 2 L 2.π
Donc E (t ) = Qm 2 cos 2 ( .t ) + 2
.Qm 2 sin 2 ( .t )
2C T0 T0 T0
1 2.π 2 L 1
E (0) =
Qm 2 cos 2 (0) + 2
.Qm 2 sin 2 (0 ) = Qm 2
2C T 2C
At=0: 0
(600.10 −6 ) 2 −3
= ≈ 1,8.10 J
2 × 10 −4
T 1 π 2.π 2 L 2 π 2.π 2 L
E( 0) = Qm 2 cos 2 ( ) + .Qm 2
sin ( ) = .Qm 2
T0 2.π 2.π T0 π 4 2C 2 T0 2 2 T0 2
A t= ( ×t = × = ) :
4 T0 T0 4 2 2 × π 2 × 0,91
= × (6.10 −4 ) 2 ≈1,8.10 −3 J
0,06 2
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* Justification :
Les deux valeurs de l’énergie totale sont égales, il y à conservation de cette énergie.

- Exercice4-
Partie I : Etude du mouvement d’un exo planète.
1- Expression de l’intensité de la force de gravitation :
mb .M s
On a : FS / b = G.
rb 2
2-1- Le mouvement de l’exo planète b est uniforme :
- Système à étudier : {exo planète b}
→ →
- Repère d’étude (S, i , j ) supposé galiléen ;

- Bilan des forces extérieures : F S / b
→ → → M s . mb → Ms
- La 2ème loi de newton s’écrit : F S / b = m. aG ou bien mb . aG = G. 2
. n alors aG = G. 2
.n
rb rb
Ce qui prouve que le vecteur accélération est radial, et que sa composante tangentielle est
dv
nulle, aT = = 0 : On en déduit que la vitesse de b est constante ou le mouvement est
dt
uniforme.
v2 Ms G.Ms
D’autre part a N = aG ⇒ = G. 2 ⇒ R = 2 = Cte : On en déduit que le rayon est constant ou le
R R v
mouvement est circulaire.
Finalement le mouvement de la terre par rapport au soleil est circulaire uniforme.
T2
2-2- La troisième loi de Kepler : = K = Cte
r3
v2 Ms G.Ms
La composante normale de l’accélération : a N = aG ⇒ = G. 2 ⇒ v =
rb rb rb
Puisque le mouvement de b rapport à S est circulaire uniforme de période T ; alors :
2π rb G.Ms 2π rb r3
Tb = avec v = ; ce qui donne Tb = ou Tb 2 = 4π 2 . b
v rb G.Ms G.Ms
rb
Tb 2 4π 2
Finalement la loi de Kepler est : = = Cte
rb 3 G.Ms

2-3- Détermination de la masse Ms :


De la relation précédente, on déduit l’expression de la masse :
4π 2 .rb 3 4 × 10 × (2,24.1011 ) 3
Ms = A.N : Ms = −11
≈ 2,18.1030 kg
G.Tb 2
6,67.10 × (5,56.10 )
7 2

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Partie II : Etude énergétique d’un oscillateur mécanique


1- Détermination de X m ; T0 et ϕ :
- D’après la courbe de la figure2, on trouve : X m = 6cm et T0 = 0,4 s
- D’après la courbe de la figure2, x(t = 0) = X m = 6cm , et d’après la solution de l’équation
différentielle : x(t = 0) = X m . cos(ϕ )
On en déduit que : cos(ϕ ) =1 ou bien ϕ = 0
2- détermination de l’énergie mécanique de l’oscillateur :
1
On sait que Em = kX m2 (= Cte :consérvation de l ' énergie mécanique)
2
1
A.N : Em = × 20 × 0,06 2 = 3,6.10 − 2 J
2
3- Recherche de l’énergie cinétique Ec1 (t1 = 0,3s ) :
1
On sait que Em = Ec (t1 ) + E pp (t1 ) + E pe (t1 ) avec E pp (t1 ) = 0 et E pe (t1 ) = k .x(t1 ) 2
2
1 1
Donc : Ec (t1 ) = Em − k .x(t1 ) 2 A.N : Ec (t1 ) = 3,6.10 −2 − k .x(t1 ) 2 = 3,6.10 −2 J
2 2 {
=0
4- Calcul du travail de la force de rappel :
1 1  X 
W ( F ) = − ∆E pe ⇒ W ( F ) = − .k .( x B2 − x A2 ) = − .k .( m ) 2 − 0 2  =
x A → xB x A → xB 2 2  2 
k . X m2 20 × 0,06 2
Finalement : W ( F ) = − A.N : W (F ) = − = − 9.10 −3 J
x A → xB 8 x A → xB 8

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