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Physique - chimie 2eme année S.

Ex- Sciences Physiques


Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat
Session de rattrapage : 2018
KACHICHE MUSTAPHA - Madariss Maria - Temara page 1

- Exercice1-
Partie I : Etude de la pile Zinc-Cuivre
1- Le quotient de réaction initial :
1
2+ →
- L’équation de la réaction : Cu ( aq ) + Zn( s ) ← Cu( s ) + Zn 2+ ( aq )

[Zn ] = C
2
2+
1
=
[Cu ] C = =1
1
- Par définition : Qr ;i 2+
2 1

2- Sens de l’évolution spontanée :


1
Puisque Qr ;i = 1 << K =1,7.1037 alors la réaction a lieu dans le sens → .

3- Equation de la réaction au niveau de la cathode :


Au niveau de la cathode ; il y a réduction des ions cuivre Cu 2+ selon la demi-équation :
Cu 2+ ( aq ) + 2.e − → Cu( s )
4- Masse de Cu déposée pendant ∆t = 5h :

Demi- équation Cu 2+ ( aq ) + 2.e − → Cu( s ) Quantité de


Avancement matière des e-
Etat du système Quantités de matière (mol) échangés :
x (mol)

Etat initial 0 n0 (Cu 2+ ) ≈ 0 0


E. intermédiaire x n0 (Cu 2+ ) − x ≈ x n (e − ) = 2.x
Q
- On sait que I = avec Q = n(e − ) × F
∆t
m(Cu )
- D’après le tableau d’avancement : n (e − ) = 2.x et x = nt (Cu ) =
M (Cu )
I .∆t
- En combinant ces relations on aboutit à l’expression : m(Cu ) = .M (Cu )
2.F
0,3 × 5 × 3600
- A.N : m(Cu ) = × 63,5≈1,02 g
2 × 9,65.104

Partie II : Etude de l’hydrolyse d’un ester


1- Hydrolyse de l’éthanoate de méthyle :
1-1- Rôle de l’acide sulfurique ajouté :
C’est un catalyseur qui permet d’atteindre l’équilibre en diminuant le temps de demi-réaction.
1-2- Caractéristiques de la réaction :
L’hydrolyse d’un ester est une réaction lente est limitée.
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1-3- Le montage correspondant : est celui de la figure (A)


1-4- Equation de la réaction :

1-5- Constante d’équilibre K :


[acide]éq × [alcool ]éq
- On applique la relation : K =
[ester ]éq × [eau ]éq
xéq × xéq
- D’après le tableau d’avancement : K =
(0,6 − xéq ) × (0,6 − xéq )
- A l’équilibre la quantité de l’ester qui reste est : 0,4 = 0,6 − xéq ; d’où : xéq = 0,6 − 0,4 = 0,2mol
0,2 2
- A.N : K = = 0,25
(0,6 − 0,2) 2
2- L’hydrolyse basique de l’éthanoate de méthyle :
2-1- Les formules semi-développées :
- Pour A c’est : le méthanol

-
- Pour B c’est : l’ion éthanoate

2-2-1- La conductance G1/2 :


- D’après l’énoncé on peut écrire : x(t) = a . G(t) + b
- Alors lorsque x = xmax; on écrit : xmax = a . Gmax + b avec xmax = C0.V0
xmax 1  C .V 
- D’où : = a × G1 / 2 + b , ce qui donne : G1 / 2 = ×  0 0 − b 
2 a  2 
1  10−2 × 0,1 −3 
- A.N : G1 / 2 = ×  − 1,57.10  = 0,01698S ≈ 17 mS
−2  
− 6,3.10  2 
2-2-2- Temps de demi-réaction :

Par projection on trouve :

t 1 / 2 =17 min
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- Exercice2-
Etude de la désintégration du noyau du plutonium 241
1- Equation de désintégration :
- 241
94 Pu → 241
95 Pu + 0
−1 e

- Type de radioactivité : β−
241
2- L’énergie libérée par la désintégration d’un noyau 94 Pu :
(
Elib = ∆E = m( 241 −
95 Am) + m(e ) − m( 94 Pu ) × c
241 2
)
= 241,00471 + 0,00055 − 241,00529 × u.c 2
= 3.10−5 × 931,5 MeV
≈ 0,028MeV
3- Activité a1 à l’instant t1 = 28,70ans :
ln 2
- On applique la loi de décroissance : a (t ) = a0 × e −λ .t avec λ =
t1 / 2

ln 2 × t
t 1
- A l’instant t1 ; l’activité est : a1 = a (t1 ) = a0 × e 1/ 2


ln 2 × 28, 70 6
3.10
- A.N : a1 = 3.10 × e 6 14, 35
= 3.106 × e − 2×ln 2 = 2
2
On trouve : a1 = 7,5.105 Bq

- Exercice3-
Partie I: Réponse du dipôle RL à un échelon croissant de tension
1- Visualisation de la tension uL:

2- Equation différentielle vérifiée par i(t) :


- D’après la figure1 ; u L + u R = E (1)
di
- Dans la convention récepteur : u R = R . i (2) et u L = L . (3)
dt
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- En remplaçant (2) et (3) dans (1), on obtient l’équation différentielle :


di di R E
L. + R.i = E ou + .i =
dt dt L L

3- Expression de la tension uL :
E − R.t
- La solution de cette équation est de la forme : i (t ) = .(1 − e L )
R
di
- Portons cette expression dans l’expression u L = L . :
dt
d  E −  E R −L − R.t
R .t R .t
uL = L × .(1 − e L 
) ⇒ uL = L × × × e ⇒ u L (t ) = E.e L

dt  R  R L

4- Valeur de la tension uL à t = ԏ :
L − × R L
- u L (τ = ) = E.e L R = E.e −1
R
- A.N : u L (τ ) = 9 × e −1 ≈ 3,3V
5- * Valeur de ԏ :
Graphiquement, on trouve : τ =1 ms
* Coefficient d’inductance :
L
- On sait que : τ = alors L =τ × R
R
- A.N : L =10−3 × 10 = 0,01 H

Partie II : Réception d’une onde modulée en amplitude


1- La capacité C : pour filtrer l’onde de fréquence f0 = 530KHz correspond à (C) ;

1
- Dans le circuit bouchon, on réalise la condition : f 0 =
2.π . L.C
1
- On en déduit : C =
4.π 2 .L. f 0 2
1
- A.N : C = −2
≈ 9.10−12 F = 9 pF
4 × 10 × 10 × (530.10 )
3 2

2- La capacité C1 utilisée à l’étage2 correspond à (B) : C1 = 20µF;


Pour avoir une bonne détection d’enveloppe :
- Première condition : Fp >> f s est verifiée car 530kHz >>1kHz
- Deuxième condition doit être vérifiée : T p << τ < Ts , avec τ = R1.C1
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1 1
⇒ << C1 <
R1.Fp R1. f s

1 1
A.N : << C1 <
35 × 530.10 3
35 × 1.103
⇒ C1 ∈ [54nF ;30 µF ]

3- Rôle de l’étage3 correspond à (C) ;


L’étage3 permet la suppression de la composante continue du signal détecté à la sortie de
l’étage 2.

- Exercice4-
Partie I : Mouvement d’une particule chargée

1- Trajectoire de chaque particule :


- La charge de la particule He2+ est positive : q = 2.e > 0
- Le vecteur q.V a le même sens que V
- Le trièdre ( q.V , B , F ) est direct
- On applique la règle des trois doigts de la main droite :

* Le posse indique le sens de q.V vers le haut (vertical) :


* L’index indique le sens de B vers l’avant (horizontal) :
* Le majeur indique le sens de F vers la gauche (dans le plan) :

- Finalement la trajectoire de la particule He2+ est vers la gauche, et celle de la particule


O2- est vers la droite.
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2- Nature du mouvement de la particule He2+ :
* Expression de l’accélération :
La particule He2+ est soumise uniquement à la force de Lorentz : F = 2e. v Λ B
Par application de la 2ème loi de Newton dans un référentiel galiléen : m( He 2+ ) . a = 2e. v Λ B
2e
On en déduit : a= .v Λ B ;
m( He 2+ )
cette relation montre que le vecteur accélération est perpendiculaire au vecteur vitesse v .
* Energie cinétique de la particule He2+ :
dEc
On a : = P
{ ( F ) = F . v = 0 car F est perpendiculaire à v
dt puissance
Cela prouve que l’énergie cinétique de la particule He2+ est constante, et par suite son
mouvement est uniforme.
* Le mouvement de He2+est plan :
2eB
Posons B = B k alors a = . v Λ k ce qui montre que la composante az de l’accélération
m( He 2+ )
est nulle az = 0 ; et par intégration et application des conditions initiales on en déduit que
z = 0 : Donc le mouvement de He2+ se fait dans le plan (π ) .
* Le mouvement de He2+ est circulaire :
Dans le repère de Fresnet M (u , n ) ; la composante tangentielle de l’accélération est nulle :
2eB V2
a = an avec a = V et a = ρ est le rayon de courbure
m( He 2+ ) ρ
n

2eB V2 m( He 2+ ).V
On écrit alors : a = ×V = ou bien : ρ = = Cte
m( He 2+ ) ρ 2eB
Donc le mouvement de la particule He2+ est circulaire et uniforme, et le rayon de la trajectoire
m( He 2+ ).V
a pour expression : RHe2+ =
2.e.B
3- Le rapport RO2-/ RHe2+ :
R 2− 4
O
= = 4
R 2+ 1
He
4- Masse de la particule O2- :
m(O 2− ).V
R 2− m(O 2− )
O
= 2.e.B
2+
⇒ 2+
= 4 ⇒ m(O 2− ) = 4. m( He 2+ )
R 2+ m( He ).V m( He )
He
2.e.B
- A.N : m(O 2− ) = 4 × 6,68.10−27 ≈ 2,67.10−26 Kg
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Partie II : Etude énergétique d’un pendule simple


L
1- Homogénéité de la relation : T0 = 2.π
g
On utilise l’équation aux dimensions :
- On a [T0 ] = T (1)
- On a également [L ] = L et [g ]= L.T −2
 L  L  [L ]1/ 2 L1/ 2
Alors 2.π  = [2.π ] ×  = = =T (2)
 g { =1 
g  [g ]1/ 2 L1 / 2 × T −1

L L
Donc (1) et (2) affirment que T0 et 2.π ont la même dimension : la relation T0 = 2.π
g g
est homogène.

2- La période T0 et le déphasage φ :
L 2
* On a T0 = 2.π ; A.N : T0 = 2.π ≈ 2,84 s
g 9,8
2.π
* On a θ (t) = θ max . cos( . t + ϕ ) et à t = 0 : θ (0) = θ max . cos(ϕ ) = 0 alors cos(ϕ ) = 0
T0
Ce qui donne : ϕ = π / 2 rad ou encore ϕ = − π / 2 rad
A t=0 : le mobile démarre dans le sens positif, donc sa vitesse angulaire initiale est positive :
. 2.π 2.π . 2.π
θ (t) = − θ max . sin( . t + ϕ ) et θ (0) = − θ max .sin(ϕ ) > 0
T0 T0 T0
Cela exige que sin(ϕ ) < 0 ou bien ϕ = − π / 2 rad

3- Expression de l’énergie potentielle de pesanteur :


On sait que : E pp = mg. (z − z 0 )
avec z 0 = 0 et z = z H = OI − HI = L − L cos(θ )
θ2 θ2
alors E pp = mgL.(1 − cos(θ )) ≈ mgL. car cos(θ ) ≈ 1 −
2 2
2.π
or θ (t) = θ max . cos( .t + ϕ )
T0
1 2.π
Finalement : E pp (t ) = mgLθ max2
cos 2 ( .t + ϕ )
2 T0
4- Expression de l’énergie mécanique du pendule :
- Energie mécanique :
A tout instant on a : Em = Ec(t) + Epp(t)
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.
1 . 2.π 2.π
* Energie cinétique : Ec = .J ∆ .θ 2 avec J ∆ = m.L2 et θ (t) = − θ max . sin( .t + ϕ )
2 T0 T0
2
1  2.π  2 2.π
⇒ Ec = mL2   θ max . sin 2 ( .t + ϕ )
2  T0  T0
2
L 2.π g  2.π  g
Mais T0 = 2.π c’est à dire = ou bien   =
g T0 L  T0  L
1 2.π
L’expression de l’énergie cinétique devient : Ec (t ) = m.g .L.θ max
2
. sin 2 ( .t + ϕ )
2 T0
* Energie mécanique :
1 2.π 1 2.π
Em = m.g .L.θ max
2
. sin 2 ( . t + ϕ ) + m.g .L.θ max 2
. cos 2 ( .t + ϕ )
2 T0 2 T0
 
 
1  2 .π 2.π 
⇒ Em = m.g .L.θ max
2
. sin 2 ( .t + ϕ ) + cos 2 ( .t + ϕ ) 
2 T T0
 1440444424444 44 3 
 = 1 
1
⇒ Em = m.g .L.θ max
2
2

5- La masse m du corps (S) :


Puisque les frottements sont négligeables, l’énergie mécanique du système se conserve :
Em (t ) = Em (t = 0) = Cte
1
⇒ m.g .L.θ max
2
= Ec (t = 0) + E pp (t = 0)
2
1
⇒ m.g .L.θ max
2
= Ec0 + 0
2
2.Ec0
⇒m=
g .L.θ max
2

2 × 13,33
A.N : m = ≈ 34 Kg
9,8 × 2 × 0,20 2

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