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TSI 1 - Lycée Pierre-Paul Riquet

ELECTROCINETIQUE - TRAVAUX DIRIGES N° 1

Notions fondamentales et circuits en régime continu

Compétences et capacités scientifiques mises en œuvre dans ce TD

ELEC1-1 Algébriser les grandeurs électriques et connaître les conventions récepteur et générateur
ELEC1-2 Appliquer les lois de Kirchhoff
ELEC1-3 Connaître la loi d'Ohm et exprimer la puissance dissipée par effet Joule dans une
résistance
ELEC1-4 Calculer une résistance équivalente
ELEC1-5 Etablir et appliquer les relations de diviseurs de tension et de courant
ELEC1-8 Modéliser une source non idéale en utilisant la représentation de Thévenin
ELEC1-9 Déterminer graphiquement et par le calcul le point de fonctionnement d'un circuit

Exercice n° 1 : Loi des nœuds et loi des mailles () ELEC1-2


Déterminer les tensions et les intensités fléchées dans les circuits suivants.

Exercice n° 2 : Résistances équivalentes () ELEC1-4


1) Dans chaque cas, déterminer la résistance équivalente entre A et B.
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2) Déterminer dans le cas suivant la résistance équivalente entre C et D puis entre A et B en fonction de R.

Exercice n° 3 : Ponts diviseurs de tension et de courant () ELEC1-4 / ELEC1-5


Déterminer les grandeurs électriques orientées en fonction des données.

Exercice n° 4 : Dimensionnement d’un câble () ELEC1-1 / ELEC1-2 / ELEC1-3 / ELEC1-9

Pour alimenter un système d’éclairage de grandeurs nominales 100 W / 12 V, un bricoleur installe un câble
entre une batterie de 12 V (de résistance interne négligeable) et le système d’éclairage situé à 8 m de la
batterie et assimilable à une résistance du point de vue du circuit électrique. Un câble de cuivre de qualité
standard supporte une densité de courant J = 7, 0 A·mm−2. Les sections de câble disponibles sont, en mm 2 :
1,5 ; 2,5 ; 4,0 ; 6,0 ; . . . La résistance r d’un conducteur cylindrique de longueur L, de section S et de résistivité
 vérifie la relation : r = L/S. Donnée : résistivité du cuivre :  = 17.10−9 ·m.

1) Faire un schéma du circuit en modélisant le câble par une résistance équivalente r.


2) Déterminer le courant I parcourant le circuit en négligeant la résistance r du câble.
3) Déterminer parmi les sections disponibles celle minimum pour que le câble ne soit pas endommagé.
4) En déduire le courant I0 parcourant le circuit sans négliger r. Comparer à la valeur I calculée à la question
2.
5) Calculer la tension aux bornes du système d’éclairage et en déduire le pourcentage de tension de la
batterie perdu à cause du câble.

Exercice n° 5 : Guirlande de Noel () ELEC1-4 / ELEC1-5

Vous devez réaliser une guirlande de Noël avec le cahier des charges suivant :
- Si une ampoule grille, les autres ampoules doivent continuer à s’illuminer.
- Vous devez utiliser une pile de fem E=12,5V et de résistance interne r =5 Ω
- Vous devez utiliser des ampoules assimilables à des résistances R = 500Ω et qui s’illuminent tant
que la tension à leur borne est supérieure à 2 V.

Proposer un circuit électrique et déterminer le nombre maximum d’ampoules pour votre guirlande.
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Exercice n° 6 : Modélisation électrique d’un tramway () ELEC1-1 / ELEC1-2 / ELEC1-3


Un tramway roule sur une voie OF de longueur L = OF = 10 km.
Il est alimenté à l’entrée de la station par un générateur de tension à vide EG = 600V et de résistance interne
RG = 60 m. Le courant dans le moteur est pris sur la ligne d’alimentation dont la résistance linéique vaut L
= 0,3 .km-1. La résistance linéique des rails est quant à elle R = 3 .km-1. Afin d’avoir un effort de traction
constant, on maintient le courant traversant la motrice du tramway constant à une valeur I = 50 A. On appelle
x, l’abscisse du tram sur sa voie et U(x), la tension aux bornes du moteur.

La figure suivante illustre le principe du système et sa modélisation électrique.

1) Exprimer les résistances R1, R2, R1’, R2’ en fonction de x, L et R.


2) Exprimer U en fonction de EG, RG, I, x, L et R et calculer ses valeurs extrêmes.
3) Définir le rendement de puissance  du système et calculer ses valeurs extrêmes. Commenter.
4) Afin de limiter la variation de la tension U lorsque le tramway progresse sur sa voie, on complique le
système de distribution. Une deuxième tension continue E est appliquée à une deuxième ligne appelée
« feeder » de résistance R = 0,8 . La figure suivante illustre le principe du nouveau système.

i R
E

a) Donner le nouveau schéma électrique équivalent.


b) Exprimer l’intensité i du courant dans le feeder en fonction des différentes variables.
c) En déduire l’expression de U(x).
d) L’étude de la fonction U(x) montre que U présente un minimum. Pour que ce minimum soit obtenu en
milieu de ligne il faut que E = 40 V. Définir le nouveau rendement de puissance de l’installation.
Calculer sa valeur minimale. Commenter.

Exercice n° 6 : Etude d’un panneau solaire () ELEC1-1 / ELEC1-8 / ELEC1-9

Une photodiode, représentée sur la figure 2, est un composant électro-optique dont la caractéristique
électrique dépend de la puissance lumineuse moyenne reçue au niveau de sa surface sensible.

 u  
i (u ) = I 0  exp  − 1 − I P
 I0 et V0 sont des constantes : I0 = 0.1 nA, V0 = 26 mV.
  V0  
L’intensité IP, appelée photocourant, est proportionnelle à la puissance lumineuse
reçue Pl, selon la loi : IP = k Pl, où k est une constante. (k = 0.35 A/W)
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La figure ci-dessous montre la caractéristique i(u)


sans éclairement, puis sous différents
éclairements  d’intensité croissante.  est la
puissance lumineuse reçue par unité de surface. La
surface éclairée est S = 4.10-4m2.

1) Calculer la valeur du photocourant IP pour un


éclairement de 1 kW.m-2. Comment retrouve-t-
on ce résultat en utilisant le graphe I(U) ?
Comment appelle-t-on aussi ce courant ?
2) Déterminer graphiquement la tension à vide
ucO de la diode.
3) Dans quel domaine du plan la photodiode
fournit-elle de l’énergie au circuit dans lequel
elle se trouve ? Ce mode de fonctionnement est
appelée, mode photovoltaïque.

Afin de simplifier l’analyse, on représente désormais la caractéristique de façon approchée par deux
segments de droite (figure 3). On branche une résistance Rc, dite de charge, aux bornes de la photodiode
(figure 4).

4) On souhaite déterminer l’influence de la résistance sur le point de fonctionnement du circuit. Expliquer


à l’aide d’un graphe pourquoi il faut distinguer deux cas, selon la valeur de Rc. On introduira la résistance
u CO
R0 = .
I0 + I P
5) Déterminer dans chaque cas la puissance fournie par la photodiode en fonction de R c, IP, I0 et uCO.
6) Représenter graphiquement la courbe P(R c). Déterminer la puissance maximale fournie Pmax, en fonction
de IP, I0 et uCO. Pour quelle valeur Ropt de la résistance Rc obtient-on cette puissance maximale ?
Déterminer numériquement Ropt pour un éclairement de 1 kW.m-2.
7) On associe en série N photodiodes, recevant chacune le même éclairement de 1 kW.m-2.
a) Tracer la caractéristique approchée (type figure 3).
b) Déterminer, en fonction de Ropt et N, la résistance de charge optimale Ropt,S que l’on doit connecter au
générateur constitué des photodiodes en série de façon à récupérer le maximum de puissance.
8) Reprendre les questions précédentes en supposant que l’on associe les photodiodes en parallèle. On
notera la résistance optimale Ropt,P.
9) On désire alimenter une résistance Rc = 20  à l’aide d’un ensemble de photodiodes, recevant chacune
le même éclairement de 1 kW.m-2. Déterminer numériquement le nombre N de photodiodes à employer,
ainsi que la façon optimale de les connecter, de façon à recueillir le maximum de puissance dans la
résistance.

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