Vous êtes sur la page 1sur 6

TD électronique 1

Exercice n°1 : photodiode


Une photodiode est un composant non linéaire dont la caractéristique courant – tension dépend
de l’intensité lumineuse arrivant sur la photodiode (aucune connaissance sur les dipôles non
linéaires n’est requise pour traiter cette question). La caractéristique de la photodiode est donnée sur
la figure 4. Dans quelle partie de la caractéristique devrait se situer le point de fonctionnement (I,U)
afin d’avoir un courant proportionnel au flux lumineux ?
On branche la photodiode en série avec un générateur de Thévenin (E, R).

Proposer alors un schémade branchement convenable afin de travailler dans le régime désiré pour la
photodiode. On justifiera le sens de branchement en traçant la caractéristique du générateur de
Thévenin sur celle de la photodiode et on placera le point de fonctionnement de ce circuit.

Figure 4 : Caractéristique de la photodiode


Exercice n°2 :photopile solaire
L'une des applications du silicium de qualité électronique est la réalisation de cellules photovoltaïques ou
photopiles solaires qui, associées sous forme de panneaux, permettent une transformation directe d'une
énergie électromagnétique (rayonnement solaire) en énergie électrique de type continu directement utilisable.
Ce capteur est constitué d'une jonction semi-conductrice de type P-N.

La figure 6 montre cette caractéristique, sans éclairement, puis sous différents éclairements d'intensité
croissante. Selon le quadrant de fonctionnement du dispositif, la photodiode est utilisée comme détecteur ou
comme générateur de courant.

Données relatives au comportement électrique de la photopile :.surface utile S = 4.10-4 m2

1*a. Préciser dans quel quadrant (I à IV, figure 6) la diode peut fonctionner en mode photovoltaïque. Calculer
le photocourant Iph pour une puissance E de 1 kW/m2.
Une résistance de charge RL étant placée aux bornes de la cellule, l'utilisation optimale du dispositif
consiste à faire fonctionner cette charge sous une tension maximale VM et une intensité maximale lM.

1*b. Reproduire sur un schéma le tracé de la caractéristique de la photodiode (figure 6) pour une
puissance E de 1 kW/m2, en prenant comme sens positif du courant celui du courant débité
par la photopile).
Déterminer et calculer VM et IM associés à une puissance électrique maximale PM .
Positionner les points associés à ces grandeurs, puis trouver la résistance de charge optimale
R opt.

Le rendement de conversion  de la cellule est défini comme le rapport de la puissance maximale


pouvant être extraite, à la puissance du rayonnement incident sur la surface S de la cellule.
1*e. Ecrire et calculer ce rendement ; analyser le résultat obtenu.

2 / Capteur solaire
Pour augmenter les performances de ce dispositif, on associe en série et en parallèle, respectivement
ns et np cellules rigoureusement identiques à celle étudiée.

2*a. Déterminer l'évolution de la caractéristique courant-tension résultant de l'association série, de


l'association parallèle, puis de leur combinaison ? En déduire les valeurs VMC et IMc qui en
découlent pour ns = 36 et np =6.
Tracer la nouvelle caractéristique de fonctionnement de cette association.
2*b. Le capteur solaire étant couplé à un ventilateur (assimilé à une résistance de 22  ), tracer sur
ce dernier schéma la caractéristique de ce ventilateur et préciser le point de fonctionnement ;
évaluer la puissance reçue par le ventilateur. Reprendre la même étude dans le cas où la
résistance du ventilateur ne vaut que 10  et conclure qualitativement.
2*c. Que se serait-il passé si la photopile n'alimentait plus un récepteur mais une batterie ?
Exercice 3 : Influence de résistance série d’un générateur
Le synoptique (figure 2a) est celui de votre circuit électrique automobile lorsque vos lampes de codes
sont allumées et que vous vous apprêtez à démarrer votre véhicule à l’aide du contacteur K.

Le schéma électrique équivalent à ce synoptique est celui de la figure 2 avec comme données
modèle de la batterie : EB et RB
modèle des lampes : RL et RL’
modèle du démarreur : JD
1- Lampes seules (interrupteur K ouvert)
a) Les 2 lampes sont identiques RL = RL’ , en déduire la résistance équivalente aux 2 lampes.
b) Déterminer l’expression de la tension aux bornes de la batterie VB (tension aux bornes des lampes).
c) Chaque lampe porte l’indication suivante U=12V et P=48W.
Déterminer la valeur de RL
d) Déterminer la valeur numérique de VB avec EB =12V et RB =0,05

2- Lampes et démarreur (K fermé)


a)Exprimer le courant fourni par la batterie IB.
b)Déterminer l’expression de l’intensité du courant et la puissance dans chaque lampe.
c)Effectuer les applications numériques avec JD=100A.
Conclure sur le fonctionnement des codes au démarrage.
Subsiste-t-il le même problème avec RB= 0 

Exercice n°4 : analyse d’un montage électronique

NB Cet exercice ne nécessite aucune connaissance sur les transistors.

On réalise le montage ci-dessous qui comporte un transistor pour lequel on a la propriété suivante : IC = 50
IB. La tension entre les points B et A est constante UBA= 0,7 V.

Le relais permet de commander une alarme non représentée sur le schéma. Il s’enclenche lorsqu’il est
parcouru par un courant IC  10 mA et se déclenche lorsqu’il est parcouru par un courant I C  4 mA. La
résistance R1 est une photorésistance dont la valeur est 200  en pleine lumière et 1 M dans l’obscurité
complète. La f.é.m. de la source de tension est E = 5 V.

Relais
R1 IC
IB C
E
B A
R2 IA

1. Calculer la valeur de la résistance de protection R 2 pour que IB ne dépasse jamais 1 mA. On conservera
cette valeur (de R2) pour la suite.
2. Montrer que le relais s’enclenche lorsqu’on expose la photorésistance en pleine lumière.
3. A quelle condition portant sur R1 le relais est-il sûrement enclenché ? Que se passe-t-il dans l’obscurité ?
4. Calculer l’intensité maximale débitée par la source de tension.
Exercice n°5: Convertisseur

1) Dans le circuit de la figure 1, les sources de courant sont parfaites, indépendantes et ont le même cém I0.
K3
K2 I0

K1
K0 A0 A1 A2 A3 A3
R R R

R 2R 2R 2R 2R R 2R u
u0 u1 u2 u

figure 1 figure 2

a. Montrer que le circuit de la figure 1 est équivalent au circuit de la figure 2 quand les interrupteurs K 0,
K1, K2 sont ouverts et K3 fermé.
En déduire l'expression de la tension u en fonction de R et I0.

b. Les interrupteurs K0, K1, K3 sont ouverts et K2 fermé.


Donner dans ce cas le schéma équivalent au circuit de la figure 1.
En déduire l'expression de la tension u2 en fonction de R et I0, et établir la relation entre u et u2.

c. De la même façon, donner l'expression de u quand:


· seul l'interrupteur K1 est fermé (exprimer u1(R,I0) puis u(u1)).
· seul l'interrupteur K0 est fermé (exprimer u0(R,I0) puis u(u0)).

d. En déduire que dans tous les cas possibles, la tension u peut se mettre sous la forme:
RI 0
u= (20 a0 + 21 a1 + 22 a2 + 23 a3) avec ai = 1 si l'interrupteur Ki est fermé et ai = 0 s'il est ouvert.
12

e. Si I0 = 1 mA et R = 2 k, calculer la valeur maximale de u et la plus petite variation de u.


Quel est l'intérêt de ce montage?

Convertisseurs numérique analogique


Les convertisseurs numérique analogique permettent de restituer un signal numérique en signal analogique.
En effet, si une donnée numérique est plus facile à stocker et à manipuler, il faut tout de même pouvoir
l'exploiter. A quoi servirait un son numérique si l'on ne pouvait pas l'entendre...
Ainsi, sur un ordinateur multimédia on trouve des convertisseurs numérique analogique pour la plupart des
sorties : sorties audio des cartes-sons, synthétiseur musical, imprimante, modem (à l'émission)
Exercice n°6 :Le flash électronique
Le fonctionnement d’un flash électronique repose sur la génération d’un éclair dans un tube à décharge.
Il s’agit d’un tube de quartz dans lequel on a placé un gaz raréfié, le xénon, entre deux électrodes E 1 et E2. Ces
deux électrodes sont reliées à un condensateur de capacité C chargé sous quelques centaines de volts.
Autour du tube est enroulé un fil constituant une électrode E 3. On peut appliquer entre E1 et E3 une impulsion
de tension de plusieurs milliers de volts qui ionise le xénon. Il devient alors conducteur et le condensateur
peut se décharger dans le gaz, créant ainsi un éclair lumineux très intense d’une durée très brève.

Génération de l’éclair

Le gaz du tube à décharge n’est a priori pas conducteur.


Cependant, lorsqu’une très haute tension est appliquée entre deux de ses électrodes, l’ionisation des atomes de
xénon qui en résulte abaisse la résistance du tube qui devient alors équivalent à un conducteur de résistance RT
dans lequel le condensateur C peut se décharger.
1 . Expliquer pourquoi l’ionisation des atomes de xénon abaisse la résistance du tube à décharge.

On utilise le circuit équivalent de la figure 3 pour expliquer la


formation d’un éclair dans le tube. R K
C
On considère que la tension v2, obtenue par filtrage de v’1 est une
RT
tension continue de 0,30 kV. v2
iT

Figure 3
2. Le régime permanent étant atteint pour t < 0, on ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
Déterminer les expressions iT(0+) et iT() de iT juste après la fermeture de l’interrupteur et lorsque le
régime permanent est atteint (après la fermeture de l’interrupteur).

3.Déterminer l’équation différentielle vérifiée par iT(t) pour t > 0. On pourra y faire apparaître la
RR T C
constante de temps t = .
R + RT
4.En déduire l’expression complète de iT(t) pour t > 0 en fonction de v2, R, RT, t et t.
5.Tracer l’allure de iT(t) pour t < 0 et t > 0 et expliquer la génération d’un éclair lors de la fermeture de
l’interrupteur K.
Etude énergétique
On raisonne toujours dans cette partie à l’aide du schéma électrique simplifié de la figure 3.
6.Donner l’expression de l’énergie accumulée par le condensateur avant la fermeture de l’interrupteur.
7.On souhaite générer un flash d’une puissance égale à 4,0 W et d’une durée de 0,10 s. Calculer
l’énergie moyenne devant être stockée dans le condensateur.
8. Déterminer un ordre de grandeur de la valeur de la capacité C nécessaire.
9. Commenter ce résultat

Vous aimerez peut-être aussi