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Faculté de Pharmacie

Laboratoire de Biophotonique et
Pharmacologie (LBP) - UMR 7213

HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES


Influence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sur
l’évolution chronique du virus de l’hépatite (VHE)

présentée par

Narcisse Patrice Joseph KOMAS


Chargé de Recherche

le 31 janvier 2015, devant le jury

Pr Sophie GANGLOFF Rapporteur externe


Dr Pascal PINEAU Rapporteur externe
Pr Françoise STOLL-KELLER Rapporteur interne
Pr Philippe GEORGEL Membre du jury
Dr Elisabeth MENU Membre du jury

Garant d’habilitation : Dr Claire LUGNIER


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A Nadine, mon épouse
A mes parents
A tous ceux qui me sont chers
Je les remercie pour leur patience et leur soutien

Une pensée spéciale pour mon père qui, m’ayant toujours encouragé dans ma quête du savoir, n’aura pas
le bonheur et la joie de vivre cette soutenance à laquelle il tenait tant.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du jury qui m’ont fait l’honneur d’accepter d’évaluer
ce travail de recherche. Leurs analyses et commentaires seront précieux.

A travers ce travail, je tiens à exprimer en quelques lignes ma reconnaissance et mon profond respect au
Docteur Claire Lugnier.
Son professionnalisme, sa rigueur, ses connaissances approfondies, la pertinence de ses analyses et son
rayonnement scientifique ont été déterminants pour ma formation scientifique.

Tous mes remerciements :


- Aux collègues et amis, à tout le personnel ainsi qu’à la Direction de l’Institut Pasteur de Bangui
(République Centrafricaine). Ils ont contribué, chacun en ce qui le concerne, à ce travail.
- Aux équipes des laboratoires et Instituts (Laboratoire de Biophotonique et de Pharmacologie de la
Faculté de Pharmacie (Université de Strasbourg), LCM/NHLBI/NIH à Bethesda et Brookhaven
National Laboratory à Uptown (Etats-Unis), Institut de Recherche en Biotechnologie à Montréal
(Canada)) qui ont contribué à ma formation et à mon parcours scientifique.
- Au groupe des copains post-doctorants du NIH des années 1991-1995 dont leur amitié sans cesse
renouvellée continue de m’être précieuse surtout dans les moments difficiles que traverse mon
pays d’origine, la République Centrafricaine
- A tous les collègues et ami(e)s
- A la Direction Internationale du Réseau des Instituts Pasteur
- Au service culturel de l’Ambassade de France en République Centrafricaine

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Sommaire
Abréviation 6
1. Curriculum Vitae 8
1.1. Etat civil 9
1.2. Diplômes et titres universitaires 9
2. Activités de recherche 10
Avant-propos 11
2.1. Résumé des travaux de thèse 12
2.2. Travaux de recherche effectués depuis la thèse 16
2.2.1. Relations structure/fonction de la PDE3 et régulation
intracellulaire des seconds messagers 23
2.2.2. Epidémiologie et biologie des hépatites virales 28
3. Projet de recherche : Influence du virus de l’immunodéficience
humaine (VIH) sur l’évolution chronique du virus de l’hépatite (VHE) 29
3.1. Etat des connaissances 30
3.2. Objectifs 35
3.2.1. Objectif général 35
3.2.2. Objectifs spécifiques 35
3.3. Schéma expérimental 35
3.4 Population 36
3.4.1. Population d’étude 36
3.4.2. Echantillon d’étude 36
3.4.3. Critères d’éligibilité 36
3.5. Données collectées 36
3.5.1. Mode de collecte 36
3.5.2. Variables collectées 36
3.6. Déroulement de l’étude 37
3.6.1. Personnel de l’étude 37
3.6.2. Organisation de l’étude 38
3.7. Analyses statistiques 39
3.8. Valorisation et dissémination des résultats 39
3.9. Considérations éthiques et protection des données 39
3.10. Calendrier prévisionnel 39
3.11. Retombées attendues 39
3.11.1. Amélioration des connaissances fondamentales 39
3.11.2. Retombées au niveau individuel 39
3.11.3. Retombées au niveau collectif 40
3.12. Autres perspectives à envisager 40
4 - Références bibliographiques 41
5 - Liste de publications 47
5.1. Publications principales dans des journaux à comité de lecture 48
5.2. Rapports d'Experts 49
5.3. Manuscrits en préparation 49
5.4. Conférences sur invitation 50
5.5. Publication des abstracts de communications 50
5.6. Autres communications à des reunions nationales et internationales 52

5
6 - Etat de participation au montage de projets financés 54
7 – Activités d’enseignement et d’encadrement 57
7.1. Synthèse des activités d’enseignement 58
7.2. Encadrement de Mémoires, de Thèses en Médecine
et de Thèses en Sciences 60
7.2.1 Travaux de Mémoire de Maîtrise et de Master dirigés 60
7.2.2. Thèses de Médecine à la Faculté des Sciences
de la Santé, Université de Bangui 60
7.2.3. Thèse Unique en Sciences, Université de Bangui 61
8 - Autres activités 62
8.1. Sociétés Savantes 63
8.2. Autres Sociétés et Organisations 63
8.3. Referee pour des revues Internationales 63
8.4. Participation aux activités de groupes d’experts 63
8.5. Organisation de réunions scientifiques 64
9. Sélection de 5 articles originaux 65

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Abréviation

ACIP : l'Action concertée inter-pasteurienne


ADN : Acide désoxyribonucléique
ALAT : Alanine amino-transférase
AMPc : Adénosine 3’, 5’ monophosphate cyclique
ANRS : Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites B et C
ARN : Acide ribonucléique
CAMES : Comités Consultatifs Interafricains du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement
Supérieur, Comité Technique Spécialisé en Sciences Naturelles/Agronomie,
CDC :
COMEPSRL : Commission d’Evaluation des Personnels Scientifiques de Recrutement Local (Réseau
International des Instituts Pasteur
DEA : Diplôme d’Etudes Approfondies
DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
EDTA :
EVIPNET : Evidence-informing Policy Networks
GAVI : Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination
GMPc : Guanosine 3’, 5’ monophosphate cyclique
HcGIP : Human cyclic guanosine 3’, 5’ monophosphate inhibited phosphodiesterase
HFAT : Human fat
IgG : Immunoglobuline de type G
IgM : Immunoglobuline de type M
IPB : Institut Pasteur de Bangui
LCM : Laboratory of Cellular Metabolism
MICS : Multiple indicator cluster survey
NHLBI : National Heart Lung Blood Institute
NIH : National Institutes of Health
NO : Nitric Oxyde
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PAR : Protéase activated receptor
PED : Pays en développement

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PEV : Programme élargi de vaccination
PDE : Phosphodiestérase
PNDS : Plan National de Développement de la Santé
RCA : République Centrafricaine
RcGIP : Rat cyclic guanosine 3’, 5’ monophosphate inhibited phosphodiesterase
RFAT : Rat fat
Sida : Syndrome de l’immunodéficience acquise
SURE: Supporting the Use of Research Evidence for Policy in African Health Systems
SURVAC : Surveillance des Maladies évitables par la vaccination
VHA : Virus de l’hépatite A
VHB : Virus de l’hépatite B
VHC : Virus de l’hépatite C
VHD : Virus de l’hépatite D
VHE : Virus de l’hépatite E
VIH : Virus de l’immunodéficience humaine

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1 – Curriculum Vitae

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1.1. ETAT CIVIL

Nom et Prénoms: KOMAS Narcisse Patrice Joseph


Né le : 17 mars 1958 à Carnot (République Centrafricaine)
Situation familiale : Marié
Nationalité : Centrafricaine
Fonction actuelle : Chef du Laboratoire des Hépatites Virales
Institut Pasteur de Bangui
Adresse : Institut Pasteur de Bangui (IPB), BP 923, Bangui,
République Centrafricaine (RCA)
Téléphone : (+236) 75 05 50 51
Mobile : (+236) 70 93 05 73
Courriel : npkomas@yahoo.fr

1.2. DIPLOMES ET TITRES UNIVERSITAIRES

- Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie : 1985, Dakar, Sénégal


- DEA de Pharmacologie/Pharmacochimie : 1986, Strasbourg
(Option pharmacologie moléculaire et cellulaire)
- Doctorat en Pharmacologie : 1991, Strasbourg
(Mention sciences, Option : Pharmacologie cellulaire et Moléculaire)

- Maître de Conférences Associé : Faculté des Sciences de la Santé - Université de Bangui


(République Centrafricaine)

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2 – Activités de recherche

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AVANT-PROPOS
Après mes études de pharmacie à la Faculté Mixte de Médecine, Pharmacie et
Odontostomatologie de l'Université Cheik Anta Diop de Dakar (Sénégal), je me suis inscrit au DEA de
Pharmacologie/Pharmacochimie à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg. Mes travaux de recherche se
sont déroulés dans le Laboratoire de Pharmacologie Cellulaire et Moléculaire, sous la direction du Dr
Claire Lugnier et du Pr Jean-Claude Stoclet.
L'obtention du DEA m’a permis de m’inscrire en thèse de doctorat en pharmacologie. Mon stage
post-doctoral au "National Institutes of Health (NIH), Bethesda, Etats-Unis" après avoir soutenu mon
doctorat d'université (option: pharmacologie moléculaire et cellulaire), m’a permis d'aborder mon thème de
recherche, à savoir « relation structure/fonction de la phosphodiestérase de type 3 et régulation
intracellulaire des seconds messagers», sous l'aspect biologie moléculaire. J’ai été ensuite recruté comme
chercheur à "l'Institut de Recherche en Biotechnologie à Montréal (Canada)" où j’ai travaillé sur les
récepteurs activés par les protéases (PAR) et dans le même temps, je dispensais des cours de
pharmacologie à la Faculté de Médecine de Montréal (Canada) comme Professeur associé de 1995 à
1999. Par la suite, je suis reparti aux Etats-Unis, au "Brookhaven National Laboratory, New York, Etats-
Unis" où j’ai été employé comme chef du laboratoire de biologie moléculaire du "Center for Synchrotron
Biosciences" avec un poste d'enseignant associé à "Albert Einstein College of Medicine, Bronx, Etats-
Unis" de 2000 à 2003. Depuis 2004, j’ai la responsabilité de chef du laboratoire des hépatites virales au
sein de l’Institut Pasteur de Bangui et d’enseignant associé au sein de l’Université de Bangui où je
dispense des cours à la Faculté des Sciences ainsi qu’à la Faculté des Sciences de la Santé.
Dans ce mémoire, je présenterai brièvement les principales conclusions de mes travaux regroupés
sous trois périodes : i) Travaux effectués au cours de la thèse concernant principalement les propriétés
biochimiques et pharmacologiques des phosphodiestérases des nucléotides cycliques ; ii) Travaux menés
depuis la soutenance de la thèse jusqu’en 2003 concernant la structure/fonction des phoshodiestérases
des nucléotides cycliques et la régulation intracellulaire des seconds messagers et iii) Travaux effectués
depuis 2004 à ce jour qui abordent principalement l’épidémiologie et la biologie des hépatites virales dans
un pays à ressources limitées, la République Centrafricaine.
Enfin, avant d’aborder la présentation de mon projet de recherche proprement dit, un état de l’art
sur la coinfection du virus de l’hépatite E et VIH sera présenté.

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2.1. Résumé des travaux de thèse

Le rôle des nucléotides cycliques 3',5' monophosphate comme médiateurs des effets des
hormones et des neurotransmetteurs a été démontré dans la signalisation intracellulaire et particulièrement
dans le système cardiovasculaire (Figure 1).

Figure 1 : Représentation schématique des voies métaboliques et des effets biologiques des nucléotides
cycliques. (Muller et coll., 1993)

Le lien entre l’effet inotrope positif des catécholamines et l'augmentation du taux cardiaque de
l’adénosine 3’, 5’ monophosphate cyclique (AMPc) a été clairement établi (Sutherland & Robison, 1966).
Le rôle de l'AMPc dans la vasodilatation a été aussi mis en évidence (Bär, 1974 ; Kukovetz et coll., 1981).
D'autres travaux avaient également pu établir un lien entre l'augmentation du taux de l'AMPc dans les
cellules du pacemaker de nœud sinusal et l'effet chronotrope positif (Taniguchi et coll., 1977). Dans le cas
de la guanosine 3’, 5’ monophosphate cyclique (GMPc), son augmentation intracellulaire au niveau du
cœur s’oppose aux effets inotrope et chronotrope positifs, alors qu’au niveau des vaisseaux le GMPc est

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impliqué dans l’effet relaxant. Cependant dans le système cardiovasculaire, si l'effet inotrope positif et
vasodilatateur est recherché pour les substances actives, l'effet chronotrope positif apparaît néfaste pour
un patient présentant une insuffisance cardiaque.
La régulation du taux des nucléotides cycliques dans les systèmes biologiques est principalement
liée à leur vitesse de synthèse (par les cyclases) et de dégradation (par les phosphodiestérases, PDEs)
(Pang, 1988). Plusieurs formes de PDE ont été isolées et caractérisées dans de nombreux tissus. Ces
enzymes ont suscité un intérêt considérable et controversé (Beavo and Brunton, 2002 ; Thompson, 1991).
Ainsi, nous avons purifié par chromatographie quatre PDEs au niveau du ventricule de cœur de chien
(Komas et coll., 1989). En effet selon les méthodes de préparation et de séparation utilisées, le nombre de
PDE obtenues variait. Depuis 1994, la nomenclature de ces enzymes est basée sur les propriétés
physicochimiques, pharmacologiques, les données de la biologie moléculaire et de la génétique (Beavo et
coll., 1990 et 1994 ; Conti et coll., 1991 ; Manganiello et coll., 1995).
Onze (11) familles de phosphodiestérases (PDE1 à PDE11) sont identifiées ayant des
caractéristiques spécifiques définies (Figure 2). Les PDEs des mammifères ont une organisation
structurale commune, avec un domaine catalytique conservé qui se situe près de l’extrémité C-terminale,
et des domaines régulateurs généralement situés vers l’extrémité N-terminale de la protéine (Lugnier,
2006 ; Omori & Kotera, 2007). Le domaine catalytique constitue l’élément essentiel de la protéine.

DE 545 à 1141 acides aminés

Domaine Régulateur Domaine catalytique

Domaine conservé

H 2N Zone de liaison Zone de liaison COOH


de Ca2+/CaM d’AMPc et/ou
ou du GMPc de GMPc

Figure 2 : Représentation schématique de la structure générale des phosphodiestérases des nucléotides


cycliques

Chacune de ces familles couvre un à quatre gènes distincts pour un total de plus de 20 gènes
répertoriés chez les mammifères. De plus, ces gènes codent pour plusieurs protéines générées par des

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épissages alternatifs de l’ARN et/ou l’implication de plusieurs promoteurs générant plus de 50 protéines de
PDE différentes produites dans les cellules de mammifères (Lugnier, 2006; Conti and Beavo, 2007;
Francis et al., 2011). La figure 3 illustre dans le détail la structure et l’organisation des domaines des
différentes familles des PDEs de mammifère (Maurice et al., 2014).

Figure 3 : Structure et organisation des domaines des 11 familles des PDEs de mamifères (Maurice et al.,
2014)

Les PDEs sont localisées au niveau de tous les tissus des mammifères où elles sont différemment
exprimées (Bender et al., 2006). Elles peuvent être caractérisées par leurs propriétés physiques, la
spécificité aux substrats (AMPc et GMPc), leur régulation par des modulateurs (calmoduline, GMPc et
AMPc) ainsi que par leur séquence primaire ce qui a permis leur classification en 11 familles (voir livre
édité par Beavo, 2005). La caractérisation d'une inhibition spécifique d'une forme de PDE associée à un
tissu cible du système cardiovasculaire peut permettre d'envisager une réponse spécifique de ce tissu
responsable d'un effet physiologique (Omori & Kotera, 2007).
Au cours de ma thèse mes travaux ont été centrés sur l’identification des PDEs pouvant être
impliquées dans les fonctions cardiovasculaires à savoir les activités inotropes, chronotropes et
vasodilatatrices. L’objectif de nos travaux était de développer, en collaboration avec le département de

15
cardiologie de SANOFI, des inhibiteurs de PDE à effets inotrope et vasodilatateur dépourvus d’effet
chronotrope.
Au début de nos travaux de thèse, seulement trois isoformes de PDE étaient isolées dans les
tissus cardiaques (ventricule et nœud sinusal) (PDE1, PDE2 et PDE3) et vasculaires (PDE1, PDE3 et
PDE5). Nous avons mis en évidence par des approches biochimiques et pharmacologiques l'existence de
quatre familles de PDE dans des tissus cardiaques de chien (ventricule gauche et nœud sinusal) et
vasculaires de rat (aorte et artères mésentériques) en montrant qu’en réalité, en plus de la PDE1 et de la
PDE2 la PDE3 initiale qui hydrolysait de manière sélective l’AMPc était constituée de deux isoformes de
PDE, à savoir la PDE3 (cible privilégiée des inhibiteurs dotés de propriétés cardiotoniques et dont l’activité
hydrolytique vis-à-vis de l’AMPc était également inhibée par de faibles concentrations (5 µM) de GMPc) et
la PDE4 (hydrolysant de manière spécifique l’AMPc et insensible au GMPc) (Komas et coll., 1991a et
1991b) (Tableau 1).

Tableau 1: Les isoformes de PDE isolées dans les tissus de cœur de chien (ventricule gauche et
noeud sinusal) et des muscles lisses vasculaires (aorte et artères mésentériques) de rat.

Caractéristiques biochimiques Chien Rat


Ventricule Noeud Aorte
Gauche sinusal
PDE1 Substrat : AMPc et GMPc. Hydrolyse des deux nucléotides
cycliques est activée par le complexe calcium/calmoduline
+ + +
PDE2 Substrat : AMPc et GMPc. Hydrolyse de l'AMPc est stimulée
par de faibles concentrations de GMP cyclique (5µM)
+ + -
PDE3 Substrat : AMPc et GMPc. Hydrolyse de l'AMPc est inhibée
par de faibles concentrations de GMPc (5 µM)
+ + +
PDE4 Hydrolyse spécifiquement l'AMPc
+ + +
PDE5 Hydrolyse spécifiquement le GMPc
- - +
Nos travaux ont, par la suite, montré qu’il était possible de dissocier les effets pharmacologiques
des substances inhibitrices des isoformes de PDE3 issue de différentes régions cardiovasculaires. Ainsi,
certaines substances pouvaient inhiber de manière efficace la PDE3 du ventricule gauche tout en ayant
peu ou pas d’effet inhibiteur sur la PDE3 du nœud sinusal (Komas et coll., 1989). Cette démarche, basée
sur la sensibilité des isoformes des PDE3 des différentes régions cardiovasculaires, constituait une autre

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approche pour la détermination des critères de développement de substances inotropes positives et
vasodilatatrices ayant peu d'effet chronotrope positif. Elle présupposait une bonne connaissance de la
cible visée ce qui a été prouvé depuis ces 20 dernières années (Keravis et Lugnier, 2012 ; Maurice et al.,
2014). Dans le cas de la relaxation du muscle lisse vasculaire, nos travaux ont montré l’échange croisé
(cross-talk) entre l’AMPc et le GMPc dans la régulation de la contraction du muscle lisse vasculaire
(Komas et coll., 1991a ; Lugnier and Komas, 1993). En effet, les différentes localisations de la PDE3 et de
la PDE4 dans les tissus vasculaires, leurs différentes sensibilités au GMPc ainsi que leurs différentes
propriétés cinétiques devraient être prises en compte lors de leur régulation par le GMPc. Ainsi, l’inhibition
de la PDE3 entraîne une relaxation du muscle lisse vasculaire indépendante de l’endothélium
probablement par action directe du GMPc sur la PDE3. Par contre, l’inhibition de la PDE4 entraîne une
relaxation dépendante de l’endothélium en faisant intervenir dans ce cas la production de l’Oxide Nitrique
(NO) suite à une augmentation du GMPc qui va ensuite exercer un effet potentialisateur sur la relaxation
due à l’augmentation de l’AMPc par inhibition de son hydrolyse.
La relation structure/fonction ainsi que le mécanisme intracellulaire des isoformes de la PDE3 ont
constitué les principaux thèmes de recherche abordés au cours de mon stage post doctoral au NHLBI/NIH
(Bethesda, Etats-Unis).

2.2 – Travaux de recherche effectués depuis la thèse

Deux volets principaux résument ces travaux :


- Relation structure/fonction de la PDE3 et régulation intracellulaire des seconds messagers
- Epidémiologie et biologie des hépatites virales

2.2.1. Relations structure/fonction de la PDE3 et régulation intracellulaire des seconds messagers


La structure de la famille des PDE3 est caractérisée par l'insertion au niveau du domaine
catalytique de 44 acides aminés, ce qui les distingue des autres familles de PDE en plus des propriétés
biochimiques et pharmacologiques (Meacci et coll., 1992) (Figure 4).

17
Domaine Régulateur Domaine catalytique

Domaine conservé

Domaine hydrophobe Insertion Domaine


associé à la membrane 44 aa hydrophile

1 696 990 1108

H2N COOH

Figure 4 : Représentation schématique de la structure de la PDE3 qui diffère des autres PDEs par la
présence de 44 acides aminés additionnels dans le domaine conservé.

En tenant compte des résultats obtenus à la suite des études de pharmacologie moléculaire sur
les PDE3 des différentes régions cardiovasculaires, nous avons cherché au cours des études ultérieures,
menées au LCM/NHLBI/NIH, à déterminer la relation structure/activité des PDE3 qui constituent la cible
privilégiée des inhibiteurs de PDE présentant un effet cardiotonique (Figure 4). Cette étude a été rendue
possible suite au clonage de la PDE3 à partir de différents tissus de diverses espèces animales (Meacci
et coll., 1992).

Figure 4 : Organisation des domaines et identification des acides aminés de 4 isoenzymes de PDE3:
PDE3 clonée à partir des tissus adipeux de rat (RcGIP1 ou RFAT) et humains (HcGIP1 ou HFAT); PDE3
clonée à partir du tissu cardiaque humain (HcGIP2 ou HCAR) et de rat (RcGIP2) (Komas et coll., 1996)
18
La stratégie que nous avions développée à cet effet était la construction de mutants de PDE3
autour du domaine catalytique (Figure 5) en délétant les acides aminés situés en amont et en aval du
domaine catalytique afin de pouvoir déterminer le élément essentiel catalytique (He et coll., 1998). Pour
étudier l’importance des 44 résidus d’acides aminés inserrés, un mutant dont les 44 résidus d’acides
aminés du domaine catalytique ont été supprimés a également été construit. Les différents mutants ont
été exprimés dans un système d’expression bactérien afin de produire des protéines recombinantes qui
ont été purifiées par chromatographie d’affinité avant que des tests biochimiques et pharmacologiques
aient été réalisés sur les fractions recueillies.

Figure 5 : Analyse de la structure/fonction du domaine catalytique des isoenzymes PDE3. Recombinants


exprimés dans E. coli. (He et coll., 1998)

Grâce à cette technique, nous avons pu identifier l’élément essentiel biochimique et


pharmacologique de la PDE3 en déterminant les paramètres cinétiques ainsi que la sensibilité aux
modulateurs et au Cilostamide qui est une substance inhibant de manière sélective la PDE3. Au cours de
ces dix dernières années, l’étude sur l’architecture de l’élément essentiel du domaine catalytique en
utilisant différentes techniques ont montré que les topographies des domaines catalytiques étaient
19
similaires pour les différentes familles de PDE et étaient composés d’environ 350 résidus d’acides
aminés se présentant sous forme de structure repliée en 16 hélices (Ke and Wang, 2007 ; Pandit et coll.,
2009 ; Burgin et coll., 2010 ; Ke et coll., 2011).
Parallèlement, l’étude de l’expression d’ARNm chez deux espèces animales (chien et lapin) nous
a permis de confirmer la différence entre l’expression des ARNm de PDE3 issues de différentes régions
tissulaires : l’expression de l’ARNm de PDE3 du tissu ventriculaire (chien et lapin) était différente de celle
du muscle squelettique (chien et lapin) qui était elle-même différente de celle du muscle soleus (chien et
lapin). Cette différence d’expression était également retrouvée au niveau de l’activité de la PDE3 qui a
été mesurée dans les fractions microsomales de ces muscles cardiaques et squelettiques (Figure 6).

Figure 6 : Activité PDE3 dans les fractions microsomales de muscles cardiaque (chien et lapin) et
squelettique (chien et lapin). (Rabbit soleus = muscle soléaire ; Canine flexor digitorum superficialis
(f.d.s.) = muscle fléchisseur superficiel ; Rabbit lumbodorsalis = muscle dorsolombaire ; Canine
latissimus dorsis (l.d.) = muscle grand dorsal) (Movsesian et coll., 1995)

Bien que nos travaux étaient surtout basés sur les isoformes de PDE3, nous avons voulu savoir
quelle était la contribution probable des autres PDEs (PDE2 et PDE4), en plus de la PDE3, qui
hydrolysent l’AMPc dans la régulation intracellulaire du taux de l’AMPc dans les différents mécanismes
intracellulaires. C’est ainsi que nous avons choisi d’étudier cette contribution dans le développement de

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l’obésité où le génotype a été mis en évidence. La recherche au niveau moléculaire de l'expression des
trois familles de PDE (PDE2, PDE3 et PDE4) dans le tissu adipeux brun a été entreprise et nous a
également permis de déterminer si l'hydrolyse des nucléotides cycliques pouvait être affectée par le
génotype de l’obésité (Fa et fa). Il avait été montré que dans les adipocytes « blancs », la PDE3 jouait un
rôle régulateur dans l’action antilipolitique de l’insuline avec plus de 80% d’activité PDE3 isolées dans les
membranes des adipocytes (Eriksson et coll., 1995 ; Schmitz-Peiffer et coll., 1992). Cependant, la PDE2
et la PDE4 ont été plutôt caractérisées dans la fraction soluble de ces adipocytes (Schmitz-Peiffer et coll.,
1992). Il serait possible que la PDE3 soit également dans les adipocytes « bruns » et que la régulation
hormonale de cette isoforme serait similaire à celle des adipocytes « blancs » (Omatsu-Kanbe et coll.,
1995).
Selon le génotype, notre étude a montré que les PDE2, PDE3 et PDE4 contribuent à l'activité
phosphodiestérasique totale avec l'activité de la PDE3 représentant la moitié de cette activité totale.
Ainsi, chez les rats Zucker de génotype fa/fa comparés aux rats Zucker de génotype Fa/fa, l'activité
PDE2 était significativement élevée et le Western blot de la PDE2 avait révélé deux bandes,
correspondant à cette protéine dont les variations étaient en accord avec les variations d'activité (Figure
7). La détermination de la concentration de GMPc avait également montré au cours de cette étude une
diminution de 25% de son taux de GMPc dans les tissus adipeux bruns de rats pré-obèses (fa/fa)
comparés à ceux des rats maigres (Fa/fa) (Coudray et coll., 1995).

Figure 7 : Analyse quantitative de la protéine exprimée par la PDE2 dans le tissu adipeux brun des rats
Zucker âgés de 14 jours. L'intensité des bandes de Western blot était mesurée par densitométrie. L= lean
(maigre) (Fa/fa) et Ob= obèse (fa/fa). (Coudray et coll., 1995)

21
La régulation des nucléotides cycliques qui était rapportée dans plusieurs autres tissus avait
également fait l'objet d'une autre de nos études au cours de laquelle nous avons montré la variation
d'expression des PDEs dans les différentes souches de cellules endothéliales. En effet, l'inhibition de la
croissance des cellules endothéliales est associée à une élévation du taux d'AMPc intracellulaire alors
que la diminution et l'élévation du taux intracellulaire de GMPc ont été montrées inhiber cette croissance
(Leitman et coll., 1986 ; Moodie et coll., 1991 ; Ito et coll., 1992). Les cellules endothéliales en culture
présentent souvent deux phénotypes qui sont représentés soit sous forme d'une monocouche
caractérisée par un contact cellule-cellule à confluence (phénotype "cobblestone"), soit sous forme
allongée ayant perdu les contacts cellule-cellule (phénotype "Spindle"), ce qui représente respectivement
les phénotypes "quiescent" et "angiogénique" in vivo (Canfield et coll., 1992; Cotta-Pereira et coll., 1980 ;
Schwartz, 1978). Le passage du phénotype « cobblestone » au phénotype « spindle » a été montré
comme étant réversible dans certains cas et dépendrait de différentes conditions de cultures (Arciniegas
et coll., 1992 ; Montesano et coll., 1986 ; Schor et coll., 1983; Sutton et coll., 1991; Tontsch and Bauer,
1989). Les facteurs connus comme activateurs de la production d’AMPc maintiennent les cellules
endothéliales sous le phénotype « cobblestone » lorsqu’ils sont rajoutés dans le milieu de culture alors
que leur suppression dans le milieu de culture résulte dans la progression du phénotype « cobblestone »
vers le phénotype « spindle » (Bensch et coll., 1983 ; Davison and Karasek, 1981 ; Makarski, 1982 ;
Lipton et coll.,1991 ; Tuder et coll., 1990 ).
La régulation de l'AMPc dans ces deux phénotypes de cellules endothéliales pourrait faire
intervenir les PDEs comme dans le cas des autres tissus (Lugnier and Schini, 1990; Eckly and Lugnier,
1994 ; Souness et coll., 1990). Ainsi, le profil chromatographique à partir de DEAE-Sephacel de la
fraction cytosolique a mis en évidence dans les phénotypes « Cobblestone » deux isoformes de PDE
(PDE2 et PDE4) et 5 isoformes (PDE1, PDE2, PDE3, PDE4 et PDE5) dans les phénotypes «Spindle ».
Dans le phénotype « Spindle », les activités spécifiques des fractions cytosolique et membranaire de
PDE2, cytosolique de PDE3 et membranaire de PDE4 étaient élevées. Ces changements étaient
associés avec une forte élévation des ARNm de PDE3A et PDE4D. De plus, l’hydrolyse d’AMPc dans les
deux phénotypes était régulée de manière variable par 5 µM de GMPc : 60% d’augmentation de l’activité
totale de la PDE hydrolysant l’AMPc due à la stimulation de la PDE2 dans l’homogénat du phénotype
« Cobblestone » et 30% de diminution d’activité dans l’homogénat de phénotype « Spindle » liée à
l’inhibition de la PDE3 (Keravis et coll., 2000).

22
Cette étude a montré le rôle joué par les PDE2, PDE3 et PDE5 dans le « cross-talk » impliquant
l’AMPc et le GMPc. Les variations dans l’expression des isoenzymes de PDE et le « cross-talk »
AMPc/GMPc pourraient moduler la production du monoxyde d’azote (NO) et par conséquent participer à
l’angiogénèse, identifiant par cette occasion les PDEs comme des cibles potentielles intervenant dans la
régulation de l’angiogénèse.
En conclusion sur cette thématique, il ressort que les nucléotides cycliques interviennent dans la
régulation de la contraction des muscles du système cardiovasculaire. Ce mécanisme met à profit les
différentes voies de signalisation intracellulaire de manière coordonnée. Ainsi, une augmentation des
nucléotides cycliques (AMPc ou GMPc) intracellulaire joue sur la régulation du taux intracellulaire de l'un
ou l'autre second messager intracellulaire pour un effet physiologique adéquat.
L’ensemble de nos travaux sur les PDEs a ouvert une nouvelle voie sur la compréhension du
mécanisme d’action de la régulation des phosphodiestérases des nucléotides cycliques. Nous avons été
les premiers à montrer que quatre isoformes de PDE existaient dans les tissus cardiovasculaires
(ventricule gauche, nœud sinusal) (PDE1, PDE2, PDE3 et PDE4) et les muscles lisses vasculaires (aorte
et artères mésentériques) (PDE1, PDE3, PDE4 et PDE5). Nos résultats ont conclu de manière générale
que les PDE2 et PDE3 participeraient de manière croisée à la régulation de l’AMPc dans la
physiopathologie de certains troubles cardiovasculaires et métaboliques. L’implication de la PDE2 et de
la PDE3 dans le « cross-talk » AMPc/GMPc a été démontrée dans la régulation de l’AMPc dans les
adipocytes et dans les cellules endothéliales. Cependant sur le plan pharmacologique, il existe à l’heure
actuelle des substances ayant des effets inotropes positif et vasodilatateurs qui n’inhibent que
sélectivement la PDE3 et pas la PDE2 des tissus cardiovasculaires. C’est ainsi que nous avons pu
démontrer que les PDE3 du ventricule gauche (siège de l’effet inotrope positif) et des muscles lisses
vasculaires (siège de la vasodilatation) étaient sélectivement inhibées par les substances ayant des
effets cardiotoniques et vasorelaxants alors que la PDE3 du nœud sinusal (siège de l’effet chronotrope
positif) était peu sensible à l’effet inhibiteur de ces substances.
En définitive, l’inhibition sélective des PDE en général et particulièrement de la PDE3 (par
exemple dans le cas de l’insuffisance cardiaque congestive) est un mécanisme qui serait bénéfique et
exploitable en thérapeutique (Kéravis et Lugnier, 2012 ; Maurice et coll., 2014). Il est à noter que les
sous-types (PDE3A1 et PDE3A2) de la sous-famille de PDE3A sont sélectivement phosphorylées sur
des sites alternatifs en réponse à l’activation de la protéine kinase A et protéine kinase C, résultat de la
régulation différentielle de leur activité catalytique et des interactions protéiques. Les inhibiteurs de PDE3
cibleraient ainsi au moins l’un de ces deux sous-types de PDE3A cardiaque avec probablement des rôles

23
fonctionnellement différents dans la signalisation intracellulaire (Vandeputa et coll., 2013). Ces
observations suggèrent que l’inhibition sélective d’une de ces deux cibles pourrait augmenter la
contractilité cardiaque sans augmenter la mortalité due à l’augmentation de la tachycardie et relancerait
de fait l'intérêt des inhibiteurs de PDE3 dans le traitement de l'insuffisance cardiaque congestive.

2.2.2. Epidémiologie et biologie des hépatites virales


Les hépatites virales constituent un ensemble d’infections ayant un impact très lourd sur la santé
publique dans les pays en développement (Mihigo et coll., 2013). Les principaux agents en cause sont
les virus des hépatites A (VHA), B (VHB), C (VHC), D (VHD) et E (VHE) dont la prévalence est élevée
surtout dans la zone tropicale. Ces virus appartiennent à des familles différentes. Le mode de
transmission et l’évolution de l’infection sont variables selon le virus de l’hépatite incriminé dans la
contamination initiale. Ces infections comportent une morbidité et une mortalité importantes, liées surtout
aux formes fulminantes des hépatites B et E et à l’évolution chronique vers une cirrhose ou un cancer du
foie dans le cas des hépatites B et C (Burki, 2010 ; Te and Jensen, 2010). Le cancer du foie occupe le
cinquième rang mondial par ordre d’incidence annuelle (Te and Jensen, 2010).
La propagation des virus des hépatites en République Centrafricaine ne cesse de croitre à une
vitesse telle que les professionnels de la santé, parfois mal préparés, éprouvent de grandes difficultés à
faire face à ce nouveau défi. L’absence d’informations actualisées, les méthodes de prélèvement
classiques (nécessité d’avoir une chaîne de froid opérationnelle et permanente) et le coût des traitements
qui est hors de portée de la grande masse de la population constituent des handicaps sérieux pour une
lutte efficace contre cette propagation dans les zones rurales. Elle pourrait à terme modifier le profil
démographique du pays, les rythmes de vie et la situation de millions de personnes.
Peu de travaux ont été menés sur les hépatites virales en République Centrafricaine, avant la
création du Laboratoire des Hépatites virales au sein de l’Institut Pasteur de Bangui, bien qu’il existe des
évidences d’une forte prévalence des principaux virus responsables de cette affection. Ainsi, quelques
travaux ont été menés sur la prévalence de l’hépatite B (Bélec et coll., 1988 ; Crovary et coll., 1991 ;
Meunier et coll., 1984 ; Pawlotsky et coll., 1995) avec un intérêt particulier pour l’hépatite delta lors des
épidémies d’hépatite delta de 1984-1987 (Lagon et coll., 1998 ; Lesbordes et coll., 1986, 1987a, 1987b ;
Paranà et coll., 1995 ; Tang et coll., 1993), de l’hépatite C (Cancré et coll., 1999 ; Fretz et coll., 1995) et
de l’hépatite E (Pawlotky et coll., 1995). Depuis, plusieurs travaux ont été réalisés sur le plan moléculaire
dans le cas de l’hépatite B (Békondi et coll., 2006 ; Rey-Cuille et al., 2013), de l’hépatite C (Njouom et
coll., 2011) et de l’hépatite D (Andernach et coll., 2014). Les activités que nous avons définies pour notre

24
laboratoire se résument à : i) conduire des études d’épidémiologie moléculaire des virus hépatotropes
(VHB, VHC, VHD et VHE) afin de mieux connaître la distribution géographique des différents types et
sous-types de ces virus en Centrafrique, en d’autres termes à mieux situer cette maladie et montrer
l’importance de son étude en Centrafrique (court et moyen terme) et ii) étudier les mécanismes
d’interaction hôte-pathogène donnant par la suite la possibilité d’explorer les molécules à partir des
substances naturelles et des plantes locales susceptibles d’être des candidats médicaments à moindre
coût pour le traitement de ces hépatites virales (long terme). Afin d’éviter les risques de biais liés aux
problèmes de rupture de la chaîne du froid, j’ai initié et rendu opérationnelle la technique de prélèvement
du sang sur papiers buvards sur lequel nous réalisons pratiquement toutes nos expériences que ce soit
en sérologie ou en biologie moléculaire. Nous avons également mis en place un algorithme pour le
diagnostic et le dépistage de l'hépatite B à moindre coût.
Les travaux que nous avons conduits se sont tout d'abord focalisés sur la prévalence des
hépatites B, C, D et E à Bangui, capitale de la République Centrafricaine.

Tableau 2 : Prévalence et génotypes des virus des hépatites isolés à Bangui (Capitale de la
République Centrafricaine)

Virus Prévalence (%) Génotype


Hépatite B 15,5 D et E
Hépatite C 5,0 1 et 4
Hépatite delta 11,3 HDV1
Hépatite E 25,0 à 35,0 1, 2 et 3

Ayant constaté que presque 95% de la population centrafricaine était déjà en contact avec le
virus de l'hépatite A et que ce virus n'était pas responsable d'une mortalité conséquente (< 0,1% de
décès dû à l'infection par le virus de l'hépatite A sur le plan mondial), nous avons jugé inutile d'intégrer ce
virus dans notre programme de recherche surtout que la République Centrafricaine fait face à des
épidémies d'agents infectieux beaucoup plus virulents (VIH, les hépatites B, C et D, le paludisme, la
tuberculose ainsi que les parasitoses).
Enfin, sur le plan national, les prévalences des hépatites B, C et D étaient similaires à celles
rapportées dans les différentes préfectures de la République Centrafricaine.

25
Prévalence AgHBs et/ou Anti-HBc Prévalence AgHBs et/ou Anti-HBc chez les VIH+

Prévalence VHC Prévalence VHD (NB par rapport/AgHBs positif)

Figure 8 : Distribution des hépatites B, C, D et de la co-infection VIH/VHB dans la population


générale Centraficaine.

L’incidence de l’infection par le VHE a été déterminée sur l’ensemble du territoire centrafricain de
2008 à 2012.

Figure 9 : Incidence de l’infection par le VHE au niveau des différentes préfectures de la


République Centrafricaine

26
Nous avons également mené une étude de séroprévalence de VHB en milieu pédiatrique qui a
montré que l'infection par ce virus était très élevée chez les enfants de 10 à 15 ans faisant craindre que
cette infection puisse également être d'origine intrafamiliale et sexuelle chez les personnes âgées de
moins de 15 ans.

Tableau 3 : Répartition selon l’âge des marqueurs de VHB dans une population pédiatrique

Age (effectif) AgHBs (%) Anti-HBc (%) VHB total (%)


0 – 2 ans (n = 313) 9,6 11,2 18,2
3 – 4 ans (n = 72) 16,7 13,9 26,4
5 – 9 ans (n = 90) 5,6 17,8 18,9
10 – 16 ans (n = 50) 12 42,0 48,0

Plusieurs études ont été menées pour déterminer les facteurs de risque d'infection par le VHB et
le VHE dans différentes catégories sociodémographiques (sociales, âge, sexe) de la population adulte
centrafricaine (Komas et coll., 2010 et 2013 ; Goumba et coll., 2011). Ces études prospectives ont toutes
été réalisées à Bangui.

Tableau 4 : Facteurs de risque d’infection par le virus des hépatites B et E

Facteurs de risque VHB VHE


Conditions socio- Faible niveau de vie Faible niveau de vie
économiques
Age (ans) < 34 < 34
Genre Pas de différence Masculin surtout
(Masculin/Féminin)
Promiscuité sexuelle Importante Non applicable
Hygiène Parfois Insalubrité
accentuée/saison pluie
Autres Contage chronique hépatite B dans l’entourage

Les conditions socio-économiques et l’âge constituent les facteurs de risque de transmission significatifs
pour ces deux virus en plus de la promiscuité sexuelle et du contage chronique de l’hépatite B dans le
cas de la contamination par ce virus. L'infection par le virus de l'hépatite E est responsable mondialement
de 20% de décès de femmes enceintes au cours de leur troisième trimestre de grossesse (Hussaini et

27
al., 1997 ; Kumar et al., 2004 ; Oncu et al., 2006 ; Jilani et al., 2007 ; Navaneethan et al., 2008). Elle a
causé en République Centrafricaine lors d’une épidémie sporadique en 2002, plusieurs cas
d’avortements et d’accouchements avant terme avec un cas de décès de la mère et de l’enfant après
l’accouchement (Goumba et coll., 2010). Ce virus se transmet généralement dans les conditions
d'insalubrité et de consommation d'eau contaminée. La propagation du virus de l’hépatite E qui fait partie
des virus émergents, est également liée à la mobilité des travailleurs surtout dans les pays en
développement a ressources limitées où le système de santé demeure précaire (Bouscaillou et coll.,
2011).
Les résultats des travaux sur les virus des hépatites ont permis aux autorités de la République
Centrafricaine avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Alliance Mondiale pour
les Vaccins et la Vaccination (GAVI) d'introduire dans le programme élargi de vaccination (PEV), la
vaccination obligatoire contre l'hépatite B pour tous les nouveau-nés. Cette mesure a été mise en place à
partir du mois de novembre 2008. Pour la prévention d’autres hépatites virales pour lesquelles il n’existe
pas de vaccin, les principales mesures que nous avons recommandées consistent surtout en des
séances de sensibilisation sur l’hygiène, l’utilisation de matériel stérile à usage unique et d’éviter le
partage d’objets de toilette.
Cette thématique de santé publique, est importante pour un pays comme la République
Centrafricaine où les maladies infectieuses constituent un problème majeur de santé. En dehors de la
prise en charge thérapeutique du Sida, de la tuberculose et du paludisme, les hépatites virales (VHB,
VHC, VHD et VHE), ne bénéficient d’aucun programme de prise en charge en République Centrafricaine.
Les différentes enquêtes épidémiologiques que nous avions menés ont montré que ces virus sont
responsables d’une prévalence très élevée. En effet, le manque d'hygiène, le débordement des
canalisations pendant les saisons de pluie, l'utilisation par la majorité de la population de l'eau de puits
souvent contaminée constituent les principaux facteurs de risques permanents d'infection par l’hépatite
E. Par contre, l’introduction de la vaccination obligatoire contre l’hépatite B et la possibilité de l’étendre
sur tout le territoire centrafricain après les crises que traversent le pays constitue un gage de prévention
efficace contre ce virus et le virus de l’hépatite delta. Enfin, bien que nous ayons mis en place des
programmes de sensibilisation pour un meilleur comportement vis-à-vis des virus d’hépatite, la
prévention contre l’infection par le virus de l’hépatite C demeure pour le moment le maillon faible de cette
stratégie.

28
3 - Projet de recherche

29
Influence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sur l’évolution chronique
du virus de l’hépatite (VHE)

3.1. Etat des connaissances


Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et le virus de l'hépatite E sont responsables
d'affections virales (Tableau 5) constituant un problème majeur de santé publique dans le monde et
surtout dans les pays en développement.

Tableau 5 : Principales caractéristiques du VIH et de VHE

VIH VHE
Famille Retroviridae Hepeviridae
Genre Lentivirus Hepevirus
Découverte Barré-Sinoussi et coll., 1982 Balayan et coll., 1983
Génome viral ARN bicaténaire ARN simple brin
Enveloppe Souple, gp120, gp40 Non
Diamètre 90-120 nm 32-34 nm
Incubation Primo-infection (10-15 jours, extrêmes: 14 - 56 jours
5-30 jrs)
Degré de stabilité du virus Fragile Résistant
Enzyme (s) de réplication ADN Polymérase ARN-dépendante, RNA hélicase? Méthyltransférase?
Transcriptase Inverse; Intégrase
Intégration du génome viral Oui, constante Non
dans le génome cellulaire
Variation génétique +++ (quasi-espèce) +++ (génotypes et sous types)
Cellules Cibles Cellules dendritiques Macrophages Hépatocytes (principalement)
Lymphocytes TCD4+
Mode de transmission Parentéral (sang, seringue), sexe, et Féco-orale principalement ; parfois transfusion
transmission mère-enfant sanguine
Risque de transmission par 0,3% Pas d'information
accident d’exposition au sang
Principaux marqueurs viraux Anti-VIH; Agp24; ARN, ADN proviral Anti-VHE (IgM et IgG); ARN
Evolution spontanée sans - Syndrome de primo-infection dans - Hépatite aiguë avec risque d’hépatite fulminante;
traitement 1 cas sur 2 ; - Guérison spontanée
- Phase asymptomatique ; - Femmes enceintes 3ème trimestre (20% de
- SIDA et mort 100% décès)
- Décès dans 1 à 2% de cas
Antiviraux actuellement - Inhibiteurs de RT, de Protéase, de fusion. - Pas de traitement antiviral spécifique ; néanmoins
disponibles et résultat espéré - Stabilisation sans éradication (l'ADNc la Ribavirine meilleur traitement pour le VHE
sur l’infection reste intégré à vie) chronique
- Traitement symptomatique non antiviral
Prévention par la vaccination Non ; recherche en cours En cours mais pas encore disponible

Le virus de l’hépatite E (VHE) est un petit virus non enveloppé à ARN simple brin dont la
structure moléculaire n’a pu être clonée qu’au début des années 1990 (Reyes et coll., 1990 ; Tam et coll.,
1991). A ce jour, quatre génotypes, à l’origine de profils épidémiologiques distincts, ont été identifiés.

30
Figure 10 : Distribution mondiale du virus de l’hépatite E (Kamar et coll., 2012)

Les génotypes 1 et 2 circulent dans les régions à faible niveau sanitaire et sont responsables de
grandes épidémies touchant majoritairement les personnes jeunes (Kamar et coll., 2012). Dans ce
contexte, la voie féco-orale est le mode de transmission principal et les études antérieures ont incriminé
de façon systématique l’eau de boisson comme source de contamination (Schlauder et coll., 2001).
Quelques cas de transmission verticale et parentérale ont été décrits, tandis que les possibilités d’une
transmission de personne à personne ou de l’animal à l’homme sont des questions en suspens (Price,
2014). Le plus souvent l’hépatite E est spontanément résolutive. Néanmoins, dans de rares cas,
l’infection évolue vers une hépatite fulminante.

La présence des marqueurs biologiques hépatiques pour la détection du VHE indique une
infection par ce virus. Les IgM apparaissent les premières, et leur pic se situe aux alentours de la 6ème
semaine après la contamination. Elles décroissent ensuite régulièrement pour arriver à un seuil très bas
à partir de la 10ème semaine. Les IgG quant à elles sont au maximum aux alentours de la 9ème semaine,
mais elles persistent beaucoup plus longtemps que les IgM : de 18 mois à plus de 10 ans. La virémie est
passagère : elle débute quelques jours avant la phase clinique et persiste 2 à 3 semaines (Kamar et coll.,
2012). La charge virale est variable selon les personnes. L’excrétion dans les selles se fait environ une
31
semaine avant l’apparition des symptômes et dure au maximum 50 jours (Nicand et coll., 2001).
Cependant, dans certains cas particuliers, comme une immunodépression, l’excrétion fécale du virus
peut se prolonger bien au delà (Dalton et al., 2008 ; Kamar et al., 2012).

Figure 11 : Evolution des marqueurs sérologiques de HEV (Kamar et coll., 2012)

La charge virale dans les selles est moindre que celle retrouvée dans le sang, avec des valeurs
plus groupées : environ 5,7x104 copies de génomes par millilitre. Les ALAT, dont l’élévation débute dès
la 2 ou 3ème semaine après la contamination, montrent la souffrance hépatique. Le taux de létalité de
l’hépatite E symptomatique est relativement modéré dans la population générale (entre 0,5 et 4% selon
les études (WHO, 2009), mais elle peut être responsable d’un nombre non négligeable de décès en cas
d’épidémie (Naik et coll., 1992). L’absence de données de mortalité spécifique ne permet pas d’en
mesurer l’importance dans la plupart des pays endémiques. En outre, il semblerait que le taux de létalité
puisse être beaucoup plus élevé chez la femme enceinte, pouvant atteindre jusqu’à 20% au cours du 3e
trimestre de la grossesse. La diminution de l’immunité à médiation cellulaire pendant la grossesse est
une des principales hypothèses soulevées (Navaneethan et coll., 2008 ; Pal et coll., 2005). Néanmoins, il

32
existe des disparités géographiques associées à cette observation (Kumar et coll., 2004 ; Patra et coll.,
2007 ; Stoszek et coll., 2006).
Le plus souvent l’infection par le VHE est asymptomatique, d’évolution aiguë et spontanément
résolutive. Cependant, quelques rares cas d’hépatite E chronique ont été décrits chez des sujets
immunodéprimés (Alric et coll., 2010 ; Colson et coll., 2009 ; Curry et coll., 2009 ; Dalton et coll., 2009 ;
Gérolami et coll., 2008 ; Haagsma et coll., 2008 ; Kamar et coll., 2008a et 2008b ; Ollier et coll., 2009).

Tableau 6: Infection du virus d’Hepatitis E chez des patients immunocompétents ou en état


d’immunosuppression

Immunocompétent Immunosuppression
Souvent symptomatique (ictère
Présentation Rarement symptomatique
conjonctivale, génotypes 1 et 2)
ALAT ≈1000–3000 IU/L ≈300 IU/L
Seul le génotype de l’infection par le VHE3 a été
Génotype VHE Tous les génotypes (1, 2, 3 ou 4)
reporté dans cette population
Le test sérologique est indéfini en général, et la
Taux d’IgG et d’IgM élevés
Diagnostics VHE séroconversion peut ne pas avoir lieu
75% des patients ont une PCR positive
Le diagnostic doit être établi par PCR
Infection chronique se produit chez 60% des
Evolution Hépatite évolue vers la guérison
patients et 10% développeraient une cirrhose
Interféron-alpha et la ribavirine sont des
Ribavirine a été utilisée chez très peu
traitements efficaces pour le traitement de VHE
Traitement de patients ayant une hépatite aiguë
chronique dans cette population; un traitement de
sévère
3 mois par la ribavirine a été recommandé

L’existence de formes chroniques de la maladie est importante d’un point de vue


épidémiologique car les sujets infectés peuvent constituer un réservoir pour le virus et favoriser la
persistance d’un cycle de transmission. De plus, il existe, comme dans le cas de l’infection par l’hépatite
E aiguë, très peu d’information sur les conséquences physiopathologiques de la forme chronique de
l’infection par ce virus. L’infection par le VIH est une des principales causes d’immunodépression dans le
monde pouvant avoir une incidence sur la forme chronique de l’hépatite E.

33
Figure 12 : Estimation au niveau mondial du nombre de personnes infectées par le VIH
(OMS / ONUSIDA, Rapport Mondial 2012)

En Afrique subsaharienne en particulier, la forte prévalence de l’infection par le VIH pose la


question de savoir dans quelle mesure ces patients pourraient être porteurs du VHE et constituer un
réservoir pour la maladie (Dalton et coll., 2009 ; Hoofnagle et coll., 2012). La prévalence de l’infection par
le virus de l’hépatite E des personnes vivant avec le VIH dans les pays d’Afrique est encore mal connue
à ce jour alors que de nombreuses études ont été réalisées sur cette coinfection en Asie et en Europe
(Price, 2014).
L’infection chronique par le VHE peut également représenter un enjeu important dans l’histoire
des personnes vivant avec le VIH. L’existence d’une cytolyse hépatique peut amener à diminuer les
posologies d’antirétroviraux, ce qui constitue une perte de chance potentielle pour le contrôle de
l’infection par le VIH (Hoofnagle et coll., 2012 ; Price, 2014). Les co-infections par les virus des hépatites
virales B et C étant fréquentes chez ces patients, le risque d’évolution vers la cirrhose est également un
problème à ne pas négliger (Price, 2014).
Malgré les enjeux de santé publique soulevés par la problématique de l’hépatite E chronique, les
données épidémiologiques sont rares (Legrand-Abravanel, 2012).
34
Si la physiopathologie de l’hépatite E chronique n’est pour le moment pas totalement expliquée,
plusieurs arguments soutiennent l’hypothèse d’un lien entre l’immunodépression (ou
l’immunosuppression) au moment de l’infection et le risque d’évolution vers une forme chronique
d’hépatite E. En effet ceci a été observé dans des cas de transplantation (Kamar et coll., 2008a et b ;
Gérolami et coll., 2008 ; Haagsma et coll., 2008), associés à des pathologies hématologiques (Alric et
coll., 2010 ; Ollier et coll., 2009), ou lors d’infection par le VIH (Dalton et coll., 2009 ; Colson et coll., 2009
et 2010 ; Curry et coll., 2009). Par ailleurs, dans une étude indienne menée chez des patients
transplantés, les patients développant une hépatite E chronique avaient des taux de lymphocytes CD2+,
CD3+ et CD4+ plus faibles que les patients ayant guéri de l’hépatite E (Kamar et coll., 2008). Enfin,
plusieurs cas de régression de l’hépatite E chronique, avec une normalisation des ALAT et une
disparition de la virémie, ont été constatés chez des patients transplantés après allègement du traitement
immunosuppresseur (Kamar et coll., 2010) ainsi que chez un patient atteint d’une leucémie à
tricholeucocytes ayant reçu un traitement par Interféron pégylé alpha pendant 3 mois (Alric et coll., 2010).
Chez les personnes vivant avec le VIH, les hépatites inexpliquées sont fréquentes et certaines
pourraient être des hépatites E chroniques (Kuniholm et coll., 2010) bien qu’une étude française récente
n’a retrouvé qu’une forme d’hépatite E aiguë (Sellier et coll., 2011). Une autre étude, toujours en France
sur des sujets porteurs de VIH a montré que l’hépatite E chronique était retrouvée chez les patients dont
le taux de CD4+ est inférieur à 200/mm3 (Colson et coll., 2010). Il est possible que l’hépatite E soit une
cause plus fréquente d’hépatite inexpliquée dans d’autres types de population par exemple d’origine
Africaine.
En 2010, la prévalence du VIH en République Centrafricaine (RCA) parmi les 15-49 ans a été
estimée à 4,6% [MICS-IV], et peut atteindre jusqu’à 15% dans certaines régions comme la capitale et sa
périphérie (UNAIDS Global Report, 2012). Ainsi, la RCA demeure le pays d’Afrique Centrale où l’infection
par le VIH est la plus fréquente, avec le Cameroun (5-6%), le Gabon (5%) et la Guinée équatoriale (5%)
mais devant le Congo Brazzaville (3,2%) (www.indexmundi.com/map/?v=32&l=fr; UNAIDS Global
Report, 2012). L’hépatite E y est également endémique et la prévalence des anticorps de type IgG a été
estimée autour de 30% à Bangui. La propagation de la maladie par épidémies localisées espacées de
quelques mois au cours desquels surviennent des cas sporadiques, pose la question du réservoir de la
maladie entre les pics, notamment de l’existence d’une excrétion prolongée ou chronique du virus chez
certains individus (Goumba et coll., 2011). Les conséquences physiopathologiques de la forme chronique
demeurent également une inconnue.

35
L’Institut Pasteur de Bangui, grâce à ses compétences et son plateau technique, occupe une
place de choix dans la surveillance des maladies émergentes et la recherche biomédicale en RCA et plus
généralement en Afrique Centrale. Ce projet, qui bénéficiera des compétences locales, du réseau des
centres de soins en RCA et du réseau international des Instituts Pasteur, sera réalisé par le laboratoire
des hépatites virales que je dirige. Il sera soumis aux appels d'offre de l'Agence Nationale pour la
Recherche sur le Sida et les hépatites B et C (ANRS), de l'Action concertée inter-pasteurienne (ACIP), et
de la fondation Fio-Cruz pour l'année 2015.
3.2. Objectifs
3.2.1. Objectif général
Améliorer nos connaissances sur l’influence réciproque du VIH et de l’hépatite E chronique chez les
personnes vivant avec le VIH en République Centrafricaine.
3.2.2. Objectifs spécifiques
- Estimer la prévalence de l’hépatite E chronique chez les adultes vivant avec le VIH en
Centrafrique
- Estimer la proportion de patients ayant une excrétion de virus dans les selles parmi ceux ayant
une hépatite E chronique
- Etudier l’association potentielle entre le risque d’hépatite E chronique et le degré
d’immunodépression (taux de CD4)
- Identifier les autres facteurs de risque d’hépatite E chronique, liés à l’environnement, au virus et
à l’hôte
3.3. Schéma expérimental
Il s’agit d’une étude observationnelle transversale réalisée auprès des patients infectés par le
VIH et faisant partie du programme national de lutte contre le VIH.
Au cours d’une durée de 48 mois :
- Un dosage des ALAT et des CD4 sera réalisé chez tous les participants
- En cas de cytolyse hépatique (ALAT >1N), les hépatites virales E, B et C seront recherchées en
PCR.
- Les patients ayant une hépatite E confirmée seront recontactés pour rechercher une excrétion
fécale du virus. De plus, au prochain dosage de CD4 (6 mois après l’inclusion), des PCR ARN du
VHE dans le sang et les selles seront réalisées afin de confirmer ou infirmer une hépatite E
chronique.

36
3.4 Population
3.4.1. Population d’étude
Adultes (≥ 18 ans) vivant avec le VIH résidant sur le territoire centrafricain.
3.4.2. Echantillon d’étude
Adultes (≥ 18 ans) inclus dans le programme national de lutte contre le SIDA et se présentant à
l’Institut Pasteur de Bangui ou dans une formation sanitaire soit pour un bilan biologique initial suite à la
découverte de l’infection par le VIH, soit pour un bilan de suivi.
3.4.3. Critères d’éligibilité
Inclusion
- Homme ou femme ≥ 18 ans
- Résidant en Centrafrique
- Inclus dans le programme national de lutte contre le SIDA (code national)
- Se présentant au laboratoire d’analyses médicales de l’Institut Pasteur de Bangui ou dans une
formation sanitaire pour un bilan biologique
Non inclusion
- Age <18 ans
- Patient actuellement hospitalisé
Tous les patients inclus devront avoir accepté de participer et signé un consentement éclairé.
3.5. Données collectées
3.5.1. Mode de collecte
Les données sociodémographiques ainsi que celles sur les habitudes de vie seront recueillies
par questionnaires en face-à-face avant le prélèvement par des enquêteurs.
Afin d’en assurer l’acceptabilité et pour éviter les biais de mesure, le questionnaire a été testé
avec 20 patients et adapté en conséquence.
Des questions sur les antécédents médicaux, le traitement antirétroviral, l’histoire de l’infection
par le VIH, les traitements à base de plantes ou de médecine traditionnelle seront également posées
dans le questionnaire patient.
3.5.2. Variables collectées
a) Données liées aux critères d’inclusion
Données générales: Numéro de dossier IPB; Date d’inclusion; Nom du médecin; Numéro de téléphone
du médecin; Numéro(s) de téléphone auquel joindre le patient; Type de consultation.

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Données sociodémographiques: Sexe; Statut marital; Niveau d’étude; Revenus du foyer; Activité
professionnelle; Francophonie.
b) Données cliniques
Générales: Taille en centimètres; Poids en kilogrammes.
Infection par le VIH: Date de diagnostic VIH; Stade CDC actuel; Pathologie(s) classant stade C; Date du
dernier dosage de CD4; Résultat du dernier dosage de CD4; Antirétroviraux prescrits à la dernière
consultation; Dernier traitement antirétroviral prescrit
Autres antécédents: Traitement antituberculeux à la dernière consultation; Hépatite B chronique;
Traitement contre l'hépatite B; Vaccination contre l'hépatite B; Hépatite C chronique; Traitement contre
l'hépatite C; Autre(s) maladie(s) hépatique(s) connue(s); Cirrhose; Ictère; Date de début de l'ictère;
Autre(s) antécédent(s) de maladie(s) chronique(s) ou grave(s) ; Traitement par les plantes médicinales
traditionnelles.
Habitudes de vie: Source d’eau de boisson; Traitement de l’eau de boisson; Nombre de lavages des
mains dans une journée; Nettoyage des crudités avant consommation; Repas dans un plat commun;
Contact avec des cochons; Contact avec d’autres animaux; Latrines partagées avec les voisins; Type de
latrines; Distance entre les latrines et la source en eau la plus proche (en mètres); Evacuation des
ordures ménagères; Enterrement des morts; Fréquence de la consommation d’alcool; Nombre de verres
d’alcool consommés; Fréquence de la consommation de plus de 6 verres d’alcool.
c) Données biologiques
Nombre de CD4 par mm3; ALAT; PCR VHE sang; PCR VHE selles; Antigénémie HBs;
Sérologie Ac anti HBc; Sérologie Ac anti HBs; Sérologie Ac anti VHC; Sérologie Ac anti VHD; Sérologie
anti VHE (IgM et IgG); PCR VHB; PCR VHC; PCR VHD; Beta-HCG
3.6. Déroulement de l’étude
3.6.1. Personnel de l’étude
L’équipe projet à l'Institut Pasteur de Bangui sera constituée comme suit :
- Chef de projet : Dr Narcisse Patrice Komas, Chef du Laboratoire des Hépatites virales, IPB
- Dr Claudine Bekondi, Laboratoire des virus oncogènes, IPB
- Dr Alexandre Manirakiza, Service d'épidémiologie, IPB
- Mme Sandrine Moussa, Laboratoire des Rétrovirus, IPB
- Médecins des formations sanitaires répertoriées comme site d'étude
- Techniciens du laboratoire des hépatites virales, IPB
- Techniciens des formations sanitaires répertoriées comme site d'étude

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- Enquêteurs formés spécifiquement pour l’étude (internes en médecine)
- 2 agents de saisie
- 1 data manager
- 1 biostatisticien
Collaborations
- Unité des virus émergents, Institut Pasteur de Paris
3.6.2. Organisation de l’étude
a) Prélèvement du patient
Avant le prélèvement, l’enquêteur vérifie les critères d’éligibilité, propose au patient de participer
à l’étude, l’informe et recueille le consentement écrit en cas d’acceptation de participer. Tous les patients
éligibles doivent se voir proposer la participation à l’étude.
b) Circuit des prélèvements biologiques
Un tube sec et un tube avec EDTA de cinq millilitres de sang seront prélevés par patient. Chaque
tube sera étiqueté. Les tubes prélevés directement à l’Institut Pasteur de Bangui n'auront pas besoin de
conditions particulières de transport. Par contre, les prélèvements au niveau d'autres sites d'études
doivent respecter le Guide de bonne Exécution d'Analyses Médicales. Les tubes seront stockés dans un
ou deux congélateurs à -80°C dans des boîtes dédiées, numérotées, datées et étiquetées.
c) Saisie
Le masque de saisie sera développé en utilisant EpiData®. Une double saisie sera effectuée.
d) Contrôle/validation des données
En plus du contrôle par la double saisie, les valeurs manquantes et incohérentes seront
recherchées et corrigées dans la mesure du possible.
e) Accès – stockage – conservation – sécurité informatique
Les bases de données de l’étude seront stockées sur un ordinateur unique protégé par un mot
de passe, et un disque de sauvegarde dans une pièce fermant à clef, à l’intérieur de l’Institut Pasteur de
Bangui. Les analyses seront effectuées sur une copie des bases originales (sur le même ordinateur) afin
d’éviter toute erreur de manipulation.
f) Information et communication
Deux semaines avant le démarrage de l’étude, un courrier sera envoyé à l’ensemble des
médecins des sites répertoriés, les informant que leurs patients se verront peut être proposés de
participer à une étude sur l’hépatite E et que l’Institut Pasteur sera peut être amené à les contacter pour
avoir des informations sur leurs patients.

39
3.7. Analyses statistiques
- Description de l’échantillon
- Estimation de la prévalence de l’hépatite E chronique chez les sujets VIH
- Comparaison de la proportion de sujets ayant une hépatite E chronique en fonction du degré
d’immunodépression (critère de jugement principal)
- Comparaison de la proportion de sujets ayant une hépatite E chronique en fonction d’autres
facteurs
3.8. Valorisation et dissémination des résultats
Plusieurs articles scientifiques seront soumis à publication. Ces résultats seront également
présentés lors de congrès sur les maladies infectieuses ou émergentes.
3.9. Considérations éthiques et protection des données
Cet essai sera réalisé conformément au protocole et dans le respect des personnes.
L’autorisation du Comité scientifique de validation des protocoles et résultats de recherche en santé a été
obtenue. Toute modification substantielle du protocole fera l’objet d’un amendement auprès de ce
Comité.
3.10. Calendrier prévisionnel
Début des inclusions : Dès obtention du financement
Fin des inclusions : 3 ans après avoir débuté les inclusions
Gestion des données/analyse : tout au long des inclusions
Rapport d’étude : dès la fin de l'analyse des données
3.11. Retombées attendues
3.11.1. Amélioration des connaissances fondamentales
- Mieux comprendre comment les sujets infectés par le VIH pourraient développer dans certains
cas une forme chronique d’hépatite E (étude des facteurs de risque)
- Déterminer la part de la médecine traditionnelle dans l’évolution chronique des atteintes
hépatiques chez les sujets infectés par le VIH
- Mieux comprendre l’influence du VIH sur l’évolution de VHE et vice versa
3.11.2. Retombées au niveau individuel
- Savoir si les formes chroniques sont plus fréquentes chez les sujets VIH les plus
immunodéprimés, justifiant peut être dans le futur une vaccination voire un traitement curatif pour
éviter le développement d’une hépatite chronique (intérêt thérapeutique potentiel)

40
- Savoir dans quelle mesure les hépatites inexpliquées chez le sujet VIH pourraient être dues au
VHE (intérêt diagnostique)
- Aider à évaluer l’intérêt du diagnostic de l’hépatite E chronique pour adapter le traitement
antirétroviral afin d’éviter les molécules hépatotoxiques
3.11.3. Retombées au niveau collectif
- Savoir si les sujets infectés par le VIH peuvent constituer un réservoir pour le VHE
- Mieux connaître l’épidémiologie de l’hépatite E, notamment pour aider à évaluer l’intérêt d'un
traitement ou d’une vaccination potentielle dans le futur
3.12. Autres perspectives à envisager
Les problématiques concernant :
a) les conséquences physiopathologiques et le rôle du système immunitaire au niveau du taux
élevé de mortalité chez la femme enceinte infectée par ce virus dans son troisième trimestre de
grossesse demeurent posées. La compréhension des mécanismes impliqués dans ces
phénomènes nécessitera la mise en place de nouveaux protocoles adaptés aux recherches
cliniques;
b) les effets hépato-toxiques des plantes médicinales ;
c) les différentes co-infections VIH/virus des hépatites.

41
4 - Références bibliographiques

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Te HS and Jensen DM: Epidemiology of hepatitis B and C : a global overview. Clin Liver Dis 2010; 14(1):1-21
Tontsch U and Bauer HC: Isolation, characterization, and long-term cultivation of porcine and murine cerebral
capillary endothelial cells. Microvasc Res 1989; 37:148–161
Tuder RM, Karasek MA, Bensch KG: Cyclic adenosine monophosphate levels and the function of skin
microvascular endothelial cells. J Cell Physiol 1990; 142:272–283
Vandeputa F, Szabo-Fresnais N, Ahmad F, Kho C, Lee A, Krall J et al: Selective regulation of cyclic nucleotide
phosphodiesterase PDE3A isoforms. Proc Natl Acad Sci USA 2013; 110(49):19778–19783
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http://158.232.15.29/CFS/downloadpdf.htm?country_id=AFRCAF&lng_code=en&pdfoption=epi
http://www.unaids.org/en/media/unaids/contentassets/documents/epidemiology/2012/gr2012/20121120_UNAIDS_
Global_Report_2012_with_annexes_fr.pdf

47
5 - Liste de publications

48
5.1. Publications principales dans des journaux à comité de lecture

1 - Andernach I, Leiss L, Tarnagda Z, Tahita M, Otegbayo J, Forbi J, Omilabu S, Gouandjika-


Vasilache I, Komas NP, Mbah O & Muller C.
Characterization of Hepatitis Delta Virus in Sub-Saharan Africa. J Clin Microbiol 2014; 52(5):1629-1636
2 - Komas NP, Vickos U, Hübschen JM, Béré A, Manirakiza A, Muller CP & Le Faou A.
Cross-sectional study of hepatitis B virus infection in rural communities, Central African Republic. BMC
Infectious Diseases 2013; 13:286.
3 - Bouscaillou J, Komas N, Tricou V, Nakouné E, Sélékon B, Fontanet A & Kazanji M.
Imported hepatitis E virus, Central African Republic, 2011. Emerging Infectious Diseases 2013;
19(2):335-337
4 – Goumba AI, Konamna X & Komas NP.
Clinical and epidemiological aspects of a hepatitis E outbreak in Bangui, Central African Republic. BMC
Infectious Diseases 2011; 11:93
5 – Goumba CM, Yandoko-Nakouné ER & Komas NP.
A fatal case of acute hepatitis E among pregnant women, Central African Republic. BMC Research Notes
2010; 3:103
6 – Komas NP, Baï-Sepou S, Manirakiza A, Léal J, Béré A & Le Faou A.
The prevalence of hepatitis B virus markers in a cohort of students in Bangui, Central African Republic.
BMC Infectious Diseases 2010; 10:226
7 – Martinez MC, Randriamboavonjy V, Ohlmann P, Komas N, Duarte J, Schneider F, Stoclet JC &
Andriantsitohaina R.
Involvement of Protein Kinase C, Tyrosine Kinases, and Rho kinase in Ca2+ Handling of Human Small
Arteries. Am J Physiol Heart Circ Physiol 2000; 279:H1228-H1238
8 – Keravis T, Komas N & Lugnier C.
Cyclic Nucleotide Hydrolysis in Bovine Aortic Endothelial Cells in Culture: Differential Regulation in
Cobblestone and Spindle Phenotypes. J Vasc Res 2000; 37:235-249
9 – Coudray C, Charon C, Komas N, Mory G, Diot-Dupuy F, Manganiello V & Bazin R.
Expression of Type-2 Cyclic Nucleotide Phosphodiesterase in Brown Adipose Tissue of Zucker Rat:
Modulation by the FA gene. FEBS Letter 1999; 456:207 – 210
10 – He R, Komas N, Ekholm D, Murata T, Taira M, Hockman S, Degerman E & Manganiello VC.
Expression and Characterization of Deletion Recombinants of Two cGMP-Inhibited Cyclic Nucleotide
Phosphodiesterases (PDE-3). Cell Biochemistry and Biophysics 1998; 29:89-111
11 – Movsesian MA, Komas N, Krall J & Manganiello VC.
Expression and Activity of Low Km, cGMP-inhibited cAMP Phosphodiesterase in Cardiac and Skeletal
Muscle. Biochem Biophys Res Commun 1996; 225:1058-1062
12 – Komas N, Movsesian MA, Kedev S, Degerman E, Belfrage P & Manganiello VC.
Cyclic GMP-Inhibited Phosphodiesterase (cGI-PDE) Inhibitors as Therapeutic agents. In: The Handbook
of Immunopharmacology. Phosphodiesterase Inhibitors; Schudt C., Dent G. and Rabe K.F. ed., 1996, pp
89-109, Academic Press, San Diego
13 – Stoclet JC, Keravis T, Komas N & Lugnier C.
Cyclic nucleotide phosphodiesterases as therapeutic targets in cardiovascular diseases; Expert Opinion
on Investigational Drugs 1995; 4:1081-1100
14 – Lugnier C & Komas N.
Modulation of Vascular Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases by cyclic GMP: Role in Vasodilatation. Eur
Heart J 1993; 14:141-148
15 – Muller B, Komas N, Keravis T & Lugnier C.
49
Les Phosphodiesterases des Nucleotides Cycliques. Medecine/Sciences 1993; 9:1335-1341
16 – Komas N, Lugnier C, Andriantsitohaina R & Stoclet JC.
Characterization of Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases from Rat Mesenteric Artery. Eur. J. Pharmacol.
- Mol. Pharmacol. Sect.- 1991; 208:85-87
17 – Komas N, Lugnier C & Stoclet JC.
Endothelium-dependent and Independent Relaxation of the Rat Aorta by Cyclic Nucleotide
Phosphodiesterase Inhibitors. Brit J Pharmacol 1991; 104:495-503
18 – Komas N, Lugnier C, Le Bec A & Stoclet JC.
cGMP-Stimulated Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases from Cardiac Tissues: Effects of cGMP Analogs
and Drugs. Eur.J. Pharmacol. - Mol. Pharmacol. Sect. – 1991; 206:5-13
19 – Komas N, Lugnier C, Le Bec A, Serradeil-Le Gal C, Barthelemy G & Stoclet JC.
Differential Sensitivity to Cardiotonic Drugs of Cyclic AMP Phosphodiesterases Isolated from Canine
Ventricular and Sinoatrial Enriched Tissues. J Cardiovasc Pharmacol 1989; 14:213-220

5.2. Rapports d'Experts


1 - JP Bangamingo, NP Komas, B Koffi, J Abeye, JC Gody, A Sepou, G Gresenguet.
Stratégies de réduction de la morbidité et de la mortalité dues aux crises humanitaires dans le secteur de
la santé en République Centrafricaine, 2014
2 - B Koffi, NP Komas, JC Gody, AMC Sepou-Yanza, JP Bangamingo, J Abeye, A Sepou, G
Gresenguet.
Stratégies de réduction de la mortalité et de la morbidité dues au cancer du col utérin en Centrafrique,
2013
3 - JC Gody, AMC Sepou-Yanza, NP Komas, JP Bangamingo, B Koffi, J Abeye, A Sepou, G
Gresenguet.
Stratégies de réduction de la mortalité infantile en République Centrafricaine. 2012
4 - G Grésenguet, A Sépou, NP Komas, JC Gody, J Abéyé, B Koffi, JP Bangamingo.
Stratégies de réduction de la mortalité maternelle en République Centrafricaine. 2011
5 - P MBessan, NP Komas, JP Bangamingo, B Koffi, A Sépou.
Plan Stratégique de Recherche en Santé Publique de la République Centrafricaine, 2008. Ministère en
charge de la Santé Publique de la République Centrafricaine.
6 - NP Komas.
Politique Nationale de Développement des Services de Laboratoire d’Analyses Médicales en République
Centrafricaine, 2007. Ministère en charge de la Santé Publique de la République Centrafricaine

5.3. Manuscrits en préparation


1 - Julie Bouscaillou, Vianney Tricou, Aubin Béré, Benjamin Sélékon, Emmanuel R Nakouné-
Yandoko, Mirdad Kazanji & Narcisse P Komas.
Hepatitis E virus in Central African Republic: incidence and spatial distribution of symptomatic cases from
2008 to 2012. En preparation
2 - Stéphanie Judith N’yétouboko-Tabouko, Aubin Béré, Alexandre Manirakiza, Vianney Tricou,
Arnaud Fontanet, Mirdad Kazanji & Narcisse P Komas.
First report of a hepatitis E virus genotype 3 in a HIV1 coinfected 30-month-old child with severe acute
malnutrition in Bangui. En preparation.
3 - Gina Laghoe, Sumantra Ghosh, Mariama Abdou-Chekaraou, Alexandre Manirakiza, Ségolène
Brichler, Jean-Omer Ouavene, Claudine Bekondi, Jean Chrysostome Gody, Valentin Fikouma,
Natali Samarakoon, Dulce Alfaiate, Caroline Scholtès, Alan Kay, David Durantel, Olivier Hantz,
50
Jean Louis Lesbordes, Abdoulaye Sépou, Christian Trépo, Emmanuel Gordien, Fabien Zoulim,
Jean Claude Cortay, Paul Dény & Narcisse P Komas.
Hepatitis B and Hepatits Delta Viruses in Central African Republic twenty-five years after the fulminant
hepatitis outbreak in Bangui: cross-sectional study among young adults and virological assessment. En
préparation
4 - Sumantra Ghosh, Dulce Alfaiate, Natali Abeywickrama Samarakoon, Ségolène Brichler, Gina
Laghoe, Mariama Abdou-Chekaraou, Jean-Omer Ouavene, Jean Louis Lesbordes, Christian Trépo,
Olivier Hantz, Alan Kay, David Durantel, Fabien Zoulim, Emmanuel Gordien, Jean-Claude Cortay,
Narcisse P. Komas & Paul Dény.
Mid-eighties Hepatitis B and delta fulminant hepatitis outbreak in Central African Republic (CAR):
reassessment of viral strains from a large cohort and comparison with 2010 strains. En préparation
5 – Edgarthe NGaïganam, Aubin Béré, Vianney Tricou, Alexandre Manirakiza, Loïc Chartier, Muriel
Vray & Narcisse P Komas.
Seroprevalence and molecular characterization of hepatitis B, C and D in Central African Republic. En
préparation
6 – Edgarthe NGaïganam, Aubin Béré, Pulchérie Pélembi, Sandrine Moussa, Claudine Bekondi,
Vianney Tricou, Alexandre Manirakiza, Muriel Vray & Narcisse P Komas
Molecular characterization of HIV/chronic hepatitis B/D and C co-infection in Central African Republic. En
préparation.

5.4. Conférences sur invitation

1 - Les hépatites virales, menaces pour la santé publique en République Centrafricaine. Journées
scientifiques du Réseau International des Instituts Pasteur - Afrique, Dakar, Sénégal, 20 juin 2014
2 - Les virus une menace pour l’humanité. Promotion de la Culture Scientifique et Technique (PCST),
Bangui, République Centrafricaine, 26 janvier 2008
3 - Evaluation of screening tests for the Hepatitis C virus. 6th Congress of the federation of African
Immunological Societies, March 2006 Dakar, Sénégal
4 - Seroprevalence of Hepatitis B virus in Central African Region. 3ème Sommet Africain de la Science et
des Nouvelles Technologies, 24 – 26 octobre 2005, Brazzaville, République du Congo
5 - Protease activated-receptors (PARs) and Crohn’s Disease; IBD research: 2000 and Beyond; Hockley
Valley Resort & Conference centre. Avril, 1999, Ontario, Canada
6 - Intracellular Calcium and Crohn disease; Groupe de Recherche en Transport Membranaire; Université
de Montréal; Canada, Sept., 1998.
7 - Structure and Role of the Cardiovascular Cyclic AMP-specific Phosphodiesterases (PDE3 and PDE4).
Laboratoires GLAXO, Les Ulis, France, juillet 1993
8 - Pharmacological Characterization of the Canine Cardiac Membrane Phosphodiesterases; 1st
European meeting of the "Société Française de Cardiologie", Paris, France, janvier, 1991

5.5. Publication des abstracts de communications (CP)


1 - D Samba, M Abdou-Chekaraou, LG Laghoe, S Brichler, C Sholtès, N Martel, JO Ouavéné, A
Kay, O Hantz, JL Lesbordes, C Trépo, E Gordien, F Zoulim, NP Komas, F Deny.
ANRS 12202: Hepatitis B and Delta hepatitis in Central African Republic (CAR): Virological reassessment
of a fulminant hepatitis outbreak occurring in the mid eighties. J Hepatol, 2012, 56(Suppl2):S173
2 - NP Komas, A Manirakiza, JO Ouavéné, C Bekondi, GL Laghoe, F Le Gal, M Abdou-Chekaraou,
E Gordien, F Zoulim, P Deny.

51
Hepatitis B and Delta in Bangui – Central African Republic – 25 years after the first reported hepatitis
delta epidemic. J Hepatol, 2012, 56(Suppl2):S31
3 - NP Komas, LU Ngoumé Vickos, A Bere, A Manirakiza.
Prévalence et facteurs de risque de transmission des hépatites virales B (HBV), delta (HDV) et C (HCV)
dans les zones rurales en Républiques Centrafricaines. Virologie, 2010, 14(1):P105.
4 - N Komas, S. Bai Sépou, A. Manirakiza, A. Béré, A. Le Faou.
Prevalence of HBV and related risk factors in high school and university community of Bangui (Central
African Republic). J Hepatol, 2009, 50(Suppl1):S209
5 - NP Komas, A Goumba, F Komoyo, X Konamna A. Le Faou.
Epidemiological, biological and clinical aspects of hepatitis E virus in Bangui, Central African Republic.
Bull. Soc. Path Exo, 2008, 101(3): 276
6 - NP Komas, J Gody, A Béré, S. NDalla, M. El Rafei, A. Le Faou.
Seroprevalence and age of acquirement of HBV infection during childhood in “Complexe pediatrique de
Bangui” (Central African Republic). J Clin Virol,2006. 36(suppl.2):S199
7 - N. Komas, C. Gosselin, A. Willey, M. Graham, M. O'Connor-McCourt, M. Hollenberg & J.L.
Schwartz.
Human Intestinal Smooth Muscle (Hism) Cells from Crohn's Disease Patients Display Altered Cytosolic
Calcium Mobilization. Mol. Biol. Cell, 1998, 9:1453;
8 - M. Lavalle, N. Komas, C. Collins, L. Bourget, M. O'Connor, M. Hollenberg & J.L. Schwartz.
Functional Analysis of the Proteinase-Activated Receptors (PARs) Expressed by Baculovirus Vector in
Sf9 Insect Cells. Mol. Biol. Cell, 1997,8:156;
9 - N. Komas, L. Potvin, L. Bourget, M. O'Connor, M. Hollenberg & J.L. Schwartz.
Proteinase-activated receptors (PARs) Modulate Ca2+ Signalling and Signal Transduction in Human
Intestinal Smooth Muscle (HISM) Cells. Mol. Biol. Cell, 1997, 8:155;
10 - T. Keravis, N. Komas & C. Lugnier.
cAMP Hydrolysis is Differently Regulated in Cobblestone and Spindle Phenotypes of Bovine Aortic
Endothelial Cells in Culture; J. Vasc. Res. 1997, 34 S1:070.
11 - N. Komas, M.D. Ivorra & C. Lugnier.
Vascular Smooth Muscle and Left Ventricle Membrane-bound cGMP Inhibited Type III
Phosphodiesterases (cGI-PDEs) are Pharmacological Different from Sinoatrial Node Membrane-bound
cGI PDE; FASEB J. 1995, 9:A1261;
12 - N. Komas, M. Taira, T. Murata, & V.C. Manganiello.
Similar Pharmacological Responses of Two Recombinant cGMP-Inhibited Cyclic Nucleotide
Phosphodiesterase (cGI PDE) Isoforms; FASEB J. 1994, 8:475;
13 - M.J. Leroy, M. Taira, N. Komas, E. Degerman, & V.C. Manganiello.
Expression and Characterization of the Adipocyte cGMP-inhibited Phosphodiesterase (cGI PDE) in NIH
3T3 Cells: Regulation by Insulin; FASEB J. 1994, 8:476.
14 - L.H. Wang, N. Komas, M. Taira & V.C. Manganiello.
Expression of Human Cardiac cGMP-inhibited (type III) Cyclic Nucleotide Phosphodiesterase (cGI-PDE)
in Sf9 insect cells; FASEB J. 1993, 7:578;
15 - N. Komas, C. Lugnier & J.C. Stoclet.
Endothelium-dependent Vascular Smooth Muscle Relaxation is Induced by Inhibitors of Rolipram-
sensitive Cyclic AMP Phosphodiesterase; FASEB J. 1991, 5 (PartII):6079;
16 - N. Komas, C. Lugnier & J.C. Stoclet.
Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases are Similar in Rat Aorta and Mesenteric Artery; J. Mol. Cell
Cardiol. 1991, 23 (suppl. IV):S.35;

52
17 - C. Lugnier, N. Komas & J.C. Stoclet.
Endothelium Differentially Influences the Relaxing Effects of Inhibitors of Two Low Km Cyclic AMP
Phosphodiesterases in Rat Aorta. Pflügers Archiv Eur. J. Physiol. 1991, 419 (suppl.1):R 85.
18 - N. Komas, C. Lugnier & J.C. Stoclet.
Drug effects on cGMP-stimulated Phosphodiesterase from Cardiac Tissues; J. Mol. Cell Cardiol. 1990, 22
(suppl.III)S6:PW17;
19 - N. Komas, C. Lugnier & J.C. Stoclet.
Pharmacological Characterization of Membrane-bound Forms of cAMP Phosphodiesterase from Cardiac
Tissues; J. Mol. Cell Cardiol. 1990, 22 (Suppl. IV):S.32
20 - C. Lugnier, N. Komas & J.C. Stoclet.
Cardiotonic Drugs Selectively Inhibit cAMP Phosphodiesterase from Dog Cardiac Ventricle. Fundamental
& Clinical Pharmacol; 1988, 2:140.
21 - C. Lugnier, C. Schott, N. Komas & J.C. Stoclet.
Inhibition sélective des Isoformes de Nucléotides Cycliques Phosphodiestérases par des agents
Cardiotoniques. Arch Mal Coeur Vaisseaux 1987, 80:29.

5.6. Autres communications à des reunions nationales et internationales


1 - S.J. N’Yétébouko-Tabounie, A. Béré, A. Etienne, A. Manirakiza, V. Tricou, A. Fontanet, M.
Kazanji, NP Komas.
Prevalence of hepatitis E virus infection among people living with HIV in Bangui, Central African Republic.
Scientific Symposium of the Institut Pasteur International Network, Institut Pasteur, Paris – 2014.
Communication affichée.
2 - J Bouscaillou, V. Tricou, B. Sélékon, E. Nakouné, M. Kazanji, NP Komas.
Epidemiology and molecular analysis of hepatitis E virus infection in the Central African Republic.
Scientific Symposium of the Institut Pasteur International Network, Institut Pasteur, Paris – 2014.
Communication affichée
3 - NP Komas, A Manirakiza, JO Ouavéné, C Bekondi, GL Laghoe, F Le Gal, M Abdou-Chekaraou,
E Gordien, F Zoulim, P Deny.
Hepatitis B and Delta in Bangui – Central African Republic – 25 years after the first reported hepatitis
delta epidemic. 47th Annual Meeting of the European Association for the Study of the Liver, Barcelona,
Spain, April 2012. Communication orale
4 - Komas NP
Intracellular Calcium and Crohn disease; Groupe de Recherche en Transport Membranaire; Université de
Montréal; Canada, Sept., 1998. Communication orale
5 - Komas NP, Le Bec A, Schini V and Lugnier C:
Expression of Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases (PDEs) in Bovine Aortic Endothelial (BAE) Cells in
Culture; XIIIème Congrès du GRRC; Lyon, France, Avril, 1996. Communication orale
6 - Komas N and Lugnier C
Interaction between cAMP-Phosphodiesterase Isozymes Regulates Vascular Tone; New frontiers in basic
Cardiovascular Research; 2nd Czech-French-Slovak Symposium. Smolenice Castle, Bratislava, Slovak
Republic; Mai, 1996. Communication orale
7 - Komas N
Overexpression of the Thrombin Receptor in Vascular Smooth Muscle Cell Phenotypes; Groupe de
Recherche en Transport Membranaire; Université de Montréal; Canada, Nov., 1996. Communication
orale

53
8 - Komas N, Leroy MJ, Taïra M, Manganiello VC:
Expression of the cGMP-Inhibited Phosphodiesterase in NIH 3T3 Cells Over expressing the Insulin
Receptor; Mid-Atlantic Diabetes Research Symposium at NIH; Bethesda, USA, sept., 1993.
Communication orale
9 - Komas N, Taïra M, Manganiello VC:
Structure/function Analysis of Recombinant cGMP-Inhibited Phosphodiesterases; NIH Research Festival'
93, Bethesda, USA, Sept., 1993. Communication orale
10 - Komas N, Leroy MJ, Taïra M, Manganiello VC:
Expression of the cGMP-Inhibited Phosphodiesterase in NIH 3T3 Cells Over expressing the Insulin
Receptor; NIH Research Festival' 93, Bethesda, USA, Sept., 1993. Communication orale
11 - Komas N and Lugnier C:
Role of Rolipram-Sensitive Cyclic Nucleotide Phosphodiesterase (ROI-PDE or PDE IV) in the Regulation
of Vascular Smooth Muscle Relaxation; 4th R.E.C.A.R.E. meeting, Strasbourg, France, Février, 1991.
Communication orale
12 - Komas N, Le Bec A, Lugnier C:
Drug Sensitivity of Cyclic GMP Activated Phosphodiesterase from Dog Heart; Second R.E.C.A.R.E
Meeting; Bâle, Suisse, Mars, 1989. Communication orale
13 - Komas N and Lugnier C:
Vascular and Cardiac Cyclic AMP-specific Phosphodiesterase: Characterization and Specific Inhibitors
with Cardiotonic effects From Research to Discovery (Pharmacology, drug, Therapeutic); Séminaire
Lyon, France, Nov. 1989. Communication orale
14 - Komas N, Le Bec A, Lugnier C and Stoclet JC:
Differential Sensitivity to Cardiotonic Drugs of Cyclic AMP Phosphodiesterases III Isolated from Canine
Ventricular and Sinoatrial Enriched Tissues; First R.E.C.A.R.E Meeting, Strasbourg, France, Nov., 1988.
Communication orale.

54
6 - Etat de participation au montage de
projets financés

55
Année Titre du Projet Organisme de Equipe(s) impliquée(s) Montant du Evolution Investigateur Principal
financement financement du projet
2005 Etudes épidémiologique et Institut de Médecine et Deux équipes: - Initiateur et Coordonnateur du
virologique de l'hépatite E en d'Epidémiologie - Lab des hépatites virales de projet: Dr Narcisse P KOMAS
République Centrafricaine Africaine/Fondation Léon l'Institut Pasteur de Bangui (IPB)
MBA - Unité des virus émergents de 9 500 euros Finalisé
l'Institut Pasteur Paris, IP (Pr
Arnaud FONTANET)
2006 Evaluation de différents tests de Agence Nationale de Deux équipes: - Initiateur du projet: Dr Narcisse
diagnostic de l'hépatite C en Recherche sur le Sida et les - Lab des hépatites virales de Patrice KOMAS
République Centrafricaine Hépatites B et C (ANRS) l'IPB - Coordonnateur Nord: Dr Frédéric
- Lab de virologie, Faculté de 17 500 euros Finalisé DUBOIS
Médecine et Centre Hospitalier - Coordonnateur Sud: Dr Narcisse
Universitaire de Tours (Dr Patrice KOMAS
Frédéric DUBOIS)
2010 Hépatite B/Delta en Centrafrique ANRS Quatre équipes: - Initiateur du projet: Dr Narcisse
- Lab des hépatites virales de Patrice KOMAS
l'IPB - Coordonnateur Nord: Pr Paul
- Hôpital Communautaire de DENY
Bangui (Pr Abdoulaye SEPOU) et 206 000 euros En - Coordonnateur Sud: Dr Narcisse
Hôpital de l'Amitié de Bangui (Dr finalisation Patrice KOMAS
Omer OUAVENE)
- Laboratoire de Bactériologie,
Virologie – Hygiène, Hôpital
Avicenne (Pr Paul DENY)
- Unité INSERM U871 Lyon (Pr
Fabien ZOULIM)
2011 Caractérisation des nouveaux Action Concertée Inter- Trois équipes: - Initiateur du projet et
marqueurs sériques du cancer Pasteurienne (ACIP) - Lab des Hépatites virales de Coordonnateur principal: Dr Pascal
primitif du foie en Afrique et l'IPB 50 000 euros En cours PINEAU (IP)
Equatoriale Grant Dedonder (2012) en - Centre Pasteur du Cameroun + - Coordonnateur Centrafrique: Dr
complément de - Unité d'Organisation Nucléaire 46 000 US$ Claudine BEKONDI et Dr NP
financement et Oncogenèse, INSERM U993, KOMAS
Institut Pasteur Paris - Coordonnateur Cameroun: Dr
Richard NJOUOM

56
Année Titre du Projet Organisme de Equipe(s) impliquée(s) Montant du Evolution Investigateur Principal
financement financement du projet
2012 Etude moléculaire et répartition Grant Dedonder Lab Hépatites virales de l'IPB 46 000 US$ En cours - Initiateur et Investigateur principal:
géographique des hépatites Dr NP KOMAS
virales chroniques (B, C et D) et
de la co-infection VIH/hépatites
virales chroniques (B, C et D) en
République Centrafricaine
2014 Influence du virus de ANRS Deux équipes: En attente - Initiateur et Investigateur principal:
l’immunodéficience humaine Grant Dedonder - Lab des Hépatites virales de de Dr NP KOMAS
(VIH) sur l’évolution chronique du Fondation Fio-Cruz l'IPB 80 000 euros soumission - Institut Pasteur Paris : Pr Arnaud
- Unité des virus Emergents, IP FONTANET
virus de l’hépatite (VHE)

57
7 – Activités d’enseignement et
d’encadrement

58
7.1. Synthèse des activités d’enseignement

Tableau 7 : Synthèse des activités d’enseignement

Année Années d’étude Enseignement Horaire Nature des


Heures/an enseignements
Centre de Pédagogie Universitaire, Université de Bangui
Depuis Formation en pédagogie Communication des travaux de 6 SéminairesI
2006 universitaire recherche
Faculté des Sciences de la Santé, Université de Bangui
2 Année Médecine
ème Virologie 8
Depuis Biologie Moléculaire 20
2004 Cours
3ème Année Médecine Pharmacologie générale 30 théoriquesII
4ème Année Médecine Pharmacologie spécialisée 60
Depuis DES pédiatrie Thérapeutique 30
2013
Faculté des Sciences, Université de Bangui
Master 1 en biochimie Module de Pharmacologie 20
Depuis appliquée à l’agronomie générale et moléculaire Cours
2004 Master 2 en biochimie Module de Pharmacologie 45 théoriquesIII
appliquée à l’agronomie Cellulaire Enseignement
Module de Métabolisme 45 s Dirigés
Cellulaire
Nombre total d’heures/an 264
Biophysics & Physiology Department, Albert Einstein College of Medicine, Yeshiva University, NY, Etats-
Unis
2000 - 2003 3ème Année Medecine Protein folding mechanisms 6 Cours
théoriquesIV
Département de Physiologie, Faculté de Médecine, Université de Montréal, Canada
1996 - 1999 Master 2 Signalisation intracellulaire 4 Cours
théoriquesIV

I - Centre de Pédagogie Universitaire de Bangui


Deux séances de séminaire annuel d'une durée totale de 6h sur la communication scientifique et la
recherche

II - Faculté des Sciences de la Santé


a) 2ème année de Médecine
• Biologie moléculaire: 20h/20h de cours annuel. Le programme comporte quatre grands chapitres
dont: 1) les acides nucléiques; 2) le génome humain; 3) les évènements sur les acides
59
nucléiques et 4) la synthèse des protéines. Quelques pathologies génétiques (drépanocytose,
syndrome de Rett, dystrophie de Steinert, phénylcétonurie, myopathie de Duchenne et maladie
de Parkinson) sont décrites en exemple de maladies dues à la mauvaise expression des gènes
ou à la mutation des gènes.
• Virologie: 8h/30h sur les méthodes de diagnostic en virologie. Ce cours est principalement centré
sur les examens virologiques et les méthodes de biologie moléculaire en pratique médicale en
virologie
b) 3ème année de Médecine
• Pharmacologie: 30h/30h de cours annuel sur la pharmacologie générale et la pharmacologie
moléculaire. C'est un cours qui décrit les mécanismes fondamentaux de la pharmacologie à
savoir la pharmacodynamie et la pharmacocinétique. Des notions d'immunopharmacologie et
surtout de pharmacoépidémiologie sont introduites afin de familiariser les étudiants à l'objectif de
santé publique.
c) 4ème année de Médecine
• Pharmacologie: 60h/60h de cours annuel en pharmacologie spécialisée. Ce cours aborde les
médicaments utilisés dans les pathologies neurologiques et psychiatriques. La pharmacologie
des pathologies en cardiovasculaire et en gastroentérologie, les médicaments de l'appareil
respiratoire ainsi que les antiviraux, antirétroviraux, les anti-infectieux, les anticancéreux et
modulateurs de l'immunité sont également abordés sur le plan pharmacodynamie et
pharmacocinétique.
d) 2ème année de Diplôme d’Etudes Spécialisées de pédiatrie
• Cours de thérapeutique: 30h/30h sur les antibiotiques, les antituberculeux, les corticoïdes, les
antifongiques, les tonicardiaques, les diurétiques, les antihypertenseurs, les anti-épileptiques, les
médicaments neurotropes, les antalgiques, les anti-inflammatoires, les vitamines lipo- et
hydrosolubles et les anticancéreux.

III - Faculté des Sciences de l'Université de Bangui


a) Master1
• 20h/20h : Module de pharmacologie générale. Ce sont des cours traitant de l'évolution de la
pharmacologie et des cibles des médicaments. Ces cours sont dispensés sous forme de cours
théoriques et d’enseignements dirigés.
b) Master2
• Les cours de module de pharmacologie moléculaire et cellulaire (30h) étaient orientés vers la
signalisation intracellulaire en développant les interactions entre les cibles moléculaires et les
drogues. L'enseignement dirigé (d'une durée de 15h) porte sur des articles scientifiques à
analyser.
• Module de métabolisme cellulaire (35h). Le programme décrit les synthèses protéiques, la
régulation des activités enzymatiques et les effecteurs allostériques, la glycolyse et sa régulation,
le cycle des acides carboxyliques, la synthèse des lipides et sa régulation et la synthèse du
glycogène et sa régulation. L'enseignement dirigé (10h) porte sur l'analyse des articles
scientifiques dans le domaine du métabolisme cellulaire.

60
IV - Autres enseignements
• Cours théoriques de 6h par an (de 2000 à 2003) sur le thème "Protein folding mechanisms" à
Albert Einstein College of Medecine de Bronx, Yeshiva University, New York, Etats-Unis
• Cours théorique d'une durée de 4h par an (de 1996 à 1999) sur le mécanisme de signalisation
intracellulaire des récepteurs activés par les protéases à la Faculté de Médecine de l'Université
de Montréal, QC, Canada.

7.2. Encadrement de Mémoires, de Thèses en Médecine et de Thèses en Sciences


7.2.1 Travaux de Mémoire de Maîtrise et de Master dirigés
• Mlle Edgarthe Ngaïganam : Caractérisation moléculaire des souches de virus des hépatites B/D
et C isolées dans les différentes de Centrafrique. Ecole Doctorale Régionale d’Afrique Centrale
en Infectiologie Tropicale (Franceville, Gabon). Mémoire de Master 2. En cours.
• Mlle Judith Stéphanie N’Yétobouko-Tabouni : Prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite E
(VHE) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Bangui. Mémoire de Maîtrise, Faculté
des Sciences, Bangui, 2014.
• Mlle Edgarthe Ngaïganam : Epidémiologie et analyse moléculaire de la co-infection
VIH/hépatites virales B/D et C en République Centrafricaine. Mémoire de Master 1, Faculté des
Sciences, Bangui, 2013.
• Mlle Ehma Guéret: Recensement des plantes à activité antivirale anti HBV. Mémoire de Maîtrise,
Faculté des Sciences, Bangui, 2010
• Mr Yves Méfré: Validation de la technique de prélèvement utilisant les papiers buvards ou Dried
Blood Spots « DBS » pour le dépistage du virus de l'hépatite C en Centrafrique. Mémoire de
Master I, Faculté des Sciences, Bangui, 2008
• Mr Serge Docta NGanaré: Etude de la variabilité génotypique du virus de l’Hépatite E en
République Centrafricaine. Mémoire de Master I, Faculté des Sciences, Bangui, 2008
• Mr Francis Giscard Komoyo: Etude virologique de l’hépatite E à Bangui. Mémoire de Maîtrise,
Faculté des Sciences, Bangui, 2005
• Mlle Chantal Gosselin: Rôle du calcium intracellulaire dans la maladie de Crohn. Mémoire de
Master II, Faculté de Médecine, Montréal, 1999
• Mme Maria Lavallé: Etude du mécanisme d’action des récepteurs activés par les protéases
exprimés dans les cellules d’insecte Sf9. Mémoire de Master II, Faculté de Médecine, Montréal,
1998
• Mlle Léna Potvin: Modulation du calcium intracellulaire dans les cellules musculaires lisses
humaines. Mémoire de Master II, Faculté de Médecine, Montréal, 1997

7.2.2. Thèses de Médecine à la Faculté des Sciences de la Santé, Université de Bangui


o Mr Eric Tschimer Tchimago: Séroprévalence de l’AgHBs chez les donneurs bénévoles de sang
au CNTS de Bangui. Thèse soutenue en 2010
o Mr Euloge Tapiade: Prévalence des hépatites virales chez les femmes enceintes à Bangui.
Thèse soutenue en 2010
61
o Mr Ulrich Vickos: Prévalence des hépatites virales dans les villes de province de Centrafrique.
Thèse soutenue en 2009
o Mlle Manuella Onambélé: Infection du Col Utérin par le papillomavirus humain : aspects
épidémiologique, anatomo-pathologique et virologique. Thèse soutenue en 2008
o Mr Souleyman Sépou: Prévalence des hépatites virales B et D en milieux scolaire et universitaire
à Bangui (Centrafrique). Thèse soutenue en 2008
o Mlle Alice Goumba: Etude séro-épidémiologique et clinique de l’hépatite virale E à Bangui. Thèse
soutenue en 2006
o Mlle Stella Ndala: Prévalence de l’hépatite B en milieu pédiatrique. Thèse soutenue en 2006

7.2.3. Thèse Unique en Sciences, Université de Bangui (en cours)


o Mr Pierre Loti: Rôle et fonction de ORF3 du virus de l’hépatite E dans la physiopathologie de
l’infection par ce virus.
o Mme N’Dèye Yacine Mar ABAKAR SEYE : Etude de l’activité antihyperglycémiante et de la
phytochimie de quelques espèces végétales utilisées dans le traitement traditionnel du diabète
en Centrafique

62
8 - Autres activités

63
8.1. Sociétés Savantes
- American Society for Cell Biology (ASCB)
- European Association for the Study of Liver (EASL)
- Société de Pharmacologie et de Toxicologie du Burkina Faso (SOPHATOX)

8.2. Autres Sociétés et Organisations


- Membre élu de la Commission d’Evaluation des Personnels Scientifiques à Recrutement Local,
COMEPSRL, Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP): 2007 - 2010
- Membre du Comité Technique Spécialisé (CTS) de Sciences Naturelles/Agronomie, Conseil
Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES): 2008 - 2011
- 1er Vice-Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, Chirurgiens Dentistes et
Pharmaciens de Centrafrique
- Rapporteur général de Evidence-informing Policy Networks-RCA (EVIPNet-RCA)

8.3. Referee pour des revues Internationales


- BMC infectious diseases
- Journal of Global Infectious Diseases
- Journal of medical Virology
- Revue du CAMES
- Sierra Leone Journal of Biomedical Research
- The Journal of Infection in Developing Countries
- Virology Journal

8.4. Participation aux activités de groupes d’experts


• Supporting the Use of Research Evidence for Policy in African Health Systems (SURE)
o Ouagadougou, Burkina Faso, Avril 2014
o Yaoundé, Cameroun, Mai 2013
o Maputo, Mozambique, Août 2011
o Lusaka, Zambie, Août 2010

• Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement


Supérieur (CAMES), Comité Technique Spécialisé (CTS) en Sciences Naturelles/Agronomie,
o Brazzaville, République du Congo, juillet 2011
o Saint Louis, Sénégal, juillet 2010
o Yaoundé, Cameroun, juillet 2009

• Commission d’Evaluation des Personnels Scientifiques de Recrutement Local (Réseau


International des Instituts Pasteur, RIIP), COMEPSRL :
o Paris, France, juin 2010
o Niamey, Niger, juin 2009
o Dakar, Sénégal, juin 2008
o Yaoundé, Cameroun, juin 2007
64
• Réunion d’animation de l’ANRS « Hépatites virales dans les pays en développement (PED) »
Paris, France 17 Janvier 2007

2006 – présent : L’initiative EVIPNet-RCA (Evidence-informing Policy Networks) qui a été mise en place
par l’OMS et qui fait partie du réseau EVIPNet-OMS. C’est un réseau regroupant 6 pays Africains
(Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Ethiopie, Mozambique et Zambie) pour la promotion de la
politique et de la prise de décision en santé publique fondée sur des bases factuelles. Cette institution qui
est sous l’autorité du Ministère en charge de la Santé Publique s’engage à recenser, coordonner et
mettre en réseau les chercheurs centrafricains dans le domaine de la recherche en santé ainsi que
répertorier les différents travaux scientifiques pour une visibilité dans la conduite de la politique de la
santé. EVIPNET est financé en partie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

2006 – présent :
- Administrateur du Comité National d'Ethique
- Administrateur du Comité Scientifique de Validation des Protocoles et Résultats en Recherche
en Santé (Faculté des Sciences de la Santé, Université de Bangui).

2009 – présent : Expert pour le projet SURVAC (Surveillance des Maladies évitables par la vaccination)
qui regroupe 3 pays d’Afrique Centrale (Cameroun, Centrafrique et République Démocratique du Congo).

2008 : Groupe de travail pour la rédaction des directives relatives au droit du travail sur les Directives
Interministérielles relatives à la loi fixant les droits et obligations des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

2009 – 2010 : Groupe de travail pour la rédaction du Plan Stratégique de Recherche en Santé. Le
résultat stratégique attendu est de doter la RCA d’une institution nationale de recherche en santé,
reposant sur un cadre juridique et réglementaire adéquat, disposant des ressources humaines,
financières et matérielles appropriées, et agissant dans un cadre de partenariat dynamique, contribuer à
améliorer les programmes et l’état de santé des populations en RCA conformément aux orientations du
Plan National de Développement de la Santé (PNDS1 et 2) et du Document de Stratégie de Réduction
de la Pauvreté (DSRP1).

2006 : Rédaction de la Politique Nationale de Développement des Services de Laboratoire d’Analyses


Médicales.

8.5. Organisation de réunions scientifiques


Organisation de la Journée Nationale des Hépatites Virales et de la Transfusion Sanguine de 2007 à
2012

65
9 – Sélection de 5 articles originaux

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Komas NP, Vickos U, Hübschen JM, Béré A, Manirakiza A, Muller CP and Le Faou A. Cross-sectional
study of hepatitis B virus infection in rural communities, Central African Republic. BMC Infectious
Diseases 2013 13:286.

J Bouscaillou, NP Komas, V Tricou, E Nakouné, B Sélékon, A Fontanet, and M Kazanji. Imported


hepatitis E virus, Central African Republic, 2011. Emerging Infectious Diseases, 2013; 19(2):335-337

AI Goumba, X Konamna, NP Komas. Clinical and epidemiological aspects of a hepatitis E outbreak in


Bangui, Central African Republic. BMC Infectious Diseases 2011, 11:93

CM Goumba, ER Yandoko-Nakouné and NP Komas. A fatal case of acute hepatitis E among pregnant
women, Central African Republic. BMC Research Notes 2010, 3:103

NP Komas, S Baï-Sepou, A Manirakiza, J Léal, A Béré, A Le Faou. The prevalence of hepatitis B virus
markers in a cohort of students in Bangui, Central African Republic. BMC Infectious Diseases 2010,
10:226

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