Classe de 1960

en Angleterre

Résoudre les problèmes du monde

Remettre l’épée au fourreau est le secret

Joël Goldsmith
« Tu ne pourrais avoir aucun pouvoir… », et à cause de l’Om-
nipotence et de l’Omniprésence, je peux remettre l’épée au four-
reau.

Merci

Classe de 1960
en Angleterre

Résoudre les problèmes du monde

et

Remettre l’épée au fourreau est le secret

Joël Goldsmith

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 À l’instant où vous remettez l’épée au fourreau et cessez de
lutter contre un mal imaginaire, en vous détendant dans l’om-
nipotence et l’omniprésence de Dieu, dans cette détente vous
découvrez que vous vivez par la Grâce et non pas par la force
ou le pouvoir.
Cela peut sembler terrible d’attirer l’attention sur les cen-
taines de milliards de prières que les gens ont prononcées au
cours des quelques milliers d’années passées, et de déclarer
qu’elles ont été dans leur grande majorité une perte de temps,
Cass. #356, n° 5, face A mais il n’y a pas d’autre conclusion.
Les gens ont tous prié pour la paix et la bonne volonté
RÉSOUDRE LES PROBLÈMES DU MONDE parmi les hommes. Le moment est venu de mettre fin à de
genre de prières, et de commencer à connaître la vérité,
parce qu’en connaissant la vérité vous serez libérés. Et si
vous pouvez prouver que deux fois deux font quatre, vous pour-
rez prouver deux cents milliards de fois deux cents milliards,
Cass. #356, face B parce que la loi fonctionne de la même façon.
Si vous pouvez prouver, par la guérison de certaines condi-
REMETTRE L’ÉPÉE AU FOURREAU tions mineures, qu’en remettant l’épée physique ou mentale
EST LE SECRET au fourreau en demeurant dans la réalisation de l’Omnipo-
tence et Omniprésence, l’harmonie est restaurée, vous pou-
vez alors considérer le monde entier et dire : « Qu’avons-nous à
craindre en présence de l’Omnipotence et Omniprésence ? »
Alors, croyez-moi, vous contribuerez dans une certaine
mesure à la sûreté et à la sécurité du monde entier.
Mais vous entretenez le danger dans le monde si vous conti-
nuez à vous joindre à ceux qui cherchent des pouvoirs pour
vaincre des pouvoirs.
Observez cela dans vos expériences avec de petites choses,
et de plus grandes, jusqu’à ce que vous ayez acquis la confiance
nécessaire pour regarder ce monde et dire: « Le salut du monde
est très proche, car un avec Dieu est une majorité ».

« Là où deux ou plusieurs sont réunis en Mon Nom, Je suis

au milieu d’eux ». « Dix hommes justes dans une ville peuvent
sauver cette ville », et je suis l’un de ces dix qui peuvent dire :

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 Il n’est pas possible à Dieu de priver le monde de tout cela,
et la seule raison pour laquelle le royaume de Dieu ne se mani-
feste pas sur la terre est que nous combattons l’illusion, les
mirages.
Nous accordons aux forces du mal – aux prétendues forces
du mal – le pouvoir de nous combattre, alors que si nous met-
tons nos épées physique et mentale au fourreau, en réalisant
– pas de foi aveugle, souvenez-vous, pas de foi aveugle – en
réalisant que Dieu est Omnipotence, ces prétendus pou-
voirs n’en sont plus.
En fait, il n’est pas difficile de prouver l’omnipotence de
Dieu. Chaque fois que vous regardez votre jardin et que vous
voyez les roses pousser sur les rosiers et les pommes sur les
pommiers, vous prouvez l’omnipotence de Dieu, c’est-à-dire
qu’il n’y a aucun pouvoir pour empêcher les pommiers de don-
ner des pommes, ou aucun pouvoir pour faire pousser autre
chose que des pommes sur les pommiers.
Chaque fois que vous êtes témoin que deux fois deux font
quatre ; chaque fois que vous êtes témoin du flux et reflux des
marées, vous êtes témoin de l’Omnipotence, car vous ne connais-
sez aucun pouvoir qui pourrait empêcher ces choses puisqu’il
n’existe pas une puissance distincte de Dieu.
Il n’existe pas un pouvoir qui puisse empêcher le soleil, la
lune et les étoiles de continuer leur trajectoire orbitale. Il
n’existe pas un pouvoir qui puisse modifier les lois de la tech-
nique automobile, ou de la technique architecturale, ou de
l’aérodynamique.
Une loi est une loi, et à cause de l’omnipotence de Dieu, per-
sonne ne peut briser cette loi !
Ainsi, la loi de Dieu ne peut être brisée à cause de l’omni-
potence de Dieu, et la loi de Dieu est que vous viviez et
que vous viviez dans l’abondance, la paix et la santé.
Tout le ministère du Christ Jésus prouve que l’intention de
Dieu est que vous ayez une vie immortelle, une vie de santé,
une vie d’abondance, et il n’y a pas de pouvoir pour y mettre un
terme.
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RÉSOUDRE LES PROBLÈMES DU MONDE
Bonsoir.
Dans les jours qui viennent, nous allons vivre un peu comme
si nous étions en représentation, un jour à Manchester, un jour
à Exeter, un jour à Hamden et le suivant à Globemaine… Et
quoi d’autre ? Ah oui, à Chichester, à Brighton, puis de nou-
veau à Londres. Mais c’est une expérience dont personne ne
voudrait se passer. C’est une véritable expérience parce qu’elle
montre un côté de la vie que peu de gens sont capables de
vivre.
C’est une chose de voyager autour du monde, de le visiter,
d’être en vacances et de se distraire ; c’en est une autre de voya-
ger pour rencontrer des gens, et non seulement rencontrer des
gens mais rencontrer certains d’entre eux, des gens particu-
liers, c’est-à-dire parmi tous ceux que vous rencontrez dans le
monde, les quelques-uns qui recherchent quelque chose de
l’ordre de la réalisation spirituelle, ou de l’expérience spiri-
tuelle dont même le croyant moyen n’a aucune idée.
Autrement dit, il y a beaucoup, beaucoup de gens dans le
monde – plus que nous ne l’imaginons – qui n’ont pas la moindre
conviction religieuse. Un grand nombre d’entre eux appar-
tiennent à des églises et vont même à l’église très régulière-
ment, mais ils n’ont aucune conviction religieuse.
Les raisons pour lesquelles ils vont à l’église sont légion.
Certaines sont de l’ordre de la superstition et de la peur de ce
qui pourrait leur arriver dans le monde à venir ou dans la pro-
chaine vie, s’ils n’y vont pas régulièrement. Certains y vont
pour faire plaisir à des membres de leur famille. D’autres,
parce que c’est une expérience de voisinage. Et maintenant,
3
aux États-Unis – et je suppose que vous finirez par avoir ça ici
aussi – les grandes sociétés conseillent à leurs cadres seniors
et juniors d’aller à l’église régulièrement afin de bâtir une
bonne réputation pour l’entreprise, comme étant religieuse je
suppose.
Il y a de très nombreuses personnes qui n’ont aucune convic-
tion religieuse, et il y a bien sûr une multitude de gens qui ont
des convictions religieuses. Aussi erronées soient-elles, ce sont
encore des convictions, et tellement convaicantes parfois que
ces gens n’ont pas même l’ouverture d’esprit pour apprendre
qu’il y a une vérité, ou qu’il y a un Dieu.
Quel que soit le groupe que vous rencontriez, il y a dans
chaque coin du monde ceux qui cherchent, et qui cherchent
profondément. Où que vous alliez – petite ville, grande ville,
pays chrétiens, pays juifs, pays musulmans – dans chaque pays
où vous puissiez voyager, il y a, sous la surface, une recherche
profonde et sincère de quelque chose.
Et vous comprenez que nous sommes à une époque parti-
culière où le chercheur a une sacrée bonne raison de chercher.
Si vous étudiez un peu les affaires mondiales, ne serait-ce
qu’en lisant la première page des journaux ou en écoutant les
nouvelles, vous devez savoir qu’il y a au moins une demi-dou-
zaine de problèmes majeurs auquel le monde est confronté et
qui n’ont pas de solution humaine. Chacun de ces problèmes
pourrait mettre un terme à la civilisation actuelle, et personne
ne peut lui apporter une solution quelconque.
De tous les candidats qui veulent se faire élire, dans n’im-
porte quel pays, pas un depuis trois ans n’est jamais apparu
devant un public ou à la télévision et n’a dit : « Si vous votez
pour moi, j’ai une solution.» Pas un seul candidat dans un quel-
conque pays n’a dit qu’il connaissait une possible solution à la
situation avec la Russie. Pas un seul n’a dit qu’il avait une pos-
sible solution aux problèmes en Afrique.
Jusqu’à présent, aucun n’est apparu avec une idée quant au
sauvetage du dollar ou de la livre sterling et à la manière de
les empêcher de faire comme le franc ou le mark. Aucun, pas
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En revanche, si vous pouvez vous détendre – ce que vous ne
pouvez faire que si vous avez un aperçu de l’Omnipotence de
Dieu – vous détendre en réalisant : « Puisque Dieu est là où je
suis, qu’importe ce qui arrive ? » Où je suis, Dieu est. Rien ne
peut m’arriver qui n’arrive pas à Dieu, et il n’y a aucun pouvoir
pour faire que cela se produise. Il n’y a que l’Omnipotence ou la
Puissance de Dieu, et ce qui n’est pas de Dieu n’est pas pouvoir.
Dans les débuts des enseignements de la guérison méta-
physique, toute l’attention était centrée sur le fait de vous gué-
rir ou de me guérir, de guérir votre maladie ou la mienne, votre
pénurie ou la mienne.
Plus tard, et dans mon expérience, nous avons commencé à
élargir cette vision et tenté d’apporter ce travail dans le domaine
de l’industrie. Nous le faisons encore, et chaque fois qu’une
opportunité nous est donnée nous faisons la preuve de choses
merveilleuses.
Nous avons l’occasion de le prouver dans certaines formes
de gouvernement, dans quelques activités du gouvernement,
et nous sommes témoins de belles choses. Mais c’est seule-
ment parce que j’ai été témoin de ce qui se passe dans la vie
des individus qui remettent leur épée au fourreau, leur épée
mentale autant que leur épée physique, et réalisent : la grâce
de Dieu me suffit. Je n’ai pas besoin de lutter. La bataille n’est
pas la mienne. Ni par la force, ni par le pouvoir – ni par la
force physique ni par le pouvoir mental – mais par l’Esprit de
Dieu.
La grâce de Dieu gouverne. La grâce de Dieu est établie au-
dedans de vous maintenant. Ce n’est pas quelque chose que
vous devez attendre en restant assis ; ce n’est pas quelque
chose que Dieu retient et va libérer à votre profit un jour
donné. Vous devez vous habituer à l’idée qu’il n’y a pas de Dieu
qui donne ou de Dieu qui retient.
Autrement dit, de même que le soleil fonctionne dans la
chaleur et la lumière et n’a jamais, autant que nous sachions,
retiré sa chaleur et sa lumière, il n’est pas possible à Dieu de
vous retirer la vie, l’harmonie, la paix, ou la sécurité.
ne souffraient pas à cause de César, ils souffraient à cause de
leur propre organisation hébraïque. Entre les deux, ils souf-
fraient vraiment, et le peu de liberté qui est venue aux Hébreux
après cela, est venue pour ceux qui ont accepté et suivi le Maître.
Les Hébreux, dans l’ensemble, n’étaient pas libérés. Les
Hébreux, dans l’ensemble, ne pouvaient pas accepter l’ensei-
gnement de ne pas résister au mal, de prier pour nos ennemis,
de pardonner soixante-dix fois sept fois. Ils ne pouvaient pas,
car « œil pour œil et dent pour dent » faisait trop partie de leur
nature : faites aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’ils vous
fassent, et ne manquez pas de le faire les premiers.
Cela faisait trop partie de leur nature, de même que ça fait
trop partie de la nature humaine aujourd’hui. La nature
humaine tout entière s’écrie : « Envoyez-leur une bombe avant
qu’ils ne le fassent sur nous », comme si leur vie n’était pas
aussi précieuse que la nôtre ! C’est ainsi que beaucoup de gens
ont méchamment exulté quand la bombe a frappé Nagasaki
et Hiroshima.
Pourquoi ? Ils n’auraient pas exulté si la bombe avait frappé
Londres ou New York. Oh non ! Mais la vie des autres gens ne
signifie rien pour nous. Notre vie est sauve, que celle de l’autre
aille où elle veut !
Mais voyez-vous, cela n’a jamais fait partie de l’enseigne-
ment chrétien. « Remets ton épée au fourreau. Ceux qui vivent
par l’épée périront par l’épée. » Et je vous demande de voir dans
cet énoncé un sens plus élevé que celui que vous avez vu jus-
qu’ici.
Remets ton épée au fourreau !
Acceptez ceci de cette manière : Cessez de combattre les
mauvaises conditions qui vous assaillent, et mettez-vous à y
faire face en réalisant qu’elles n’ont aucun pouvoir à cause de
l’Omnipotence.
Remets ton épée au fourreau !
Ne combattez pas le mal précis qui vous tourmente, parce
que plus vous le combattez, plus vous lui donnez du pouvoir et
plus vous êtes pris au piège.
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un seul n’a eu le désir d’en parler, ou d’écrire des articles à ce
sujet, or ce sont des problèmes majeurs. Aucun n’a osé dire qu’il
pensait peut-être à une solution aux problèmes de syndicalisme,
un problème qui menace l’économie de chaque grand pays.
D’habitude, les candidats qui cherchent à se faire élire sont
pleins d’idées sur ce qu’ils vont faire s’ils sont élus. Mais pas
aujourd’hui, pas à cette époque. Si vous avez regardé l’ouver-
ture de cette campagne présidentielle dans les États, vous
remarquerez que la seule promesse faite est que tout sera gra-
tuit. C’est tout ce qu’ils peuvent faire en matière de promesses.
Ils ne peuvent pas promettre de résoudre l’un des pro-
blèmes, pas même le promettre, bien que les promesses ne
soient que des croûtes de pâtés, censées être brisées. Mais
lorsque vous ne pouvez même pas promettre, vous avez atteint
le bout.
Or ceux qui réfléchissent – qu’il s’agisse de religieux, d’athées,
ou de dilettantes en religion – savent que nous sommes confron-
tés à des conditions humaines insurmontables, ou que nous
sommes confrontés à des conditions qui sont humainement
insurmontables.
Elles ne sont pas insurmontables, car il n’y a pas de pro-
blèmes surgissant dans l’histoire du monde qui ne puissent
être résolus, et quand je dis résolus je ne veux pas parler d’une
solution de compromis, je veux dire vraiment résolus avanta-
geusement et progressivement.
À certains stades de notre expérience dans le monde, nous
agissons comme avec la santé. Nous savons qu’il y a des dés-
ordres physiques qui peuvent être réglés rapidement et à peu
de frais, médicalement, et tant que nous n’avons que ces maux
particuliers, nous n’avons pas de réel souci à nous faire :
quelques centimes d’aspirine par ci, quelques centimes de
bicarbonate de soude par là, ou quelque centimes de chirurgie,
et nous allons bien.
C’est seulement si le médecin nous dit que nous avons une
maladie incurable que nous butons sur un problème humain
insurmontable, et c’est alors que bon nombre de gens sont
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amenés à trouver une solution spirituelle à cette affaire de
maladie incurable.
Il y en a d’autres qui sont tellement engagés dans certaines
formes d’erreur qu’ils sont arrivés au stade où ils ne peuvent
s’en libérer, où il n’y a pas de moyen humain de les en guérir,
et eux aussi doivent soit sombrer, soit se tourner vers une solu-
tion spirituelle à leur problème particulier.
Il en va de même dans les affaires du monde. Tant que nous
étions dans ce que l’on appelait « le bon vieux temps », pendant
le siècle qui a précédé 1914, il y avait très peu de problèmes
qui ne pouvaient pas être résolus localement et matérielle-
ment, de façon humaine.
Mais nous avons tous été impliqués dans la guerre de 14-
18, qui a préparé celle le 39-45, et à la fin de celle-ci nous avons
vraiment été confrontés à des maladies incurables, des mala-
dies pour lesquelles aucune solution n’a été trouvée. Mainte-
nant, comme dans le cas des maladies incurables individuelles,
les penseurs sont arrivés à la conclusion qu’en ce qui concerne
une solution possible aux problèmes majeurs, peu importe que
ce soit les républicains ou les démocrates qui gouvernent, et je
suis persuadé qu’ailleurs dans le monde les gens sont égale-
ment convaincus que le nom de la personne à la tête du gou-
vernement importe peu maintenant, puisqu’elle n’a pas de
solution à apporter aux problèmes majeurs.
C’est pourquoi nous rencontrons des gens dans chaque par-
tie du monde qui posent la question :
« Y a-t-il une réponse spirituelle ?
Y a-t-il une réponse à un niveau d’expérience différent ?
Y a-t-il une réponse qui changera les conditions de peur
auxquelles nous faisons face et amènera l’harmonie à tous ceux
qui sont concernés ?
Pas simplement une paix qui ne bénéficie qu’à un quart du
monde pendant que les trois-quarts souffrent, mais une solu-
tion qui peut sauver le monde des conditions auxquelles il est
confronté, et lui donner une base sur laquelle une société peut
se bâtir dans l’harmonie permanente ?
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Dieu les personnes n’entrent pas en ligne de compte. C’est
pourquoi, même là où est Pilate, la présence de Dieu est, ainsi
que l’omnipotence de Dieu.
Là même où sont ces tyrans, il y a la présence de Dieu, et
c’est notre reconnaissance de cette vérité qui change
l’image – tout comme la reconnaissance de Jésus face au para-
lytique, « Quel obstacle t’arrête ? », a changé l’image.
La reconnaissance par Jésus que la paralysie n’est pas un
pouvoir a changé cette image. Et en disant : « Je ne te con-
damne pas, et Dieu ne te condamne pas non plus », il recon-
naissait que vous n’êtes pas sous une loi de condamnation pour
vos erreurs, car vos erreurs ont été commises par ignorance de
la vérité. Par conséquent, vous êtes pardonnés.
En reconnaissant ceci, Jésus apporta le pardon.
En reconnaissant ceci, Jésus guérit les malades et ressus-
cita les morts.
À notre époque, il est prouvé – dans une certaine mesure,
plus grande que vous ne le pensez – que le secret du pouvoir
spirituel est la reconnaissance que ce que nous craignons
et haïssons n’a aucun pouvoir. Ce dont vous aimeriez vous
débarrasser, vous n’avez même pas besoin de vous en
débarrasser, car ce n’est pas un pouvoir.
Bien sûr, ça ressemble à un pouvoir ; ça prétend en avoir, et
ça en a vraiment jusqu’à ce qu’UN avec Dieu se pro-
duise. Le mal opère toujours comme un pouvoir. Il a toujours
détruit des civilisations. Il a toujours éliminé des nations
entières. Il a fait disparaître des religions. Pourquoi ? Parce
que le mal était très puissant.
Pourquoi le mal était-il si puissant ? Parce que personne
parmi les nations ne s’est élevé pour dire: Tu ne peux avoir sur
moi aucun pouvoir, car Dieu est Omnipotence, et nous n’avons
pas besoin d’utiliser le pouvoir de Dieu pour détruire quelque
chose qui est sans pouvoir. Nous n’avons besoin que de con-
naître cette vérité, et cette vérité réalisée nous rendra libres.
Les cent cinquante années qui ont précédé la venue du
Maître ont été des années terribles pour les Hébreux. Quand ils
 Ayons cette même vision : « Merci, Père, rien ne pourra
approcher de ma demeure, rien n’entrera dans ma conscience
pour souiller ou mentir, parce que je reconnais l’Omnipotence
de Dieu. » Omnipotence veut dire tout pouvoir. Le tout pouvoir
de Dieu signifie le non pouvoir de la condition physique, men-
tale, morale ou financière.
Omnipotence est un mot immense, utilisé avec légèreté,
avec légèreté. C’est surprenant de voir comment nous chantons
des hymnes au Dieu tout puissant, et avons peur d’un virus de
la grippe. Nous chantons au Dieu tout puissant, au Dieu
suprême, et nous avons peur d’un bouton sur la peau.
Voyez-vous, Omnipotence veut dire un Pouvoir total et
unique.
Omniprésence veut dire une Présence ici et mainte-
nant, là où je suis.
« Le lieu où je me tiens est terre sainte». Le lieu où tu te tiens
est terre sainte. Pourquoi ?
Parce que « moi et mon Père, nous sommes un ».
Il n’y a pas un Dieu au ciel et l’homme sur la terre. « Celui
qui me voit, voit celui qui m’a envoyé, car moi et le Père nous
sommes un. »
« Si je monte au ciel, tu es là. Si je fais mon lit en enfer, tu
es là. Si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, tu es
là. » Pourquoi ? Parce que Je suis là, et où Je suis, Tu es. Où
Tu es Je suis, car nous sommes UN, et par conséquent, en Pré-
sence de Dieu, Qui est ici où Je suis, il y a l’Omnipotence.
« Je ne craindrai pas ce que peut me faire l’homme mortel. »
Je ne craindrai pas ce que peuvent me faire les conditions mor-
telles. Pourquoi ? Parce qu’en présence de Dieu, il y a la liberté.
Tout le Royaume de Dieu est au-dedans de moi,
C’est donc là qu’est la Présence de Dieu.
La présence de Dieu est au-dedans de moi.
La présence de Dieu est au-dedans de moi.
Ce qui veut dire que là où je suis, l’Omnipotence EST.
Mais alors, si cela est vrai pour moi, ce doit être vrai pour
chaque individu sur la face de la terre, parce qu’aux yeux de
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Y a-t-il un tel principe ? Y a-t-il une telle voie ? »
C’est bien sûr à chaque individu de trouver la réponse en
lui-même, car il n’existe pas de réponse qui soit universelle.
Autrement dit, même si je crois, ce qui est le cas, qu’il y a
une réponse à ces conditions mondiales, et une solution — une
solution qui non seulement réduirait les dangers actuels à
néant, mais qui fournirait en même temps une base pour la
création d’une société harmonieuse, d’affaires prospères, d’une
gestion politique réussie — le fait que je croie ceci et que je le
sache (pour en avoir eu, dans une certaine mesure, la démons-
tration), ne me permettrait pas pour autant d’aller devant le
monde et de dire : « J’ai la solution pour le monde », parce que
ceci ne peut vraiment pas l’être.
La solution que j’ai à l’esprit est une solution qui doit être
adoptée par des individus, et elle doit être adoptée en se confor-
mant à un mode de vie, en adoptant un code de conduite, et un
changement dans l’atmosphère mentale et spirituelle.
Et ceci, naturellement, tout le monde ne peut pas l’accepter,
parce que nous sommes tous à des niveaux de conscience dif-
férents. Nous sommes tous à des stades différents de notre évo-
lution, dans notre propre monde métaphysique.
Quand a démarré le mouvement Nouvelle Pensée, c’était
une science mentale qui utilisait beaucoup le langage religieux,
alors que sa nature n’était pas vraiment religieuse. C’était
purement une science mentale, une science du mental, une
science de votre mental et du mien, une science qui nous per-
mettait, avec le pouvoir de la pensée et le pouvoir de ce que
l’on appelait la vérité, de venir à bout de nos problèmes indi-
viduels et de restaurer l’harmonie dans notre expérience en
désordre.
Plus tard, à mesure que les révélations spirituelles ont com-
mencé à s’écouler et que les enseignements spirituels et mys-
tiques sont devenus connus, ceux-ci furent inclus dans les acti-
vités de la Nouvelle Pensée, et vous pouviez trouver dans une
ville, dans un même centre, des enseignements spirituels et
des enseignements mentaux. Les étudiants trouvaient tout
7
naturellement leur voie selon la nature mentale ou la nature
spirituelle de leur état de conscience, et c’est ainsi que nous
avons aujourd’hui dans le monde métaphysique deux approches
pour résoudre nos problèmes individuels.
Il est tout à fait possible de parvenir à une vie très satis-
faisante sur le plan mental, et avec la science mentale. La seule
raison pour laquelle elle n’a pas plus de succès et n’a pas pros-
péré davantage est la mauvaise volonté des étudiants à y
consacrer autant que temps que cela exige.
En d’autres termes, pour réussir avec la science mentale et
régler nos problèmes avec son aide, il faut vraiment travailler.
Dans ce domaine, il ne peut y avoir de foi aveugle. C’est du tra-
vail qu’il faut, un travail qui doit être mené selon certains prin-
cipes. Si quelqu’un demeure dans ces principes et travaille suf-
fisamment, il peut résoudre ses problèmes mentalement.
Ceux qui veulent régler leurs problèmes d’un point de vue
spirituel ne peuvent pas utiliser les principes de la science men-
tale. Mais – mauvaise nouvelle pour beaucoup sans doute – c’est
un travail tout aussi difficile que celui des sciences mentales.
La voie spirituelle est étroite et raide, et il y en a peu qui y
entrent. La raison en est que peu acceptent de faire les sacri-
fices ; peu sont prêts à remodeler leur conscience, à renouve-
ler toute leur vision de la vie.
Je vais illustrer cela, car ce ne sont pas les sciences men-
tales que je vais enseigner. Je vais enseigner la sagesse spiri-
tuelle, et laisser les sciences mentales à ceux qui y ont consa-
cré leur vie.
Le plus grand obstacle à la démonstration spirituelle est
que les étudiants insistent pour prier Dieu de la même façon
qu’ils le faisaient quand ils étaient dans une pratique religieuse
traditionnelle, ou bien continuent de voir Dieu comme si Dieu
était un donneur qui retiendrait provisoirement les dons.
Le premier pas qu’un étudiant doit faire sur le chemin spi-
rituel, c’est de réaliser que Dieu ne donne pas et Dieu ne
retient pas et que par conséquent cela ne sert à rien d’aller
à Dieu pour quoi que ce soit.
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qu’avant Staline il y avait Hitler, et qu’avant Hitler il y avait
quelqu’un d’autre.
Au cours de l’histoire du monde, il y a toujours eu quel-
qu’un, en remontant jusqu’à Pharaon, que l’on pouvait rendre
responsable des problèmes du moment dans le monde. Mais
nous avons été débarrassés de Pharaon ; nous avons été débar-
rassés de César ; nous avons été débarrassés des papes licen-
cieux ; nous avons été débarrassés de beaucoup des mauvais
rois et reines d’antan, et des empereurs ; nous avons été débar-
rassés de Hitler, et de Staline, mais le monde continue d’en
fabriquer de nouveaux. Pourquoi ?
Parce que la hache n’a jamais été placée à la racine de
l’arbre : nous avons coupé des branches et laissé l’arbre, nous
avons laissé vivre l’arbre (de la connaissance du bien et du
mal), et c’est la vie de cet arbre qui nous tourmente, c’est-à-
dire : La croyance que le mal a un pouvoir.
Placez la hache à la racine – tu n’aurais sur moi aucun
pouvoir s’il ne t’avait pas été donné de Dieu – au lieu d’essayer
d’imaginer quelque chose pour détruire les Hitler, ou les
Khrouchtchev, ou qui que ce soit d’autre dont le nom vous
dérange ; au lieu d’essayer de trouver un moyen de les vaincre
retirez-vous au-dedans de vous-même et demandez-vous :
Pourquoi le royaume de Dieu a-t-il été établi en moi ? Quelle
est sa fonction ? Pourquoi est-ce que je le néglige ? Pourquoi
est-ce que je l’ignore ? N’ai-je jamais entendu dire que le
royaume de Dieu est au-dedans de moi ? Me suis-je jamais
demandé pourquoi il est au-dedans de moi, comment il est
arrivé là, quelle est sa fonction et comment l’amener en
expression ?
Je vais répondre d’abord à la dernière question. La façon
d’amener le royaume de Dieu en expression est de regarder
votre ennemi droit dans les yeux, que votre ennemi soit une
condition physique, mentale, morale ou financière, ou que ce
soit un tyran dans le monde, ou l’une de ces belles-mères dont
nous entendons parler !
n’en aurez que deux, ou bien il sera probablement moins grave
d’un tiers. »
« Bon, dit le journaliste, parlez-moi de ce sérum, je voudrais
en parler dans mon article, pour que le plus grand nombre pos-
sible de gens puissent l’avoir et bénéficier du peu de liberté
qu’il procure. »
« Oh, ce n’est pas nécessaire, dit le médecin, car nous avons
aussi découvert que si nous faisions une injection sous-cuta-
née d’eau plate, elle avait le même effet et réduisait également
les effets d’un tiers. »
Ce sont des choses cliniques. Ce sont des rapports médi-
caux réels, de sorte qu’il n’est pas sorcier de comprendre que
c’est nous – pas vous ou moi individuellement, mais collecti-
vement – qui donnons du pouvoir à un sérum de nous guérir,
ou à l’eau. Nous donnons du pouvoir à l’aspirine, nous donnons
du pouvoir à beaucoup de choses qui sont très répandues. Ceci
n’est qu’une question secondaire.
Plus importante est celle-ci : Si, en tant qu’individus, vous
vous inquiétez quant à savoir si le communisme gagnera, ou
si M. Krouchtchev fera ce qu’il voudra avec le monde, ou si
nous serons frappés par des bombes, vous ne ferez absolument
rien pour vous aider vous-même ou aider le monde à sortir de
ce mesmérisme qui s’accroche à lui.
Mais si avec ce principe vous pouvez, dans votre expérience,
prouver tant soit peu que le mal dont vous aviez peur n’est pas
un pouvoir, que la mauvaise condition physique, mentale,
morale ou financière n’est pas un pouvoir et n’a continué de
vous tracasser que parce que vous aviez accepté cette croyance
et son pouvoir, alors vous serez vous aussi prêt à faire face à
nos Pilates actuels et à dire, avec un soupir de soulagement,
« Dieu merci tu n’as aucun pouvoir sur ce monde. Tu n’as aucun
pouvoir, sauf s’il t’est donné par Dieu. »
Et au moment où vous pouvez faire face à ces désastres,
qui ne sont pas personnels – Ils sont tous impersonnels –
n’oubliez pas qu’avant Khrouchtchev il y avait Staline, et
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Si Dieu avait quelque chose à donner, Dieu le donnerait
maintenant même et nous n’aurions pas à le demander.
Si Dieu retenait quelque chose, ce serait pour une raison, et
il serait inutile de demander à Dieu de le donner tant que nous
n’aurions pas rempli les conditions requises pour que Dieu le
libère.
L’étudiant sur le chemin spirituel doit apprendre, en
premier lieu, à ne jamais chercher à obtenir d’un Dieu
spirituel une chose matérielle ou une condition maté-
rielle, et c’est ici que surgit la première et la plus grande
difficulté.
L’étudiant qui regarde la vie avec ses yeux humains, avec le
mental humain, dit : « Si je ne peux pas voir, la vie ne me
réserve rien parce que je ne peux rien faire, donc il me faut
d’abord la vue. »
Le suivant dit : « À moins d’être assuré de mon loyer, à quoi
me sert l’étude de Dieu ? Je n’ai pas de pensée, pas d’énergie,
pas de temps. Il faut d’abord que la question de mon loyer soit
réglée, après quoi j’aurai du temps pour Dieu. »
Un autre a une famille malheureuse, et il pense que tant
que cette situation familiale ne sera pas redressée, ça ne lui
servira à rien de penser à Dieu, ou de comprendre Dieu. Or le
fait de vouloir d’abord résoudre une situation est bien
sûr une barrière à notre démonstration – et pas seule-
ment une barrière mais souvent la barrière… jusqu’à ce
que nous puissions renverser cette image, en voyant que si je
parviens à connaître Dieu – car bien Le connaître est vie éter-
nelle – si j’y parviens, toutes ces choses me seront données de
surcroît.
Par conséquent, ce n’est pas ma fonction de m’occuper
d’abord de ma vue, ou de mon loyer, ou de ma vie de famille. Il
me faut mettre ces choses de côté, comme aboutissants de ma
vie religieuse, et consacrer tout mon temps, mes efforts et ma
pensée, c’est-à-dire tout le temps que je peux accorder à une
quête spirituelle, à chercher premièrement le royaume de
Dieu, en réalisant que dans la mesure où j’y réussis, toutes
9
ces choses me seront ajoutées – car mon Père céleste sait que
j’en ai besoin, et c’est Son bon plaisir de me donner le Royaume.
Mais je ne dois pas m’inquiéter pour ces choses ou ces condi-
tions. Je ne dois m’occuper que de bien le connaître.
Il y a là un mystère, un miracle. Nous ne connaissons pas
Dieu. Chacun a un concept de ce à quoi ressemble Dieu, qui a
pu se former dans notre enfance, à la maison, au catéchisme,
à l’église, ou bien c’est peut-être un concept que les gens se sont
eux-mêmes forgé une fois qu’ils se sont trouvés dans le monde.
On ne peut dire qu’une seule chose sur ce concept, c’est qu’il
est erroné, qu’il ne peut pas être juste, parce que si quelqu’un
connaissait Dieu, il ne serait pas un chercheur, il ne cherche-
rait pas, et par-dessus tout il n’aurait pas de problèmes.
Par conséquent, le fait que l’on soit un chercheur, le fait
que l’on cherche, le fait que l’on ait encore des problèmes est la
preuve évidente que l’on n’est pas encore parvenu à une com-
préhension de Dieu, car bien Le connaître met fin à tous les
problèmes parce que Dieu est Vie éternelle.
Cela est vrai qu’il s’agisse de notre santé, de nos ressources,
de notre vie de famille, de notre vie communautaire, mais c’est
aussi vrai en ce qui concerne nos affaires nationales et inter-
nationales.
Il ne peut y avoir d’harmonie durable pour une société, à
moins qu’elle ne soit fondée sur une compréhension de Dieu.
C’est pourquoi aussi longtemps qu’existera dans le mental
humain la croyance qu’il y a un Dieu juif, un Dieu chrétien, un
Dieu catholique, un Dieu hindou, un Dieu chinois, un Dieu
taoïste, un Dieu zen, il ne sera pas possible de nous retrouver
dans l’unité, parce que la seule chose au monde qui fera jamais
de nous des frères et sœurs est d’avoir un seul Père, le même
Père ! Il n’y a pas d’autre manière.
Cela fonctionne dans notre vie religieuse de la même manière
que dans notre vie humaine. Tant que vous avez une mère et
un père humains, et que vous savez que j’ai une mère et un
père humains, vous ne dites que nous sommes frères et sœurs
qu’en paroles. Car si nous étions réellement frères et sœurs,
10
Nous pouvons le libérer pour nous donner la liberté, donner
la liberté à nos amis et parents, puis commencer à discerner
qu’il est possible de donner la liberté à quiconque est prêt à se
tourner vers nous pour l’avoir ou à ouvrir sa conscience à la
grâce de Dieu.
Il faut savoir ceci : Nous n’obtenons pas notre bien par
la force ou par le pouvoir, mais par la grâce de Dieu.
Nous ne gagnons pas nos victoires par la force ou par le pou-
voir, mais par l’Esprit de Dieu.
Ne résistez pas au mal fait encore partie du Nouveau Tes-
tament, et malgré toutes les découvertes de nouveaux docu-
ments, personne n’a trouvé une raison d’éliminer ces passages
de l’Écriture.
Ne résistez pas au mal ! Pourquoi ? Parce que le mal
n’est pas un pouvoir.
Ouvre les yeux. Lève-toi, prends ton lit et marche. Pourquoi ?
Parce que le mal n’a aucun pouvoir en lui-même. Il n’a que le
pouvoir que nous, en tant que conscience humaine, lui accor-
dons collectivement.
Il a été prouvé par une expérience, dans une université de
médecine, que vous pouviez donner du café à des gens un soir,
et les maintenir éveillés à cause de la caféine qu’il contient, et
leur donner le lendemain du café décaféiné, qui les gardait tout
aussi éveillés.
L’an dernier, nous étions ici en octobre, et dans l’un des
journaux de Londres un reporter disait que devant l’arrivée de
l’automne en Angleterre, avec ses rhumes et sa grippe, il avait
décidé de découvrir s’il n’y avait pas une façon pour les gens
d’éviter certaines de ces terribles expériences. Il se rendit chez
un éminent médecin et posa cette question :
« N’y a-t-il pas un moyen de prévenir ou de réduire la quan-
tité de rhumes et de grippes chez les gens ? »
« Oui, dit le médecin, nous avons découvert un sérum qui,
injecté en vous, réduit les rhumes et la grippe d’un tiers, de
sorte que si vous avez d’habitude trois rhumes en hiver, vous
31
 Par conséquent, dans tout le royaume de Dieu, qui est au-
dedans de vous, il n’y a aucune trace de péché, de maladie, de
mort, de pauvreté, et aucune raison pour ces choses, aucune
cause, aucun moyen de les perpétuer.
Autrement dit, dès l’instant où vous connaissez la vérité,
vous commencez à vous libérer.
Vous réalisez que l’erreur, la maladie, la pauvreté, la pénu-
rie et la limitation n’ont jamais été créées par Dieu, que Dieu
ne leur a donné aucun pouvoir, que Dieu n’en est pas la cause.
Selon l’enseignement du Maître, ces choses ne peuvent se per-
pétuer au-delà du moment où quelqu’un commence à connaître
la vérité, la vérité qui vous rendra libre, la vérité que le mal,
quel que soit son nom ou sa nature n’a aucun pouvoir en lui-
même, et que vous n’avez pas besoin de prier un pouvoir de le
vaincre.
Vous devez honorer Dieu en sachant que Dieu a fait tout ce
qui a été fait, et que tout ce que Dieu a fait est bon. Ceci est la
véritable prière. Ceci est vraiment connaître la vérité. Ceci est
vraiment honorer Dieu. Ceci est vraiment aimer Dieu de tout
votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit.
Dès que vous absolvez Dieu de toute responsabilité pour
l’un quelconque des maux sur la terre, vous commencez à
savoir comment aimer Dieu par-dessus tout, comment aimer le
Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de tout votre esprit et
de toute votre âme.
Personne, même s’il ou elle parle du bout des lèvres d’ai-
mer Dieu, personne ne peut aimer Dieu si, d’une façon ou d’une
autre, il ou elle tient Dieu pour responsable de n’importe quelle
forme de mal sur la terre, ou croit même que Dieu refuse Son
pouvoir de Grâce à la terre.
Non. Le pouvoir de la grâce de Dieu est au-dedans de
vous, et s’il est refusé, il est refusé par vous ou par moi – pas
intentionnellement, pas volontairement, mais par ignorance,
parce que nous ne savons pas que le Royaume de Dieu est au-
dedans de nous et que nous pouvons le libérer.
30
tout ce que j’ai serait alors à vous et tout ce que vous avez
serait à moi, et il n’y aurait rien qui soit « à moi » ou « à vous » ;
tout ce dont j’aurais besoin aujourd’hui, si je ne l’avais pas moi-
même, je me tournerais vers mon frère, ou ma sœur et dirais :
« Donne-le moi ». Je ne les ai jamais entendu dire « non », et je
doute qu’il y ait beaucoup de frères et sœurs qui diraient «non »
à leur frère ou sœur quand il y a un besoin.
En fait, c’est probablement un des grands enseignements
de la vie de famille que ses membres fassent des sacrifices les
uns pour les autres ; ils partagent l’un avec l’autre ; ils s’aident
les uns les autres et, par conséquent, la seule raison pour que
nous, ici, ne fassions pas caisse commune est que dans votre
esprit j’ai une mère et un père à moi, que vous avez les vôtres,
et que nous ne sommes donc pas de la même famille.
Cela est encore plus vrai sur le plan national et racial, où
les Juifs croient qu’ils sont le peuple élu de Dieu et ont le seul
vrai Dieu, depuis l’époque de Moïse. Les Chrétiens disent :
« Non, on nous a donné le Dieu de Jésus-Christ, et Celui-ci est
le seul vrai Dieu. » Mais il y a dix mille sectes chrétiennes qui
toutes disent : « Vous vous trompez tous. Il n’y a que nous qui
avons Jésus, le Christ, Dieu; vous n’en avez qu’une sorte d’imi-
tation. »
C’est ainsi que même les Chrétiens ne reconnaissent pas
qu’ils ont le même Dieu, le même Père, le même Principe, et il
en va ainsi partout dans le monde.
Le miracle se produit lorsque vous ou moi, en tant qu’indi-
vidus, commençons à percevoir que Jésus enseignait une vérité
quand il a dit :
« N’appelez personne sur la terre votre père, car un est
votre Père qui est aux cieux. »
Un ! Nous n’avons qu’un seul père et par conséquent
nous sommes frères et sœurs. Nous sommes membres de
la même maison.
Si nous percevons cela, ne serait-ce que très peu, nous nous
ouvrons les uns aux autres : non seulement notre porte-mon-
naie, mais notre maison, nos confidences, nos affaires ; nous
11
nous mettons littéralement à partager, même si nous ne com-
prenons qu’un tout petit peu que nous sommes une maison-
née, une famille.
Vous pouvez trouver – c’est une de mes joies en voyageant
– un individu qui a saisi cette vision, et j’en vois beaucoup. Ce
ne sont pas tous des Chrétiens, ni tous des étudiants de La
Voie Infinie, ni des métaphysiciens, mais ils ont saisi qu’il n’y
a qu’Un Principe créateur de Vie, Un Dieu, et que le même
Dieu qui a fait les roses a fait les tulipes, que le même Dieu
qui a fait les tulipes a fait les brins d’herbe. Ils sont tous de la
même famille, et nous aussi.
Les problèmes disparaissent de votre vie et de la mienne –
pour ne parler que de ceux qui sont ici présents – à partir du
moment où nous percevons que ceci est une vérité littérale :
qu’il n’y a qu’Un Père dans cette pièce, invisible, mais Un seul
Père, également mon Père et votre Père, et que nous sommes
membres d’Une seule Maisonnée, d’Une seule Famille.
Vous seriez surpris en voyageant dans ce monde et en ren-
contrant des étudiants de La Voie Infinie dans différentes par-
ties du monde, de voir à quel point nous vivons une vie de
famille, une vie de fraternité, de partage, de don, de coopéra-
tion, de pardon, de compréhension, et comment nous nous sou-
tenons les uns les autres quand il y a des problèmes – pas seu-
lement quand tout va bien, mais particulièrement quand il y a
des problèmes.
Vous verriez qu’il a été possible de démontrer, soit aux
États-Unis, soit en Angleterre, en Australie, en Suisse, en Alle-
magne ou en Suède, que partout où nous sommes allés, nous
nous sommes trouvés parmi des membres de notre propre
famille et nous avons été traités en tant que tels. Nous en
avons été témoins, ainsi que de quelque chose de plus.
Il y a des étudiants de La Voie Infinie qui voyagent de pays
en pays et rencontrent des étudiants dans différents pays, et si
vous entendiez raconter les expériences qui se produisent, cela
ressemblerait à une soirée de témoignages, ce dont nous ne
voulons pas, mais vous apparaîtrait ainsi parce qu’en fait cela
12
Voyez-vous, le secret de l’harmonie, individuelle et collec-
tive, physique, mentale, morale, et financière est ceci: Le mal,
quel que soit son nom ou sa nature, n’a pas de pouvoir
en lui-même.
En d’autres termes : Si Dieu ne l’a pas créé, il n’est pas créé.
Si Dieu ne lui a pas donné de pouvoir, il n’a pas de pouvoir.
Certains, en essayant de comprendre ce principe vraiment
évident, et de l’expliquer à d’autres, diraient que c’est le des-
sein de Dieu que vous soyez malade, que vous mouriez, et que
c’est la volonté de Dieu que votre enfant innocent soit rappelé
à la « maison », ou que votre fils soldat soit mutilé – la volonté
de Dieu !
Chaque fois que cela est dit, ou enseigné, c’est l’antéchrist.
Car le Maître, le Christ Jésus, a dit lui-même : « Cette doc-
trine n’est pas la mienne, mais celle de Celui qui m’a envoyé.
Je suis venu faire la volonté de Dieu. »
Or quelle est la volonté de Dieu ?
Guérir les malades ; ressusciter les morts ; pardonner aux
pécheurs ; nourrir les affamés.
Ceci est la volonté de Dieu selon le Christ Jésus, et si ceci
est la volonté de Dieu, alors la maladie ne fait pas partie de Sa
volonté, pas plus que l’accident, la mort, ou la pauvreté.
Toutes ces choses existent sur la terre en opposition à la
volonté de Dieu, pas à cause d’elle.
Jamais le Maître n’aurait survécu deux mille ans et ne
serait devenu de plus en plus fort au cours des siècles, si son
enseignement n’était pas la vérité maintenant, pas il y a deux
mille ans, maintenant.
Dans cet enseignement, la volonté de Dieu pour vous est
que vous soyez bien. La volonté de Dieu pour vous est que vos
erreurs vous soient pardonnées. La volonté de Dieu pour vous
est que vous ne soyez pas condamnés pour vos erreurs. La
volonté de Dieu pour vous est que vous viviez éternellement.
« Bien Le connaître est vie éternelle ». JE suis Vie éternelle,
et JE suis venu pour vous donner la vie et vous la donner en
abondance.
29
 Même devant Pilate, alors que sa propre vie était menacée,
vous ne voyez pas le Maître dire, « Je vais prier Dieu et il va
vous faire quelque chose », mais vous le voyez cohérent avec
ses paroles « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous ren-
dra libres. »
Quelle vérité connaissait-il quand il guérissait l’aveugle ?
Simplement celle-ci : Ouvre les yeux ! Il n’y a aucun pouvoir
qui les garde fermés, alors ouvre-les.
Quelle prière a-t-il prononcé pour guérir un paralytique ?
Aucune. Il s’est contenté de connaître une vérité, et c’était :
« Quel obstacle t’arrête ? Prends ton lit et marche. »
Quel obstacle t’arrête ? Non pas : il y a un pouvoir qui te
rend invalide, je vais me tourner vers Dieu et Dieu lui fera
quelque chose. Mais Quel obstacle t’arrête ? Rien, alors
prends ton lit et marche.
Comment a-t-il guéri l’autre aveugle ? Il a mis un peu de
salive sur ses yeux. Il n’a jamais enseigné que la salive était
un agent de guérison pour les aveugles, et nulle part dans les
Écritures il n’est dit que nous pouvons appliquer de la salive
sur les yeux d’un aveugle.
Non, ce geste veut dire : « Vois, cette salive qui est moins
que rien est quand même assez forte pour te guérir de la cécité,
parce que ta cécité n’est rien. Il n’y a aucun pouvoir dans ta
cécité, ou dans quoi que ce soit qui semble avoir causé ta cécité.
En voici la preuve. Ouvre les yeux !
Auparavant, j’étais aveugle, maintenant je vois. Et cet
homme m’a fait ça avec un peu de salive.
Dans la guérison spirituelle, personne ne se tourne vers
Dieu et ne demande à Dieu de faire quelque chose pour qui que
ce soit, parce qu’il semble raisonnable de penser que si Dieu
pouvait le faire, il l’aurait fait hier ; ou si Dieu pouvait le faire
à travers vous, ou à travers moi, ou à travers votre praticien,
ou votre instructeur, il me semble qu’il aurait pu le faire à tra-
vers quelqu’un d’autre hier, ou avant hier, puisque pour Dieu,
les personnes n’entrent pas en ligne de compte.
28
se passe de cette manière. Les expériences qu’ont ces étudiants
en voyageant dans différents pays, en rencontrant d’autres étu-
diants, en découvrant l’accueil et l’hospitalité qui leur sont don-
nés, en constatant la compréhension, en comparant des notes,
en partageant des expériences, tout cela leur a ouvert les yeux.
Ceci pourrait être universel – et pas limité aux seuls étudiants
de La Voie Infinie – et est effectivement universel.
Cette même relation existe entre d’autres groupes, mais
cela pourrait être universel, tout d’abord par une reconnais-
sance commune du rôle de chaque chef religieux. C’est-à-dire
que peu importe le lieu de culte dans lequel vous entrez, ou
dont vous restez à l’extérieur, il n’y a qu’Un seul Principe Créa-
teur, ou Un seul Dieu et, par conséquent, tout ce que vous faites
à autrui vous le faites à votre propre famille.
Plus tard, en avançant dans l’étude spirituelle et la démons-
tration, vous apprenez comment tout ce que vous faites à
autrui – bien ou mal – c’est à vous-même que vous le faites, et
c’est la raison pour laquelle beaucoup de gens souffrent, souf-
frent d’un grand nombre de maux du monde, de beaucoup d’er-
reurs, de maladies et de pénurie.
Parce qu’ils ne réalisent pas qu’ils se sont attirés cela, parce
qu’ils ne réalisent pas qu’il y a une loi selon laquelle « ce que
l’homme sèmera, il le récoltera aussi », parce qu’ils ne réalisent
pas qu’il y a une loi effective qui dit que :
Si vous semez selon l’esprit, vous récolterez la vie
éternelle.
Mais si vous semez l’égoïsme, la méchanceté, la jalousie,
l’envie, la haine, la cupidité, vous récoltez tous les maux de ce
monde, et vous vous demandez pourquoi, en oubliant l’un des
enseignements majeurs du Maître qui dit :
Les prières que vous faites en secret sont celles qui sont
récompensées au-dehors, et n’oubliez pas que ces pensées et
actes négatifs sont autant une prière dans notre expérience
que les actes positifs que nous faisons.
Quand je réalise, l’espace d’une seconde, que le mal que je
fais à un autre, le profit que je prends aux dépens de quelqu’un,
13
les mensonges ou les tricheries envers autrui, c’est à moi que
je les fais, j’arrête de pratiquer ces choses négatives.
Mais l’angle positif serait plus important: la réalisation que
le bien que je fais m’est fait à moi, suffirait à elle seule à trans-
former le monde entier.
Comprenons que l’euro que nous donnons est un euro qui
trouve le chemin de retour dans notre poche, avec d’abondants
intérêts ; que le pardon que nous donnons à autrui est le par-
don même qui nous revient pour effacer certaines punitions de
nos propres offenses.
Le Maître nous a dit cela dans le Notre Père : Pardonne-
nous nos offenses… Comment ? …Comme nous pardonnons à
ceux qui nous ont offensés.
En fait, il aurait pu le dire en d’autres termes : Le pardon
que vous donnez est le seul pardon qui va vous revenir, parce
que c’est vous qui mettez en mouvement chaque onde qui vous
touche, que ce soit une onde douce et paisible sur laquelle vous
flottez, ou une onde forte qui vient vous cogner la tête.
Il n’est pas compris que nous sommes, nous-même, le centre
à partir duquel se construit notre propre vie, et que c’est nous-
même qui déterminons la nature de l’existence que nous allons
vivre.
On ne nous a pas enseigné – pas avec conviction, et pas
comme une loi – qu’il est vrai que tout ce qui arrive à un
individu doit se produire d’abord dans sa conscience.
Ce qui ne se passe pas dans votre conscience ne vous
arrive pas.
Par conséquent, si l’amour, la coopération, le pardon, le par-
tage ne logent pas dans votre conscience, ils ne peuvent se pro-
duire dans votre expérience, et il faut bien entendu qu’ils soient
déjà dans votre conscience pour se manifester dans vos rela-
tions avec autrui.
Autrement dit, le pain que vous jetez sur l’eau EST
le pain qui vous revient, et pas un autre. Le pain que
vous ne jetez pas sur l’eau ne peut pas vous revenir,
parce que vous ne l’avez jamais jeté. Il ne peut y avoir
un retour de ce qui n’a pas été envoyé.
14
Et voyons maintenant ce que nous pouvons faire à ce sujet.
Souvenez-vous que, quand vous regardez ce problème, la
première question qui se pose est : « Comment puis-je le
résoudre ? Y a-t-il pouvoir de Dieu avec lequel je puisse le
résoudre ? »
Je me suis tourné vers la prière.
Je me suis tourné vers une manière de vivre spirituelle.
« Y a-t-il un pouvoir de Dieu avec lequel je puisse résoudre
ce problème ? »
Et la réponse est « NON ».
La réponse est « non », il n’y a pas plus de pouvoir de Dieu
pour faire face à ce problème qu’il n’y en a que vous puissiez
apporter – ou que vous ayez jamais apporté – à un problème
mondial, et avec lequel vous ayez fait quelque chose.
Il y a un principe spirituel que vous pouvez connaître, et si
vous le connaissez vous verrez votre problème se mettre à dis-
paraître.
Le Maître l’a énoncé en ces termes : « Vous connaîtrez la
vérité, et la vérité vous rendra libres ».
Par conséquent, il y a une vérité que vous pouvez connaître
et qui se mettra immédiatement à dissiper ce problème, à le
faire disparaître de votre expérience, mais il faut que vous
connaissiez cette vérité.
Vous vous souvenez de l’enseignement du Maître :
« Ne vous inquiétez pas pour votre vie, pour ce que vous
mangerez et boirez, et de quoi vous serez vêtus ». Autrement dit,
ne priez pas Dieu pour avoir de la nourriture, des vêtements et
un logement.
Devant la tombe de Lazare, il a dit : « Je n’ai pas besoin de
prier », et c’était vrai, il n’en avait pas besoin. Il n’avait pas non
plus besoin de prier en guérissant l’aveugle, ou en guérissant
le paralytique.
Dans toutes ses guérisons, que relate le Nouveau Testament,
vous ne trouvez jamais le Maître en train de prier ; vous ne trou-
vez pas le Maître demandant à Dieu de guérir quelqu’un; vous
ne trouvez pas le Maître sollicitant l’intervention de Dieu.
27
patients – comment résoudre des problèmes insolubles et des
conditions insurmontables lorsque nous y avons été confrontés.
Nous avons découvert comment ces problèmes pouvaient
être résolus, dans les cas individuels et parfois même dans de
petits groupes, et c’est pourquoi nous savons maintenant com-
ment le problème du monde sera résolu. Nous ne savons pas
quand, mais nous savons qu’il sera résolu et comment. C’est
vraiment la nature de la Voie Infinie de régler d’abord nos pro-
blèmes individuels, puis ceux des personnes qui viennent à
nous pour leur propre solution, et enfin, à une plus grande
échelle, les problèmes du monde des affaires, de l’industrie, du
capital et du travail, ainsi que d’autres formes d’activités de
groupe prouvant ce principe, jusqu’aux expériences plus vastes
des problèmes mondiaux.
Pour notre dessein, nous devons maintenant prendre le cas
de votre problème individuel, ou du mien, ou le problème de
votre ami, ou de votre parent… Gardons cela au niveau de l’ex-
périence individuelle jusqu’à ce que nous ayons l’occasion de
prouver ce principe, puis nous nous occuperons de porter le
principe plus loin.
Il y a déjà des personnes qui ont prouvé ce principe dans
l’expérience individuelle, et qui travaillent sur une base plus
large que celle de vos problèmes individuels ou des miens. Mais
nous nous occupons ici de vous, et il vous faudra, avant de par-
ticiper à l’expérience mondiale, prouver ce principe pour vous,
individuellement, d’une façon ou d’une autre.
Revenons au fait que nous sommes mis face à un problème
et, dans une certaine mesure, un de ceux qui ne cèdent pas aux
façons ordinaires de résoudre les problèmes. C’est-à-dire :
Si c’est une condition physique, elle ne cède pas à la méde-
cine.
Si c’est une condition mentale, elle ne répond pas au trai-
tement mental habituel.
Si c’est un problème de ressources, il ne cède pas aux maniè-
res habituelles que nous avons de répondre à ce genre de pro-
blèmes.
26
C’est ainsi que nous, en tant qu’individus – et je ne parle
que de ceux qui entendent le message de La Voie Infinie – si
nous pouvons comprendre que nous fabriquons, nous-même,
nos succès et nos échecs, et que nous déterminons non seule-
ment le genre de vie que nous allons mener, mais d’une cer-
taine façon le genre de vie que le monde va mener, car chacun
de nous ici, écoutez bien, chacun de nous peut changer l’his-
toire du monde entier – chacun ! Il n’y a pas besoin que 51 % du
monde change pour que le monde change.
Un individu peut changer le monde !
Et si vous ne le croyez pas, pensez à Moïse, pensez à Jésus,
car ce sont deux figures que vous connaissez, et que vous
connaissez bien, et voyez comment ces deux hommes ont changé
l’histoire du monde.
En fait, Jésus et ses enseignements représentent quelque
chose de si important dans ce monde, que tout l’Orient adopte
l’enseignement chrétien du Testament, pas celui de l’église
chrétienne mais l’enseignement du Testament, de pair avec
leur propre enseignement, de sorte que où que vous alliez vous
verrez cela.
Peut-être certains d’entre vous seront-ils surpris d’appren-
dre qu’au Japon des personnes ont demandé et obtenu de mon
éditeur de New York l’abandon de tout bénéfice sur le livre
L’Art de la méditation, et elles m’ont demandé et ont obtenu
de moi que je renonce aux droits d’auteur, pour que ce livre
soit donné gratuitement à tout Japonais qui le veut, ou qui en
entend parler et le désire. Voyez comment ce livre, basé sur le
mysticisme chrétien, sera donné, avec le consentement des
autorités spirituelles, en même temps que leur propre ensei-
gnement, et dites-moi que Jésus-Christ n’a pas influencé le
monde entier ?
Oui, bien sûr, vous dites qu’il a fallu deux mille ans pour y
parvenir, c’est vrai, et ce n’est pas la faute de Jésus. Cette faute
est sur les épaules de ceux qui en sont responsables, et je suis
sûr qu’ils en paient leur propre pénalité.
Je voudrais vous faire comprendre ceci :
15
 Un individu imprégné de la réalisation spirituelle que Dieu
est notre Père spirituel, le vôtre et le mien, pourrait approfondir
sa recherche de l’enseignement du Maître et découvrir qu’il a
dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie. »
Ne priez pas Dieu pour ce que vous mangerez et boirez.
Pourquoi ? Parce que « Je » au centre de votre être, ce « Je »
même que Dieu a planté en vous et que vous appelez « je », Qui
contient votre Pain, votre Nourriture et votre Vin, votre Eau et
la santé de votre corps, cette Présence de Dieu au centre de votre
être, cette Présence de Dieu plus près de vous que votre souffle,
et plus proche que vos mains et vos pieds, c’est ceci votre Pain,
votre Nourriture, votre Vin et votre Eau.
Ne priez pas Dieu pour les obtenir, ne volez pas pour les
avoir, ne mentez pas et ne trichez pas non plus, parce que le
royaume de Dieu est au-dedans de vous, y compris votre Nour-
riture et votre Vin, votre Pain, votre Eau et votre Vie éternelle :
tout ceci est au centre de votre propre être.
Reposez-vous, détendez-vous et soyez patient.
Observez comment votre bien s’écoulera en expression
visible, comment votre entreprise marchera mieux, ou votre
activité artistique, ou votre profession, ou ce qui est à l’origine
de vos revenus. Et si cela ne se fait pas, vous en hériterez, sans
que quelqu’un ait à mourir pour que ce bien vous parvienne.
Mais puisque disparaître à la vue humaine est inévitable,
d’une façon ou d’une autre vous découvrirez que tout ce que
vous avez recherché dans la vie, qu’il s’agisse d’amitiés, de rela-
tions familiales, de ressources, de reconnaissance, de récom-
pense, d’honneur ou de renommée, tout cela est à vous.
Il n’y a rien de mal à avoir ces choses. Le seul mal est dans
la façon dont le monde les acquiert, allant jusqu’à la guerre et
le meurtre, alors qu’avec la première réalisation que Dieu est
Esprit et est notre bien spirituel, il n’y a rien à acquérir :
tout est à libérer de l’intérieur de nous.
C’est ici que se présente la plus grande difficulté de l’étu-
diant sur le chemin spirituel : l’habitude, depuis des généra-
16
il pas un pouvoir pour vaincre ce mal ou cette influence néga-
tive dans ma vie ? »
Ainsi, quand nous considérons le monde entier, partout des
hommes et des femmes se posent cette question : « N’y a-t-il pas
un pouvoir de Dieu qui puisse mettre un terme aux maux qui
se produisent dans ce monde ? N’y a-t-il pas un pouvoir auquel
nous puissions faire appel ? »
Pas le pouvoir d’une bombe atomique. Nous avons déjà vu
que si quelqu’un se met à en lancer, nous sommes tous perdus.
Ce ne sera plus une nation ou un groupe de nations qui détruira
une autre nation ou un autre groupe, mais une fois que les
bombes seront lancées tout le monde y laissera sa peau, ou
presque toute notre civilisation.
De sorte que nous ne pouvons pas demander d’avoir une
bombe plus puissante ou une plus grande force matérielle. La
seule question qui nous reste aujourd’hui est donc : « Y a-t-il
un pouvoir spirituel ? Y a-t-il un pouvoir de bien qui puisse
vaincre les forces de mal qui œuvrent sur terre aujourd’hui ? »
Dans le passé, quand cette situation se produisait, les
hommes et les femmes se mettaient à prier un Dieu de faire
quelque chose à ces maux ou aux méchants, et bien entendu
ceci n’arrivait jamais. Ils n’ont jamais amené le pouvoir de
Dieu à exercer une influence sur l’expérience humaine. Ils
n’ont jamais empêché une guerre et n’en ont jamais arrêté
une tant que l’ennemi n’était pas à court de munitions ou de
nourriture.
Nulle part dans l’histoire on ne trouve un signe que la grâce
de Dieu est venue sauver l’humanité, si ce n’est dans de petits
exemples individuels isolés. Les penseurs se sont toujours posé
la question de savoir pourquoi c’est ainsi. Pourquoi – puisque
personne, personne d’intelligent, ne met en doute le fait qu’il y
a un Dieu – pourquoi ces maux se reproduisent-ils, génération
après génération, sans intervention de ce pouvoir de Dieu ?
Aujourd’hui, nous avons découvert la raison de tous ces
échecs. À travers notre expérience individuelle, nous avons
découvert – pour nous-même, ou pour nos étudiants, ou nos
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guerres, comme la période 1919-1939, mais l’expérience réelle
de la paix sur la terre.
En fin de compte, il y aura des contrats établis, des traités
signés, mais ils ne seront pas la cause de la paix ni même un
de ses facteurs. Ils ne seront que le résultat de notre entrée
dans l’expérience véritable de ce royaume de Dieu qui est en
nous.
Souvenez-vous que « le royaume de Dieu est plus proche de
vous que le souffle, plus près que les mains et les pieds ». Vous
pouvez amener le royaume de Dieu dans votre expérience indi-
viduelle. Beaucoup l’ont fait. Dans ces quatre-vingt-dix der-
nières années d’histoire métaphysique et spirituelle, beaucoup,
beaucoup sont sortis du ruisseau.
Je crois qu’il a vraiment été dit que la majorité du monde
métaphysique et spirituel d’aujourd’hui a été recruté dans les
cimetières, ou alors dans les lieux d’iniquité, d’erreur, d’alcoo-
lisme, de drogue, de pauvreté, et chacune de ces expériences
est la preuve que le royaume de Dieu qui est en vous peut être
rendu visible, exprimé, manifesté en tant qu’harmonie dans
votre vie individuelle.
Si cela est vrai dans un certain degré, et même avec un seul
individu, c’est la preuve que cette expérience est possible à
l’échelle du monde. De la même façon, lorsque Thomas Edison
entendit le premier son du phonographe, il fit en sorte que le
monde entier puisse l’entendre. Et lorsque Alexander Graham
Bell entendit pour la première fois une voix au téléphone, ce fut
l’assurance que tout le monde sur terre pourrait entendre quel-
qu’un parler au téléphone.
Autrement dit, tout ce qui se produit comme résultat d’un
principe n’a besoin de se produire qu’une seule fois pour nous
assurer de sa disponibilité à l’échelle universelle.
Dans le passé, chaque fois qu’un individu se trouvait à un
moment décisif, à un sommet critique dans sa vie, la question
surgissait immédiatement : « N’y a-t-il pas un pouvoir de bien
pour vaincre ce mal ? », ou « N’y a-t-il pas un Dieu pour appor-
ter la guérison, ou la rédemption, un Dieu qui sauve ? N’y a-t-
24
tions, de rechercher et de prier pour des choses et des circons-
tances matérielles, au lieu d’être capable de dire :
« Si Dieu est Esprit, mes besoins sont spirituels », ou « si
Dieu est Esprit, la seule chose qui peut me combler est spiri-
tuelle. »
Ainsi, tout en travaillant à mes affaires, dans ma profes-
sion ou mon art, même là il faut que je réalise au-dedans de
moi-même que j’ai mal cherché, et que je me suis tourné vers
un Dieu d’Esprit en demandant des choses de la terre, alors
qu’il m’est révélé que Mon Royaume, le royaume du Christ,
n’est pas de ce monde.
Les choses de Dieu sont folie pour l’homme. Les choses de
l’homme sont folie pour Dieu. Par conséquent, prier pour obte-
nir de Dieu des choses de l’homme est folie.
Alors, pour amener un premier changement dans notre vie
spirituelle, il devient nécessaire de reconnaître Dieu en
tant qu’esprit, et par conséquent de décider : Je vais chercher
Dieu, et chercher de Dieu, mais je ne chercherai que l’Esprit, je
ne chercherai que la sagesse spirituelle, les cadeaux spirituels,
les réalisations spirituelles, les démonstrations spirituelles. Je
laisserai les choses humaines être ajoutées, je les laisserai
m’être données de surcroît.
Avec cela à l’esprit, et la réalisation que chaque individu
que vous rencontrez dans vos déplacements est en réalité de
votre propre maisonnée et doit être traité comme un membre
de votre propre maisonnée, ne voyez-vous pas que « dix hom-
mes justes » dans la ville peuvent la sauver, et que quelques
milliers d’entre nous vivant dans cette conscience la transfè-
rent immédiatement et la transforment à d’autres ?
Aujourd’hui, dans le train qui nous amenait d’Exeter, un
homme est monté dans notre compartiment, et je n’ai pas pu
m’empêcher de ressentir une sympathie immédiate, on pour-
rait presque dire de la pitié pour cet homme comme jamais
auparavant. On ne sentait chez lui ni pénurie, ni limitation,
ni apparence de maladie, mais il a pris une cigarette pour l’al-
lumer, et vous n’avez sûrement jamais vu un homme s’agripper
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ainsi à sa cigarette – c’est le seul mot que je puisse utiliser car
ses doigts étaient comme des griffes. Il la tenait comme si ses
mains ne pouvaient pas s’ouvrir, comme si la seule chose
qu’elles pouvaient faire était simplement d’agripper, de se
cramponner, et ses épaules étaient voûtées, montrant que
l’homme était dans un état de stress, de tension grave qui
exprimait beaucoup plus qu’une attitude passagère d’après sa
façon de s’agripper à la cigarette, et lorsqu’il l’a mise dans la
bouche et l’a ressortie, on aurait dit qu’il allait l’étrangler.
Cela m’a touché si profondément que j’ai dû me mettre en
méditation, non pas pour lui donner un traitement, mais sans
doute pour me le donner à moi-même, et en le faisant je pou-
vais presque voir derrière cet homme la tension.
J’ai commencé à penser au fait que son Père était mon Père
et que, par conséquent, son Père ne pouvait pas le traiter diffé-
remment qu’Il me traitait. Pour Dieu, il n’y a pas de considé-
ration de personnes. Dieu était tout autant son Père que mon
Père, et tout ce qu’avait le Père était à lui. Assis dans cette
tranquillité pendant un moment, je sentais derrière lui une
diminution de la tension, et j’aurais voulu que vous voyiez cet
homme quinze minutes plus tard, la façon détendue dans
laquelle il était assis là et dont ses mains s’étaient ouvertes
complètement. Pendant tout le reste du voyage il ne s’est plus
du tout agrippé ; ses doigts étaient ouverts, ses mains étaient
ouvertes et ses yeux étaient ouverts. C’était un homme trans-
formé, et il n’y avait à cela qu’une seule raison.
Son statut d’Enfant de Dieu avait toujours été à lui. Je ne
pouvais pas le lui donner, mais ce fut la reconnaissance de
ce statut qui le libera.
Un avec Dieu est une majorité. Parce qu’il y avait individu
capable de réaliser la nature spirituelle de Dieu et de Sa créa-
tion, ainsi que la nature universelle de l’amour de Dieu pour la
création de Dieu, cet homme a été libéré, et je m’aperçois que
dans une vie il pourrait y en avoir des milliers comme lui libé-
rés par un seul. Alors, combien de millions pourraient être libé-
rés par tous les étudiants rassemblés dans une pièce ?
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Est-ce que le pouvoir du mal dans le monde va se révéler
plus grand que le pouvoir du bien ?
Est-ce que le pouvoir de la haine et de la méchanceté va se
révéler plus puissant que le pouvoir d’amour et de fraternité ?
Est-ce que le désir qui se manifeste dans une grande partie
du monde aujourd’hui d’apporter vraiment la libération et la
liberté au reste de l’humanité va être déjoué par quelque force
ou pouvoir de mal ?
Ou bien, y a-t-il un pouvoir capable de faire disparaître ces
maux et de changer les circonstances du monde, d’apporter la
liberté, l’abondance, l’harmonie, la santé, la paix sur la terre et
la bonne volonté aux hommes ? Existe-t-il une telle chose ?
C’est la raison pour laquelle, pendant la méditation, je vous
ai demandé de vous tourner au-dedans et de vous poser la
question :
Qu’est-ce que le royaume de Dieu au-dedans de moi ?
Quelle est la nature du royaume de Dieu au-dedans de moi ?
Quelle est sa fonction ?
Car dans la réponse à cette question réside non seulement
votre salut individuel, votre santé, votre bonheur, votre paix
et votre prospérité, mais également la sécurité du monde
entier.
Si vous n’y avez pas réfléchi, faites-le dans les jours qui
viennent, pour savoir si vous croyez ou non qu’il y a une solu-
tion humaine aux problèmes du monde, ou si vous avez
entendu quelqu’un depuis dix ans prétendre avoir une solu-
tion à ces problèmes, et vous comprendrez alors pourquoi per-
sonne – quelle que soit sa position au gouvernement, dans la
politique, ou dans l’État – personne ne prétend avoir la
moindre solution aux problèmes majeurs de ce monde. Vous
saurez alors pourquoi il doit y avoir une solution spirituelle,
sinon nous serions arrivés au terme d’une autre période de
l’histoire humaine.
Mais il se trouve que le monde ne va pas arriver à son
terme. La civilisation ne va pas être détruite, et l’harmonie va
être restaurée sur la terre – non pas un intervalle entre deux
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de problèmes insurmontables, que le savoir faire médical ne
pouvait résoudre, ou de problèmes de relations humaines, de
ressources, ou même d’erreurs de comportement.
Pour une raison ou une autre, la plupart d’entre nous avons
vraiment été obligés de trouver une réponse spirituelle à nos
problèmes humains. Et à cause du succès de cette approche de
la vie, dans les quatre-vingt-dix dernières années, il n’y a
aucune raison maintenant que nous ne nous tournions pas vers
ce même principe pour le salut du monde entier et la résolution
des problèmes du monde entier.
Souvent, en regardant notre expérience humaine, nous en
venons un jour à nous demander :
« N’y a-t-il pas d’espoir pour moi ? N’y a-t-il pas d’issue ? N’y
a-t-il pas de remède ? » Et dans bien des cas, nous trouvons la
solution dans une façon de vivre spirituelle.
De la même manière, nous devrions regarder la scène
humaine et la comparer à notre vie individuelle, pour voir si à
un moment de notre existence nous en sommes arrivés au
point de nous demander :
Est-ce que le mal va me vaincre dans cette existence ?
Vais-je succomber à la mort ?
Vais-je devenir un invalide permanent ?
Suis-je voué à vivre dans ce péché pour le reste de mes
jours ?
Le pouvoir du mal est-il plus grand que celui que peut avoir
Dieu, le bien ?
Beaucoup ont vécu une situation de cette nature dans leur
vie et se sont demandés jusqu’à quel point le mal, l’erreur, la
maladie, la pauvreté, le malheur allait durer, car le mal sem-
blait plus grand que le pouvoir du bien, plus grand même que
le pouvoir de Dieu.
Tournons-nous vers la situation mondiale, avec à l’esprit la
nature des maux auxquels le monde est confronté aujourd’hui,
dans chaque pays – le vôtre n’est pas une exception, le nôtre
non plus – et posons-nous cette même question :
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Et combien de dizaines de millions pourraient être libérés
si seulement quelques milliers foulaient cette terre chaque jour
en réalisant que ceux qui passent à côté d’eux sur la route,
même s’ils ressemblent à des chauffards et se conduisent
comme tels, ils ne le sont pas.
Ils sont la même totalité et plénitude de Dieu, Dieu est
autant leur plénitude que la nôtre. En vivant dans cette réali-
sation, il n’y a aucun besoin de prier Dieu pour quoi que ce soit.
Ce que Dieu EST, comme cela a été prouvé dans ce train,
appartenait déjà à cet homme.
Il fallait seulement que quelqu’un le reconnaisse et le
réalise.
De la même manière, toute la richesse qui, aux États-Unis,
nous fournit cette abondance de nourriture qu’il faut brûler
chaque année, ou jeter dans la mer, le même Dieu ou le même
Amour la fournira à l’Inde, ou à la Chine et à tous les pays qui
sont dans le besoin, mais il faut quelque chose de plus qu’un
gouvernement qui se contente d’accepter de partager ses sur-
plus. Cela ne suffira pas, car c’est une mesure provisoire. Mais
au bout du compte cela équivaut à apporter un panier de
pommes et à les suspendre dans votre pommier. Cela ne vous
fournira pas des pommes. Vous en aurez pour couvrir votre
besoin aujourd’hui, mais demain le besoin sera encore là.
Notre tâche, c’est de faire en sorte que votre pommier donne
des pommes, et si vous ne savez pas comment faire, votre voi-
sin, qui connaît la Vérité, peut faire pousser des pommes sur
votre pommier, et nous, connaissant la Vérité d’un Père uni-
versel, pouvons faire surgir la même abondance en Inde, et en
Chine.
J’ai lu hier un reportage dans un de vos journaux, qui disait
que tout ce dont l’Inde a besoin pour nourrir sa population
entière, c’est de quelques machines agricoles, c’est tout ce qui
leur manque. Ce n’est pas des tonnes de nourriture qu’il leur
faut, ni des bateaux qui en regorgent. Bien sûr, cela les aiderait
aujourd’hui et demain, mais ne leur fournirait pas ce dont ils
auront besoin l’année prochaine, alors que quelques bateaux
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de machines agricoles le feraient. Sur le plan humain, ces gou-
vernements pourraient aisément leur donner ces machines,
mais là n’est pas la véritable solution.
La solution est spirituelle, c’est de nous asseoir ici même
dans cette pièce, ou chez nous, et de nous mettre à réaliser que
l’Inde ou la Chine ne sont pas séparées et éloignées de la mai-
sonnée de Dieu.
Il n’y a pas d’endroit où l’Inde commence et où la Birmanie
se termine. Dans le Royaume de Dieu, il n’existe pas de fron-
tières, pas plus qu’il n’y a de races ou de religions. Il n’y a que
Dieu et Sa progéniture, et là même où le sens matériel me dit
qu’il y a pénurie et limitation, je vois Dieu en tant que leur
Père, et je m’en tiens à ceci. Dieu est leur Père, leur Père et
mon Père. Voyez alors ce que cette vérité, ce que cette recon-
naissance va apporter.
Ainsi, s’il s’agit de votre voisin, dont les rosiers ne poussent
pas, vous pouvez les faire pousser en réalisant simplement qu’il
n’y a pas leur jardin et votre jardin. Il y a un seul principe et
le même Dieu dans ce jardin et dans votre jardin. Et vous
verrez ce qui se passera finalement dans ce jardin.
Alors, quand vous rencontrerez quelqu’un qui vous deman-
dera :
« Y a-t-il une solution à ces problèmes du monde? » Une fois
que vous aurez démontré que vous avez pu aider une personne
avec cela, vous pourrez répondre :
« Oui, il y en a une, et je le sais. C’est une solution spirituelle
et elle va changer le monde. »
Merci
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REMETTRE L’ÉPÉE AU FOURREAU
EST LE SECRET
Bonsoir.
Tout d’abord, je voudrais dire que c’est un plaisir d’être ici
avec vous. C’est toujours un plaisir pour moi de parler à ceux
qui sont attirés vers ce message. Que vous veniez en tant
qu’étudiant ou que vous veniez en tant que chercheur, c’est
encore un plaisir, parce que l’ère actuelle est l’une des
quelques-unes, depuis le commencement des temps, où le
monde est arrivé à un carrefour.
De nombreuses fois dans l’histoire, le monde est arrivé
devant un obstacle où il pouvait soit être sauvé, soit être
détruit et ruiné, et à chacune de ces périodes il a été détruit.
Il n’y a jamais eu d’époque, au cours de l’histoire du monde,
où celui-ci, lorsqu’il parvenait à un point décisif, n’était pas
perdu, et où la civilisation particulière de cette époque n’était
pas détruite. Cela s’est produit maintes et maintes fois, et
aujourd’hui nous sommes de nouveau confrontés dans le
monde à des situations auxquelles personne ne semble avoir
de réponses.
Ça devient donc un plaisir particulier, de pouvoir aller dans
le monde dire à ceux que cela intéresse – ceux qui ont des
oreilles pour entendre et des yeux pour voir – qu’il n’y a pas
plus de raisons pour que le monde soit perdu ou détruit qu’il n’y
en a pour un individu d’arriver à une situation de désespoir
dans son expérience individuelle.
Le monde, bien sûr, est constitué d’un grand nombre d’in-
dividus tels que nous, et la plupart d’entre nous en sommes
venus à une façon de vivre métaphysique ou spirituelle à cause
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