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Méthodes des Éléments Finis

Table des matières

1 Introduction Générale 2
1.1 Qu’est-ce qu’un modele ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Pourquoi faut-il modéliser ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Quels sont les différents modeles ? . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 De la modélisation à la simulation numérique . . . . . . . . . 3
1.5 Notion de stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.6 Les trois grandes familles de méthodes de discrétisation d’une
EDP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.6.1 Qu’est-ce qu’une EDP ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.6.2 Les trois famille de discretisation d’un EDP . . . . . . 4

2 Méthodes de différences finies et volumes finis pour les


problemes elliptiques et paraboliques 6
2.1 Principe des deux methodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.1 Cas de la dimension 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.1.2 Cas de la dimension 2 ou 3 . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Étude de la methode de differences finies pour un probleme
elliptique unidimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1
Introduction Générale

0.1 Qu’est-ce qu’un modele ?


Le principe d’un modèle est de remplacer un système complexe en un
objet ou opérateur simple reproduisant les aspects ou comportements prin-
cipaux de l’original (ex : modèle réduit, maquette, modèle mathématique ou
numérique, modèle de pensée ou raisonnement)

0.2 Pourquoi faut-il modéliser ?


Dans la nature, les systèmes et phénomènes physiques les plus intéressants
sont aussi les plus complexes à étudier. Ils sont souvent régis par un grand
nombre de paramètres non-linéaires interagissant entre eux (la météorologie,
la turbulence des fluides...).

0.3 Quels sont les différents modeles ?


Très souvent, on a recous à une série d’expériences pour analyser les
paramètres et grandeurs du système. Mais les expériences peuvent s’avérer
très coûteues (essais en vol, essais avec matériaux rares, instrumentations
très onéreuses...) et elles peuvent être très dangereuses (essais nucléaires,
environnement spatial...). Il est souvent très difficile de mesurer tous les pa-
ramètres : échelles du problème trop petites (chimie du vivant, couche limite
en fluide...) ou trop grandes (astrophysique, météorologie, géophysique...).
On construit un modèle mathématique permettant la représentation
du phénomène physique. Ces modèles utilisent très souvent des systèmes
d’équations aux dérivées partielles (EDP) non-linéaires dont on ne connait
pas de solutions analytiques en général. Il faut alors résoudre le problème
numériquement en transformant les équations continues de la physique en

2
un problème discret sur un certain domaine de calcul (le maillage). Dans cer-
tains cas il s’agit de la seule alternative (nucléaire, astrophysique, spatial...).
Dans d’autres cas, les simulations numériques sont menées en parallèle avec
des expérimentations.

0.4 De la modélisation à la simulation numérique


Généralement, on distingue cinq étapes pour modéliser un système com-
plexe :
1. Recherche d’un modèle mathématique représentant la physique : mise
en équation.
2. Élaboration d’un maillage : c’est la discrétisation des équations de la
physique.
3. Résolution des équations discrètes (souvent, ce sont des systèmes
linéaires à résoudre).
4. Transcription informatique et programmation des relations discrètes.
5. Simulation numérique et exploitation des résultats.

0.5 Notion de stabilité


On distingue trois types de stabilité
1. la stabilité d’un problème physique ;
2. la stabilité d’un problème mathématique ;
3. la stabilité numérique d’une méthode de calcul.

0.6 Les trois grandes familles de méthodes de discrétisation


d’une EDP
0.6.1 Qu’est-ce qu’une EDP ?
Equations différentielles ordinaires
Pour fixer les idées, on rappelle d’abord quelques notions à propos des
équations différentielles ordinaires (EDO). Une équation différentielle est
une relation du type

F (x, u(x), u0 (x), u00 (x), ..., u(n) (x)) = 0, (1)

3
entre la variable x ∈ R et les dérivées de la fonction inconnue u au point x
au point x. La fonction F est une fonction de plusieurs variables (x, y) on
associe F (x, y) où x est dans R et y = (y0 , y1 , ..., yn ) est dans R(n+1) .
L’exemple le plus simple est celui du mouvement d’un corps (identifié)
à un point sur la droite. La variable x correspond alors au temps et le
mouvement est décrit par l’équation :

u00 (x) = f (u(x)). (2)

C’est la formule F = mγ, où γ est l’accélération.


Résoudre une EDO, c’est trouver un intervalle ouvert I ⊂ R et une
fonction u définie sur I, suffisamment dérivable sur cet intervalle, et telle
que pour tout x ∈ I, la relation (1.1) a lieu.
On se convainquera rapidement que seule la connaissance de la fonction
et de certaines de ses dérivées en un point permettra d’identifier une solution
bien précise (problème de l’unicité).

Equations aux derivees partielles


Le caractère particulier d’une équation aux dérivées partielles (EDP) est
de mettre en jeu des fonctions de plusieurs variables

(x1 , x2 , x3 , ..., xn ) 7−→ u(x1 , x2 , x3 , ..., xn ).

Une EDP est alors une relation entre les variables et les dérivées partielles
de u.

0.6.2 Les trois famille de discretisation d’un EDP


Pour passer d’un problème exact continu régi par une EDP au problème
approché discret, il existe trois grandes familles de méthodes : les différences
finies, les volumes finis et les éléments finis.

Les différences finies


La méthode consiste à remplacer les dérivées partielles par des différences
divisées ou combinaisons de valeurs ponctuelles de la fonction en un nombre
fini de points discrets ou nœuds du maillage.
Avantages : grande simplicité d’écriture et faible coût de calcul.
Inconvénients : limitation à des géométries simples, difficultés de prise
en compte des conditions aux limites de type Neumann.

4
Les volumes finis
La méthode intègre, sur des volumes élémentaires de forme simple, les
équations écrites sous forme de loi de conservation. Elle fournit ainsi de
manière naturelle des approximations discrètes conservatives et est parti-
culièrement bien adaptée aux équations de la mécanique des fluides. Sa mise
en œuvre est simple avec des volumes élémentaires rectangles.
Avantages : elle permet de traiter des géométries complexes avec des vo-
lumes de forme quelconque avec une détermination plus naturelle des condi-
tions aux limites de type Neumann.
Inconvénient : peu de résultats théoriques de convergence sur la méthode.

Les éléments finis


La méthode consiste à approcher, dans un sous-espace de dimension finie,
un problème écrit sous forme variationnelle dans un espace de dimension
infinie. La solution approchée est dans ce cas une fonction déterminée par
un nombre fini de paramètres comme, par exemple, ses valeurs en certains
points ou nœuds du maillage.
Avantages : traitement possible de géométries complexes, nombreux résultats
théoriques sur la convergence.
Inconvénient : complexité de mise en œuvre et grand coût en temps de
calcul et mémoire.

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Chapitre 1

Méthodes de différences
finies et volumes finis pour
les problemes elliptiques et
paraboliques

1.1 Principe des deux methodes


1.1.1 Cas de la dimension 1
On considère le problème unidimensionnel

−u00 (x) = f (x), x ∈]0, 1[, (1.1)


u(0) = u(1) = 0, (1.2)

où f ∈ C([0, 1]). Les conditions aux limites considérées ici sont dites de type
Dirichlet homogène (le terme homogèene désigne les conditions nulles). Cette
équation modélise par exemple la diffusion de la chaleur dans un barreau
conducteur chauffé (terme source f ) dont les deux extrémités sont plongées
dans de la glace.

Methode de differences finies


Soit (xk )k=0,1,...,N une subdivision de [0, 1], avec :

x0 = 0 < x1 < x2 < ... < xN < xN +1 = 1.

6
Pour i = 0, 1, ..., N + 1, on note hi+1/2 = xi+1 − xi et on définit le pas du
maillage par :
h = max hi+1/2 .
0≤i≤N

Pour simplifier le cours, on se limitera dans un premier temps a un pas


constant :
hi+1/2 h ∀i ∈ [0, N ].
On écrit l’équation aux dérivées partielles (2.1) aux points xi

u00 (xi ) = f (xi ), ∀i = 1, ..., N.

En effectuant un développement de Taylor en xi , on obtient :

h2 00 h3 h4
u(xi+1 ) = u(xi ) + hu0 (xi ) + u (xi ) + u000 (xi ) + u(4) (ηi ),
2 6 24
h2 00 h3 h4
u(xi−1 ) = u(xi ) − hu0 (xi ) + u (xi ) − u000 (xi ) + u(4) (δi ),
2 6 24
avec ηi ∈ [xi , xi+1 ], δi ∈ [xi−1 , xi ]. En sommant membre à membre, on
obtient :
u(xi+1 ) + u(xi − 1) = 2u(xi ) + h2 u00 (xi ) + O(h2 ).
On peut donc approcher la dérivée seconde −u00 (xi ) par le quotient
différentiel
2u(xi ) − u(xi1 ) − u(xi+1 )
.
h2
En supposant u suffisamment régulière, on montre que cette approximation
est d’ordre 2 au sens
2u(xi ) − u(xi1 ) − u(xi+1 )
Ri = u00 (xi ) + = O(h2 ).
h2
Ri est appelée erreur de consistance au point xi .

Exemple simple 1D avec conditions mixtes Dirichlet-Neumann


Considérons le problème aux conditions de mixtes de Dirichlet-Neumann

−u00 (x) = f (x), x ∈]0, 1[


0
u(0) = α et u (1) = β.

Les modifications du problème discrétisé par rapport au cas précédent


sont les suivantes. Tout d’abord, le nombre d’inconnues a changé. Il y a une

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inconnue au bord en x = 1. Le problème discret a donc maintenant, sur la
base du même maillage que précédemment, N inconnues ui pour i variant
de 1 à N .
D’autre part, il faut discrétiser la condition de Neumann u0 (1) = β.
Plusieurs choix sont possibles pour approximer cette dérivée première. C’est
un des inconvénients de la méthode des différences définies : elle ne donne
pas de fao̧n naturelle une bonne approximation des conditions de Neumann.
Dans notre cas, utilisons une approximation d’ordre 1 :
UN − UN −1
u0 (1) =
h
Sous la forme matricielle, on obtient :

f1 + α/h2
   
  u1
2 −1 0 · · · 0 0 
−1 2 −1 · · · u2
  f2 
0 0   
.. ..

1  .. .. .. .. ..

..  
 
. .

=
  
. . .
h2  . . .
    
  uN −2   fN −2 
0 0 −1 2 −1 0   
UN −1   fN −1 

0 0 0 0 −1 1
UN fN + β/h2

Discretisation de l’equation de la chaleur 1D


Considérons le problème monodimensionnel de la conduction de la cha-
leur dans une barre de 1m de longueur. Le champ de température T (x, t)
vérifie l’équation de la chaleur :
∂T ∂2T
=α 2
∂t ∂x
où α est la diffusivité thermique.
A cette EDP s’ajoute deux conditions aux limites aux extrémités de la
barre T (0, t) = Tg et T (1, t) = Td ainsi qu’une condition initale T (x, 0) = T0
. L’intervalle [0, 1] est discrétisé en N + 1 nœuds de coordonnées xi (i
variant de 0 à N ) régulièrement espacés. Notons h le pas d’espace. Le temps
est discrétisé en intervalles de pas constant ∆t. Notons Tin la température
au nœud xi = ih et à l’instant t = n∆t.
On peut utiliser deux approches pour discrétiser cette équation de la
chaleur. La première dite explicite utilise une discrétisation au nœud xi et à
l’itération courante n :
 2 n
∂T n
 
∂ T

∂t i ∂x2 i

8
avec n
Tin+1 − Tin

∂T
=
∂t i ∆t
n n − 2T n + T n
∂2T

Ti+1 i i−1
=
∂x2 i h2
En posant ν = α ∆t
h2 , la température à l’itération n + 1 est donnée par

Tin+1 = νTi−1
n
+ (1 − 2ν)Tin + νTi+1
n
i variant de 1 à N − 1.

Et la seconde dite implicite utilise une discrétisation au nœud xi et à


l’itération n + 1 :  2 n+1
∂T n+1
 
∂ T

∂t i ∂x2 i
avec
∂T n+1 Tin+1 − Tin
 
=
∂t i ∆t
 2 n+1 n+1
∂ T Ti+1 − 2Tin+1 + Ti−1
n+1
=
∂x2 i h2
En posant ν = α ∆t
h2 , la température à l’itération n + 1 est donnée par

(1 + 2ν)Tin+1 − ν Ti−1n+1 n+1


= Tin+1 i variant de 1 à N − 1.

+ Ti+1

Methode des volumes finis


On ne se donne plus des points mais des volumes de contrôle Ki , i =
1, ..., N , avec Ki =]xi−1/2 , xi+1/2 [, et on note hi+1/2 = xi+1/2 − xi−1/2 . Pour
chaque volume de contrôle Ki , on se donne un point xi ∈ Ki . Dans ce
cours, on considère xi = 1/2(xi+1/2 + xi−1/2 ). On intègre sur Ki l’équation
−u00 = f : Z xi+1/2 Z xi+1/2
−u00 (x)dx = f (x)dx.
xi−1/2 xi−1/2

On obtient
Z xi+1/2
0 0
−u (xi+1/2 ) + u (xi−1/2 ) = hi fi , i = 1, ..., N, avec fi = f (x)dx.
xi−1/2

On cherche donc à approcher les flux −u0 (xi+1/2 ) aux interfaces xi+1/2
des mailles. Notons que l’opérateur à approcher est ici d’ordre 1, alors qu’il
était d’ordre 2 en différences finies pour la même équation.

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On se donne une inconnue par maille (ou volume de contrôle Ki ), qu’on note
ui , et on espère approcher ainsi la valeur u(xi ). On approche u0 (xi+1/2 ) par
le quotient différentiel
u(xi+1 ) − u(xi )
.
hi+1/2
Le schéma numérique s’écrit alors :
ui+1 − ui ui − ui−1
− + = hi fi , i = 2, ..., N − 1. (1.3)
hi+1/2 hi−1/2

Pour la première et la N-ième équations, en tenant compte des conditions


aux limites, on approxime u0 (0) (resp. u0 (1)) par u(x 1 u(xN )
) h1/2 (resp. hN +1/2 ; par
suite, on obtient :

u2 − u1 u1
− + = h1 f1 , (1.4)
h3/2 h1/2
uN − uN −1 uN
− + = hN fN . (1.5)
hN −1/2 hN +1/2

1.1.2 Cas de la dimension 2 ou 3


On considère maintenant un problème en dimension 2 ou 3, sur un ou-
vert borné Ω de Rd , d = 2 ou 3, avec conditions aux limites de Dirichlet
homogènes qui s’écrivent maintenant :

−∆u(x) = f (x), x ∈ Ω (1.6)


u(x) = 0, ∀x ∈ ∂Ω (1.7)

où ∂Ω est la frontière de Ω.

Méthode de différences finies


Supposons que le domaine Ω soit un carré, donc d = 2. On se donne un
pas de maillage constant h et des points xi,j = (ih, jh), i = 1, ..., N, ij =
1, ..., N . En effectuant les développements limités de Taylor dans les deux
directions :
2u(xi,j ) − u(xi+1,j ) − u(xi−1,j )
−∂i2 u(xi,j ) =
h2
2u(x i,j ) − u(x i,j+1 ) − u(xi,j−1 )
−∂j2 u(xi,j ) =
h2

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Ce type d’approche est limité à des géométries simples. Pour mailler des
géométries compliquées, il est en général plus facile d’utiliser des triangles
(tétraèdres en dimension 3), auquel cas la méthode des différences finies est
plus difficile à généraliser.

Méthode de volumes finis


On suppose maintenant que Ω est un ouvert polygonal de R2 , et on se
donne un maillage T de Ω, c.‘a.d., en gros, un découpage de Ω en volumes
de contrôle polygonaux K. En intégrant l’équation (2.6) sur K, on obtient :
Z Z
−∆udx = f dx.
K K

Par la formule de Stokes, on peut réécrire cette équation :


Z Z
− ∇u(x).nK (x)dγ(x) = f (x)dx,
∂K K

où dγ(x) désigne l’intégrale par rapport à la mesure uni-dimensionnelle sur


le bord de l’ouvert Ω, et où nK désigne le vecteur normal unitaire à ∂K
extérieur à K. Comme K est polygonal, on peut décomposer ∂Ken arêtes
σ qui sont des segments de droite, et en appelant EK l’ensemble des arêtes
de ∂K, on a donc :
X Z Z
− ∇u.nK,σ dγ(x) = f (x)dx,
σ∈EK σ K

où nK,σ désigne le vecteur normal unitaire à σ extérieur à K. On cherche


donc maintenant à approcher la dérivée normale ∇u.nK,σ de manière consis-
tante sur chaque arête σ. On se donne donc des inconnues discrètes notées
(uK )K∈T , qui, on l’espère vont s’avèrer être des approximations de u(xK ).
Pour une arête σ = K|L séparant les volumes de contrôle K et L, il est
tentant d’approcher la dérivée normale ∇u.nK,σ par le quotient différentiel

u(xL ) − u(xK )
,
dK,L
où dK,L est la distance entre les points xK et xL . Cependant, cette ap-
proximation ne pourra être justifiée que si la direction du vecteur défini par
les deux points xK et xL est la même que celle de la normale nK,σ , c.a.d. si
le segment de droite xK xL est orthogonal à l’arête K|L. Pour un maillage
triangulaire à angles strictement inférieurs à π/2, ceci est facile à obtenir

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en choisissant les points xK comme intersection des médiatrices du triangle
K. On se placera ici dans ce cas, et on verra plus loin d’autres possibilités.
On approche donc ∇nK|σ par u(xLd)−u(x
K,L
K)
et en notant |σ| la longueur de
l’arrête σ, on approche :
uL − uK
Z
∇u.nK dγ par FK,σ = |σ| , pour tout σ ∈ EK et pour tout K ∈ T .
σ dK,L

Le schéma volumes finis s’écrit donc :


X
FK,σ = |K|fK , (1.8)
σ∈EK
R 
où |K| est la mesure de K, et fK = K f (x)dx /|K|, et où les flux
numériques FK,σ sont définis par
−uK
−|σ| uLdK,L
(
si σ − K|L,
FK,σ = (1.9)
−|σ| duK,σ
K
si σ ⊂ ∂Ω et σ ∈ EK ,

1.2 Étude de la methode de differences finies pour


un probleme elliptique unidimensionnel
Considerons le probleme elliptique suivant :
(
− u00 (x) + c(x)u(x) = f (x), x ∈]0, 1[
(1.10)
u(0) = u(1) = 0,

ou c ∈ C ([0, 1], R+ ), et f ∈ C ([0, 1], R), qui peut modeliser par exemple
un phenomene de diffusion - reaction d’une espece chimique. On se donne
un pas du maillage constant h = N 1+1 et une subdivision de ]0, 1[, notee
(xk )k=0,1,...,N +1 , avec 0 = x0 < x1 < ... < xN < xN +1 = 1. Soit ui l’inconnue
discrete associee au nøeud i(i = 1, ..., N ) (puisque u0 = u(0) et uN +1 = u(1)
sont donnees). On obtient les equations discretes en approchant u00 (xi ) par
quotient differentiel par developpement de Taylor (voir paragraphe 2.1.1)

 1 (2u − u

i i−1 − ui+1 ) + ci ui = fi , i = 1, ..., N,
h2 (1.11)
u0 = uN +1 = 0,

avec ci = c(xi ) et fi = f (xi ). On peut ecrire ces equations sous forme


matricielle :

12
   
u1 f1
 ..   .. 
Ah Uh = bh , avec Uh =  .  et bh =  .  (1.12)
uN fN
et

2 + c1 h2 −1 0 . . .
 
0 v1
 .. ..   .. 
 −1 . .  . 
Ah =  ..  . 
  (1.13)
−1   .. 

 .
0 −1 2 + cN h2 vN

c’est a dire :
N
1 X
vi −vi−1 + 2 + ci h2 vi − vi+1 .
 
Ah v.v = 2
h
i=1

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