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Chapitre 4 Simulation numérique

4. S IMULATION NUMERIQUE

4.1 Introduction

La simulation numérique consiste à reproduire par le calcul le fonctionnement d’un système,


préalablement décrit par un ensemble de modèle. Elle s’appuie sur des méthodes
mathématiques et informatiques spécifiques. Les principales étapes de la réalisation d’une
étude par simulation numérique sont communes à de nombreux secteurs de la recherche et de
l’industrie, en particulier le nucléaire, l’aérospatial ou l’automobile. Dans une simulation
numérique, le dispositif numérique consiste en un ensemble de programmes informatiques
exécutés sur des ordinateurs. Les codes ou logiciels de calcul sont la traduction, à travers des
algorithmes numériques, des formulations mathématiques et des modèles physiques étudiés.

En amont et en aval du calcul, les logiciels d’environnement effectuent la gestion de plusieurs


opérations complexes de préparation des calculs et de leur dépouillement.

Les données initiales de la simulation comporteront d’abord la délimitation du domaine de


calcul à partir d’une représentation approchée des formes géométriques (produite par le
dessin).

Toutes ces données (produites et générées par les logiciels d’environnement) seront saisies et
vérifiées par les codes. Les résultats des calculs proprement dits, c’est à dire les valeurs
numériques des paramètres physiques, seront sauvegardés au fur et à mesure. En fait, un
protocole spécifique structura les informations produites par l’ordinateur afin de constituer
une base de données numériques.

4.2 Description du code de calcul

A l'heure actuelle, il existe un certain nombre de codes tridimensionnels industriels


conviviaux, parmi les logiciels industriels disponibles sur le marché, on peut citer ABAQUS,

ADINA, ANSYS, ASTER (en open source depuis l'automne 2001), MSC/NASTRAN,
SYSTUS, DYNA3D, LS-DYNA, et bien d'autres.

Le but de cette dernière partie est de mettre en évidence l'efficacité et la précision des
techniques numériques développées en dynamique des structures pour une complexité dite de
type industriel.

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Chapitre 4 Simulation numérique

Lors d'une simulation numérique, la qualité des solutions trouvées est souvent jugée sur la
base d'une approche analytique et/ou d'après des résultats menés en laboratoire. Dans certains
cas et plus particulièrement en l'absence d'une référence analytique ou expérimentale, les
réponses seront confrontées aux solutions trouvées à partir de modèles d'éléments finis
affinés.

Tous les résultats numériques figurant dans ce chapitre, sont obtenus au moyen des codes de
calcul par éléments finis ANSYS et SolidWorks, et du code de calcul volumes finis ANSYS
Fluent dans sa version 15.0, alors que la géométrie est réalisée au moyen du logiciel de
GAMBIT.

La discrétisation des équations aux dérivées partielles a pour but de transformer le problème
continu en un problème discret, de façon à pouvoir assurer sa résolution par des méthodes
numériques telles que la méthode des éléments finis, la méthode de différences finis et la
méthode des volumes finis. Cette dernière est la plus utilisée actuellement dans les codes de
simulation numérique CFX d’ANSYS et Fluent

4.3 Méthode numérique « Méthode des Volumes finis »

4.3.1 Introduction

La méthode numérique utilisée repose sur une formulation aux volumes finis. Elle présente le
très grand avantage d’être à la fois facilement applicable sur un maillage quelconque, et
assure également la conservation des propriétés physiques. De plus, une régularité suffisante
des solutions ne peut pas toujours être garantie : le cas des écoulements avec chocs en est un
exemple classique, ou encore l’écoulement sur le bord de fuite d’une aile lorsque la
production d’entropie est différente le long des lignes de courants de part et d’autre du profil
(discontinuité tangentielle). Il est alors important de représenter précisément les lois de
conservation dans leur formulation intégrale. La méthode la plus naturelle pour y parvenir est
évidemment de discrétiser la formulation intégrale des équations et non la forme
différentielle.

Dans la méthode aux volumes finis, le domaine est subdivisé en cellules quelconques. Sur
chacune d’elles les lois de conservation sont appliquées afin de déterminer les variables du
champ de l’écoulement en des points discrets des cellules (nœuds). Les méthodes aux
volumes finis n’exigent pas un maillage structuré. Il y a donc bien évidemment une liberté

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considérable dans le choix des cellules et des nœuds. Cependant, des règles doivent être
suivies dans la construction du maillage pour garantir la stabilité du code et s’assurer de la
pertinence du calcul (maillage fin lorsque l’on s’attend à trouver de petites structures,
raffinement plus précis dans les zones de discontinuités etc.). On dispose ainsi d’une méthode
de discrétisation très facilement adaptable à tous types de géométrie, et également capable de
gérer des discontinuités.

La méthode des volumes finis est la plus utilisée actuellement dans les codes de simulation
numérique (Fluent, CFX d’ANSYS, FAST-3D, etc.…..) [Peter Kohnke 2001].

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4.3.2 Modèle fluide

4.3.2.1 Procédure de la simulation


Le logiciel GAMBIT 2.3.16 est un meilleur 2D/3D pré-processeur qui permet de mailler des
domaines de géométrie d’un problème de CFD (Computational Fluid Dynamics). Il génère
des fichiers *.msh pour Fluent.

Les calculs numériques d’écoulement ont été faits à l’aide du code commercial ANSYS
Fluent, basé sur la méthode des volumes finis. C’est un code de calcul de la dynamique des
écoulements (pour modéliser les écoulements de fluides et le transfert de chaleur) écrit en
langage C. En outre, et pour une exécution plus efficace, il utilise une architecture qui lui
permet de s’exécuter en plusieurs processus simultanément, sur le même poste de travail ou
sur plusieurs postes (calcul parallèle).

GAMBIT regroupe trois fonctions : définition de la géométrie du problème (construction si la


géométrie est simple ou bien import de la géométrie CAO), le maillage et sa vérification, la
définition des frontière (types de conditions aux limites) et définitions des domaines des
calculs.

4.3.2.2 Hypothèses
Les hypothèses prisent par considération pour le fluide sont les suivant :
La simulation a été réalisée en respectant les conditions suivantes:
 Le fluide est newtonien et incompressible.
 Ecoulement 3D, turbulent.
 Régime : stationnaire
 Modèle de turbulence : k–ω. Le modèle k–ω est adopté dans cette étude pour
l’estimation de la viscosité turbulente.
 Domaine fluide : l’eau

 Pression de référence : 1 atm

 Condition d’entrée : vitesse uniforme

 Intensité turbulente à l’entrée : basse intensité turbulente de l’ordre de 5℅

 Condition de sortie: c’est une pression de sortie égale à 0 atm. Ce type de condition

est spécifié par un niveau statique de pression, elle est interprétée comme étant la

pression statique de l’environnement.

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 Condition de paroi: la conduite est définie comme étant des parois pour lesquelles la
condition d’adhérence est imposée.

4.3.2.3 Organigramme

La figure (4.1) montre un organigramme décrivant la procédure de la simulation sur Fluent et


les méthodes de contrôle de la convergence et l’exactitude de résultat.

Figure 4.1: Procédure de la simulation sur Fluent

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4.4 Méthode numérique « Méthode des éléments finis »

Choisie par le logiciel ANSYS Workbench, est une méthode générale pour résoudre les
problèmes industriels en construisant très efficacement des modèles de simulation. Elle est
actuellement appliquée dans des domaines très divers pour résoudre des problèmes de
mécanique des solides et/ou de mécanique des fluides, des problèmes thermiques,
d'électricité, d'électromagnétisme etc.
La réalisation du modèle éléments finis est obtenue par l'assemblage d'éléments. Cette
opération est appelée discrétisation ou maillage du modèle mécanique de la structure à
étudier. La qualité des résultats est très fortement conditionnée par le maillage adopté. C'est
une des raisons pour lesquelles il n'est pas suffisant de disposer d'un programme pour produire
des simulations convenables de la réalité.
Les problèmes qui se posent peuvent être caractérisés comme bidimensionnels (dans le cas
particulier de distributions planes de contraintes ou de déformations, de l’étude de solides de
révolution, de la flexion des plaques ou des coques) ou plus généralement tridimensionnels
(solide de forme quelconque). Dans tous ces cas, le nombre des jonctions entre un « élément
fini » quelconque, supposé isoler par des frontières imaginaires, et les éléments qui
l’entourent, est infini. Il est donc difficile à premières vue de percevoir de quelle manière ce
type de problème peut faire l’objet d’une discrétisation analogue. On peut surmonter cette
difficulté (et obtenir ainsi l’approximation cherchée) de la manière suivante :
a) Le milieu continu est divisé par des lignes ou des surfaces imaginaires en un certain
nombre d’éléments fini « Maillage »;

b) Les éléments sont supposés reliés entre eux en un nombre fini de points nodaux situés
sur leurs frontières. Les déplacements de ces points nodaux serons les inconnus de
base du problème, exactement comme en simple calcul des structures discrètes ;

c) On choisit une (ou des) fonctions permettant de définir de manières unique le champ
des déplacements à l’intérieur de chaque « élément fini » en fonction des
déplacements de ses nœuds :

∑ [ ] (4.1)

{ }

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Expression dans laquelle les fonctions N sont appelées fonctions de formes et est un
vecteur formé de l’ensemble des déplacements nodaux de l’élément considéré [KHATIR
Tawfiq, 2010].

d) Ces fonctions de déplacement définissent maintenant sans ambiguïté l’état des


déformations à l’intérieur d’un élément en fonction des déplacements nodaux. Ces
déformations, jointes à d’éventuelles déformations initiales, et compte tenu des
propriétés élastiques du matériau, définissent l’état des contraintes en tout point de
l’élément et, par voie de conséquence, également sur ses frontières ;
L’expression de déformation écrite en notation matricielle sous la forme :

{ } [ ]{ } (4.2)

[ ] : Matrice des dérivées partielles des coefficients de pondération.


Si on suppose le comportement élastique le plus général, la relation entre contraintes et
déformations est linéaire et peut être mise sous la forme :

{ } [ ]{ } (4.3)

Dans laquelle [ ] est une matrice d’élasticité où entrent les propriétés des matériaux.

e) On détermine un système de forces concentrées aux nœuds qui équilibre les


contraintes s’exerçant aux frontières et d’éventuelles forces réparties :
Si on spécifie un comportement linéaire qui se traduit par la loi précédente, on peut alors
écrire :

{ } [ ]{ } (4.4)

Pour amener l’élément à son état final il effectue un travail :

{ } { } (4.5)

Ainsi que l’énergie potentielle élastique de l’élément :

∭ { } [ ] [ ][ ][ ] (4.6)

Par la conservation d’énergie, quel que soit le système de déplacements nodaux on a


finalement la matrice de rigidité :

[ ] ∭ [ ] [ ][ ] (4.7)

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4.4.1 Modèle structure

4.4.1.1 Description du modèle numérique


L’objet de ce travail est la détermination des fréquences propres de la pipe droite, en utilisant
un élément tridimensionnel et l’étude des formes propres pour chaque cas.

4.4.1.2 Conditions aux limites


 La géométrie de la structure (tube), supposée uniforme selon la longueur ;
 Le module d’élasticité du matériau composant la structure (ASTM A36 Acier) est
choisi égal à [ ] tandis que la masse volumique, le coefficient de
poisson sont admis respectivement à [ ] ;
 L’élément utilisé pour la simulation (maillage), à partir de la bibliothèque de l’ANSYS
est l’élément hexaèdre tridimensionnel connu sous le nom «SOLID 45», est utilisé
pour modeler des structures qui sont définies comme des corps tridimensionnels.
L'élément est défini par huit nœuds ayant trois degrés de liberté à chaque nœud,
translation dans les directions du repère x, y, et z.

Figure 4.2 : Maillage du profil tube avec les éléments


hexaèdres SOLID 45

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Figure 4.3 : L’élément de maillage choisi « SOLID 45 »

4.5 Couplage Fluide-Structure

ANSYS Workbench permet de faire une simulation FSI (Fluid Structure Interacion) d'une
manière très aisée, le schéma de transfert de la charge, qui est dans notre cas la pression, est
illustré dans la figure 4.4.

Figure 4.4 : Simulation FSI unidirectionnelle

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4.5.1 Conditions de couplage

Le couplage entre le fluide et la structure intervient au niveau de l’interface entre les deux
domaines. Les conditions du couplage sont donc imposées sur la frontière d’interface entre le
fluide et la structure. Les conditions de couplage consistent en une opération de transfert du
champ de fluide à la structure, et concerne le transfert des contraintes de pression au solide,
qui en se déformant transfert les champs de déplacements au fluide.
Les étapes de transfert des données se déroulent de la manière suivante :
1. le code fluide transmet les pressions, nodales de l’interface, au code structure.
2. le code structure calcule la solution et remet à jour les coordonnées des nœuds.
3. la structure transmet les nouvelles positions des nœuds de l’interface.
Dans « Workbench » la simulation est accomplie grâce à « Mechanical » qui est un code de
calcul Multiphysique puissant (Figure 4.5).

Figure 4.5 : Mechanical [ANSYS Multiphysics]

4.5.2 Exemple sur la modélisation d’interaction fluide/structure

4.5.2.1 Poutre encastrée-encastrée


Le problème représente à la figure 4.6 est un problème qui a été le plus étudie pour calculer
les modes propres d’une pipe de transport avec la vitesse de fluide (eau) v = 10 m/s.

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4.5.2.2 Modèle fluide

 Maillage : 45390 éléments, (hexahedral) 8 nodes

Figure 4.6 : Maillage volumique du fluide

 Condition d’entrée : vitesse uniforme, v = 10 m/s

Figure 4.7 : Isovaleurs de la vitesse d’entrée à l’aide de Fluent

 L’état de convergence

Figure 4.8 : L’état de l’échelle résiduelle

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Chapitre 4 Simulation numérique

4.5.2.3 Modèle structure


 Conditions aux limites

Figure 4.9 : Pipe encastrée-encastrée

 Pression importée

Figure 4.10 : Pression importée

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 Les déplacements

Figure 4.11 : Isovaleurs des déplacements (mode 1)

Figure 4.12 : Isovaleur de la fréquence (mode 1)

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4.5.3 FORME MODELES

Comparaison des résultats numériques


Les résultats en fréquences calculés numériquement avec les valeurs obtenues à partir de code
de calcul Solid Works (Simulation Thermo-fluide) 2012.
On suppose que r, rapport de rayon intérieur de la conduite sur la longueur de la conduite.
1) r = 0.2

Figure 4.13 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.2 (ANSYS)

Figure 4.14 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.2 (SolidWorks)

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2) r = 0.1

Figure 4.15 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.1 (ANSYS)

Figure 4.16 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.1 (SolidWorks)

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3) r = 0.05

Figure 4.17 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.05 (ANSYS)

Figure 4.18 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.05 (SolidWorks)

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4) r = 0.03

Figure 4.19 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.03 (ANSYS)

Figure 4.20 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.03 (SolidWorks)

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5) r = 0.025

Figure 4.21 : Forme modèle de pipe (encastrée-encastrée), r = 0.025 (ANSYS)

Figure 4.22 : Forme modèle de la pipe (encastrée-encastrée), r = 0.025 (SolidWorks)

Tableau 4.1 : L’écart (ANSYS, SolidWorks) de la première fréquence propre de pipe en extrémité
encastrée-encastrée

r 0.025 0.03 0.05 0.10 0.20


Ecart % 0.21 0.67 0.34 0.59 0.13

(4.7)

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4.6 Validation numérique

4.6.1 Pipe sous écoulement avec aucune-fondation

Pour valider la convergence entre la méthode analytique et la méthode numérique, un modèle


typique uniforme selon la longueur des profils est utilisé. Pour cela on a considéré le profil de
la conduite comme modèle : poutre appuis-appuis, poutre encastrée-appuis et poutre
encastrée-encastrée d’une section circulaire uniforme. Cependant, les calculs analytiques et
numériques sont effectués en fonction du moment d’inertie et la longueur de la structure. Les
résultats sont présentés les tableaux suivants :

Tableau 4.2 : Les deux premières fréquences propres de pipe de transport, appuis-appuis

Appuis-Appuis
β = 0.6
V | |
u Résultat analytique Résultat numérique
m/s
f1 (Hz) f2(Hz) f1(Hz) f2(Hz)
0.00 0.00 9.8596 39.4780 58.5150 234.0596 58.8430 234.2900 0.56
0.10 5.15 9.8466 39.4699 58.4379 234.2472 58.8410 234.3120 0.68
0.20 10.31 9.8453 39.4647 58.4302 234.2163 58.4210 234.3100 0.18
0.30 15.47 9.8240 39.4383 58.3037 234.0596 58.2470 234.3100 0.56
0.40 20.63 9.7869 39.4383 58.0812 233.7036 58.2330 234.2660 0.26
0.50 25.79 9.7402 39.3780 57.8064 233.7018 57.3400 234.1260 0.80
1.00 51.58 9.2983 39.3119 55.1838 233.3095 55.4210 230.1320 0.42
1.50 77.37 8.5753 38.7731 55.1838 230.1118 55.2835 230.0115 0.18
2.00 103.17 7.4449 38.1691 44.1842 226.5272 44.3412 227.1233 0.35

Le couplage entre le fluide et la structure intervient au niveau de l’interface entre les deux
domaines. Les conditions de couplage consistent le transfert de champs entre le fluide et la
structure, et concerne le transfert des contraintes de champs entre le fluide et la structure, et
concerne le transfert des contraintes de pression au solide.

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Chapitre 4 Simulation numérique

Tableau 4.3 : Les deux premières fréquences propres de pipe de transport, encastrée-appuis

Encastrée-Appuis
β = 0.6
| |
u Résultat analytique Résultat numérique
f1 f2 f1 f2
0.00 15.4181 49.9641 91.5038 296.5285 91.7420 295.3610 0.26
0.10 15.4154 49.9591 91.4878 296.4988 91.6730 296.3500 1.29
0.20 15.3901 49.9576 91.3376 296.4899 91.4375 296.3341 0.10
0.30 15.3891 49.9447 91.3317 296.4134 91.4216 296.3164 0.10
0.40 15.3512 49.9297 91.1067 296.3243 91.2319 296.3004 0.13
0.50 15.3129 49.9096 90.8794 296.2050 90.7734 296.1992 0.11
1.00 14.9817 49.7337 88.9138 295.1611 87.5567 295.0633 1.52
1.50 14.4212 49.4419 85.5874 293.4293 84.1175 292.9773 1.71
2.00 13.6190 49.0291 80.8264 290.3794 80.4550 290.3692 0.45

Tableau 4.4 : Les deux premières fréquences propres de pipe de transport, encastrée-encastrée

Encastrée-Encastrée
β = 0.6
| |
u Résultat analytique Résultat numérique
f1 f2 f1 f2
0.00 22.3731 61.6725 132.7805 366.0159 132.7800 362.8790 0.03
0.10 22.3692 61.6714 132.7574 366.0094 132.7800 362.8720 0.01
0.20 22.3581 61.6682 132.6915 365.9904 132.7730 362.8610 0.06
0.30 22.3410 61.6583 132.5900 365.9316 132.7510 362.8540 0.12
0.40 22.3162 61.6471 132.4429 365.8651 132.6960 362.8220 0.19
0.50 22.2841 61.6415 132.2523 365.8230 132.5840 362.7400 0.25
1.00 22.0016 61.5172 130.5758 365.0942 132.0440 361.0550 1.12
1.50 21.5780 61.3839 128.0618 364.3031 122.7220 354.4070 4.16
2.00 20.9442 61.0101 124.3003 362.0847 119.4630 338.6360 3.89

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Chapitre 4 Simulation numérique

4.6.2 Pipe sur fondation élastique (type de Winkler)

4.6.2.1 Modélisation numérique à l’aide ANSYS Workbench

Figure 4.23 : Pipe appuis-appuis sur fondation élastique, Modèle à l’aide (ANSYS)

Tableau 4.5 : Les deux premières fréquences propres de pipe en extrémité appuis-appuis sur
fondation élastique (paramètre de Winkler)

Appuis-Appuis

Résultat numérique Résultat analytique Ecart


f1
f1 f2 f1 f2 %
0.01 58.84 234.79 58.57 234.09 0.45
0.50 58.85 234.84 58.65 234.14 0.33
2.50 59.56 235.01 58.87 234.91 1.15
10 62.14 235.31 62.11 235.07 0.04
100 78.36 241.51 78.13 241.22 0.29
1000 212.56 309.53 211.96 308.93 0.28
10000 231.56 577.25 231.12 576.85 0.19

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Chapitre 4 Simulation numérique

Figure 4.24 : Pipe encastrée-appuis sur fondation élastique, modèle à l’aide (ANSYS)

Tableau 4.6 : Les deux premières fréquences propres de pipe en extrémité encastrée-appuis sur
fondation élastique (paramètre de Winkler)

Encastrée-Appuis

Résultat numérique Résultat analytique Ecart


f1
f1 f2 f1 f2 %
0.01 91.74 295.63 91.50 295.36 0.26
0.50 91.78 295.66 91.54 295.39 0.26
2.50 92.24 295.70 91.84 295.66 0.43
10 93.68 296.34 93.08 296.05 0.64
100 112.02 300.64 111.92 300.22 0.08
1000 224.13 357.64 223.97 357.52 0.07
10000 292.02 651.12 291.88 651.01 0.04

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Chapitre 4 Simulation numérique

4.6.2.2 Modélisation numérique à l’aide SolidWorks

Figure 4.25 : Pipe encastrée-encastrée sur fondation élastique, modèle à l’aide de SolidWorks

Tableau 4.7 : Les deux premières fréquences propres de pipe en encastrée-encastrée sur fondation
élastique (paramètre de Winkler)

Encastrée-Encastrée

Résultat numérique Résultat numérique Ecart


ANSYS SolidWorks f1
f1 f2 f1 f2 %

0.01 132.78 362.98 132.81 363.09 0.02


0.50 132.80 363.01 132.88 363.09 0.06
2.50 132.90 363.12 133.02 363.13 0.09
10 133.90 363.53 133.87 363.29 0.02
100 147.32 367.65 146.60 367.14 0.48
1000 243.72 415.46 239.95 413.07 1.45
10000 361.46 702.56 362.27 702.27 0.22

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Chapitre 4 Simulation numérique

4.6.3 Pipe sous écoulement sur fondation élastique (type de Winkler)

Tableau 4.8 : Pipe encastrée-encastrée, l’influence de γ1 sur la première fréquence propre en fonction
de vitesse moyenne

V
m/s 0.01 0.5 2.5 10 100 1000
0.00 132.78 132.80 132.90 133.90 147.32 243.72
25.79 132.61 132.63 132.85 133.71 147.14 243.62
51.58 129.96 129.99 130.26 131.15 144.82 242.22
77.37 128.06 128.68 128.73 129.66 140.02 237.04
103.17 124.30 124.59 125.80 126.53 146.56 222.38

Tableau 4.9 : Pipe encastrée-encastrée, l’influence de γ1 sur la deuxièmes fréquence propre en


fonction de la vitesse moyenne

V
m/s 0.01 0.5 2.5 10 100 1000
0.00 362.98 363.01 363.12 363.53 367.65 415.46
25.79 361.11 361.88 361.99 362.41 367.52 415.34
51.58 360.11 360.14 360.25 360.67 365.80 413.82
77.37 353.79 353.82 353.99 354.35 359.58 408.34
103.17 337.12 337.14 337.27 337.72 343.21 394.03

Comme déjà indiqué au chapitre 3 les fréquences propres augmentent sensiblement avec les
valeurs du , augmente très fortement pour au alentour de 1000.

Ces deux approches (analytique et numérique) avec le modèle poutre, donnent une idée sur
l‘analyse modale. Selon les résultats obtenus, les deux méthodes (analytique et numérique),
s’avèrent insuffisant. Pour se là, il est nécessaire de simuler la structure avec un élément
tridimensionnel, pour obtenir tous les fréquences et les modes de vibration.

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Chapitre 4 Simulation numérique

Figure 4.26 : Pipe encastrée-encastrée, l’influence de sur f1 en fonction de V (résultats


analytiques et numériques)

La figure 4.26 est représentée la validité de la méthode numérique (ANSYS Workbench)


avec l’approche analytique de la première fréquence propre de pipe de transport sur fondation
élastique.

En comparant la première fréquence propre numériquement entre ANSYS Workbench


et SolidWorks pour une pipe de transport (v = 10 m /s) en extrémité encastrée-encastrée, on
remarque une correspondance très satisfaisante. Un calcul de l’erreur sur la première
fréquence confirme la validité de la simulation numérique avec le code de calcul SolidWorks.
Les résultats numériques avec le code ANSYS Workbench des fréquences propres
d’une pipe sans écoulement sur fondation élastique (type de Winkler) très satisfaisante avec
l’approche analytique. Une erreur globale sur la première fréquence de l’ordre de 3.89 % est
très satisfaisante.

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