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Introduction 3
1
TABLE DES MATIÈRES 2
2 Equations intégrales 46
2.1 Types d’équations intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.1.1 Équation de Fredholm du premier type . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.1.2 Équation de Fredholm du second type . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.1.3 Équations de Volterra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.2 De l’équation différentielle à l’équation intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.3 Solutions fermées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.3.1 Différentiation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.3.2 Résolution à l’aide des résolvantes : Séries de Neumann . . . . . . . . 49
2.3.3 Méthodes des transformations intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . 55
2.4 Equation intégrale d’Abel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
2.4.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
2.4.2 Méthode de résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
2.5 Equations intégrales de Fredholm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
2.5.1 Méthode de résolution : Méthode de Fredholm . . . . . . . . . . . . . 56
2.5.2 Méthode des noyaux itérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
2.6 Equation intégrale à noyaux itérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Introduction
Durant les deux premières années de l’université, on apprend les bases essentielles des ma-
thématiques : calcul différentiel et integral, algèbre linéaire, équations différentielles linéaires,
etc. L’objet de ce cours est d’utiliser ce corpus pour introduire les méthodes mathématiques
dites supérieures utilisées pour résoudre les problèmes classiques de la physique.
Les mathématiques ne sont pas une collection de méthodes juxtaposées et sans relation :
il existe des concepts extrêmement généraux qui nous permettent de porter le même regard
sur des notions à priori disparates. Le concept qui reviendra tout au long de ce cours est
celui lié sur les techniques mathématiques pour la physique. Ainsi, tourner un vecteur du
plan d’un angle quelconque ou appliquer un opérateur integro-différentiel à une fonction sont
fondamentalement la même chose ; de même que trouver les valeurs propres d’une matrice ou
résoudre une équation à dérivée partielle linéaire. C’est bien pour cela que l’étudiant apprend
un tel volume d’algèbre linéaire dans les cours de mathématiques élémentaires.
Le plan du cours est le suivant : Après cette introduction, le premier chapitre sera consacré
aux équations aux dérivées partielles. Il s’agira d’énumerer les types d’équations aux dérivées
partielles et de proposer les méthodes de résolution analytique. On verra qu’il existe trois
grandes cathégories d’équations aux dérivées partielles du second ordre : Les EDP elliptiques,
hyperboliques et paraboliques.
En fin, le dernier chapitre est consacré aux équations intégrales. Après l’énumération
des différents types d’équations intégrales, nous proposerons des méthodes de résolution
sous forme de serie de Neumann ou la méthode des résolvantes et à travers la méthode de
transformations intégrales. Les équations intégrales à noyaux itérés seront analysés à la fin
de ce chapitre.
3
Chapitre 1
Les équations aux dérivées partielles sont aux fonctions de plusieurs variables ce que
les équations différentielles sont aux fonctions d’une variable réelle. Elles expriment, sous
forme d’égalités, des relations que doivent satisfaire les dérivées partielles d’une certaine
fonction inconnue u de plusieurs variables afin de décrire un phénomène physique, satisfaire
une propriété prescrite, ...etc ...Quand on s’intéresse à une application donnée, on est très
vite amené à faire la dictinction entre les EDPs stationnaires (où toutes les variables jouent
un rôle équivalent) et les EDPs d’évolution (où une des variables joue un rôle privilégié : le
temps). On rencontre de telles équations dès qu’on s’intéresse à des questions de modélisation
en physique : en électromagnétisme, en mécanique du solide et des fluides bien sûr, mais aussi
en biologie, en chimie, en économie, en finance... On y est naturellement confronté quand
on s’intéresse à des problèmes de calcul des variations ou plus généralement d’optimisation.
Savoir manipuler des équations aux dérivées partielles fait de nos jours partie du quotidien
de l’ingénieur.
1.1.1 Définitions
Soit u une fonction définie sur <d , à valeurs dans < et suffisamment régulière pour que
les expressions qui suivent aient un sens.
Une équation aux dérivées partielles (EDP en abrégé) pour une fonction u est une équa-
tion faisant intervenir une fonction u inconnue de plusieurs variables x1 , x2 , · · · , xd ainsi qu’un
nombre fini des dérivées partielles de u :
∂ 2u ∂ 2u ∂ nu
!
∂u
F u, x1 , · · · , xd , ,···, 2, , · · · , n , · · · = 0, (1.1)
∂x1 ∂x1 ∂x1 ∂x2 ∂x1
6
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 7
Une EDP est dite d’ordre n quand la dérivée partielle d’ordre le plus élevé qu’elle contient
est d’ordre n.
On dit que u est solution de l’équation aux dérivées partielles dans Ω ∈ <d si, après
substitution de u et de ses dérivées partielles, F s’annule pour tout (x1 , x2 , · · · , xd ) ∈ Ω.
On appelle ordre d’une EDP l’ordre de la plus grande dérivée présente dans l’équation.
Une EDP est linéaire si l’équation est linéaire par rapport aux dérivées partielles de la
fonction inconnue. Par exemple, l’EDP linéaire du second ordre et à deux variables indépen-
dantes x et y a la forme générale
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂u ∂u
A + 2B + C + P + Q + Gu = F, (1.2)
∂x2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y
où A, B, C, P, Q, G et F sont, au plus, fonctions de x et y. Il faudra noter que :
— si B 2 − 4AC = 0, l’équation est du type parabolique,
— si B 2 − 4AC > 0, l’équation est du type hyperbolique,
— si B 2 − 4AC < 0, l’équation est du type elliptique.
Une EDP est dite quasi-linéaire quand elle l’est par rapport aux dérivées partielles d’ordre
le plus élevé en chacune des variables.
Une EDP est dite homogène quand elle ne contient que des termes faisant intervenir u et
ses dérivées partielles. Par exemple, dans le cas linéaire, l’EDP est homogène lorsque F = 0.
La solution générale d’une EDP linéaire et non homogène (F = 0) est la somme d’une
solution particulière de l’EDP non homogène et de la solution générale de l’EDP homogène.
Les EDP quasi-linéaires sont courantes en physique, et donc importantes. Elles sont, en
fait, fort proches des EDP linéaires. En particulier :
1. Le concept de stabilité pour les schémas numériques peut encore être défini et utilisé.
En effet, la stabilité des schémas est dominée par les dérivées de plus haut ordre.
2. Pour les EDP hyperboliques, le concept de caractéristiques peut encore être défini et
utilisé.
Parfois, les EDP quasi-linéaires peuvent aussi être écrites sous forme conservative.
Un système d’équations aux dérivées partielles est formé de plusieurs équations aux dé-
rivées partielles impliquant une ou plusieurs fonctions inconnues ui .
La solution d’une EDP, u = f (x1 , · · · , xm ), s’appelle aussi une intégrale ou encore une
surface intégrale de l’EDP.
Pour trouver des solutions particulières d’une équation aux dérivées partielles, à partir
de la solution générale, on va imposer des conditions restrictives sur l’ensemble des solutions.
Les contraintes les plus fréquentes sont :
1. Conditions initiales : si u est fonction de (x, t) ∈ <d × < on donne u(x, t0 ) = Φ0 (x)
ou D2p u(x, t0 ) = Φp (x) , on parle aussi de conditions de Cauchy ;
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 8
Remarque 1.1 Les contraintes sont en général imposées par la nature du problème que l’on
essaye de modéliser, l’équation aux dérivées partielles et ses conditions restrictives seront
donc a priori cohérentes.
De façon générale une équation aux dérivées partielles ne donne lieu à un problème
raisonnable que si on l’associe à un certain type de conditions restrictives, par exemple des
conditions initiales pour des problèmes d’évolution (équation de la chaleur, équation des
ondes) ou des conditions au bord pour l’équation de Laplace.
Exemple 1.1
∂ 2u ∂ 2u
+ =0 (1.3)
∂x2 ∂y 2
est une EDP d’ordre 2, linéaire (même plus : à coefficients constants) et homogène. C’est
l’équation de Laplace (voir plus loin).
Exemple 1.2
∂u ∂u xy
x +y + 2 = 2u0 (1.4)
∂x ∂y
(avec u0 constant et de mêmes dimensions que u) est une EDP d’ordre 1, linéaire et non
homogène.
Exemple 1.3
∂u ∂u u2
x +y + =0 (1.5)
∂x ∂y u0
est une EDP d’ordre 1, non linéaire (mais quasi-linéaire) et homogène.
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 9
Exemple 1.4 !2 !2
∂u ∂ 2u ∂u ∂ 2u
2
+ =0 (1.6)
∂y ∂x ∂x ∂y 2
est une EDP d’ordre 2, quasi-linéaire et homogène.
Exemple 1.5 !2
∂u ∂ 2 u 1 ∂u ∂u ∂ 2 u
+ + = 0, (1.7)
∂y ∂x2 l ∂x ∂x ∂y 2
est aussi une EDP d’ordre 2, quasi-linéaire et homogène. l étant une constante de longueur.
Exemple 1.6 !2
1 ∂u ∂u ∂ 2 u
+ = 0, (1.8)
l ∂x ∂x ∂y 2
n’est pas quasi-linéaire. En effet, elle est linéaire par rapport à sa dérivée partielle de plus
haut ordre en y, mais elle n’est pas linéaire par rapport à sa dérivée partielle de plus haut
ordre en x.
Exemple 1.7
∂u ∂u
+ c= 0, (1.9)
∂x ∂t
avec c constant est une EDP d’ordre 1, linéaire (à coefficient constant) et homogène. C’est
l’équation de transport.
Exemple 1.8
∂u ∂u
+ u
= 0, (1.10)
∂x ∂t
est une EDP d’ordre 1, quasi-linéaire et homogène. C’est l’équation de Burgers. Elle peut
aussi s’écrire sous la forme conservative :
u2
!
∂ ∂u
+ = 0, (1.11)
∂x 2 ∂t
du
Puisque u(s) est connu le long de Γ, ds
est aussi connu le long de Γ et on peut écrire :
du ∂u dx ∂u dy
= + . (1.16)
ds ∂x ds ∂y ds
Il en résulte qu’on peut former, avec l’EDP elle-même, le système suivant :
∂u
P Q ∂x
R
dx dy
∂u
= du
(1.17)
ds ds ∂y ds
Tant que le déterminant ne s’annule pas, on peut résoudre ce système et donc obtenir, le
long de Γ, ∂u
∂x
et ∂u
∂y
. Cela permet alors de construire la solution u dans le voisinage de la
courbe Γ. En effet, pour toute direction locale (dx, dy) hors de la courbe et au voisinage d’un
point (x(s), y(s)) de la courbe, on a :
∂u ∂u
u(x + dx, y + dy) = u(x, y) + dx (x, y) + dy (x, y). (1.18)
∂x ∂y
Nous pouvons noter que cette relation est exacte puisque dx et dy sont petits. On a donc
obtenu u hors de la courbe Γ et dans son voisinage immédiat. En répétant la procédure, on
peut donc (du moins en principe) se propager petit pas par petit pas et obtenir la solution
de l’EDP de plus en plus loin de la courbe Γ. Et ceci, non pratique, ne fonctionne que si le
déterminant ne s’annule pas. Le problème de Cauchy est donc bien posé si la courbe Γ est
telle que le déterminant ne s’annule en aucun de ses points.
Pour la suite, on considère donc un problème bien posé. Considérons cette fois les di-
rections (dx, dy) non parallèles à Γ, la variation du qui y correspond est liée à dx et dy
par
∂u ∂u
du =dx + dy. (1.19)
∂x ∂y
Il en résulte qu’on peut former, avec l’EDP elle-même, le système :
∂u
P Q ∂x
R
∂u
= . (1.20)
dx dy ∂y
du
Puisque que le problème est bien posé, il y a, en tout point de Γ, une direction locale
particulière (dx, dy) telle que le déterminant
P Q
(1.21)
dx dy
s’annule. Cette direction est donc telle que dx et dy sont liés par la relation
P dy = Qdx (1.22)
Cette direction est très importante car, on va le voir, très pratique ; on l’appelle la direction
dy Q dx P
caractéristique. La pente locale de la caractéristique est donc dx
= P
ou dy
= Q
(choisir l’un
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 12
ou l’autre selon que P ou Q pourrait être nul localement, avec la condition que P et Q ne
s’annulent jamais ensemble). Pour la suite, nous considérons, sans perte de généralité, que
P est non nul et que Q est général (non nul ou nul). Le cas Q non nul et P général se traite
de la même manière.
Bien que le déterminant du système s’annule le long de cette direction particulière (la
direction caractéristique), le système est néanmoins encore "soluble" le long de cette même
caractéristique à condition que le déterminant formé en remplacant une des colonnes de
la matrice par le membre de droite s’annule également (cfr. résultats des cours d’algèbre
linéaire). Choisissons de remplacer la deuxième colonne, cela donne :
P R
=0 (1.23)
dx du
et donc
P du = Rdx (1.24)
R Q
=0 (1.25)
du dy
et donc
Qdu = Rdy, (1.26)
ce qui correspond bien à deux relations et non trois. Attention, ceci n’est que pour mémori-
sation ! En effet, pour les calculs, il faut vraiment utiliser les relations de base, et qui n’ont
aucun problème lorsque P ou Q est nul : d’abord intégrer P dy = Qdx pour déterminer
les caractéristiques ; ensuite intégrer P du = Rdx ou bien Qdu = Rdy pour déterminer la
variation de u le long de chaque caractéristique.
y2 x 2 s2
Z y Z x !
0 0 0 0
y dy = − x dx =⇒ =− − , (1.30)
0 s 2 2 2
et donc, finalement,
x 2 + y 2 = s2 . (1.31)
Les caractéristiques sont donc des cercles de rayon s. On vérifie que Γ est bien admissible :
elle est non-parallèle, en chacun de ses points, à la direction caractéristique locale et elle ne
coupe chaque caractéristique qu’une seule fois.
Considérons d’abord le cas homogène : R = 0. Comme du = 0 le long de chaque carac-
téristique, la fonction u est conservée le long de chaque caractéristique. L’intégration donne
effectivement que Z u(x,y)
du0 = 0 =⇒ u(x, y) − u(s, 0) = 0 (1.32)
u(s,0)
Pour tout point (x, y) du plan, il suffit de suivre la caractéristique et de retrouver le s qui lui
√
correspond : s = x2 + y 2 . La solution est donc finalement, exprimée en fonction de x et de
y,
q
u(x, y) = u(s, 0) = f (s) = f ( x2 + y 2 ) (1.33)
En particulier, on obtient que u(−x, 0) = u(x, 0). On vérifie bien qu’on ne peut pas ici spéci-
fier u(s, 0) pour les s négatifs : la courbe Γ croiserait alors deux fois la même caractéristique,
ce qui n’est pas autorisé.
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 14
u0 xy
Considérons ensuite un cas non-homogène : par exemple R = l2
(avec u0 constant et
de mêmes dimensions que u et l une constante de longueur). La relation caractéristique est
alors (l’une ou l’autre équation pouvant être utilisée) :
u0 u0
ydu = xydx ou − xdu = xydy. (1.34)
l2 l2
et son intégration donne :
u0 Z x 0 0 u0 x2 s2 u0 y 2
" #
u(x, y) − u(s, 0) = 2 x dx = 2 − =− (1.35)
l s l 2 2 2 l2
ou bien
u0 Z y 0 0 u0 y 2
u(x, y) − u(s, 0) = 2 y dy = − , (1.36)
l 0 2 l2
ce qui est bien la même chose. On a donc, finalement :
q u0 y 2
u(x, y) = f ( x2 + y 2 ) − (1.37)
2 l2
Considérons un autre cas non-homogène : R = u0 . La relation caractéristique est alors (l’une
ou l’autre équation pouvant être utilisée) :
Or
x−1 1 sin x
u(x, 1) = (x − 1)F ( ) = sin x =⇒ F (1 − ) = ,
x x x−1
en posant
1 1 1−v 1
1− = v =⇒ x = =⇒ F (v) = sin .
x 1−v v 1−v
On trouve :
x−y
1−
!
xy 1 x−y 1
u(x, y) = (x − y) x−y sin x−y = xy 1 − sin (1.49)
xy
1 − xy xy 1 − x−y
xy
xdx = ydy =⇒ x2 − y 2 = c2 .
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 16
u+16
en posant 8x − 16 = u =⇒ x = 8
=⇒ f (u) = 4 4+16
8
= u
2
+ 8 d’où
x2 − y 2
u(x, y) = + 8. (1.52)
2
Exercice 1.1 Trouver la solution u(x, y) des équations aux dérivées partielles du premier
ordre suivantes :
1. xu ∂u
∂x
+ u ∂u
∂y
= x,
2. (x − y) ∂u
∂x
+ (y − x) ∂u
∂y
= u.
3. (x2 + y 2 ) ∂u
∂x
+ ∂u
∂y
= 0.
4. xu ∂u
∂x
− yu ∂u
∂y
= y 2 − x2 .
5. x(x + y) ∂u
∂x
− y(x + y) ∂u
∂y
= −(x − y)(2x + 2y + u).
6. y 2 ∂u
∂x
− xy ∂u
∂y
= x(x − 2y).
7. x(y 2 + u) ∂u
∂x
− y(x2 + u) ∂u
∂y
= (x2 − y 2 )u.
8. 2y(u − 3) ∂u
∂x
+ (2x − u) ∂u
∂y
= y(2x − 3).
9. (x − y) ∂u
∂x
+ (y − x − u) ∂u
∂x
= u.
10. 2x(y + u2 ) ∂u
∂x
+ y(2y + u2 ) ∂u
∂y
= u3 .
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂u ∂u
a 2
+ b + c 2
+d +e + f u = g(x, y) (1.53)
∂x ∂y∂x ∂y ∂x ∂y
où a, b, c, d, e et f sont des constantes. L’EDP est homogène lorsque g(x, y) = 0.
On pose ∂
∂x
= D et ∂
∂y
= D0 =⇒ Du = ∂u
∂x
; D0 u = ∂u
∂y
, on obtient :
et l’autre
γ
v2 (x, y) = e− α x xf (βx − αy).
D’où
u(x, y) = v1 (x, y) + v2 (x, y).
γ
v1 (x, y) = e− α x f (βx − αy),
γ
v2 (x, y) = e− α x xf (βx − αy),
γ
v3 (x, y) = e− α x x2 f (βx − αy).
D’où
u(x, y) = v1 (x, y) + v2 (x, y) + v3 (x, y).
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 18
∂ 2u 2
2∂ u
− a =0
∂t2 ∂x2
En posant D = ∂
∂t
et D0 = ∂
∂x
, l’EDP devient :
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
− 2 + =0
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
avec D = ∂
∂t
et D0 = ∂
∂x
, on aura :
∂ 2u ∂ 2u
− = x − y.
∂x2 ∂y 2
— Solution de l’équation homogène :
dx = dy =⇒ x − y = c1
et
2du x2 dx + y 2 dy 1 1 1
2 2
= 2 2
=⇒ 2du = d(x3 +y 3 ) =⇒ u = (x3 +y 3 )+g(x−y) = (x3 +y 3 )(g = 0).
x +y x +y 3 6 6
La solution générale est :
1
u(x, y) = f (x − y) + g(x + y) + (x3 + y 3 ).
6
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u ∂u ∂u
a(x, y) 2
+ b(x, y) + c(x, y) 2
+ d(x, y) + e(x, y) + f (x, y)u = g(x, y). (1.62)
∂x ∂y∂x ∂y ∂x ∂y
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 20
aD2 + bD + c = 0. (1.64)
• 1er CAS : L’équation admet deux racines distinctes λ1 (x, y) et λ2 (x, y).
On procède par la suite au changement de variables : (x, y) =⇒ (, η) puis on calcule toutes
les dérivées qui interviennent dans l’équation :
∂u ∂u ∂ ∂u ∂η ∂u ∂u ∂ ∂u ∂η
= . + . ; = . + . .
∂x ∂ ∂x ∂η ∂x ∂y ∂ ∂y ∂η ∂y
On pourra également écrire :
∂ 2u
! !
∂ ∂u ∂ ∂u ∂ ∂u ∂η
2
= = . + .
∂x ∂x ∂x ∂x ∂ ∂x ∂η ∂x
!2 !2
∂ 2u ∂ ∂ 2 u ∂η ∂ ∂u ∂ 2 ∂ 2 u ∂ ∂η ∂ 2 u ∂η ∂u ∂ 2 η
= + + . 2+ + + .
∂2 ∂x ∂η∂ ∂x ∂x ∂ ∂x ∂∂η ∂x ∂x ∂η 2 ∂x ∂η ∂x2
!2 !2
∂ 2u ∂ ∂ 2 u ∂η ∂ ∂u ∂ 2 ∂ 2 u ∂η ∂u ∂ 2 η
= +2 + . + + . (1.66)
∂2 ∂x ∂η∂ ∂x ∂x ∂ ∂x2 ∂η 2 ∂x ∂η ∂x2
De même
∂ 2u ∂u2 ∂ ∂ ∂ 2u ∂ 2 u ∂η ∂η ∂u ∂ 2 ∂ 2η
! !
∂ ∂u ∂η ∂ ∂η ∂
= = 2. . + . + . + 2 + . + ,
∂x∂y ∂x ∂y ∂ ∂y ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y ∂∂η ∂y ∂x ∂y ∂ ∂x∂y ∂x∂y
(1.67)
et
!2 !2
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2 u ∂η ∂ ∂u ∂ 2 ∂ 2 u ∂u ∂ 2 η
!
∂ ∂u ∂ ∂η
= = 2 +2 + . + + .
∂y 2 ∂y ∂y ∂ ∂y ∂η∂ ∂y ∂y ∂ ∂y 2 ∂η 2 ∂y ∂η ∂y 2
(1.68)
D2 + 2D + 1 = (D + 1)2 = 0 =⇒ λ = −1,
On résoud :
dy
− 1 = 0 =⇒ dy − dx = 0 =⇒ = y − x.
dx
Pour le choix de η, on pose
!
−1 1 ∂η ∂η
=− + 6= 0 =⇒ η = y
∂η ∂η ∂y ∂x
∂x ∂y
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 22
D2 + x2 = 0 =⇒ λ = ±ix.
Exercice 1.3 Mettre sous forme canonique et résoudre les EDP suivantes :
2 2
1. (n − 1) ∂∂xu2 − y 2n ∂∂yu2 = ny 2n−1 ∂u
∂y
.
2 2 2 y 2 ∂u x2 ∂u
2. y 2 ∂∂xu2 − 2xy ∂x∂y
∂ u
+ x2 ∂∂yu2 = x ∂x
+ y ∂y
.
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 23
Ces conditions stipulent que notre fil est attaché aux deux extrêmités.
2. Conditions initiales :
u(x, 0) = y(x)
(1.74)
∂u (x, 0) =0
∂t
La première condition nous donne la forme initiale du fil. La seconde stipule qu’à
l’instant initial, celui-ci est au repos.
Nous attaquons d’abord le problème d’un point de vue formel et cherchons une solution
de (1.72) de la forme
u(x, t) = f (x)g(t), (1.75)
Substituant ces expressions dans (1.72) nous obtenons que f (x)g(t) donne une solution, si
et seulement si,
f 00 (x) 1 g 00 (t)
f (x)g 00 (t) = a2 f 00 (x)g(t) =⇒ = 2 . (1.77)
f (x) a g(t)
Puisque le membre de gauche est une fonction de x et celui de droite une fonction de t, (1.77)
n’a de sens que si on peut trouver une constante λ telle que :
f 00 (x) + λf (x) = 0
(1.78)
g 00 (t) + a2 λg(t) = 0 ȋǦȌǤ
Notons de plus que les conditions aux limites (1.73) se traduisent, dans ce contexte, par
f (0) = f (1) = 0
Nous pouvons montrer que les seules valeurs de λ 6= 0 pour lesquelles le problème
f 00 (x) + λf (x) = 0
(1.79)
f (0) = f (1) = 0
λk = π 2 k 2 k ∈ Z/0 (1.80)
La question qui se pose alors est la suivante : comment combiner les fonctions uk (x, t) de
façon à satisfaire en plus, u(x, 0) = y(x).
Si nous remarquons que (1.72) est une équation linéaire nous voyons que les combinaisons
n
X
u(x, t) = aj uj (x, t), (a0 , a1 , · · · , an constantes). (1.85)
j=1
∂u
sont des solutions de (1.72), (1.73) et ∂t
(x, 0) = 0.
Pour qu’une telle combinaison satisfasse en plus u(x, 0) = y(x), il faudrait que
n
X
U (x, 0) = aj sin jx = y(x). (1.86)
j=1
Nous ne pouvons pas espérer récupérer ainsi toutes les bonnes fonctions y(x) (pensons à
y(x) = x(1 − x).)
L’idée de Bernouilli fut de substituer à la somme finie considérée, une série de la forme
∞
X
u(x, t) = aj sin(jπx) cos(jπat). (1.87)
j=1
Un calcul formel montrera qu’une telle série ne fournira la solution cherchée, que si la fonction
y(x) peut être mise sous la forme
∞
X
y(x) = aj sin(jπx). (1.88)
j=1
Autrement dit, sous l’hypothèse où les aj sont les coefficients de Fourier du prolongement
impaire de période 2 de y(x), (1.88) donnera la solution de notre problème, à la condition
que cette série représente une fonction de classe C 2 .
Exemple 1.19 Considérons le cas, où la corde est pincée puis soulevée d’une hauteur h en
un point x = p ∈ (0, 1). La condition initiale s’écrit alors :
hx x ∈ [0, p]
y(x) = p
h
(1 − x)
1−p
x ∈ [p, 1]
nous garantit que la série est absolument convergente et donc que la série converge uniformé-
ment vers une fonction continue. Malheureusement, si on dérive terme à terme ceci ne sera
pas, a priori, vrai pour la série dérivée et nous ne savons donc pas si u est dérivable, encore
moins deux fois dérivable. Laissons cela de côté et examinons la qualité de l’approximation.
Comparons, à t = 0 la fonction f est la somme partielle de rang 3.
En posant D = ∂
∂t
et D0 = ∂
∂x
, l’équation à résoudre est :
Or
u(0, x) = f (x) + g(x) = ρ0 (x)
∂u ∂u
(t, x) = −af 0 (x − at) + ag 0 (x + at) =⇒ (0, x) = −af 0 (x) + ag 0 (x) = ρ1 (x),
∂t ∂t
Il faudra résoudre :
f (x) + g(x) = ρ0 ρ00 (x) ρ1 (x)
ρ1 (x)
=⇒ g 0 (x) = + (1.90)
−f 0 (x) + g 0 (x) = 2 2a
a
ρ0 (x) 1 Rx
g(x) = 2
+ 2a 0
ρ1 (x0 )dx0 + c
=⇒ ρ0 (x) 1 Rx
(1.91)
f (x) = ρ0 (x) − g(x) = 2
− 2a 0
ρ1 (x0 )dx0 − c
u(0, x) = ρ0 (x) (1.93)
∂u
∂t
(0, x) = ρ1 (x) et u(t, 0) = u(t, l) = 0
En utilisant la méthode de sèparation des variables, nous allons chercher la solution u sous
la forme :
∂ 2u ∂ 2u
u(t, x) = f (t)g(x) =⇒ 2
= f 00 (t)g(x); 2
= f (t)g 00 (x),
∂t ∂x
L’èquation devient
f 00 (t) g 00 (x)
f 00 (t)g(x) = a2 f (t)g 00 (x) =⇒ = = λ. (1.94)
a2 f (t) g(x)
Nous pouvons discuter les trois cas suivants :
1. 1er CAS : Supposons que λ > 0,
On aura
√ √
g 00 (x) = λg(x) =⇒ g(x) = αe λx
+ βe− λx
,
u(t, l) = u(t, 0) = 0,
g(0) = α + β = 0
√ √ =⇒ det(α, β) 6= 0 =⇒ α = β = 0 (1.95)
g(l) = αe λl
+ βe− λl
=0
=⇒ u(t, x) = 0 imposible car ρ0 (x), ρ1 (x) 6= 0 (1.96)
CL :
√ √ k2π2
g(0) = 0 =⇒ β = 0, g(l) = α sin( −λl) = 0 =⇒ −λl = kπ (k ∈ Z) =⇒ λk = − 2 .
l
On trouve !
kπx
gk (x) = αk sin .
l
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 29
Pour trouver Bm :
∞ Z l !
Z l
kπx mπx mπx
X
Bk sin sin dx = ρ0 (x) sin dx,
k=1 0 l l 0 l
Or ! " ! !#
kπx mπx 1 k−m (k + m)
sin sin = cos πx − cos πx .
l l 2 l l
-si k 6= m alors
! " #
Z l
kπx mπx 1 l k−m l k+m
sin sin dx = sin πx − sin πx ,
0 l l 2 (k − m)π l (k + m)π l
Rl
-et si k = m 0 sin2 kπx
l
dx = l
2
d’où
Z l
l mπx 2Z l mπx
Bm = ρ0 (x) sin dx =⇒ Bm = ρ0 (x) sin dx.
2 0 l l 0 l
Pour trouver Am :
∞
!
kπa Z l kπx mπx Z l
mπx
X
Ak sin sin dx = ρ1 (x) sin dx,
k=0 l 0 l l 0 l
Z l
kπa l mπx 2 Zl mπx
=⇒ Am = ρ1 (x) sin dx =⇒ Am = ρ1 (x) sin dx.
l 2 0 l mπa 0 l
Exemple 1.20 Soit le problème aux valeurs limites décrit par l’EDP suivante :
2 2
∂ u
− a2 ∂∂xu2 = 0 t>0 0<x<l
∂t2
u(0, x) = hx(l − x) (1.97)
∂u
∂t
=0 et u(t, 0) = u(t, l) = 0
La solution s’écrit :
∞
" ! !# !
X kπa kπa kπx
uk (t, x) = Ak sin t + Bk cos t sin .
k=1 l l l
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 30
avec
2 Zl mπx
Am = ρ1 (x) sin dx = 0
mπa 0 l
et
2Z l mπx 4hl2
Bm = ρ0 (x) sin dx = 3 3 [−(−1)k + 1].
l 0 l k π
On trouve alors
∞
4hl2
!
X
k kπa kπ
u(t, x) = 3π3
[−(−1) + 1] cos t sin x
k=1 k l l
avec w vérifiant :
2 2
∂ w
− a2 ∂∂xw2 = 0 t>0 0<x<l
∂t2
w(0, x) = ρ0 (x) (1.100)
∂w
∂t
= ρ1 (x) et w(t, 0) = w(t, l) = 0
et v vérifiant :
2 2
∂ v ∂ v
− a2 ∂x 2 = f (x, t) t>0 0<x<l
∂t2
v(0, x) = 0 (1.101)
∂v
∂t
=0 et v(t, 0) = v(t, l) = 0
On a :
∞
" ! !# !
X kπa kπa kπx
wk (t, x) = Ak sin t + Bk cos t sin .
k=1 l l l
avec !
2 Zl kπx
Ak = ρ1 (x) sin dx
kπa 0 l
et !
2Z l kπx
Bk = ρ0 (x) sin dx.
l 0 l
On cherche v sous la forme
∞
X kπx
v(t, x) = Tk (t) sin .
k=0 l
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 31
On décompose f (t, x) en
∞
X kπx
f (t, x) = fk (t) sin (1.103)
k=0 l
avec
2Z l mπx
fm (t) = f (t, x) sin dx.
l 0 l
L’équation (1.102) devient
∞ 2 2 ∞
2k π kπx X kπx
[Tk00 (t)
X
+a Tk (t)] sin = fk (t) sin
k=0 l2 l k=0 l
k2π2
=⇒ Tk00 (t) + a2 Tk (t) = fk (t) (1.104)
l2
Les contraintes liées à v deviendront :
P∞ kπx
v(0, x) = 0 =⇒ v(0, x) = k=0 Tk (0) sin l = 0 =⇒ Tk (0) = 0
P∞ (1.105)
∂v (0, x)
∂t
= k=0 Tk0 (0) sin kπx
l
= 0 =⇒ Tk0 (0) = 0, ∀k
Tk doit vérifier
a2 k2 π 2
Tk00 (t) + l2
Tk (t) = fk (t)
(1.106)
0
Tk (0) = T (0) = 0
En utilisant la transformée de Laplace, posons δk (p) = L(Tk )(p) et Fk (p) = L(fk )(p), l’équa-
tion (1.106) devient :
kπa
a2 k 2 π 2 Fk (p) l
p2 δk (p) + δk (p) = F k (p) =⇒ δk (p) = 2 2 2 = F k (p) l
2 ,
l2 p2 + a kl2 π kπa
p + kπa
2
l
" #
l Zt kπa
Tk (t) = fk (u) sin (t − u) du (1.107)
kπa 0 l
et
2 Zl 2Zπ
Ak = ρ1 (x) sin kxdx = 0, Bk = ρ0 (x) sin kxdx = 0 =⇒ w(t, x) = 0.
kπa 0 π 0
∞
X 1Zt
v(t, x) = Tk (t) sin kx avec Tk (t) = fk (u) sin k(t − u)du
k=1 k 0
et
2Zπ 2u Z π uZ π
fk (u) = f (u, x) sin kxdx = sin x sin kxdx = (cos(x − kx) − cos(x + kx))dx.
π 0 π 0 π 0
On trouve
0 si k 6= 1
fk (u) = (1.109)
u si k=1
et
0 si k 6= 1
Tk (t) = (1.110)
1 R t u sin kx(t − u)du = t − sin t si k=1
k 0
avec
w(t, x) = ψ1 (t) + [ψ2 (t) − ψ1 (t)] xl ,
w(t, 0) = ψ1 (t), (1.112)
w(t, l) = ψ2 (t).
d’où
2
∂ v ∂2v ˜
− a2 ∂x2 = f (t, x)
∂t2
v(t, 0) = 0; v(t, l) = 0; (1.115)
∂v
v(0, x) = ρ̃0 (x); ∂t
(0, x) = ρ̃1 (x)
Exemple 1.22
2
∂ u ∂2u
− = 0;
∂t2 ∂x2
∂u (1.116)
u(0, x) = 0; ∂t
(0, x) =1+x
u(t, 0) = t; u(t, l) = 2t
avec
x x x
w(t, x) = ψ1 (t) + [ψ2 (t) − ψ1 (t)] = t + t = t(1 + ),
l l l
et v vérifiant ;
2
∂ v ∂2v
− =0
∂t2 ∂x2
v(t, 0) = 0; v(t, l) = 0; (1.118)
∂v
= x(1 − 1l )
v(0, x) = 0; ∂t
(0, x)
∂ 2u 2
2∂ u ∂ 2 u1 ∂ 2 u2 2
2 ∂ u1
2
2 ∂ u2
− a = − − a + a = f (x, t) − f (x, t) = 0,
∂t2 ∂x2 ∂t2 ∂t2 ∂x2 ∂x2
u(t, 0) = u1 (t, 0) − u2 (t, 0) = ψ1 (t) − ψ1 (t) = 0
Nous nous proposons de montrer que cette énergie est une constante. Pour celà :
1 Z l ∂u ∂ 2 u ∂u ∂ 2 u ∂u ∂ 2 u ∂u ∂ 2 u
" !# Z l !
dE(t)
= 2 . 2 + a2 2 dx = . 2 + a2 dx.
dt 2 0 ∂t ∂t ∂x ∂x∂t 0 ∂t ∂t ∂x ∂x∂t
Notons que :
#l
∂ 2 u ∂u Z l 2
Z l ! " Z l
∂u ∂ ∂u ∂u ∂u ∂ u ∂u
dx = − 2
dx = − dx.
0 ∂x ∂ ∂t ∂x ∂t 0 0 ∂x ∂t 0 ∂x2 ∂t
dE(t) Z l ∂u ∂ 2 u 2
∂u ∂ 2 u 2
Z l ! " #!
2 ∂u ∂ u 2∂ u
= . 2 −a dx = − a dx = 0
dt 0 ∂t ∂t ∂t ∂x2 0 ∂t ∂t2 ∂x2
dE(t)
dt
= 0 =⇒ Il y’a conservation d’énergie.
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 35
Remarque 1.3
Z b
f (x)dx = 0 et f (x) > 0 =⇒ f (x) = 0.
a
!2 !2
Z l
1 ∂u ∂u
E(0) = (0, x) + a2 (0, x) dx = 0 =⇒ ∀t E(t) = 0.
2 0 ∂t ∂x
donc !2 !2 !2 !2
∂u 2 ∂u ∂u ∂u
+a = 0 =⇒ = 0; =0
∂t ∂x ∂t ∂x
∂u ∂u
=⇒ = 0; et = 0 =⇒ u(t, x) = cste,
∂t ∂x
or
u(0, x) = 0 −→ cste = 0 =⇒ u(t, x) = 0 =⇒ u1 (t, x) = u2 (t, x).
X 00 (x) = λX(x)
avec
2Zl 2Zπ
Ak = sin x sin kxdx = (cos(1 − k)x − cos(1 + k)x)dx = 1 si k = 1 (0 si k 6= 1).
π 0 π 0
On obtient
2
u(t, x) = e−a t sin x.
On cherche u sous la forme u(t, x) = v(t, x) + w(t, x) avec v solution du problème suivant :
2
∂v ∂ v
− a2 ∂x 2 = f (t, x);
∂t
v(0, x) = 0; (1.127)
v(t, 0) = v(t, l) = 0.
et w celui de
2
∂w
− a2 ∂∂xw2 = 0;
∂t
w(0, x) = ρ(x); . (1.128)
w(t, 0) = w(t, l) = 0.
Exemple 1.24
u(0, x) = ρ(x); (1.131)
u(t, 0) = µ1 (t), u(t, l) = µ2 (t).
v(0, x) = ρ(x) − µ1 (0) − [µ2 (0) − µ1 (0)] xl = ρ̃(x); (1.133)
v(t, 0) = v(t, l) = 0.
donc v vérifit :
∂v ∂2v ˜
− a2 ∂x 2 = f (t, x);
∂t
v(0, x) = ρ̃(x); (1.134)
v(t, 0) = v(t, l) = 0.
1.7.1 Géneralités
a) Généralités sur l’équation de Laplace
En analyse vectorielle, l’équation de Laplace est une équation aux dérivées partielles du
second ordre, dont le nom est un hommage au physicien mathématicien Pierre-Simon de
Laplace. elle s’écrit :
∆u = 0 (1.135)
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 39
1. Le Probleme de Dirichlet sur un domaine Ω ∈ <N s’énonce ainsi : trouver une fonction
scalaire u : Ω ∈ <N → < telle que :
∆u = f, x∈Ω
(1.139)
u(x) = g(x), x ∈ ∂Ω
a) Le problème uni-dimensionnel
— Neumann
Si va = vb , alors u(x) = va x + C infinité de solutions
u0 (a) = ua , u0 (b) = ub =⇒
6 vb ,
Si va = alors pas de solutions
(1.146)
Le problème de Neumann pur n’est pas bien posé par défaut.
2. Conditions de limites :
— Pour k = 0, on trouve :
k = n, n = 1, 2, 3, 4, · · ·
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 43
— Pour k = 0,
Θ(θ) = D01 θ + D02 .
avec !
ln b
a0 = A0 1− ; an = An (bk − a2k b−k ); bn = Bn (bk − a2k b−k ).
ln a
11. Calcul des constantes a0 , an , bn :
— Pour calculer a0 , on utilise :
1 Z +π 1 Z +π
sin nθdθ = 0; cos nθdθ = 0, ∀n
π −π 2π −π
On obtient :
1 Z +π
(f (θ) − T0 )dθ = a0 + 0 + 0
2π −π
ce qui nous fournit a0 et donc A0 .
CHAPITRE 1. EQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES 44
1 Z +π
(f (θ) − T0 ) sin mθdθ = 0 + am + 0.
π −π
ce qui nous fournit am et donc Am .
— Pour calculer bn , on utilise les relations d’orthogonalité suivantes :
1 Z +π
cos nθdθ = 0, ∀n
π −π
1 Z +π
sin nθ cos mθdθ = 0, ∀m, n
π −π
1 Z +π
cos nθ cos mθdθ = 0, ∀m 6= n
π −π
1 Z +π
cos nθ cos mθdθ = 1, ∀m = n 6= 0
π −π
En multipliant la condition par π1 cos(mθ) et en l’intégrant de −π á π, on obtient :
1 Z +π
(f (θ) − T0 ) cos mθdθ = 0 + 0 + bm .
π −π
ce qui nous fournit bm et donc Bm .
Equations intégrales
Une équation intégrale est une équation dont l’une des indéterminées est une intégrale.
Elles sont importantes dans plusieurs domaines physiques. Les équations de Maxwell sont
probablement leurs plus célèbres représentants. Elles apparaissent dans des problèmes des
transferts d’énergie radiative et des problèmes d’oscillations d’une corde, d’une membrane
ou d’un axe. Les problèmes d’oscillations peuvent aussi être résolus à l’aide d’équations
différentielles.
Le paramètre λ est un facteur inconnu, qui joue le même rôle que la valeur propre en algèbre
linéaire.
46
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 47
Dans la dernière équation, on peut permuter l’ordre d’intégration si la région du plan (u, z)
reste inchangée. En changeant les bornes des intégrales, on a
Z x Z x
y(x) = f (z, y(z))dz du + c1 x + c2
Z0x z
qui est une équation intégrale de Volterra non linéaire. Les conditions aux limites permettront
alors de déterminer les constantes c1 et c2 .
Exemple 2.1 Ecrire les équations différentielles suivantes sous formes d’équations aux in-
tégrales
1. y 00 + y = 0, y(0) = 0, y 0 (0) = 1
Rx Rx Rx
Posons y 00 (x) = ρ =⇒ y 0 = 0 ρ(t)dt + 1 =⇒ y = 0 ( 0 ρ(t)dt + 1)dt
L’équation devient : Z x
(x − t)ρ(t)dt + x + ρ = 0.
0
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 48
2. y 00 − y = 0, y(0) = 1, y 0 (0) = 0
Rt Rt Rx
Posons y 00 (x) = ρ =⇒ y 0 = 0 ρ(x)dx + 1 =⇒ y = 0( 0 ρ(u)du + 1)du
L’équation devient : Z t
− (t − x)ρ(x)dx − 1 + ρ = 0.
0
2.3.1 Différentiation
Une forme de solution d’équation de Volterra peut parfois être obtenue en différentiant
l’équation pour obtenir l’équation différentielle correspondante, probablement facile à ré-
soudre.
Exemple 2.2 Résoudre les équations intégrales en les ramenant à une équation différen-
tielle :
R x x−t
1. ρ(x) = x − 0 e ρ(t)dt
En utilisant la relation
Z x Z x
0 ∂f
g(x) = f (x, t)dt g (x) = f (x, x) + (x, t)dt,
0 0 ∂x
et en dérivant les deux membres, l’équation intégrale devient :
Z x
x2
ρ0 (x) = 1 − ρ(x) − ex−t ρ(t)dt = 1 − ρ(x) − (x − ρ(x)) = 1 − x =⇒ ρ(x) = x − + c,
0 2
x2
ρ(0) = 0 =⇒ c = 0 =⇒ ρ(x) = x − .
2
R x x+t
2. 0 e ρ(t)dt =x
Z x
2x
=⇒ e ρ(x) + ex+t ρ(t)dt = 1 =⇒ ρ(x)e2x + x = 1 =⇒ ρ(x) = (1 − x)e−2x .
0
R x x−t
3. 0 e ρ(t)dt = x, on dérive les deux membres de l’égalité :
Z x
ρ(x) + ex−t ρ(t)dt = 1 =⇒ ρ(x) = 1 − x.
0
R x 2t+1
4. ρ(x) = 2 0 (2x+1)2 ρ(t)dt + 1, en dérivant les deux membres, on a :
0 2x + 1 Z x
−4(2t + 1) 2 8 Z x 2t + 1
ρ (x) = 2 ρ(x)+2 ρ(t)dt = ρ(x)− ρ(t)dt,
(2x + 1)2 0 (2x + 1)3 2x + 1 2x + 1 0 (2x + 1)2
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 49
0 2 8 Z x 2t + 1
ρ (x) = ρ(x) −
2x + 1 2x + 1 0 (2x + 1)2
2 4 2 4
= ρ(x) − (ρ(x) − 1) = − ρ(x) +
2x + 1 2x + 1 2x + 1 2x + 1
ce qui conduira à :
2 4
ρ0 (x) + ρ(x) = .
2x + 1 2x + 1
Résolvons l’équation homogène :
2 c
ρ0 (x) + ρ(x) = 0 =⇒ ρ(x) = .
2x + 1 2x + 1
Pour l’équation inhomogène, utilisons la méthode de la variation des constantes :
c0 2c
ρ0 (x) = −
2x + 1 (2x + 1)2
L’équation inhomogène devient :
c0 2c 2c 4
=⇒ − 2
=− 2
+ =⇒ c0 = 4 =⇒ c = 4x + λ
2x + 1 (2x + 1) (2x + 1) 2x + 1
4x + λ 4x + 1
ρ(x) = ; ρ(0) = 1 =⇒ λ = 1 =⇒ ρ(x) =
2x + 1 2x + 1
où on suppose ici que λ est un paramètre très petit. On cherche la solution ρ(x) sous la
forme d’un polynôme en λ c’est-à-dire on cherche ρ(x) sous la forme
∞
ρ(x) = ρ0 (x) + λρ1 (x) + · · · + λn ρn (x) = λk ρk (x).
X
(2.8)
k=0
ce qui conduira à :
ρ0 (x) = f (x)
Z x
ρ1 (x) = K(x, t)ρ0 (t)dt
0
Z x Z x Z t Z xZ t
ρ2 (x) = K(x, t)ρ1 (t)dt = K(x, t) K(t, u)ρ0 (u)du dt = K(x, t)K(t, u)ρ0 (u)dudt
0 0 0 0 0
..
.
Z x
ρn (x) = K(x, t)ρn−1 (t)dt (2.10)
0
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 50
avec Z x
K2 (x, u) = K(x, t)K(t, u)dt,
u
de même
Z x Z x Z x Z xZ x
ρ3 (x) = K(x, t)ρ2 (t)dt = K(x, t) K2 (t, u)ρ0 (u)dudt = K(x, t)K2 (t, u)dtρ0 (u)du
Z0x 0 0 0 u
avec Z x
K3 (x, u) = K(x, t)K2 (t, u)dt.
u
Figure 2.1 –
avec Z x
Kn (x, u) = K(x, t)Kn−1 (t, u)dt.
u
où
∞
λn Kn+1 (x, t).
X
R(x, t, λ) =
n=0
2 −t2
4. K(x, t) = ex
Z n Z x
2 −u2 2 −t2 2 −t2 2 −t2
K2 = ex eu du = ex du = (x − t)ex ,
t t
Z x Z x
2 −u2 2 −t2 (x − t)2 x2 −t2
K3 = K(x, u)K2 (u, t)du = ex eu (u − t)du = e ,
t t 2
..
.
∞
(x − t)n−1 x2 −t2 2 2 (x − t)
n
2 2
λn ex −t = ex −t +λ(x−t).
X
Kn = e =⇒ R(x, t, λ) =
(n − 1)! n=0 n!
2+cos x
5. K(x, t) = 2+cos t
Z x
2 + cos x 2 + cos u 2 + cos x 1 2 + cos x
K2 = du = (x − t) ; K3 = (x − t)2 ;
t 2 + cos u 2 + cos t 2 + cos t 2 2 + cos t
1 2 + cos x
· · · ; Kn (x, t) = (x − t)n−1 ;
(n − 1)! 2 + cos t
∞
2 + cos x (x − t)n 2 + cos x λ(x−t)
λn
X
=⇒ R(x, t, λ) = = e .
n=0 2 + cos t n! 2 + cos t
Exemple 2.4 Résoudre les équations intégrales suivantes :
R x x−t
1. ρ(x) = ex + 0 e ρ(t)dt
1 1 2
=⇒ ρ(x) = e3x − cos x + sin x.
5 5 5
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 53
Z x Z u
1 + x2 1 + u2 1 + x2
K2 = K(x, u)K(t, u)du = du = (x − t)
t t 1 + u2 1 + t2 1 + t2
Z x Z u
1 + x2 1 + x2
K3 = K(x, u)K2 (t, u)du = (u − t)du = (x − t).
t t 1 + t2 1 + t2
2 2
1 − 2x − x ex −t ρ(t)dt
R
4. ρ(x) = 0
x2 −x
=⇒ ρ(x) = e − 2x.
Nous avons :
K(x, t) = x − t; a0 = 0; a1 = 1; ak = 0 ∀k > 1; n = 2.
On resoud
dg
g 00 − a1 g = 0 =⇒ g 00 − g = 0 avec |x=t = 1, g|x=t = 0,
dt
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 54
1 1 1 1
=⇒ a = e−t , b = − et =⇒ g(x, t, 1) = ex−t − e−(x−t) = sh(x − t)
2 2 2 2
la résolvante est :
1 d2
R(x, t, λ) = g(x, t, 1) = g(x, t, 1) = sh(x − t).
λ dx2
Exercice 2.2 Déterminer la résolvante lorsque K(x, t) est :
1. K(x, t) = 2 − (x − t)
1 1
=⇒ g(x, t, 1) = − e−3(x−t) + ex−t
4 4
la résolvante est :
1 d2 9 1
R(x, t, λ) = 2
g(x, t, 1) = − e3(x−t) + ex−t .
λ dx 4 4
3. K(x, t) = 2x
2
a0 = 2x, n = 1 =⇒ g 00 (x) − 2xg(x) = 0 =⇒ g(x) = λex
2 2 −t2
g|x=t = 1 =⇒ λ = e−t =⇒ g(x, t, 1) = ex
la résolvante est :
1 d 2 2
R(x, t, λ) = g(x, t, 1) = 2xex −t .
λ dx
8(x−t)
4. K(x, t) = − 4x−2
2x+1
+ 2x+1
4x − 2 8 4x − 2 0 8
a0 = , a1 = , n = 2 =⇒ g 00 (x) + g (x) − g(x) = 0
2x + 1 2x + 1 2x + 1 2x + 1
=⇒ (2x + 1)g 00 (x) + (4x − 2)g 0 (x) − 8g(x) = 0.
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 55
Il est clair que l’intégrale suivante est un produit de convolution. Ainsi en prenant la trans-
formée de Fourier de cette équation, on obtient la solution de l’équation intégrale en prenant
la transformée de Fourier inverse.
Exemple 2.6
2.4.1 Définitions
Définition 2.2 On appelle équation intégrale d’Abel les équations de la forme
Z x
ρ(t)
√ dt = f (x) (2.21)
0 x−t
Définition 2.3 On appelle équation intégrale généralisé d’Abel les équations de la forme
Z x
ρ(t)
dt = f (x) 0 < α < 1. (2.22)
0 (x − t)α
et Z xZ s Z x
ρ(t) f (s)
1−α α
dtds = ds (2.24)
0 0 (x − s) (s − t) 0 (x − s)1−α
donc
π Zx Z x
f (s) Z x
sin απ Z x f (s)
ρ(t)dt = 1−α
ds =⇒ ρ(t)dt = ds
sin απ 0 0 (x − s) 0 π 0 (x − s)1−α
!0
sin απ Z x f (s)
=⇒ ρ(x) = ds (2.26)
π 0 (x − s)1−α
où
D(x, t, λ)
R(x, t, λ) =
D(λ)
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 57
et
∞ ∞
(−1)n
Bn (x, t)λn ; C n λn ,
X X
D(x, t, λ) = K(x, t) + D(λ) = 1 +
n=1 n! n=1
K(x, t) · · · K(x, tn )
K(x, t1 )
Z b
Z b K(t1 , t) K(t1 , t1 ) · · · K(t1 , tn )
Bn (x, t) = ···
dt1 dt2 · · · dtn−1 dtn ; B0 (x, t) = K(x, t)
a a
| {z }
n fois
K(tn , t) K(tn , t1 ) · · · K(tn , tn )
Z b Z b K(t1 , t1 ) K(t1 , t2 ) · · · K(t1 , tn )
Cn (x, t) = ··· dt1 dt2 · · · dtn−1 dtn .
a a
K(tn , t1 ) K(tn , t2 ) · · · K(tn , tn )
| {z }
n fois
On notera que :
— D(λ) est appelé déterminant de Fredholm,
— D(x, t, λ), le mineur du déterminant de Fredholm,
— R(x, t, λ), la résolvante de Fredholm.
Solution :
B0 (x, t) = xet
Z 1
xet xet1 Z 1
B1 (x, t) = dt = (t1 xet+t1 − t1 xet+t1 )dt = 0 =⇒ Bn (x, t) = 0 ∀n 6= 0.
t t1
0 t1 e t1 e 0
Z 1
C1 = t1 et1 dt1 = [t1 et1 − et1 ]10 = 1 =⇒ C1 = 1
0
Z 1Z 1
t1 et1 t1 et2
C2 (x, t) = dt1 dt2 = 0 =⇒ C2 = 0 =⇒ Cn (x, t) = ∀n > 1.
0 0 t2 et1 t2 et2
D(λ) = 1 − C1 λ = 1 − λ
xet
R(x, t, λ) = 1−λ
La solution est : Z 1
xet −t λx
ρ(x) = e−x + λ e dt = e−x + .
0 1−λ 1−λ
Solution :
B0 (x, t) = xt
Z 1
xt xt1
B1 (x, t) = dt = 0 =⇒ Bn (x, t) = 0 ∀n > 0.
0 t1 t t21
Z 1
1
C1 = t21 dt1 = −
0 3
Z 1Z 1
t21 t1 t2
C2 (x, t) = dt1 dt2 = 0 =⇒ C2 = 0 =⇒ Cn (x, t) = 0 ∀n > 1.
0 0 t1 t2 t22
D(λ) = 1 − C1 λ = 1 − λ
xt 3xt
R(x, t, λ) = 1− λ
= 3−λ
3
La solution est : Z 1
3xt2 3λx 3x
ρ(x) = x + λ dt = x + = .
0 3−λ 3−λ 3−λ
avec
ψ0 (x) = f (x)
Z b
ψ1 (x) = K(x, t)f (t)dt
a
···
Z b Z b
ψn (x) = K(x, t)ψn−1 (t)dt = Kn (x, t)f (t)dt (2.31)
a a
avec Z b Z b
K2 = K(x, u)K(u, t)du Kn (x, t) = K(x, u)Kn−1 (u, t)du.
a a
La solution est : Z b
ρ(x) = f (x) + λ R(x, t, λ)f (t)dty (2.33)
a
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 59
on a
Z 1 3 n−1
xt 1 1
K1 (x, t) = xt, K2 (x, t) = (xu)(ut)du = , K3 (x, t) = xt, · · · , Kn (x, t) = (xt) .
0 3 3 3
La résolvante est :
∞ n−1 ∞ n−1
X 1 n−1
X 1
R(x, t, λ) = λ = xt ,
n=1 3 n=1 3
On pose Z b
Ck = λ bk (t)ρ(t)dt
a
pour obtenir
n
X
ρ(x) = f (x) + λ ak (x)Ck (2.36)
k=1
d’où
n n Z b n Z b n
2
X X X X
λ ak (x)Ck = λak (x) bk (t)f (t)dt + λ ak (x) bk (t) al (t)Cl ]dt. (2.38)
k=1 k=1 a k=1 a l=1
En simplifiant par λ, on a
n n n Z b
Z b !
X X X
ck ak (x) = bk (t)f (t)dt + λ al (t)cl dt ak (x) (2.39)
k=1 k=1 a l=1 a
∀k Z b n Z b
X
ck = bk (t)f (t)dt + λ al (t)cl dt. (2.40)
a l=1 a
Posons Z π Z π Z π
C1 = cos tρ(t)dt, C2 = t2 ρ(t)dt C3 = sin tρ(t)dt.
−π −π −π
ρ(x) devient :
ρ(x) = x + λxC1 + λC2 sin x + λC3 cos x (2.44)
(2.43) devient
Z +π
x + λxC1 + λC2 sin x + λC3 cos x = x + λx cos t[t + λtC1 + λC2 sin t + λC3 cos t]dt
−π
Z +π
+λ sin x t2 [t + λtC1 + λC2 sin t + λC3 cos t]dt
−π
Z +π
+λ cos x sin x[t + λtC1 + λC2 sin t + λC3 cos t]dt,
−π
(2.45)
CHAPITRE 2. EQUATIONS INTÉGRALES 61
On obtiendra
Z +π Z +π Z +π Z +π
2
C1 = t cos tdt + λC1 t cos tdt + λC3 cos tdt − λC2 cos t sin tdt,
−π −π −π −π
Z +π Z +π Z +π Z +π
C2 = t3 dt + λC1 t3 sin tdt + λC3 t2 cos tdt + λC2 t2 sin tdt,
−π −π −π −π
Z +π Z +π Z +π Z +π
C3 = t sin tdt + λt t sin tdt + λC2 sin2 tdt + λC3 sin t cos tdt (2.46)
−π −π −π −π
C1 − λπC3 = 0
2λπ 2 8π 2 λ 2π
C 2 + 4λπC3 = 0 =⇒ C 1 = , C2 = , C3 = .
1 + 2λ2 π 1 + 2λ2 π 2 1 + 2λ2 π 2
−2πλC1 − λπC2 + C3 = 0
Exercice 2.5
π
K(x, t) = sin x cos t, f (x) = sin x, a = 0, b = .
2
Exercice 2.6
K(x, t) = earcsin x , f (x) = tgx a = −1, b = +1.
Bibliographie
62